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COMPTABILITE ANALYTIQUE
ET
GESTION BUDEGETAIRE
INDENTIFICATION DE L’ETUDIANT :
NOMS ________________________________________________________________
PRENOMS _____________________________________________________________
Tel ____________________________________________________________________
DESIGNATION_________________________________________________________
VILLE ________________________________________________________________
Tel ____________________________________________________________________
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COURS DE COMPTABILITE ANALYTIQUE ET DE GESTION BUDGETAIRE *** BTS NIVEAU 2 ***
PROGRAMME DU COURS
CHAPITRE I : DE LA COMPTABILITE GENERALE A LA COMPTABILITE ANALYTIQUE
I. COMPTABILITE GENERALE
A. DEFINITION
B. OBLIGATION COMPTABLE DES ENTREPRISES
C. ROLE DE LA COMPTABILITE GENERALE
II. COMPTABILITE ANALYTIQUE
A. DEFINITION
B. OBJECTIF
CHAPITRE II : LA DETERMINATION DU RESULTAT
I. LES CHARGES
A. LES CHARGES DIRECTES
B. LES CHARGES INDIRECTES
C. LES CHARGES VARIABLES
D. LES CHARGES FIXES
II. LES PRODUITS
A. LES PRODUITS DE L’EXPLOITATION
B. LES PRODUITS EXCEPTIONNELS
CHAPITRE III : LA VALORISATION DES STOCKS
A. COUT MOYEN UNITAIRE PONDERE
B. COUT MOYEN UNITAIRE PONDERE APRES CHAQUE ENTREE
C. COUT PREETABLI
D. PREMIERE ENTREE – PREMIERE SORTIE
E. DERNIERE ENTREE – PREMIERE SORTIE
CHAPITRE IV : COUT COMPLET
INTRODUCTION
I. ANALYSE DES ELEMENTS CONSTITUTIFS DE COUTS
II. LE TRAITEMENT DES CHARGES INDIRECTES
1. REPARTITION PRIMAIRE
2. REPARTITION SECONDAIRE
III : INVENTAIRE PERMANENT ET EVALUATION DES STOCKS
IV : ANALYSE DES COUTS ET COUT DE REVIENT ET DETERMINATION DU RESULTAT
ANALYTIQUE
V: PROBLEMES POSES DANS LA DETERMINATION DU COUT DE PRODUCTION
CHAPITRE V : LA CONCORDANCE DES RESULTATS
I- LES DIFFERENCES D’INCORPORATION
II- DIFFERENCES D’IMPUTATION OU FRAIS RESIDUEL DE SECTION
III- LES AUTRES PRODUITS
IV- LA CONCORDANCE
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CHAPITRE I :
DE LA COMPTABILITE GENERALE A LA
COMPTABILITE ANALYTIQUE
1. NOTION DE COMPTABILITÉ
A- DEFINITION
Nous pouvons définir la comptabilité comme étant : La technique qui consiste à enregistrer dans des
livres, sur base de documents, les opérations effectuées, en tant que commerçant, dans le but de
connaître son patrimoine et son résultat.
- PATRIMOINE : le patrimoine d’une entreprise est constitué par ses avoirs et ses créances (ce
qu’elle possède) et par ses dettes (ce qu’elle doit).
- RESULTAT : il peut être positif (bénéfice) ou négatif (perte).
Cette technique permet au commerçant :
- de connaître rapidement, à tout instant, la situation patrimoniale ou comptable de son entreprise.
- de déterminer périodiquement le résultat de son entreprise : perte ou bénéfice.
Savoir si celle-ci dispose de suffisamment de liquidités pour mener ses actions à l’instant T, de
suivre sa trésorerie au jour le jour, mais aussi de l’anticiper. À la fin de l’exercice, la réalisation
des comptes annuels (bilan, compte de résultat, annexe légale), à partir des données issues de la
comptabilité Au-delà de l’obligation légale, la tenue d’une comptabilité pour l’entreprise permet de
générale, permet de connaître le résultat de l’entreprise (bénéfice ou déficit), de calculer ses soldes
intermédiaires de gestion, d’analyser sa stratégie financière et de connaître l’état de son patrimoine
(dans son bilan).
En bref, la comptabilité générale n’est pas qu’une obligation légale, c’est un outil de pilotage pour le
dirigeant.
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La comptabilité analytique se base sur la comptabilité générale. Cette discipline consiste à analyser les
données issues de la comptabilité générale pour mieux comprendre le fonctionnement de
l’entreprise.
La tenue d’une comptabilité générale est une obligation pour toute entreprise. La comptabilité
analytique n’est pas obligatoire. Quand la comptabilité générale se borne à enregistrer et classer les flux
financiers, la comptabilité analytique en analyse les conséquences et permet la prise de décision en
matière de gestion d’entreprise.
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Alors que la comptabilité générale donne une vue générale des comptes de l'entreprise, la comptabilité
analytique présente une vision détaillée de chaque produit, de chaque poste, de chaque activité.
La comptabilité analytique est la continuité de la comptabilité générale.
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CHAPITRE II
LA DETERMINATION DU RESULTAT
Le résultat est la différence algébrique entre les produits et les charges : les enrichissements
moins les appauvrissements.
A - LES CHARGES
On appelle charges tous les éléments, toutes les dépenses ou encore tous les inputs utiliser par
l’entreprise depuis la phase de préparation d’un produit jusqu’à sa phase de commercialisation.
Une analyse des charges permet de les diviser en charges directes et en charges indirectes.
i. LES CHARGES DIRECTES
Ceux sont généralement les matières premières et certaines matières consommables. A la fin du
processus de production ces charges sont généralement identifiables sur le produit fini. (Du sable
sur les parpaings ; la farine sur le pain, etc.)
Ces charges sont introduites dans le processus de production selon les différentes interventions
sans aucun autre traitement.
ii. LES CHARGES INDIRECTES
Les charges indirectes sont des charges entraînant des dépenses ou non et surtout des
interventions de certains points de productions sur plusieurs éléments à la fois ou encore
l’entreprise les achète pour plusieurs produits.
Ceux – ci font toujours l’objet d’une analyse dans un tableau appelé tableau de répartition des
charges indirectes avant d’être introduites dans le processus de production à des étapes
différentes et bien précises.
Une analyse des charges indirectes permet de les diviser en :
a. LES CHARGES INCORPORABLES
L’ensemble des charges indirectes acceptées par la comptabilité générale et par la comptabilité
analytique par ce qu’elles sont en relation très étroite avec l’activité de l’entreprise.
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CHARGES COMPTABILITES
GENERALE ANALYTIQUE
Une autre analyse nous permet de diviser les charges en charges variables et en charges fixes
iii. LES CHARGES VARIABLES
On les appelle encore des charges proportionnelles car elles varient avec la capacité de
production dans le temps et dans l’espace.
iv. LES CHARGES FIXES
On les appelle encore les charges de structure, elles n’évoluent pas avec l’activité de l’entreprise.
C'est-à-dire que quel que soit le niveau de l’activité, ces charges sont les mêmes, même si
l’activité est nulle.
EXEMPLE D’APPLICATION
Des documents comptables de la société Maraval, nous retenons les éléments suivants relatifs aux
charges au 31 décembre 2022 :
C H A R G E S
I N D I R E C T E S
ELEMENTS DIRECTES INCORPORAB NON SUPPLETIV
LES INCORPORABLES ES
FARINE DE BLE
Frais de téléphone
Electricité
Bois
PERTES DIVERSES
REMUNERATION DU
CAPITAL
DOTATIONS AUX
AMORTISSEMENTS
DOTATIONS AUX
PROVISIONS
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B LES PRODUITS
Sous cette rubrique, nous faisons allusion aux éléments qui entraînent l’enrichissement de l’entreprise.
On y trouve : les recettes des ventes, des intérêts reçus, des dons obtenus, etc.
Ils sont rattachés directement à l’activité de l’entreprise, on les classe parmi les prévisions directes de
l’entreprise.
Ils naissent du fait de l’évolution de certains éléments, mais ils n’ont aucun trait étroit avec l’activité de
l’entreprise (profits divers, les reprises des provisions, Etc.).
EXEMPLE D’APPLICATION
Au 31 décembre 2001, des documents comptables de la société MARVAL ET Cie, nous lisons :
ELEMENTS MONTANTS ELEMENTS MONTANTS
Stock initial 30 872 900 Frais de téléphone 11 475 000
Achats carburants 85 950 000 Intérêts accordés 9 675 000
Achats de m’ses 209 737 500 Timbres fiscaux 6 487 500
Ventes de déchets 9 480 000 Eau 7 230 750
Vente des produits 126 337 500 Electricité 8 480 000
Stock final 29 182 500 Dotations aux provisions 6 980 000
Amortissements machines 9 000 000 Pertes diverses 5 720 000
Rémunération du capital 7 653 750 Intérêts reçus 6 400 000
Produits divers 8 550 000 Impôts et taxes 18 600 000
Assurances diverses 9 600 000 Ventes de m’ses 390 500 000
Profits divers 18 513 750 Services extérieurs 12 500 000
Pertes sur stocks 3 458 000 Produits exceptionnels 8 755 000
TRAVAIL A FAIRE :
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RESOLUTION
ELEMENTS MONTANTS
CHARGES *1 PRODUITS *2
TOTAUX →
RESULTAT *3
MARGE BRUTE
RESULTAT EXCEPTIONNEL
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CHAPITRE III :
Comme tout commerçant ou toute entreprise achète les mêmes marchandises ou le mêmes bien chez
plusieurs fournisseurs à des prix différents, mais le stockage se fait dans le même magasin, il y a lieu de
tenir des fiches de stock.
Ces différentes fiches de stock doivent donner à tout moment : les quantités en stock et les valeurs
relatives de ces quantités.
Le problème qui se pose ici est celui de la sortie du stock car les prix d’entrées sont différents.
Pour résoudre ce problème, les comptables et les gestionnaires mettent sur pied des plates formes de
travail servant à attribuer des valeurs aux biens et aux marchandises qui sortent du stock. C’est pour
cette raison qu’on parle :
COUT MOYEN UNITAIRE PONDERE (CMUP) : le coût de sortie du stock est la moyenne des prix
d’entrés
COUT MOYEN UNITAIRE PONDERE APRES CHAQUE ENTREE : après chaque entrée, il
est question de calculer le prix moyen. C'est-à-dire que le prix moyen change après chaque
entrée.
COUT PREETABLI : un coût de sortie du stock est fixé et les régularisations sont faites enfin
de période. Ici, on ne tient pas compte du prix d’entrée.
REMIERE ENTREE – PREMIERE SORTIE (FI FO) : C’est le premier stock à entrer qui doit
sortir avant le stock suivant
DERNIERE ENTREE – PREMIERE SORTIE (LI FO) : C’est le dernier stock à entrer qui sort
en premier lieu. C'est-à-dire que chaque fois qu’il y a une entrée, on ne touche plus à l’ancien
stock sauf en cas de complément des quantités.
EXEMPLE D’APPLICATION
Des documents comptables de la société MAMIA, nous retenons les mouvements de la matière
première « A » suivants pendant le mois de mai 2020 :
01/05/20 Stock initial 6 000 unités au prix de 3 000 F l’unité
02/05/20 Sortie de 2 000 unités
05/05/20 Sortie de 3 000 unités
10/05/20 Entrée de 9 000 unités au prix de 2 800 F l’unité
13/05/20 Entrée de 5 000 unités au prix de 3 210 F l’unité
15/05/20 Sortie de 2500 unités
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TRAVAIL A FAIRE
CALCULS DU C M U P de la période
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FICHE DE ST0CK TENUE SELON LA METHODE : DU COUT MOYEN UNITAIRE PONDERE DES ENTREES DE LA
PERIODE
DATES LIBELLES ENTREES SORTIES SOTCK FINAL
Qté PU P T Qté PU P T Qté PU P T
01/05/20 STOCK INITIAL
02/05/20 SORTIE
05/05/20 SORTIE
10/05/20 ENTREE
13/05/20 ENTREE
15/05/20 SORTIE
16/05/20 SORTIE
20/05/20 SORTIE
22/05/20 ENTREE
24/05/20 SORTIE
30/05/20 SORTIE
FICHE DE ST0CK TENUE SELON LA METHODE : DU COUT MOYEN UNITAIRE PONDERE APRES CHAQUE
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FICHE DE ST0CK TENUE SELON LA METHODE DES LOTS : PREMIERE ENTREE, PREMIERE SORTIE
02/05/20 SORTIE
05/05/20 SORTIE
10/05/20 ENTREE
13/05/20 ENTREE
15/05/20 SORTIE
16/05/20 SORTIE
20/05/20 SORTIE
22/05/20 ENTREE
24/05/20 SORTIE
30/05/20 SORTIE
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FICHE DE ST0CK TENUE SELON LA METHODE DES LOTS : DERNIERE - ENTREE, PREMIERE - SORTIE
02/05/20 SORTIE
05/05/20 SORTIE
10/05/20 ENTREE
13/05/20 ENTREE
15/05/20 SORTIE
16/05/20 SORTIE
20/05/20 SORTIE
22/05/20 ENTREE
24/05/20 SORTIE
30/05/20 SORTIE
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CHAPITRE IV
COUT COMPLET
(COUT D’ACHAT, COUT DE PRODUCTION ET COUT DE REVIENT)
INTRODUCTION
La méthode des coûts complets repose sur le principe que l’analyse des charges se fait globalement. Ici,
l’on considère que les charges se rapportent à l’ensemble des activités et l’essentiel demeure le résultat.
On ne fait allusion nulle part du rapport pouvant exister entre l’activité et le niveau des charges.
Une charge est dite directe lorsqu’elle concerne un seul bien ou service. On utilise le terme
d’affectation. C’est le cas précis des matières premières ou du salaire des ouvriers travaillant
spécifiquement pour produire un bien.
Une charge est dite indirecte lorsqu’elle concerne plusieurs biens ou services. On utilise ici le terme
d’imputation. C’est le cas du salaire du contremaître, des charges d’électricité, des charges
administratives.
CHARGES NON INCORPORABLES
A l’origine, ce sont des charges qui appartiennent à la classe 6 de la comptabilité générale. Pour des
raisons d’ordre comptable, fiscal et d’organisation, ces charges sont récusées pour concourir à la
formation des différents coûts de revient. Nous avons :
- les dotations aux amortissements des charges immobilisées ;
- les primes d’assurance vie contractées au profit de la famille des dirigeants de l’entreprise (c’est le cas
des assurances du conjoint et des enfants) ;
- les pertes sur exercice antérieure : principe de la séparation des exercices ;
- les dotations aux provisions pour litiges ;
- les dotations aux amortissements des primes de remboursement d’emprunt obligataire
- les dépenses somptuaires (dépenses excessives) et qui n’ont pas de rapport avec l’objet social de
l’entreprise
- les dépenses résultats des négligences (amendes et pénalités)
- les dépenses de générosité
- les charges HAO
- Etc…
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- CHARGES SUPPLETIVES
Ce sont des charges qui n’existent pas dans les classes 6 et 8 de la comptabilité générale. Elles ont été
créées pour des besoins de la comptabilité analytique et pour des raisons tenant lieu au fonctionnement.
On en distingue essentiellement deux :
- la rémunération de l’exploitant travaillant pour l’entreprise ;
- la rémunération des capitaux propres.
Les charges directes, les charges indirectes et les supplétives sont dites charges incorporables. Elles
sont aussi appelées charges de la Comptabilité Analytique.
- SCHEMATISATION DU PROCESSUS DE CALCUL DES COUTS
CNI-
affectation
Charges
Charges de la
directes
comptabilité
Générale
Charges Calcul des
incorporables Coûts
Charges
indirectes
CS+
Imputation
Nous obtenons donc les charges de la comptabilité analytique comme indiqué ci-dessous :
Charges de la comptabilité générale
- Charges non incorporables
+ Charges supplétives
= Charges de la comptabilité analytique
Le caractère disparate des charges indirectes conduit à leur traitement avant leur imputation aux coûts
et coûts de revient.
On rappelle qu’une charge indirecte se rapporte à plusieurs biens et services. Pour parvenir à cerner ce
qui justifie sa composition, il faut passer par l’établissement d’un tableau de répartition.
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A- LA REPARTITION PRIMAIRE
La démarche consiste à se référer en tout premier lieu à l’analyse de la structure organisationnelle de
l’entreprise. On doit pouvoir considérer qu’il n’existe pas une présentation unique du tableau de
répartition. Ce tableau dépend d’une part de l’organisation de l’entreprise et d’autre part de l’activité
réalisée.
Ainsi le tableau sera différent selon que, l’on a en présence une organisation de type commercial ou
industriel. Selon le mode d’activité, on aura des divisions se référant à l’essentiel de l’activité, mais
aussi et surtout des divisions annexes de supervision et de contrôle. C’est ce que l’on désignera comme
étant un centre d’analyse ou une section d’activité.
Une section est une division de l’unité fonctionnelle de l’entreprise gérée par un cadre responsable. On
distinguera les sections principales et les sections auxiliaires.
- Une section principale est celle à l’intérieur de laquelle l’entreprise réalise son objet (section
approvisionnement, section production, section distribution).
- Une section auxiliaire est une section de supervision et de contrôle. Elle aide les sections principales à
réaliser l’objet de l’entreprise (section administration, section entretien, section gestion du personnel,
section transport, section finance, etc.).
DG
AI CG
B- CLE DE REPARTITION
La clé de répartition se présente sous forme de proportions ou de fractions qui permettent de répartir la
charge indirecte entre les différentes sections auxiliaires et les différentes sections principales. Ces clés
de répartition sont donc obtenues à partir d’un raisonnement technique et économique approprié.
A l’aide des clés de répartition, les montants des différentes charges indirectes seront répartis entre les
différents centres de l’entreprise
D’après la définition des charges indirectes qui doivent toujours passées par un traitement particulier
avant d’être introduites dans le processus de production aux différentes étapes bien indiquées, nous
présentons ici le lieu de ce traitement.
Le tableau de répartition des charges indirectes se présente ainsi :
A{
TOTAUX PRIMAIRES ∑T T1 T2 T3 T4 T5 T6 T7
B{
REPARTITION PRIMAIRE
Les montants des charges indirectes sont connus, il s’agit ici de les ventiler dans les centres d’analyses
qui sont des ateliers de production, des bureaux d’études ou de services, des centres de distribution, etc.
Cette ventilation se fait à l’aide des clés de répartition qui parfois des pourcentages ou de proportions.
La répartition ne change pas la nature des sommes à partager, la vérification totale est faite par lignes
ou par colonnes.
EXEMPLE D’APPLICATION
A la fin du premier trimestre 2004, les charges indirectes de la société MBELLA à répartir à l’aide d’un tableau de
répartition sont :
ELEMENTS TOTAL SECTION AUXILIAIRES SECTIONS PRINCIPALES
EN GP GM APROV AT1 AT2 DIST
61 8 400 000 25 15 20 10 15 5 10
62 6 400 000 10 15 35 5 5 10 20
63 7 200 000 10 15 5 10 20 25 15
64 23 800 000 5 5 10 20 35 15 10
65 7 500 000 35 15 10 10 5 15 10
66 18 000 000 10 15 5 10 10 15 35
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67 8 200 000 10 5 15 10 20 15 25
68 6 500 000 10 15 10 10 25 15 15
69 6 750 000 20 10 5 5 35 15 10
Charges supplétives 3 600 000 10 5 15 10 20 15 25
Totaux Primaires ……………. ……. ….. ……….. ……….. ……. …… …….
ELEMEN S ECTION AUXILIAIRES SECTIONS PRINCIPALES
TOTAL
TS EN GP GM APROV AT1 AT2 DIST
61 8 400 000
62 6 400 000
63 7 200 000
64 23 800 000
65 7 500 000
66 18 000 000
67 8 200 000
68 6 500 000
69 6 750 000
Charges
3 600 000
supplétives
Totaux
Primaires
REPARTITION SECONDAIRE
Il s’agit ici de ventiler les totaux primaires vers les totaux secondaires en vidant les sections auxiliaires
qui à la fin auront pour total zéro « O ».
La répartition secondaire aussi se fait à l’aide des clés de répartition qui sont des pourcentages ou des
proportions.
Il existe trois méthodes de répartition secondaires qui sont : la simple, en cascade et la méthode
complexe qui comprend les prestations réciproques.
1- PRESTATIONS SIMPLE
Dans ce cas, aucune section auxiliaire ne donne ses prestations à une autre section auxiliaire car
toutes les sections auxiliaires se versent directement dans les sections principales.
Exemple
Les totaux primaires sont les suivants au 31 mars 2021 dans la société EBOUKI et Fils :
RESOLUTION
Tableau de répartition de charges indirectes
SECT ION AUXILIAIRES SECTIONS PRINCIPALES
ELEMENTS TOTAL
EN GP GM APROV AT1 AT2 DIST
Totaux primaires
Vidange énergie
Vidange gestion du
Personnel
Vidange gestion du
Magasin
Totaux secondaires
NATURES DES UNITES D’ŒUVRES
NOMBRE D’UNITES D’ŒUVRES
COUT DE L’UNITE D’OEUVRE
2- PRESTATIONS EN ESCALIER
Ce principe dispose que lors du reversement des charges dans les sections principales, une section auxiliaire peut
fournir des prestations à une autre section auxiliaire sans que cela ne soit réciproque.
EXEMPLE
Les totaux primaires sont les suivants au 31 mars 2022 dans la société ESSING et Fils :
RESOLUTION
Tableau de répartition des charges indirectes
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Totaux
secondaires
RESOLUTION DU THEME
Prenons :
X = GP = ( + ) + 25Y/100 { X = + 0,25Y
Y = GM = ( + ) + 20X/100 { Y = + 0,2 X
Nous aurons X = + 0,25 ( + 0,2X)
X=
X -
Y=
Y=
Pour le tableau de répartition secondaire, les sommes à répartir de GP et GM seront :
GP:
GM :
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Totaux primaires
Vidange énergie
Vidange gestion du
Personnel
Vidange gestion du
Magasin
Totaux secondaires
Centre GP 5 10 20 10 10 20 25
Centre A 10 0 15 25 20 15 15
Centre B 0 50 50
L’entreprise EYOUM EBWELE a acheté :
1500 Kg de matières premières MP1, 900 Kg de MP2 et 1600 Kg de MP3.
L’heure machine consommée dans l’atelier est de 3000 heures machine.
La main d’œuvre directe utilisé dans l’atelier 2 et l’atelier 3 sont respectivement de 1500 h et 2400 h.
Le chiffre d’affaires réalisé pendant la période est de 954 000 F
Les natures d’unité d’œuvre sont :
Centre Approvisionnement : kg de matières premières achetées ;
Centre Atelier 1 : heures machines consommées
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La hiérarchie entre les coûts est la suivant : le coût d’achat, ensuite le coût de production,
enfin le coût de revient.
LE COUT D’ACHAT
C’est le tout premier coût à calculer en comptabilité analytique cars les biens entrent en stock au coût d’achat
c'est-à-dire au prix d’achat plus les frais accessoires d’achat.
Les frais d’achat sont formés par toutes les dépenses relatives à l’opération d’achat autre que le prix d’achat
(frais de transport, coût de passation de la commande, frais d’intervention, etc.).
Pour une bonne gestion, les frais d’achat sont retenus du tableau de répartition des charges indirectes dans sa
section principale appelée « approvisionnements ou achats et magasin ».
EXEMPLE :
Pendant le mois de mars 2019, les achats des matières premières sont les suivants :
Matière première « A » : 640 000 Kg à 900 F le Kg
Matière première « B » : 800 000 Kg à 720 F le Kg
Matière première « C » : 800 000 Kg à 430 F le Kg
Le tableau de répartition des charges indirectes indique, les frais d’approvisionnement s’élèvent à 179 200 000 F
Les stocks au début du mois de mars 2006, étaient les suivants :
Matière première « A » : 360 000 Kg pour 320 400 000 F
Matière première « B » : 200 000 Kg pour 140 000 000 F
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TRAVAIL A FAIRE :
1 - Déterminer les différents coûts d’achats sachant que les frais d’approvisionnement sont proportionnels
aux quantités achetées
2 - Présenter les différents stocks sachant que les stocks sont les suivants à la fin du mois ;
A = 295 000 unités B = 150 000 unités et C = 320 000 unités.
RESOLUTION
EXERCICE 1
Pendant le mois d’avril 2023, les achats des matières premières sont les suivants :
Matière première « A » : 360 000 Kg à 840 F le Kg
Matière première « B » : 300 000 Kg à 850 F le Kg
Matière première « C » : 400 000 Kg à 980 F le Kg
Selon le tableau de répartition des charges indirectes, les frais d’approvisionnement s’élèvent à 8 500 000 F
Les stocks au début du mois d’avril 2023, étaient les suivants :
Matière première « A » : 30 000 Kg pour 2 130 000 F
Matière première « B » : 200 000 Kg pour 172 500 000 F
Matière première « C » : 100 000 Kg pour 90 500 000 F
TRAVAIL A FAIRE :
1- Déterminer les différents coûts d’achats sachant que les frais d’approvisionnement sont proportionnels aux
quantités achetées
2- Présenter les différents stocks sachant que les sorties du mois sont les suivantes :
A = 385 000 unités B = 250 000 unités et C = 345 000 unités.
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EXERCICE 2 :
L’entreprise BONCI est une entreprise de fabrication et de vente de meubles. Elle utilise deux matières premières
M1 et M2 pour produire respectivement deux biens finis P1et P2.
Pour la période d’activité, la comptabilité fournit les informations suivantes :
1) Achats :
- M1 : 420 Kg à 25 F le Kg ;
- M2 : 380 Kg à 30 F le Kg.
2) Les charges directes d’approvisionnement sont de :
- Pour M1 : 875 F
- Pour M2 : 1025 F
3) Pour la période, l’entreprise a supporté 3 275 F de charges indirectes d’approvisionnement. Celles-ci se
répartissent entre les deux matières premières proportionnellement aux quantités achetées.
4) En début d’activité, on avait en stock (stock initial) :
- M1 : 60 Kg à 19 F le Kg
- M2 : 110 Kg à 26 F le Kg
5) Sorties (utilisation ou consommation) :
L’entreprise BONCI a utilisé pour la période d’activité, 460 Kg de M1 pour fabriquer P1 et 485 Kg de M2 pour
fabriquer P2.
Travail à faire :
1°) Présenter la fiche technique de production
2°) Présenter le tableau de répartition pour la section Approvisionnement.
3°) Calculer le coût d’achat de M1 et M2 et faire l’inventaire permanent des matières premières M1 et M2.
Solution :
1°) La fiche technique
Atelier
Libellés APPROVISIONNEMENT
Totaux secondaires
Nature UO
Nombre UO
Coût UO
Montant imputé
Achats
Charges directes Approv
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Charges indirectes
Approv
Coût d’achat
Stock initial
Disponibilités
CMUP
Sorties
Stock final
COUT DE PRODUCTION
Le coût de production comprend le coût d’achat des matières premières utilisées auquel on ajoute les charges
directes de production et les charges indirectes de production.
APPLICATION (SUITE)
Pour la période d’activité, l’entreprise BONCI a fabriqué 1 200 unités de P1 et 910 unités de P2. Cette production
a nécessité l’utilisation de 460 Kg de M1 pour P1 et 485 Kg de M2 pour P2.
En atelier de production, on note que les charges directes sont :
- Pour P1 : 160 heures au taux horaire de 18 F ;
- Pour P2 : 140 heures au taux horaire de 22 F.
Pour la période considérée, les charges indirectes de production s’élèvent à 4 860 F.
L’unité d’oeuvre de la section production est l’heure de main d’oeuvre directe.
On rappelle qu’en début d’activité, il y avait en stock :
P1 : 180 unités au prix unitaire de 26 F;
P2 : 130 unités au prix unitaire de 38 F.
L’entreprise a vendu pour cette période d’activité 1 320 unités de P1 et 1 010 unités de P2.
Travail à faire :
1) Présenter le tableau de répartition des charges indirectes pour la section production.
2) Calculer le coût de production de P1 et P2 et faire leur inventaire permanent.
Solution :
1°- Tableau de répartition des charges indirectes
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P1 P2
ELEMENTS
Qté P U MONTANTS Qté PU MONTANTS
Matières premières utilisées
MOD
Charges indirectes de prod°
Coût de production
Stock initial
Disponibilités
CMUP
Sorties
Stock final
Atelier n° 1 : préparation
Atelier n° 2 : moulage
Atelier n° 3 : cuisson
Atelier n° 4 : finition
Distribution : prix de revient
Il sera question ici de déterminer le coût de production après chaque étape.
ATELIER PREPARATION
Quantité des matières utilisés + les frais relatif à l’atelier = coût de production unitaires
Quantité produite
Il faut aussi tenir compte des charges directes et des stocks initiaux s’il y a lieu (Fiche de stock).
ATELIER MOULAGE
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Il faut aussi tenir compte des charges directes et des stocks initiaux s’il y a lieu (Fiche de stock).
ATELIER CUISSON
Il faut aussi tenir compte des charges directes et des stocks initiaux s’il y a lieu (Fiche de stock).
ATELIER FINITION
COUT DE REVIENT
Le coût de revient correspond à l’ensemble des charges supportées par l’entreprise jusqu’à la livraison au client,
frais de distribution inclus.
Application (suite)
Au cours de la période, l’entreprise BONCI a vendu 1 320 unités de P1 au prix unitaire de 18 F et 1 010 unités de
P2 au prix unitaire de 35 F.
Les charges directes de distribution sont respectivement de 1 560 et de 1 240. L’entreprise a supporté 3 820 de
charges indirectes de distribution. L’unité d’oeuvre de la section distribution est l’unité vendue.
Travail à faire :
1) Présenter le tableau de répartition des charges indirectes pour la section distribution.
2) Calculer le coût de revient des produits vendus.
Solution :
2° Coût de revient
P1 P2
ELEMENTS
Qté P U MONTANTS Qté PU MONTANTS
Coût de production des
produits finis vendus
Charges directes
Charges indirectes
Coût de revient
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Application (suite) :
ELEMENTS P1 P2
Qté P U MONTANTS Qté PU MONTANTS
Ventes
Coût de revient
Résultat analytique
Résultat global
EXERCICE D’APPLICATION
Des documents comptables de la société MALOKA, nous constatons les faits suivants :
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TRAVAIL A FAIRE
1- déterminez les différents coûts d’achat
2- présentez les différentes fiches de stock
3- déterminez le coût de production après chaque étape (atelier)
4- déterminez le résultat de la comptabilité analytique
RESOLUTION
TABLEAU DE REPARTITION DES CHARGES
INVENTAIRE PERMANENT
M N P
ELEMENTS
Qté P U MONTANTS Qté PU MONTANTS Qté PU MONTANTS
Stock initial
Entrées
CMUP
Sorties
Stock final
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PRODUCTION MOULAGE :
PRODUCTION ASSEMBLAGE :
PRIX DE REVIENT
ELEMENTS Qté P U MONTANTS
RESULTAT
ELEMENTS Qté P U MONTANTS
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Ici, il s’agit du cas où l’entreprise met sur le marché plusieurs produits à partir d’une seule matière première : ce
qu’on appelle une gamme de produits.
La guerre commerciale est de nos jours l’objet d’actualité entre les producteurs. Ce qui entraîne la parution de
plusieurs gammes de produits sur le marché concurrentiel.
EXEMPLE D’APPLICATION
THEME
La société KODJO de PENJA est une entreprise qui met sur le marché quatre produits à partir du lait.
TRAVAIL A FAIRE
A la fin de la période d’activité, l’on peut avoir des produits usinés mais non achevés. Ces derniers nécessitent des
traitements additionnels au cours de la période qui suit pour être considérés comme achevés : c’est le cas précis des en-
cours de production.
Ainsi, au cours d’une période d’activité on pourra constater :
- des en-cours initiaux (produits à achever) ;
- des produits commencés terminés ;
- des produits en-cours finals (devant être achevés au cours de la période ultérieure) ;
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CHAPITRE VI :
LA CONCORDANCE DES RESULTATS
La somme des résultats analytiques obtenus sur services et sur biens ne peut être égale au résultat obtenu
par la comptabilité générale. La différence provient de plusieurs éléments qui justifient le rapprochement
des résultats ou une concordance de résultats.
Les éléments de différenciation sont les charges non incorporables, les charges supplétives, les frais
résiduelles de centre, les différences inventaires et les autres produits.
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Nature UO
Nombre UO
Coût UO
Montant imputé
FRS
La différence est assimilable à une diminution de charges. La correction pour pouvoir rapprocher les deux
résultats implique l’inscription de cette différence au débit du compte de regroupement.
Si l’imputation est supérieure au total secondaire :
IV- LA CONCORDANCE
La concordance permet à partir du résultat de la comptabilité analytique de retrouver le résultat de la
comptabilité générale
Débit Montant Crédit Montant
Charges non incorporables Charges supplétives
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A partir des éléments contenus dans les deux membres de ce tableau, on fait le total débit et on fait le total
crédit. Par comparaison, on détermine le solde qui est le résultat de la comptabilité générale (CG).
Si le total crédit est supérieur au total débit, le solde est un bénéfice dans le cas contraire, il s’agit d’une
perte.
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CHAPITRE VII
La distinction première des charges directes et indirectes a l’avantage dans la méthode des coûts complets
de faciliter le calcul des coûts et coût de revient et de conduire au calcul du résultat analytique.
Cependant, cette démarche ne permet pas d’apprécier la liaison possible pouvant exister entre les charges
de la période et le niveau d’activité. Et pourtant, l’on sait très bien que les charges peuvent être liées au
rythme d’activité comme elles peuvent en être indépendantes. Cette seconde distinction dans l’analyse des
charges a l’avantage, grâce à l’utilisation de diverses méthodes de calcul d’obtenir des niveaux
d’appréciation de la vie de l’entreprise, soit par rapport au coût d’exploitation dégagé (charge fixe, charge
variable), soit par rapport aux résultats obtenus. Ces différentes méthodes permettent de prendre des
décisions qui conduisent à la définition de meilleures stratégies.
L’analyse reposera principalement sur la distinction des charges en charges variables et en charges fixes et
sur une démarche de calcul du résultat à partir des marges.
Charges Y=aX
Niveau d’activité
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Charges
b y=b
Niveau d’activité
3°) Charges semi-variables
Ces charges comportent une partie variable et une partie fixe. C’est le cas du salaire, de certains agents
commerciaux, l’électricité, le téléphone.
variable
Charges y
Fixe
Niveau d’activité
(6) Marge sur coût variable (MSCV) = MSCVA - Coût variable de distribution
(7) Coût fixe : CF
(8) Résultat d’exploitation (RE) = MSCV – CF
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NB :
Dans le tableau d’exploitation différentiel (et même fonctionnel), la variation de stock se
détermine toujours par la formule suivante :
Variation de stock = stock initial (SI) – stock final (SF)
Tableau d’Exploitation Différentiel (TED)
Elements Charges Produits %
Chiffre d’affaires net (1 ) 100
Achat de marchandises X
=+ Charges variables sur achat X
=-RRR obtenus X
Coût d’achat variable des marchandises achetées X( 2)
+Variation de stock (SI-SF) X
Coût d’achat variable des marchandises vendues X (3)
MSCV A………………… ------------ (4)= (1)-(3) (4)/(1)
Coût variable de distribution X (5)
Coût variable total
MSCV……………………. ----------- (6)= (4)-(5) (6)/(1)
Coûts fixes X (7)
Résultat d’exploitation (8)= (6)-(7) (8)/(1)
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3 - LA NOTION DU RESULTAT
A chaque fin d’exercice comptable, le résultat est déterminé de plusieurs manières donc les plus usuelles sont :
- LA DETERMINATION ARITHMETIQUE
Il s’agit ici de faire la somme des charges (de l’activité ordinaire plus les charges Hors Activités Ordinaires)
qu’on retranche de la somme des produits (de l’activité ordinaire plus ceux Hors Activité Ordinaire) pour obtenir le
résultat en fin d’exercice
- LA DETERMINATION COMPTABLE A TRAVERS LES SOLDES INTERMEDIARES
- LA DETERMINATION A TRAVERS LE BILAN
- LA DETERMINATION A TRAVERS LE COMPTE DE L’EXPLOITATION
EXEMPLE D’APPLICATION
Au 31 décembre 2022, dans les livres comptables de la société MARVAL, nous lisons les soldes des comptes suivants :
CHARGES PRODUITS
N° cptes Intitulé Montants N° cptes Intitulé Montants
60 Achats 29 360 000 70 Vente 35 380 000
61 Transports 852 000 75 Autres produits 4 180 000
62 Services extérieurs A 2 240 000 77 Revenus financiers 3 742 000
63 Services extérieurs B 1 262 000 :::::::::::::::::::::::::
64 Impôts et taxes 915 000 :::::::::::::::::::::::::
65 Autres charges 1 840 000 :::::::::::::::::::::::::
66 Charges de personnel 9 434 000 :::::::::::::::::::::::::
67 Frais financiers 1 580 000 :::::::::::::::::::::::::
68 Dotations aux amortissements 1 880 000 :::::::::::::::::::::::::
Le solde initial des marchandises était de 3 200 000 F au 1er janvier 2022 et il est de 5 820 000 F au 31 décembre
2022
TRAVAIL A FAIRE
1 - déterminer le résultat à travers les soldes intermédiaires
2 - déterminer le résultat à travers le compte de l’exploitation
RESOLUTION DU THEME
1°) - RESULTAT A TRAVERS LES SOLDES INTERMEDIAIRES -
- coût du stock vendu : SI + A - SF ce qui donne : A + ou - ΔS
D E B I T C R E D I T
N° Cptes Intitulés Montants N°Cptes Intitulés Montants
64 impôts et taxes VALEUR AJOUTEE
65 autres charges 75 Autres produits
66 charges de personnel 77 produits financiers
67 frais financiers ///////////////////////////////////
68 dotations aux amorts. ///////////////////////////////////
RESULTAT ////////////////////////////////////////////////////
TOTAL DEBIT TOTAL CREDIT
INTITULES MONTANTS
PRODUITS CHARGES
60 ACHATS
603 VARIATION DU STOCK ( ……………- ………)
61 TRANSPORTS
62 SERVICES EXTERIEURS A
63 SERVICES EXTERIEURS B
64 IMPOTS ET TAXES
65 AUTRES CHARGES
66 CHARGES DE PERSONNEL
67 FRAIS FINANCIERS
68 DOTATIOS AUX AMORTISSEMENTS
70 VENTE
75 AUTRES PRODUITS
77 PRODUITS FINANCIERS
RESULTAT
TOTAUX
: L’ANALYSE DU RESULTAT
Après la détermination du résultat, les gestionnaires des entreprises prennent la décision de faire des
analyses qui lui permettront de prévoir le futur à travers les événements du passé.
Le résultat peut être analysé en tenant compte :- des produits - des fonctions - de la variabilité des charges
1 ° ) ANALYSE DU RESLTAT PAR PRODUIT
Une entreprise doit diversifier sa production pour pouvoir joindre les deux bouts. C’est ainsi que la
diversification est l’objet de toutes les entreprises du monde entier car une entreprise qui ne met qu’un seul
produit sur le marché est toujours en danger de disparition.
Si une entreprise met plusieurs produits sur le marché elle doit, à la fin de chaque année calculer le résultat
par produit afin de trouver le résultat global pas simple addition des résultats déjà déterminés.
Dans ce cas, elle a la possibilité de faire des projections dans le futur de façon à mettre sur pied des bases
de nouvelles gestions.
L’analyse du résultat se réalise de la manière suivante :
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Des documents comptables de la société MOUNGA, nous lisons au 31 décembre 2021 les soldes des comptes
suivants :
CHARGES PRODUITS
N° cptes Intitulés Montants N° cptes Intitulés Montants
60 Achats 183 900 000 70 Vente 420 160 000
61 Transports 14 200 000 75 Autres produits 36 390 000
62 Services extérieurs A 16 800 000 77 Revenus financiers 18 440 000
63 Services extérieurs B 12 500 000 :::::::::::::::::::::::::
64 Impôts et taxes 6 700 400 :::::::::::::::::::::::::
65 Autres charges 10 500 000 :::::::::::::::::::::::::
66 Charges de personnel 67 400 000 :::::::::::::::::::::::::
67 Frais financiers 8 500 000 :::::::::::::::::::::::::
68 Dotations aux amortissements 18 000 000 :::::::::::::::::::::::::
Le solde initial des marchandises était de 8 500 000 F au 1er janvier 2021 et il est de 12 700 000 F au 31
décembre 2021
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Cette entreprise met sur le marché trois produits (A, B et C) et l’analyse des soldes des comptes nous
permet d’établir le tableau suivant :
INTITULES MONTANTS POURCENTAGES
A B C
stock initial 8 500 000 40 25 35
stock final 12 700 000 50 25 25
Achats 8 500 000 30 30 40
Transports 12 700 000 45 25 30
Services extérieurs A 8 500 000 40 25 35
Services extérieurs B 12 700 000 25 25 50
Impôts et taxes 8 500 000 35 35 30
Autres charges 12 700 000 40 40 20
Charges de personnel 67 400 000 30 35 35
Frais financiers 8 500 000 20 50 30
Dotations aux amortissements 18 000 000 25 35 40
Ventes 420 160 000 35 25 40
Autres produits 36 390 000 50 20 30
Produits financiers 18 440 000 60 20 20
TRAVAIL A FAIRE
1 - Déterminer le résultat global
2 Déterminer le résultat par produit
3 Faites une analyse des résultats par produit
RESOLUTION DU THEME
1 ) - RESULTAT GLOBAL
- frais financiers
- dotations aux A et P
a. ) - RESULTAT PAR PRODUIT
Analyse des charges par produit
INTITULES MONTANTS POURCENTAGES
A B C
Stock initial 8 500 000 ……………….. ………….. …………..
Stock final 12 700 000 ……………….. …………….. …………….
Achats 8 500 000 ……………….. …………….. …………….
Transports 12 700 000 ……………….. …………….. …………..
services extérieurs A 8 500 000 ……………….. …………….. …………..
services extérieurs B 12 700 000 ……………….. …………….. …………….
impôts et taxes 8 500 000 ……………….. …………….. …………….
autres charges 12 700 000 ……………….. …………….. …………….
charges de personnel 67 400 000 ……………….. …………….. …………….
Frais financiers 8 500 000 ……………….. …………….. …………….
dotations aux amortissements 18 000 000 ……………….. …………….. ………….
Ventes 420 160 000 ……………….. …………….. …………….
autres produits 36 390 000 ……………….. …………….. …………….
produits financiers 18 440 000 ……………….. …………….. …………..
* RESULTAT REALISE SUR L’EXPLOITATION DU PRODUIT « A »
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+ marge nette
+ autres produits *1
- impôts et taxes
- autres charges
- charges de personnel
- frais financiers
- dotations aux A et P
Parmi toutes ces fonctions, le regroupement dont les grandes masses suivantes :
L’analyse du résultat par fonction permet de voir la contribution de chaque fonction au résultat de fin d’exercice de
façon à se fixer des bases pour les améliorations futures permettant de réaliser des résultats de plus en plus
favorables pour l’entreprise.
Pour la détermination du résultat par fonction, on procède de la manière suivante :
* dans une entreprise commerciale
ELEMENTS CALCULS MONTANTS
1) - CHIFFRE D’AFFAIRES
+ ventes brutes
- R R R accordés
- Retours sur ventes
2) - COUT DU STOCK VENDU
+ prix d’achat
+ frais d’achat
+ stock initial
- stock final
- R R R reçus
- Retours sur achats
3) - MARGE SUR LA FONCTION ACHAT
+ chiffres d’affaires
- coût du stock vendu
4) MARGE SUR LA FONCTION COMMERCIALE
+ marge sur la fonction achats
- les frais de la fonction commerciale
5) - MARGE SUR LA FONCTION ADMINISTRATIVE
+ marge sur la fonction commerciale
+ autres produits *1
- les charges de la fonction administrative
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+ autres produits *1
- les charges de la fonction administrative
EXEMPLE D’APPLICATION
Reprendre le thème précédent, mais en tenant compte de l’analyse des charges suivantes :
RESOLUTION
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Les charges fixes encore appelées charges de structures sont des charges qui n’évoluent pas en fonction de
l’activité de l’entreprise. Elles sont les mêmes du début jusqu’à la fin de l’année sans tenir compte de
l’évolution de la production.
Ce sont généralement : les loyers, les amortissements, les salaires des cadres, etc.
Alors que les charges variables encore appelées charges proportionnelles, sont rattachées à l’évolution de
la production. Ces charges évoluent avec les quantités produites.
Ce sont généralement : le prix d’achat, le coût de passation des commandes, la consommation des énergies,
etc.
La fonction de production se présente généralement ainsi : F(x) = ax + b où a est le coût unitaire, x la
quantité produite et b les charges fixes.
Dans ce cas, le coût de production unitaire est égal (ax + b) /x et le coût variable unitaire : ax / x = a le
coût fixe unitaire b/x.
EXEMPLE
Soit la fonction de production : F(x) = 3 200 x + 28 800 000. Remplir le tableau suivant
x allant de 0 à 10 000 000
X CVT CFT CT CVu CFu C Tu
RESOLUTION
La détermination du résultat par fonction passe par le tableau d’exploitation différentiel qui se présente ainsi :
*2 - CHARGES FIXES NETTES = charges fixes brutes - tous les produits (hors mis le chiffre d’affaires) + les autres
pertes
Dans plusieurs cas, les emballages posent certains problèmes de considération, mais au fond rien ne change car les
emballages sont des charges variables.
3- Lorsque les emballages entrent dans le coût d’achat des marchandises vendues, celui ci est déterminé de la
manière suivante :
Stock initial = stock initial des marchandises + le stock initial des emballages
Achats = achats de marchandises + achats des emballages
Stock final = stock final des marchandises + stock final des emballages
4- Lorsque les emballages sont des charges de distribution, nous aurons charges variables de distribution =
- stock initial des emballages + achats des emballages - stock final des emballages
- autres charges variables de distribution
EXERCICE D’APPLICATION
Des documents comptables de la société PAPYLY, les soldes des comptes de gestion sont les suivants au 31
décembre 2019
ELEMENTS MONTANTS ELEMENTS MONTANTS
Stock initial de marchandises 4 656 000 Impôts et taxes 15 787 200
Achats de marchandises 156 134 400 Charges de personnel 163 283 200
Achats d’emballages 31 334 400 Frais financiers 12 600 000
R R R reçus 2 860 800 Dotations aux amortissements 27 504 000
Transports 12 139 200 Ventes de marchandises 301 104 0000
Services extérieurs A 14 193 600 Ventes d’emballages 66 000 000
Services extérieurs B 16 220 160 Autres produits 13 243 200
Autres charges 21 628 800 Produits financiers 9 374 400
Stock final de marchandises 8 601 600 R R R accordés 4 761 600
Stock final d’emballages 2 352 0000 Stock initial d’emballages 4 089 600
L’analyse des charges nous permet de présenter le tableau suivant :
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RESOLUTION
Les marchandises sont vendues emballées
- charges fixes réelles : charges fixes brutes - les produits + les pertes
= ( …………….. + ………… ) - ( ………………… + ………………..)
D’ACHAT
+ chiffre d’affaires
- coût variable du stock vendu
4) - MARGE SUR COUT VARIABLE
+ marge sur coût variable d’achat
- frais variables de distribution
5) – RESULTAT
+ marge sur coût variable
- charges fixes nettes *2
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C’est le temps moyen qui sépare deux niveaux de stock. Autrement dit, c’est le temps moyen entre deux
approvisionnements.
360 jours
DMSS = ----------------------
C
Exemple : DMSS = 360/4 = 90 jours
Cet indicateur précise qu’il ya un réapprovisionnement tous les 3 mois.
En matière de gestion, on peut retenir qu’il n’y a pas à proprement parler de normes figées. Tout dépend de
la nature des biens, de l’activité, de l’entreprise, de sa structure financière et de sa capacité à gérer les
ressources (stocks).
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NB :
Coût de revient = Coût Variable(CV) + Charge Fixe (CF)
Nous allons étudier le seuil de rentabilité à partir de l’exemple suivant
I DETERMINATION DU SEUIL DE RENTABILITE
L’entreprise KG vend 10 000 000 de produits à 180f l’unité. Les charges variables à 135f l’unité. Quant
aux charges fixes, elles sont de 370 000 000f.
T.A.F :
1) faire le tableau d’exploitation différentiel (TED)
2) déterminer le seuil de rentabilité (SR)
3) faire les trois représentations graphiques du seuil de rentabilité
4) déterminer le point mort.
SOLUTION
Le T.E.D
Eléments Résultat 1 produit 1F de CA
CA
CV
MSCV
CF
Résultat
d’exploitation
Y= aX-b
MSCV= aX--------- 45x 10 000 000 = 450 000 000
CF= b = 370 000 000
Le résultat Y = 80 000 000
On peut aussi procéder ainsi:
1F de CA procure une marge sur coût variable de 0.25f
Combien de FCFA dois-je obtenir à l’issue des ventes pour réaliser un bénéfice de 80 000 000f ?
Nous savons désormais que l’équation du résultat est :
- Y= ax-b
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Le résultat y= ax-b
-20 000 000= 0.25x-370 000 000
X= 350 000 000 :0.25= 1 400 000 000
- Dire à quel niveau de CA l’activité commence à être rentable.
Y = 0,25x – CF
Y = 0,25x – 370 000 000
2 ) - -LA DATE DU SEUIL DE RENTABILITE
C’est la date à la quelle le seuil de rentabilité est atteint, elle se calcule en deux étapes qui sont :
- calcul de la durée qui s’effectue toujours en jours n = S R x 360
CA
n = 360 x ……………………
………………. n =………. jours plus précisément n = ……. jours
- on fait le décompte en prenant chaque mois avec son nombre de jours exacts.
Le seuil de rentabilité sera atteint dans …….. jours c’est - à - dire le ……………………
3 ) - L’INDICE DE SECURITE
L’indice de sécurité est un indicateur de la bonne gestion de l’entreprise sa valeur doit être
comprise entre 0.10 et 0.25.
S’il est inférieur à cette limite c’est dire que l’entreprise doit prendre des précautions pour ne pas
entrer dans la phase déficitaire l’année suivante, car elle ne connaît pas la préparation de ses concurrents.
S’il est supérieur à cette limite, il peut entraîner un endormissement des gestionnaires de façon à
laisser l’espace à ses concurrents qui pourront entraîner à la fermeture.
Cet indice de sécurité est un éclaireur que doivent suivre de très près les gestionnaires des
entreprises.
Marge de Sécurité (Ms) = chiffre d’affaires moins seuil de rentabilité
Ms = CA - S R
Ms = ………………. - ………………….
Ms = ……………………………..
Indice de Sécurité (Is) = Marge de sécurité divisée par le Chiffre d’Affaires
Is = (CA - SR) / C A
…………………… - …………………..
Is = …………………………
I s = ………………….
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