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SES 1ère

Le modèle du marché concurrentiel et ses défaillances

Introduction : La diversité des marchés et leur représentation.


I. La détermination du prix de vente sur un marché parfaitement concurrentiel
A. Les déterminants de l’offre
B. Les déterminants de la demande
C. La modélisation graphique d’un marché.
D. La coordination par le marché permet de maximiser les gains à l’échange.

II. Les défaillances de marché, nécessitent l’intervention des pouvoirs publics pour réguler le
fonctionnement du marché.
A. Le marché est défaillant en présence d’externalités
B. Le marché ne parvient pas à organiser les échanges de biens collectifs et de biens communs
C. Le marché est défaillant en présence d’asymétrie d’information

Objectifs de séquence :

 Termes à savoir définir : institution marchande, marché, concurrence pure et parfaite (5 hypothèses), modèle, offre,
demande, prix d’équilibre, gains à l’échange, surplus du consommateur, surplus du producteur, preneur de prix,
externalité, biens collectifs, biens communs, asymétrie d’information, aléa moral, sélection adverse.
 Savoir que le marché est une institution
 Savoir interpréter des courbes d’offre et de demande ainsi que leurs pentes, et comprendre comment leur confrontation
détermine l’équilibre sur un marché de type concurrentiel où les agents sont preneurs de prix.
 Savoir illustrer et interpréter les déplacements des courbes et sur les courbes, par différents exemples chiffrés,
notamment celui de la mise en œuvre d’une taxe forfaitaire.
 Savoir déduire la courbe d’offre de la maximisation du profit par le producteur et comprendre qu’en situation de coût
marginal croissant, le producteur produit la quantité qui permet d’égaliser le coût marginal et le prix, savoir l’illustrer
par des exemples.
 Comprendre les notions de surplus du producteur et du consommateur.
 Comprendre la notion de gains à l’échange et savoir que la somme des surplus est maximisée à l’équilibre.
 Comprendre que le marché est défaillant en présence d’externalités et être capable de l’illustrer par un exemple
(notamment celui de la pollution).
 Comprendre que le marché est défaillant en présence de biens communs et de biens collectifs, et être capable de
l’illustrer par des exemples.
 Connaître les deux principales formes d’information asymétrique, la sélection adverse et l’aléa moral, et être capable
de les illustrer par des exemples (notamment celui des voitures d’occasion pour la sélection adverse et de l’assurance
pour l’aléa moral).
 Comprendre que la sélection adverse peut mener à l’absence d’équilibre.
 Être capable d’illustrer l’intervention des pouvoirs publics face à ces différentes défaillances.
 Savoir rédiger une réponse argumentée.

Introduction

I. La détermination du prix de vente sur un marché parfaitement


concurrentiel
A. Les déterminants de l’offre
Activité 1 : Déterminer le niveau de production qui maximise le profit.

Une entreprise fabrique des hoverboards qu’elle vend 130 euros pièce (rappel : dans un marché de concurrence
pure et parfaite, le prix n’est pas déterminé par l’entreprise mais par le marché).
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 Les recettes que l’entreprise obtient en vendant ses produits sont égales à la quantité vendue multipliée
par le prix.
 Les coûts d’une entreprise sont égaux aux dépenses totales effectuées pour produire ces biens (achats
de consommations intermédiaires, salaires, loyer, publicité ..)
 Le profit correspond à la différence entre les recettes et les coûts.
 Le raisonnement à la marge : les économistes considèrent que les individus sont rationnels, c’est-à-
dire qu’ils cherchent en permanence à maximiser leur profit (ou leur satisfaction pour les
consommateurs). Pour ce faire il compare le gain qu’il retire de la production d’une unité
supplémentaire (recette marginale) avec le coût de production de cette unité supplémentaire (coût
marginal).
Ex : pour calculer la recette marginale obtenue en passant d’une production de 100 hoverboards à 200
hoverboards il faut faire : Rm200 = RT200 – RT100, et ainsi de suite.

Pour calculer le coût marginal induit par la production d’une unité supplémentaire il faut faire le calcul
suivant Cm200 = CT200 – CT100

L’entreprise produisant les hoverboards présente la structure de coûts suivante. Elle doit déterminer combien
d’hoverboards il est pertinent de produire pour que son profit soit maximum.

Quantités Recette Recette Coût total Coût Coût Profit Profit


produites totale (RT) marginale (CT) moyen marginal total marginal
(Rm) (CM) (Cm) (RT-CT) (Rm-Cm)
100 20 000
200 28 000
300 34 000
400 42 000
500 53 000
600 66 000
700 81 000

Questions

1. Complétez le tableau. Analysez chacune des colonnes.


2. Pour quelle quantité produite le profit total est-il maximum ? Pour cette quantité quel lien remarque-t-
on entre la recette marginale et le coût marginal ?
3. Déduisez en une loi de maximisation du profit.
4. Reproduisez graphiquement l’évolution du coût marginal, du coût moyen et de la recette marginale en
fonction de la quantité produite.
5. Comment évolue le coût marginal ?

Activité 2 : comprendre la loi des rendements décroissants

Voir TD 1 : la loi des rendements décroissants par l’expérience.

La loi des rendements décroissants, ou pourquoi les coûts marginaux sont-ils croissants ?

Le coût marginal est la plupart du temps croissant. Cela signifie que la production d’une unité supplémentaire
d’un bien coute davantage que la précédente. Cela s’explique par la loi des rendements décroissants.

Pour produire, il faut essentiellement deux facteurs de production : du capital (machines, outils) et du travail.
Or si j’augmente la quantité d’un facteur de production et que l’autre reste fixe, la productivité, c’est-à-dire
l’efficacité de mes facteurs de production diminue.

Ex : Imaginons un pizzaïolo, pour produire ses pizzas il dispose d’un four (capital), et de son propre travail. Il
peut environ produire 30 pizzas dans l’heure. La demande étant forte il décide d’embaucher un 2ème
travailleur. Ils pourront à eux deux produire 50 pizzas dans l’heure. Puis il emploie un 3ème travailleur mais ils
ne produisent pas plus ! En effet, le four n’est pas suffisamment grand pour pouvoir cuire davantage de
pizzas. Ce 3ème travailleur représente un coût supplémentaire mais ne permet pas de produire davantage.
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C’est pourquoi le coût marginal augmente avec la quantité produite !

Activité 3 : Les déterminants de l’offre

De l’offre individuelle à l’offre de marché


Les déterminants de l'offre individuelle
Elle dépend de nombreux facteurs et contraintes : du prix sur le marché, du coût des facteurs de production et des
prix des autres biens et services. L'offre individuelle sur le marché des biens et des services exprime la quantité
qu'une entreprise est disposée à vendre à un prix donné. Toutes choses égales par ailleurs, comment l'offre varie-
t-elle en fonction du prix du marché ?
La courbe d'offre individuelle
Le coût marginal
L'objectif économique d'une entreprise est de maximiser son profit. Dès lors, elle ne peut concevoir de vendre un
bien s'il lui coûte plus qu'il ne lui rapporte. L'analyse néoclassique appelle coût marginal le coût supplémentaire
lié à la production d'une unité supplémentaire. L'entreprise acceptera de mettre sur le marché une certaine
quantité si son coût marginal est inférieur ou égal à la recette marginale. Tant que cette dernière, c'est-à-dire le
prix du marché, sur lequel l'entreprise ne peut pas agir (atomicité), est supérieur au coût marginal, l'entreprise
offrira davantage, puisque son profit global s'accroîtra pour chaque nouvelle unité.
Au contraire, si le prix du marché est inférieur au coût marginal, l'entreprise réalisera une perte sur la dernière
unité qui viendra grever son profit total. Donc l'entreprise cesse d'augmenter son offre dès que son coût marginal
est égal au prix du marché. Or, à court terme, Alfred Marshall fait l'hypothèse que le coût marginal augmente
quand la quantité augmente.
La fonction d'offre par rapport au prix
Elle découle du raisonnement précédent. L'entreprise augmente son offre tant que le coût marginal, qui croît en
fonction de la quantité offerte, est inférieur au prix du marché. Plus le prix du marché est élevé, plus la quantité
correspondant à l'égalisation entre le prix et le coût marginal, sera élevée. L'offre individuelle sur le marché est
donc une fonction croissante des prix.
Comme pour la demande individuelle, il existe autant de courbes d'offre individuelle que d'entreprises.
La courbe d'offre de marché
La courbe d'offre globale s'obtient en additionnant les quantités offertes d'un bien, par chacune des entreprises, à
chaque niveau de prix. Elle est, par construction, une fonction croissante du prix.

Source : Cahiers français, Découverte de l’économie, La documentation Française, n° 345, juillet - août 2008

Questions :

1. Expliquez la phrase soulignée.


2. Qu’est-ce que l’offre individuelle ? Et l’offre globale ?
3. Quels sont les facteurs pouvant influer sur l’offre ? Quel facteur en particulier retient-on comme variable
lorsque l’on veut construire une courbe d’offre ?
4. Expliquez comment le prix va déterminer la quantité offerte par l’entreprise.
5. Dans le repère orthogonal ci-dessous (avec les prix en ordonnée et les quantités offertes en abscisse), tracez
schématiquement la forme que prend la courbe d’offre globale.
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B. Les déterminants de la demande


Activité 4 : comment les consommateurs font-ils des choix ?

Vidéo Utilité marginale parabole des tuileries https://www.youtube.com/watch?v=fhEPsW7xQgg

Questions

1. Compléter le tableau suivant :

Ici l’utilité de la consommation d’un verre de limonade sera évaluée sur une échelle de 1 à 10

Verres de limonade consommés 1 2 3 4

Utilité marginale

Utilité totale

2. Donner une définition simple de l’utilité marginale.


3. Comment évolue l’utilité marginale avec la consommation de limonade ?
4. Donner des exemples illustrant la notion d’utilité marginale.
5. Pour quels biens l’utilité marginale n’est-elle pas décroissante ?
6. Qu’est-ce que l’utilité totale ? Quel lien y a-t-il entre utilité marginale et totale ?

Activité 5 : les déterminants de la demande

Quelles sont les conditions réelles qui guident un acheteur ? Lorsqu’il se présente sur le marché des biens (ce
qu’il fait virtuellement chaque fois qu’il marche le long d’une rue par exemple), certains facteurs déterminent si
oui ou non il va acheter un bien.

1. Le premier facteur est son goût et ses désirs, autrement dit sa disposition à l’achat.

2. Le deuxième facteur est relatif à ses capacités d’achat, à savoir son revenu.

3. Enfin le troisième facteur renvoie aux prix des autres biens substituables à ce bien.
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Considérons par exemple la demande de café. Il existe des substituts utilisables à la place du café, tels le thé ou
le chocolat, vers lesquels la demande se portera si le prix du café augmente. Il est donc important de bien noter le
rôle central des substituts pour justifier la loi de la demande. Quand le prix du café augmente, le consommateur
cherche des substituts moins coûteux. Quand le prix du café diminue, le consommateur revient au café. C’est la
prise en compte de cet ensemble d’éléments qui préside à la construction de la fonction de demande individuelle.
[…]

Définition : On appelle courbe de demande individuelle pour le bien q, la courbe Di, tracée dans le plan (q,p), et
associant à chaque niveau de prix p la quantité de bien q que le consommateur souhaite acquérir pour ce prix, les
autres variables explicatives de la fonction de demande individuelle étant supposées constantes.[…] [La courbe
de demande globale s’obtient en additionnant les quantités demandées pour chaque niveau de prix donné.]

Iris veut savoir combien de kilos de fraise consommer pour maximiser sa satisfaction. Elle a intérêt à acheter
des fraises tant que l’utilité qu’elle retire d’un kilo supplémentaire (utilité marginale) est supérieure à son coût
marginal (le prix payé sur le marché). Quand l’utilité marginale est égale au prix, elle n’a plus intérêt à

Utilité marginale Quantité achetées Coût marginal = prix du Evolution de la


marché satisfaction d’Iris
(Utilité marginale –
prix)
7 2 kilos 6 +1
6 3 kilos 6 0
5 4 kilos 6 -1
acheter car sa satisfaction est maximale.

Quand le prix au kilo est de 6 euros, acheter 2 kilos de fraises augmente sa satisfaction mais en acheter 4 la
diminue. Pour une satisfaction maximale Iris doit acheter 3 kilos de fraises. Comme l’utilité marginale
diminue quand la quantité demandée augmente un prix faible incite à consommer plus. La demande est donc
une fonction décroissante du prix. Cette relation est renforcée par le fait qu’une hausse du prix réduit le
pouvoir d’achat du consommateur et l’incite à consommer des biens substituables.

Questions

1. Donnez des exemples de biens substituables.


2. Quels sont les facteurs jouant sur la demande ?
3. Expliquez comment le prix va déterminer la quantité demandée par un consommateur.
4. Dans le repère orthogonal ci-dessous (avec les prix en ordonnée et les quantités offertes en abscisse), tracez
schématiquement la courbe de demande globale.
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Bilan :

Complétez le bilan à l’aide des termes suivants : faible, acheter, prix, égal, loi de la demande,
maximiser, vendre, augmenter (x2), décroissante, coûts marginaux, revenu (X2), croissante,
offre, quantité (x2), préférences, substituables (X2), donné, profit, demande, déterminants
(x2), modèle néoclassique, contrainte budgétaire, pouvoir d’achat.
Le marché se définit comme une rencontre de l’………………………. et de la
…………………………………… à un prix. Pour comprendre comment se fixe le …………………………et la
…………………………………. échangée, il faut partir des ……………………………………… de l’offre et
des ………………………………………. de la demande, c’est-à-dire des facteurs influençant les
comportements des vendeurs (offreurs) et des acheteurs (demandeurs).

L’offre correspond à la ……………………………………de biens et de services qu’un agent


économique souhaite ………………………………. à un prix …………………………………… Elle dépend de
deux principaux facteurs dans le…………………………………………………………………………………:
les ……………………………………………………….. et les prix. L’entreprise décide d’offrir la quantité de
biens et de services qui va …………………………………………………………………son
…………………………………………. La quantité offerte par une entreprise correspond donc à la quantité
pour laquelle le coût marginal est …………………………………………au prix (recette marginale). Par
conséquent, l’offre va ………………………………….si les coûts de production baissent et/ou si les prix
augmentent.
La demande correspond à la quantité de biens et services qu’un agent économique souhaite
………………………………. à un prix donné. Elle dépend de plusieurs facteurs :
 Tout d’abord la demande dépend donc du prix des biens. Plus le prix d’un bien est élevé, plus la
demande de ce bien sera en général……………… On observe une relation inverse entre le prix d’un
bien ou d’un service et sa demande. C’est ce qu’on appelle la…………………………………………
 Les goûts des consommateurs, c’est-à-dire leurs …………………………… pour tel ou tel bien ou
service.
 Le …………………………………………des consommateurs. Ce ……………………………forme la
…………………………………………………………………………………. La demande va donc
dépendre du revenu des consommateurs. Plus leurs revenus sont élevés, plus ils ont de
…………………………………….., et donc plus la demande est forte.
 Le prix des autres biens et services…………………………… Un bien …………………………… est
un bien qui va facilement venir remplacer un autre bien (ex : les pâtes et le riz ; un voyage en Grèce et
un voyage en Italie…). Prenons l’exemple du covoiturage. Si le prix du train augmente, alors les
consommateurs préfèreront rediriger leur demande vers un autre moyen de transport qui peut se
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substituer au train : le covoiturage. La demande de covoiturage va


alors……………………………………

La demande globale s’obtient par l’agrégation de toutes les demandes individuelles. La courbe de
demande globale est alors ……………………………………………… L’offre globale s’obtient par l’agrégation
de toutes les offres individuelles. La courbe d’offre globale est ……………………………………………….
C. La modélisation graphique d’un marché
Activité 6 : la demande et l’offre sur le marché des fraises

Prix d’un kilo de fraises Quantité demandée par tous les Quantité offerte par tous les
(euros) acheteurs (kilos) acheteurs (kilos)
1 800 100
2 570 280
3 400 400
4 300 500
5 230 580
6 170 670
7 130 740
8 100 800
Un marché concurrentiel converge spontanément vers l’équilibre grâce à la flexibilité des prix. Si le prix est
supérieur au prix d’équilibre, la quantité offerte est supérieure à la quantité demandée. Le prix va alors baisser,
ce qui en vertu de la loi de l’offre et de la demande, fera augmenter les quantités demandées et baisser les
quantités offertes pour ramener le marché à l’équilibre. Dans le cas où le prix est inférieur au prix d’équilibre,
c’est la quantité offerte qui est inférieure à la quantité demandée. Le retour à l’équilibre passera alors par une
hausse du prix.

Questions
1. Représentez graphiquement les cours d’offre et de demande du marché aux fraises.
2. Interprétez graphique l’équilibre du marché.

Activité 7 : Interpréter les pentes des courbes d’offre et de demande.


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Questions :

1. Pourquoi la droite d’offre de bananes présente-t-elle une forte pente à court terme ?
2. Pourquoi la droite d’offre de vêtements présente-t-elle une faible pente ?
3. Pourquoi la droite de demande d’œufs présente-t-elle une forte pente négative ?
4. Pourquoi la droite de demande de repas au restaurant présente-t-elle une faible pente négative ?
5. Illustrez par un graphique la droite d’offre de chambres d’hôtels dans une ville en pleine saison
touristique. Justifiez la pente de la droite.
6. Illustrez par un graphique la courbe de demande d’essence des agents économiques vivant dans des
territoires ruraux.

Activité 8 : Interpréter le déplacement des courbes d’offre et de demande. (Chocs d’offres et de demande).

1. Sur le marché des fraises, indiquez pour les situations suivantes si la courbe d’offre se déplace vers la gauche
(choc d’offre négatif »), ou vers la droite (choc d’offre positif).
a. Une météo clémente entrainant des récoltes de fraise records.
b. Un orage de grêle détruisant la plus grande partie des récoltes.
c. Une augmentation des charges patronales sur les salaires.
d. L’apparition d’une nouvelle méthode agricole permettant d’augmenter le rendement des fraisiers.
2. Sur le marché des fraises indiquez pour les situations suivantes si la courbe de demande se déplace vers
la gauche (choc de demande négatif) ou vers la droite (choc de demande positif). Vous préciserez à
chaque fois l’effet que cela aura sur la formation des prix.
a. Une augmentation du SMIC (salaire minimum)
b. Une augmentation de l’impôt sur le revenu
c. La sortie d’une étude vantant les bienfaits des fraises pour la santé
d. Un scandale sanitaire sur la production des fraises en France.
3. Que se passe-t-il au niveau du prix en cas de choc d’offre positif toutes choses égales par ailleurs ? en
cas de choc d’offre négatif ?
4. Que se passe-t-il au niveau du prix en cas de choc de demande négatif toutes choses égales par ailleurs ?
En cas de choc de demande positif ?

Attention : il ne faut pas confondre déplacement le long de la courbe d’offre ou de demande et déplacement
de la courbe d’offre ou de demande.

Un déplacement le long de la courbe (d’offre ou de demande) signifie une modification des quantités
offertes ou demandées en fonction du prix.

Un déplacement de la courbe d’offre ou de demande signifie une modification des conditions de l’offre ou
de la demande. Pour un même prix, les quantité offerte ou demandées seront différentes.
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Bilan : La rencontre de l’offre globale et de la demande globale aboutit à la constitution d’un prix
et d’une quantité d’équilibre. Ce prix d’équilibre permet d’égaliser la quantité offerte d’un bien et
la quantité demandée au point sur lequel se rencontrent la courbe d’offre et la courbe de demande.
A conditions d’offre et de demande identiques, les mécanismes de la concurrence ramènent alors
toujours le prix du marché vers ce prix d’équilibre. En effet un prix supérieur à ce prix d’équilibre
aurait pour conséquence que plus de producteurs voudraient vendre leurs marchandises et moins
d’acheteurs voudraient l’acheter (car elle est plus chère). L’offre est alors supérieure à la demande, certains
producteurs n’arrivent pas à vendre leurs stocks. Par conséquent, ces producteurs qui ne trouvent pas preneurs
vont baisser leurs prix pour pouvoir attirer les clients et ainsi vendre leurs biens. Tous les autres producteurs
devront alors s’aligner sur le nouveau prix s’ils veulent avoir une chance de vendre leur marchandise aussi.
Certains producteurs vont également décider de se retirer du marché, car le nouveau prix n’est plus intéressant
pour eux (leurs coûts marginaux sont supérieurs à la recette marginale). Au contraire de nouveaux
consommateurs vont être attirés par des prix plus attractifs, la quantité demandée va donc augmenter. Ce
processus va s’arrêter au point où l’offre est égale à la demande. On revient donc au prix et à la quantité
d’équilibre.

D. La coordination par le marché permet de maximiser les gains à l’échange.


Activité 9 : La mesure des gains à l’échange

Le surplus du consommateur, c’est-à-dire la différence entre le montant que les acheteurs sont prêts à payer et
le montant qu’ils paient effectivement, mesure l’avantage que les consommateurs retirent d’un bien, tel que
ces consommateurs le perçoivent eux-mêmes. […] Le surplus du producteur est le montant auquel le
producteur est payé moins le cout de production. Le surplus du producteur mesure l’avantage retiré par les
vendeurs de leur participation au marché. […] Si une allocation des ressources maximise le surplus total, nous
disons que cette allocation est efficace. Si une allocation n’est pas efficace, alors une partie des gains à
l’échange entre acheteurs et vendeurs n’est pas réalisée.

Source : G. Mankiw, M. P. Taylor, Principes de l’économie, 3e édition, De Boeck, 2013.

Questions :
1. Comment est mesuré le surplus du
consommateur ?
2. Montrez que le surplus du producteur
correspond à son profit ?
3. A l’aide du graphique montrez que les acteurs
du marché n’échangent pas s’ils ne retirent
pas de gain à l’échange.

Activité 10 : Les effets d’une taxe sur les gains à


l’échange

Pour lutter contre l’obésité, de nombreux Etats ont mis


en place des taxes sur les sodas. L’effet de cette
politique peut être représenté par le graphique ci-dessous. Le prix
que paient les consommateurs augmentent c’est désormais le prix
hors taxe, reçu par le producteur, plus la taxe forfaitaire (T). Ainsi
la demande diminue, d’où un déplacement de la courbe de demande
vers la gauche. Pour un prix hors taxe donné, les consommateurs
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désirent acheter une quantité moindre. Alors, l’équilibre implique que la quantité offerte diminue également,
d’où une diminution du prix hors taxe (P’) par rapport au prix d’équilibre avant la taxe (P). Source : Manuel
Hachette.

Questions

1. Comparez les quantités et prix d’équilibre avant et après la taxe


2. Associez les zones A, B, C aux notions suivantes : recettes fiscales, surplus du producteur, surplus du
consommateur
3. Pourquoi le surplus du consommateur baisse-t-il ?
4. Pourquoi le surplus du producteur baisse-t-il ?
5. Les recettes fiscales supplémentaires compensent-elles ces pertes ?

Bilan : Le marché concurrentiel permet d’allouer de manière optimale les ressources d’une société.
En effet au prix fixé par le marché, surplus du consommateur et surplus du producteur sont alors
maximums. Cela signifie que l’échange marchand a permis de maximiser l’utilité des producteurs
et des consommateurs. La différence entre le prix qu’ils auraient été prêts à payer et le prix de
marché correspond donc au surplus du consommateur. De même pour les offreurs, seule la dernière
unité vendue n’apporte plus de profit. Mais toutes les unités précédentes étaient produites à un coût
marginal inférieur au prix du marché. La différence entre les deux représente le surplus du producteur aussi
appelé profit. L’addition du profit des producteurs et du surplus des consommateurs correspond aux gains à
l’échange.
Sur un marché de concurrence parfaite toute intervention sur les prix, comme la mise en place d’une taxe
forfaitaire, réduit le surplus total, les gains à l’échange ne sont donc plus maximisés.

II. Les défaillances de marché, nécessitent l’intervention des pouvoirs


publics pour réguler le fonctionnement du marché.
A. Les marchés sont défaillants en présence d’externalités

Consignes : individuellement tous les élèves désignés pour travailler sur la partie A répondent aux questions des
activités 11, 12 et 13.

Dans un deuxième temps, en s’appuyant sur les réponses aux questions, les élèves mettent en commun par
groupes de 3 pour rédiger un paragraphe AEI répondant à la question suivante : montrez que les marchés sont
défaillants en présence d’externalités.

Aidez-vous pour cela de la fiche méthode : construire une argumentation

Activité 11 : une histoire d’anguille grillée

Le Festin de Yoshi est l’histoire d’un fabricant d’éventail, Yoshi et son voisin, Sabu, qui pêche et grille des
anguilles pour vivre, à l’époque du Japon médiéval

Tous deux habitent aux confins de la ville, où il y a peu de passage, et Sabu n’a pas de clients. Yoshi lui, adore
les anguilles grillées. Mais, parce qu’il est un peu radin sur les bords, il n’en achète jamais à son voisin. Il se
contente de riz blanc et du fumet délicieux et gratuit des grillades. Un jour Sabu, au désespoir, va voir son voisin
pour lui demander pourquoi il n’achète jamais ses anguilles. Yoshi lui répond que l’odeur lui suffit et le remercie
pour tout l’argent qu’il lui fait économiser.

L’activité de Sabu génère un surcroit de bien-être à Yoshi sans que celui-ci n’ait à payer pour. Yoshi exprime
même ce gain sous forme monétaire « Grâce à tes anguilles je m’enrichis de jour en jour ». Mais le gain n’est pas
réciproque et Sabu s’en plaint : « Si je suis pauvre, Yoshi, c’est à cause de toi. Si tu m’avais payé pour le fumet
de toutes ces anguilles, ma tirelire serait plaine ». Sabu est victime d’une défaillance de marché : en l’absence de
prix sur le fumet de l’anguille, il n’est pas rémunéré à la hauteur de ses efforts. […]
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Sabu fait les comptes de ce que lui doit Yoshi pour tous ces fumets non payés et lui présente la note : « vois ce
que tu me dois, voisin, pour toutes ces anguilles qui ont régalé ton odorat ».

En exigeant un paiement, Sabu essaye de faire reconnaitre l’externalité par son voisin qui […] va refuser. Sabu
[…] se lance le lendemain dans les représailles en grillant du samma, « le poisson le plus nauséabond du
Japon ». La fumée empeste le quartier et coupe l’appétit de son voisin. L’activité de Sabu diminue le bien-être de
Yoshi sans que celui-ci ne soit compenser de cette perte.

Source : Julien Milanesi, « Externalités et anguilles grillées », Mondes sociaux, Magazine de sciences humaines
et sociales, mars 2017

Questions

1. Montrez que ce texte évoque une situation d’externalité positive au début de l’histoire et une situation
d’externalité négative à la fin de l’histoire
2. Pourquoi Sabu n’est-il pas incité à continuer de griller des anguilles
3. Comment Yoshi aurait-il pu inciter à poursuivre cette activité ?
4. Donnez d’autres exemples d’externalités positives et négatives générées par l’activité économique.

Activité 12 : Le cout social des externalités négatives

Lorsqu’une entreprise pollue en produisant un bien […] le prix auquel va se vendre le bien dépendra
seulement des coûts de production des biens […], n’intégrant donc pas le coût lié à la dégradation des
ressources naturelles. […] Une entreprise dont la production conduirait au rejet de produits chimiques dans
une rivière ne va pas intégrer dans ses coûts l’impact négatif qu’a sa production sur l’environnement ou sur
d’autres activités économiques comme la pêche.

Le coût social de production du bien est supérieur à son coût privé. […] La régulation par le marché conduit à
une surproduction de telles externalités.

Source : Marion Navarro, Vincent Barou, Laurent Braquet, Nicolas Danglade, Bled Sciences économiques et
sociales, hachette 2015.
Questions

1. Qu’est-ce que le cout social ? Le cout privé ?


2. Pourquoi le coût social d’un bien produit par une entreprise qui pollue est-il supérieur au cout privé ?

Activité 13 : l’intervention des pouvoirs publics face aux externalités

Depuis le 19 février 2017, une aide (jusqu’à 300 euros) peut être accordée par l’Etat aux acquéreurs d’un vélo à
assistance électrique.

Nombre de vélos à assistance électrique


vendus en France (en milliers)
300
250
200
150
100
50
0
2007 2012 2016 2017
Source : observatoire du cycle

Questions

1. Pourquoi l’Etat a-t-il instauré un « bonus » pour l’acquisition d’un vélo à assistance électrique ?
SES 1ère

2. La subvention mise en place par l’Etat semble-t-elle efficace ? Justifiez votre réponse par un calcul.
3. De quelle autre manière l’Etat peut agir sur l’économie ?

B. Le marché ne parvient pas à organiser les échanges de biens collectifs et de biens communs

Consignes : individuellement tous les élèves désignés pour travailler sur la partie A répondent aux questions des
activités 14, 15, 16 et 17.

Dans un deuxième temps, en s’appuyant sur les réponses aux questions, les élèves mettent en commun par
groupes de 3 pour rédiger un paragraphe AEI répondant à la question suivante : montrez que les marchés ne
parviennent pas à organiser les échanges de biens collectifs et de biens communs.

Aidez-vous pour cela de la fiche méthode : construire une argumentation

Activité 14 : des biens de nature différente.

Il existe quatre types de biens qui dépendent de deux caractéristiques :

 La rivalité ou la non rivalité. Si la consommation du bien par une personne rend impossible en même
temps sa consommation par une autre personne, le bien est rival. Il est non rival dans le cas contraire.
 L’excluabilité ou la non excluabilité. Si le producteur du bien peut empêcher une personne d’utiliser le
bien, il est excluable. Il est non excluable dans le cas contraire.

Caractéristiques Rivaux Non rivaux


Excluables Biens privés Biens de club
Boite de sauce tomate, automobile Abonnement à une chaine de
télévision payante
Logiciel
Non excluables Biens communs Biens collectifs
Thon rouge dans la mer Feu d’artifice
biodiversité Défense nationale

Questions :

1. Qu’est-ce qui distingue un bien collectif d’un bien privé ?

2. Pourquoi un barrage est-il un bien collectif ?

3. Donnez un autre exemple de bien commun.

Activité 15 : le comportement de passager clandestin

Pour certains biens, il est pratiquement impossible d’exclure les usagers qui ne veulent rien payer de leur plein gré ;
seule une autorité politique qui a le droit de lever des impôts pourra financer ce type de biens.

Par exemple, une entreprise privée peut techniquement produire de la Défense nationale en développant une armée
privée, mais elle ne peut pas contraindre les usagers (toute la population d’un pays) à payer ce service collectif. Une
fois que le service de défense est produit, chaque habitant en profite pleinement et autant que tous les autres, et cela,
qu’il accepte ou non de payer. Donc à moins d’y être contraint chacun a intérêt de jouer « les passagers clandestins » -
celui qui profite gratis du service payé par les autres.

Source ; Jacques Généreux, Jacques Généreux explique l’économie à tout le monde.

Questions :

1. Est-il possible pour une armée de ne protéger que ceux qui sont prêts à payer le service qu’elle offre ?
SES 1ère

2. Pourquoi les entreprises privées n’ont pas intérêt à produire de la « défense nationale »
3. Qui doit alors prendre en charge la production de la Défense Nationale ? Comment peut-elle être
financée ?

Activité 16 : la tragédie des communs

Dans un article influent publié en 1968, l’écologiste américain Garret Hardin affirmait que, lorsque plusieurs
utilisateurs ont accès à une même ressource de valeur, il en résulte une « tragédie des communs » à laquelle
aucune solution technologique ne peut être apportée. S’appuyant sur l’exemple des pâturages pour illustrer sa
thèse, Hardin faisait valoir que chaque éleveur ajoutera une bête de plus à son troupeau aussi longtemps que
cela maximisera son intérêt personnel, négligeant les coûts de cette activité pour les autres éleveurs avec qui il
partage les communs. La conséquence en est l’épuisement puis la destruction finale des pâturages. La tragédie
ne peut être évitée qu’en divisant la terre en parcelles privées ou par la régulation étatique.

C’est en grande partie grâce à la recherche rigoureuse d’Elinor Ostrom que cette conception ne fait plus
consensus.

Ostrom en arrive à la conclusion qu’il existe une grande variété d’expériences dans la gestion de la propriété
commune. Certaines communautés sont capables de concevoir des règles et de s’appuyer sur des normes
sociales pour imposer l’utilisation durable des ressources, tandis que d’autres n’y parviennent pas. Dans un
livre très influent publié en 1990 : Governing the Commons (publié en 2010 en français sous le titre La
gouvernance des biens communs). Elle propose dans ce livre un ensemble de principes associés à la gestion
durable des ressources : des limites clairement définies, des règles explicites, une surveillance efficace, des
sanctions graduelles pour les contrevenants, des mécanismes de résolution des conflits, une large participation
à la gouvernance et une autonomie relative vis-à-vis des autorités supérieures.

Source : Elinor Ostrom : par-delà la tragédie des communs, par Juan Camilo Cardenas & Rajiv Sethi , le 11
octobre 2016, laviedesidees.fr

Questions :

1. Faites une recherche sur Elinor Ostrom


2. Expliquez ce qu’est la Tragédie des communs ?
3. De quel manière peut-on y remédier ?

Activité 17 : Evolution des quotas de pêche de thon rouge en Europe

Evolution des quotasde pêche du thon rouge en


Europe (en tonnes)
35000

30000

25000

20000

15000

10000

5000

0
2006 2008 2010 2012 2014 2016 2018

Source : WWF 2017


SES 1ère

1. Qu’est-ce qu’un quota de pêche ?


2. Repérez les périodes d’évolution du quota de pêche du thon rouge entre 2007 et 2017
3. Montrez que l’instauration de quotas peut permettre de faire face à la défaillance du marché ?

C. Le marché est défaillant en présence d’asymétrie d’informations.

Consignes : individuellement tous les élèves désignés pour travailler sur la partie A répondent aux questions des
activités 18, 19 et 20

Dans un deuxième temps, en s’appuyant sur les réponses aux questions, les élèves mettent en commun par
groupes de 3 pour rédiger un paragraphe AEI répondant à la question suivante : montrez que les marchés sont
défaillants en présence d’asymétrie d’information.

Aidez-vous pour cela de la fiche méthode : construire une argumentation

Activité 18 : Le marché des voitures face au risque de sélection adverse

Lors de la réalisation d’une transaction, [..] le risque de sélectionner les mauvais produits ou de partenaires du
fait d’une asymétrie d’information est appelé risque d’anti-sélection (ou sélection adverse).
Un exemple célèbre a été donné par G. Akerlof (1970) qui a étudié le marché de la voiture appelé « lemons »
en argot. Les acheteurs ne pouvant évaluer parfaitement les voitures proposées à la vente, ils refusent de payer
un prix trop élevé pour une voiture d’occasion. Les détenteurs d’une voiture en bon état vont de ce fait se
retirer du marché. Seules les voitures les moins fiables restent sur le marché. Constatant les déconvenues de
certains acheteurs, les autres risquent de perdre confiance dans le marché et renoncer à acheter une voiture
d’occasion, contribuant peu à peu à la disparation du marché. […]
L’existence d’asymétrie d’informations nuit ainsi à l’efficacité du marché et la puissance publique doit
intervenir pour en améliorer le fonctionnement. […] La création de labels ou de dispositifs de certification est
un exemple de ce type d’intervention.

Source : Emmanuel Buisson-Fenet et Marion Navarro, la microéconomie en pratique, Armand Collin, 2012.
Questions

1. Pourquoi parle-t-on d’asymétrie d’information sur le marché des véhicules d’occasion ?


2. Pourquoi ceux qui vendent des voitures d’occasion n’arrivent pas à les vendre plus cher ?
3. Quelles sont les conséquences sur le marché ?

Activité 19 : Les assurances et le risque d’aléa moral

L’aléa moral est une autre facette du problème de l’information. Le concept est simple : si vous dédommagez
les gens quand il leur arrive de mauvaises choses, ils risquent de devenir négligents. […] Si ma voiture est
assurée contre le vol, je peux me garer partout où je trouve une place, même dans une rue déserte qui n’a pas
l’air tout à fait sûre. […] S’il est impossible pour les compagnies d’assurance (ou pour quiconque) d’éviter
l’aléa moral, elles peuvent prendre des mesures pour le réduire. Par exemple, elles ne proposent pas
d’assurance contre le risque de licenciement ou de grossesse, et c’est dommage, car ce serait formidable. La
raison est facile à deviner : on peut facilement faire en sorte d’être viré ou de tomber enceinte. Il y a beaucoup
de gens qui aimeraient quitter leur emploi et bien d’autres qui aimeraient vraiment avoir des enfants, et ces
gens-là seraient particulièrement désireux de souscrire une assurance qui leur verserait une coquette somme
pour mettre leur projet à exécution. Par conséquent, l’aléa moral détruit le marché pour l’assurance emploi.
[…]
Les gouvernements et les assureurs tentent de se protéger contre l’aléa moral. L’un des moyens les plus
courants consiste à modifier la police d’assurance pour fournir une couverture incomplète sous la forme d’une
franchise. Si la franchise est de 200 euros sur l’assurance de ma voiture la peur de perdre cette somme ne me
persuadera sans doute pas de prendre des précautions exagérées, mais elle devrait suffire à ce que je n’oublie
pas de fermer les portières à clef.
SES 1ère

Source : Tim Harford, l’économie est un jeu d’enfant PUF, 2016.


Questions

1. Pourquoi est-on dans cet exemple en présence d’un asymétrie d’information ? D’un aléa moral ?
2. Comment les compagnies d’assurances se protègent-elles contre l’aléa moral ?
3. Pourquoi n’y a-t-il pas d’assurance privées contre le risque de licenciement ou de grossesse ?

Activité 20 : la réglementation de l’information

Questions

1. Quelles information l’étiquetage donne-t-il sur les œufs ?


2. Pourquoi la réglementation de l’information permet-elle de lutter contre la sélection adverse ?

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