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0_2021-07-09
Question 12 – En quoi la
relation de travail est-elle
modifiée par le développement
du numérique ?
Flexibilité du travail
Mesures prises par les entreprises pour adapter le volume et donc le coût de la main d'œuvre
aux variations de la conjoncture économique
➔ Flexibilité externe : l'entreprise fait temporairement appel à des tiers pour faire face à un
surplus d'activité, en ayant recours :
➔ aux Contrats à Durée Déterminée (CDD)
➔ aux sociétés d’intérim
➔ à des travailleurs indépendants (micro-entreprises)
➔ à des sous-traitants
➔ Flexibilité interne :
➔ l’entreprise fait varier le volume horaire de travail et non le volume de salariés
(modulation du temps de travail)
➔ recours à des contrats en temps partiel
➔ Flexibilité de la rémunération : mise en place par l’entreprise, en plus du salaire brut versé
aux employés, un système de rémunération sous forme de prime collective
Travailleur indépendant
Personne physique qui exerce à son compte une activité économique, en supportant les
risques de cette activité et en s’appropriant les profits éventuels qu’elle peut générer
➔ Autonome dans l’organisation de son travail (horaires, dates, moyens mis en oeuvre…)
➔ Pas dans une situation de subordination juridique à l’égard de la personne (le client) avec laquelle il contracte
➔ Doit assurer par lui-même le paiement des cotisations sociales dont il est redevable auprès des caisses dont
dépend sa profession, ainsi qu’auprès de l’URSSAF
➔ Sur le plan fiscal, ses revenus professionnels sont soumis au régime des BIC (bénéfices industriels et
commerciaux), des BNC (bénéfices non commerciaux) ou encore des sociétés (cas des EURL).
Travailleur salarié
Personne physique liée à un employeur par la conclusion d’un contrat de travail et par une
relation de subordination permanente
➔ Dispose d’un certain nombre de droits attachés à son statut ( information, expression, paiement d’un salaire
minimum en fonction de l’emploi occupé, limitation de la durée du travail, etc)
➔ En contrepartie, il a des devoirs vis-à-vis de son employeur (consistent essentiellement dans la fourniture d’un
travail selon les instructions qui lui sont données)
➔
➔ Les cotisations sociales dont il est redevable sont gérées par l’entreprise qui l’emploie
➔ Sur le plan fiscal, ses revenus professionnels sont soumis au régime de l’IR (Impôt sur le Revenu)
Internet Web
Réseau informatique mondial World Wide Web
C'est l'infrastructure globale, basée sur le Système qui nous permet de naviguer de pages
protocole IP (internet protocol), sur laquelle en pages en cliquant sur des liens grâce à un
s'appuient de nombreux services : web, partage navigateur.
de fichiers, messagerie instantanée, téléphonie, C’est une application (ou service) d’Internet
envoi de courriers électroniques
Le travail collaboratif
Collaboration entre les membres d’une équipe, sous un mode non hiérarchisé, afin
d’atteindre un but commun.
Objectifs
Gagner du temps
En évitant de reconstituer des documents
déjà existants ou de recréer des procédures
Dans le contexte « classique » du travail, la séparation entre vie privée du salarié et vie
professionnelle est simple : sorti de son lieu de travail, le salarié peut s’adonner à des activités
purement privées. Le temps de travail professionnel, appelé temps de travail effectif, est le temps
bien identifié pendant lequel le salarié exécute sa prestation de travail.
Aujourd’hui, la distinction entre vie privée et vie professionnelle est moins claire, à
cause des NTIC et des réseaux sociaux.
Le cadre législatif évolue régulièrement pour suivre les changements dans les modes de travail.
➔ Par exemple, l’existence d’une distinction de principe entre vie professionnelle et vie
personnelle du salarié n’implique pas que l’employeur y soit tenu strictement sans
qu’aucune souplesse ne permette de tenir compte de l’intérêt de l’entreprise. Cet intérêt
nécessite dans certains cas une intrusion de la vie professionnelle du salarié dans sa vie
personnelle.
Identité numérique
Ensemble des contenus publiés sur Internet CNIL
qui permettent de définir un individu (Commission Nationale Informatique et
Libertés)
Droit à l’oubli numérique Autorité administrative française chargée
Droit d’un individu à demander la de veiller à la protection des données
suppression de résultats de recherche à son personnelles
nom sur le Web
Dans la mesure où l’individu devient producteur de contenu sur internet et les réseaux sociaux, il
est amené à laisser des traces, des données formelles ou informelles.
C’est ce que l’on nomme l’e-réputation, c’est-à-dire l'impression que produisent les informations
disponibles sur Internet le concernant
➔ éléments d'authentification : numéro d'identification, adresse IP, adresse courriel, nom
d'usager, mot de passe, nom, prénom, pseudonyme, etc.
➔ données : personnelles, administratives, bancaires, professionnelles, sociales, etc.
➔ signes de reconnaissance : photo, avatar, logo, image, etc.
➔ traces numériques : contributions à des blogues et autres systèmes de gestion de contenu
Contrat de travail
Document signé entre deux parties (personnes) prévoyant que l’une réalisera un travail au
profit de l’autre et sous sa direction, moyennant une rémunération
Cela signifie qu’il va contenir un certain nombre de clauses que les deux parties sont en principe
libres d’accepter ou pas.
Dans la majorité des cas, le contrat de travail doit être écrit : seul le contrat à durée indéterminée
(CDI) à temps complet peut être non-écrit (=> oral, verbal ou tacite).
La plupart des conventions collectives mentionnent l’obligation d’un contrat écrit pour les CDI.
Comme tous les contrats, le contrat de travail doit respecter des conditions de validité prévues par
l’article 1 108 du Code civil : « un consentement non vicié, exempt de vices tels que l’erreur, le dol
ou la violence ; une capacité à contracter ; un objet et une cause licite ». (dol => obtenir un
consentement par des manœuvres ou mensonges.) Le défaut d’une de ces conditions entraîne la
nullité du contrat de travail
L’exécution du contrat de travail entraîne un certain nombre d’obligations, tant pour le salarié
que pour l’employeur.
Lien de subordination
Exécution d’un travail par un salarié sous l’autorité de son employeur, qui a le
pouvoir de donner des ordres et des directives, d’en contrôler l’exécution et de
sanctionner s’il y a des manquements
Clause
Disposition particulière d’un contrat qui précise certains éléments, obligations ou
modalités d'exécution
L’article L.121.5 du Code du travail précise que « le contrat de travail est conclu sans détermination
de durée ». Le CDI est donc le contrat de droit commun, qui garantit la pérennité de l’emploi du
salarié et le protège contre tout éventuel abus.
Le CDI n’est pas nécessairement écrit mail il est préférable qu’il le soit.
Le CDI n’est pas nécessairement écrit mais il est préférable qu’il le soit.
Un CDD est conclu pour une durée limitée et précisée, au départ, dans le contrat.
Il prend fin soit à la date fixée soit, en l'absence de terme précis, lorsque se réalise l'objet pour
lequel il a été conclu (retour du salarié remplacé, fin de la saison, etc.).
Le CDD est obligatoirement écrit.
Un CDD ne peut être conclu que pour l’exécution d’une tâche précise et temporaire, et seulement
pour les motifs autorisés.
Le CDD ne doit pas avoir pour objet ou pour effet de pourvoir durablement un emploi lié à
l’activité normale et permanente de l’entreprise qui l’emploie.
Lorsque le motif n’est pas valable, le juge peut décider de requalifier le CDD en CDI.
Le motif du CDD conditionne sa durée maximale autorisée (en tenant compte d’un renouvellement
éventuel. La rupture du CDD ne peut intervenir avant le terme, sauf si faute grave du salarié ou cas
de force majeure.
Comme pour le CDD, le contrat de travail temporaire, quel que soit son motif, ne peut avoir ni pour
objet ni pour effet de pourvoir durablement un emploi lié à l’activité normale et permanente de
l’entreprise utilisatrice.
Stage
Période temporaire de mise en situation en milieu professionnel au cours de laquelle l'étudiant
acquiert des compétences professionnelles qui mettent en œuvre les acquis de sa formation en
vue de l'obtention d'un diplôme ou d'une certification
Convention de stage
Document obligatoire pour réaliser un stage en entreprise
Il s'agit du contrat définissant le cadre de la mission et qui doit être signé par les 3 parties
concernées par le stage :
➔ l’étudiant,
➔ l'entreprise,
➔ l'établissement de formation (école ou université).
La convention de stage permet de préciser, comme pour un contrat de travail, les engagements
mutuels (droits et devoirs) : missions, rémunérations éventuelles, horaires, dates de début et fin de
mission.
Gratification de stage
Rémunération versée au stagiaire étudiant si, au cours de la même année
scolaire ou universitaire, la durée du stage est supérieure à 2 mois
consécutifs (44 jours à 7 heures par jour) ou à partir de la 309e heure
même si le stage est effectué de façon non continue.
Règlement intérieur
Document qui fixe dans les entreprises des règles en matières d’hygiène, de
discipline et de sécurité.
Depuis le 1er janvier 2020, il est obligatoire dans les entreprises ou établissements employant au
moins 50 salariés (seuil avant 2020 : 20 salariés).
En matière disciplinaire, il contient nécessairement un certain nombre de clauses qui ne peuvent
avoir un caractère discriminatoire ou porter atteinte aux libertés.
En cas d’illégalité, l’inspecteur du travail peut intervenir.
Clauses obligatoires
➔ règles générales et permanentes relatives à la discipline (conditions de circulation dans ou
en dehors de l’établissement, respect de l’horaire de travail…)
➔ nature et échelle des sanctions (avertissement, mise à pied, …)
➔ mesures d’application de la réglementation en matière de santé et de sécurité dans
l’entreprise ou l’établissement, notamment les instructions prévues à l’article L. 4122-1 du
code du travail
➔ conditions dans lesquelles les salariés peuvent être appelés à participer, à la demande de
l’employeur, au rétablissement de conditions de travail protectrices de la santé et de la
sécurité des salariés, dès lors qu’elles apparaîtraient compromises.
Plusieurs conventions collectives sont applicables aux entreprises intervenants sur les métiers de
l’esthétique / cosmétique / parfumerie :
➔ Convention collective nationale du thermalisme du 10 septembre 1999. Étendue par arrêté du 2 mars 2000
JORF 11 mars 2000. - IDCC 2104
En fonction de son activité, une entreprise peut choisir différents codes NAF et
conventions collectives.
Droit du travail
Ensemble des règles régissant les relations entre un employeur et les travailleurs
qui lui sont subordonnés ; c’est l'une des composantes du droit social
Sources de droit
hiérarchie des no
en matière de dr
Code + Jurisprudence
du
Travail
Cependant, il y a de plus en plus d’exceptions à cette hiérarchie des normes sur différentes thématiques
(rémunération des heures supplémentaires, acquisition des congés…), avec des formulations dans le Code du Travail du
type :
« ...la règle est fixée par la convention collective, à défaut de règle fixée, le Code du Travail s’applique... »
=> d’où la nécessité d’examiner les conventions collectives et les accords d’entreprise.
Accord de branche
Convention collective Accord conclu après des négociations
Document qui complète le Code du
entre les syndicats et un — ou plusieurs
Travail et contient les règles particulières
— dirigeants d’entreprises émanant du
applicables à un secteur donné (contrat
même domaine d’activité. L’accord de
de travail, hygiène, congés, salaires,
branche peut être national, régional ou
classification, licenciement, etc.).
départemental.
La convention collective est conclue par
=> + restreint que la convention
les syndicats représentifs des salariés et
collective
les organisations ou groupements
d'employeurs.
Accord d’entreprise
Texte négocié et signé entre la direction
de l’entreprise et les représentants des
salariés.
Depuis la Loi du 8 août 2016 (dite « loi Travail » ou « loi El Komri ») relative au travail, à la
modernisation du dialogue social et à la sécurisation des parcours professionnels, les accords
d’entreprise peuvent déroger aux dispositions des conventions collectives dans de nombreux
domaines, en particulier sur toutes les thématiques liées à la durée ou aux horaires de travail.
La durée légale du travail est calculée pour les salariés en fonction de leur temps de travail effectif
(=> « réel »).
➔ temps de trajet entre deux lieux de travail (lorsque durant ses horaires de travail le salarié
se déplace pour effectuer une mission)
➔ temps de formation, sauf si les actions de formation se déroulent en dehors des heures de
travail
➔ temps consacré aux examens médicaux obligatoires (visite médicale d'embauche, examen
périodique auprès du médecin du travail, visite de reprise…)
Depuis le 1er janvier 2000 (1er janvier 2002 pour les entreprises de moins de 20 salariés) le temps de
travail de référence est de 35 heures par semaines.
Cette règle s’applique à toutes les entreprises, quel que soit leur effectif.
Avant 2000, le temps de travail légal était de 39 heures par semaine, ce qui a des conséquences sur
les contrats de travail d’aujourd’hui pour les entreprise qui ont décidé de conserver un temps de
travail à 39 heures par semaine :
Ce temps de travail mensuel permet de verser au salarié qui n’a pas eu d’absences un salaire
identique chaque mois (alors qu’il ne travaille pas le même nombre de jours chaque mois).
La durée maximale autorisée dépend du Contingent annuel d’heures supplémentaires qui est fixé
par des accords dans chaque secteur d’activité ( => total annuel des heures supplémentaires
autorisées sur l’année).
Temps de pose
20 minutes de pose après 6 heures de travail effectif
Si le salarié est libre pendant sa pose, elle n’est pas comptée dans le temps de travail effectif
Si le salarié doit rester joignable durant sa pose, elle est comptée dans le temps de travail effectif
Temps de repos
Un repos quotidien de 11 heures consécutives minimum
Un repos hebdomadaire obligatoire de 24 heures
Heures supplémentaires
Heures effectuées au-delà de la durée légale de travail, et donnent droit à une
majoration de salaire ou à un repos compensateur
Un salarié ne peut refuser de faire des heures supplémentaires, elles font partie du pouvoir de
direction de l’employeur.
Lorsque le secteur d’activité connaît une forte saisonnalité (exemple : fabrication de chocolats,
fournitures scolaires...) ou que les commandes de l’entreprise sont fluctuantes, l’entreprise peut
mettre en place la modulation du temps de travail
L’entreprise est ainsi autorisée à faire varier l’horaire hebdomadaire de travail, tout en maintenant
un salaire mensuel constant (qui ne change pas).
Pour cela, il faut un cadre juridique :
➔ accord de branche
➔ accord collectif d’entreprise
➔ mise en place individuelle : négociation avec le salarié et modification du contrat de travail
Avantages Inconvénients
➔ éviter le paiement d’heures ➔ cadre plus contraignant que celui des
supplémentaires en période haute heures supplémentaires
➔ éviter le recours au chômage partiel en ➔ nécessité de gérer rigoureusement les
période basse plannings des salariés
Source: https://www.editions-tissot.fr/droit-travail/
Heures complémentaires
Heures de travail accomplies par le salarié au-delà de la durée hebdomadaire
prévue dans son contrat
Congés Payés
Vacances annuelles pendant lesquelles les employés restent rémunérés par
l’entreprise selon leur taux horaire habituel.
Au bout de 12 mois de travail, le salarié à droit à 30 jours de congés payés, qui représentent 5
semaines (6 jours ouvrables dans 1 semaine).
La période d’acquisition des droits est fixée du 1 er juin de l'année précédente au 31 mai de l'année
en cours. Des dates différentes peuvent être fixées par accord d'entreprise ou d'établissement ou, à
défaut, par convention ou accord de branche (exemple : dans le secteur du BTP : du 1er avril au 31
mars).
Pour les salariés en contrat intérimaire ou en contrat à durée déterminée (CDD), la prise de congés
est remplacée par une Indemnité Compensatrice de Congés Payés (10 % du salaire brut).
Certaines périodes sont considérées comme du travail effectif pour le calcul des droits à congés :
➔ période de congés payés
➔ congé maternité
➔ arrêt pour accident du travail
➔ congé formation
Lorsque le nombre de jours de congés acquis n’est pas entier, la durée du congé est portée au
nombre immédiatement supérieur (par exemple, 26,5 jours de congés sont arrondis à 27 jours).
La durée des congés pouvant être pris en une seule fois ne peut excéder 24 jours ouvrables (sauf
dans certaines circonstances)
Lorsque le congé ne dépasse pas 12 jours ouvrables il doit être continu.
Lorsque le congé principal est d’une durée supérieure à 12 jours ouvrables, il peut être fractionné
(c’est-à-dire pris en plusieurs fois) avec l’accord du salarié.
En cas de fractionnement des congés, le salariés peut obtenir des jours de fractionnement (jours de
congés supplémentaires).
L’entreprise doit ajuster ses ressources humaines actuelles en fonction de ses besoins futurs :
➔ besoins quantitatifs (nombre de salariés nécessaires)
➔ besoins qualitatifs (profils de poste, formation, pyramide des âges...)
Profil de poste
Portrait idéal du candidat postulant à un emploi ou une fonction
Avantages Inconvénients
En favorise la motivation des salariés qui compétences recherchées pas toujours
peuvent espérer des promotions dans l’entreprise
interne
salarié rapidement opérationnel grâce
à sa connaissance de l’entreprise
faible coût de recrutement
En accéder à un grand nombre de coût de recrutement plus élevé
candidats on ne connaît pas le candidat
externe
obtenir des compétences nouvelles trop utilisé, il démotive les salariés déjà
présents
L’essai professionnel
(à ne pas confondre avec la période d’essai d’un contrat de travail)
Épreuve de courte durée (quelques heures à deux jours) non
rémunérée, afin d’évaluer la qualification professionnelle et
l'aptitude du candidat. Il doit avoir lieu en dehors des conditions
normales d'emploi des salariés de l'entreprise.
« L’évaluation 360 »
Il s’agit d’une évaluation complète, réalisée par plusieurs personnes (salarié évalué, le supérieur
hiérarchique et des collaborateurs )
S M A R T
SPÉCIFIQUE MESURABLE AMBITIEUX RÉALISTE TEMPOREL
l’objectif doit être l’objectif doit l’objectif doit l’objectif doit l’objectif doit être
fixé simplement et pouvoir être motiver le salarié pouvoir être atteint limité dans le temps
précisément mesuré (délais pour réaliser
l’objectif)
Il s’agit des contreparties données par l’entreprise au salarié lorsque les objectifs fixés sont atteints.
CDD
CDI
Rupture de contrat
Fin du contrat à la date
prévue dans le contrat
➔ certificat de travail
(nom du salarié, dates d’entrées et de sorties, nature des emplois occupés)
L’inspection du travail
L’inspecteur du travail fait partie de la DIRECCTE (Direction Régionale des Entreprises, de
la Concurrence, de la Consommation, du Travail et de l’Emploi).
➔ Informer et conseiller les employeurs et les salariés sur les dispositions légales
➔ Faciliter le dialogue entre employeur et salariés.
➔ Assurer le respect des dispositions légales en matière de droit du travail.
L'inspection du travail n'est pas compétente pour régler les litiges relatifs au contrat de travail
(sanction disciplinaire, paiement du salaire, prise de jours de congé, etc.).
Il faut s'adresser au Conseil des Prud’hommes.
Source: https://fr.wikipedia.org/
Source:
https://www.lelivrescolaire.fr/
Objectifs
➔ Améliorer les connaissances et les compétences des individus
➔ Favoriser l’épanouissement personnel et professionnel
➔ Rendre les entreprise plus compétitives
➔ Favoriser le développement et la croissance d’un pays
Contenu
Formation Continue
Formation Initiale
Système d'acquisition ou de
Désigne le système éducatif classique
renouvellement continu de compétences
(souvent à l'échelle nationale) de la
avec, pour la plupart du temps, un objectif
maternelle jusqu'à l'université
professionnel très concret
La loi n'oblige pas l'employeur à mettre en place un plan de développement des compétences, mais
il y est fortement incité.
Le coût est à la charge de l’employeur et la formation est suivie sur le temps de travail.
La formation ne peut être refusée par le salarié.
Le Bilan de Compétences
Action de formation professionnelle ayant pour but de permettre au salarié d'analyser ses
capacités professionnelles et personnelles dans le but de définir un projet professionnel ou
personnel et/ou un projet de formation
Le CPF est ouvert dès l’entrée dans la vie active et jusqu’au départ en retraite.
Il est lié à l’individu et pas à son statut professionnel (salarié, demandeur d’emploi, travail
indépendant…).
Des crédits d’heures supplémentaires peuvent être donnés par l’entreprise ou l’OPCO
L'État
L'État dispose de budgets particuliers qui financent :
➔ des actions pour les demandeurs d'emploi
➔ des actions en direction de publics spécifiques (handicapés, travailleurs immigrés, détenus,
illettrés, etc.)
➔ des actions de formation dans certains domaines,
➔ des actions d'information sur la formation ;
➔ des dotations financières aux régions ;
➔ des aides à l'élaboration et à la mise en place de plans de formation dans les entreprises ou
les branches professionnelles.
Les régions
Les lois de décentralisation qui se sont succédé depuis 1983 ont progressivement renforcé les
compétences des régions en matière de formation professionnelle.
Le Code du Travail précise ainsi que les Régions sont chargées de la « politique régionale d'accès à
l'apprentissage et à la formation professionnelle des jeunes et des adultes à la recherche d'un
emploi ou d'une nouvelle orientation professionnelle ».
À ce titre,chaque Conseil régional édite tous les ans, un programme régional de formation
professionnelle en fonction :
➔ des besoins des entreprises locales en termes de compétences
➔ des possibilités fournies par le marché de l’emploi.
L’entreprise
Elle participe au financement d'actions de formation ou de bilan de compétences.
Les modalités de contribution au financement de la formation professionnelle continue par les
entreprises ont changé depuis la loi du 5 mars 2014 :
➔ Pour les entreprises de 10 salariés et plus, l'obligation légale est fixée à 1% des salaires et
charges payés par l'entreprise.
➔ Pour les entreprises de moins de 10 salariés, l'obligation légale est fixée à 0,55 %.
France compétences
Institution nationale publique française dotée de la personnalité morale et de l'autonomie
financière, créée au 1ᵉʳ janvier 2019 en application de la loi pour la liberté de choisir son avenir
professionnel du 5 septembre 2018
PILOTAGE DE
L’ENTREPRISE
4/ LA POLITIQUE
D’INVESTISSEMENT ET
SON FINANCEMENT
Investissement
Acquisition de moyens de production destinés à rester de façon durable dans
l'entreprise (plus d'un an)
L’ autofinancement
Utiliser la trésorerie disponible dans l'entreprise pour financer les
investissements
Avantages
• garder son indépendance financière,
• mode de financement le moins coûteux
• conserver une capacité d'emprunt (pour les « coups durs »).
Inconvénients
• l'autofinancement est souvent insuffisant pour financer des investissements.
L’emprunt bancaire
Contrat signé entre la banque et l’entreprise, par lequel la banque prête une
somme d’argent à l’entreprise contre rémunération
Inconvénients
• fortes garanties demandés
• coût élevé si le taux d'intérêt est élevé
• risque de dépendance financière vis-à-vis de la banque
Le crédit-bail
Contrat de location à durée déterminée d'un bien, avec option d’achat.
Il permet au locataire de devenir, s'il le désire, propriétaire de ce bien au bout d'un certain nombre
de loyers. L'établissement financier de crédit-bail achète le bien choisi par l'utilisateur et le lui loue.
A la fin du contrat, le locataire a le choix entre restituer le matériel ou l'acheter en versant à
l'établissement financier la valeur résiduelle du bien (prix prédéfini dans le contrat de crédit-bail).
Avantages
• permet d'utiliser du matériel sans apport en capital
• solution intéressante pour un matériel rapidement obsolète
• loyers venant diminuer le résultat donc l'impôt sur les bénéfices
• permet de garder une capacité d'emprunt intacte (en réalité, le crédit-bail est souvent
utilisé par une entreprise lorsqu'elle ne peut plus emprunter)
Inconvénients
• moyen de financement plus coûteux que l'emprunt bancaire.
• la rupture de contrat est difficile
• pas de valorisation du patrimoine de l'entreprise
Attention : Si la périodicité est annuelle, on utilise un taux d'intérêt annuel ; si la périodicité est
mensuelle, on utilise un taux d'intérêt mensuel (taux d'intérêt annuel : 12) ; et ainsi de suite pour
chaque périodicité d'emprunt.
Amélioration de l'offre
(innovation produit)
Amélioration des
performances
Augmentation des
capacités de production
Investissement
Augmentation des parts de
marchés (CA HT)
Augmentation de la
rentabilité
Augmentation des
Augmentation des revenus bénéfices
des propriétaires
Augmentation de la
Capacité d'Auto-
Financement
Rentabilité de l’investissement
Capacité de l’investissement à procurer un bénéfice à l’entreprise
5/ LA GESTION DE LA PAIE
Salaire de base Montant indiqué dans le contrat de travail pour l'horaire normal effectué par le salarié. Il
mensuel ne peut être inférieur au SMIC, ni au salaire minimum fixé par la convention collective
(un minimum fixé pour chaque échelon de chaque niveau de qualification).
Heures Lorsque le salarié a travaillé au-delà de la durée légale sur la semaine.
supplémentaires Le taux est majoré de :
25% pour les 8 premières heures supplémentaires de la semaine,
50% pour les suivantes
Primes Différentes primes peuvent être accordées au salarié, notamment :
Prime d'ancienneté prévue par la convention collective à partir de 5 ans d'ancienneté,
Prime d'intéressement au chiffre d'affaires, calculé sur la part de chiffre d'affaires réalisé
par le salarié au de-là de l'objectif fixé
Cotisations sociales
Montant versé par l’employeur aux organismes sociaux (cotisations sociales
patronales et salariales)
Les cotisations sociales (salariales et patronales) sont déclarées et versées à différents organismes
sociaux, mensuellement (entreprises 10 salariés et plus) ou trimestriellement (entreprise de moins
de 10 salariés)
L’ assiette est le montant qui sert de référence pour le calcul (il s’agit souvent du salaire brut).
Les taux de cotisations sociales en vigueur sont consultables sur de nombreux sites web spécialisés,
comme par exemple : https://www.urssaf.fr/ ou https://www.compta-online.com
(données 2017)
Le salaire brut mensuel de base doit à minima être égal au salaire mentionné dans la
convention pour le niveau de qualification correspondant. Si le salaire de la convention est
inférieur au SMIC, le salaire mensuel brut de base doit à minima être équivalent au SMIC.
Pour information : SMIC horaire mensuel au 1er janvier 2017 : 1480,27 €
pour 151,67 heures travaillées par mois soit un taux horaire de 9,76€
NB : si le chiffre d'affaires réalisé est inférieur à l'objectif, on ne calcule pas de prime.
D'autre part, l'entreprise peut définir un mode de calcul plus favorable que celui qui est
mentionné dans la convention collective.
(données 2017)
6/ LE SUIVI DE LA
PERFORMANCE
L’évaluation de la performance
Activité qui consiste à mesurer les résultats obtenus par l’entreprise en tenant compte des
objectifs fixés et des moyens à disposition
Modèle de la
Indicateur de performance
Critère pertinent permettant de mesurer la performance d'une entreprise selon les objectifs
qu'elle a choisis afin de faciliter la prise de décision
Taux de contribution
Indicateur qui mesure la proportion d’une donnée par rapport à un ensemble
Exemple : part des crèmes de soins vendues sur le total des marchandises vendues.
Chiffre d’affaires Taux de contribution /
Crèmes de soin 20 000 34,49%
Shampoings 35 000 60,34%
Diagnostics 3 000 5,17%
Total 58 000 100,00%
Taux de réalisation
Indicateur qui compare un résultat obtenu avec un objectif fixé
Tableau de bord
Ensemble d’indicateurs mis à jour périodiquement et organisés pour suivre les performances
de l’entreprise
Il aide le dirigeant de l’entreprise à prendre des décisions et mettre en place des actions pour
atteindre les objectifs de performance.
7/ LE BUDGET DE
TRESORERIE
Exemple
Pour le 1er Trimestre de l'année N, les prévisions de CA HT sont les suivantes :
• ventes de prestations de services : 10 000 € en janvier, 11 000 € en février, 12 000 € en
mars ;
• ventes de marchandises : 2 000 € en janvier, 2 500 € en février, 3 000 € en mars.
Exemple
Pour le 1er Trimestre de l'année N, les prévisions d'achat HT sont les suivantes :
• achats de matières et approvisionnements : 2 000 € en janvier, 2 500 € en février, 3 000 € en
mars ;
• achats de marchandises : 500 € en janvier, 550 € en février, 600 € en mars.
Les décaissements de janvier correspondent aux achats TTC réalisés en décembre N-1.
Les décaissements de février correspondent aux achats TTC réalisés en janvier N.
Les décaissements de mars correspondent aux achats TTC réalisés en février N.
Le budget des décaissements liés aux autres décaissements (2) est le suivant (TVA à 20%) :
Le budget de trésorerie
Document qui récapitule les encaissements et décaissements prévus par mois et permet de
calculer les soldes mensuels de trésorerie, en tenant compte d'un solde de départ.
Dans l'exemple :
Au début du mois de janvier, la trésorerie présente un solde positif de 1 200 €.
Actions bancaires
Trésorerie Négocier une autorisation de découvert si la situation est temporaire
négative Réduire le BFR (avance de trésorerie sur le cycle d’exploitation) :
diminuer le niveau des stocks et le temps d'écoulement des stocks
négocier un rallongement des délais de règlement auprès des fournisseurs
raccourcir les délais de paiement des clients
Solliciter un emprunt bancaire si le découvert résulte d’un investissement
réalisé sans le financement correspondant
Revoir le business model si l’on constate que le chiffre d’affaires ne couvre pas
les charges de l’entreprise
Trésorerie Faire des placements à court terme pour obtenir des produits financiers de ces
positive liquidités qui restent quasi immédiatement disponibles
Investir dans des biens durables (augmenter le patrimoine de l'entreprise)
Actions stratégiques
Revoir si nécessaire le « business model » (plan d’affaire), c’est à dire les prévisions de chiffre
d’affaires et de charges d’exploitation, pour améliorer les marges.