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REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO

MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET UNIVERSITAIRE


UNIVERSITE ADVENTISTE DU CONGO
(UACO)

FACULTE DE THEOLOGIE

GRE1232 GREC 1

Georges NTUMBA MULUMBA


Master in Mission (AUA)

Avril 2023
LECON 1

LA LANGUE GRECQUE

Objectifs
Le cours constitue le premier volet d’une introduction à la langue grecque dont
le but ultime est la compréhension du grec ancien. Dans le cadre de l’Initiation
1, l’étudiant aura une connaissance systématique des bases du système verbal,
nominal, de la structure de la phrase et d’éléments de vocabulaire. A la fin du
cours, il sera capable de lire des textes simples. Il aura également une idée
générale de la civilisation et de l’histoire de la littérature grecques.
Évaluation :
Mini-tests au début de chaque cours (portant essentiellement sur le cours
précédent) 15%
- Exercices à remettre le vendredi précédent le cours à 16h au plus tard 20% (5%
par jour de retard)
- Exercices de vocabulaire 5%
- Examens écrits (deux examens, à la mi - session et à la fin de la session 30%
chacun) 60%
Ouvrage à acquérir :

ALPHABET PRONONCIATION ECRITURE

L’alphabet grec contient, à l’époque du N.T., vingt-quatre lettres qui dérivent,


pour la plupart, de l’alphabet phénicien. Nombre d’entre elles vous sont connues
si vous avez fait un peu de mathématiques ou toute autre science exacte. Le mot
alphabet lui-même résulte de la combinaison des deux premières lettres de
l’alphabet grec, alpha et bêta. La prononciation de certaines lettres est débattue.
Celle que l’on utilise aujourd’hui fut établie par Érasme au seizième siècle de
notre ère. On sait qu’elle ne reflète sans doute pas toujours la prononciation du
premier siècle, mais c’est elle qui est communément acceptée dans le monde
francophone. Le tableau suivant indique le nom grec de la lettre, la lettre en
majuscule, en minuscule, sa transcription et sa prononciation.
Le Grec est une langue vivante qui a une très longue histoire. Sa forme des
langues indo-européenne se perd dans la nuit des temps. Son histoire écrite
remonte du XIIIe siècle avant Jésus-Christ.
ALPHABET GREC

Majuscules Minuscules Noms Corresp. Franc.


Α Α Alpha a
Β β Beta b
Γ γ Gamma g (dur)
∆ δ Delta d
Ε ε Epsilon e (Bref)
Ζ δ Zeta z
Η ε Eta e (long)
Θ ζ Theta th
Θ η Iota i
Κ θ Kappa k
Λ ι Lambda l
Μ µ Mu m
Ν λ Nu n
Ξ μ Xi (Ksi) x (cs)
Ο ν Omikron o
Π π Pi p
Ρ ξ Rho r
΢ ζ$ Sigma s
Σ η Tau t
Τ π Upsilon u
Φ ϕ Phi f
Υ ρ Chi (Ki) kh (aspiré)
Φ ς Psi ps
Ω σ Omega o (long)

Remarque :
1. Devant un autre gamma, g se prononce comme n, ainsi : aggelo$ « ange »
devient « angelos » euggelion « évangile » devient « euangelion » Il est aussi
prononcé n devant k, c, x mais les mots de ce type sont rares.
2. Retenez qu’il y a deux lettres pour représenter la lettre française e, et deux
pour la lettre o. Epsilon et Omicron sont brefs, Eta et Omega sont longs.
3. Au début d’un mot, devant une voyelle, i peut se prononcer comme y dans
Yonne. En réalité il était prononcé i et comptait pour une syllabe
4. Il y a deux formes pour le sigma. s est utilisé quand la lettre est au début et au
milieu ; $ quand il est en finale (Ihssuj)
5. En français dans les mots dérivés du grec, u est devenu y (i grec). Par
exemple upokrithj est transcrit hypocrite. (Notre majuscule Y vient de la
majuscule grecque Y par l’intermédiaire du latin)
eu devient parfois ev comme dans euaggelion
6. En France on confond le plus souvent la prononciation de k et de c

PRONONCIATION DES DIPHTONGUES

Les diphtongues sont les résultats de la combinaison de deux voyelles.


Prononcez : ai ai comme dans ail
ei ei comme dans soleil
oi oi comme dans boy
au au comme dans cause
ou ou comme dans route
hu eu eu comme dans feu
ui ui comme dans Suisse
N.B La prononciation de hu eu ne doit être distingué, elle est toujours la
même.

L’ECRITURE DES MINISCULES

On écrira les minuscules en se servant de deux lignes. En écrivant on tiendra


compte de la partie de la lettre qui ira en bas ou en haut, dans ce cas ces parties
ne seront pas dans l’intervalle.

a b g d e z h q i k l m n x o p r s ou $ t u f c y w
LECON 2

LES LETTRES MAJUSCULES, LES ESPRITS ET AUTRES SIGNES


LES MAJUSCULES

La plupart des majuscules sont semblables à leur équivalent minuscule ou


majuscule française correspondante. Quand on connait les minuscules, il y a
seulement dix majuscules qui appellent une remarque. On peut facilement se
rappeler le D en pensant que le delta d’un fleuve est ainsi appelé à cause de
sa ressemblance avec la forme de cette lettre.

R et C sont semblables aux minuscules r et c mais il ne faut pas les confondre


avec les majuscules françaises P et X

H et U sont les majuscules de h et u et non des majuscules françaises H et Y

G L X S W ne ressemblent à aucune lettre française et leur forme est différente


de la minuscule correspondante.

LES ESPRITS

Les esprits On trouve aussi dans nos éditions modernes du grec des signes
d’aspiration appelés esprit doux et esprit rude. Ces signes se généraliseront
plusieurs siècles après J.-C. En grec, tous les mots commençant par une voyelle
ou un rhô sont surmontés d’un esprit. Quant à la graphie, un mot grec ne débute
donc jamais par une voyelle. Il commence soit par une consonne, soit par un
esprit. Seules les voyelles, les diphtongues et la lettre r prennent l’esprit. L’esprit
se place sur la première voyelle du mot ( ἀpostolo$) ou la seconde voyelle de
la diphtongue initiale (aἰtew). Si le mot débute par une majuscule, l’esprit s’écrit
devant la majuscule (Ἰssou$, Ἠemera).

L’esprit rude s’écrit ‛. Il ajoute une aspiration à la prononciation, comme le h


initial en anglais ou en allemand. Ainsi ὑper se prononce « huper ». Rhô et
upsilon en début de mot prennent toujours un esprit rude (ὑpokrith$, hypocrite,
ῥabdo$, bâton). La prononciation de l’esprit rude n’est pas facultative. La seule
exception est l’esprit rude accompagnant r, il ne se prononce pas. N’hésitez pas
au début à exagérer la prononciation de l’esprit rude, l’habitude de le prononcer
s’installera plus rapidement. L’esprit rude est en général indiqué par h dans la
transcription. ֫hmera, jour, sera donc transcrit hêmera.
L’esprit doux s’écrit ՚. Il n’est pas prononcé et n’est pas indiqué dans la
transcription. ἀpostoloj) " sera donc transcrit apostolos. On rencontre parfois
un esprit à l’intérieur d’un mot, il s’agit alors d’une crase, c’est-à-dire de deux
mots combinés en un seul. C’est le cas, par exemple, de kἀgw, qui vient de kai
et egw. La crase est indiquée par ce que l’on appelle la coronis, qui surmonte le a
dans kἀgw, et ressemble à un esprit doux.

LES IOTA SOUSCRIT

Un tout petit iota se note souvent sous le a, h , w spécialement quand l’une de


ces lettres termine un mot. On l’appelle le ‘‘iota souscrit’’ c’est la trace d’une
ancienne diphtongue. Il ne se prononce pas, mais on doit toujours l’ecrire.

LES ACCENTS

Presque tous les mots grecs possèdent un accent. Ces accents, comme les
esprits, ne se généraliseront dans l’écriture que plusieurs siècles après J.-C.

Ecriture et Prononciation

L’accent écrit indique la voyelle ou la diphtongue qui reçoit l’accent dans la


prononciation. Trois accents sont utilisés dans le grec du N.T. :

• l’accent aigu ( ՜ ) indique que la voix montait sur la syllabe accentuée ;

• l’accent grave ( ՝ ) indique que la voix descendait sur la syllabe accentuée ; •


l’accent circonflexe ( ῀ ) indique que la voix montait et descendait ensuite sur la
syllabe accentuée.

L’accent grave n’est en fait qu’une transformation de l’accent aigu dans


certaines circonstances. Tout accent grave n’est donc qu’un accent aigu devenu
grave (kai՜ est écrit kai՝ ; en Jean 1.1).

LA PONCTUATION

Grec Français
Nom Signe Nom Signe
Virgule , Virgule ,
Point . Point .
Point en haut : Point-virgule ;
Deux points :
Point Point
D’interrogation ; d’interrogation ?
L’ELISION ET LA DIERESE

L’apostrophe ( ՜ ) est utilisé comme en français pour indiquer qu’une voyelle a


été élidée, c’est-à-dire supprimée à la fin d’un mot, par ce que le mot suivant
commençait par une voyelle ou une diphtongue. Dans l’exercice 2.1 (Extrait de
Jean 1 :1-14), on trouve les exemples suivants :
di/ pour dia (v3) et all/ pour alla (v.8)
Si le mot suivant commence par un esprit rude, certaines consonnes se modifient
et deviennent aspirées (ainsi af/ amartia$ pour apo)

LECON 3

FORMATION DU PRÉSENT DE L’INDICATIF ACTIF de luw

Le présent de l’indicatif actif de verbe luw

1ere pers. Du singulier Luw Je délie


2è pers. Du singulier luei$ Tu délies
3è pers. Du Singulier Luei Il (elle) délie
1ère pers. Du Pluriel Luomen Nous délions
2è pers. Du pluriel Luete Vous déliez
3è pers. Du pluriel luousi (n) Ils (elles) délient

Le (n) euphonique que l’on trouve à la fin de la troisième personne du pluriel


termine facultativement plusieurs formes grecques. On les notera à chaque fois,
le moment venu.
N.B. Retenons que chaque mot grec peut être divisé en deux parties :
1. Le Radical : le Radical lu qui ne change pas et qui contient le sens
fondamental du verbe (Delier)
2. Terminaisons : w, ei$, ei, omen, ete, ousi (n) change à chaque personne.
Comme presque tous les verbes grecs ont les mêmes terminaisons au temps
présents, il est alors facile de conjuguer les autres verbes. Pour trouver le radical,
il suffit de retirer d’abord le w final à première personne du singulier et on reste
avec le radical lu.
Il n’est pas important d’ajouter le pronom personnel sujet au verbe, car la
personne et nombre du sujet de verbe sont toujours clairs grâce à la
terminaison.
Remarque : Le ‘‘vous’’ de politesse qui s’adresse en français à une seule
personne n’existe plus en grec.
TRADUCTION DU PRESENT

Le présent grec marque la durée ou l’effort. On le traduit généralement par le


présent français bien que celui-ci insiste moins sur la durée : Dans quelque cas,
on pourra recourir à une périphrase exprimant la nuance voulu : ‘‘Je me force
de…’’ ‘‘Je suis en train de…’’

LA FORME INTERROGATIVE

En grec, il n’y a aucune différence entre la forme affirmative et la forme


interrogative courante. Une phrase est à la forme interrogative si elle se termine
par un point d’interrogation (;). On devra alors faire attention à la présence
éventuelle de ce signe de ponctuation à la fin de la phrase avant de la traduire.

Traduire en Français
Luei, luomen, luousin, luete, luei$. Euriskomen, grafei, ballete, blepei$,
egeirousin. Legousin; krinete, ballomen, estiw, pempousin, lambanete,
swzomen, menei, ecei$; ginwskw, qerapeuete.

Traduire en grec

Nous délions, ils délient, tu délies, vous déliez, il délie, elle délie, avez-vous ?,
ils sauvent, guérissent-ils ?, je jette, elle fait lever, nous jugeons, tu restes, vous
jugez, envoie-t-il ?, vous écrivez, tu manges, elle trouve, nous prenons, vous
recevez, ils voient, dis-tu ?.

LECON 4

LES VERBES EN ew

Il y a beaucoup de verbes dont le radical se termine par e. Quand on ajoute la


terminaison à de tels radicaux, certaines contractions ont lieu :

e combiné à e donne ei

e combiné à o donne ou

e devant une voyelle longue ou une diphtongue, disparait.

Ainsi le présent de l’indicatif actif de de ‘‘j’aime’’ se conjugue comme suit :


filῶ au lieu de filέw J’aime
filei$ au lieu de filέei$ Tu aimes
filei au lieu de filέei Il (elle) aime
filomen au lieu de filέomen Nous aimons
fileite au lieu de filέete Vous aimez
filoῦsi (n) au lieu de filέousi(n) Ils (elles) aiment
N.B. Les regles de contraction des verbes en έw sont très importantes, par ce
qu’une grande partie de la grammaire grecque se fera avec les contractions.
e + e = ei

e+ o = ou

e + voyelle longue ou une diphtongue.

Traduire en Français
Laloumen, aitei$, throusin, poieite. Metanoei, marturousin, zhteite, kalw.
Qewroumen, therei$, misw, blasfhemei, eulogousin, filoumen, balete,
ginwskw;egeirei$. ecousin, qerapeuei, krinete, menomen, swzousin.

Traduire en Grec

Ils cherchent, il demande, tu appelles, nous témoignons, je parle, vous gardez,


elle fait, regardez-vous ?, nous aimons, ils appellent, elle demande, ils font, nous
cherchons, ils témoignent, il regarde, blasphèment-ils ?, elle se repent, nous
haïssons, vous bénissez, j’appelle, nous écrivons, ils mangent, elle trouve, il
juge, tu envoies.

LECON 5

LA DEUXIEME DECLINAISON : LES NOMS EN oj


LES CAS : NOMINATIF, VOCATIF, ET ACCUSATIF

En grec, contrairement au français, les noms se déclinent.


logoj (radical log) : ‘‘parole’’, ‘‘verbe’’ est le type d’une classe de noms, pour
la plupart masculins, qui constitue la deuxième déclinaison en o$.
1. Singulier
Nominatif logoj Une parole (sujet)
Vocatif loge O parole !
Accusatif logon Une parole (objet)
Génitif logou D’une parole
Datif logῳ A (pour) une parole
2. Pluriel
Nominatif Logoi Des paroles (sujet)
Vocatif Logoi O paroles !
Accusatif logou$ Des paroles (Objet)
Génitif Logwn Des paroles
Datif logoi$ A (pour) des paroles

N.B. Retenons qu’en grec il n’y a pas d’article définis.


Le Nominatif et l’accusatif : Le sujet et le complément d’objet direct.
En français si nous voulons montrer qu’un mot est le sujet d’une phrase (ou
d’une proposition, nous le plaçons généralement devant le verbe, alors que le
complément d’objet est placé après.
Si on inverse l’ordre des mots, on inverse le sens de la phrase. Dans la phrase :
Un ange trouve un homme : ‘un ange est les sujet de la phrase, et un homme est
le complément d’objet direct.
Nous avons changé l’ordre des mots et se faisant, nous avons aussi changé le
sens.
La première de deux phrases serait :
aggelo$ euriskei anqrwpov
nous montrons que aggelo$ est le sujet en le mettant au cas nominatif.
En grec, le sens de la phrase est le même si nous changeons l’ordre de mots et
écrivons : anqrwpon euriskei aggelo$.
En effet, ce n’est pas l’ordre des mots, mais le cas qui montre quel mot est sujet,
quel mot est objet.
Avant de traduire une phrase grecque en français, il faut d’abord regarder quel
mot est sujet, quel mot est l’objet, s’il y en a un.

Les verbes transitifs et les verbes intransitifs.


Beaucoup de verbes comme menw, ‘‘je demeure’’ ‘‘ je reste’’ ne peuvent pas
avoir de complément d’objet direct. On les appelle des verbes intransitifs.
Les verbes qui peuvent avoir un complément d’objet direct sont appelés les
verbes transitifs.
N.B. Certains verbes peuvent être transitifs ou intransitifs :
lalέw:
1. laloῦmen logou$ : Nous prononçons des paroles
2. laloῦmen : Nous parlons

Le Nombre.
Les verbes s’accordent en nombre avec leur sujet.
Si le sujet d’un verbe est un nom au singulier, le verbe sera à la troisième
personne du singulier ; si c’est un nom pluriel, ou il y a plusieurs noms
coordonnés par ‘‘et’’ le verbe sera à la troisième personne du pluriel :

1. anqrwpo$ egeirei liton : Un homme dresse une pierre.


2. anqrwpoi egeirousin liton : Des hommes dressent une pierre.
3. anqrwpo$ kai aggelo$ egeirousin liton : Un homme et un ange dresse
une pierre.
LE VOCATIF
Le Vocatif est le cas de l’interpellation. Comme en français, un nom au vocatif
peut être précédé de ὦ, ‘‘o !’’

Ce ὦ peut être placé devant le nom au gré de l’auteur :

Kurie, swzei$ ou O ! Seigneur, tu sauves ou

ὦ kurie qwzei$ Seigneur, tu sauves !

EXERCICE

Traduire en Français

1. Ὠ ՚Israhl, qanaton zhteite; 2. aggelo$ laon swzei. 3. kurio$grafei


logou$ 4. threite nomou$. 5. Farisaioi filousin Criston; 6. qewreite
agrou$. 7. ecei qronon. 8. misei kosmon kai zhtei filon. 9. lepre,
blasfhmei$ ; 10. Ginwskomen qanaton.

Traduire en Grec

1. Un ange appelle un homme 2. Un frère a un champ 3. Des maitres


(seigneurs) envoient des messagers 4. Ils écrivent des paroles 5. Trouvez-
vous une pierre ? 6. Christ juge des hommes et des anges 7. Gardes-tu des
lois ? 8. Un homme et un ange cherchent une place 9. Nous rendons
témoignage et un peuple se repent 10. Seigneur, tu restes
LECON 6

LE DATIF ET LE GENITIF
L’ARTICLE DEFINI
LA DECLINAISON DE Ihssou$

LE GENITIF
Le génitif peut être généralement rendu en français par l’usage de la préposition
‘‘de’’ c’est le cas du complément de nom.
Ex. : oiko$ anqrwpou : une maison d’homme.

LE DATIF
Le sens le plus courant du datif est d’indiquer la personne à qui ou pour qui
quelque chose est fait. Il marque donc le complément d’attribution.
Ex. : grafei nomou$ laῷ: Il écrit des lois pour un peuple
marturei anqrwpῳ : Il rend témoignage à un homme

L’ARTICLE DEFINI
L’article défini (le, la, les) se déclinent en grec comme un nom. Les formes qui
accompagnent les noms masculins sont les suivants :
Singulier N. ὸ Pluriel N. oi
A. ton A. tou$
G. Tou G. twn
D. tῷ D. toi$
Il faut noter que les terminaisons, sauf au nominatif singulier, sont, sont les
mêmes que celles de logo$. L’article n’a de vocatif. L’article défini est toujours
au même cas, au même genre et au même nombre que le nom auquel il se
rapporte.
Ex. : tou anqrwpou : de l’homme
toi$ anqrwpoi$ : Aux (pour les) hommes
Remarque : la maison de l’homme s’écrit parfois dans cet ordre : o tou
anqrwpou oiko$. On dit alors que le génitif est enclavé.
1. Remarque sur l’emploi de l’article.
Les noms de personnes prennent l’article en grec, mais c’est facultatif : On peut
dire : qeὸ$ou o qeὸ$ pour traduire ‘‘Dieu’’ De même on dira pour Jésus :
՚Ihssou$ou ό ՚Ihssou$
2. L’article ne s’emploie pas devant l’attribut. qeὸ$ estin ό logo$ ; peut
signifier : ‘‘La parole est un dieu ou ‘‘la parole est Dieu’’ Il arrive quelques fois,
que deux noms au nominatif soient reliés par le verbe ‘‘être’’ et aient chacun
l’article. En ce cas la phrase est double, chaque noms étant à la fois sujet (d’où
l’article) et attribut. Ainsi : ό logo$ estin ό qeὸ$ signifierait à la fois : ‘‘La
parole est Dieu’’ ‘‘Dieu est la parole’’
3. L’article est parfois répété après un nom pour indiquer que les mots qui
suivent dépendent de ce nom : on l’appelle ‘‘ l’article d’enclave’’ et il
correspond au français ‘‘qui est’’
ό adelfό$ ό tapeinό$ : le frère qui est humble
ai fulai ai ἐn tῇ diaspora : Les tribus qui sont dans la dispersion.

LA DECLINAISON DE Ihssou$
Ihssou$a une déclinaison un peu particulière : le vocatif et le datif ont la même
forme que le génitif.
N. Ihssouj
G. Ihssoun
D. Ihssou

EXERCICE
Traduire en français
1. Grafei ton monon tou kuriou. 2. oi anqrwpoi zhtousin tou$ aggelou$.
3. oi douloi poiousin odon t kῳuriῳ 4. adelfo$tou doulou blepei ton oikon.
5. Throusin ton logon tou qeou. 6. ό Ihssou$ eulogei ton arton kai ton
oinon tou ecqrou. 7. ό diabolo$ misei ton tou qeou naon. 8. esqiete ton
karpon, 9. ό kurio$ swzei amartoulou$. 10. oi Ioudaioi poiousin stauron.

Traduire en grec
Reste-t-il du temps ? 2. cherchez-vous les cieux ? 3. Jacques a un salaire pour un
fils 4. Nous voyons un désert. 5. L’ange écrit des lois pour le monde 6.
L’esclave de l’homme fait du pain 7. Le diable cherche une occasion (moment)
pour les tentations du Christ. 8. Les pécheurs gardent les paroles des apôtres et
se repentent. 9. Jésus dit à la foule : aimez-vous. 10. Les apôtres connaissent le
Seigneur.

LECON 7

LE GENRE
LA SECONDE DECLINAISON : NOMS NEUTRES

LE GENRE
Le genre en grec est (encore) plus varié qu’en français, puisqu’on a 3
possibilités : Le masculin, le féminin et le neutre.
En grec presque tous les noms désignant les hommes ou les animaux mâles sont
masculins et presque tous les noms désignant les femmes ou des animaux
femelles sont féminins : mais les autres noms peuvent être masculins, féminins
ou neutres. Généralement on peut déduire le genre d’un nom de sa terminaison.
Retenez que les noms qui se terminent par o$ à la seconde déclinaison sont
masculins. Tous les noms qui terminent par on, sont neutres (paidion et tέknon :
enfant).

LA SECONDE DECLINAISE : NOMS NEUTRES


ergon ‘‘travail’’ se décline comme suit :

Singulier N. ἒrgon Pluriel N. ἒrga


V. ἒrgon V. ἒrga
A. ἒrgon A. ἒrga
G. ἒrgou G. ἒrgwn
D. ἒrgῳ D. ἒrgoi$

L’article défini qui se rapporte aux noms neutres se décline ainsi :

Singulier N. to Pluriel N. ta
V. to V. ta
G. tou G. twn
D. tῳ D. toi$

Les sujets au neutre pluriel


Selon la règle générale les verbes s’accordent en nombre avec leur sujet. Il y a
une exception : Les sujets au neutre pluriel sont suivis par des verbes au
singulier. En d’autres termes, les sujets au neutre pluriel sont considérés comme
des noms collectifs au singulier.
ta paidia euriskei ta biblia : Les enfants trouvent les livres.
Remarque :
Cette règle est très connue en grec, exemple : ta zῳa trecei les animaux
courent
EXERCICE
Traduire en français
1. oi farisaioi tou sunedriou ton ՚Ihssoun 2. ta daimonia ginwskei ton
criston ka ecei fobon. 3. oi apostoloi lalousin to euaggelion kurioi$ kai
kai douloi$. 4. Throumen ta sabbata. 5. oi didaskaloi lalousin
toi$teknoi$ta musthria twn ouranwn.

Traduire en grec :
1. Christ béni la coupe de vin et le pain. 2. Connais-tu le signe du fils de
l’homme ? 3. Le seigneur sauve des hommes et des enfants. 4. Les enfants
demandent des vêtements aux anciens. 5. Voyez-vous les brebis ?

LECON 8
PREMIERE DECLINAISON : NOMS FEMININS EN h

Il existe trois paradigmes très voisins de noms féminins de la première


déclinaison.
Le premier de ce paradigme est arch ‘‘commencement’’ :
Singulier N.V arcὴ Pluriel N.V. arcaὶ
A arcήn A arcά$
G arcῆ$ G arcῶn
D arcῇ D arcaῖ$
L’article défini qui accompagne les noms féminins se décline ainsi :

Singulier N.V ὴ Pluriel N.V. aὶ


A ήn A ά$
G tῆ$ G tῶn
Dῇ D taῖ$
Nous avons maintenant vu des exemples de noms des trois genres et les articles
qui les accompagnent. La déclinaison complète de l’article est :

Singulier N. ὸ Nὴ N. to
A. ton A ήn A. to
G. tou G tῆ$ G. tou
D. tῷ Dῇ D. tῳ
Pluriel N. oὶ N. aὶ N. ta
A ou$ A ά$ A. ta
G tῶn G tῶn G. twn
D toῖ$ D taῖ$ D. toi$
L’article défini s’accorde en genre, en nombre et en cas avec le nom auquel il se
rapporte.

EXERCICE
Traduire en français
1. ginwskousin oi adelfoi thn agaphn tou qeou 2. h arch tou euaggeliou
Ihssou Cristou, Uiou qeou. 3. Oi apostoloi grafousin ta$ epistola$. 4. oi
farisaioi th$ sunagwghs zhtousin thn dikaiosunhn. Eulogoumen thn
upomonhn tou cristou.

Traduire en grec
1. Dieu juge la terre 2. Vous connaissez les commandements 3. Les apôtres
aiment l’alliance de Dieu 4. Il a de l’argent, le prix d’un champ 5. Les anciens
du village jettent des pierres.
LECON 9

PREMIERE DECLINAISON : NOMS FEMININS EN - a

Singulier N.V. ὴmera Jour doxa gloire


A. ὴmeran Doxan
G. ὴmera$ doxh$
D. ὴmerᾳ doxῃ
Pluriel N.V. ὴmerai Doxai
A. ὴmera$ doxa$
G. ὴmerwn doxwn
D. ὴmerai$ doxai$

Remarque :
1. Les terminaisons du pluriel sont celles de arch.
2. Le singulier de hmera est semblable à celui de arch, mais un a remplace h.
3. doxa suit hmera pour le nominatif, le vocatif et l’accusatif et arch pour le
génitif et le datif singulier.
4. Les noms dont le radical se termine par
-une voyelle ou un r suivant hmera
-une consonne autre que r suivant doxa.

EXERCICE

Traduire en français
1. ῾H basileia twn ouranwn zwh kai ἀlhqeia έstin. 2. ό qeo$ misei thn
ἀdikian kai thn ἀmartian. 3. ή genea amartwlwn metanoei; 4. ό
Cristo$kefalh th$ έkklhsia$ έstin. 5. Daimonia έcei έxousian;

Traduire en Grec
1. Ils cherchent l’époque de la promesse. 2. Les anges des cieux ont de la joie. 3.
Paul rend témoignage à la vérité de l’évangile et à la sagesse de Dieu. 4. La
repentance est la porte du salut. 5. Les enfants se repentent-ils ?
LECON 10

LA PREMIERE DECLINAISON
LES NOMS MASCULINS, LES AUTRES EMPLOIS DE L’ACCUSATIF, DU
GENITIF ET DU DATIF

Les noms de la première déclinaison se terminant en - h$ et en - a$ au


nominatif singulier sont masculins. Ils se déclinent comme suit :

Singulier N. profήth$ Prophetes neania$ Jeune homme


V. profήta Neania
A. profήthn Neanian
G. profήtou Neaniou
D. profήtῃ Neaniv
Pluriel N. profήtai Neaniai
V. profήtai Neaniai
A. profήta$ neania$
G. profήtῶn neaniῶn
D. profήtai$ neaniai$

Remarque : Les terminaisons du pluriel sont identiques à celles des noms


féminins, au singulier, seuls les vocatifs et les génitifs sont à noter.
Les noms de la première déclinaison en a$sont presque tous des noms propres.
Lorsque des noms de cette catégorie ont leur radical qui termine par e, i, ou r, ils
se déclinent exactement comme neania$, avec le génitif en -ou
EX. : ՚Andrέa$-ou ‘‘André’’ ՚Hleia$-ou ‘‘Elie’’
Ceux dont le radical se termine par une autre lettre font leur génitif singulier en -
a. C’est le génitif dorien que l’on trouve dans les mots tels que : Satana$-a
‘‘Satan’’ Iouda$-a ‘‘Judas’’

Remarque : Comme ces mots en - h$ et en –a$sont des mots masculins, ils


accompagnés de l’article défini au masculin.
Ainsi : zhtei tou$ telwna$ Il cherche de collecteurs d’impôts.
Inversement : euriskousin thn parqέnon Ils trouvent la vierge.

AUTRES EMPLOIS DE L’ACCUSATIF, DU GENITIF ET DU DATIF


L’accusatif.
(1) Dans la leçon 5, nous avons vu que l’accusatif était utilisé pour le
complément direct.
(2) Il est aussi utilisé pour indiquer le mouvement vers. L’accusatif est alors
accompagné de deux prépositions :
pro$, qui signifie ‘‘vers’’ (sans idée d’entrer dans un lieu) ou ei$, qui signifie
‘‘dans’’ (avec idée d’entrer dans un lieu) l’une et l’autre peuvent se traduire en
français par ‘‘à’’ Je vais à l’école (à =ei$), je vais à la rivière (à=pro$)
On peut représenter leur emploi par le diagramme suivant :
pro$
ei$
Le Génitif.

1. Dans la leçon 5, nous avons étudié que le génitif sert à traduire ‘‘de’’ il
indique fréquemment la possession : Ex. ‘‘Le peuple de Dieu’’ ce qui veut dire
‘‘le peuple qui appartient à Dieu’’ Mais la possession est seulement un cas
particulier d’une idée plus générale. Le génitif exprime une détermination du
nom.

Dans le cas de ‘‘baptême de repentance’’, ‘‘fils de l’homme’’, ‘‘venue du


Christ’’ ici, le deuxième mot n’indique pas la possession, mais détermine le
premier mot en précisant le genre de baptême, le genre de fils, le genre de
venue. Il s’agit alors d’un génitif au sens propre.

2. Il est aussi utilisé pour exprimer une idée totalement differenté, celle de
séparation. Cela correspond à l’ablatif latin. Le Génitif se fait accompagner de
deux prépositions :

1. ἀpό : ‘‘venant de’’, ‘‘depuis’’, ‘‘en s’éloignant’’


2. ek : ‘‘hors de’’, ‘‘issue de’’, ‘‘à partir de’’
L’une ou l’autre peuvent se traduire en français par ‘‘de’’ Je viens de l’école
(de=ek) Je viens de la rivière (de=apo)
apo
ek

Le Datif: 1. Dans la leçon 6 nous avons étudié que le datif exprime le


complément d’attribution, c’est-à-dire, la personne à qui ou pour qui quelque
chose est fait.

2. Le datif est aussi utilisé pour indiquer le lieu. C’est l’emploi locatif, ainsi en,
‘‘dans’’ est suivi du datif.
3. Le datif peut être aussi utilisé pour exprimer un l’instrument par lequel une
chose est faite (complément de moyen), c’est l’emploi instrumental du datif, il
n’a pas besoin d’une préposition.

EXERCICE

Traduire en français

1. ῾Upokrita threi$ ta$ entola$ all՚ ou filei$ton qeon. 2. oi oun maqhtai


menousin en tῃ oikia. 3. ό ῾Ihssou$ legei thn parabolhn toi$ maqhtai$ kai
tῳ telwnῃ. 4. ό ara Cristo$krith$ έstin twn anqrwpwn έn tῃ ήmera th$
όrgh$. 5. oi έrgtai ballousin liqou$ ei$ thn qalasan.

Traduire en Grec

1. Donc Jésus dit: Le fils de l’homme est dans les nuées des cieux. 2. Les Juifs
cherchent la voix du prophète dans le désert. 3. Les fils de Dieu gardent les
commandements de tout leur cœur (traduire=hors du cœur) 4. Les péagers
blasphèment-ils ? 5. Les disciples ont l’amour de Dieu.

LECON 11

LES ADJECTIFS DE LA PREMIERE CLASSE


LES ADJECTIFS EPITHETES
LES ADJECTIFS SUBSTANTIFS

Les adjectifs de la premiere classe ont des terminaisons qui sont déjà connues. Il
y en a deux types :

1. Ceux qui ont les radical se termine par une consonne autre que r se déclinent
ainsi :
Nombre Cas Masculin Féminin Neutre
Singulier N. agaqό$ agaqή agaqόn
V. agaqέ agaqή agaqόn
A. agaqόn agaqήn agaqόn
G. Agaqou agaqh$ Agaqou
D. agaqῳ agaqῇ agaqῳ
Nombre Cas Masculin Féminin Neutre
pluriel N. Agaqoi agaqai agaqa
A. Agaqou$ agaqa$ agaqa
G. Agaqwn agaqwn agaqwn
D. Agaqoi$ agaqai$ agaqoi$

2. Ceux dont le radical termine par une voyelle ou ont les mêmes terminaisons,
ils diffèrent seulement au féminin singulier qui prend le model de hmera :

Nombre Cas Masculin Féminin Neutre


pluriel N. agio$ agia Agion
V. Agie agia Agion
A. Agion agian Agion
G. Agiou agia$ Agiou
D. agiῳ agiᾳ agiῳ

Nombre Cas Masculin Féminin Neutre


pluriel N. Agioi agiai Agia
A. agiou$ agia$ Agia
G. agiῶn agiῶn agiῶn
D. agioi$ agiai$ agioi$

LES ADJECTIFS EPITHETES

Les adjectifs tout comme les articles s’accordent en genre, nombre et en cas
avec les noms qu’ils qualifient. Quand il n’y a pas d’article défini, l’adjectif grec
se place soit avant ou après le nom auquel il se rapporte.

« Un bon prophète » se dit soit : 1. agaqoὸ$ profhth$


2. profhth$ agaqὸ$
Quand il y a l’article defini : L’adjectif épithète est toujours précédé de l’article
de deux manières possibles :
« Le bon prophète » se dit soit : 1. ό agaqὸ$ profhth$
2. ό agaqὸ$ ό profhth$
N.B. On dit alors que l’adjectif est enclavé.
LES ADJECTIFS SUBSTANTIFS
En français on utilise parfois un article et un adjectif sans un nom exprimé. Ex :
Le mort (l’homme mort) en grec c’est un usage tout à fait courant.
o prwto$ Le premier homme ai agiai les saintes femmes, les saintes. oi
plousioi les riches. ta escata les dernières choses (les derniers temps)
EXERCICE 11
1. Version
1. oi opistoi Ioudaioi ou metanoousin 2. en tai$ esctai$ hmerai$ oligoi
excousin thn agaphn. 3. o apostolo$ o agapeto$ prwton grafei kainhn
epistolhn th ekklhsiv.
2. Thème
1. Les restants cherchent le seul jeune home dans le désert. 2. Les mauvais
prophètes ne rendent pas témoignage à la vérité. 3. Les soldats commencent par
faire (=Font d’abord) une nouvelle croix pour le fils de Dieu.
LECON 12
LES ADJECTIFS ATTRIBUTS
L’INDICATIF PRESENT DU VERBE ‘ETRE’
Les Adjectifs Attributs
Quand on utilise le verbe ‘être’ il y a plusieurs manières de dire ‘‘le prophète est
bon’’ :
1. ό profhth$ estin agaqὸ$ 3. ό profhth$ agaqὸ$ estin
2. agaqὸ$estin ό profhth$ 4. estin agaqὸ$ ό profhth$
Retenez que ces deux exemples, agaqὸ$ n’est pas un complément d’objet
direct (accusatif) mais un attribut du sujet. Il est alors au nominatif. Quand
l’adjectif est épithète, l’article précède toujours immédiatement l’adjectif
enclavé :
agaqὸ$ profhth$ ou ό profhth$ ό agaqὸ$. Quand l’adjectif est attribut il n’y
jamais d’article devant lui : Cela signifie qu’il est possible en Grec de supprimer
le verbe ‘‘être’’ sans risquer de confusion. Nous obtenons le tableau suivant de
l’emploi des adjectifs :
1. Adjectif Epithete
(1) ό agaqὸ$ profhth$
(2) profhth$ ό agaqὸ$
2. Adjectif Attribut
Non enclavé (Le prophète est bon)
(1) ό profhth$ agaqὸ$
(2) agaqὸ$ ό profhth$
Les écrivains du Nouveau Testament préfèrent garder le verbe être avec les
adjectifs avec les attributs, mais il est importants de saisir les différences qu’il y
a entre la position attribut et la position épithète pour les cas ou il n’y a pas de
verbe permettant de leur distinguer.
LE PRESENT DE L’INDICATIF DU VERBE ‘‘ETRE’’
Singulier 1. eἰmἰ Je suis
2. eἶ Tu es
3. έstἰn Il (elle) est
Pluriel 1. έsmen Nous sommes
2. έste Vous êtes
3. eisi (n) Ils (elles) sont
Remarque : Dans les textes accentués, la deuxième personne du singulier eἶ est
écrite avec un accent circonflexe (eῖ) ce qui la distingue du mot eἰ signifiant
‘‘si’’ qui est accentué.
Ex : eἰ Uio$ eἶ tou Qeou
Si tu es le fils de Dieu (Mat 4 :3)

EXERCICE 12
Version
1. o qeo$ egeirei ton Ihsoun ek twn nekrwn. 2. Makarioi oi kaqaroi en th
kardiv 3. o Uio$ tou anqrwpou ou zhtei thn doxan thn idian, alla thn doxan
tou qeou. 4. O plousio$ filei tou$ ptwcou$
Thème
1. Le serviteur d’Elie voit un nuage dans les cieux. 2. Es-tu digne ? 3. Les
ennemis du Christ sont enfants du diable. 4. Es-tu le Christ ?
LECON 13
L’IMPARFAIT DE L’INDICATIF ACTIF
LES VERBES COMPOSES

L’imparfait de l’indicatif Actif de se conjugue ainsi :

έluon je déliais
έlue$ tu déliais
έlue il (elle) déliait
έluomen Nous déliions
έluete Vous déliiez
έluon Ils (elles) déliaient

Il faut savoir que l’imparfait ne comporte pas seulement une terminaison, mais
aussi un έ devant le radical. On l’appelle ‘‘l’augment’’ il indique que l’action se
passe dans le passé.
Pour former l’imparfait de filew, les règles de contractions du chapitre 4
s’appliquent :
έfilέon = έfiloun
έfilέe$ = έfilei$
έfilέe = έfilei
έfilέomen = έfiloumen
έfilέete = έfileite
έfilέon = έfiloun

Les verbes commençant par une voyelle


Si le verbe commence par une voyelle, il n’est pas possible de lui le préfixe έ, on
assiste alors à des différentes variations vocaliques. La règle de base est simple :
La voyelle est allongée.
e devient h
o devient w
a cependant, ne devient pas a long, mais h voir le tableau suivant :
a H ai V au hu
E H ei V eu hu (eu)
o w oi w

Exemples :
Présent Imparfait
Akouw Hkouon
Egeirw hgeiron
Aitew Htoun
oikodomew ùkodomoun
Euriskw Huriskon

Les formes avec augment de ecw sont irrégulières : ecw = eicon


N.B. Comme ces changements se font au commencement des mots, il faudra
faire attention, sinon il vous sera impossible de trouver les trouver dans un
dictionnaire au les verbes sont donnés au présent.
Le sens de l’imparfait
Comme nous l’avons vu dans la leçon 3, le présent grec correspond au présent
français et indique habituellement une action continue ou répétée dans le
présent.
De même aussi l’imparfait indique une action continue ou répétée dans le passé
et correspond à l’imparfait français. Dans ce cas le présent et l’imparfait sont
quelque fois appelés les temps linéaires. Une action continue peut être
représentée par une ligne continue.
Une action continue est représentée comme une ligne continue :
__________________________________________________

Une action discontinue est représentée comme une ligne discontinue :

…………………………………………………………………...

Les verbes composés

En français comme en grec, on compose un verbe en ajoutant au début un


préfixe qui peut être en même temps une préposition, ces verbes sont repartis en
trois catégories :

1. Ceux qui conservent le sens premier du verbe et du préverbe.


Agw Je mène, Je conduis
Upagw J’emmène au loin
Ballw Je jette
ekballw Je rejette
Ferw Je porte
prosferw J’apporte, J’offre
2. Ceux dont le préverbe sert surtout à intensifier ou à compléter le sens du
verbe (c’est le perfectif du préverbe)
Luw Je délie
£poluw Je relâche
Qnhskw Je meurs
£poqnhskw Je meurs
3. Ceux dont le préverbe semble avoir au moins en apparence, complètement
altéré le sens premier du verbe.

ginwskw je connais, anaginwskw je lis (le sens premier de ana est : vers le
haut)

Dans les verbes composés l’augment se place le préverbe (prefixe) et le verbe.


Le préverbe apo qui se termine par une voyelle, perdent la dernière voyelle
quand une autre voyelle suit immédiatement.

ek- devient ex-

Exemple :

Présent Imparfait
£poqnhskw £peqnhskon
ekballw exballon
£pagw £phgon

EXERCICE

1. Version
O Issouj parelambanen mikra paidia, kai ta mikra paidia hkouen tou
Issou. 2. Oi amartwloi ouc uphkouon tw profhtV. 3. Pauloj edidasken to
euaggelion kai episteuete toij logoij. 4. £neginwsken en tw bibliw tou
palaiou nomou.

2. Ils enseignaient l’évangile aux disciples. 2. Les vierges sortaient de la


maison. 3. Ils portaient la barque de l’esclave à la mer. 4. Les prophètes
enseignaient les enfants dans les maisons.
LECON 14

LES DEMONSTRATIFS ET oloj

En Grec, outoj, ‘‘Celui-ci’’ ekeinoj ‘‘Celui-là’’ peuvent être utilisé soit comme
les pronoms démonstratifs soit comme les adjectifs démonstratifs. Dans la
phrase, ‘‘celui-ci’’ rencontre ‘‘celui-là’’ on à faire à des pronoms. Dans la
phrase ‘‘ce prophète -ci a lu ce livre-là’’ on à faire à des adjectifs. έkeinoj
‘‘celui-là’’ se décline comme suit au singulier :

Masculin Féminin Neutre


έkeinoj έkeinh έkeinon
έkeinon έkeinhn έkeinon
έkeinou έkeinhj έkeinou
έkeinῳ έkeinV έkeinῳ
Pluriel
Masculin Féminin Neutre
έkeinoi έkeinai έkeina
έkeinouj έkeinaj έkeina
έkeinwn έkeinwn έkeinwn
έkeinoij έkeinaij έkeinoij

outoj (celui-ci) se décline comme suit :

1. Singulier
Masculin Féminin Neutre
Outoj Auth touto
touton Tauthn touto
toutou Tauthj toutou
toutῳ tautV toutῳ
2. Pluriel
Masculin Féminin Neutre
outoi Autai touta
toutouj Tautaj touta
toutwn Tautwn toutwn
toutoij Tautaij toutoij
Les irrégularités de cette déclinaison répondent à trois règles :
1. Les terminaisons sont les mêmes que celles de ekeinoj
2. Le son initial (t ou esprit rude) est le même que le son initial de l’article
défini.
3. La première syllabe peut être en ou ou au, il n’est pas vrai comme pourrait le
supposer à première vue que ou correspond au masculin et au neutre, et au
féminin. La règle est quand il o dans la terminaison, il y a un o dans le radical.
Ainsi le nominatif pluriel neutre est tauta, et le génitif pluriel féminin est
touton.
En français nus n’employons pas un article avec un adjectif démonstratif. Nous
disons ‘‘ce mouton’’ et non ‘‘le ce mouton’’ ni ‘‘ce le mouton’’ En grec le nom
prend toujours l’article avec un démonstratif mais outoj et ekeinoj ne
s’enclavent pas (possession d’attribut).
Ce mouton: 1. touto to probaton
ou 2. to probaton touto
Pour dire ‘‘c’est le mouton’’, ‘‘voici le mouton’’ on doit utiliser eimi:
touto estin to probaton
oloj
oloj signifie ‘‘tout entier’’ il s’emploie comme les démonstratifs. Le nom doit
toujours avoir l’article et oloj doit se placer comme un article. Mais il se decline
régulièrement comme agatoj, agath, agaton
Ainsi ‘‘la loi toute entière’’ : 1. oloj o nomoj
2. o nomoj oloj

Exercices

1. Version
2. Thème
LECON 15

autoj eauton olloj allhlouj


L’Imparfait de eimi

autoj, auth, auto se declinent comme ekeinoj, il a trois emplois :

1. Trois
autoj Pronom personnel de la troisième personne

Singulier N autoj auth auto Il, elle


A auton authn auto Le, la
G autou authj autou De lui, d’elle
D autῳ autV autῳ à lui, à elle
Pluriel N autoi autai auta Ils, elles
A autouj autaj auta Les
G autwn autwn autwn D’eux, d’elles
D autoij autaij autoij à eux, à elles

Exemples
1. pempei autouj ek tou ierou Il les renvoi du temple
2. autoi estin oi oikoi autou ce sont ses maisons (maison de lui)
3. autoj swzei ton laon lui, il sauve le peuple
Dans la phrase b on voit que le génitif du pronom personnel est utilisé comme
adjectif possessif (son, sa, ses, leur)
Dans la phrase c swzei seul suffit à signifier ‘‘il sauve’’ l’emploi de autoj
comme pronom sujet marque une insistance, comme c’est souvent le cas en
français parlé (moi, je, etc…) cette insistance est différente du sens emphatique,
ou renforcé, de autoj qui est alors employé comme adjectif et non comme
pronom.
2. autoj emphatique :
autoj est adjectif et ne s’enclave pas (comme) un attribut
autoj o kurioj
swzei ton laon le seigneur lui-même sauve le peuple.
o kurioj autoj
3. autoj marquant l’identité :
autoj est adjectif et s’enclave (comme épithète)
o autoj kurioj
swzei ton laon Le même Seigneur sauve le peuple.
o kurios o autoj

eauton
Un pronom réfléchi est un pronom complément qui renvoi au sujet de la phrase,
le pronom et le sujet désignant la même personne ou la même chose. C’est
pourquoi le pronom réfléchi n’a pas de nominatif. A part cela, donc le pronom
réfléchi de la «3ème personne, eauton se décline exactement comme autoj :
Masculin féminin neutre
singulier A eauton eauthn eauto
G eautou eautῆj eauton
D eautῳ eautῇ eautῳ
pluriel A eautouj eautaj eauto
G eautwn eautwn eautwn
D eautoij eautaij eautoij

Exemples :
Ihssouj oὺ swzei eauton Jésus ne se sauve pas lui-même
ό hssouj epeginwsken touto en eauto Jésus s’en rendait compte en
lui-même

ἂlloj
Il deux pour dire ‘‘autre’’ : eterj et ἂlloj, ἂlloj se décline comme ekeinoj :
ἂlloj, ἂllh, ἂllo

ἀllήlouj : à partir de alloj on forme ἀllήlouj, le pronom réciproque :


‘‘l’un et l’autre’’ ‘‘les uns et les autres’’ ἀllήlouj n’a ni nominatif ni singulier.
Les formes qu’on trouve dans le Nouveau Testament sont :
A ἀllήlouj
G ἀllήlwn
D ἀllήloij
Exemples :
filoumen ἀllήlouj Nous nous aimons les uns les autres.
filoi esmen ἀllήlwn Nous sommes amis l’un de l’autre
grafomen epistolaj ἀllήloij Nous nous écrivons des lettres l’un à l’autre

IMPARFAIT DE eimi
ἤmhn J’étais
ἦj ἦsqa Tu étais
hn Il (elle) était
ἦmen ἤmeqa Nous étions
ἦte Vous étiez
ἦsan Ils (elles) étaient

EXERCICE
Version
Thème
LECON 16

LES CAS ET LES PREPOSITIONS


LES COMPLEMENTS DE TEMPS ‘‘IL Y A’’
ET LES VERBES IMPERSONNELS

LES CAS
Nous avons comment certaines prépositions régissent certains cas. Or les
prépositions ne régissent pas de cas de noms qu’elles précèdent. Le cas est
véritablement l’élément qui donne dans le groupe de mots ; La préposition sert
seulement à préciser le sens exact dans lequel le cas est utilisé. Cela du moins,
était vrai dans la langue ancienne, mais avec l’évolution de la langue, les
prépositions ont fini par dominer les cas. Ici les cas ont appelé à l’aide les
prépositions et leur sens s’est alors affaibli ou même perdu. Il est utile de
comprendre l’idée fondamentale de chaque cas dont certains emplois
risqueraient de paraitre à la première vue arbitraires.

LES COMPLEMENTS DE TEMPS

Nous prenons ici les compléments de temps seulement pour illustrer les
distinctions entre les cas, sans entrer dans les détails.

1. L’accusatif exprime la durée, c’est-à-dire depuis combien de temps ou


pendant combien de temps une action se fait :
duo hmeraj (acc. Pl.) (Pendant ou depuis deux jours)
menousin thn hmeran ekeinhn Ils restent (pendant) ce jour-là.
2. Le Genitif exprime la portion de temps pendant laquelle s’est faite une
action.
hmeraj (gen. singulier) de jour
3. Le Datif exprime la date c’est-à-dire à quel moment une action se fait (sens
locatif)
th trith hmerv le troisième jour
Dans ces trois sens, le cas s’emploi sans préposition ; pour les autres
compléments de temps, une préposition sera utilisé pour préciser le sens du cas.

LES PREPOSITIONS QUI REGISSENT TROIS CAS


Para
Considérons la préposition para. Elle signifie ‘‘à coté de’’ et peut régir trois cas
différents : l’accusatif, le génitif et le datif. Quand le sens de para se combine
avec le sens d’un cas, on obtient le résultat suivant :
1. para avec l’accusatif indique un mouvement ‘‘à coté de ou le long de’’ :
ballei auto para thn odon il le lance à côté du chemin.
peripatei para thn qalassan il marche le long de la mer.
2. para avec genitif indique un mouvement à partir de (génitif ablatif)
anqrwpoj para tou qeou un homme (venant) de Dieu
3. para avec le datif indique un lieu à côté duquel on reste (datif locatif)
menousin para autῳ ils restent auprès de lui.

epi
epi, qui signifie ‘‘sur’’ peut aussi régir trois cas, mais dans le Nouveau
Testament, les distinctions entre ces trois possibilités ont disparu. L’étudiant
devra cependant utiliser l’accusatif avec l’idée de mouvement et le datif (au sens
locatif) sans l’idée de mouvement.
ballei alla epi thn ghn thn kalhn Il en lance d’autres sur la bonne terre.
Menei epi th petra il reste sur le roc.
Un sens particulier de epi avec le génitif doit être noté : il signifie ‘‘au temps
de’’
ep'Hleiou tou profhtou au temps d’Elie le prophète.
Pour beaucoup de prépositions, la relation entre l’idée fondamentale du cas et le
sens de la préposition n’est plus très claire. Il est plus simple d’apprendre leurs
sens comme vocabulaire. Cela s’applique à la plupart des mots qui suivent.

PREPOSITIONS QUI REGISSENT DEUX CAS

dia accusatif à cause de dia touto à cause de cela


génitif à travers dia tou ierou à travers le temple
meta accusatif après meta tauta après ces choses
génitif Avec met'autwn avec eux
uper accusatif au-dessus de uperton didaskalon au-dessus du maitre
génitif en faveur de uper twn probatwn pour les brebis
upo accusatif Sous upo exousian sous une autorité
génitif Par upo tou diabolou par le diable
kata accusatif selon selon selon la loi
génitif contre contre contre
peri accusatif au tour de autour l’entourage de Paul
génitif au sujet de Au sujet de au sujet de Jean

N.B. upo + génitif ‘‘par’’ est utilisé pour le complément d’agent du verbe passif
(désignant une personne) tandis que le datif sans préposition est utilisé pour le
complément de moyen (désignant une chose)
Comme pour epi, la distinction entre les cas n’est pas toujours claire.

‘‘IL Y A’’ ET LES VERBES IMPERSONNELS


La locution ‘‘Il y a’’ n’a pas d’équivalent direct en grec. Néanmoins, on sera
souvent amené à traduire ainsi le verbe estin ou eisin surtout s’il est placé en
tête de phrase.
estin misqoj en toij ouranoij il y a une récompense dans les cieux.
De même dans les expressions impersonnelles : ‘‘il est permis’’ ‘il faut’ ‘il est
bon’ ‘‘il’’ n’est que le sujet apparent, et n’a pas d’équivalent en grec. Le sujet
réel suit le verbe : Il est permis de guérir le jour du Sabbat= guérir le jour du
Sabbat est permis.

EXERCICE
Version
1. laloumen kata thn alhqqeian 2. hgon meta twn stratiwtwn hmeraj.
3. o didaskaloj estin uper ton maqhthn. 4. h auth chra periepatei peri thn
kwmhn 5. edidaskon kat’hmeran en tw ierw.

Thème
1. Ils s’en allaient à part (chacun de son coté) dans leurs propres maisons
2. Dieu les conduisaient à travers la tentation jusqu’au dernier jour.
3. Dieu est pour (en faveur) son peuple, mais les ouvrier de Satan sont contre
l’église.
4. Le (homme) mauvais est mort à cause du péché.
5. Après cela nous parlions entre nous.

LECON 17

LA VOIX PASSIVE : LE PRESENT


ET L’IMPARFAIT DE L’INDICATIF
LES COMPLEMENTS D’AGENT ET DE MOYEN

La voix passive est formée en grec par une conjugaison particulaire du verbe et
non à l’aide de l’auxiliaire ‘‘être’’ comme en français.

INDICATIF PRESENT PASSIF

luomai Je suis délié


luV
luetai
luomeqa
luesqe
luontai
INDICATIF IMPARFAIT PASSIF

έluomhn j’étais délié


έluou
έlueto
έluomeqa
έluesqe
έluonto
Le présent et l’imparfait de l’indicatif à la voix passive des verbes en –ew sont
entièrement réguliers. Les règles de contraction de la leçon 4 doivent y être
appliquées ; il en résulte les formes suivantes pour filέw:

PRESENT

filέomai filoumai
filέV filV
filέetai filέitai
filέomeqa filoumeqa
filέesqe filέisqe
filέontai filounto

IMPARFAIT
έfilέomhn: έfiloumhn
έfilέou: έfiloà
έfilέeto: έfilέito
έfilέomeqa έfiloumeqa
έfilέesqe : έfilέisqe
έfilέonto : έfilounto

L’AGENT ET LE MOYEN

Un verbe au passif est souvent suivi par un complément d’agent. Considérons


les deux phrases suivantes :
o aggelon luei ton apostolon l’ange libère l’apôtre.
o apostoloj luetai upo tou aggelou l’apôtre est libéré par l’ange.
Ces deux phrases expriment la même idée, mais de façon différente. On
remarque que, lorsqu’une phrase qui a un verbe actif est mis à la voix passive, le
complément d’objet de la phrase active ‘apôtre’ devient le sujet de la phrase
passive, tandis que le sujet de la phrase active ‘l’ange’ est introduit en français,
dans la phrase passive par la préposition ‘par’.

Mais observons la phrase suivante :


o kosmoj threitai tV sofia tou Qeou Le monde est gardé par la sagesse de
Dieu.
En français la forme de cette phrase est la même que celle de la phrase passive
donnée plus haut. En grec cependant les phrases n’ont pas la même forme. La
première phrase passive utilise la préposition upo suivie du génitif, alors que la
seconde utilise un simple datif. C’est par ce que celui qui fait l’action dans le
premier cas est une personne (l’ange) ; c’est un complément d’agent. Dans le
second cas, ce n’est pas une personne, mais une chose qui fait l’action (la
sagesse) ; c’est un complément de moyen. Il est possible d’avoir à la fois un
complément d’agent et un complément de moyen avec un même verbe.
o apostolj luetai upo tou aggelou logJ L’apôtre est délivré d’un mot par
l’ange.

EXERCICE
Version
1. Ὲpempesqe upo twn didaskalwn proj eteron ocloj 2. en toutῳ tῳ topῳ
eqewroumen toij oftalmoij ton kurion twn ouranwn. 3. Outoi oi logoi
elalounto upo twnapostolwn enwpion twn presbuterwn. 4. ta de probata
ediwketo litoij upo twn paidiwn. 5. epempomeqa meta twn profhtwn
emprosqen ton oclon.

Thème
1. La parole de Dieu était lue par les apôtres. 2. Le tombeau était bâti sous le
temple. 3. C’est pourquoi les juges étaient persuadés par les maitres fidèles. 4.
Tu conduisais le peuple derrière le prophète bien aimé à travers le désert jusqu’à
Jérusalem. 5. Apres cela, ils étaient cherchés par tout le peuple.
LECON 18

LE PRONOM RELATIF-L’IMPERATIF PRESENT


LA FORME INTERROGATIVE

LE PRONOM RELATIF
Dans sa forme, le pronom personnel est indiqué aux terminaisons de ἐkeῖnoj
avec un esprit rude en plus.

Masculin Feminin Neutre


Singulier N ὃj ἤ ὃ Qui
A ὃn ἤn ὃ Que
G oὖ ᾖj oὖ Dont
D ᾧ ᾖ ᾧ à qui
Pluriel N oἵ aἵ ἄ qui
A oὓj ἄj ἄ que
G ᾦn ᾦn ᾦn dont
D oἶj aἶj oἶj à qui

Le pronom relatif remplace toujours un nom ou un pronom, exprimé ou sous-


entendu, qui se trouve dans une autre proposition. Ce nom ou ce pronom est
appelé ‘‘antécédent’’ du pronom relatif.

En grec, le pronom relatif s’accorde avec son antécédent en genre et en nombre


mais généralement pas en cas. Le cas d’un pronom relatif dépend de la fonction
qu’il assume dans la subordonnée relative dans laquelle il se trouve.

1. blepw touj presbuterouj oἵ akolouqousin Je vois les anciens qui suivent.

Dans cet exemple, presbuterouj est à l’accusatif par ce qu’il est le complément
d’objet de la proposition dans laquelle il se trouve (principale) oἵ est au
nominatif par ce qu’il est le sujet de la proposition subordonnée relative dans
laquelle il se trouve. Observez et justifiez les cas de pronoms ralatifs dans les
phrases suivantes :

2. oi douloi oὓj pempete fwnousin


Les esclaves que vous envoyez appelent
3. aὓth estin ὴ grafὴ ἤ threἵtai ἐn tᾓ sunagwgᾓ
C’est l’écrit qui est gardé dans la synagogue
4. aὓth estin ὴ grafὴ ἤn eἵcen o apostoloj
C’est l’écrit que possedait l’apotre
5. tά paidia ἄ έdidaskon klaiei
Les enfants que j’enseignais pleurent.
6. ό profhtήj ou anaginwskeij tά biblia ἄgioj estin
Le prophete dont tu lis le livre est saint
7. oi neaniai oἶj poiῶ toῦto douloi eisin
Les jeunes gens pour qui je fais cela sont des esclaves.
Les propositions relatives qui se trouvent dans les exemples ci-dessus qualifient
et expliquent leurs antécédents tout à fait comme des adjectifs. L’antécédent
d’un pronom relatif est souvent sous-entendu :
ὃj oὺ lambάnei ton staurόn aὺtoῦ, oὺk ἒstin mou ἄxioj
Celui qui ne prend pas sa croix n’est pas digne de moi.

L’IMPERATIF PRESENT
Toutes les formes verbales que nous avons vues jusqu’à présent étaient à
l’indicatif. C’est le mode qui est généralement utilisé pour indiquer une
affirmation ou pour poser des questions.
L’impératif est utilisé pour exprimer des prières, des exhortations ou des ordres.
Les formes de l’Impératif présent sont les suivantes :

Actif Passif
Singulie 2 Lue délie luou Sois délié
r 3 Luetw qu’il delie luesqw Qu’il soit délié
Pluriel 2 Luete Déliez lueste Soyés déliés
3 luetwsan Qu’ils delient luesqwsan Qu’ils soient déliés

L’impératif présent des verbes en ew, est entierement regulier :

Actif Actif Passif passif


Singulie 2 Filee filei fileou filou
r 3 fileetw fileitw fileestw fileisqw
Pluriel 2 fileete fileite fileesqe fileisqe
3 fileetwsan fileitwsan fileesqwsan fileisqwsan
L’impératif présent comme nous l’avons vu à la leçon 13, le présent est un
temps linéaire, qui peut être représenté une ligne continue (durée) :

________________________________

Ou par une ligne discontinue (répétition)

…………………………………………

NB. L’impératif présent peut marquer un ordre ou une demande de continuer à


faire une action, ou la répéter. Mais en français il sera impossible de faire
apparaitre cela et il n’y a pas des formes susceptibles qui peuvent être des
équivalents.

Les traductions suivantes tentent d’exprimer la valeur du présent de l’impératif


grec :

Prenons l’exemple ci-dessous:

1. balete touj liqouj : continuez à jeter les pierres

2. Σεξείησ ηάο έληνιάο : Qu’il continue à garder les commandements.

Les impératifs négatifs.

κε: Introduit la forme négative à l’impératif au lieu de νύ et par κεδε au lieu de


νύδε.

Exemple : μη περπάηει έν ηαϊς όδοις ηής άδικιας, μηδε ταίρε ζσν ηοϊς
άναθάρηοις : Ne marche pas dans les voies de l’injustice, et ne te réjouis pas
avec les impies.

La Forme interrogative.

Με ou κεηη est utilisé pour indiquer une question ouverte ou une question
interro-négative (qui attend) la réponse « non »

Ού ou νύρ est utilisé pour une question qui attend la réponse oui il y a quatre
types de questions directes :

1. Les questions sans un mot interrogatif : Exemple : εζηηλ ό ρξηζηνο : Est-il le


Christ ?
2. Les questions ouvertes : κε ou κε ηηεζηηλ ό ρξηζηνο : Est-il le Christ ? (la
réponse sera oui ou non) ou bien la question peut se classer dans la catégorie
suivante :

3. Les questions attendant la réponse « non » : κε εζηηλ ό ρξηζηνο : est-il par


hasard le Christ ? Réponse sera « non », κε ηηέγώ Іνπδαηόο είκη; Suis-je Juif ?
Jn18 :35

4. Les questions attendant la réponse « oui » Ού ou νύρ ηεζηηλ ό ρξηζηνο : n’est-


il pas le Christ ? La réponse sera « oui » Cette phrase a deux sens, elle
signifier aussi il n’est pas le Christ. La ponctuation ou le sens de la phrase
pourra nous permettre de choisir le sens. Pour éviter la confusion, nous devons
savoir que le νχθ interrogatif se met en tête de la phrase tandis que le νχθ
négatif vient juste après le verbe. Ainsi si le sujet précédait le verbe dans cette
même phrase on peut facilement distinguer :

νύρ ό ρξηζηνο εζηηλ (Interrogation) et ό ρξηζηνο νύρ εζηηλ (Négation)

EXERCICE.
VERSION.
1. Λακβαλε ην πνηεξηνλ θαη ραηξεέλ ηνπησ ησ δεπηεξσ ζεκεησ ηεο
δηθαηνζπλεο, ηεο είξελεο θαη ηεο δσεο.
2. ή αξρε ηεο έμνπζηαο εζηηλ ή δνθεηνκνηα λεσ νίλσ
LECON 19

LES PRONOMS PERSONNELS,


POSSESSIFS ET REFLECHIS.

Nous avons étudié précédemment αύηνο et έαύηνλ, des pronoms de la troisième


personne, les pronoms que nous allons voir maintenant sont de première et de
deuxième personne.

Sing N Εγψ je ζχ tu
A έκέ (κε) me ζε te
G έκνπ (κνπ) De moi mon ζνπ de toi ton
D έκνη (κνη) à moi ζνη à toi
Pluriel N ήκετο nous χκετο vous
A ήκᾶο nous χκᾶο vous
G ήκσλ de nous notre χκσλ de vous votre
D ήκτλ à nous ύκτλ à vous

N.B. -En grec les pronoms personnels sujets (Je, tu…) ne sont pas utilisés pour
la conjugaison, souvent le verbe est utilisé lui-même et la terminaison indique la
personne. EX. λσω au lieu de έγω λσω
Οχρ ψο έγσ ζέισ, άιι’ σο ζπ (Non pas comme moi je veux, mais comme toi
tu veux.
-Les formes longues de la première personne du singulier (έμέ, έμοσ, έμοϊ) sont
utilisées avec les prépositions.
Autres moyens d’exprimer les pronoms personnels de la troisième personne.
(IL, ELLe) Voir la leçon 15.
1. αύηνο est l’usage le plus courant.
2. νύηνο et έθετλνο ont parfois un sens affaibli.
Exemples :
oύηνο ήλ ελ άξρή : Il était au commencement. (Jn.1 :2)
lέγνπζηλ αύησ έθετλνη : Ils lui disent (Jn. 20 : 13)
3. Il existe une troisième possibilité d’exprimer les pronoms personnels de la
troisième personne l’article suivi de δέ. Ce style se trouve souvent dans un récit
au début d’une phrase.
ό δέ ιέγεη αχηατο : Elles étaient stupéfaites. Et il leur dit… (Marc 16 :5,6)
κελ et δέ : Ont des expressions en opposition par l’usage de deux particules κελ
et δέ : D’une part…d’autre part, d’un côté…de l’autre. Ces traductions sont trop
lourdes, on les traduit seulement δέ par ‘‘mais’’ ou ‘‘et’’
έγψ κέλ είκη Παχινπ, έγψ δέ Απνιισ : Je suis de Paul et moi d’Apollos.
(1Cor. 1 :12)
On peut aussi combiner μεν et δέ par l’article pour exprimer l’opposition de
plusieurs groupes.
νί κέλ ήζαλ ζνχλ ηνίο, Iνπδίνίνο, νί δέ ζχλ ηντο απνζηφινίο.
Les uns étaient avec les juifs, les autres avec les apôtres. (Actes 14 :4)
(Au singulier φi κελ et φ δέ… signifierai ‘‘ L’un…l’autre…’’

LES PRONOMS ET LES ADJECTIFS POSSESSIFS.

En grec la possession ou l’appartenance est exprimé par l’emploi du pronom


personnel au génitif :
κνπ: mon ζνπ : ton
ήκσλ: notre χκσλ : votre
Les adjectifs possessifs marquant la plus grande insistance :
ήκνο – ή - νλ : Mon ζφο – ή - νλ : Ton, employés comme épithètes prennent
l’article : παξαθαισ ζε πεξί ηνπ έκνπ ηέθλνπ.
Je te prie au sujet de mon enfant (Phm10)
ή έκή δηδαρή νχρ έζηηλ έκή : Mon enseignement n’est pas le mien. (Jn.7 :16)
αύηνῦ, αύηεο (‘‘son’’) ᾶύησλ (‘‘Leur’’) jouent le rôle de l’adjectif possessif de
la troisième personne.
LES PRONOMS REFLECHIS.
Singulier.
Comme dans le cas de αύηνλ, les pronoms réfléchis n’ont de nominatif tandis
que les pronoms des première et deuxième personnes n’ont pas de neutre.
Au singulier ils sont formés d’une combinaison de έκέ ou de ζέ avec αχηνο :
A. έκαχηφλ-ήλ : moi-même ζέαχηφλ -ήλ: Toi-meme
G. έκαχηνπ-εο ζέαχηνπ-εο
D. έκαχησ-ε ζέαχησ-ε

έγψ άπ’ έκαχηνπ ιαισ (Jn.7 :17) Je parle de moi-même.


ζχ πεξί ζέαχηνπ καξηπξετο : Tu portes témoignage à ton propre sujet (au
sujet de toi-même) (Jn.8 :13)
Pluriel.
έαπηνχο est utilisé pour les première et deuxième personnes. (‘‘Nous-même’’,
‘‘vous-même’’), comme pour la troisième personne (‘‘Eux-mêmes’’)
καξηπξετηε έαπηντο : Vous vous portez témoignage à vous-même. (Mat.23 :31)
EXERCICE
Version
1. krateite eme, Lae Ioudaiaj kai swzete eautoujek tauthj thj poneraj
geneaj 2. dihkonoun soi kai edoun eautouj tV aiwniù diathkh sou
3. wkodomoumen oikiaj umin exw thj kumhj para tw potamw 4. ta probate ta
ema £kouei ton logon ton emon kai threi auton. 5. o logoj o soj alhqeia
estin.

Thème
1. Nous nous appelions et pleurions, mais vous, vous n’avez pas pitié de nous. 2.
Cela me semblait sage, mais suivez un autre chemin. 3. Seigneur, aie pitié de
nous chaque jour jusqu’à ta deuxième venue. 4. Mon enseignement n’est pas le
mien. 5. Ils se saisissent de Jésus et le maltraitent.

LECON 20.

L’INFINITIF PRESENT
L’EMPLOI DE L’INIFITIF.

δχλακαη: Je peux, Je suis capable de.

Indicatif present Indicatif imparfait infinitif


δχλακαη : Je Peux έδχλάκελ : Je pouvais δχλαζηαη : Pouvoir
δχλαζαη έδχλάζν
δχλαηαη έδχλάην
δχλάκεζα έδχλάκεζα
δχλαζζε έδχλάζζε
δχλαληαη έδχλάλην

N.B. 1. Parfois l’imparfait peut avoir un augment allongé ‘‘ήδχλάκελ’’ au lieu


de έδχλάκελ.
-Les terminaisons des conjugaisons de δχλάκαη sont presque les mêmes que
celles du présent et de l’imparfait de l’indicatif passif de ιχσ. La relation entre
les terminaisons καη-ζαη et les pronoms κε et ζε est évidente.
La structure de ιχ-ν-καη et έ-ιπ-φ-κελ prend l’augment (έ) radical (ιπ) les
voyelles alternantes (ν et έ).
A la seconde personne du singulier, le ζ ne disparait et il se produit des
contractions :

ιχ-ν-καη έ-ιπ-φ-κελ
ιχ-ε- (ζ) αη έ-ιπ-έ-(ζ)ν έ-ιπ-οσ
ιχ-έ-ηαη, ιχε έ-ιπ-έ-η-ν
ιπ-φ-κεζαα έ-ιπ-φ-κεζα
ιχ-έ-ζζε έ-ιπ-έ-ζζε
ιχ-ν-ληαη έ-ιπ-ν-λην

Voir la leçon 4 pour le rappel des règles des contractions (ε + ν = νπ, ε + α = ε


et ε + αη = ε)

L’INFINITIF PRESENT

(ιχσ, θηιέσ, είκη)


Les formes de leurs infinitifs sont les suivantes :
ιχεηλ: Délier ιχεζζαη : Etre délié
θηιεηλ: Aimer θηιείζζαη : Etre
είλαη : Etre

L’EMPLOI DE L’INFINITIF.
L’infinitif peut être employé comme sujet ou objet d’un autre verbe :
SUJET :
έμεζηηλ ζεξαπεχεηλ έλ ησ ζαββάtσ
Il est permis de guérir le Jour du Sabbat.
COMPLEMENT :
παξαγγέιιεη ήκτλ θεξχζζεηλ ησ ιασ
Il nous ordonne de prêcher au peuple
Retenons que le verbe a un temps, une voix, et aussi des compléments. Le sujet
d’un verbe à l’infinitif ne se met pas au nominatif comme c’est le cas dans les
leçons précédentes, mais il se met plutôt à l’accusatif.
-δετ άλζξσπνλ έζζίεηλ : Un homme doit manger (Il faut qu’un homme mange)
ici άλζξσπννλ est employé comme sujet de έζζίεηλ.
-θαιφλ έζηηλ ήκαο είλαη κεη′ αχηνυ : Il est bon (pour) nous d’être avec lui. ήκαο
(accusatif) est employé comme sujet de είλαη.

N.B. Même si on fait l’usage de l’accusatif comme sujet de l’infinitif, c’est un


usage abusif, que l’on appelle ‘‘accusatif adverbial ou encore accusatif de
relation’’ :
-En ce qui concerne un homme, manger est nécessaire.
-Pour nous, il est bon d’être avec lui. Notons que toutes fois en pratique cet
accusatif est appelé sujet.
Quelques-uns font l’exception à cette règle :
έμεζηηλ ‘‘Il est permis’’ et παξαγγέιισ ‘‘J’ordonne’’ ils prennent le datif,
même avec un infinitif.
έμεζηηλ αχηντο ζεξαπχεηλ έλ ησ ζαββάησ.
Il leur est permis de guérir le jour du Sabbat.
Mais αχηντο dans ce cas se rapporte au verbe principal, ici on ne fait pas appel
l’accusatif adverbial.

LA NEGATION DE L’INFINITIF
mh est la négation pour l’infinitif et l’impératif.
1. Les propositions consécutives (Propositions de conséquence)
L’infinitif introduit par ψζηε exprime souvent le résultat, la conséquence de
l’action du verbe principal.
ψζηε κε ρξείαλ έρεηλ εκαο ιαιεηλ (1 Thes.1 :8) : De sorte que nous n’avons pas
besoin de parler.
Infinitif avec article.
La valeur nominale de l’infinitif apparait quand il est précédé d’un article
neutre. L’infinitif avec article est fréquemment utilisé après une préposition.
La préposition et l’infinitif forment une tournure qui se traduit en français par
une proposition circonstancielle. C’est un usage tout à fait différent en français
et plus fréquent en grec.

EXEMPLES :
1. έν suivi du datif de l’article neutre et de l’infinitif peut exprimer le moment ou
quelque chose qui arrive, on le traduit par ‘‘quand’’, ‘‘au moment où’’, ‘‘tandis
que’’
έλ δέ ησ ύπαγεηλ αχηνλ νί φρινη ζπλέπληγνλ αχηνλ
Et tandis qu’il s’(y) rendait, la foule le serrait a l’étouffer (Luc 8 :42)
2. προ, suivi du génitif signifie avant que :
είρνλ πξν ηνπ ηνλ θφζκνλ είλαη
(La gloire) que j’avais avant que le monde soit. (Jn.17 :5)
3. μεηά suivi de l’accusatif signifie après que :
κεηά ην παξαδνζελαη (1) ηνλ Θσάλλελ
Apres que Jean eut été arrêté. (Mc. 1 :14)
4. δια suivi de l’accusatif signifie parce que
δηα ην είλαη θηινλ
Parce qu’il est un ami (Luc 11 :8)
2. Les propositions finales.
Pour exprimer le but, l’infinitif peut s’employer de trois manières différentes.
(La premiere introduit de nouveaux sens de είο et πξνο)
1. είς ou προς suivi de l’accusatif :
έδήηνπλ θαηα ηνυ ’Іεζνυ καξηπξίαλ είο ην ζαλησζαη (2) αχηνλ
Ils cherchaient un témoignage contre Jésus pour le mettre à mort. (Mc.14 :55)
είο ηφ ζχλαζζαη ήκαο παξαθαιετλ
(Celui qui nous console) afin que nous soyons capables de consoler. (2 Cor.1 :4)
πξνο ηφ ζχλαζζαη χκαο
(Revêtez-vous de l’armure de Dieu) afin de pouvoir (résister). (Eph.6 :11)
Il faut aussi savoir qu’en grec le but peut être exprimé par l’infinitif tout seul.
ήιζνκελ πξνζθπλεζαη αχησ
Nous sommes venus pour l’adorer (Matt. 2 :2)
κε λνκίζζεηε νηη ειζνλ θαηαιυζαη ηνλ λκνλ
Ne pensez pas que je sois venu détruire la loi (Matt. 5 :17)
χπαγσ άιηεπείλ
Je m’en vais pêcher. (Jn. 21 :3)
3. Très souvent, ηνυ (génitif de l’article) est employé devant l’infinitif, dans le
même sens.
κέιιη γαξ ‘Ηξσδεο δεηετλ ηφ παηδηνλ ηνυ άπνιέζαη αχηφ
Car Hérode va faire rechercher l’enfant pour le faire périr. (Matt. 2 :13)

EXERCICES
Version
1. ’Hqelon diwkein hmaj ewj (acri) thj escathj wraj. 2. ai nefelai
upagousin ai yucai twn anqrwpwn qelousin eucaristein. 3. mellw peitein
touj axiouj presbuterouj katoikein cwrij twn amarttwlwn.
4. edounasqe sofouj filouj ecein,
5. didaskale, dei hmaj pisteuein.

Thème
1. Les méchants peuvent-ils trouver la sagesse ? 2. Ne voulait-il pas être libéré
(délié) du péché? 3. Ils ne voulaient pas obéir aux anciens
4. Ne leur est-il pas permis de recevoir de l’argent des péagers ?
5. Moi je suis un homme, mais vous vous bêtes des enfants.
LECON 21.

LE FUTUR ACTIF.

On forme le futur actif en insérant un ζ entre le radical et la terminaison du


présent.
1. ιχζσ Je délierai
2 ιχζεη
3 ιχζεη
1 ιχζνκελ
2 ιχζεηε
3 ιχζνπζη(λ)

Si le radical se termine par une occlusive (9 consonnes figurant sur la liste) le ζ


se combine avec elles de manière suivante :
Palatales θ γ ρ + ζ – μ
Labiales π β θ + ζ – ς
Dentales η δ ζ + ζ – ζ
Observez ces exemples en vous référant aux règles de contractions ci-dessus.
άλνίγσ άλνίμσ
έρσ έμσ
βιέπσ βιέςσ
γξάθσ γξάςσ
πείζσ πείζσ
Les verbes en έσ allongent le έ en ε devant le ζ :
θηιέσ θηιεζσ
θαιέσ fait l’exception : θαιέσ θαιέζσ
Dans les verbes contractés comme, θηιέσ il y a contraction seulement quand le
έ est immédiatement suivi par une voyelle. Mais ce n’est pas le cas au futur, où
on ajoute un ζ entre le radical et la terminaison, le futur de θηιέσ se conjugue
comme celui de ιχσ.

EXERCICES
Version
1. ouk adikhsousin ta tekna, 2. kaleseij de to paidion petron, 3. kai anoizei
touj ofqalamouj twn tuflwn oi sunagontai en th sunagwgV. 4. Pemywproj
autouj sofouj kai profhtaj, all’ ouk akousousin autwn oi uioi Israhl. 5.
Profhteuseij tῳ laῳ toutῳ kai upakousousin soi.
Thème
1. J’ouvrirai les livres qui sont dans la synagogue. 2. Nous contemplerons la face
du Seigneur dans le temple qui est édifié à Jérusalem. 3. Nous enverrons les
esclaves les poursuivre jusqu’en Judée. 4. Il dira ses choses aux foules en
paraboles. 5. Allez-vous vous croire les uns les autres.

LECON 22

LE RADICAL VERBAL ET LE THEME DE CONJUGUESON.

Le radical est la partie commune a toutes les formes d’un mot, cette partie reste
toujours invariable, tandis que le thème de (déclinaison ou conjugaison) la partie
d’un mot à laquelle s’ajoutent les terminaisons (de personnes ou de cas).
Exemple : ιχσ : ιχ est le radical et le thème du présent, ιχζ formé sur le radical,
en ajoutant un ζ est le thème du futur.
Dans beaucoup de verbes le thème du présent et le radical sont différents, le
thème du présent est alors lui aussi dérivé du radical dans ces verbes, on ne
pourra déduire directement le futur du présent : Le thème du futur se formera en
ajoutant un ζ au radical.
Retenons que dans le dictionnaire un verbe sera toujours donné à la première
personne du temps présent : Dans ce cas nous connaitrons toujours le thème du
présent, mais pas toujours le radical.
Dans les exemples de quatre types de verbes suivants vous observerez que :
a) Le radical est différent du thème du présent.
b) Le ζ du futur s’ajoute au radical, et non au thème du présent.
(1) Le verbe qui ajoute η au radical pour former le thème du présent.

Radical Présent Futur.


θαιππ- άπνθαιχπησ άπνθαιχςσ Je dévoile, je révèle
θξππ- θξππησ θξπςσ Je cache

(2)Verbes dont le radical se termine par une palatale qui est adouci en ζ pour
former le thème du présent :

θεξπθ- θεξχζζσ θεξχμσ Je proclame


πξαθ- πξάζζσ πξάμσ Je fais

(3)Les verbes qui se terminent par δω au présent, sont surtout formés à partir de
des radicaux qui se terminent par δ et font leur futur en ζω :

βαπηηδ- βαπηηδσ βαπηηζσ Je baptise


δνμαδ- δνμάδσ δνμάζσ Je glorifie
(4) Les verbes qui se terminent par ζκω au présent :

δηδαθ- δηδάζθσ δηδάμσ J’enseigne


γλσ- γηλψζθσ γλψζνκαη Je connais

EXERCICES
Version
1. Eggisw de eij ekaston agphton adelfon. 2. ’Elpizei en tῳ Qeῳ, anoixei
gar turan umin en tV creiᾳ ὺmwn. 3. kaqarizete taj idiajkardiaj kai
peripathsete enwpion mou en odoij thj karaj. 4. krupte to proswpon sou
apo twn amartion mou. 5. o de ptwcoj krazei en mesῳ tou ierou.
Thème
1. La veuve fidèle s’assiéra seule en prière et son témoignage ne scandalisera
pas les autres femmes. 2. Il aura pitié de moi et j’aurai un salut éternel. 3.
Achetez vos sacrifices et sanctifiez le Sabbat. 4. Les disciples que Jean baptisait
demeuraient avec Jésus. 5. Ne révèlera-t-il pas sa face à l’âme incrédule ?
LECON 23

LA VOIX MOYENNE – LE FUTUR DE είκί.

La voix moyenne.
En grec il existe trois voix, la vois active, passive et la voix moyenne. A l’origine
le moyen (plus ancien que le passif et aussi ancien que l’actif) indiquait une
particularité de la relation sujet-verbe, dans certains cas ceci peut se traduire en
français par la voix pronominale : ‘‘Elle se meurt’’ à côté de ‘‘Elle meurt’’,
avec le sens réfléchi : έλδχσ : J’habille, έλδχνκαη je m’habille. On pourra
parfois utiliser un autre verbe : ‘‘Je prends’’ devient au moyen de ‘‘Je choisis’’
(Je prends pour moi, selon mon gout…) A l’époque du NT le sens du moyen
s’est affaibli, il varie selon les verbes. L’étudiant pourra apprendre les sens
donnés dans les vocabulaires. Bien que la voix moyenne ait à certains temps les
mêmes formes que la voix passive, elle est toujours proche de la voix active que
de la voix passive.
Remarque:
(1) Certains verbes n’existent qu’à la voix moyenne, et n’ont pas des formes
actives, tout en ayant un sens actif.
(2) Certains verbes moyens (sens actifs) ont à certains temps des formes
passives, qui ont les mêmes sens que les formes moyennes.
(3) Certains verbes sont toujours actifs à certains temps et moyens à d’autres. Le
futur souvent est de forme moyenne :
Présent (actif) Futur (Moyen)
γηλψζθσ γλψζνκαη Je connais
ιακβάλσ ιήκςνκαη Je prends
(4) Certains verbes (Peu nombreux) ont perdu tout rapport de sens entre l’actif et
moyen, ainsi en particulier :
ἄξρσ (actif) je commande
ἄξρνκαη (moyen) je commence.
LES FORMES DE LA VOIX MOYENNE.
(1)Nous devons savoir que les formes du présent et de l’imparfait moyens sont
les mêmes que celles du passif :
Present. Imparfait imperatif Infinitif
ιύνκαη έιπνκελ ιύνπ ιύεζζαη
ιύε
ιύεηαη
ιπφκεζα
ιύεζζε
ιύνληαη
N.B. C’est le contexte qui détermine si les formes sont moyennes ou passives.
(2)Le futur moyen, comme le futur actif se forme en ajoutant un ζ entre le
radical et la terminaison qui est la même que celle du moyen passif
ιύζνκαη
ιύζε
ιχζεηαη
ιπζφκεζα
ιύζεζζε
ιύζνληαη
LE FUTUR DE είκη
Le futur de είκη formé à partir du radical εζ-, a les terminaisons du futur moyen
de ιχσ, sauf que le ε est omis dans la terminaison de la troisième personne du
singulier :
έζνκαη
έζε
έζηαη
έζνκεζα
έζεζζε
έζνληαη

LECON 24
AORISTE PREMIER ACTIF

L’aoriste Premier et L’aoriste second


L’aoriste premier et l’aoriste second sont formés de manière différente. Très peu
de verbes possèdent les deux types d’aoristes. Lorsque c’est le cas, ces deux
temps ont presque toujours le même sens.
LA VALEUR GENERALE DE L’AORISTE
A l’aoriste, l’action est envisagée sous sa forme la plus simple. Par opposition
au temps linéaire (Présent-Imparfait), qui peut être représenté par une ligne
continue ou discontinue.
____________________________________ Ou
……………………………………………..
L’aoriste est un temps ponctuel qui peut être représenté par un simple. Il
marque un évènement ponctuel, sans l’idée de durée ni de continuité ni de
répétition, ni même le plus souvent, de temps.
Ainsi, à l’indicatif, le sens de l’imparfait grec est à peu près celui de l’imparfait
français (‘‘Il déliait’’) et l’aoriste pourra souvent se traduire, dans un récit, par le
passé simple (‘‘Il délia’’).
LES FORMES DE L’AORISTE PREMIER ACTIF.

Indicatif Impératif Infinitif


ἔιπζα Je déliai
ἔιπζαο tu déliais ιῠζνλ délie
ιῠζαη délier
ἔιπζε (λ) il délia ιπζάησ qu’il délie avoir
délié
ἔιπζακελ Ns déliâmes
ἔιπζαηε Vs déliâtes ιύζαηε déliez
ἔιπζαλ Ils délièrent ιπζάησζαλ délient

Notez :
a)-Que l’indicatif a un augment parce que (l’imparfait, voir la leçon 13)
représente une action dans le passé. Au contraire l’impératif ne situe jamais une
action dans le passé. Il a donc un sens présent (sans idée de durée). L’indicatif
exprime toujours le ‘‘ponctuel’’ et parfois aussi le temps passé.
b)-Que la caractéristique de l’aoriste premier actif est le ζα après le radical.
(Notez les deux exceptions : ἔιπζε (λ) et ιῡζαλ. Ce ζ ajouté au radical produit
les mêmes changements de consonnes qu’au futur:
Present Futur Aoriste premier significations
δηψθσ δηψμσ έδηψμα
γξάθσ γξάςσ ἔγξάςα Ecrire
πείζσ πείζσ ἔπείζα
θξχπησ θξχςσ ἔθξχςα
θεξχζζσ θεξχμσ ἔθεξχμα Prêcher
βαπηίδσ βαπηίζσ έβαπηηζα Baptiser
θξαδσ θξάμσ ἔθξμα
θηιέσ θηιήζσ έθηιεζα
θαιέσ θαιέζσ έθάιεζα: Appeler, ne prend pas ε au futur
et à l’aoriste. ζέισ est irrégulier
ζέισ ζέιήζσ έζιεζα
SENS DE L’AORISTE A L’IMPERATIF
Quand on rend l’aoriste imparfait à l’aoriste présent on alourdi la traduction. Il
est évident, si on considère entre la différence un temps linéaire et un temps
ponctuel que le présent de l’impératif sera utilisé pour marquer pour marquer un
ordre général et l’aoriste de l’impératif pour marquer un ordre particulier.
La différence de sens est visible dans les versions parallèles de la prière
dominicale dans Mathieu et Luc. Le verbe utilisé par Luc est l’impératif présent
δίδνκη : Je donne. Alors que Mathieu utilise l’impératif aoriste :
ηνλ ἅξηνλ ήκῶλ ηνλ ἑπηζύζηνλ δίδνπ ἡκτλ ηὸ θαζ ’ ὴκέξαλ :
Notre pain quotidien donne-le nous (continue nous le donner) jour après jour
(Luc 11 :3)
ηνλ ἅξηνλ ήκῶλ ηνλ ἑπηζύζηνλ δὸο ἡκτλ ζήκεξνλ : Notre pain quotidien,
donne-le nous aujourd’hui (Matt. 6 :11)
L’impératif présent est linéaire; il marque une action générale de donner, jour
après jour. L’impératif aoriste est ponctuel: il marque l’action particulière de
donner aujourd’hui.
LE SENS DE L’AORISTE INFINITIF
On distingue l’infinitif aoriste de l’infinitif présent, l’un est ponctuel et l’autre
est linéaire. Il faut savoir que l’aoriste n’exprime aucune idée de continuité, ni
de fréquence alors que le présent de l’infinitif marque une action considérée
comme continue ou répétée.
L’infinitif aoriste est donc utilisé plus fréquemment que le présent. L’étudiant
doit l’utiliser à moins qu’il ait une bonne raison de faire le contraire.

γξάϕεηλ ηά αχηα θαιφλ έζηηλ χκῐλ.


Continuer à écrire les mêmes choses est bon pour vous (Présent)
έιπίδσ γξάςαη έπηζηνιὴλ χκτλ.
J’espère vous écrire une lettre (Aoriste)

LECON 25
__________________________________
AORISTE SENCOD ACTIF
TEMPS PRIMITIFS
Aoriste second Actif.
A l’indicatif les terminaisons de l’aoriste second sont les mêmes que celles de
l’imparfait.
A l’impératif les terminaisons sont les mêmes que celles de l’impératif présent.
A l’infinitif, la terminaison est toujours la même que celle de l’infinitif présent.
C’est seulement par le thème que l’aoriste second peut être distingué de
l’imparfait, de l’impératif et de l’impératif présent.
L’imparfait, l’impératif et l’infinitif présent sont formés à partir du thème du
présent. L’aoriste second (Indicatif, impératif et infinitif) est normalement formé
à partir du radical.
Exemple : βάιισ : Je jette

Aoriste Aoriste Imparfait Présent


Second second indicatif impératif.
Indicatif impératif
ἔβάινλ - ἔβαιινλ
ἔβάιεο βάιε ἔβαιιεο βάιιε
ἔβάιε (λ) βάιέησ ἔβαιιε (λ) βάιιέησ
ἔβάινκελ - ἔβάιινκελ
ἔβάιεηε βάιεηε ἔβάιιεηε βάιιεηε
ἔβάινλ βαιέησζαλ ἔβαιινλ βάιιέησζαλ
Infinitif aoriste second:βαιετλ Infinitif present:βάιιεηλ
ἅγσ ήγαγνλ : Je conduis βάιισ ἔβαινλ : Je jette
άκαξηάλσ ήκαξηνλ : Je pèche εχξίζθσ εχξνλ : Je trouve
άπνζλήζθσ άπέζαλνλ : Je meurs ἔρσ ἔζρνλ : J’ai
θαηαιείπν θαηέιηπνλ : Je laisse πίλσ ἔπηνλ : Je bois
ιακβάλσ ἔιαβνλ : Je prends πίπησ ἔπεζνλ : Je tombe
καλζάλσ ἔκαζνλ : J’apprends θεχγσ ἔθπγνλ : Je fuis
πάζρσ ἔπαζνλ : Je souffre

Cette liste donne les verbes les plus courants ayant un aoriste second. Pour
certains verbes, le thème du présent n’est formé à partir du radical. Ainsi on
utilise le présent d’un verbe tout à fait diffèrent. On obtient alors une
indépendance totale entre la formation des présents et des aoristes pour les 5
verbes suivants, très fréquents :
ἔξρνκαη ᾖιζνλ : Je viens φξάσ εἷδνλ : Je vois
έζζίσ ἔθαγνλ : Je mange θέξσ ήλλεγθνλ : Je porte

ιέγσ εἷπνλ : Je dis

N.B. Il faut retenir ces verbes, parce que certains dictionnaires ne vous
donneront que le présent seulement.

Thèmes d’aoriste second avec terminaisons d’aoriste premier.

Dans le cas de ᾖιζνλ, εἷπνλ, εἷδνλ, ήλλεγθνλ. Les terminaisons de l’aoriste


premier remplacent souvent celles de l’aoriste second.
έλ θπιαθῆ ῆκελ θαη ήιζαηε πξνο κε
J’etais en prison et vous êtes venus à moi (Matt.25 :36)
νἰ δὲ εἷπαλ πίζηεπζνλ έπί ηφλ θπξηνλ ’ Іεζνυλ
Et ils dirent : Crois dans le Seigneur Jésus. (Actes 16 :31)
έιζάησ ή βαζηιία ζνπ
Que ton règne vienne. (Luc 11 :2)
δηδάζθαιε ᾕλεγθα ηνλ λίνλ κνπ πξφο ζέ
Maitre, je t’ai amene mon fils. (Marc 9 :17)
εἷπνλ ηῇ έθθειζία
Dis (le) à l’assemblée. (Matt. 18 :17)
Ces formes doivent être considérées comme des ‘‘aoristes second à terminaison
d’aoriste premier’’ parce qu’elles sont des vraies aoristes premiers.
γινώζκω et βαίνω.
γινώζκω Je connais et –βαίνω (je vais, mais qui ne se trouve que sous forme de
verbe composé) ont un aoriste second de type différent. Les terminaisons
contiennent une voyelle longue, et la troisième du pluriel à la terminaison –ζαλ
au lieu de -λ

ἔγλσλ έβελ
ἔγλσο έβεο
ἔγλσ έβε
ἔγλσκελ έβεκελ
ἔγλσηε έβεηε
ἔγλσζαλ έβεζαλ

LES TEMPS PRIMITIFS


Jusqu'à présent, nous avons vu des verbes formant leurs différents thèmes sur un
même radical et quelques verbes à deux radicaux, et nous ayons présenté le futur
et l’aoriste comme dérivant du même radical verbal. Soulignons aussi qu’il
existe des verbes qui ont des radicaux différents pour le futur et l’aoriste.
Certains verbes subissent d’autres modifications de radical à des temps que nous
n’avons pas encore étudiés. Il est théoriquement possible qu’un verbe ait jusqu'à
six radicaux différents. Bien que les radicaux présentent parfois des variations
apparemment arbitraires, les terminaisons des verbes sont presque toujours
parfaitement régulières. Ainsi on peut connaitre la conjugaison complète d’un
verbe quand on sait les premières formes de chacun de six temps suivants.
Il suffit d’ajouter aux thèmes de ces temps les terminaisons appropriées sur le
modèle de ιύσ.
Et voici les six temps :
(1) Le présent actif (ou moyen)
(2) Le futur Actif (ou moyen)
(3) L’Aoriste Actif (ou moyen)
(4) Le Parfait Actif
(5) Le Parfait Passif
(6) L’Aoriste Passif

On prend la première personne du singulier de chacun et l’ensemble forme les


temps primitifs d’un verbe. Ainsi les trois premiers temps primitifs de ιχσ sont :
ιχσ ιχζσ ἔιχζα

Si l’on apprend les temps primitifs d’environ 40 verbes, on remarquera qu’ils ne


sont pas tous très irréguliers, alors toutes les formes du NT seront bien connues.
La liste des aoristes seconds donnés ci-dessus est répétée dans le vocabulaire 25
et dans quelque cas le futur y a été ajouté ce qui donne les trois premiers temps
primitifs. Il faut apprendre les temps primitifs dans un ordre indiqué. Notez que
dans certains cas, il ne sera pas nécessaire d’apprendre tous les temps primitifs.
De nouveaux temps seront ajoutés en temps utile.
LECON 26
____________________________
LE FUTUR ET L’AORISTE
DES VERBES A LIQUIDE - ὄηη.

LE FUTUR ET L’AORISTE DES VERBES A LIQUIDE.


Le futur et l’aoriste des verbes dont le radical se termine par une des consonnes
suivantes : ι, κ, λ, ou ξ
Présentent quelques particularités :
(1) Ils ne prennent pas de ζ devant la terminaison.
(2) Le futur a les terminaisons du présent du ϕηιέσ. Ces terminaisons sont
ajoutées au radical verbal. Remarquez le tableau ci-dessous, il se produit alors
un allongement au radical aussi au présent qu’à l’aoriste. άπνζηέιισ donne un
exemple de trois thèmes différents pour les trois premiers temps primitifs.
Aoriste
Présent Futur Premier (ou second)
αἴξσ ὰξῶ ᾗξα Je lève
απείξσ ζπεξῶ ἔζπεηξα Je sème
έγείξσ έγεξσ ἢγεηξα Je réveille
ἀπν-θηείλσ ἀπν-θηλῶ ἀπ-έθηελα Je tue
ἀπν-ζηέιισ ἀπν-ζηεισ ἀπ-έζηεηια J’envoie
ἀγγέιισ ἀγγειιῶ ἢγγεηια J’annonce
κέλσ κέλῶ ἔκεηλα Je reste
θξίλσ θξηλῶ ἔθξηλα Je juge
βάιισ βαιῶ ἔβαινλ Je jette

N.B. Ces futurs devraient se terminer par –έζσ, mais le ζ a disparu ainsi à la
place de ἀξέ-(ζ)-σ on a άξῶ.
ἀπνζλᾐζθσ a un futur moyen :
ἀπν-ζλᾐζθσ ἀπν-ζλυκαη ἀπν-έζλνλ Je meurs
L’imperatif aoriste premier de ἀἲξσ (par analogie avec ιυζνλ) est ἆξνλ
L’infinitif aoriste premier de ἀἲξσ (Par analogie avec ιυζαη) est : ᾱξαη
Le present et le futur de αίξσ se conjuguent comme suit :
ἀἲξσ ἀξῶ
ἀἲξεηο ἀξετο
ἀἲξεη ἀξετ
ἀἲξνκελ ἀξνυκελ
ἀἲξεηε ἀξετηε
ἀἲξνπζη (λ) ἀξνπζη (λ)

Comme les thèmes du futur et du présent sont généralement différents, le faits


que les terminaisons du singulier et de la troisième personne du pluriel soient les
mêmes ne cause aucune difficulté. Dans le cas de κελσ et de θξίλσ, cependant,
on a les mêmes thèmes et les mêmes terminaisons, et le sens est recherché à
partir du contexte. Il faut savoir que dans le texte accentué, le présent a un
accent aigu et le futur un accent circonflexe. Ici la distinction se fait à partir
d’accents.

ὄηη
Il y a trois emplois courants de ὄ η η
(1) ὄ η η peut être utilisé pour introduire une proposition circonstancielle de
cause : Il signifie alors ‘‘Parce que’’
(2) ὄ η η est utilisé fréquemment pour introduire des propositions complétives, et
aussi pour l’utilisation du style indirect.
(3) On l’utilise aussi pour introduire le style direct.
(1) ὄ η η causal.
Signifie ‘‘Parce que’’
(2) ὄ η η introduisant les propositions complétives.
Les verbes d’affirmation, de perception, ou de sentiments tels que : dire, croire,
sentir, savoir, apprendre… sont souvent suivi d’une proposition complétive
introduite par ὄ η η suivi de l’indicatif.
ζεσξῶ ὄ η η πξνϕήηεο εἷ ζπ
Je vois que vous êtes un prophète. (Jn. 4 :19)
Les Temps de Proposition Complétive.
En grec il n’y a pas de ‘‘concordance de temps’’, c'est-à-dire de modification du
temps d’une proposition sous l’influence d’une autre. En français au contraire si
on met au passé le temps du premier verbe de la phrase suivante, on concorde le
temps du deuxième verbe en le mettant à l’imparfait :
J’ai vu
Je voyais que tu étais prophète.
J’avais vu

On peut aussi dire : J’ai vu que tu es prophète.


En grec le temps employé est toujours le même celui de style direct :
Ainsi elle entendit dire que Jésus arrivait (Jn11 :20)
Se traduira par : ἤθνπζελ ὄηη ’Θεζνυο ἕξρεηαη (présent)
Au style direct la phrase serait : Elle entendit dire : Jesus arrive.
De même : Les juifs ne crurent pas qu’il avait été aveugle (Jn 9 :18)
Se traduira par : νχθ έπίζηπζαλ νί Іνπδατνη ὄηη ᾖλ ηπθιφο
Parce que les juifs n’ont pas cru l’affirmation : ‘‘Il était aveugle’’. Il faut
toujours se demander quelles étaient les paroles prononcées avant de traduire de
telles phrases.
(3) ὄηη introduisant le style direct.
ὄηη peut aussi introduire un style direct, dans ce cas il ne se traduit pas. Ce ὄηη
est alors simplement l’équivalent de guillemets.
Exemples de trois exemples de ὄηη :
(1) χκετο νχ πηζηεχεηε, ὄηη νχθ έζηε έθ ηῶλ πξνβάησλ ηῶλ έκῶλ
Vous ne voyez pas parce que vous n’etes pas de mon tropeau. (Jn10 :26)
(2) εἷπνλ νχλ χκτλ ὄηη άπνζαλετζζε έλ ηατο άκαξηίαηο χκῶλ
Je vous ai dit que vous mourriez dans vos péchés. (Jn 8 :24)
(3) et (1) χκείο ιέγεηε ὄηη βιαζθεκετο, ὄηη εἷπνλ γίφο ηνυ ζενυ είκί
Vous vous dites : ‘‘Tu blasphèmes’’, parce que j’ai dit : ‘‘Je suis le fils de
Dieu’’ (Jn10 :36)
Ce dernier exemple nous montre que l’on peut écrire un discourt direct avec ou
sans ὄηη. Βιαζθεκετο est introduit par ὄηη alors que γίφο ηνυ ζενυ είκί ne l’est
pas.

LECON 27.
AORISTE MOYEN, PREMERS ET SECONDS
γίλνκαη
LA FORMATION DE L’AORISTE MOYEN.

La conjugaison de deux aoristes moyen à l’indicatif tout à fait l’imparfait


moyen de έιπφκελ. L’aoriste premier cependant (comme on pouvait s’y
attendre) se forme par l’insertion du-ζα caractéristique, et l’aoriste second se
construit à partir de son thème propre.
Aoriste premier Aoriste second
Indicatif Indicatif.
έιπζάκελ Je déliai έγελφκελ Je devins
έιχζσ έγέλνπ
έιχζαην έγέλεην
έιχζάκεζα έγέλφκεζα
έιχζαζζε έγέλεζζε
έιχζαλην έγέλνλην
L’impératif et l’infinitif suivent le present moyen de la même façon.
Impératif Impératif.
ιυζαη Delie γέλνπ deviens
ιπζάζζσ γέλέζζσ
ιπζαζζε γέλεζζε
ιπζαζζσζαλ γέλέζζσζαλ
Infinitif Infinitif
ιχζαζζαη Délier γελέζζαη Devenir

L’EMPLOI DE L’AORISTE PREMIER MOYEN


L’aoriste premier moyen se rencontre principalement dans les verbes sans actif
comme ceux que nous avons rencontrés au vocabulaire. Ils sont formés
régulièrement. Il faut seulement se rappeler les règles des changements de
voyelles initiales dans la formation du temps du passé et les combinaisons des
occlusives avec ζ. Les formes suivantes sont obtenues :
Présent moyen Aoriste moyen
ἅπηνκαη ήςάκελ
ἅξρνκαη ήξμάκελ
δέρνκαη έδεμάκελ
έξγάδνκαη ήξγαζάκελ
εχαγγειίδνκαη εχεγγειηζάκελ
άπνθξηλνκαη a principalement des formes passives, mais on trouve parfois
άπθξίλαην ‘‘Il repondit’’
Voici les trois premiers temps primitifs d’un verbe moyen sans actif :
δέρνκαη, δέμνκαη, έδεμάκελ

L’EMPLOI DE L’AORISTE SECOND MOYEN.


L’aoriste second moyen se trouve dans άπφιιπκη, dont la forme est expliquée
dans la leçon 44 :
άπφιιπκη Je détruis άπσιιφκελ j’ai péri
Les trois premiers temps primitifs de γίλνκαη
γίλνκαη Je deviens έγελφκελ Je devins
γίλνκαη a un grand nombre de traductions possibles en plus de ‘‘devenir’’
Il peut signifier ‘‘Venir à l’existence, arriver, apparaitre, surgir, être fait, être ou
même venir’’. Pour ce dernier cas :
έγέλεην θσλή έθ ηεο λεθέιεο : Un voix vint de la nuée. (Marc 9 :7)

γίλνκαη n’est pas un verbe de mouvement, mais en français vint est peut être une
meilleure que « fut »
L’impératif de είκη est très rare. γίλνκαη est généralement utilisé pour exprimer
l’impératif du verbe être.
κή γίλεζζε ψο νί χπθξηηαί
Ne soyez comme les hypocrites. (Matt.13 :16)
Il existe notamment dans les évangiles, un emploi particulier de l’aoriste de
γίλνκαη: θαη έγέλεην ou έγέλεην δέ, généralement en début de phrase, et parfois
suivi d’un autre verbe.
θαη έγέλεην έλ ηε ήκέξα ηε φγδφε ειζνλ…
Alors (lit. Et il arriva) le huitième jour, ils allèrent… (Luc 1:59)
L’absence de mot de liaison entre έγέλεην et ειζνλ montre que έγέλεην a une
valeur adverbiale la meme que «alors» c’est la traduction littérale d’une
expression hébraïque, qui se trouve déjà dans les Septante.

LECON 28.
_________________________________________________
LA TROISIEME DECLINAISON : NOMS MASCULINS
ET FEMINS A RADICAL CONSONANTIQUE

LA TROISIEME DECLINAISON
Cette déclinaison comprend tous les noms qui n’appartiennent pas à la première
et deuxième déclinaison. Ces noms sont classés de la manière suivante :
1. Les noms dont le radical se termine par une consonne.
a) Noms masculins et féminins (Leçon 28)
b) Noms neutres (Leçon 29)
2. Les noms dont le radical se termine par une voyelle (Leçon 31)
N.B La leçon 30 est consacrée à l’étude de certains adjectifs (deuxième classe)
et certains pronoms.
Les noms masculins et féminins dont le radical se termine par une consonne.
En voici les terminaisons :

Singulier Pluriel
N Divers -εο
A -αο -αο
G -νο -σλ
D -η -ζη (λ)
Dans la troisième déclinaison le vocatif n’a pas de terminaison propre, il se
confond souvent avec le nominatif. Il faut savoir que le nominatif singulier revêt
de formes diverses, et il n’y a pas de règles générales pour déterminer le genre,
on apprend tout à la fois, le genre, le nominatif singulier et le radical pour une
connaissance véritable d’un mot de la troisième déclinaison. On doit suivre cet
ordre pour apprendre les mots : l’article, nominatif, le génitif singulier et le
sens.
Exemples :
ό άζηεξ, άζηέξνο : Etoile
ή έιπίο, έιπίνο : Esperance
N.B. On trouve le radical à partir du génitif singulier, en enlevant la
terminaison νο.
Le radical de άζηήξ est άζηέξ et en voici la déclinaison:
N. άζηήξ άζηέξεο
A. άζηέξα άζηέξαο
G. άζηέξνο άζηέξσλ
D. άζηέξη άζηέξζη(λ)

LA FORMATION DU DATIF PLURIEL


En ajoutant + ζη(λ) au radical pour former le datif pluriel, il se produit les
mêmes modifications des consonnes que dans la formation du futur de verbes
(Leçon 21)
Palatales θ γ ρ + ζηλ – μηλ
Labiales π β θ + ζηλ – ςηλ
Dentales η δ ζ + ζηλ – ζηλ
Exemples :
Nominatif génitif Datif pluriel
ζάξμ ζαξθ-φο ζαξμηλ Chair
αίσλ αίσλ-νο αίσζηλ Age, siècle
λχμ λπθ-η-φο λπμηλ Nuit
Les radicaux se terminant par αλη-, ελη-, νλη-, prennent les formes suivantes :
αλη + ζίλ = αζίλ
ελη + ζηλ = εηζηλ
νλη + ζηλ = νπζηλ
Exemple :
αξρσλ αξνλη-νο αξρνπζηλ chef, prince.

Les Noms irréguliers.

φ παηήξ παηξφο père


ή κεηεξ κεηξφο mère
ή ζπγάηεξ ζπγαηξφο Fille

Ils se déclinent comme παηεξ :


παηήξ παηέξεο
παηέξα παηέξαο
παηξνο παηέξσλ
παηξη παηξάζη(λ)
Le radical, fait est πάηεξ, mais il se syncope au génitif singulier et aux datifs
singulier et pluriel. De plus, le datif pluriel a une terminaison irrégulière –αζη (λ)

LECON 29
________________________________________________
TROISIEME DECLINAISON
NOMS NEUTRES
_______________________________________________
Les noms neutres de la troisième déclinaison ont tous des radicaux qui se
terminent par une consonne, mais ils se répartissent en deux types :
LES NOMS NEUTRES DUPREMIER TYPE
Le premier type se décline comme άζηήξ sauf que :
1. Les accusatifs sont semblables au nominatifs (comme toujours pour les noms
neutres)
2. La terminaison du nominatif et de l’accusatif pluriels est α ainsi :

N.A Divers -εο


G -νο -σλ
D -η -ζη (λ)
ην ζσκα ζνκαηνο « Corps » (radical) ζσκαη se décline comme suit :
N.A. ζῶκα ζψκαηα
G. ζῶκαηνο ζψκάηνλ
D. ζῶκαηη ζψκαζη (λ)

LES NOMS NEUTRES DU SECOND TYPE


Les radicaux se terminent par εζ-
Le deuxième type est tout à fait diffèrent du premier.
ην γέλνο γελνπο « race » se décline comme suit :

N.A. γέλνο γέλε


G. γέλνπο γελῶλ
D. γέλεη γέλεζη (λ)

La terminaison du nominatif singulier est le même que celle ιφγνο, mais la


déclinaison est tout à fait différente. Donc les mots du type ην-νο-νπο doivent
être appris avec beaucoup de sérieux. Ces formes ne sont pas arbitraires sauf
pour le nominatif singulier, elles font disparaitre le ζ final du radical
γελεζ-, qui a entrainé des contractions selon le model ci-dessous :

γελε (ζ) α =γέλε


γέλε (ζ) νο = γέλνπο γελέ (ζ) σλ = γελῶλ
γέλε (ζ)η = γέλεη γέλε (ζ)ζηλ = γέλεζηλ

LECON 30.

_____________________________________________________________
LES ADJECTIFS DE LA SECONDE CLASSE
LES PRONOMS INDEFINIS ET LES PRONOMS INTERROGATIFS

________________________________________________________________
_____
LES ADJECTIFS DE LA DEUXIEME CLASSE : PREMIER TYPE.
Il deux types d’adjectifs de la deuxième classe. Les mots les plus courants du
premier type sont des adjectifs comparatifs.
πιείσλ πιετνλ plus nombreux
Singulier Pluriel
Masculin Masculin
Féminin Neutre Féminin Neutre
πιείσλ πιετνλ πιείνλεο πιείνλα
πιείνλα πιετνλ πιείνλαο πιείνλα
πιείνλνο πιετνλνο πιείνλσλ πιείφλσλ
πιείνλη πιετνλη πιείνζη (λ) πιείνζη (λ)
On voit que les terminaisons du masculin et du féminin sont du type άζηήξ, et
que les neutres sont du type ζῶκα.
Quand le nominatif masculin-féminin πιείσλ, le nominatif neutre πιετνλ et le
génitif singulier πιείνλνο auront été appris, la déclinaison complète ne posera
plus de problème. On écrira désormais ces 3 formes de la manière abrégée
suivantes:
πιείσλ,-νλ (-νλνο)
LES PRONOMS INTERROGATIFS ET INDEFINIS.
ηηο
Les pronoms interrogatifs et les pronoms indéfinis sont du même groupe. Le
pronom interrogatif «qui » « quoi » diffèrent du pronom indéfini « quelqu’un »
«quelque chose» seulement par l’accent :

Singulier Pluriel
ηηο ηη ηηλεο ηηλα
ηηλα ηη ηηλαο ηηλα
ηηλνο ηηλνο ηηλσλ ηηλσλ
ηηλη ηηλη ηηζη (λ) ηηζη (λ)
Si on maitrise bien ηηο, ηη, ηηλνο, le reste de la déclinaison devient facile.
ὄζηηο
Le pronom relatif indéfini ὄζηηο « celui, quel qu’il soit qui, quiconque» est une
combinaison de ὄο et de ηηο dans laquelle les deux parties sont déclinées.
ὄζηηο, ήηηο, ὄηη ou (ὄ ou ηη) (1) ντηηλεο ατηηλεο ατηηλα
Dans le N.T. le nominatif est le seul cas dont l’usage soit courant et la
distinction de sens entre ὄο et ὄζηηο a presque disparu. Dans ce cas on traduit le
relatif indéfini comme un relatif ordinaire qui, que (2)

Exemples :

ηηο interrogatif, ηηο indéfini, et ὄζηηο :


άιια ηί έμήιζηε ίδετλ
Mais qu’êtes-vous allé voir ? (Matt 11 :8)
εἵ ηηο ἕρεη ὧηα άθνχεηλ άθνπέησ
Si quelqu’un q des oreilles pour entendre, qu’il entende (Marc 4 :23)
Les deux ηηο peuvent être utilisés comme adjectifs :
ηίλα κηζζφλ ἕρεηε ?
Quelle récompense avez-vous ? (Matt. 5 :46)
γπλατθέο ηηλεο….αἵηηλεο δηεθφλνπλ αχηντο
Certaines femmes… qui les servaient (Luc 8 :2,3)
ηη interrogatif signifie « pourquoi ? »
ηί δέ κε θαιετηε θχξηε θχξηε
Pourquoi m’appelez-vous «Seigneur, Seigneur ?» (Luc 8 :46)
LES ADJECTIFS DE LA DEUXIEME CLASSE : SECOND TYPE.
Les adjectifs de la deuxième classe est composé d’adjectifs dont le radical se
termine par –εζ ils subissent des contractions comme celles de γελνο.
άιεζήο άιεζέο Vrai
Singulier Pluriel
Masculin Masculin
Feminin Neutre Feminin Neutre
άιεζήο άιεζέο άιεζετο άιεζε
άιεζε άιεζέο άιεζετο άιεζε
άιεζνυο άιεζνυο άιεζσλ άιεζσλ
άιεζετ άιεζέτ άιεζέζη(λ) άιεζέζη(λ)

LECON 31.

_____________________________________________________________
LA TROISIEME DELINAISON : NOMS DONT
LE THEME SE TERMINANT PAR UNE VOYELLE

_____________________________________________________________

THEME EN – π
Il y a 9 noms dans le N.T. (aucun d’eux n’est fréquent) dont le thème se termine
par –π. Certains sont masculins, d’autres féminins. Ils se déclinent comme
άζηήξ, sauf à l’accusatif singulier, qui se termine par λ.

φ ίρζχο ίρζχνο poisson


ίρζχο ίρζχεο
ίρζχλ ίρζχαο
ίρζχνο ίρζχσο
ίρζχη ίρζχζη (λ)

THEMES EN –η EN – επ
Plus importants sont les moms dont le thème se termine par –η et par επ :

ή πφιηο πφιεσο Ville φ βαζηιεχο βαζηιέσο roi


Singulier Singulier
N. πφιηο βαζηιεχο
A. πφιηλ βαζηιέα
G. πφιεσο βαζηιέσο
D. πφιεη βαζηιετ
Pluriel
N. πφιεηο βαζηιετο
A. πφιεηο βαζηιετο
G. πφιεσο βαζηιέσλ
D πφιεζη (λ) βαζηιέυζη (λ)

Remarque:
(1) Bien que le thème se termine par –η par επ le nominatif singulier a une
terminaison en –ο, il est plus simple de considérer dans la pratique que les
terminaisons sont –ηο, εσο et επο, έσο.
(2) Tous ces noms en –η ont leur nominatif singulier ελ –ηο, leur génitif singulier
en –εσο et tous féminins.
Tous les noms en les noms en -επ ont leur nominatif singulier en επο et leur
génitif singulier en εσο, et tous sont masculins, et nous les formes suivantes : ὴ -
ηο, -εσο et -εχο, -έσο.
(3) Dans les deux types (comme pour άιεζετο) le nominatif et l’accusatif pluriel
ont les mêmes formes.
(4) βαζηιεχο suit le modèle de πφιηο sauf à l’accusatif singulier et au datif
pluriel.
(5) Les noms ή πφιηο, -εσο dont le thème se termine par une voyelle, on les
distingue de ceux dont le thème se termine par une consonne comme ή έιπηο,
έιπίδνο et ή ράξηο, ράξηηνο.

LECON 32.
________________________________________________________
LES ADJECTIFS DE LA TROISIEME CLASSE
LES PRONOMS ετο, νχδείο, κεδείο

__________________________________________________________

Quelques adjectifs suivent la troisième déclinaison au masculin et au neutre, et


la première déclinaison au féminin : on les regroupe dans la troisième classe.
παο, παζα, παλ « Tout »
Singulier
N. παο παζα παλ πάληεο πάζαη πάληα
A. πάληα παζαλ παλ πάληαο πάζαο πάληα
G. παληφο παζεο παληφο πάλησλ πάζσλ πάλησλ
D. πάληί παζε παληη πάζη (λ) πάζαηο πάζη (λ)

Il faut maitriser παο, παζα, παλ, et le génitif πάληνο et le reste ne posera pas de
problèmes. Le féminin παζα a un thème consonantique et prend le modèle de
δφμα. Le génitif παληφο montre que le thème du masculin et du neutre reste
toujours πάλη.
παο, παληφο prennent le modèle de άζηήξ, αζηέξνο et παλ, παληφο, prennent le
modèle de ζῶκα, ζφκαηνο. Pour le datif pluriel (voir leçon 28) αλη, + ζηλ + αζηλ.
Voivi les emplois de παο :
1. παο Peut être employé seul (promon)
παο νχλ ὅζηηο άθνχεη κνπ ηνχο ιφγνπο ηνχηνπο
Ainsi tout homme qui écoute ces paroles (que je viens de dire) (Matt. 7 :24)

παληα ὀη ’ αχηνπ έγέλεην


Tout vient à l’existence par lui (Jn 1 :3)
2. Il peut se placer à côté d’un nom sans article (sans distributif) :
παλ δέλδξνλ άγαζνλ θαξπνχο θαινχο πνιετ
Tout bon arbre produit de bons fruits (Matt. 7 :17)
(=Chaque bon arbre)
3. Il peut se placer à côté d’un nom avec un article, habituellement non enclavé
(sens global)
παο φ ὅρινο έδήηνπλ (1) ἅπηεζζαη αχηνπ
Toute la foule (la foule toute entière) cherchait à le toucher (Luc 6 :19)
πνιχο et κέγαο Ces deux adjectifs très fréquents sont irréguliers au singulier.
πνιχο, πνιιή, πνιχ nombreux, beaucoup.

Singulier
N. πνιχο, πνιιή, πνιχ
A. πνιχλ πνιιήλ πνιχ
G. πνινυ πνιιοῆο πνινυ
D. πνιῷ πνιιῇ πνιῷ

Pluriel
N. πνιινί πνιιαη πνιιά
etc…
κέγαο, κέγάιε, κέγα : Grand

N. κέγαο κέγάιε κέγα


A. κέγαλ κέγάιελ κέγα
G. κέγάινπ κέγάιεο κέγάινπ
D. κέγάιῳ κέγάιῃ κέγάιῳ

Pluriel
N. κέγάινη κέγάιαη κέγάια
Etc…
Remarques :
(1) Féminins suivent les terminaisons de άξρή.
(2) Q partir du génitif singulier (πνινυ, πνιιοῆο, πνινυ et κέγάινπ, κέγάιεο
κέγάινπ) suivent exactement άγαζνο.
Quand on maitrise le nominatif et le génitif singulier, il faut seulement faire
attention à l’accusatif singulier :
πνιχο, πνιχ est comme ίρζχο, ίρζχλ
κέγαο, κέγαλ est comme λεαλίαο, λεαλίαλ.

ε ἷο, κηα, ἔλ « UN » se décline comme suit :

N. ε ἷο κία, ἔλ
A. ἔλα κίαλ ἔλ
G. ἔλνο κηαο ἔλνο
D. ἔλί κηα ἔλί
Il faut bien maitriser (ε ἷο, κία, ἔλ, ἔλνο) Le thème de κία termine par une
voyelle, il prend le modele de ήκεξα.
N.B. ε ἷο, ἔλ doivent être distingué de είο « vers » έλ « dans »
νχδείο, et κεδείο
«Aucun» «Personne» « rien » s’expriment par νχδείο à l’indicatif et κεδείο aux
autres modes, ils se déclinent comme ε ἷο auquel s’ajoutent les préfixe νχδ- ou
κεδ- au masculin et neutre, νχδε, et κεδε au féminin.

N. νχδείο νχδεκία νχδέλ κεδείο κεδεκία κεδέλ


A. νχδέλα νχδεκίαλ νχδέλ κεδέλα κεδεκίαλ κεδέλ
G. νχδέλνο νχδεκίαο νχδέλνο κεδέλνο κεδεκίαο κεδέλφο
D. νχδέλί νχδεκία νχδέλί κεδελί κεδεκία κεδέλί

Exemples :
Indicatif : πεηξάδεη δέ αχηνο νχδέλα.
Et lui-même, il ne tente personne. (Jac 1 :13)
Indicatif : παξήγγεηιελ αχηῷ κεδελί είπετλ
Il lui commanda de ne le dire a personne (Luc 5 :14)
En grec les deux négations ne s’annulent pas, de telle sorte que νχδείο et κεδείο
peuvent s’employer même quand le verbe a déjà une négation :
νχθ ἔθαγελ νχδέλ έλ ηατο ήκέξαηο έθείλαηο
Il ne mangea rien pendant ces jours (Luc 4 :2)
νχδελί νχδέλ εἷπαλ
Elles ne dirent rien à personne. (Marc 16 :8)
LECON 33.

________________________________________________________________
LE DEGRE DE L’ADJECTIF ET L’ADVERBE

________________________________________________________________

LES DEGRES DE L’ADJECTIF


Le comparatif et le superlatif des adjectifs en νο- se forme en remplaçant le ο
final par –ηεξνο et ηαηνο.
δίθαηνο δίθαηφηεξνο – α - νλ
δίθαηφηαηνο – ε - νλ
Quand l’avant dernier syllabe d’un adjectif en νο- est breve, le final est
habituellement allongé en σ devant la terminaison du comparatif et du
superlatif :
ζνθφο, ζνθψηεξνο, ζνθψηαηνο
Les superlatifs se déclinent comme άγαζνο, et les comparatifs dont les thèmes se
terminent par ξ se déclinent comme άγηνο.
Les comparatifs irréguliers voir la leçon 30 (aucun de superlatifs correspondants
n’est usuel)
άγαζνο bon θξείζζσλ meilleure
θαθφο mauvais ρείξσλ Pire
κέγαο grand κείδσλ plus grand (que)
πνιχο beaucoup πιείσλ plus
Superlatif irrégulier très courant :
κηθξφο petit, un peu de
κηθξφηεξνο plus petit, moindre
έιάρηζηνο Le plus petit, le moindre.

FORMATION ET DEGRES DE L’ADVERBE.


On peut former des adverbes (au positif) à partir des adjectifs en remplaçant le λ
du génitif pluriel masculin par un ο, on obtient ainsi la terminaison -σο qui les
caractérise:
θαιφο bon donne θαιῶο bien
ὅκνηνο semblable ὁκνίσο de la meme manière, semblablement.
άιεζήο vrai άιεζῶο vraiment
νῢηνο celui-ci άῠησο de cette manière, ainsi
pour former le comparatif et le superlatif des adverbes, on prend le neutre
singulier du comparatif de l’adjectif comme le comparatif de l’adverbe et le
neutre pluriel du superlatif de l’adjectif comme le superlatif de l’adverbe.
δηθαίσο δηθαηφηεξνλ δηθαηφηαηα
ζνθῶο ζνθψηεξνλ ζνθψηαηα
θαιῶο, ευ bien θξετζζνλ mieux
καιινλ plus καιηζηα le plus
καιινλ n’a pas de positif, c’est le mot le plus utilisé pour traduire « plus que »
πάλησλ χκῶλ καιινλ γιψζζαηο ιαιῶ

Je parle en langues plus que vous tous. (1Cor14 :18)


L’adjectif signifiant « plus » c’est πιείσλ.
Exemple :
άπέζηεηιελ ἅιινπο δνχινπο πιείνλαο ηῶλ πξψησλ
Il envoya d’autres esclaves plus nombreux que les premiers. (Matt.21 :36)
L’adverbe καιινλ modifie un verbe : « Je parle plus » l’adjectif πιείσλ qualifie
un nom : « Plus d’esclaves.»
Le comparatif n’est pas très utilisé dans le N.T. et le superlatif est aussi moins
utilisé, souvent remplacé par le comparatif :
κηθξφηεξνλ πάλησλ ηῶλ ζπεξκάησλ
La plus petite de toutes les graines (Marc 4 :31)
κείδσλ δέ ηνχησλ ή άγάπε
Et la plus grande d’entre elles c’est l’amour (1Cor 13 :13)
Le superlatif est généralement absolu quand on l’utilise.
εί νῢλ νχδέ έιάρηζηνλ δχλαζζε
Si vous ne pouvez donc faire même la plus petite chose. (Luc 12 :26)
Bien que les génitifs soient habituellement suivis d’un génitif de comparaison on
utilise parfois ᾒ « que » les deux choses comparées sont alors au même cas.
γῇ ΢νδφκσλ άλεθηφηεξνλ ἕζηαη έλ ήκέξα θξηζεσο ᾒ ζνί
Ce sera plus supportable, le jour du jugement, pour le pays de Sodome que pour
toi. (Matt 11 :24)

LECON 34.
__________________________________________
LE PARFAIT ET LE PLUS-QUE –PARFAIT
__________________________________________
Comme nous l’avons vu dans la leçon 25, la connaissance Complète du verbe
requiert la connaissance de ses six temps primitifs. Ici on aborde le 4eme et
5eme temps primitifs de ιχσ :
1. Present actif ιχσ
2. Futur actif ιχζσ
3. Aoriste actif ἕιχζα
4. Parfait actif ιέιπθα
5. Parfait passif ιέιπκαη
6. Aoriste passif έιπζελ
N.B. Toutes les formes du parfait et du plus que parfait dérivent de ιέιπθα et
ιέιπκαη
ACTIF

Indicatif Parfait Indicatif plus-que-parfait Infinitif parfait


ιέιπθα (έ) ιέιχθεηλ
ιέιπθαο (έ) ιέιχθεηο
ιέιπθε (λ) (έ) ιέιχθεη ιειπθέηλαη
ιέιπθακελ (έ) ιέιχθεηκελ
ιέιπθαηε (έ) ιέιχθεηηε
ιέιπθαζη (λ) (έ) ιέιχθεηζαλ

MOYEN ET PASSIF

ιέιπκαη έ) ιέιχκελ
ιέιπζαη έ) ιέιχζν
ιέιπηαη έ) ιέιχην
ιέιπκεζα έ) ιέιχκεζα
ιέιπζζε έ) ιέιχζζε
ιέιπληαη έ) ιέιχλην

LES VERBES EN -έσ


Comme au futur et à l’aoriste, θηιε allonge le ε en ε au parfait :
θηιέσ θηιεζσ έθίιεζα πεθίιεθα πεθίιεκαη

LE PARFAIT ACTIF
Remarques :
ιέ-ιπ-θα est composé de :
1. Un redoublement : ιε
2. Le radical : ιπ
3. θ est la caractéristique du parfait premier actif.
4. La terminaison personnelle. Cette terminaison est la même que pour l’aoriste
premier sauf à la troisième personne du pluriel, qui n’est pas –αλ, mais αζηλ.
Le Redoublement :
Le redoublement consiste à placer devant le verbe la première consonne du
radical suivi de ε :
Present Parfait
ιχσ ιειπθα
πηζηεπσ πεπίζηπθα
Les verbes commencant par ρ, θ, ζ font leur redoublement en θε-ρ, πε-θ, ηε-ζ :
θηιέσ πεθίιεθα
ζεξαπεχσ ηεζεξάπεπθα
Les verbes commençant par ζ, δ, μ (qui auraient des redoublements un peu
difficile à prononcer) Préfixent un έ.
Le verbe commençant par une voyelle, s’allonge de la même manière que pour
la formation de l’imparfait.
Au parfait, le έ- ou l’allongement se retrouvent à tous les modes :
δεηέσ έδήηεθα έδεηεθέλαη
άθνινπζέσ ήθνινχζεθα εθνινπζεθέλαη
αίηέσ ᾒηεθα ᾐηεθέλαη
LE PUS-QUE -PARFAIT
Remarques :
1. Le plus-que-parfait a un augment en plus du redoublement : έ- ιε-ιχ-θ-εηλ
C’est la forme compliquée et en pratique l’augment est omis.
2. Les terminaisons personnelles –εηλ, -εηο,-εη sont identiques à celles de –έβελ
(leçon 25) avec εη au lieu de ε.
LE MOYEN ET PASSIF
Remarques :
Les terminaisons sont identiques à celles de δπλακαη (leçon 20)
LES PARFAITS SECONDS

Quelques parfaits actifs sont formés en ajoutant les terminaisons directement au


radical, sans l’insertion du θ ce sont les parfaits seconds.
γξάθσ γέγξαθα
θξάδσ θέθξαγα
Des thèmes de parfaits premiers et seconds sont formés irrégulièrement. Les
plus importants se trouvent dans la liste des temps primitifs des verbes.

LE SENS DU PARFAIT
Nous venons de voir jusqu’à présent trois types de temps en grec :
1. Futur : Le temps qui se rapporte à l’avenir.
2. Les temps linéaires : l’imparfait et le présent se rapportent à des temps
continus et répétés
________________________________ou……………………………………….
.
3. Les temps ponctuels : L’aoriste qui se rapporte à une action simplement
considérée comme un évènement :
4. Le parfait représente un état présent résultant d’une action passée :
γέγξαπηαη : il est écrit
C'est-à-dire que les écritures que les écritures, écrites dans le passe, rendent
témoignage maintenant. On peut représenter le parfait ainsi :
________________________________ou_________________._____________
____
Le parfait grec se traduit le plus souvent :
-à l’actif, par un passé composé : ζέζσθελ il a sauvé.
-au passif, par un présent passif : ζέζσηαη il est sauvé.
Voyons les trois phases suivantes :
A. Ta foi t’a sauvé.
B. N’avez-vous pas lu ?
C. Il les appela.
A. Indique un état présent de salut résultant d’un acte de foi dans le passe. C’est
donc le parfait en grec, comme c’est le passé composé en français :
ή πίζηηο ζνπ ζέζσθελ ζε
B. Indique une action qui a eu lieu à un moment indéfini dans le passé, sans
attacher d’importance à l’état présent du lecteur. Bien que ce soit le passé
composé en français. (Passé indéterminé), c’est l’aoriste en grec :
νχθ άλέγλσηε : (Mc 1 :20)
Cet emploi du passé simple, du passé composé, du parfait et de l’aoriste peut
être représenté sur le diagramme suivant :

A
état résultant d’une Parfait grec
action passé
Passe composé
Français B
Action dans un passé
Indéfini
C Aoriste
Passé Composé Action dans un passé
ou passé simple défini
Français

On utilise aussi ce diagramme pour illustrer ces trois phases voisines :


A. Il l’a tuée.

B. Il a tué beaucoup de femmes à cette époque.


C. Il la tua
IL y a des cas où la traduction française masque la différence entre l’aoriste et
le parfait grec. Le parfait garde toujours sa valeur spécifique :
Υξηζηφο άπέζαλελ…θαί έγήγεξηαη ηῇ ήκέξα ηῇ ηξίηῃ (1Cor. 15 :3,4)
Christ est mort (aor.) et il est ressuscité (parf.) le troisième jour. On traduit ainsi
pour sauvegarder l’unité de la phrase. Mais έγήγεξηαη suggère en outre : « Il est
ressuscité encore maintenant» Dans chaque cas, le sens du temps grec doit être
examiné soigneusement pour être rendu le plus fidèlement possible par la
traduction française.
LE SENS DU PLUS-QUE-PARFAIT
Comme le parfait représente un état présent résultant d’une action passé, le plus-
que-parfait représente un état passe résultant d’une action passé.
Λάδαξνο έβέβιεην πξφο ηφλ ππισλα αχηνυ
Lazare avait été placé (1) a sa porte (et, comme résultat, il y était étendu)
(Luc 16 :20)
L’action avait était faite dans le passé, ses résultats ont duré quelque temps,
mais au moment de la narration, l’action tout entière est dans le passé.

LECON 35.

_________________________________________________________
L’AORISTE ET LE FUTURE PASSIFS.

_________________________________________________________

Comme nous l’avons vu dans la dernière leçon, le sixième temps primitive


d’un verbe est l’aoriste passif. Il y a des aoristes passifs premiers et seconds
comme pour l’actif. A partir de l’aoriste passif, on former le futur passif
correspondant.
LES AORITES PASSIFS
L’indicatif premier aoriste passif est constitué de la manière suivante :
Augment + radical + ζ + terminaison de –έβελ (leçon 25)
L’indicatif second passif est constitué de la manière suivante :
Augment + radical de l’aoriste second passif + ζ + terminaison de –εβελ
Le ζ qui est le caractéristique de l’aoriste et du futur passif premiers ne se trouve
pas dans les temps seconds.
Ce qui donne la conjugaison suivante :
Aoriste premier passif Aoriste second passif
Indicatif
έιχζελ Je fus délié έγξάθελ Je fus écrit
έιχζεο έγξάθεο
έιχζε έγξάθε
έιχζεκελ έγξάθεκελ
έιχζεηε έγξάθεηε
έιχζεζαλ έγξάθεζαλ

Impératif (peu fréquent)


έιχζεηη ζπάξεηη
έιχζεησ ζπάξήησ
έιχζεηε ζπάξεηε
έιχζεησζαλ ζπάξήησζαλ
Infinitif
ιπζελαη être délié γξαθελαη Etre écrit
N.B. A part le ζ de l’aoriste premier les terminaisons de deux aoristes ne
diffèrent jamais.
Les Futurs passifs.
Deux futurs passifs correspondent aux deux aoristes passifs.
Le futur premier passif est composé de la manière suivante :
Radical + ζεζ + terminaison du présent passif de ιχσ.
Le futur second passif est constitué de la manière suivante :
Le radical de l’aoriste second passif + εζ + terminaison du présent passif de
ιχσ.
Donne la conjugaison suivante :
Futur premier passif Futur second passif
ιπζήζνκαη γξαθήζνκαη
ιπζήζε γξαθήζε
ιπζήζεηαη γξαθήζεηαη
ιπζήζφκεζα γξαθήζφκεζα
ιπζήζεζζε γξαθήζεζζε
ιπζήζνληαη γξαθήζνληαη
Dans les verbes contractés la voyelle breve s’allonge devant le ζ, ce qui nous
donne pour θηιέσ :
θηιέσ έθηιήζελ θηιεζήζνκαη

Les temps primitifs de λύω, θιλέω, γραθω :

ιχσ ιχζσ ἕιπζα ιέιπθα ιέιπκαη έιχζελ


θηιέσ θηιήζσ έθίιεζα πεθίιεθα πεθίιεκαη έθηιήζελ
γξάθσ γξάςσ ἕγξαςα γέγξαςα γέγξκκαη έγξάθελ

LES RADICAUX SE TERMINANT PAR UNE OCCLUSIVE.


Au futur et l’aoriste premiers passifs, l’introduction de la lettre ζ entraine, une
fois encore des modifications consonnes quand le radical se termine par une
occlusive (leçon 21)
θ γ ρ + ζ ρζ
π β θ + ζ θζ
η δ ζ + ζ ζζ
Exemples :
Aoriste premier
Radical présent passif futur passif
άγ άγσ ήρζελ άξζήζνκαη
πξαρ πξάζζσ έπξάρζελ πξαρζήζκαη
πεκπ πέκπσ έπέκθζελ πεκθζήζνκαη
βαπηηζ βαπηηδσ έβαπηίζζελ βαπηηζζήζνκαη
πεηζ πείζσ έπείζζελ πεηζζήζνκαη
FORMES IRREGULIERES
Les verbes suivants ont un aoriste passif premier irregulier
άθνχσ ήθνχζζελ ζψδσ έζψζελ
βάιισ έβιήζελ ιέγσ έξξήζελ
έξξέζελ
έγείξσ ήγέξζελ
θαιέσ έθιήζελ φξάσ ψθζελ
ιακβάλσ έιήκθζελ θέξσ ήλέρζελ
Les aoristes passifs donnés pour ιέγσ, φξάσ, θέξσ sont à l’origine, des verbes
différents.
Les verbes suivants déjà vus ont aoriste second passif :
γξάθσ έγξάθελ άπνζηέιισ άπεζηάιελ
ζπείξσ έζπξελ θξχπησ έθξχβελ

On ajoute aussi:
ζηξέθσ έζηξάθελ Je tourne
θαίλσ έθάλελ Je brille ; passif : j’apparais
Les formes des futurs passifs correspondent ces aoristes irréguliers.
Exemples :
Futurs premiers : έθνπζζήζνκαί βιεζήζκαί
Futurs seconds : ζηξαθήζνκαί θαλήζνκαί.

LECON 36.
___________________________________________________
LES PARTICIPES
____________________________________________________
LA NATURE.
Les participes ont à la fois les caractéristiques des verbes et celles des adjectifs.
1. Le participe en tant que verbe possède un temps et une voix, il peut avoir un
complément d‘objet.
2. Le participe en tant qu’adjectif, il s’accorde en genre, nombre et en cas avec
un nom ou un pronom qu’il qualifie.
LA FORME
Les participes se divisent en deux groupes :
1. Les participes ayant les terminaisons des première et troisième déclinaisons
(voir adjectifs troisième classe, leçon 32)
2. Les participes ayant les terminaisons des première et deuxième déclinaisons
(adjectif 1ere classe, leçon 11)
N.B. Le 2eme groupe est simple et sans difficulté, il comprend des participes qui
tous sont semblables et se déclinent comme άγάζφο.
Le premier groupe a 4 types selon les terminaisons.
Masculin féminin Neutre
Type 1 -σλ νπζα νλ
Type 2 -αο αζα αλ
Type 3 -έίο έίζα έλ
Type 4 -σο πηα νο

Type 1 -σλ -νπζα, -νλ.


Il recouvre :
a) Le présent actif des verbes comme ιχσ
b) Le présent actif des verbes comme θηιέσ
c) Aoriste second actif des verbes comme βάιισ,
d) Le présent de είκη
Le participe présent actif de ιπσ : Déliant.
ιχσλ ιχνπζα ιυνλ ιχνληεο ιχνπζαη ιχνληα
ιχνληα ιχνπζαλ ιυνλ ιχνληαο ιχνπζαο ιχνληα
ιχνληνο ιπνχζεο ιχνληνο ιχνλησλ ιχνπζσλ ιχνλησλ
ιχνληη ιχνπζῃ ιχνληη ιχνπζη (λ) ιχνπζαηο ιχνπζη (λ)

Quand ιχσλ, ιχνπζα, ιυνλ et le génitif ιχνληνο sont maitrisés, le reste de la


déclinaison devient simple et automatique.
Il faut se rappeler :
-Que le féminin suit la déclinaison de δφμα puisqu’il a un thème qui termine par
ζ;
-que les règles de la leçon 28 doivent être suivies pour la formation des datifs
pluriels :
Type 1 νλη + ζηλ = νπζηλ
Type 2 αλη + ζηλ = αζηλ
Type 3 ελη + ζηλ = εηζηλ
Type 4 η + ζηλ = ζηλ
b) Le participe present actif de θηιέσ : aimant
Avec les verbes en -έσ, les regles de contractions s’appliquent strictement
(ε + ν = νπ, ε devant une voyelle longue ou une diphtongue disparait).
θηιῶλ θηινυζα θηινυλ
θηινυληα, …
Les temps qui suivent ont la même terminaison que ιχσλ :
c) L’aoriste second actif : βαισλ, βαινυζα, βαιφλ ayant lancé
d) Le present de είκη : ῶλ, νῡζα, ὅλ étant
Type 2 : -αο, -αζα- αλ.
Le prticice aoriste premier acitif de ιχσ : ayant délié
ιχζαο ιχζαζα ιχζαλ ιχζαληεο ιχζαζαη ιχνληα
ιχζαληα ιχζαζαλ ιυζαλ ιχζαληαο ιχζαζαο ιχνληα
ιχζαληνο ιχζάζεο ιχζαληνο ιχζαλησλ ιχζαζῶλ ιπφλησλ
ιχζαληη ιχζαζῃ ιχζαληη ιχνπζη ιχζάζαηο ιχνπζη (λ)
Vous pouvez remarquer que les terminaisons sont les mêmes que celles de παο,
παζα, παζαλ.
Type 3 : -εηο, -εηζα, -ελ.
Il comprend deux temps :
a) L’aoriste premier passif de verbes comme ιχσ.
b) aoriste second passif de verbes comme γξαθσ.
a) le participe aoriste premier passif de ιπσ : ayant été délié.
ιπζεηο ιπζετζα ιπζέλ ιπζέληεο ιπζετζαη ιπζέληα
ιπζέληα ιπζετζαλ ιπζέλ ιπζέληαο ιπζείζαο
ιπζέληα
ιπζέληνο ιπζείζεο ιπζέληνο ιπζέλησλ ιπζείζσλ
ιπζελησλ
ιπζέληη ιπζείζῃ ιπζέληη ιπζετζί (λ) ιπζείζαηο
ιπζετζη (λ)
b) Le participe aoriste second passif de γξαθσ : ayant été écrit
Type 4 :-σο, -πηα, νο
Le participe parfait de ιπσ : ayant délié
ιειπθψο ιειπθπτα ιειπθφο
ιειπθφηα ιειπθπταλ ιειπθφο
ιειπθφηνο ιειπθπίαο ιειπθφηνο
ιειπθφηη ιειπθπία ιειπθφηη

ιειπθφηεο ιειπθπταη ιειπθφηα


ιειπθφηαο ιειπθπίαο ιειπθφηα
ιειπθφηψλ ιειπθπίσλ ιειπθφησλ
ιειπθφζη (λ) ιειπθπίαηο ιειπθνζη (λ)
N.B. Le féminin ayant un thème qui se termine en -η se décline comme ήκέξα.

II. Le 2eme groupe a les terminaisons (moyennes ou passives) :


-κελνο κελε κελνλ
Il recouvre :
a) Le présent moyen et passif
b) L’aoriste premier moyen
c) Le parfait moyen et le passif
d) L’aoriste second moyen (ex :γηλνκαη)
e) Le participe de δχλακαη. Ils se déclinent tous comme άγαζνο.

a) Le participe présent moyen et passif de ιπσ : déliant


ιπφκελνο ιπνκέλε ιπνκελνλ ιπφκελνη ιπφκελαη
ιπφκελα
ιπφκελνλ ιπνκέελ ιπφκελνλ ιπνκέλνπο ιπνκέλαο ιπφκέλα
ιπφκελνπ ιπνκέλεο ιπφκελνπ ιπνκέλσλ ιπνκέλσλ
ιπνκέλσλ
ιπφκέλσ ιπνκέλε ιπνκελσ ιπνκέλνηο ιπνκέλαηο
ιπνκέλνηο

b) L’aoriste premier moyen:


ιπζάκελνο -ε -νλ ayant délié
c)Le parfait moyen et passif :
ιειπκέλνο -ε -νλ ayant délié, ayant été délié.
d) L’aoriste second moyen :
γελνκελνο -ε -νλ étant devenu
δχλακαη
δχλακελνο -ε -νλ pouvant
N.B. -La relation entre le temps de l’indicatif et les participes est trop etroite.
(voir le tableau de ιπσ.
- Il existe aussi une relation entre les temps primitifs et les participes
correspondants.
Les temps primitifs : ιχσ ἕιπζα (έιπζακελ) ιέιπθα ιειπκαη
έιχζελ
Les participes : ιχσλ ιχζαο (ιπζάκενο) ιειπθψο ιειπκέλνο
ιπζείο

L’EMPLOI DES PARTICIPES


Le participe est un mode très fréquent en grec, il faut choisir dans chaque cas, la
traduction la plus appropriée. Les sens donnés aux participes ci-dessus sont les
équivalents les plus proches en français.
Il y a deux emplois : -Le participe avec l’article (épithète ou substantivé)
-Le participe sans l’article (circonstanciel)
(1) Participe avec article. Il faut seulement considérer ce participe comme étant
un adjectif verbal ou l’adjectif du participe. On en distingue deux cas :
a) Le participe accompagna un nom, il a la valeur d’une épithète, toujours
précédé de l’article et peut se placer avant ou après le nom. On le traduit plus
souvent par une proposition relative :
νχηνο έζηηλ φ πξνθήηεο φ έξρφκελνο είο ηνλ θφζκνλ
Celui-ci est le prophète qui vient dans le monde (Jn 6 :14)
αίηείησ παξά ηνυ δηδφληνο ζενυ παζηλ
Qu’il demande à Dieu qui donne à tous.
Le participe employé seul. Il a la valeur d’un nom, et se traduit par un nom ou
par une relative introduite par «Celui qui»
νί πηζηεχνληεο : ceux qui croient, les croyants.
φ ζπεηξσλ : Celui qui sème, semeur.
νχηνο έζηηλ φ ηνλ ιόγνλ άθνχσλ
Celui-ci est celui qui écoute la parole. (Matt. 13 :20)
N.B. Le complément peut être enclavé entre l’article et le participe.
2) Le participe sans article.
Le caractère verbal du participe prédomine, il est alors l’équivalent d’une
proposition circonstancielle. Ici c’est le contexte permet de déterminer la valeur
du participe, les valeurs les plus courantes sont :
a) propositions temporelles :
1. θαί έμειζψλ είδελ πνιχλ φρινλ
Et quand il fut sorti, il vit une grande foule. (Matt. 14 :14)
2. θαί άθνχζαληεο νί άξρηεξεηο θαί νί Φαξηζατνί ηάο παξαβνιάο αχηνυ ἕγλσζαλ
φηη πεξί αχηῶ ιέγεη.

Et quand les chefs des prêtres et les pharisiens eurent entendu ses paraboles, ils
surent qu’il parlait d’eux. (Matt.21 :45)
b) Propositions causales :
1. θαί πάληεο έθνβνυλην αχηφλ, κε πηζηεχνληεο φηη έζηίλ καζεηήο
Et ils avaient tous peur de lui, parce qu’ils ne croyaient pas qu’il était disciple
(Actes 9 :26)
2. ή δέ εχζέβεηα πξνο πάληα ψθέιηκνο έζηηλ, έπαγγειίαλ ἕρνπζα δσῆο ηῆο λπλ
θαί ηῆο κειινχζεο.
Mais la pitié est utile a tout, parce qu’elle a la promesse de la vie présente aussi
bien que de celle qui vient. (1 Tim 4 :8)
Les exemples des propositions concessives sont dans l’exercice 37 B 6, 10,
proposition conditionnelle dans l’exercice 36 A 21. Dans certains cas, on traduit
le participe grec par le participe français.
έλ δέ ηατο ήκέξαηο έθείλαηο παξαγίλεηαη Θσάλεο φ βαπηηζηήο θεξχζζσλ έλ ηῇ
έξήκῳ ηῆο Θνπδαίαο, ιέγσλ, Μεηαλνετηε.
Et, en ces jours, apparait Jean Baptiste, prêchant dans le désert de Judée, disant :
‘‘Repentez-vous’’ (Matt. 3 :1)
Le Sens du temps dans les participes.
Le participe marque une action qui a lieu au même moment que celle du verbe
principal (simultanéité), le participe l’aoriste marque une action qui se passe
avant celle du verbe principal (antériorité)
On utilise le participe aoriste parfois pour exprimer une action simultanée,
quand le verbe est lui-même a l’aoriste. C’est le cas dans l’expression courante :
άπνθξηζείο είπελ : Il répondit et dit.
N.B. La distinction entre aoriste et le parfait est la même au participe qu’a
l’indicatif. L’aoriste parle simplement d’un évènement dans le passe, le parfait
parle d’un évènement dans le passé dont les résultats se font encore sentir dans
le présent.
εχξελ ηφ παηδίνλ βεβιεκέλνλ έπί ηελ θιίλελ θαη ηφ δαηκνλίνλ έμειειπζνο
Elle trouva l’enfant couché dans le lit, et le démon parti. (Marc 7 :30)
La négation des participes.
Les participes (comme les impératifs et les infinitifs) prennent la négation κε.
LECON 37.
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LE GENITIF ABSOLU
LES TEMPS PERIPHRASTIQUES
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LE GENITIF ABSOLU
Le participe et un nom ou un pronom mis ensemble au génitif :
θαί πνξεπνκέλσλ αχηῶλ έλ ηῇ φδῷ είπέλ ηηο πξνο αχηνλ
Et comme ils allaient sur le chemin, un homme lui dit. (Luc 9 :57)
θαί έμβιεζέληνο ηνυ δαηκνληνπ έιαιεζελ φ θνθφο
Et quand le démon eut été chassé, le muet parla. (Matt. 9 :33)
Il faut noter que dans chaque cas le nom auquel se rapporte le participe n’est ni
sujet, ni complément du verbe principal. La proposition contenant le participe
est détachée du reste de la phrase, et la construction est appelée génitif absolu
(absolutus du latin : Détaché)
Cet emploi du génitif absolu ne convient pas quand le participe se rapporte à un
nom qui est aussi le sujet ou le complément du verbe principal. Car le participe
devrait alors prendre le même cas (Nominatif, accusatif, ou datif)

1. Sujet έμειζψλ είδελ étant sorti, il vit.


2. Complément d’objet
ηνλ Πέηξνλ έμεξρφκελνλ είδελ φ Θεζνυο
Comme Pierre sortait Jésus le vit.
3. Complément d’attribution
ηῷ Πέηξῷ έμεξρφκέλῷ είπε φ Θεζνυο
Comme Pierre sortait, Jésus lui dit.
N.B. Le NT suit en général cette règle, mais d’une manière rigoureuse, comme
on pourra voir dans l’exemple suivant où un genitif absolu est utilisé de facon
impropre :
έθπνξεπνκέλνπ άπηνυ έθ ηνυ ίεξνυ ιέγεη αχηῷ είο ηῶλ καζεηῶ αχηνυ
Comme il sortait du temple, un de ses disciples lui dit. (Mc 13 :1)

LES TEMPS PERIPHRASTIQUES :


En grec, les temps quelque fois sont formés par l’emploi d’un participe avec le
verbe être. Ces temps sont appelés ‘‘les temps périphrastiques’’ parce qu’ils
forment une périphrase, c'est-à-dire que plusieurs mots sont utilisés alors qu’un
seul mot suffirait.
Les temps périphrastiques les plus courants sont les suivants :
Imparfait périphrastique est formé de l’imparfait de είκη et participe présent :
θαί ῆλ πξνάγσλ αχηνχο φ Θεζνυο
Et Jésus s’avançait à leur tête. (Mc 10 :10)
Le futur périphrastique est formé du futur de εκί et du participe présent.
άπφ ηνυ λυλ άλζξψπνπο ἕζῃ δσγξῶλ
A partir de maintenant tu pècheras les hommes. (Luc 5 :10)
La forme périphrastique d’un temps (imparfait et futur) insiste sur la continuité
de l’action.
ῆζαλ νί καζεηαί ’ Θσάλλνπ θαί νί Φαξηζατνί λεζηεχνληεο (Mc 2 :18)
Signifie probablement que les disciples de Jean et les pharisiens étaient en train
de Jeuner à ce moment-là et non qu’ils avaient l’habitude de jeuner de temps a
temps.
On ne peut pas exagérer avec la distinction car la fréquence inhabituelle de
temps périphrastiques dans le N.T est probablement due à l’influence de
l’araméen, où l’imparfait ordinaire est utilisé sous la forme périphrastique. Au
parfait et au plus- que-parfait, il y a dans certains cas une petite différence ou
une nuance de sens entre le temps périphrastique et la forme simple.

Le parfait periphrastique.
Est formé du présent de είκη et du participe parfait :
ραξηηί έζηε ζεζσζκέλνη
C’est par la grâce que vous êtes sauvés (Eph. 2 :5)
Le plus-que-parfait périphrastique est formé de l’imparfait de είκη et du participe
parfait :
θαί ῆλ φ ‘Θσάλλεο έλδεδπκέλνο ηξίραο θακήινπ
Et Jean était habillee d’un vetement en poil de chameau. (Mac 1 :6)

LECON 38.
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LE SUBJONCTIF
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LES FORMES DU SUBJONCTIF


Le subjonctif est très utilisé en grec et ses formes sont très simples.
Il faut noter trois points :
(1) Il n’y a jamais d’augment
(2) Le thème est toujours le même que celui du temps correspondant de
l’indicatif.
(3) Les terminaisons les mêmes que celles du présent de l’indicatif de ιπσ, mais
avec un allongement de leur première syllabe. Leurs iotas sont souscrits.
Ce qui donne pour
1. le présent du subjonctif actif.
ιχσ
ιχῃο
ιχῃ
ιχσκελ
ιχεηε
ιχσζη (λ)
Les temps suivants ont tous ces mêmes terminaisons :
Aoriste premier actif : ιχζσ
Aoriste second actif : βαισ
Aoriste premier passif : ιπζσ
Aoriste second passif : ζπαξσ
Subjonctif de είκί : ὧ
Subjonctif de νἷδα : εἷδὧ
2. Le présent du subjonctif moyen passif est :
ιχσκαί
ιχε
ιχεηαη
ιπψκεζα
ιχεζζε
ιχσληαη
Et les temps suivants ont les mêmes terminaisons :
Aoriste premier moyen : ιχζσκαη
Aoriste second moyen : γέλσκαη
Verbe en –έσ
Puisque les terminaisons du subjonctif comportent toutes une voyelle longue, le
ε des verbes en έσ disparait toujours, et les formes sont les mêmes que celles de
ιχσ.

EMPLOI DU SUBJONCTIF
Le subjonctif introduit l’esprit de doute sur la réalité de l’action exprimée par le
verbe. On regroupe huit emplois principaux et trois rubriques.

1. Le subjonctif avec ἅλ.


Emploi 1 : Les conditionnelles avec έάλ seront étudiées avec les autres
conditionnelles dans la leçon 39.
Emploi 2 : ἅλ avec d’autres subordonnées.
a) Relatives avec ἅλ : Le subjonctif est utilisé dans les propositions introduites
par un relatif (comme ὄο, ὄζηηο ou l’adverbe ὄπνπ) qui ne se réfère pas à une
personne ou à une chose bien définie. Dans ces propositions, la particule ἅλ est
placée après le pronom relatif.
ἅλ n’a pas de traduction comme telle, mais elle est là pour ajouter une idée
d’éventualité a la proposition.
θαί ὄο ἅλ ζέιῃ έλ χκῖλ εἷλαη πξῶηνο, ἕζηαη χκῶλ δνπινο.
Et celui qui voudra être le premier parmi vous sera votre serviteur. (Matt.
20 :27)
αθνινπζήζσ ζνη ὄπνπ έάλ άπέξρῃ
Je te suivrai partout où tu iras. (Luc 9 :57)
b) Circonstancielles avec ἅλ : Le subjonctif est utilisé dans des propositions
introduites par ἕσο ἅλ (ἕσο seul) ou ὄηαλ (ὄηε + ἅλ) qui ne se réfèrent pas à
un temps défini, mais qui indique une action éventuelle ou répétée.
θαη ὄηαλ πξνζεχρεζζε, νχθ ἕζεζζε ψο νί χπνθξηηαη.
Et quand vous priez, ne soyez pas comme les hypocrites. (Matt. 6 :5)
La phrase «Et quand vous priez» ne se réfère pas à une action spécifique et
définie. L’action est éventuelle et répétée. C’est pourquoi ὄηαλ doit être préféré
a ὄηε et pourrait se traduire par (Chaque fois que)

έθετ κέλεηε ἕσο ἅλ έμέιζεηε


Restez-la jusqu'à ce que vous partiez (Marc 6 :10)
πνξεχηαη έπη ηφ άπνισινο ἕσο εχξῃ αχηφ
Il va à la recherche de celle qui est perdue jusqu'à ce qu’il ait retrouvée. (Luc
15 :4)
ἕσο indéfini est toujours suivi de ἅλ, νυ (génitif du pronom relatif) ou parfois
ὄηνπ (génitif irrégulier de ὄζηηο) Voir Exercice 38-10, 43-20, 40-10. L’insertion
de ἅλ, νυ ou ὄπνπ ne change guerre le sens.
De telles propositions sont éventuelles parce qu’elles se réfèrent a quelque chose
de futur et d’inaccompli. Si la proposition renvoie à quelque chose qui a
réellement eu lieu dans le passé, elle sera à l’indicatif :
ὄπνπ ἅλ είζεπνξεχεην.
En tout lieu où il pénétrait. (Marc 6 :56)
νχθ ἔγλσζαλ ἔσο ᾗιζελ φ θαηαθιπζκφο.
Ils ne surent rien jusqu’au moment où vint le déluge. (Matt. 24 :39)

(2) Subjonctif après ἴλα.


Emploi 3 : ἴλα final : les propositions finales sont introduites par ἴλα ou ὄπσο,
qui signifient tous deux ‘‘afin que’’ ‘‘pour que’’. Le subjonctif (comme
l’impératif, l’infinitif et le participe) prend la négation κε de sorte que ἴλα κε et
ὄπσο κε signifient ‘‘afin que…ne…pas’’ ou ‘‘de peur que… ’’
ᾗιζελ ἴλα καξηπξήζῃ πεξί ηνυ θσηφο.
Il vint afin de rendre témoignage à la lumière. (Jean 1 :7)
ὄπσο θάγψ έιζψλ πξνζθπλήζσ αχηῷ
Pour que j’aille moi aussi l’adorer (Matt. 2 :8)
κή θξίλεηε, ἴλα κὴ θξηζῆηε
Ne jugez pas, de peur que vous ne soyez jugés. (Matt. 7 :1)
On utilise généralement l’aoriste à moins qu’il n’y ait une raison de mettre en
valeur la continuité ou la répétition de l’action, dans ce cas, on utilisera le
présent.

-Emploi 4 : ἴλα completif : Cette proposition peut être :


a) Sujet d’un verbe :
έκφλ βξῶκά έζηηλ ἴλα πνηῶ ηφ ζέιεκα ηνυ πέκςαληνο κε
Faire la volonté de celui qui m’a envoyé est ma nourriture. (Jean 4 :34)

b) Le complément d’objet d’un verbe.


είπέ ἴλα νί ιίζνη νῡηνη ἅξηνη γέλσληαη
Dis à ces pierres de devenir du pain. (Matt.4 :3)
En opposition a un nom ou un pronom :
έλ ηνχηῳ έδνμάζζε φ παηήξ κνπ, ἴλα θαξπφλ πνιχλ θέξεηε
Mon père est glorifié en ceci, (à savoir) que vous portiez beaucoup de fruits.
(Jean 15 :8)
(3) Le subjonctif en proposition principale.
-Emploi 5 : L’ordre
On utilise le subjonctif dans le sens de l’impératif, notamment a la première
personne du pluriel.
θάγσκελ θαί πίσκελ, αχξηνλ γάξ άπνλήζθνκελ
Mangeons et buvons, car demain nous mourrons. (1Cor. 15 :32)

N.B. κή tout seul dans les propositions finales parfois se traduit par ‘‘de peur
que’’, il est aussi utilisé après les verbes de crainte, et se traduit par ‘‘avoir peur
que’’, ‘‘craindre que’’

-Emploi 6 : Le subjonctif délibératif.


Le subjonctif est employé dans les questions délibératives, dans ce cas,
quelqu’un demande avant d’agir, il demande aux autres ce qu’il va faire :
ηί εἴπσ χκτλ
Que vais-je vous dire ? (1Cor. 11 :22)
ηί νυλ πνηήζσκελ
Qu’allons-nous faire ? (Luc 3 :10)

-Autre emploi : νχ κή et le subjonctif :


La double négation νχ κε s’utilise avec l’aoriste du subjonctif dans le sens du
futur de l’indicatif avec νχ, pour marquer une insistance spéciale.
άκὴλ, άκὴλ ιέγσ χκτλ, ζάλαηνλ νχ κὴ ζέσξὴζῃ είο ηφλ αίῶλα
En vérité, en vérité, je vous le dis, il ne verra jamais la mort. (Jean 8 :51)
άκὴλ ιέγσ χκτλ ὄηη νχ κὴ παξέιζῃ ή γελεά αχηε ἕσο ἅλ πάληα ηαυηα γέλεηαη
En vérité, je vous dis que cette génération ne passera pas jusqu'à ce que ces
choses n’arrivent. (Matt. 24 :34)
LECON 39.
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LA DEFENSE-LES PHRASES CONDITIONNELLES
L’OPTATIF
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LA DEFENSE
S’exprime de deux façons :
a) Avec l’impératif présent marque généralement un ordre de cesser de faire une
action déjà commencée, selon le principe qui veut que le présent marque une
action en train de se réaliser.
κὴ κνπ ἅπηνπ
Ne essaye pas de me toucher (arrête de me toucher)
b) κὴ avec le subjonctif aoriste, marque généralement un ordre de ne pas
commencer à faire une action.
θαη κὴ είζελέγθῃο ὴκαο είο πεηξαζκνλ
Et nous induis pas en tentation (Matt. 6 :13)
On trouve un exemple de deux emplois dans le même verset :
κὴ θνβνυ, άιιά ιάιεη θαί κὴ ζησπήζῃο
Ne sois pas effrayé, mais parle et ne fais pas silence. (Actes. 18 :9)
Les ordres et les exhortations (exprimés par le subjonctif ou par l’impératif)
contiennent un élément de doute, étant donné qu’ils se réfèrent au futur et qu’ils
peuvent être ou non suivis.

LES PHRASES CONDITIONNELLES


Définitions
Les phrases conditionnelles comprennent deux parties : La protase et l’apodose.
La protase : est la proposition subordonnée, commençant par ‘‘si’’
L’apodose : est la proposition principale.

Classification des phrases conditionnelles


Il existe 5 types de phrases conditionnelles, qui se classent comme suit :

La condition supposée remplie :


1. Passé (Condition réelle)
2. Présent (Condition supposée réelle)
3. Futur (Condition éventuelle)
La Condition supposée non réalisée (ou irréelle)
4. Passé
5. Présent
Mode des phrases conditionnelles.
On utilise toujours l’indicatif, sauf dans les conditions éventuelles. Les phrases
éventuelles prennent le subjonctif dans la protase.
La Condition supposée remplie.
Dans ces phrases, une affirmation est faite, ayant comme hypothèse que la
condition donnée est vraie ou qu’elle sera vérifiée.
Conditions réelles : Elles sont introduites par εί dans la subordonnée.
1. Au passé : εί φ ζεφο έθίιεζελ, δετ ήκαο θίιετλ : Si Dieu aime, nous devons
aimer.
2. Au présent : εί ζεφο θηιετ, δετ ήκαο θηιετλ : Si Dieu aime, nous devons aimer.

3. Conditions éventuelles ; Elles ont έάλ (εί + ἅλ) et le subjonctif dans la


subordonnée :
έάλ κνλνλ ἅςσκαη ηνυ ίκαηίνπ αχηνυ, ζσζήζνκαη.
Si seulement je touche son vêtement, je serai guéri. (Matt. 9 :21) Ici le subjonctif
convient, à cause de l’élément de doute dans la condition.
L’ireel
Dans ces phrases, une affirmation est faite, en sachant que la condition donnée
n’est pas ou n’a pas été vérifiée.
Les conditionnelles irréelles ont εί dans la subordonnée et ἅλ dans la principale.
4. Irréel du passé
εί έπηζηεχζαηε αχηῷ, έπηζηεχζαηε ἅλ έκνί
Si vous aviez cru en lui, vous auriez cru en moi
5. Irreel du present
εί έπηζηεχεηε αχηῷ, έπηζηεχεηε ἅλ έκνί
Si vous croyiez en lui, vous croiriez en moi
εί έπηζηεχζαηε αχηῷ, έπηζηεχεηε ἅλ έκνί
Si vous aviez cru en lui, vous croiriez en moi

L’OPTATIF
Le mode optatif bien qu’il ait été utilisé fréquemment à l’époque classique, est
rare dans le N.T., il exprime une assertion plu douteuse encore que le subjonctif.
Les optatifs peuvent se reconnaitre par la présence des diphtongues νη, εη, ou αη
dans les terminaisons personnelles (ou devant elles)
Il existe deux formes courantes d’optatif dans le Nouveau Testament :

γέλνηην et εἴε, qui représentent les deux principaux usages :


1. Exprimer un souhait
2. Dans les propositions interrogatives indirectes.

Pour exprimer un souhait


γέλνηην est la troisième personne du singulier de l’optatif aoriste second moyen
de γίλνκαη, il est utilisé 16 fois dans l’expression courante de Paul :
κὴ γέλνίην : Que cela n’arrive pas ! Surement pas !
Dans les interrogatives indirectes
εἴε, troisieme personne du singulier, utilisé 11 fois par Paul dans son expression
courante, est la seule forme d’optatif de είκί que l’on trouve dans le N.T.
θαη αχηνί ᾔξμαλην ζπλδεηετλ πξφο απηνχο ην ηίο αξα εἴε έμ αχηῶλ φ ηνυην
κειισλ πξάζείλ
Et ils se mirent à se demander les uns aux autres quel serait celui d’entre eux qui
ferait ceci (Luc 22 :23)

LECON 40.

_________________________________________________________
LES VERBES CONTRACTES EN -άσ et –φσ

_________________________________________________________
En plus des verbes contractés comme θηιέσ, dont le radical se termine par ε, il y
a des verbes contractés comme ηηκάσ(j’ignore) dont le radical se termine par α
et des verbes comme θαλεξφσ(je rends clair) ayant le radical se terminant par ν.
N.B. leurs temps primitifs suivent le modèle de θηιεσ :

θηιέσ θηιήζσ έθηιεζα πεθίιεθα πεθίιεκαη έθηιεζελ


ηηκάσ ηηκήζσ έηηκεζα ηεηίκεθα ηεηίκεκαη έηηκήζελ
θαλεξφσ θαλεξψζσ έθαλέξσζα πεθαλέξσθα πεθλέξσκαη
έθαλεξψζελ

A tous les temps autres que le présent :


α s’allonge en ε
ν s’allonge en σ,
N.B. Ces temps sont formés comme ceux de ιύσ
Il ne se produit donc de contractions qu’aux temps qui font partie du système du
présent, c'est-à-dire au présent et a l’imparfait. Comme pour θηιέσ, il y a dans
chaque cas trois règles de contraction :
α + le son O (ν, σ, νπ) = σ
α + le son E (ε ou ε) = α
α + toute combinaison avec η = α
(Souscrit ou non)
ν + voyelle longue = σ
ν +voyelle brève ou νπ = νπ
ν + toute combinaison avec η = νη
(Souscrit ou non)
A ces regles, il n’y a qu’une seule exception apparente. Le present de l’infinitif
actif formees par α + εηλ et ν + εηλ est ηηκαλ et θαλεξνπλ (et non ηηκαλ et
θαλεξνηλ). Ces terminaisons ne contiennent pas de η parce que –εηλ était
originairement une contraction de –εελ. ηηκά-εελ devient ηηκαλ et θαλξό-εελ
devient θαλεξνπλ conformément aux règles.
Les conjugaisons des temps du système du présent sont données sous formes de
tableaux. Il ne pas important de les apprendre par cœur, il faut seulement
apprendre les temps primitifs, les six règles de contraction et l’exception de
l’infinitif. Et après toutes les formes peuvent être déduites de ιύσ.
La particularité de δάσ, ‘‘Je vis’’ doit être notée : ε remplace α dans les formes
contractées.

LECON 41.
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LES VERBES EN –κη: ηίζεκη
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A côté des verbes en –σ il y a un petit groupe de verbes appelé : Les verbes en-
κη a cause de la terminaison de la première personne du singulier du présent de
l’indicatif actif.
Ces verbes ont des terminaisons qui diffèrent de celles des verbes en-σ au
présent, à l’imparfait et à l’aoriste (second). Pour les autres temps, les
terminaisons sont les mêmes que celles de verbes en –σ.
Il faut se retenir dans le cas de verbes en –κη, la distinction qui a été établi dans
la leçon 22 entre le radical verbal a partir duquel sont formés la plus part des
temps du verbe et le thème du présent, à partir duquel sont formés le présent et
l’imparfait.
Les radicaux de trois principaux verbes en –κη sont les suivant :

ηίζεκη je place ζε ηηζε


δίδσκη je donne δν δηδν
ἴζηεκη je fais tenir debout ζηα ίζηα

Il faut retenir que le thème du présent est une forme redoublée du radical verbal
dans les trois cas. On ίζηα au lieu de ζηζηα, l’esprit rude prend la place de ζ.
Les temps primitifs de ηίζεκη sont :
ηίζεκη ζήζσ ἕζεθα ηέζεηθα ηέζεηκαη έηέζελ
Si on connait ces temps primitifs et la conjugaison de ιχσ, il reste seulement un
petit nombre de formes nouvelles à apprendre :

PRESENT
Actif
Indicatif subjonctif participe Impératif Infinitif
ηίζεκη ηηζῶ ηηζείο-ετζα -έλ
ηηζεο ηηζῆο ηηζέληνο ηίζεη
ηίζεζη (λ) ηηζῆ ηηζέησ ηηζέλαη
ηηζεκελ ηηζῶκελ
ηίζεηε ηηζῆηε ηίζεηε
ηηζέαζη (λ) ηηζῶζη (λ) ηηζέησζαλ
Il faut noter qu’a l’indicatif, le theme ηηδε est allongee en ηηζε au singulier.
(Le même allongement se produit pour δίδσκη et ἴζηεκη).
Moyen passif
Les temps sont formees avec le theme du present et les terminaisons du système
du parfait passif de ιχσ :
ηηζε –καη ηηζέ -κελνο ηίδε-ζζαη

AORISTE

Aoriste Actif
L’aoriste se trouve seulement à l’indicatif : ἕζεθα. Les autres modes ont des
formes d’aoriste second. A l’aoriste naturellement, le ηη disparait. A part cela
avec les deux exceptions soulignées, l’aoriste second suit exactement le présent.
Indicatif subjonctif participe Impératif Infinitif
ἕζεθα ζῶ ζείο ζετζα ζέλ
ἕζεθαο ζῆο ζέλη-νο ζέο
ἕζεθε (λ) ζῆ ζέησ ζετλαη
έζεθακελ ζῶκελ
έζεθαηε ζῆηε ζέηε
ἕζεθαλ ζῶζη (λ) ζέησζαλ

Aoriste second moyen (indicatif)


Du point de vue sens, on ne peut distinguer ce temps de l’actif :
έζεκελ έζέκεζα
ἕζνπ ἕζεζζε
ἕζεην ἕζελην

LECON 42.
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δίδνκη
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Temps primitifs :
δίδνκη δψζσ ἕδσθα δέδσθα δέδνκαη
Quand δε est remplacee par δν, les formes du present et de l’aoriste de δίδνκη
sont identiques à celles de ηίζεκη, sauf :
1. νπ remplace εί,
2. Il y a un σ dans toutes les terminaisons du subjonctif. (Le ν du radical prévaut
sur ε de la terminaison. Mais l’iota souscrit demeure)
PRESENT
Actif
Indicatif subjonctif participe Impératif Infinitif
δίδνκη δηδῶ
δίδσο δίδῷο δίδνχο –νυζα –νλ δνο
δίδσζη (λ) δίδῷ δίδνλη-νο δίδφησ δίδφλαη
δίδνκελ δηδῶκελ
δίδνηε δίδῶηε δίδνηε
δίδναζη (λ) δίδῶζη (λ) δίδνησζαλ
Moyen et passif
δίδν-καί δίδφ-κελνο δίδν-ζζαη

AORISTE
Actif
Indicatif subjonctif participe Impératif Infinitif
(Aoriste premier) (Aoriste second)
ἕδσθα δῶ
ἕδσθαο δῷο δνχο δνυζα δνλ δνο
ἕδσθε δῷ δνλη - νο δνησ
δνυληαη
έδσθακελ δῶκελ
έδσθαηε δῶηε δφησ
ἕδσθαλ δῶζη (λ) δνησζαλ
Moyen
Indicatif (Aoriste moyen)
έδφκελ έδφκεζα
ἕδνζν) ἕδνπ ἕδνζζε
ἕδφην ἕδνλην

LECON43.
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Ϊζηεκη
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ἴζηεκη et ses composés ont deux particularités du point de vue de l’emploi des
temps:
1. Ils ont une série de temps transitifs et une série de temps intransitifs.
2. Le parfait a un sens présent et le plus-que-parfait à un sens imparfait.

Les temps transitifs sont :


Présent actif ἴζηεκη je fais tenir debout
Futur actif ζηήζσ je ferais tenir debout
Aoriste premier actif ἕζηεζα j’ai fait tenir debout

ίζηεκη a deux aoristes, distincts quant au sens. L’aoriste second est intransitif.
Les temps intransitifs :
Aoriste second actif ἕζηελ j’ai tenu debout
Parfait actif ἕζηεθα je tiens debout
Aoriste premier passif έζηάζελ j’ai tenu debout
Habituellement, on ne peut distinguer έζηάζελ de ἕζηελ quant au sens.

Cet emploi des temps peut-être facilement retenu si l’on apprend les temps
primitifs soigneusement disposés sur deux lignes :
Transitifs : ἴζηεκη ζηήζσ ἕζηεζα
Intransitifs : ἕζηελ ἕζηεθα έζηάζελ
Au present et a l’aoriste second, quand ζε est remplacee par ζηα, les formes
correspondantes de ἴζηεκη sont identiques à celles de ηίζεκη. Sauf que :
1. Les participes actifs se terminent par –αο, -αζα, -αλ :
2. Il y a un aoriste second a l’indicatif actif ; ἕζηελ (comme –έβελ) ;
3. l’aoriste second à l’infinitif est ζηῆλαη.

PRESENT
Actif
Indicatif Subjonctif participe Infinitif
ἴζηεκη ίζηῶ
ἴζηεο ίζηῇο ίζηάο ίζηαζα ίζηάλ
ἴζηεζη(λ) ίζηῇ ίζηάλη-νο ίζηαλαη
ἴζηακελ ίζηῶκελ
ἴζηαηε ίζηῆηε
ἴζηἅζη (λ) ίζηῶζη (λ)

Moyen et Passif
ζ
ἴζηακαη ίζηάκελνο ἴζηαζζαη

AORISTE
Aoriste second actif
ἕζηελ ζηῶ
ἕζηεο ζηῇο ζηάο ζηαζα ζηάλ
ἕζηε ζηῇ ζηάλη-νο ζηῆλαη
ἕζηεκελ ζηῶκελ
ἕζηεηζηῆ ζηε
ἕζηεζαλ ζηῶζη (λ)
REMARQUE :

1. Les troisièmes personnes du pluriel des aoristes premiers et second sont


identiques : ἕζηεζαλ. Quand on rencontre ce mot, il faut en trouver le sens
d’après le contexte. Voir les exemples dans les exercices 43, 22, 23, 24.
2. Le participe parfait actif a deux formes :
Parfait premier :-έζηεθψο-πτα-φο
-έζηεθνη-νο
Parfait second : -έζηψο-ῶζα-φο
-έζηῶη-νο
Εζηψο est le plus courant de deux. Tous deux ont un sens présent : Tenant
debout.
3. Le plus- que –parfait actif, qui a le sens d’imparfait : ‘‘Je me tenais debout’’
est είζηήθεηλ.

LECON 44.
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LES AUTRES VERBES EN –κη
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άθίεκη, ζπλίεκη
Le verbe ἴεκη, signifiant ‘‘j’envoie’’ est utilisé dans le N.T. seulement dans des
composés, dont les plus courants sont :
Αθίεκη J’envoie au loin, je renvoie, je pardonne.
ζπλίεκη lit. J’envoie ensemble, d’où je comprends.
Le radical verbal de ἴεκη est έ.
Le thème du présent de ἴεκη est ίε.
Il existe peu d’exceptions, sinon ses formes suivent le modèle de ηίζεκη. Les
temps primitifs de άθίεκη sont :
άθίεκη άθήζσ άθῆθα (άθέσληαη) άθέζελ
άθέσληαη (3eme personne du pluriel) est la seule forme du parfait passif dans le
N.T.

δείθλπκη : ‘‘Je montre’’


Le verbe en –λπκη, dans le N.T. s’assimilent aux verbes en –σ. Les forme en -κη
sont toujours les mêmes que celles de ηηζεκη a ceci presque la voyelle du theme
est π au lieu de ε (ou ε).

θεκί: ‘‘Je dis’’


On trouve des formes suivantes dans le N.T :
Présent : θεκη je dis θεζη (λ) il dit θαζη (λ) ils disent
Imparfait : ἕθε il disait

Nous avons maintenant vu toutes les formes courantes des verbes en –κη.
Pour une liste complète. Il faudra se référer à des ouvrages plus importants.
Cependant, certaines formes moins courantes peuvent se reconnaitre facilement.
Exemple :
Les futurs moyens se forment toujours comme les futurs actifs :
ζήζνκαη δψζνκαη ζηήζνκαη
Les futurs passifs se forment toujours comme les aoristes passifs :
ηεζήζνκαη δνζήζνκαη ζηαζήζνκαη
Les imparfaits ont toujours le thème du présent avec un augment :
έ-ηηζε έδηδν ίζηα

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