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Direction GEnErale des ImpOts

Rapport
d’activité
2017
Rapport d’activité 2O17 Direction GEnErale des ImpOts

LA DGI

‘‘
UNE ADMINISTRATION FISCALE
MODERNE ET PERFORMANTE AU
SERVICE DE L’USAGER

2
La dIRECTION GENERALE DES IMPOTS
fait dEsormais de ses contribuables
ses partenaires privilégiées
SOMMAIRE
TITREs PAGEs

le mot du
- 4
directeur général

valeurs – engagements
i 9
leviers – methode

ii faits marquants de
l’annee 2O17
11

iii le plan d’orientation


strategique de la dgi
19

IV zoom sur les reformes


phares de l’annee 2O17
25

la dgi au service des


V 29
contribuables

vi missions et moyens de la dgi 33

zoom sur la realisation de la


vii 39
dgi en 2O17

viii activites de controle et


d’enquetes fiscales
47

ix le renforcement du capital
humain a la dgi
51

x la dgi a l’international 55

5
Rapport d’activité 2O17 Direction GEnErale des ImpOts

Le mot du Directeur General

Nicolas YENOUSSI

Depuis 2016, La Direction Générale des Impôts (DGI) s’est


engagée à améliorer la qualité des services à l’usager en simplifiant les
procédures et en allégeant aux acteurs économiques les obligations
fiscales afin d’améliorer l’image de l’administration fiscale et de restaurer la
confiance entre elle et ses partenaires que sont les contribuables, acteurs
économiques.

Depuis donc trois ans, la DGI a choisi de mettre le contribuable


client au cœur de toutes les réformes. « Une administration moderne et
performante au service de l’usager » est la vision de l’administration fiscale
depuis l’adoption du Plan d’Orientation Stratégique de l’Administration
Fiscale (POSAF) pour la période quinquennale de 2017-2021 et qui affiche
sa vision et son ambition à court et à moyen terme d’accompagner
fortement le Gouvernement dans la mise œuvre des réformes et pro-
jets phares de son programme d’actions (PAG). Ainsi, plusieurs réformes
contenues dans ce document stratégique sont entreprises dans l’ultime
but d’améliorer la qualité des services rendus aux usagers qui sont
devenus aujourd’hui des partenaires privilégiés dans toutes les stratégies
mises en place à la DGI.

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Rapport d’activité 2O17 Direction GEnErale des ImpOts

Il s’agit, entre autres, de (I) la correction/modification des seuils


de gestion et la réorganisation des services pour une meilleure gestion
des risques, (II) la création de la Cellule de Services aux Contribuables
pour améliorer la qualité de l’accueil et des informations fournies, (III) la
simplification des procédures de délivrance des attestations fiscales qui
s’obtiennent désormais en moins de 72h au lieu de trois semaines voire
plus auparavant, (IV) la déconcentration de la procédure de certification
des états financiers, (V) la prorogation des horaires d’ouverture des
guichets de paiement, (VI) l’amélioration du système d’immatriculation
à l’Identifiant Fiscal Unique (IFU), (VII) la prolongation du délai de validité
des attestations fiscales et (VIII) la mise en place effective des téléprocé-
dures (télé déclaration et télépaiement), et bien d’autres.

Ces reformes mises en œuvre couplées avec les actions de


recouvrement ont permis à la DGI d’améliorer ses performances en
matière de recouvrement des Impôts. En effet, il est noté en 2018, une
nette amélioration du civisme fiscal, une baisse du taux de défaillants,
l’accroissement du fichier des contribuables. S’agissant des recettes
proprement dites, en dépit de la conjoncture économique difficile, les
recettes de la DGI ont enregistré globalement une hausse de 14,5% à fin
octobre 2018 par rapport à la même période de l’année 2017.

L’année 2017 dont le présent rapport d’activité présente les résultats


obtenus, marque la première année de mise en œuvre de ce plan
stratégique.

Je vous en souhaite une très bonne lecture.

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I
Rapport d’activité 2O17 Direction GEnErale des ImpOts

VALEURS
ENGAGEMENTS
LEVIERS
METHODE

8
Rapport d’activité 2O17 Direction GEnErale des ImpOts

VALEURS | ENGAGEMENTS | LEVIERS |


METHODE
NOS LEVIERS D’ADAPTATION
Les actions de la DGI sont guidées par trois (3) valeurs fondamentales :

1 - l’équité
2 - l’intégrité
3 - l’efficacité

NOS ENGAGEMENTS
La DGI fonde son projet de modernisation sur trois principaux axes

1 - Faire de l’administration fiscale, une administration à la pointe du progrès ;


2 - Développer une vraie culture de l’efficacité, de l’efficience et de la performance ;
3 - Etre un acteur clé pour la réduction de la pauvreté et pour le développement
économique.

NOS VALEURS FONDAMENTALES


L’innovation
Pour rompre avec une certaine culture administrative, la DGI doit être une
administration de référence en matière d’innovation, ce qui implique des efforts
permanents de changements et de progrès et la synergie des compétences et
des talents.
La réactivité
Pour saisir les opportunités et maîtriser sans délai les risques inhérents à ses
activités, la DGI se doit d’être réactive, ce qui suppose une capacité :

1 - D’adaptation rapide de son organisation aux attentes des usagers et aux


évolutions de l’environnement juridique, économique et technologique ;
2 - De promotion de la responsabilité individuelle à tous les niveaux.

NOTRE METHODE
La Gestion Axée sur les Résultats (GAR)
Les résultats acquis par la DGI justifient sa stratégie de développement :

concentrer les efforts sur des résultats attendus en contrepartie des moyens
mis à la disposition de la DGI constitue le défi commun. La gestion axée sur les
résultats offre alors un cadre cohérent de planification et de la gestion stratégique
en améliorant les capacités managériales des cadres où qu’ils soient dans la
chaîne de prise de décision.

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II
Rapport d’activité 2O17 Direction GEnErale des ImpOts

MISSIONS
ET
MOYENS
DE LA DGI

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Rapport d’activité 2O17 Direction GEnErale des ImpOts

MISSIONS ET MOYENS DE LA DGI


La Direction Générale des Impôts (DGI) est la première des trois régies
financières du Bénin. Ses missions et ses attributions sont clairement
définies dans l’arrêté n°3005/MEF/DC/SGM/DGI/SP/378SGG17 du 29
septembre 2017 portant Attributions, Organisation et Fonctionnement
de la Direction Générale des Impôts.

A. Missions et organisation de la DGI

1. Les attributions

Dans le cadre de l’accomplissement de ses missions, la Direction Générale des


Impôts est chargée

De la détermination de l’assiette, du contrôle et de la liquidation de tous les


impôts, taxes, droits, amendes et pénalités fiscales de toutes natures prévus ou à
prévoir par les lois et règlements au profit de l’Etat et des collectivités territoriales ;

Du contentieux, du recours gracieux et du dégrèvement des impôts, taxes,


droits, amendes et pénalités fiscales de toutes natures prévus ou à prévoir par les
lois et règlements au profit de l’Etat et des collectivités territoriales dans les limites
de sa compétence ;

Du recouvrement des recettes fiscales et parafiscales et de leur reversement


au Trésor ;

Du contrôle fiscal ;

De la préparation des textes à caractère législatif et règlementaire en matière


d’impôts à l’endroit du législateur et de l’autorité réglementaire, et de la rédaction
des instructions en application de ces textes de portée générale ;

De l’identification, de la localisation et de l’immatriculation des contribuables ;

De la gestion des exonérations fiscales ;

De l’appréciation des clauses des contrats de marchés soumis à l’avis de la DGI ;

De la représentation de la DGI dans les commissions de passation des mar-


chés publics ;

11
Rapport d’activité 2O17 Direction GEnErale des ImpOts

De la lutte contre la fraude et l’évasion fiscales ;

De la gestion du Guichet Unique des Etats Financiers ;

De la gestion de l’ensemble du réseau comptable ;

Se l’élaboration conjointe avec le Receveur Général du Trésor (RGT) de la note


d’accord relative aux recettes fiscales et parafiscales recouvrées et reversées au
Trésor Public et de la situation des restes à recouvrer ;

De l’élaboration des comptes administratifs et de gestion et de leur transmis-


sion à la Chambre des Comptes de la Cour Suprême en vue de leur mise en état
d’examen.

12
2O17 Direction GEnErale des ImpOts

DIRECTIONS ET CELLULES
D’APPUI RATTACHEES
AU DGI
DGI
Directeur Général
des Impôts DIRECTIONS CENTRALES
DIRECTIONS TECHNIQUES
DGAI OPERATIONELLES A COMPETENCE
Directeur Général
Adjoint des Impôts NATIONALE
SECRETARIAT DIRECTIONS TECHNIQUES
ADMINISTRATIF
OPERATIONELLES A COMPETENCE
TERRITORIALE
L’organigramme de la DGI se présente comme suit :

IGS UPF CSC D/ASSISTANT


Rapport d’activité

Inspection Générale Unité de Politique Fiscale Cellule de Services aux Assistant du Directeur
des Services Contribuables Général
DSI DLC DPSE RNI DCF DGR CFPI
Direction des Systemes Direction de la Direction de la Recette Nationale Direction du Contrôle Direction de la Gestion Centre de Formation
Législation et du Planification et du
d’Informations Contentieux Suivi-Evaluation des Impôts Fiscal des Ressources Professionnelle des Impôts
L’organisation de la DGI

DGE MFRE
Direction des Grandes Mission Fiscale des
Entreprises Régimes d’Exception
DDI AL DDI AD DDI MC DDI ZC DDI OP DDI BA
Direction Départementale Direction Départementale Direction Départementale Direction Départementale Direction Départementale Direction Départementale
des Impôts de l’Atlantique des Impôts de l’Atacora des Impôts du Mono et des Impôts du Zou et des Impôts de l’Ouemé et des Impôts du Borgou et
et du Litoral et de la Donga du Couffo des Collines du Plateau de l’Alibori
CIME CIPE CET
Centre des Impôts des Centre des Impôts des Centre de l’Enregistrement
Moyennes Entreprises Petites Entreprises et du Timbre

13
2.
Rapport d’activité 2O17 Direction GEnErale des ImpOts

B. Les moyens

Pour réussir efficacement sa mission de mobilisatrice des recettes fiscales,


des moyens matériels et humains sont mis à sa disposition de la Direction
Générale des Impôts (DGI).

1. Les ressources humaines

Pour atteindre les objectifs quantitatifs, la DGI dispose d’un personnel com-
pétent composé non seulement des hommes de métiers (les fiscalistes) mais aussi
des cadres d’autres domaines que l’on regroupe habituellement sous le vocable « les
métiers supports ». Les cadres du métier support sont des économistes
(économètres), des statisticiens, des planificateurs, des informaticiens, des
financiers, des juristes, des archivistes, etc.

L’effectif total de la Direction Générale des


Impôts est de 901 à fin décembre 2017. Cet
Femme Homme
42% 58% effectif global est composé de 374 femmes,
soit un taux de représentativité féminine de
42% contre 527 hommes, soit un taux de
masculinité de 58%.

Repartition par sexe du personnel de la DGI

La majorité des agents sont de la catégorie B, qui regroupe 350 agents


sur les 901 en 2017, soit un taux de représentativité de 42,18%. La catégorie C
occupe la deuxième position avec un effectif de 198 correspondant à un taux
de 21,98%. Les cadres de conception et de décision (agents de la catégorie A)
ne représentent que 17,76% (160 agents). Les catégories D et E sont les moins
représentées avec respectivement un taux de représentativité de 16,09% et de
2%. A la DGI, on dénombre donc globalement 21,98% de cadres supérieurs de
décision et de conception contre 82,24 agents d’exécution, de suivi et autres.

380

198
160 145

18

A B C D E
Répartition du personnel par catégorie

14
Rapport d’activité 2O17 Direction GEnErale des ImpOts

En 2017, les Agents Permanents de l’Etat (APE) sont au nombre de 483,


soit 53,61% de l’effectif total contre 46,39% d’Agents Contractuels de l’Etat (ACE).
En 2017, l’effectif comprend 15 catégories d’agents formant le support métier à
savoir : les Secrétaires des Services Administratifs (SSA), les Préposés des Services
Administratifs (PSA), les Secrétaires Adjoints des Services Administratifs (SASA),
les Administrateurs des Services Financiers (ASF), les Contrôleurs des Services
Financiers (CSF), les Analystes Programmeurs (AP), les Opérateurs de Saisie
(OS), les Conducteurs de Véhicules Administratifs (CVA), les Agents d’Entretien
et de Service (AES) , les Programmeurs Pupitreurs (PP), les Ouvriers Spécialistes
des Services Généraux de l’Administration (OSSGA), les Assistants des Services
Informatiques (ASI), les Attachés des Services Administratifs (ASF), les Cher-
cheurs-Economistes et les Assistants des Services Financiers (ASF). Ces cadres
de support-métiers représentent 39,51% contre environ 60,5% des hommes
métiers.

Le corps métier est composé des administrateurs, des inspecteurs, des


contrôleurs,des agents de constatation et d’assiette et des préposés des Impôts.
En 2017, l’effectif global de la DGI est composé de 64 administrateurs des impôts
(7,1%), de 76 inspecteurs des impôts (8,44%), de 268 contrôleurs des impôts
(29,74%), de 136 agents de constatation et d’assiette (15,09%) et de d’un seul
préposé (0,11%).

483

418

APE ACE

Personnel de la DGI : APE vs ACE

15
Rapport d’activité 2O17 Direction GEnErale des ImpOts

198
PRÉPOSÉ DES IMPÔTS 1

ADMINISTRATEUR
DES IMPÔTS 64 198
INSPECTEUR DES
IMPÔTS 76

AGENT DE 136
CONSTATATION

CONTRÔLEUR 268
DES IMPÔTS
0 100 200 300 CADRES METIERS CADRES SUPPORTS

Répartition des cadres du corps «Métier» Répartition du personnel des cors «supports»

2. Les matériels roulants

Il s’agit des véhicules et des motos qui sont mis à la disposition de la DGI
pour faciliter les enquêtes de terrain et les contrôles afin de réduire l’ampleur
de la fraude et de l’évasion fiscale. Le parc automobile de la DGI dispose au 31
décembre 2017 de 82 véhicules à l’état neuf (68%), 14 véhicules en bon état
(11%) et 25 véhicules amortis (21%) en circulation soit un total de 121 véhicules.
Ces véhicules ont été répartis entre les différentes structures composant la DGI
(Tableau N°1).

La DGI dispose d’un total de 105 motos toute catégorie confondue réparties
dans tous les services des impôts sur le territoire national.

21%

11%
68%

Etat neuf en bon etat amortis

Répartition des véhicules par catégorie

16
Rapport d’activité 2O17 Direction GEnErale des ImpOts

SERVICE QUANTITÉ SERVICE QUANTITÉ


CAB/DGI 6 DDI-AD 4
DGR+PO OL 22 DDI-BA 8
DGE 5 DDI-ZC 8
DCF 4 CIME-LITTORAL 8

MFRE 1 CIME-BA 5
DLC 3 CIME-OP 2
RNI 2 CIME-ZC 2
DPSE 2 IGS 2
CET 2 CIME-ATL 2
CFPI 1 DDI-AL 21
DDI-OP 6 DDI-MC 4

TOTAL : 121
Répartition des véhicules par direction

Les Directions les mieux dotées en motos sont la DDI-OP et la DDI-ZC


avec 12 motos, la DDI-MC et la DDI-AD avec 11 motos suivis du Cabinet DGI, de
la DGR et du CIME Littoral qui disposent chacun de 09 motos.
Les nouveaux CIME (OP et ZC) et le CIME-BA n’ont pas de motos.

SERVICES QUANTITÉ DIRECTIONS QUANTITÉ


CABINET DGI 9 DDI-OP 12
DGR 9 DDI-MC 11
DGE 7 DDI-AD 11
DCF 1 DDI-BA 9

MFRE 1 DDI-ZC 12
DLC 2 CIME-LITTORAL 9
RNI 1 CIME-BA O
DPSE 1 CIME-OP O
CET O CIME-ZC O
CFPI 1 IGS 1
DDI-AL 6 CIME-ATL 2

TOTAL : 1O5
Répartition des motos par Services/Directions

17
III
Rapport d’activité 2O17 Direction GEnErale des ImpOts

FAITS
MARQUANTS DE
L’ANNEE 2o17

18
Rapport d’activité 2O17 Direction GEnErale des ImpOts

FAITS MARQUANTS DE L’ANNEE 2o17

Janvier
Lancement de la Taxe sur les VEhicules
A Moteur

Instituée par la loi de finances pour la gestion 2017, la Taxe sur les Véhicules
à Moteur (TVM) a été officiellement lancée le 05 janvier 2017 par le Directeur
Général des Impôts dans l’enceinte du Centre des Impôts des Petites Entre-
prises n°3 sis au Champ de Foire à Cotonou. Pour la faire connaître du grand
public et s’assurer de son rendement, elle a connu une large diffusion et une
forte campagne de sensibilisation notamment à travers les spots publicitaires
diffusés sur les radios et télévisions de la place.

Mars
Lancement du module IFU de SIGTAS

La Direction Générale des Impôts a mis en place, depuis mars 2017, avec l’appui
de la coopération Canadienne à travers le Projet d’Appui à l’Accroissement
des Recettes Intérieures du Bénin (PAARIB), un nouveau système d’immatri-
culation à l’Identifiant Fiscal Unique (IFU). Ce nouveau système simplifie le
processus d’immatriculation des entreprises. Il apporte également trois
innovations majeures, à savoir la consolidation des données dans un système
intégrécomposé de plusieurs modules interopérables dont l’immatriculation
IFU constitue la clé d’accès, l’attribution de pièce d’identification durable (carte
en polyvinyl chloride au format carte bancaire avec une période de validité de
dix ans), l’accélération du processus de délivrance du document d’immatricu-
lation.

Avril
Lancement de la liste des assujettis A la TVA

Depuis avril 2017, la base de données des assujettis à la TVA est désormais
disponible sur le site web de la DGI. Elle dresse la liste de toutes les entreprises
autorisées à collecter et reverser la TVA à l’Etat. Cette liste permet aux contri-
buables ainsi qu’aux administrations financières de procéder en quelques clics
à une vérification rapide avant le paiement de la TVA qui leur est facturée ou
de s’assurer de la déductibilité d’une TVA facturée lors de sa comptabilisation.

19
Rapport d’activité 2O17 Direction GEnErale des ImpOts

Avril
PremiEre session du ComitE de rEflexion

La première session s’est tenue du 05 au 10 avril 2017 à l’INFOSEC de


Cotonou sur les mesures fiscales à insérer dans la loi des finances gestion
2018. Au cours de cette première session, dix dossiers ont été étudiés et traités
par la commision. Il s’agit de : (I) la clarification de la notion de « produits en-
caissables » ; (II) l’examen du projet de note sur l’article 230 du CGI ; (III) la
fusion de la TUTR, de la TVS et de la TVM ; (IV) l’examen d’une requête de
la Lotterie Nationale du Bénin ; (V) la proposition de modification de l’article
1085 bis alinéa 1, 2 et 5 ; (VI) la proposition de modification de l’article 1085
E du CGI ; (VII) la proposition de modification de l’article 1114 nouveau du
CGI ; (VIII) la proposition de modification de l’article 1085 A du CGI et (IX) la
proposition de modification de l’article 253 du CGI.

Juin
REunion du CBD/PA ARIB

Le vendredi 02 juin 2017, le Comité Bilatéral des Directeurs (CBD) du PAARIB


s’est réuni à partir de 10 heures, dans la salle de conférence du Projet à Guin-
comey (Cotonou). Cette importante réunion était co-présidée par le Directeur
de Cabinet du ministère de l’Economie et des Finances, M. Servais ADJOVI et
Nikita Eriksen-Hamel, 1er Secrétaire au Développement de l’Ambassade du
Canada au Burkina-Faso avec résidence au Bénin. Etaient également présents
le Directeur général des impôts, M. Nicolas YENOUSSI, la Directrice de l’in-
formatique et du pré archivage du ministère des finances, les représentants
du Trésor et plusieurs autres cadres du ministère et de la DGI. Les travaux ont
porté sur le rapport d’activités du PAARIB, le plan de travail annuel (PTA) de
la deuxième année du projet et l’examen des conditions de réussite du projet.

20
Rapport d’activité 2O17 Direction GEnErale des ImpOts

Juillet
2Eme Réunion rEgionale du cadre inclusif
BEPS pour les pays francophones

Faisant suite à la première réunion qui s’était tenue en Tunisie du 22 au 24


novembre 2016, la deuxième réunion régionale du cadre inclusif de l’OCDE a
eu lieu à Cotonou du 03 au 05 juillet 2017 au Bénin Royal Hôtel. Cette
réunion organisée conjointement par la Direction Générale des Impôts et
l’OCDE,vise la lutte contre l’évasion fiscale. En effet, le BEPS (Base Erosion
and Profit Shifting) ou Erosion de la Base d’Imposition et le Transfert de
bénéfices invoque les stratégies d’optimisation fiscale des entreprises multina-
tionales qui exploitent les failles et les différences dans les règles fiscales aux
fins d’évasion fiscale. L’objectif du projet BEPS est donc d’amener les Etats à
se doter d’un système fiscal moderne, à l’échelle internationale, pour atténuer
considérablement l’évasion et la fraude fiscales à défaut de l’enrayer
définitivement. Cette réunion a permis de mettre au même niveau d’infor-
mations tous les acteurs impliqués dans la lutte contre les crimes fiscaux,
de consolider leurs acquis et d’ouvrir de nouvelles perspectives pour le
renforcement des capacités.

Juillet
Lancement de la bancarisation des recettes

Dans le cadre de la modernisation des moyens de paiement des impôts et


taxes, la Direction Générale a lancé en juillet 2017 la réforme de la bancarisation
des recettes. Le but de cette réforme est de réduire les longues files d’attente
des contribuables aux différents guichets des recettes pour le paiement de
leurs impôts, en leur permettant de payer directement leurs impôts aux
guichets des banques partenaires de la DGI. Le processus de paiement
démarre par un enregistrement du bordereau unique en ligne sur la plate-
forme de bancarisation mise en place avec les banques. Cette réforme a
commencé avec une phase pilote regroupant un ensemble de 200 grandes
entreprises. La généralisation de cette réforme interviendra début de la
l’année 2018.

21
Rapport d’activité 2O17 Direction GEnErale des ImpOts

Juillet
DeuxiEme session du ComitE de rEflexion

La deuxième session du Comité de réflexion s’est réunie les 18, 19 et 20 juillet


2017 à l’INFOSEC de Cotonou et le 27 juillet à la salle de réunion de la Direc-
tion de la Législation et du Contentieux en sa 2ème session de l’année pour se
pencher sur la suite des propositions de modifications à insérer dans la Loi
de Finances pour la gestion 2018. Au cours de cette 2ème session, les ques-
tions ci-après ont été étudiées et de nouvelles propositions ont été faites. Il
s’agit de : (I) l’étude des propositions des modifications issues des conclusions
de l’atelier de validation du rapport d’évaluation de la Taxe Professionnelle
Synthétique (TPS) tenue du 14 au 15 Juin 2017 ; (II) l’étude des modifications
proposées en matière de TVA ; (II) la proposition de modification de l’article
36 du CGI en vue de corriger une erreur de numérotation et d’imposer l’usage
des caisses enregistreuses agréées à toutes les entreprises et (IV) l’étude des
propositions de la plateforme du secteur privé.

Octobre
Vulgarisation du Plan d’Orientation
StratEgique de l’Administration Fiscale

Le vendredi 06 octobre 2017 à la salle de conférence du Ministère de l’Econo-


mie et des Finances (MEF), s’est tenue, en présence des Partenaires Techniques
et Financiers (PTF) et sous la présidence effective du Secrétaire Général du
Ministère, une séance de vulgarisation du Plan d’Orientation Stratégique de
l’administration Fiscale (POSAF). L’objectif de cette séance est de partager le
contenu du POSAF avec les PTF, afin de susciter leur adhésion au financement
des réformes initiées dans ce plan et qui restent non encore budgétisées.

NOVEMBRE
TroisiEme session du ComitE de rEflexion

La 3ème session ordinaire au titre de l’année 2017 s’est tenue les lundis 03 et 13
novembre 2017 à la salle ST-PAS du Ministère de l’Economie et des Finances.
Sept (07) dossiers ont été programmés et examinés au cours de cette session.

22
‘‘
LA
DGI AU SERVICE DU CONTRIBUABLE
POUR UNE justice FISCALE
JUSTE ET EQUITABLE

23
IV
Rapport d’activité 2O17 Direction GEnErale des ImpOts

ZOOM SUR
LA REALISATION
DE LA DGI
EN 2o17

24
Rapport d’activité 2O17 Direction GEnErale des ImpOts

ZOOM SUR LA REALISATION DE LA


DGI EN 2o17

Les efforts de la Direction Générale des Impôts en 2017 en termes de


mobilisation des recettes fiscales se présente ainsi qu’il suit.

403,3

381,5
Au titre des recettes brutes, la Direction
Générale des Impôts a réalisé au 31 décembre
2017 403,3 milliards contre un recouvre-
ment de 381,5 milliards de francs à la même
période de l’année 2016. Il se dégage donc,
5,71% par rapport à l’année dernière, une hausse de
recettes de 21,8 milliards en valeur absolue,
2016 2017 soit un taux d’accroissement de 5,71%.
Evolution des recettes brutes (en milliards)

17,61
5,71
14,83

-1,76

18,8% 2017

2016 2017 2016


Evolution des impôts locaux (en milliards) Taux d’accroissement des recettes brutes en
2016 et 2017 (en%)

Il convient de souligner que globalement, les impôts locaux


recouvrés par l’ensemble des services fiscaux sur toute l’étendue
du territoire, au titre de l’année 2017, se chiffrent à 17,613 milliards
de francs contre 14,826 milliards à la même période de l’année
2016. Il se dégage ainsi une hausse de 2,786 milliards francs
correspondant à un taux d’accroissement de 18,80%.

25
Rapport d’activité 2O17 Direction GEnErale des ImpOts

Réalisation par grande masse


En 2017, l’ensemble des recettes collectées à la DGI est drainé comme d’ha-
bitude par trois grandes catégories d’impôts à savoir (i) impôts sur les revenus
non salariaux ; (ii) impôts sur les revenus salariaux et (iii) les taxes sur les biens
et services.

‘‘
Ces trois grandes catégories d’impôts ont apporté plus de 98% des
recettes totales collectées à la Direction Générale des Impôts en
2017

2016 2017
229,43
25,72%
-15,76% 182,42

123,85

104,33
0,53%
63,61 63,95

Impots sur les revenus Impots sur les revenus Taxes sur les viens et
non salariaux salariaux services

Evolution comparée des trois grandes catégories d’impôts (milliards)

26
Rapport d’activité 2O17 Direction GEnErale des ImpOts

Comme indiqué sur le graphique ci-contre, cette contribution est

‘‘
de 104,33 milliards de FCFA, soit 25,87% pour les impôts sur les
revenus non salariaux, 63,95 milliards de FCFA, (15,86%) pour les
impôts sur les revenus salariaux et de 229,34 milliards en ce qui
concerne les taxes sur les biens et services, correspondant à un
taux 56,87%. Les revenus non salariaux, 63,95 milliards de FCFA,
15,86% pour les impôts sur les revenus salariaux et de 229,34
milliards en ce qui concerne les taxes sur les biens et services,
correspondant à un taux 56,87%.

1,4 25,87

Impots sur les revenus


non salariaux

Impots sur les revenus


salariaux

Taxes sur les viens et


68% services

Autres recettes

56,87
15,86

Contribution trois grandes catégories d’impôts aux recettes totales en 2017

27
V
Rapport d’activité 2O17 Direction GEnErale des ImpOts

ACTIVITES DE
CONTROLE ET
D’ENQUETES
FISCALES

28
Rapport d’activité 2O17 Direction GEnErale des ImpOts

ACTIVITES DE CONTROLE ET D’ENQUETES


FISCALES
A. Les contrôles sur pièces

En 2017, un rappel total de 10,3 milliards de FCFA en contrôle sur pièces


a été réalisé contre 11,9 milliards en 2016. Il se dégage une baisse des rappels
en contrôles sur pièces de 1,6 milliards correspondant à un taux de régres-
sion de 13,26% par rapport à 2016. Les rappels effectués par la Direction des
Grandes Entreprises (DGE) se chiffrent à 7,4 milliards de FCFA en 2017 contre
9,4 milliards en 2016, soit un taux de régression de 20,59%. Les CIME dans
leur ensemble ont réalisé en 2017 un total de 2,9 milliards FCFA comme
rappels en contrôles sur pièces contre 2,5 milliards en 2016, soit une hausse de
355 millions de FCFA correspondant à un taux d’accroissement de 14,21%.

Montant rappelé (millions de FCFA)


2O16 2O17
DGE 9 36O 7 433
LES CIME 2 498 2 853

TOTAL 11 858 1O 286

B. Les contrôles ponctuels

En 2017, les inspecteurs de la DGI ont effectué un rappel total de 3,123


milliards de FCFA en contrôles ponctuels contre 3,340 milliards en 2016. Il se dé-
gage une baisse des rappels en contrôles ponctuels de 217 millions correspondant
à un taux de régression de 6,5% par rapport à 2016. Les rappels effectués par la
Direction des Grandes Entreprises (DGE) se chiffrent à 2,981 milliards de FCFA
en 2017 contre 2,688 milliards en 2016, soit une hausse de 293 millions, corres-
pondant à un taux d’accroissement de 10,9%. Les CIME dans leur ensemble ont
réalisé en 2017 un total de 142 millions de FCFA comme rappels en contrôles
ponctuels contre 652 millions en 2016, soit une baisse de 510 millions de FCFA
correspondant à un taux de régression de 78,22%.

Montant rappelé (millions de FCFA)


2O16 2O17
DGE 2 688 2 981
LES CIME 652 142

TOTAL 3 34O 3 123

29
Rapport d’activité 2O17 Direction GEnErale des ImpOts

C. Les vérifications générales de comptabilité


(VGC)

Les vérifications générales ont fait objet d’un rappel total de 25,558 mil-
liards de FCFA en 2017 contre 48,814 milliards en 2016. Il se dégage une baisse
des rappels en vérifications de comptabilité de 23,256 milliards correspondant à
un taux de régression de 47,64% par rapport à 2016. Les rappels effectués par la
Direction des Grandes Entreprises (DGE) se chiffrent à 21,458 milliards de FCFA
en 2017 contre 46,368 milliards en 2016, soit une baisse de 24,910 milliardsde
FCFA, correspondant à un taux de régression de 53,72%. Les CIME dans leur
ensemble ont réalisé en 2017 un total de 4,100 milliards de FCFA comme rappels
en vérifications de comptabilité contre 2,446 milliards en 2016, soit une hausse
de 1,654 milliards de FCFA correspondant à un taux d’accroissement de 67,62%.

Montant rappelé (millions de FCFA)


2O16 2O17
DGE 46 368 21 458
LES CIME 2 446 4 1O O

TOTAL 48 814 2 558

D. La transparance et l’échange de
renseignements à des fins fiscales

Sur l’initiative de l’OCDE, il a été créé le Forum mondial sur la transparence


et l’échange de renseignements à des Fins fiscales pour lutter contre le manque
de transparence et d’échange d’informations. Le Bénin a adhéré à ce forum le 12
mai 2017. Par son adhésion, le Bénin s’engage à : (I) mettre en conformité son
cadre législatif avec les normes de transparence et d’échange de renseignements
à des fins fiscales ; (II) mettre en œuvre les normes d’échange de renseignements
sur demande et d’échange automatique de renseignements et (III) lutter contre
la fraude et l’évasion fiscale internationale à travers l’échange de renseignements
entre les administrations fiscales.

E. Inspecteur des Impots Sans Frontières (IISF)

Pour renforcer ses capacités en matière de contrôle fiscale des


entreprises multinationales, l’Organisation de Coopération et de Développement
Economiques (OCDE) et le Programme des Nations Unies pour le Développe-
ment (PNUD) ont créé en 2015 l’initiative « Inspecteur des Impôts Sans Frontières
». L’Initiative Inspecteurs des Impôts sans frontières (IISF) a pour objet de faciliter
le déploiement de programmes d’assistance ciblée en matière de vérification
fiscale dans le cadre desquels des spécialistes de la vérification fiscale collaborent
directement avec des agents des services fiscaux dans pays ayant sollicité une
assistance sur des dossiers réels.

30
Rapport d’activité 2O17 Direction GEnErale des ImpOts

31
VI
Rapport d’activité 2O17 Direction GEnErale des ImpOts

LE PLAN
D’ORIENTATION
STRATEGIQUE
DE LA DGI

32
Rapport d’activité 2O17 Direction GEnErale des ImpOts

LE PLAN D’ORIENTATION STRATEGIQUE


DE LA DGI
L’année 2017 a été marquée par l’adoption d’un plan d’orientation
stratégique sur l’horizon 2017-2021 à la Direction Générale des Impôts assorti
d’un plan d’actions qui définit l’ensemble des actions et mesures de réformes
exécutées au cours de l’année 2017.

A. Rappel du contenu du POSAF

1. Le contexte

La Direction Générale des Impôts, préoccupée par l’accomplissement effi-


cient de sa mission de mobilisation des ressources intérieures au profit du Budget
de l’Etat et des collectivités locales, a jugé néc essaire de planifier ses actions et
de faire ainsi des projections sur une période quinquennale en se dotant d’un
Plan d’Orientation Stratégique dénommé « POSAF ». Il s’agit d’un document de
programmation budgétaire et de planification opérationnelle basé sur le principe
de la Gestion Axée sur les Résultats.
Ce plan d’orientation stratégique
de l’administration fiscale s’inscrit
totalement dans la vision globale
du gouvernement à travers la
mise en place d’un ensemble de
mesures fiscales et d’un cadre
adéquat pour la clarification et la
gestion des droits et obligations
en matière de contentieux fiscaux.
Ces différentes mesures sont
susceptibles de favoriser l’investis-
sement privé et donc le Partena-
riat Public-Privé (PPP) qui consti-
tue un pilier très important dans
la mise en œuvre du Plan d’Action
du Gouvernement (PAG) sur le
quinquennat 2016-2021.

Le 15 février 2017, il a été procédé,


au cours du Comité extraordinaire
des Directeurs du Ministère de
l’Economie et des Finances, à la
validation de ce plan stratégique élaboré, faut-il le rappeler, avec le concours du
Fonds Monétaire International à travers le département des Finances Publiques et
le Projet d’Appui à l’Accroissement des Recettes Intérieures du Bénin (PAARIB).

33
Rapport d’activité 2O17 Direction GEnErale des ImpOts

2. Les objectifs et orientations stratégiques

Ce plan ainsi validé et dont la mise en œuvre s’étend sur une période de cinq (05)
ans comporte trois objectifs stratégiques à savoir :

1er objectif stratégique


Moderniser l’administration fiscale :
il s’agit pour la DGI de moderniser les différentes structures, de simplifier et
d’automatiser les procédures fiscales et renforcer les capacités des ressources
humaines.

2eme objectif stratégique


Améliorer la qualité des services rendus aux usagers :
Dans ce cadre, la DGI veille à l’amélioration de la qualité de l’information fournie
aux usagers, à l’amélioration des prestations rendues aux contribuables et au
renforcement de l’éthique professionnelle.

3eme objectif stratégique


Appliquer de manière juste et efficace la loi fiscale :
Il est question ici de renforcer la lutte contre la fraude et l’évasion fiscales,
d’améliorer le cadre législatif et réglementaire et de renforcer la coopération
nationale et internationale.

Chacun de ces trois objectifs stratégiques est décliné en trois orientations


stratégiques articulées autour de cinq principaux axes stratégiques à savoir :

Informatisation ;

Communication, sensibilisation et diffusion de messages ;

Réformes fiscales et organisationnelles ;

Constructions et équipements ;

Formations, mise à niveau et gestion de la carrière.

34
Rapport d’activité 2O17 Direction GEnErale des ImpOts

Vision
Une administration fiscale
moderne et
performante au service de l’usager

Objectif Objectif Objectif


stratégique stratégique stratégique

1 2 3
Améliorer la Appliquer de
Moderniser
qualité des manière juste
l’administration
services rendus et efficace la loi
fiscale
aux usagers fiscale

Modernisation des Amélioration de la Renforcement de la


structures qualité de l’information lutte contre la fraude
fournie aux usagers et l’évasion fiscales

Simplification et
automatisation des Amélioration des Amélioration du
procédures prestations rendues cadre législatif et
aux contribuables réglementaire

Renforcement des
capacités des Renforcement Renforcement de la
ressources humaines de l’éthique coopération nationale
professionnelle et internationale

35
Rapport d’activité 2O17 Direction GEnErale des ImpOts

B. Mise en oeuvre du POSAF en 2O17

Le plan d’actions 2017 du POSAF contient un total de 47 actions qui on été


déclinées en activités dans le Plan de Travail et de Budget Annuel (PTBA) de la DGI.
Au 31 décembre 2017, 72,34% des actions programmées dans le plan d’actions
du POSAF au titre de l’exercice 2017 sont entièrement réalisées contre 17,02%
en cours d’exécution et 10,64% non entamées. Lorsque l’on rapporte ce taux de
réalisation de 72,34%, au de taux d’exécution physique minimum recommandé
par la Direction de la Programmation et de la Prospective (DPP) du Ministère de
l’Economie et des Finances (90%), il se dégage un écart négatif de 17,66% qui
ne peut être assimilé à une contre-performance compte tenu du fait que la mise
en œuvre du POSAF n’a véritablement commencé qu’à la fin du mois d’avril 2017.

L’ensemble des actions de la tranche annuelle 2017 du POSAF, réalisées par la


DGI se présente ainsi qu’il suit :

72,34

17,02
10,64

Realisees Non Realisees En cours

Point de mise en œuvre du POSAF en 2017

36
Rapport d’activité 2O17 Direction GEnErale des ImpOts

37
VII
Rapport d’activité 2O17 Direction GEnErale des ImpOts

ZOOM
SUR LES
REFORMES PHARES
DE L’ANNEE 2o17

38
Rapport d’activité 2O17 Direction GEnErale des ImpOts

ZOOM SUR LES REFORMES PHARES DE


L’ANNEE 2o17
Comme nous l’avons déjà rappelé dans le chapitre précédent, l’année
2017 a marqué le début de la mise en œuvre du premier Plan d’Orientation Stra-
tégique de la DGI. Ainsi, plusieurs réformes contenues dans la tranche annuelle
2017 du Plan d’Actions de ce document stratégique ont été mises en œuvre et
dont les quatre (04) les plus importantes sont présentées ici.

A. LE MODULE IFU DE SIGTAS


L’opération d’immatriculation à l’IFU
a démarrée au Bénin le 1er janvier 2008. Des
dysfonctionnements avaient été constatés
après l’audit de l’ancien système d’immatri-
culation réalisé en 2016. Il s’agit principale-
ment de (I) la lourdeur du processus ; (II) la
pluralité des pièces à fournir et (III) la non tra-
çabilité des contribuables. Pour y remédier,
la Direction Générale des Impôts a mis en
place, depuis mars 2017, avec l’appui du
Canada à travers le Projet d’Appui à
l’Accroissement des Recettes Intérieures du
Bénin, un nouveau système d’immatricula-
tion à l’identifiant fiscal IFU, en remplacement
de l’attestation d’immatriculation.
L’objectif est d’améliorer la qualité du service rendu à l’usager et de permettre au
contribuable au guichet d’immatriculation de pouvoir repartir quelques minutes
après avec sa carte IFU. Ce nouveau système simplifie le processus à travers la
réduction du temps, l’ajout de la photo de la personne physique, et permet la
validation des potentiels doublons avant la poursuite du processus d’immatricula-
tion. Il apporte également trois innovations majeures à savoir la consolidation des
données dans un système intégré composé de plusieurs modules interopérables
dont l’immatriculation IFU constitue la clé d’accès, l’attribution de pièce d’iden-
tification durable (carte en polyvinyl chloride au format carte bancaire avec une
période de validité de dix ans), l’accélération du processus de délivrance du do-
cument d’immatriculation. La délivrance de la carte Ifu est gratuite. Il est à rappeler
que la réforme du système d’immatriculation à l’Identifiant fiscal unique est une
composante du projet PAARIB, financé par le Canada.

‘‘
Ce nouveau système d’immatriculation a permis d’enregistrer
13 661 contribuables qui ne sont rien d’autres que des pro-
moteurs d’entreprises, des sociétés, des ONG et missions
diplomatiques, etc...

39
Rapport d’activité 2O17 Direction GEnErale des ImpOts

B. LE FICHIER DES CONTRIBUABLES

La Direction Générale des Impôts a mis en place, à l’usage des adminis-


trations financières (Douane, Trésor et Budget), des collectivités territoriales et des
entreprises publiques et semi-publiques, et surtourt pour son propre usage, le
fichier national des contribuables.
Dans ce fichier figurent les contri-
buables qui relèvent des structures
opérationnelles de la Direction Gé-
nérale des Impôts et qui souscrivent
régulièrement leurs obligations
déclaratives et de paiement. Sont
considérés comme contribuables
qui ne souscrivent pas régulière-
ment leurs obligations déclaratives
et de paiement et ne doivent donc
pas figurer au fichier :

Pour les contribuables relevant d’un régime réel d’imposition, ceux qui ont
manqué à leurs obligations fiscales mensuelles ;

Pour les contribuables relevant de la Taxe Professionnelle Synthétique


(TPS), ceux qui n’ont pas souscrit leur déclaration annuelle et n’ont pas payé les
accomptes et le solde ;

Pour les nouvelles entreprises, celles qui n’ont pas encore souscrit de
déclaration d’existence ;

Pour les entités et autres contribuables ainsi que des organismes sans but
lucratif non soumis à un régime d’imposition, ceux qui ne défèrent pas aux
obligations fiscales définies au CGI, notamment à l’article 146-9 en ce qui concerne
les organismes sans but lucratif.

Le contribuable qui ne figure pas au fichier peut demander par lettre


adressée à l’administration fiscale, son inscription. Pour cela, il doit déférer aux
obligations fiscales de déclarations et de paiement des droits dus sur la période
non prescrite auprès de son centre des impôts gestionnaire. Les déclarations à
souscrire doivent porter au minimum sur la déclaration d’existence accompagnée
du plan précis de localisation du siège de l’entreprise et des coordonnées té-
léphoniques fonctionnelles de l’entreprise et de ses dirigeants. L’intégration du
requérant au fichier intervient dans un délai de soixante-douze heures.

Le fichier des contribuables, régulièrement mis à jour est transmis aux administra-
tions

40
Rapport d’activité 2O17 Direction GEnErale des ImpOts

C. LA PLATE-FORME DGI-DOUANE-DGB

En 2017, il a été mis en place, une plate-forme d’échanges automatiques


de données entre la Direction Générale des Douanes et Droits Indirects (DGDDI),
la direction Générale du budget et la Direction Générale des Impôts (DGI).

Le fichier des contribuables, régulièrement mis à jour est transmis aux administra-
tions financières (Douane, Trésor et Budget), aux collectivités territoriales et aux
entreprises publiques et semi-publiques par le biais d’un système automatique
d’échanges de données entre les différentes administrations concernées.

Toutes les personnes physiques ou morales qui ont des devoirs à quelque titre que
ce soit vis-à-vis de l’administration fiscale sont invitées à la démarche citoyenne
par la souscription de leurs obligations fiscales à bonne date en vue d’éviter de
subir le prélèvement de 10% institué aux articles 179 bis et suivants du Code
Général des Impôts qui frappe les opérations effectuées par les contribuables
non connus du fisc.

Cette mesure a permis d’élargir l’assiette fiscale et d’augmenter le niveau des


recettes par la fidélisation des contribuables et la réduction de la fraude à l’impor-
tation. Elle a permis d’accroître le nombre d’entreprises de 12 000 à 17 000 en
06 mois.

17.000

12.000

5 000

AVANT LA REFORME O6 Mois apres la reforme

41
Rapport d’activité 2O17 Direction GEnErale des ImpOts

D. LA BANCARISATION DES RECETTES

Dans le cadre de la modernisation des procédures de paiement des im-


pôts, la DGI, en application de l’article 5 de la loi n°2006-11 du 17 août 2006
et conformément aux dispositions de l’article 1130 du Code Général des Impôts
(CGI), a mis en œuvre la réforme sur la bancarisation des recettes fiscales.
La bancarisation des recettes fiscales consiste pour la DGI, à confier aux banques
commerciales, la collecte des impôts et taxes payés traditionnellement à ses gui-
chets. Il s’agit plus précisément des paiements spontanés (dans le délai légal ou
hors délai) et les paiements suite à une action en recouvrement forcé de tous les
impôts et taxes à l’exception des impôts locaux. Précurseur des téléprocédures
dont la télé-déclaration et le télépaiement, la bancarisation des recettes
fiscales permet à la DGI d’une part, d’améliorer le niveau de recouvrement des
impôts et taxes par l’augmentation des points de paiement des impôts, de limiter
les contacts entre les contribuables et les agents des impôts, de sécuriser les de-
niers publics en réduisant leurs maniements, d’autre part, d’alléger les formalités
en matière de paiement des impôts pour le contribuable qui pourra utiliser le gain
de temps induit à d’autres activités productives.

Pour la phase pilote du projet, deux cent grandes entreprises ont été retenues.
Ces entreprises doivent désormais s’acquitter de leurs obligations de paiements
des impôts et taxes aux guichets des banques choisies pour accompagner la DGI
dans cette phase expérimentale.

Une présentation pratique de la plateforme de la bancarisation a été faite aux


entreprises retenues le 1er juin 2017. A cette occasion, ces entreprises ont été
formées à l’utilisation de la plateforme.

42
Rapport d’activité 2O17 Direction GEnErale des ImpOts

Les entreprises à l’école de la bancarisation

De façon pratique, le contribuable doit, à partir du site de la DGI (www.impots.


finances.gouv.bj), aller sur la plateforme e-services (www.eservices.impots.bj) qui
lui permettra de créer un compte afin d’avoir accès aux services fournis. Une fois
cette étape passée, le contribuable crée son bordereau de paiement, l’imprime et
passe à la banque pour le versement.

En attendant la mise en place complète des télé procédures, la Direction Géné-


rale des Impôts a continué sa réforme sur la bancarisation des recettes. A travers
la plateforme de bancarisation des recettes, la DGI a collecté depuis le début de
sa mise en œuvre (juillet 2017) jusqu’à fin décembre 2017, un total de 67,153
milliards de FCFA

Les banquiers à l’école de la bancarisation

43
Rapport d’activité 2O17 Direction GEnErale des ImpOts

‘‘
Du 1er juillet (début de la réforme) au 31 décembre 2017, un
total de 67,153 milliards de FCFA a été collecté via ce système
de bancarisation.

pour un total de 310,108 milliards en ce qui concerne les recettes de la DGE, soit
un pourcentage de 22%. La part des recettes issues de la bancarisation dans les
recettes totales collectées à la DGI à fin décembre 2017, qui s’élève à 397,065
milliards, est de 17%. Depuis la mise en œuvre de cette réforme qui, pour l’instant
ne concerne que les 200 plus grosses entreprises de la DGE, la part des recettes
qu’elle apporte ne cesse d’augmenter passant de 6% au début de la réforme
(juillet 2017) à 75% en novembre avant de retomber à 32% à fin décembre, soit
un taux moyen d’accroissement de 49% par rapport aux recettes apportées par
les grandesentreprises.

‘‘
Les recettes de la bancarisation représenteraient environ
60% des recettes de la DGE, en l’absence des actions en
recouvrement !

‘‘
Les recettes de la bancarisation représenteraient plus de
17% des recettes totales de la DGI en 2017.

44
45
VIII
LE RENFORCEMENT DU
CAPITAL HUMAIN
A LA DGI
Rapport d’activité 2O17 Direction GEnErale des ImpOts

RENFORCEMENT DU CAPITAL HUMAIN


A LA DGI
La Direction Générale des Impôts fait également du capital humain, au
même titre que les réformes, un levier important dans la performance de mobi-
lisation des recettes. En effet, toute réforme entraîne un changement dans les
procédures, les habitudes et aptudes des agents. Cela exige que les différents
cadres devant intervenir à n’importe quelle étape de la mise en œuvre des
réformes soient préparés pour répondre efficacement aux nouvelles exigences
induites par ces réformes.

Au cours de l’année, 2017 plusieurs formations ont été organisées au profit des
cadres de la DGI, aussi bien à l’interne comme à l’externe.

A. FORMATIONS ORGANISEES PAR PAARIB

N° TITRE DE LA NOMBRE
D’ORDRE FORMATION DE CADRES
FORMÉS
1 Formation sur la rédaction des 16
procédures fiscales
2 Formation aux outils de la Gestion 83
Axée sur les Résultats (GAR)
3 Formation sur la Gestion du Changement 3O
4 Formation sur les techniques de collecte et 15
d’exploitation du renseignement fiscal
5 Sensibilisation des membres du CODIR 2O
sur le concept Genre
6 Formation des formateurs 21
7 Formation en Gestion des 16
Ressources Humaines
8 Formation des utilisateurs pour la mise 6
en production de l'IFU-SIGTAS
9 Formation sur l'utilisation de la Plateforme 4O
de Gestion du Répertoire Unique
des Contribuables
1O Formation sur le logiciel SIGTAS 55

TOTAL : 3O2

47
Rapport d’activité 2O17 Direction GEnErale des ImpOts

B. FORMATIONS EN COURS DE CARRIERE

N° TITRE DE LA NOMBRE
D’ORDRE FORMATION DE CADRES
FORMÉS
1. Formation des Formateurs 25
2. Formation sur la rédaction administrative 33
3. Formation sur la procédure de recouvrement 33
des impôts et taxes
4. Formation sur la comptabilité des droits 33
constatés (Plan Comptable de l’Etat)
5. Formation sur l'Exigibilité de l’impôt et 33
exercice des poursuites
6. Formation sur les Voies d’exécution 33
dans l’OHADA et pratique de l’ATD
7. La Patente et la Taxe Professionnelle 33
Synthétique
8. Formation sur les procédures fiscales 33
9. Formation sur le contentieux fiscal 33
1O. Formation sur les enjeux du contentieux 33
de l’Etat : Responsabilité des cadres de
l’Administration fiscale
11. Formation sur la tenue de la comptabilité 33
dans les recettes des impôts
12. Formation sur la Comptabilité privée : 33
rappels pratiques
13. Formation sur la Gestion et contrôle 33
de la TVA
14. Formation sur la Déontologie administrative 33
et code de bonne conduite
15. Formation sur le Management des services et 33
accueil de bonne qualité
16. Formation sur les Régimes fiscaux d’exception 33
et leurs implications sur les travaux d’assiette
17. Formation sur la Gestion des 33
crédits d’impôt à la DGI
18. Formation sur la Gestion des 15
fonds publics à la DGI
19. formation sur le management 9
des services centraux
2O formation sur le contrôle des caisses 12

48
Rapport d’activité 2O17 Direction GEnErale des ImpOts

21 formation sur les critères de performances 36


des administrations fiscales
22 formation sur l'information sur le nouveau 15O
référentiel comptable syscohada revise
23 formation sur le leadership du manager 7O
24 formation sur la mobilisation, l'optimisation 16
et l'exploitation des recoupements
internes et externes à but fiscal
25 formation sur la note de synthèse 12

TOTAL 873

C. STAGES DE FORMATION A L’ETRANGER

N° Modules de Nombre Lieu de la


D’ORDRE formation de cadres formation
formés
Ministères de l’Economie et des
1 Taxe sur la Valeur 1 Finances, de l’Action et des
Ajoutée Comptes Publics 139 rue de
Bercy 75O12 PARIS
Sécurisation et ENFIP Etablissement de Toulouse
2 fiscalité foncière 1 1OO chemin du Cdt Joël Le Goff
31O81 TOULOUSE
Audit interne et 1 Ministères de l’Economie et des
3 maîtrise des Finances, de l’Action et des
risques Comptes Publics 139 rue de
Bercy 75O12 PARIS
Formation des 1 ENFIP 2O rue des Gourlettes
4 formateurs des 63O OO Clermont- Ferrand
Finances Publiques
Ministères de l’Economie et des
5 Contrôle Fiscal 1 Finances, de l’Action et des
Comptes Publics 139 rue de
Bercy 75O12 PARIS
Ministères de l’Economie et des
6 Systèmes 2 Finances, de l’Action et des
d’Information Comptes Publics 139 rue de
Bercy 75O12 PARIS

49
IX
Rapport d’activité 2O17 Direction GEnErale des ImpOts

LA DGI
AU SERVICE DES
CONTRIBUABLES

50
Rapport d’activité 2O17 Direction GEnErale des ImpOts

LA DGI AU SERVICE DES CONTRIBUABLES

Conscient du rôle de partenaire stratégique des contribuables, la


Direction Générale des Impôts a intensifié en 2017 ses actions envers ce groupe
cible, pour non seulement améliorer la qualité des services à eux rendus, mais
surtout pour contribuer à l’amélioration du climat des affaires.

1 CrEation d’une Cellule des Services


aux Contribuables

La Cellule de Services aux Contribuables (CSC), créé à la DGI et déjà


fonctionnel, a pour mission l’élaboration et de la mise en œuvre de la stratégie
de la DGI en matière de service aux contribuables et de promotion du civisme
fiscal. Elle doit œuvrer à l’amélioration de la qualité des services rendus aux contri-
buables quelle que soit la catégorie dans laquelle ils se trouvent (micros, petits,
moyens ou grands). A ce titre, elle assure notamment : (I) le pilotage de la stratégie
du service à l’usager ; (II) la mise en œuvre de la politique de relations publiques
; (III) la communication interne et externe de la DGI et (IV) la mise en œuvre de la
démarche qualité au sein de la DGI.

2 Simplification des procEdures de


dElivrance des attestations fiscales

Auparavant, le temps nécessaire pour l’obtention d’une attestation


fiscale varie suivant les services et peut aller jusqu’à une ou deux semaines, voire un
mois. Depuis 2017, les informations qui y figurent sont réduites au chiffre d’affaires
réalisé sur la période. Le nombre de signataires qui était de cinq (05) est égale-
ment réduit à un et le délai maximal observé par les services est désormais de
quarante-huit (48) heures pour délivrer les attestations si le dossier ne souffre
d’aucune irrégularité.

51
Rapport d’activité 2O17 Direction GEnErale des ImpOts

3 DEconcentration de la procEdure de
certification des Etats financiers

Dans la même veine, la procédure de certification des états financiers


autrefois centralisée à la Direction Générale est désormais déconcentrée au
niveau des départements. Auparavant, un contribuable dont le siège de l’en-
treprise se trouve à Natitingou était contraint de venir à la Direction Générale à
Cotonou pour la certification de ses états financiers. Cette décision permet ainsi
aux contribuables de gagner du temps qu’ils pourront consacrer à leurs activités.

4 Prorogation des heures d’ouverture


des guichets

Pour permettre aux contribuables, partenaires stratégiques de remplir


convenablement leur obligation de paiement sans perdre de temps aux guichets,
la Direction Générale des Impôts a procédé à la prorogation des heures
d’ouverture des guichets de paiement à la Direction Générale pour tous les
paiements sur place.

52
FA
FC

LA

‘‘
DGI FAIT DES REFORMES LA
CLE DE VOÛTE POUR LE SUCCES
DANS LA MOBILISATION DES
RECETTES FISCALES

53
X
Rapport d’activité 2O17 Direction GEnErale des ImpOts

LA DGI
A
L’INTERNATIONAL

54
Rapport d’activité 2O17 Direction GEnErale des ImpOts

LA DGI A L’INTERNATIONAL

Au cours de l’année 2017, la Direction Générale des Impôts s’est dé-


ployée au plan international à travers diverses activités au sein des organisations
internationales et la poursuite des activités relatives à la densification de son
réseau de conventions et accords internationaux.

1 L’African Tax Administration Forum (ATAF)

Le Forum de l’Administration Fiscale Afri-


caine (ATAF) est une organisation internationale
d’adhésion des autorités fiscales africaines, et
compte actuellement 38 pays membres du conti-
nent. Il sert de réseau africain qui vise à améliorer
les systèmes fiscaux en Afrique à travers les échanges d’informations, la diffusion
des connaissances, le renforcement des capacités et la contribution active à l’agen-
da fiscal régional et mondial. Depuis son lancement en 2009, lors de son lance-
ment officiel à Kampala, en Ouganda, l’ATAF a pris de l’ampleur et de l’influence.
Aujourd’hui, l’ATAF est une voix importante en matière de fiscalité en Afrique et
dans le monde. Le Bénin a participé en 2017 à plusieurs activités organisées par
l’institution.

Le Cercle de Réflexion et d’Echanges


2 des Dirigeants des Administrations
Fiscales (CREDAF)

La DGI a participé à plusieurs activités du


CREDAF au cours de l’année 2017.Ces différentes ac-
tivités qui ont contribué à l’amélioration de certaines
fonctions de l’administration fiscale ont porté no-
tamment sur les trois thématiques à savoir :
La gestion des Ressources Humaines pour une administration moderne et
efficace ;
La formation comme outil de renforcement des capacités et d’accompagne-
ment des réformes ;
L’amélioration de la procédure de remboursement des crédits de TVA.

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‘‘
Ensemble pour le triomphe
d’une mobilisation optimale
des resources fiscales

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DIRECTION GENERALE DES IMPOTS

Direction de la Planification et du Suivi Evaluation

Service des Etudes, de l’Evaluation et des Réformes Fiscales

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