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0_2021-07-09
Question 1 - Comment se
caractérise un secteur
d’activité ?
Métier
Exercice par une personne d'une activité dans un domaine professionnel, contre rémunération
Par extension, le métier désigne le degré de maîtrise acquis sur une activité.
Qualification professionnelle
Aptitude d’un salarié à exercer un emplopi
Secteur d'activité
Groupes d'entreprises ayant la même activité principale (appréciée soit en fonction de effectifs
par activité, soit en fonction des ventes par activité).
Ces entreprises sont classées selon le code APE (Activité Principale de l'Entreprise) répertorié dans
la NAF (Nomenclature d'Activité Française)
Les métiers de la cosmétique-esthétique-parfumerie se retrouvent dans plusieurs secteurs.
➔ 9602B : soins de beauté
• les conseils en beauté et les soins du visage et de la peau : maquillage, traitement anti-rides, massages
faciaux à vocation esthétique, etc.
• les soins de manucure et les soins des pieds à vocation esthétique
• l'épilation
➔ 960213 : soins esthétiques, de manucure et de pédicure
• soins du visage, soins de beauté, y compris soins esthétiques
• services de manucure et de soin des pieds à vocation esthétique
• services de conseil en beauté, soins du visage et maquillage
➔ 47.75Z : Commerce de détail de parfumerie et de produits de beauté en magasin spécialisé
• commerce de détail de parfums, de produits de beauté, de toilette et d'hygiène
Selon Colin Clark l'activité principale d'une économie passe du Secteur Quaternaire
secteur primaire au secteur secondaire et finalement au secteur Traitement de l’information
tertiaire.Depuis une décennie, on rajoute dans l’analyse le («nouvelle économie »
« secteur quaternaire ».
Économie
Activité humaine qui consiste en la production, la distribution, l'échange et la consommation
de biens et de services (du grec ancien οἰκονομία / oikonomía : « administration d'un foyer »)
Source : https://www.ecolethalgo.com/
Répartition de l’activité :
➔ Epilation : 59%
➔ Onglerie : 15%
➔ Prestations corps : 10%
➔ Prestations visage : 8%
➔ Maquillage : 8%
Données 2016 de la Confédération nationale artisanale des instituts de beauté
Organisation
Structure qui coordonne de manière rationnelle un certain nombre de personnes et de moyens
Classification
en vue d’atteindre les des organisations
objectifs qu’elle s’est fixé
Bien Service
Chose concrète que l'organisation achète, Action que l'organisation réalise et vend
fabrique et vend Exemple : transporter, masser, enseigner...
Exemple : crayon, pneu, crème...
1.6 L’entreprise
Entreprise
Unité économique, juridiquement autonome dont la fonction principale est de produire des
biens ou des services pour le marché
Définition donnée par l’INSEE (Institut National de la statistique et des études économiques)
Biens Services
Éléments matériels (matières, objets...) Travail manuel ou intellectuel
On peut rajouter que l’entreprise est soumise à de nombreuses contraintes internes et externes.
Contraintes
externes
Entreprise
Facteurs de production
Moyens
Hommes
Matériels Biens et services Marché
Moyens Consommateurs
Financiers Clients
Usagers...
Contraintes
internes
Pour les entreprises privées, l’activité est réalisée en vue de dégager un bénéfice :
Finalité Objectifs
Raison d’être, mission(s) générale(s) Buts précis fixés par l’organisation,
annoncés par l’organisation quantifiables et mesurables
l’activité et le fonctionnement des associations est encadré par la loi du 1 er juillet 1901
Les finalités d’une entreprise peuvent évoluer dans le temps en fonction de leur
organisation et des contraintes qu’elles subissent.
La finalité de l’entreprise se limite alors à augmenter le bénéfice pour augmenter les dividendes
(partie des bénéfices versée aux actionnaires).
Le dirigeant (manageur) peut avoir une finalité différente de celle des actionnaires.
Si le dirigeant n’est pas actionnaire, un bénéfice élevé ne lui apportera rien personnellement.
Il aura tendance à viser une augmentation des ventes ou de la taille de l’entreprise pour augmenter
son prestige personnel.
Pour palier à cette dérive, l’entreprise peut rendre une partie de la rémunération du manageur
dépendante des bénéfices réalisés.
À l'origine de la plupart des grands groupes industriels, il y a eu un chef d'entreprise unique, porté
par des convictions et motivations profondes qui ont impacté et impactent encore la culture de
l'entreprise sur le long terme.
Par exemple : dans le groupe Apple, la vision de Steve Jobs (son fondateur) est toujours une
référence primordiale dans la conduite du groupe (l'innovation, le meilleur produit, la passion de la
vente).
L’entreprise étant un acteur majeur de l’économie et de la société, son comportement peut avoir
des conséquences (positives ou négatives) sur l’ensemble de la société.
Il s'agit d'intégrer les préoccupations sociales et environnementales dans les stratégies des
entreprises et dans leurs activités opérationnelles.
La RSE est un des moyens pour atteindre l'objectif défini lors du Conseil européen de Lisbonne de
mars 2000 : permettre à l' Union européenne « devenir l'économie de la connaissance la plus
compétitive et la plus dynamique du monde, capable d'une croissance économique durable
accompagnée d'une amélioration quantitative et qualitative de l'emploi et d'une plus grande
cohésion sociale ».
L’activité de l’entreprise se réalise au travers des échanges entre différents agents économiques
autour d’opérations de production, de distribution et de consommation.
Les échanges entre les différents agents économiques sont de plusieurs natures :
Flux financiers
Flux réel Flux monétaire Relations entre des agents
Transfert de biens ou de Transfert de monnaie d’un
à besoin de financement et
services d’un agent vers un agent vers un autre
des agents à capacité de
autre
financement
Les flux fonctionnent deux par deux (chaque flux donne lieu à une contrepartie).
Exemple
Un flux réel (l’acquisition d’un bien par un ménage, par exemple), donnera lieu à une contrepartie
monétaire, le paiement de ce bien à l’entreprise vendeuse.
Le même flux réel peut avoir comme contrepartie un flux financier en cas de paiement différé ; il
s’agit alors d’une dette…
Exemple
Un flux d’investissement (achat de nouveaux équipements) réalisé par une entreprise en cours
d’année vient s’ajouter au total des équipements dont disposait une entreprise en début d’année.
La comptabilité nationale (CN), apparue en France après la Seconde Guerre mondiale, a pour objet
de présenter de manière globale, détaillée et chiffrée, l’économie du pays. Pour cela, elle construit
des indicateurs spécifiques pour représenter la réalité de manière simplifiée.
Le circuit économique est une représentation des relations entre les différents secteurs
institutionnels de la comptabilité nationale sous forme de flux.
Marché
Dans le sens premier, le marché désigne le lieu où des producteurs (commerçants, artisans,
paysans) se rassemblent pour proposer directement leurs produits aux consommateurs
En économie, par extension, le marché est un système d'échanges où se rencontrent l'offre
(les vendeurs) et la demande (les acheteurs)
Les marchés concernent aussi bien des échanges de biens, de services (marché du travail) ou
d’actifs financiers (marché de la Bourse) et immobiliers (marché immobilier)
C'est aussi l'ensemble des règles, juridiques ou informelles, qui encadrent ces systèmes d’échange.
Filière
Groupes d'entreprises se positionnant sur des activités complémentaires partant des matières
premières jusqu'à l'utilisateur final, en passant par des transformations successives (la filière
pétrole, la filière bois de construction, ...)
source : https://www.franceagrimer.fr/
L'effectif
Le nombre de salariés constitue le principal critère de classification entre petites, moyennes et
grandes entreprises. Le tissu économique français est composé de près de 99% d'entreprises de
moins de 50 salariés.
• Micro-entreprise : 0 salarié
• TPE : Très Petite Entreprise (moins de 10 salariés)
• PME : Petite et Moyenne Entreprise (moins de 250 salariés)
• ETI : Entreprise de Taille Intermédiaire (250 à 4999 salariés)
• GE : Grande Entreprise (5000 salariés et plus)
On peut distinguer à l’intérieur des entreprises sociétaires deux grandes familles de sociétés :
• les sociétés civiles : sociétés auxquelles la loi n’attribue pas un autre caractère en
raison de leur forme, de leur nature ou de leur objet.
• les sociétés commerciales : sociétés dont la nature de l’activité est tournée vers la
réalisation d’actes de commerce
Les relations entre l’entreprise et ses partenaires sont caractérisées par deux types de flux :
➔ des flux réels (de biens et de services)
➔ des flux financiers (argent)
ASSOCIÉS
FOURNISSEURS Biens et
services CLIENTS
Capital social
Prestations et
Dividendes
marchandises
Paiement
comptant Chiffre d'affaires TTC
ou dette
Travail Placement
ENTREPRISE
SALARIÉS BANQUES
Salaire Prêt
Impôts
et taxes
Cotisations
Prestations sociales
Services
collectifs sociales
ÉTAT ORGANISMES
SOCIAUX
Le choix des circuits de distribution a une incidence sur les autres éléments du marketing-mix
(fixation des prix, politique publicitaire, force de vente…).
Types d’intermédiaires
➢ les distributeurs
achètent directement auprès du producteur et prennent en charge la distribution des
produits sur un large territoire, par exemple à l’export
➢ les grossistes
achètent en gros au producteur ou au distributeur et vendent aux détaillants
➢ les détaillants Exemples de canaux de distribution pour
boutiques, magasins ou commerces en ligne des produits frais
qui vendent directement au consommateur
circuit direct : vente à la ferme, vente sur
final
les marchés
circuit court : vente en coopérative de
producteurs, vente aux supermarchés sans
intermédiaire
circuit long : vente à des centrales d’achat,
qui revendent à des supermarchés
La distribution en B to C
(« business to consumer » : relations marchandes entre entreprises et clients particuliers)
Circuit
direct Fabricant Consommateur
Circuit à
Fabricant Détaillant Consommateur
1 niveau
Circuit à
2 niveaux Fabricant Grossiste Détaillant Consommateur
La distribution en B to B
(« business to business » : relations marchandes entre entreprises)
Circuit Entreprise
Fabricant
direct cliente
Circuit à
1 niveau Distributeur Entreprise
Fabricant
industriel cliente
Circuit à
2 niveaux Succursale de vente Distributeur Entreprise
Fabricant
du fabricant industriel cliente
d'autres commerçants
Groupement d’achat
Groupement d’indépendants
détaillants
Commerce associé Groupement d’indépendants
Constitué de commerçants indépendants grossistes
rassemblés au sein de groupements
généralement sous une enseigne
commune, pour regrouper leurs achats Chaîne volontaire
ou bénéficier d’un effet de notoriété / Groupement d’un grossiste avec
d’image certain de ses détaillants
Chaîne franchisée
Contrat entre un franchiseur et des
indépendants franchisés
Commerce intégré
Forme de commerce qui regroupe des
points de vente appartenant ou
+
Partenariat Armani /
Marionnaud pour le
parfum Armani Code
A - list
Permet de contrôler le
Assure une large couverture Maîtrise totale du réseau (au
réseau.
du marché. niveau des coûts et de
Crée une forte notoriété
Chiffre d'affaires important
Renforce le positionnement l'image)
des produits
La LCEN Le RGPD
Loi pour la Confiance dans l’Économie Règlement Général sur la Protection des
Numérique Données
Loi du 21 juin 2004, modifiée en 2005 puis 2008f qui Nouveau cadre juridique de l'Union européenne qui
fixe le cadre légal d’exercice des activités de réglemente la collecte et le traitement des données
commerce électronique, des services en ligne et des à caractère personnel des utilisateurs d’internet,
prestataires Internet entré en vigueur en 25 mai 2018.
Il impose des règles de transparence aux acteurs du
Nature de la communication et des échanges par net en matière d’informations collectées sur les
voie électronique visiteurs des sites internet
Responsabilité des hébergeurs
Commerce électronique
Publicité par voie électronique
Accord préalable du consommateur
Preuve de l’autorisation donnée par le destinataire Commission Nationale de
Cybercriminalité, … l’Informatique et des Libertés
www.cnil.fr
Les échanges entre les agents économiques se formalisent sous forme de contrats.
Contrat
Accord de volonté entre deux ou plusieurs personnes, qui fait naître des
obligations entre elles (définition du Code Civil)
➔ Le contrat désigne le document qui présente l’accord entre les personnes
➔ La convention désigne le contenu du contrat
Parties contractantes
Personnes tenues par les termes du contrat (« parties » ou « signataires »)
Objet
Prestation que chaque partie s’engage à fournir
Obligation
Lien entre deux personnes, qui permet à l'une d'entre elles, appelée le
créancier, d'exiger de l'autre, appelée le débiteur, d'exécuter une prestation
Exemple
Le fait de prendre le train est un contrat. Il s'agit d'un accord de volontés entre deux parties : le
voyageur et la SNCF, le transporteur. Chaque partie s'engage l'une envers l'autre : le voyageur a
l'obligation de payer son billet (obligation de donner de l'argent), et la SNCF a l'obligation de
transporter le voyageur à la destination prévue dans le délai convenu (obligation de faire).
Utilité du contrat
Liberté contractuelle
Les parties contractantes sont libres de contracter ou de ne pas contracter avec la personne de
leur choix et de déterminer le contenu du contrat
La liberté contractuelle est un principe juridique contenu dans la législation de nombreux pays. Elle
découle de la théorie de l’autonomie de la volonté (=> l’homme, en tant qu’être raisonnable, se
donne à lui-même sa propre loi – Kant XVIII ème siècle)
Il existe une grande variété de contrats, on peut les classer selon différents critères :
Contrat consensuel
Contrat solennel
Contrat formé par un échange entre les
Contrat écrit entre les parties
parties qui s’engagent, sans aucune formalité
3/ Un objet certain
➔ Pour l’obligation de donner (= transférer la propriété d’un bien), la chose qui en est l’objet
doit :
➔ Exister
Mais elle peut être future : vente d’un immeuble à construire, achat d’un vin avant les
vendanges
➔ Être déterminée ou déterminable
voiture modèle BX39
vente au prix du marché à la date de la livraison
➔ Être dans le commerce
les organes humains, le droit de vote ne sont pas dans le commerce
➔ Nullité absolue : protège l’ordre public et les bonnes mœurs, c’est-à-dire une atteinte à
l’intérêt général (objet ou cause illicite, non respect des formes solennelles d’un contrat…).
L’action en nullité absolue peut être intentée dans un délai de 5 ans
Mise en demeure
acte par lequel un créancier demande à son débiteur d'exécuter ses obligations (lettre
recommandée avec accusé de réception)
L’exécution forcée
Le juge peut exiger du débiteur l’exécution de l’obligation
L’exception d’inexécution
Droit qu'a chaque partie, dans un contrat synallagmatique, de refuser
d'exécuter la prestation à laquelle elle est tenue tant qu'elle n'a pas
reçu la prestation qui lui est due
La résolution
Le juge efface les obligations nées du contrat
(anéantissement rétroactif du contrat et remise en l’état des parties)
Consommateur Professionnel
Personne qui conclut un contrat sans lien Personne qui conclut un contrat présentant
direct avec son activité professionnelle un lien direct avec son activité
professionnelle
Exemple
Une personne qui achète un lave-linge pour son usage personnel est un consommateur.
Un distributeur de matériel électroménager qui achète au fabricant des lave-linge est un
professionnel
Contrat de consommation
Contrat conclu entre un professionnel et un consommateur
Il est soumis au droit de la consommation
Le contrat de consommation est soumis à l’ensemble des règles applicables aux contrats :
➔ principe de la liberté contractuelle
➔ principe de l’effet obligatoire des contrats
Mais le droit de la consommation prévoit des règles spécifiques pour adapter ces règles générales,
afin de mieux protéger le consommateur :
La franchise
Contrat par lequel une société dénommée franchiseur concède à des partenaires
dénommés franchisés un droit d’usage d’une marque et d’un savoir faire.
PILOTAGE DE
L’ENTREPRISE
1/ LA VEILLE
COMMERCIALE
L’information commerciale porte sur la clientèle, le secteur d'activité, les concurrents et sur
l'environnement économique et social.
DONNÉES SECONDAIRES
DONNÉES PRIMAIRES
Elles ont déjà été rassemblées dans un
Elles n’ont pas encore été recueillies et
autre objectif et peuvent donc être
proviennent de l’extérieur de l’entreprise
utilisées une seconde fois
Informations qualitatives
Recueillies à la suite d'entretiens individuels ou de groupes, elles concernent :
Informations quantitatives
Recueillies à partir de sondages d'échantillon de la population, mais aussi des panels (échantillons
permanents de consommateurs, de distributeurs et d'autres audiences).
Elles sont présentées sous forme de tableaux statistiques, dont les chiffres seront analysés pour
apprécier la position de l'entreprise ou de son produit sur le marché.
L’information doit généralement faire l’objet d’un traitement pour être utilisable et remplir ses
objectifs. La présentation va conditionner la lisibilité et améliorer la prise de décision.
(exemple : on insère des graphiques et des tableaux à l’intérieur des notes et des rapports)
Pour obtenir une information de qualité irréprochable, les unités commerciales investissent des
sommes de plus en plus grandes dans l'optimisation de leurs systèmes d'information.
Critères de qualité
Fiabilité L'information doit être la plus exacte possible, afin de donner de la crédibilité
au produit ou à la solution commercialisée. Chacune de ses spécificités a en
effet son importance dans le cycle de vente.
Sécurité L'information commerciale est véhiculée à travers différents canaux : les
clients, les produits, les marchés, les partenaires, etc. L'unité commerciale doit
veiller à sécuriser les informations diffusées, notamment celles qui le sont par
le biais d'Internet.
Pertinence L'information commerciale doit être pertinente et exacte pour pouvoir être
exploitée. Elle donne notamment des renseignements sur :
La provenance du produit ou de la solution,
Les moyens de conception,
Son positionnement par rapport à la concurrence, etc.
Disponibilité La disponibilité de l'information va permettre au commercial d'optimiser le
temps passé avec le client lors de la vente et faciliter son argumentation
commerciale.
Les nouvelles technologies permettent l'utilisation d'outils (comme bornes interactives), facilitant la
diffusion d'une information commerciale riche et mise à jour en temps réel.
Coûts d'accès
Ces coûts dépendent du besoin de l'utilisateur. De nombreuses sources proposent des informations
plus ou moins exploitables par l'entreprise. Pour obtenir une qualité optimale, les moyens mis en
œuvre vont être en particulier:
➢ Le développement et la mise en place d'outils informatiques dédiés à l'activité,
➢ La mise en place de remontées d'informations permettant un positionnement juste du
produit ou de la solution,
➢ La diffusion des informations à travers des réseaux informatiques sécurisés.
Ces coûts expliquent en partie le retard pris par les commerçants dans l'équipement et l'usage des
technologies de l'information et de la communication (TIC).
Coûts de stockage
Ces coûts dépendent du volume d'information à sauvegarder. Plus le volume d'information est
grand et plus les moyens mis en œuvre pour cette sauvegarde sont élevés.
Coûts d'utilisation
Ces coûts sont fixés en fonction du besoin du commercial. Plus celui-ci a besoin d'informations, plus
il devra disposer de ressources informatiques lui donnant des informations: optimisation du poste
de travail, du serveur, de la liaison informatique…
Elles représentent une jungle immense dans laquelle il est indispensable pour le commercial de
savoir trier, sélectionner, valider les informations brutes avant de les mettre en forme grâce aux
logiciels d'entreprise et de les intégrer dans le SIM(Système d’Information Mercatique).
Le concept d'annuaire intègre pour sa part une hiérarchie des sujets abordés, une suite de clics
permettant d'accéder à l'information.
Les technologies de recherche varient d'un moteur à l'autre et influent considérablement sur leur
efficacité. Un classement (parmi d'autres) des principaux moteurs de recherches effectué par les
utilisateurs en 2001 montre que GOOGLE est l'un des plus utilisé actuellement (les techniques de
recherche qu'il utilise sont très efficaces).
ET (AND) permet de rechercher les pages dans lesquels l'ensemble des termes choisis figure
souvent remplacé par l'opérateur arithmétique « + »,
SAUF (NOT) permet d'exclure de la recherche l'un des termes choisi
souvent remplacé par l'opérateur arithmétique « - »,
« » permettent de demander la recherche exacte d'une phrase ou d'une série de mots
www.cosmeticobs.com
Observatoire des
cosmétiques
(informations techniques
sur les produits, histoires de
marques et de créateurs)
Acteurs fournisseurs
sous traitants
banquiers
clients
Elles proviennent des différents services de l’entreprise et prennent des formes variées :
➢ statistiques de vente
➢ compte rendus de visite des vendeurs
➢ données comptables et financières…
Elle fournit aux décideurs la connaissance nécessaire à l’élaboration de leurs tactiques et stratégies
sur les marchés et dans l’environnement hors marché
La France s’est dotée en 95 d’un Comité pour la compétitivité et la sécurité économique (CCSE)
présidé par le 1er ministre. Créé par décret, le CCSE est chargé de conseiller le gouvernement sur
les orientations à prendre en matière d'Intelligence Économique. Cette dynamique est aujourd’hui
reprise et structurée au niveau local par le réseau de CCI.
Veille commerciale
Objectifs Données recueillies
Suivre l’évolution de la demande (pour identifier nouveaux ➢ l’actualité des clients
besoins, nouveaux prospects) ➢ les besoins des clients
➢ les prospects
Suivre l’évolution des fournisseurs (pour optimiser les ➢ la santé financière des clients
achats en termes de délais, coûts et qualité) ➢ l’actualité des fournisseurs
➢ la sortie de nouveaux produits fournisseurs
Suivre l’évolution des distributeurs (pour optimiser la ➢ la santé financière des fournisseurs
diffusion des produits)
Indépendamment d'une veille nécessitant une présence « réelle » sur les « inforoutes »,
différents outils permettent d'effectuer un certain nombre de tâches automatiquement.
(exemple : logiciel COPERNIC AGENT 6 www.copernic.com)
Veille concurrentielle
Objectifs Données recueillies
Suivre l’évolution des concurrents, prévoir leurs choix ➢ les informations sur les produits concurrents :
stratégiques, identifier leurs points forts et points faibles prix, performances, réputation
➢ les circuits de distribution
Fournir des informations du type nouveaux produits, ➢ le % CA consacré à la R& D
forces et faiblesses, processus de production ➢ les coûts
(technologies, coûts, relations avec les fournisseurs), ➢ les capacités de la direction générale, etc.
situations financières, stratégies mercatiques, priorités ➢ les résultats financiers
d’investissement, avantages concurrentiels, etc. ➢ les clients, les nouveaux contrats, etc.
Veille technologique
Objectifs Données recueillies
Connaître les évolutions technologiques et leurs ➢ les dépôts de brevets :
conséquences sur les produits et processus de production ➢ brevet français déposé à l’INPI (institut national
propriété industrielle
Fournir des informations sur les technologies de ➢ brevet européen déposé à l’OEB Office Européen
substitution qui à terme, remplaceront le produit ou des Brevets
procédé ; technologies émergentes encore au stade ➢ brevet mondial (PCT Patent Cooperation Treaty)
expérimental mais dont l’impact risque d’être important, déposé à OMPI (organisation mondiale propriété
etc. industrielle)
➢ l’évolution des normes
➢ l’évolution des technologies
➢ les procédés de fabrication
➢ la recherche fondamentale
➢ la lecture presse scientifique
➢ les thèses, rapports de recherche
Veille environnementale
Objectifs Données recueillies
Connaître l’évolution de l’environnement global, en terme ➢ l’évolution des mœurs, des mentalités
économiques, juridiques, sociaux à court et moyen terme ➢ l' évolution des comportements des
(nouvelles normes qualité/obligations écologiques, consommateurs
réglementations fiscales, etc.). ➢ l'évolution morphologie (ex : dans le textile
grande campagne pour scanner les nouvelles
mensurations de la population car elles ont
évolué ; plus grand)
➢ l'évolution des risques : notamment lorsque
l’entreprise est implantée dans des pays instables
politiquement - etc.
➢ l'évolution des normes, etc.etc.
2/ LA FORME JURIDIQUE
DE L’ENTREPRISE
Le commerçant
Le commerçant est, selon le code du commerce, une personne qui effectue des actes de
commerce pour son propre compte et en fait sa profession habituelle, ces actes de commerce
étant strictement énumérés par l’article L 110-1 et L110-2 du Code du Commerce.
L’entreprise commerciale doit être immatriculée au Registre du Commerce et des Sociétés (RCS).
Pour exercer la profession de commerçant, il faut :
• avoir la capacité juridique d'exercer (être majeur ou émancipé, jouir de toutes ses capacités
mentales),
• ne pas exercer une profession incompatible (huissier de justice, notaire, ...),
• ne pas avoir le statut de fonctionnaire,
• ne pas avoir été condamné pour crime,
• être français ou ressortissant de l'Union Européenne (ou être titulaire d'une carte de
commerçant étranger, à demander en préfecture).
• avoir un diplôme (au minimum un CAP) ou au moins trois ans d’expérience professionnelle
pour exercer certaines activités, quelle que soit la forme juridique de l’entreprise.
Pour ouvrir un commerce il faut :
• Remplir un dossier au CFE (Centre de Formalités des Entreprises) de la CCI (Chambre de
Commerce et d'Industrie) dans la localité où l'on souhaite s'installer.
• Le CFE se chargera des formalités de création de l'entreprise : immatriculation au RCS et
obtention des N° SIREN - SIRET, déclaration à l'INSEE, inscription auprès des différents
organismes sociaux et fiscaux (URSSAF, caisse de retraite, centre des impôts, inspection du
travail...),
• Rédiger et déposer les statuts de l'entreprise en cas de création de société,
• Ouvrir un compte en banque.
L’artisan
Un artisan, défini selon la loi du 05 juillet 1996, n'emploie pas plus de dix salariés. Il exerce à
titre principal ou secondaire une activité professionnelle indépendante de production, de
transformation, de réparation ou de prestation de service (sauf agriculture ou pêche).
Ces activités figurent sur une liste établie qui vise près de 250 activités. L’entreprise artisanale doit
être immatriculée au Répertoire des Métiers (RM). Les personnes immatriculées ne peuvent se
prévaloir du titre d'artisan que si elles ont un diplôme ou un titre homologué dans le métier exercé,
ou si elles justifient de la durée d'exercice du métier de 3 ans au moins. Les entreprises ayant des
activités mixtes peuvent avoir le double statut artisan – commerçant (à condition que leur activité
d'artisan soit répertoriée au RM).
➔ Pour les professions libérales réglementées, la loi définit une réglementation spécifique
avec une déontologie contrôlée par des institutions professionnelles. Leur titre fait l'objet
d'une protection (avocats, notaires, médecins, comptables...) ;
➔ Les professions libérales non réglementées regroupent les professions dont l'activité n'est
pas relative au commerce, à l'industrie, à l'artisanat ou à l'agriculture. Ces professions
peuvent être libres ou nécessiter une autorisation d'exercice (formateur, décorateur,
traducteur, psychanalyste,...).
La personnalité juridique
La personnalité juridique est l'aptitude à être titulaire de droits (ce que l’on peut faire) et de
devoirs (ce que l’on est obligé de faire).
La forme juridique
La forme juridique d’une entreprise définit les règles qui lui sont applicables ( statuts).
➔ Modalités de constitution
➔ Capital social minimum
➔ Rapport entre les associés
➔ Modalités d’imposition des bénéfices
➔ Protection du dirigeant
« Entreprises »
« Entreprises » « Entreprises »
publiques privées
Entreprises
Sociétés
Individuelles
Sociétés Sociétés
Civiles Commerciales
➢ Volonté de s’associer
Certaines formes d’activité ne permettent pas de s’associer (EI, EIRL, EURL, SASU)
La réussite d'un projet de création /reprise passe par une organisation méthodique :
Le cycle commercial d'un projet de création ou de reprise débute par une phase d'observation de
l'emplacement de l’entreprise. Les centres commerciaux et les centres villes offrent une clientèle
potentielle souvent génératrice de chiffre d'affaire et de rentabilité.
Une étude de la concurrence réalisée sur la zone d'implantation doit permettre de :
• définir la nature de la concurrence (existence d'un leader ou concurrence diversifiée)
• réfléchir aux futures actions commerciales
L'estimation de la demande potentielle se traduit par le calcul de la zone de chalandise de l’institut
et permet d'évaluer le chiffre d'affaires prévisionnel.
www.bge-paysdelaloire.com
www.bpifrance-creation.fr
www.mcte-angers.fr
• Nommer un dirigeant.
Pour l’EURL : l’associé, personne physique ou morale, nomme le gérant en charge des décisions courantes
Pour la SARL : les associés nomment le ou les gérant(s) en charge des décisions courantes
Pour la SAS : nommer un président, personne physique ou morale, qui représentera la société vis-à-vis des
tiers.
Pour la SA : les premiers administrateurs sont nommés dans les statuts ; les suivants par l’assemblée générale
ordinaire. Une fois les statuts signés, le conseil d’administration se réunira pour désigner son président et, le
cas échéant, le ou les directeur(s) général(aux)
3/ LE FOND DE
COMMERCE
Le fonds de commerce
Unité économique constituée d’un ensemble d'éléments corporels et incorporels dans le
but d’accomplir des actes de commerce dans l'exercice d'une profession.
Les documents comptables ne sont pas cédés mais sont consultables par l’acquéreur pendant 3
ans.
Déclaration à la mairie
Lors de la vente, la commune peut exercer son droit de préemption.
Formalités de publicité
Le vendeur doit publier une déclaration de cession dans un journal d’annonces légales, qui
transfèrera au BODACC. La déclaration permet aux créanciers de faire opposition.
L’intérêt pour le locataire gérant est de mettre des économies de côté pour acquérir le fonds
ultérieurement.
C’est un contrat risqué pour le locataire gérant qui est à son compte et supporte l’ensemble des
risques inhérent à l’exploitation.
LOYERS
Nantissement
Sur les biens meubles incorporels
Hypothèque
Sur les biens immeubles
La notion de nantissement ne porte que sur sur les biens meubles incorporels, comme les parts
sociales, un fonds artisanal, ou un fonds de commerce.
Il s’agit d’un « gage sans dépossession » : le propriétaire conserve l’usage des biens nantis.
Le bail commercial
Contrat de bail qui lie le commerçant au propriétaire qui lui loue les murs, afin qu’il
puisse y exercer son activité commerciale.
Le bail commercial (appelé aussi « bail 3-6-9 ») se distingue du bail de droit commun (pour les
particuliers) :
➢ fondements juridiques : loi du 30/06/1926, loi du 30/09/1953, article L141-1 du Code du
Commerce
➢ durée : 9 ans
➢ renouvelable tous les 3 ans (loyers modifiable tous les 3 ans)
➢ à l’expiration du bail : le locataire à droit à son renouvellement, sinon à une indemnité qui
représente le dommage que l’éviction du local lui cause (perte de clientèle)
Conséquences :
• sécurité d’exploitation (régime le plus protecteur d’Europe)
• augmentation de la valeur du fond de commerce (dans les faits, les commerçants sont
quasiment « propriétaires » des murs (pas d’expulsion sans contrepartie)
• augmentation du prix de vente au moment de la cession du fond de commerce
• les bailleurs retardent souvent la rénovation des immeubles
Loyers
Le loyer est fixé librement au moment de la signature du contrat, en fonction de la caractéristique
du local, la destination des lieux, la commercialité et le prix couramment pratiqués dans le
voisinage.
La révision du loyer peut être faite tous les 3 ans à l’initiative du bailleur, en respectant un
plafonnement (loi de 1965) : l’augmentation ne peut pas excéder la variation de l’indice du coût de
la construction.
Le Pas de Porte
Montant versé par le locataire au début du bail
(« droit d'entrée » pour obtenir la mise à disposition des locaux)
Il peut être considéré soit comme un supplément de loyer soit comme une indemnité valorisant
des avantages commerciaux (accès de la clientèle au local)
L'Indice du coût de
la construction
(ICC) est utilisé pour
la révision de certains
loyers.
De plus en plus d’entreprises optimisent l’utilisation de leurs espaces vides en les mettant à la
disposition de professionnels en contrepartie d’une rémunération. Les modalités de mises à
disposition de ces espaces et leur usage sont variés, tant au niveau de la durée (de quelques
minutes à plusieurs mois) que des services qui peuvent les accompagner.
Ces espaces vides sont principalement des locaux à usage de bureaux, mais d’autres activités sont
possibles. Par exemple, des « boutiques éphémères » se sont implantées dans les centres
commerciaux comme dans les centres-villes, permettant à des indépendants de pouvoir jouir
temporairement d’emplacements de premier plan à moindre coût.
La mise à disposition des locaux peut être proposée par le propriétaire des lieux ou par le locataire.
Contrats possibles :
• Le contrat de prestation de services : la fourniture de prestations de services est l’objet
principal du contrat, assortie d’un droit d’accès aux locaux. La fourniture de services doit
être réelle pour éviter la requalification en bail commercial
• Le bail de courte durée : la durée du bail ou des baux successifs doit être inférieure à 3 ans,
sinon le bail est requalifié en bail commercial
• Le contrat de location saisonnière : les locaux doivent obligatoirement être restitués par le
locataire au bailleur à l’expiration de la saison pour éviter une requalification en bail.