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Les États-Unis et la question environnementale :

tensions et contrastes
I . Un environnement riche en ressources et une exploitation
étroitement liée à la conquête du territoire
A Une nature sauvage à dominer
- Début de la colonisation : Wilderness (nature sauvage)
- Maitrise de la nature : achevé à la fin du XIXème siècle avec la conquête de l’ouest

B Une nature riche en ressources à exploiter


- Homestead Act (1862) : assure une distribution gratuite de terres à ceux qui s'engagent à les
défricher et à s'y installer pour au moins 5 ans → facilité par le développement des
communications
- Développement de moyens de transport est la clé de la conquête du territoire
- Mise en valeur agricole avec la naissance d’une agriculture capitaliste et construction de
système de belts
- Exploitation des ressources forestières pour le bois de construction
- Exploitation des ressources minières
- Exploitation des ressources halieutiques avec la construction de barrages en Californie dès
1912

C Une nature progressivement dégradée


- Épuisement des sols
- Érosion des sols
- Pollution diverses
- Destruction des forêts
- Disparition des espèces (bisons)

II . Le paradoxe environnemental des États-Unis : entre une


politique de protection ancienne et la situation actuelle du «
mauvais élève » de la planète
A Une politique de protection ancienne et réelle
- Premier parc national naturel au monde : Yellowstone en 1872, Yosemite en 1890
- Romantisation du wilderness dans les œuvres
- Théodore Roosevelt : crée forêts, parcs nationaux, réserves ornithologique
État fédéral accroît son rôle par le National reclamation Act (1902) → construction barrages
et projets d’irrigation se font sous l’autorité de l’état

B Une opinion publique mobilisée


- La protection de la nature est permise également par les actions d'une opinion publique de
plus en plus sensible et sensibilisée à ces questions
- ONG s’impliquent également : The nature Conservancy, 550.org, Sierra Club
- Les entreprises investissent dans la protection de l’environnement
C Une politique de plus en plus fragilisée et éclatée
- Intérêts économiques des États-Unis priment sur l'intérêt global de la planète
- Non ratification du protocole de Kyoto (2001)
- Exploitation polluante
- Unilatéralisme et refus de tout accord international qui obligerait les Etats-Unis à se
soumettre à une législation contraignante
- Climatoscepticisme, désengagement de l’État fédéral, intérêts économiques des groupes
industriels
- Mais certaines métropoles s’engages en faveur de l’environnement → Californie
- Création de législation contraignante de certains États par certains états eux même
- De grandes métropoles mettent en place des politiques de développement durable

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