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Partie I
Le Moniteur belge du 29 février 2000 publie un arrêté royal du 24 juin 1999 modifiant l'arrêté royal du 2 décembre 1982
fixant les normes pour l'agrément spécial des maisons de repos et de soins
L’arrêté royal du 2 décembre 1982 a été pris en exécution de la loi du 27 juin 1978 modifiant la législation sur les hôpitaux et
relative à certaines formes de dispensation (Moniteur belge, 12 juillet 1978).
De cet arrêté royal, il ressort que les maisons de repos et de soins qui souhaitent obtenir l'agrément spécial visé par
l'arrêté royal du 2 décembre 1982 doivent dorénavant rencontrer des critères en matières comptables.
Critères :
Tout établissement doit rédiger pour chaque résident une fiche individuelle de dépenses. Le résident ou son
représentant doit, à tout moment, pouvoir consulter cette fiche. Une facture mensuelle détaillée établit la situation des
sommes dues et des recettes. Elle est remise, accompagnée de toutes les pièces justificatives, au résident ou à son
représentant.
L'ensemble de la comptabilité de l'établissement et des fiches individuelles de dépenses des résidents doivent être
tenues à la disposition des délégués de l'administration qui doivent pouvoir en prendre connaissance sans déplacer les
documents.
La comptabilité de la maison de repos et de soins doit être organisée de manière distincte et sur la base d'un plan
comptable normalisé; elle fera l'objet d'un contrôle par un réviseur d'entreprises. Lorsque la maison de repos et de
soins est intégrée dans un hôpital ou s'il s'agit d'une structure mixte "maison de repos - maison de repos et de soins",
un centre de frais particulier doit assurer la gestion distincte de celle-ci.
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2. LES REGLES ET VOCABULAIRE DE LA COMPTABILITE
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2.0 La Directive 2013/34/UE a été transposée en droit belge par les textes de loi publiés au Moniteur belge le 30 décembre
2015. Ils apportent des modifications au Code des sociétés, à l’arrêté royal du 30 janvier 2001 ainsi qu’à l’arrêté royal du 12
septembre 1983 (PCMN).
BUT : La comptabilité répond à des besoins microéconomiques (besoins internes du chef d’entreprise, besoins
externes des apporteurs de capitaux), mais son rôle s’est élargi à une variété de publics (Etat, créanciers,
personnel, investisseurs, clients,...)
La comptabilité générale permet l’enregistrement des opérations (charges et produits par nature) dans les livres comptables
de l’entreprise ainsi que l’élaboration des états financiers de fin d’exercice en vue d’informer les responsables de l’entreprise
et surtout les divers publics externes. Elle retient exclusivement les informations historiques (passé).
La comptabilité analytique, quant à elle, sert à renseigner les gestionnaires sur la rentabilité et les coûts des différents
segments d’une entreprise, pour lui permettre de mieux connaître et mieux maîtriser ses coûts, afin d’augmenter sa
rentabilité.
La comptabilité budgétaire
Contrairement aux deux autres formes de comptabilité, la comptabilité budgétaire ne s’appuie pas sur l’étude des performances
passées, mais sur les budgets prévisionnels.
L’objectif de cette comptabilité est de pouvoir établir une comparaison entre les estimations et la situation effectivement
observée afin de proposer des mesures d’amélioration.
CONTRÔLE DE L’INFORMATION
Contrôle externe : Réviseurs d’Entreprise (membre IRE). Obligation pour les grandes entreprises.
Rôle du réviseur :
Vérifier les comptes annuels et la régularité des opérations (codes des sociétés, législation comptable)
Etablir un rapport de révision (avec attestation, sans réserves, avec refus, un refus d’attestation ou une déclaration d’abstention).
Les micro-entreprises : En vertu de l'article 15/1 C.Soc. une microsociété est une petite société dotée de la personnalité
juridique qui, à la date de clôture des comptes, n'est pas une société filiale ou une société mère et ne dépasse pas plus d'une
des limites suivantes:
Ces microsociétés peuvent bénéficier d'une véritable simplification administrative et de nombreuses mesures de faveur sur le
plan fiscal. Elles pourront ainsi se limiter à déposer des comptes annuels selon un micro schéma, avec une annexe
minimale.
Les petites entreprises : En vertu de l’article 15, § 1er C.Soc., les petites sociétés sont les sociétés dotées de la personnalité
juridique qui, pour le dernier exercice clôturé, ne dépassent pas plus d’un des critères suivants:
Les grandes entreprises : En vertu de l’article 15, § 1er C.Soc., les grandes sociétés sont les sociétés dotées de la
personnalité juridique qui, pour le dernier exercice clôturé, dépassent plus d’un des critères suivants:
PATRIMOINE
EXEMPLE :
C. Ce qu’elle doit
Dette vis-à-vis d’un fournisseur (à crédit) 7.000 €
Dette à long terme vis-à-vis d’une banque 10.000 €
Dans la pratique comptable, le patrimoine est décrit par un tableau à deux volets.
Ce tableau, appelé bilan, est un état descriptif du patrimoine à un moment donné.
Il décrit :
à gauche de l’axe vertical, les avoirs et droits (emplois) qui constituent l’actif
à droite de cet axe, les dettes et obligations (ressources) qui constituent le passif
Règle impérative
ACTIF = PASSIF
Cette égalité doit toujours être respectée et elle doit pouvoir être vérifiée à chaque instant.
Les critères de classification de l’actif et du passif sont :
FRAIS D’ETABLISSEMENT
En ce qui concerne les frais d’établissement, ils seront plus repris dans les actifs immobilisés mais bien sous une nouvelle
rubrique particulière en premier point des rubriques comptables. Ils seront amortissables sur 5 ans maximum.
Les dépenses engagées à l’occasion d’opérations qui conditionnent l’existence ou le développement de l’entité dans
son ensemble mais dont le montant ne peut être rapporté à des productions de biens ou de services déterminées, suivent
le traitement comptable suivant :
• les frais de constitution, de transformation, de premier établissement, peuvent être inscrits à l’actif comme frais
d’établissement. Leur inscription en compte de résultat constitue néanmoins la méthode préférentielle ;
• les frais d’augmentation de capital, de fusion et de scission peuvent être inscrits à l’actif en frais d’établissement.
Leur imputation sur les primes d’émission et de fusion constitue néanmoins la méthode préférentielle ; en cas
d’insuffisance, ces frais sont comptabilisés en charges.
- Les immobilisations incorporelles recouvrent des droits ayant pour objet des éléments incorporels, c’est-à-dire
immatériels. Outre les acomptes versés (compte 213), elles contiennent trois types d’éléments :
Les actifs réalisables : c’est-à-dire destinés à être transformés en espèces à plus ou moins court terme dans le cadre des
activités habituelles de l’exploitation. Il s’agit notamment des stocks destinés à la revente et des créances avant d’être
converties en espèces.
L’actif circulant = les moyens qui peuvent être convertis en argent dans un délai de plus ou moins un an.
Le NON EXIGIBLE
Les capitaux propres: consistent en fonds mis durablement à la disposition de l’entreprise. Cela comprend les apports affectés
par les propriétaires de l’entreprise à sa constitution ainsi que les bénéfices réalisés et non distribués.
Le capital : c’est la mise de fonds que les actionnaires apportent à l’entreprise
Les primes d’émission : C’est un droit d’entrée à payer par les nouveaux actionnaires.
Les plus-values de réévaluation :
exemple : la société X est propriétaire d’un terrain acquis 20.000 €. Une expertise estime ce terrain à 30.000 €.
La plus-value de 10.000 € peut être enregistrée dans les fonds propres de l’entreprise, elle ne donne pas lieu à
une taxation.
Les réserves : ce sont les bénéfices annuels non distribués, Il existe 4 types de réserves :
- La réserve légale – c’est une réserve obligatoire. La Loi définit qu’un montant minimum de 5% du
bénéfice net de l’exercice doit être affecté à la réserve légale du capital social à concurrence de 10% du
capital social (capital souscrit)
- Les réserves indisponibles
- Les réserves immunisées
- Les réserves disponibles
Le bénéfice reporté : ce sont les bénéfices qui n’ont pas été distribués ou affectés
Les subsides reçus en capital – ce sont les subsides en capital obtenus des pouvoirs publics qui ne doivent pas être
remboursés et qui ont pour but d’acquérir des immobilisations. En principe, ils ne sont jamais réclamés à
l'entreprise. Ils ne sont donc pas exigibles.
Il est logique que les biens durables ou fixes soient financés par des capitaux non exigibles.
L'inverse constituerait un péril financier permanent pour l'entreprise.
L'ensemble des fonds propres constitue la garantie des tiers en général
(fournisseurs, banquiers, clients, ...). Leur importance sera donc un élément qui permettra de mesurer le degré de confiance
que l'on peut avoir dans une entreprise
L’EXIGIBLE :
Les provisions et impôts différés: ce sont des fonds mis de côté par l’entreprise dans le but de faire face à des risques ou des
charges futures dont la nature est nettement circonscrite, mais dont le montant est incertain.
Les impôts différés sont des fonds mis de côté par l’entreprise dans le but de servir aux paiements futurs de certains types
d’impôts certaines conditions précises.
Une distinction est faite entre provision pour charges et provisions pour dettes.
Une provision représente la meilleure estimation des charges qui sont considérées comme probables ou, dans le cas d’une
obligation (dettes), la meilleure estimation du montant nécessaire pour l’honorer à la date de clôture du bilan.
S’est également adjointe une nouvelle provision pour charges environnementales.
(art. 54 nouveau de l’AR de 2001).
A L’ACTIF
490 Charges à reporter
le prorata de charges exposées au cours de l’exercice ou d’un exercice antérieur, mais qui sont à rattacher à un ou
plusieurs exercices ultérieurs.
AU PASSIF
492 Charges à imputer
le prorata de charges qui n’échoiront qu’au cours d’un exercice ultérieur mais qui sont à rattacher à un exercice
écoulé ; le titre de dette n’est pas né.
3. DETERMINATION DU RESULTAT
LE COMPTE DE RESULTATS
On a vu que le BILAN est constitué de RESSOURCES (Passif) et d’EMPLOIS (Actif).
Les Opérations qui influencent les ressources et les emplois mais qui ne sont ni des ressources ni des emplois, constituent le
COMPTE DE RESULTATS.
Le COMPTE DE RESULTATS est donc la synthèse des produits et des charges enregistrées durant l’exercice.
Classe 7 Produits : contrepartie monétaire des biens et des services créés ou vendus par l’entreprise ainsi que des autres facteurs
d’enrichissement de l’entreprise.
Classe 6 Charges : ensemble des coûts des actifs consommés par l’activité de l’entreprise et des autres facteurs
d’appauvrissement de l’entreprise.
A la suite de la suppression des charges exceptionnelles dans le compte de résultats, les frais de restructuration (tels que les
amortissements exceptionnels, les frais d’étude, les frais de déménagement, les indemnités de préavis, les frais de recyclage
du personnel, l’acquisition de matériels nouveaux, les provisions pour charges, etc.) seront dorénavant pris en charge selon
leur nature au titre de charges d’exploitation ou de charges financières. Leur inscription à l’actif, en vue de leur répartition
sur les exercices ultérieurs, s’opèrera par déduction globale explicite des charges d’exploitation ou des charges financières.
Les charges et les produits financiers qui résultent de la structure financière de l’entreprise
On calcule à ce niveau un bénéfice financier ou une perte financière
En raison du grand nombre d’opérations comptables à traiter et des risques d’erreurs, le bilan et le compte de résultats ne peuvent
suffire à l’enregistrement journalier.
La législation stipule que « toute comptabilité est tenue selon un système de livres et de comptes et conformément aux règles
usuelles de la comptabilité en partie double ».
La solution consiste donc à opérer les inscriptions successives sur des états séparés appelés comptes. Ces comptes sont
répartis en comptes d’actif, de passif, de charges et de produits.
L’ensemble de ces comptes constitue le grand livre. Schématisés sous forme de T (potence).
Grand Livre
Toute opération entraînant une augmentation du compte est inscrite du même côté que l’inscription initiale et toute
diminution du côté opposé.
Durant l’exercice
Le compte de résultats explique la nature des mouvements d’enrichissement et d’appauvrissement qui déterminent le bénéfice
ou la perte de l’entreprise.
Les comptes de produits sont mouvementés comme le sont les comptes de passif, parce qu’ils améliorent les capitaux
propres
Les comptes de charges sont mouvementés comme le sont les comptes d’actif, parce qu’ils dégradent les capitaux
propres.
En fin d’exercice
On solde les comptes produits et les comptes de charges
Et on transfère les soldes vers le compte de résultats
Comme le compte de résultats est lui-même un compte de bilan, son solde apparaît au bilan suite aux affectations décidées
par l’assemblée générale.
Les bénéfices seront transférés au passif du bilan
- dans les fonds propres : réserves, bénéfice reporté
- dans les dettes : sous forme de dividendes pour les actionnaires (revenus mobiliers) ou de tantièmes (revenus professionnels)
aux administrateurs.
Les pertes seront transférées
-en négatif du passif pour diminuer les fonds propres (perte reportés ou diminution des réserves).
-en créance à l’actif si les associés interviennent dans la perte.
Les affectations équilibrent le bilan et remettent le compte de résultats à 0
Numéro de l’opération
Date de l’opération
Numéro de la pièce justificative
Descriptif de l’opération
Numéro de PCMN des comptes débités et crédités
Libellés des comptes débités ou crédités
Montants débités et crédités
Définition:
Nomenclature ordonnée des comptes nécessaires à l’enregistrement de tous les mouvements de valeurs d’une entreprise.
C’est un ensemble de règles et de modalités permettant de normaliser le système d’information des entreprises.
Il doit être adapté aux caractéristiques de l’entreprise (donc prévoir d’emblée les comptes appropriés ; éviter la
multiplication exagéré des comptes ; adaptable aux circonstances nouvelles et être explicite)
Mais il doit également être normalisé pour répondre à des exigences extérieures à l’entreprise (comparaisons entre
entreprises, informations des tiers, facilitation des contrôles).
Regroupement en 7 classes
Correspondance entre les classes du PCMN et les rubriques des états financiers
Décimalisation de la classification
Subdivision de chaque classe en dix sous-comptes
Une MRS achète, à crédit, des marchandises au prix de 800 € hors TVA (21%).
Les cotisations patronales de base pour la sécurité sociale s'élèvent à 25% du salaire brut pour le secteur
marchand privé, la cotisation de modération salariale de 7,48% étant inclue.
Pour les travailleurs manuels, les cotisations sociales sont calculées à 108% du salaire brut. Cette
majoration s'explique par le fait que les ouvriers reçoivent un pécule de vacances de la caisse de vacances
annuelles et qu'aucune cotisation patronale n'est due sur ce pécule de vacances.
Il n’y a pas d’amortissement sur les terrains non bâtis, les matières premières, les
marchandises et les créances.
DEBUT DE L’AMORTISSEMENT
La durée d’amortissement doit être estimée au départ en considérant que le bien s’use physiquement (usure
technique) et intellectuellement (usure économique ou obsolescence).
Pour les personnes physiques, un amortissement complet peut être appliqué dès la 1ière année pendant laquelle
les biens ont été acquis ou produits. Les éléments d’actifs commandés mais qui ne sont pas encore livrés
peuvent être amortis à concurrence de la partie payée.
LA VALEUR AMORTISSABLE
La base de l'amortissement est la valeur d'acquisition du bien, c'est-à-dire son prix d'achat hors TVA
déductible, majoré de tous les frais annexes : transport, frais de notaire, TVA non déductible, ...
LA DUREE D’AMORTISSEMENT
Construction : 33 ans
Aménagement construction : 10 ans
Mobilier et matériel: 10 ans
Matériel roulant : 5 ans
Matériel informatique : 3 ans
Annuités Annuités
Années Valeur début ex. (20 %) cumulées Valeur fin d’ex.
Une entreprise acquiert à crédit, début 2008, un matériel de bureau d’une valeur de 75.000 €. La durée
de vie de ce matériel est estimée à 5 ans et l’organe de gestion décide de l’amortir au taux linéaire de
20% (100/5).
L’amortissement annuel étant générateur de trésorerie, la méthode d’amortissement choisie répercute ses effets sur
la situation financière de l’entreprise.
Plusieurs méthodes peuvent être appliquées mais chacune d’elles a une incidence différente sur les coûts de revient, la
trésorerie, le résultat et l’impôt.
Il importe de maintenir entre les capitaux propres et les capitaux des tiers, le rapport défini par la règle de solvabilité
(voir la matière sur les RATIOS)
L’investissement ne devrait pas détruire ce rapport d’indépendance financière, ce qui complique notablement la
formulation de la politique d’investissement.
L’emploi d’une méthode d’amortissement doit être basée sur une nécessité financière.
La politique d’amortissement et la politique de remboursement doivent être basées sur la durée de vie du bien acquis
Troisième hypothèse : emprunt accordé 16.000€ soit les (2/3) remboursable en 8 ans.
- La société a sollicité un emprunt de 24.000€, mais l’organisme financier n’accorde que 16.000€
à rembourser en 8 ans.
- Le solde de 8.000€ est financé par les fonds propres.
- L’amortissement linéaire est toujours de 24.000 : 8 = 3000€
- La tranche de remboursement est de 16.000 : 8 = 2000€
On doit rembourser 2000€/an et grâce à l’annuité d’amortissement on dispose de 3000€/an
L’excédent de trésorerie de 1000€ sert à reconstituer le capital propre investi dans l’opération.
Constater la dépréciation d’un bien Pour répartir la dépense initiale sur la durée de
vie utile du bien investi.
Procurer les capitaux nécessaires au L’usure d’un bien finit par le rendre inutilisable,
renouvellement du bien il faut donc le remplacer.
(autofinancement)
• AMORTISSEMENTS des actifs immobilisés (Rubrique / code 630) ont pour buts de :
• REDUCTION DE VALEUR vont aussi inclure dans les charges d’exploitation des capitaux
car il s’agit de CHARGES NON DECAISSEES (Rubrique / Code 631/4)
Une entreprise a des créances hébergées pour un montant de 50.000 €. Quelques semaines plus tard, le
client présente des signes d’insolvabilité et l’organe de gestion considère ce client comme douteux. A
la fin de l’exercice comptable, ce même organe de gestion estime la perte probable à 60% du montant
de la créance.
Les provisions ont pour objet de couvrir des pertes ou des charges nettement circonscrites quant
à leur nature, mais qui, à la date de clôture de l’exercice, sont ou probables ou certaines mais
indéterminées quant à leur montant.
Elles ne peuvent en aucun cas corriger la valeur d’éléments portés à l’actif.
La comptabilisation consiste à enregistrer l’accroissement des charges par la dotation aux provisions de
l’exercice. Ces dotations apparaissent au passif du bilan.
Une entreprise acquiert en 2005 une installation pour laquelle un entretien estimé à 50.000 € doit avoir
lieu au cours de l’exercice 2007. L’entreprise enregistre donc à la clôture des exercices 2005 et 2006,
des provisions de 25.000 € chacune.
L’entreprise est soumise à l’impôt sur les revenus. Le régime peut être celui de l’IPP pour les personnes
individuelles ou celui de l’ISOC pour les entreprises sociétaires
L’impôt calculé sur les revenus d’un exercice, comprend différentes opérations qui s’échelonnent dans
le temps.
En fin d’exercice, l’entreprise doit estimer l’impôt se rapportant à l’exercice écoulé et effectuer une
régularisation par rapport aux versements anticipés de façon à mettre à charge de l’exercice le montant
d’impôt y afférent.
Exemple :
La maison de repos paie un loyer le 1er décembre pour 3 mois anticipativement
6100 Charges locatives 60000 (Débit)
à 550 Banque 60000 (Crédit)
Au 31/12
490 Charges à reporter 40000 (Débit)
à 6100 Charges locatives 40000 (Crédit)
Exemple :
Le 1 juillet, la MDR a effectué un placement de trésorerie 50000€ au taux d’intérêt fixe de
3%. Les intérêts sont payables annuellement. Au 31/12 les intérêts échus, mais non encore
payés, se montent à 50000 x 3% x 6/12 = 750€
492 Charges à imputer (PASSIF) : le prorata de charges qui n’échoiront qu’au cours d’un
exercice ultérieur mais qui sont à rattacher à l’exercice
Exemple :
Le 1 octobre, la maison de repos a souscrit un crédit à terme fixe (1 an) pour payer une
dette sociale non récurrente de 15000€ Le taux d’intérêt est de 7% (payable à terme).
Ecriture au 31/12
70 Recette Hébergement 3000 (débit)
à 493 Produits à reporter 3000 (crédit)