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TP de Transfer de chaleur :

Le rayonnement
Réalisé par :
 BELHADRI Nour Eddine
 BENKOUIDER Hichem
:

2017/2018
Université Mohamed Boudiaf-Oran- la faculté de chimie

Sommaire

1-Introduction………………………………………………………………………..…..2

2-Mode de Transfer de chaleur……..………………………………………………….…2

-1- La conduction…………...……………….………………………….………..2

-2-La convection……………………………………………………….…………3

-3-Le rayonnement………………………………………………………………...3

-4-Loi générale du rayonnement…………………………………………………..4

-5- Le coefficient de correction……………………………………………………6

-6-Définition de l’émissivité d’un matériau ……………………………………....6

-7- Description d’appareil………………………………………………….………6

-8- Le vide …………………………………………………………………..……..7

-9-La pression de vide …………………………………………………………….7

-10-pompe à vide ……………………………………………………………….....7

Partie expérimentale……………………………………………………………………….7

1-le but de travail…………………………………………………………………………..7

2-Doroulement de TP…………………………………………………………………….8.

3-Exripession des résultats……………………………………………………………….8.

-Conclusion………………………………………………………………………………...15

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1 – INTRODUCTION

Un transfert de chaleur qu'il convient d'appeler transfert thermique ou


transfert par chaleur est un transit d'énergie microscopique désordonnée. En
fait cela correspond à un transfert d'agitation thermique des particules au gré
des chocs aléatoires entre particules, qui se produisent à l'échelle
microscopique. Deux corps ayant la même température sont dits en « équilibre
thermique ». Si leur température est différente, le corps le plus chaud cède de
l'énergie au corps le plus froid : il y a transfert thermique, ou par chaleur.
L'étude des transferts thermiques complète l'étude de la thermodynamique en
décrivant la manière dont s'opère le transfert d'énergie. À la différence de la
thermodynamique, la thermocinétique fournit des informations sur le mode de
transfert en situation de non équilibre ainsi que sur les valeurs de flux de
chaleur

2 -MODE DE TRANSFERT DE CHALEUR :


L’étude de transfert thermique se distingue par trois grands mécanismes
qui se rattachent chacun à un mode de transfert de chaleur particulier.
1) – La conduction
La conduction est le transfert de chaleur d’une partie d’un corps à une autre
partie du même corps sans déplacement appréciable des particules de ce corps.

La conduction caractérise également le transfert de chaleur d’un corps à un


autre corps en contact physique avec le premier. Et la loi fondamentale de la
conduction est définie par la relation de FOURRIER :

d  = -  S (d t / d x)
d  : quantité de chaleur (w)

 : Conductivité thermique du matériau (w/ mC°).


S : surface ou section traversée par le flux de chaleur (m²).
d t : gradient de température (C°).
d x : épaisseur du matériau traversé par le flux de chaleur (m).
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2) – La convection :

La convection est le transfert de chaleur d’un point à un autre dans un


fluide (gaz ou liquide) par déplacement des particules de ce fluide. La
convection est naturelle si le mouvement du fluide résulte uniquement des
différences de masse volumique causées par les différences de température. La
convection est forcée si le mouvement du fluide est provoqué par des moyens
mécaniques. Le flux de chaleur de ce mode de transfert est défini par la relation
de NEWTON :

d  = h . d S (T chaud – T
froid)

d  : flux de chaleur(w).

h : coefficient superficiel de transmission ou thermique (w / m² C°).

d S : surface traversée par le flux de chaleur (m²).

Tchaud : température du milieu chaud (C°).

Tfroid : température du milieu froid (C°).

3) – Le rayonnement :

_ Le rayonnement est le transfert de chaleur d’un corps à un autre, sans aucun


contact entre eux, par le déplacement d’ondes dans l’espace.

Ce mode peut s’effectuer entre corps très éloignés et à travers un espace vide
que ce soit de façon spontanée ou au cours d’une interaction mutuelle, les
atomes, molécules et les électrons libérés du corps peuvent perdre une partie de
leurs énergie cinétique par émission d’un rayonnement électromagnétique, une
partie est absorbée par le corps sous forme de chaleur.
Le flux de chaleur de ce mode de transfert est défini par la relation de
STEFAN-BOLTZMAN, selon laquelle la puissance du rayonnement thermique

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émise par unité de surface d’un corps est directement proportionnelle à la


puissance de la température absolue.
d Q émise =   T4 d S
 : constante de STEFAN-BOLTZMAN,  = 4,96. 10–8 K cal / m² °K.

 : l’émissivité du corps.
d S : surface à travers laquelle s’effectue l’échange (m²).

T : température du corps (°K).

4 –Loi générale du rayonnement :

LOI DE KIRCHOFF :

Soit En l’énergie calorifique par unité de surface et de temps, l’énergie


fournie au corps non noir sera aussi En, et celle absorbée par le corps noir et
également le coefficient d’absorption A = 1, donc le bilan d’énergie
rayonnante au niveau du corps est le suivant :

Energie reçue = Energie absorbée + Energie réfléchie

En = En A1 + (1 – A1) En
D’une autre part l’énergie émise par le corps non noir égale à l’énergie
reçue.
En e = En A1 e = A1
e : le facteur où le coefficient d’émission du corps non noir.

Donc on peut résumer la loi de KIRCHOFF comme suit :

« A l’équilibre thermique, le facteur total d’émission et le facteur total


d’absorption d’un corps, sont les mêmes ».

LOI DE PLANK :

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Elle étudie la relation entre les longueurs d’ondes du rayonnement du corps


noir, l’énergie émise par celui-ci est la température.

LOI DE STEFAN-BOLTZMAN :

C’est la loi la plus utilisée et la plus importante du rayonnement, elle fournit


l’émitence totale de rayonnement du corps noir dans le vide en fonction de sa
température absolue, on peut l’établir par interrogation de la formule de
PLANK.
La relation entre la température d’un corps noir et la quantité d’énergie
rayonnante qu’il émet a été déduite par STEFAN et démontrée plus tard par
BOLTZMAN qui repose sur l’analogie qui existe entre les photons
transporteurs de l’énergie rayonnante et le comportement des molécules dans
un gaz parfait.
e0 = (E / V) r (E)
e0 : intensité d’énergie.

E : énergie rayonnante.
V : volume d’espace dans lequel circuit l’énergie.
r : fonction inconnue.
Les photons frappent la paroi entourant V créant une pression, cette pression
est la force moyenne qui agit sur l’unité de surface, elle est exprimée par le
nombre de chocs reçus dans l’unité de temps dans cette unité de surface.

La loi s’énonce par définition du rayonnement total en l’émitence


énergétique du corps noir qui est proportionnel à la puissance quatrième de son
température absolue selon la relation :
 =  ε T4
Ou bien :
 =  ε (  s 4 -  v 4)

 : Coefficient de BOLTZMAN.

ε : l’émissivité de l’élément ( E  1 ).

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5-Le coefficient de correction:

La longueur nominale de l’élément est de 160 mm et le diamètre 6,35 mm, ce


qui donne une surface nominale de 31,92 cm ², il y a également lieu l’inclure
des surfaces des deux extrémités de l’élément, qui est totalement 0,63 cm ²,
d’où la surface totale A = 32,55 cm ².
La surface doit être calculée en utilisant les dimensions exactes indiquées de
l’appareil, il faut tenir compte des pertes de chaleur le long des câbles
conducteurs de l’élément, ainsi que les câbles supportant l’élément, le facteur
de la conductivité est équivalent à une perte de 0,0004 ( s -  v ) cal / sec. La
surface équivalente est 1,02 A. Les pertes de chaleur dans les câbles
d’alimentation de l’élément correspondent à 4% de la puissance fournie.
Nous pouvons écrire : Φ= [ (V I x 0,96) / 4,186 ] – 0,0004 ( s -  v ) en
cal / s
q = Φ / 1,02 A en cal / cm ² sec

6- Définition de l’émissivité d’un matériau :

L'émissivité d'un matériau (souvent écrite ), est le rapport de l'énergie qu'il


rayonne par celle qu'un corps noir rayonnerait à la même température. C'est
donc une mesure de la capacité d'un corps à absorber et à réémettre l'énergie
rayonnée. Dans le cas du corps noir, qui absorbe et réémet toute l'énergie,
. Et pour un corps quelconque, de température uniforme, on aura .
Un objet d'émissivité faible, en particulier un objet ayant une surface métallique
consitue un bon isolant au rayonnement thermique. En effet, de même qu'ils
stoppent les rayonnements radiofréquences, les bons conducteurs stoppent le
rayonnement infrarouge.
L'émissivité dépend de plusieurs facteurs : la température, la direction du
rayonnement, et sa longueur d'onde. On suppose parfois, par commodité de
calcul, qu'elle ne dépend pas de cette longueur d'onde. C'est l'approximation
dite du corps gris.

7- Description d’appareil :
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Dans cette manipulation, on utilise un appareil électrique, constitué par


une cuve étanchée, isolée thermiquement dans laquelle se trouve un élément
suspendu et lié à deux fils électriques, ces derniers font passer un courant
électrique contrôlé par un Ampèremètre et un Voltmètre existants dans le bord
de l’appareil, deux autre fils sont attachés aussi à la cuve et qui permettent de
mesurer la température de l’élément numériquement, ainsi qu’un troisième fil
qui mesure la température interne des parois de la cuve . Une pompe est
connectée à cet appareil, permettant le contrôle de pression dans la cuve.

8-Le vide :
Le vide est ordinairement défini comme l'absence de matière dans une zone
spatiale.

9-La pression de vide :


En physique, le vide est l'absence de toute matière. Le vide absolu est donc un
milieu statistiquement sans particules élémentaires. Un espace dans lequel les
molécules sont fortement raréfiées peut donc être retenu comme une première
définition du vide approximatif. Ainsi, pour « faire le vide », il suffit d’utiliser
une pompe à vide pour extraire l’air d'une enceinte étanche. La qualité du vide
est alors définie par la pression d'air résiduelle, généralement exprimée
en pascal, en millibar ou en torr. Seul un vide partiel peut être atteint avec un tel
processus, quelle que soit la température.
Le vide en astronomie, se rencontre dans l'espace entre les corps célestes, ce que
l'on nomme « espace »

10-Pompe à vide :

Une pompe à vide est un type de pompe permettant de faire le vide, c'est-à-dire
d'extraire l'air ou tout autre gaz contenu dans une enceinte close, afin d'en
diminuer la pression1..

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Partie expérimentale

1- LE BUT DU TRAVAIL
Le but de notre travail est d’étudier le rayonnement qui est un mécanisme
important du travail de transfert de chaleur, tout en utilisant la relation de
BOLTZMAN qui est la loi fondamentale de ce mode de transfert dont on doit
déterminer l ‘émissivité de l’élément.
Pour cela il faut porter la différence de température T = (T1 – T2 moy ) en
fonction de P1/4 (pression), par extrapolation on trouve que
T = (T1 – T2 ) due à la pression P = 0 Torr. Donc l’élimination de la
convection, ensuite on porte q en fonction σ (T14 - T2 moy 4) et on obtient une
droite et on tire l’émissivité ε.

REMARQUE :

L’émissivité doit être inférieure à l’unité et elle nous donne une idée sur
l’élimination de la convection si ε  0,98. La convection n’est pas totalement
éliminée, l’émissivité réelle de l’élément  0,98.

2 – DEROULEMENT DU TP
 On réalise 3 expériences, pour chaque expérience, on fixe les valeurs de V
et I dans chacune.
 On laisse le système stabiliser pendant 20 minutes, en suite, on prélève la
pression, les températures T1 et T2.
 A l’aide de la pompe, on fait le vide, on laisse le système stabiliser pendant
20 minutes.
 On prélève la pression et les températures T1 et T2.
 Pour même V et I, on a trois valeurs de P, et de T 1 et T2 , ensuite on
change V et I et en refait la même expérience de la même façon.

3- EXPRESSION DES RESULTATS


Pour déterminer l’émissivité , on doit trouver pour chaque expérience la
valeur de q , puis on trace le graphe : q = f σ (T14 – T24) , mais avant , il faut
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déterminer la température au vide θS0 pour ( P= 0).Pour cela , il faut trouver sa


valeur en traçant le graphe (T1 - T2)= f ( P1/4 )
On fait une extrapolation, et on tire Δ T0 , en suite on calcule :
T1 = T2 moy + ∆TP=0 = T1 au vide

 on calcule Φ= [ (V I x 0,96) / 4,186 ] – 0,0004 (S -  v ) en cal / s


 en suite, on calcule q = Φ/ 1,02 A avec A= 32,55 cm2

Tableau N° 1 :

P ( TORR ) 560 360 170


TA1 (° k ) 55.4 58.4 63.5
TB1 ( ° k ) 18.7 18.6 18.6
TA1 –TB1 (°k) 36.7 39.8 44.9
P 1/4 2.87 4.35 3.61

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D’après le graphe (TA1 –TB1 ) = f (P1/4 )


A P = 0 on aura : ( TA1 - TB1 ) = ( TA1 - TB1 )P=0 = B
B étant l’intersection de notre droite et l’axe des ordonnées ( yy ’ ); (T1 -
T2) = 70.5°k on trouve
TB MOY= (291.7+291.6+291.6)/3 = 291.7°k donc TB1/P=0 =291.7°k
∆TP=0 = (TA1– TB1 )P=0 donc TA/P=0 = ∆TP=0 + TB1/P=0 =70.5+291.7=362.2°k
donc TA1/P=0=362.2°k
On a: V1 = 5 volts , I1 = 0.45 Ampères;
1 = (5 * 0,45 * 0,96 / 4,186) - 0,0004 (TA1– TB1)P=0
1 = (5 * 0, 44 * 0, 96 / 4,186) - 0, 0004 (70.5)
1 = 0.487 cal / s

q1 = 1 / S avec S = 33,201cm2
Pour P = 0
q1 = 0.484/ 33,201= 0.0146 cal / s cm2

Tableau N° 2:

P (TORR) 500 350 170


TA2 (°k) 98.7 104.5 113.8
TB2 (°k) 18.7 18.7 18.7
TA2 –TB2 (°k) 80 85.8 95.1
P1/4 4.728 4.325 3.61

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D’après le graphe on trouve (TA2 –TB2 ) = 146.5°k


TB2/P=0 et T2 MOY= 291.7+291.7+291.8/3 =291.73°k donc
TB2/P=0 =291.73°k
∆TP=0 = (TA2 – TB2 )P=0 donc TA2/P=0 = ∆TP=0 + TB2/P=0 =146.5+291.73= 438.23°k
Donc TA2/P=0=438.23°k
Pour cette deuxième partie, on a : V2 = 8 v, I2 = 0,71 A
On applique la même chose pour le calcul de D2 et ( TA2– TB2)P=0
2 = (V2 * I2 * 0, 96) / 4,186 - 0, 0004(146.5) =1.244 cal/s.
q2 = 2 / 33.201= 0.0374 cal / cm2s

Tableau N° 3:

P ( TORR ) 640 90 38
TA3 (° k) 139 171 182
T B3 (°k ) 21 21 21
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TA3 –TB3 (°k) 118 150 161


P1/4 5.02 3.08 2.48

D’après le graphe on trouve (TA3 –TB3 ) =293°k


TB3/P=0 et TB MOY=294+294+294/3 =294°k
donc TB3/P=0 =294°k
∆TP=0 = (TA3 – TB3 )P=0 donc TA3/P=0 = ∆TP=0 + TB3/P=0 =293+294=587°k
donc TA3/P=0 = 587°k

On a V3 = 10.6 v, I3 = 0,94 A
3 = ( V3 * I3 * 0,96 ) / 4,186 - 0,0004(293) = 2.167 cal/s.
q3 = 3 / 33.201= 0.0652 cal / cm2s

Après qu’on ait dessiné nos trois graphes, on obtient les valeurs
suivantes suite à ces derniers à P = 0 :

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 1- (T1 – T2) = 70.5°k

 2- (T1 – T2) = 146.5°k

 3-(T1 – T2) = 293°k

On a aussi la relation suivante : q =  *  * (T14 – T24) ; donc on doit tracer notre


graphe qui est : q = f [  * (T14 – T24 )] ; avec  = 1,37 10-12 cal /cm s k4.

On a =1.37*10-12cal/cm2s k4

Expérience 1 ( TA14– TB14) P=o = 1.37*10-12[ (362.2)4-(291.7)4]=

( TA14 – TB14 )P=o =0.0136 cal/cm2s .

Experience2 ( TA24 – TB24 )P=o = 1.37*10-12[ (438.23)4-(291.73)4]=

( TA24 – TB24 )P=o =0.0406 cal/cm2s .

Experience3 ( TA34 – TB34 )P=o = 1.37*10-12 [(420.83)4-(285.33)4]=

( TA34 – TB34 )P=o =0.1524 cal/cm2s .

Maintenant on dessine le graphe de q en fonction de ( TA4 – TB4 )P=o

q ( cal/ cm2 s) 0.0146 0.0374 0.0652


( T14 – T24 ) k4 0.0136 0.0406 0.1524

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Et finalement, on calcule la pente, qu’on aura du graphe ;


 =tg α=0.0374-0.0146/0.0406-0.0136

Pente =  = 0.84

Conclusion :

D’après les deux types de graphes: (T1- T2) = f (P1/4) et q=f


σ (T14 – T2moy4)

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on conclue que plus la pression diminue, plus ΔT0 augmente, donc


q augmente, cela implique que le débit de chaleur transmis par
rayonnement est plus important lorsque l’on fait le vide dans le
caisson, bien qu’on ne peut jamais atteindre le vide absolu.

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