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EXTRAIT
ISSU DE L’OFFRE

Agroalimentaire

Produits de charcuterie - Saucisson sec

par Georges SOLIGNAT

RÉSUMÉ

Le saucisson sec est un produit cru, haché, stabilisé par acidification et déshydratation ; en fait, un produit fermenté dont la
flaveur caractéristique apparaît progressivement en cours des étapes de séchage et d’affinage. Sa fabrication impose des
contrôles de plus en plus poussés de la matière première viande, nommée minerais carnés, et constituée de maigres, gras,
minerais composites et viandes séparées mécaniquement. Tout fabricant de saucisson sec est désormais dans l’obligation
d’établir un cahier des charges précisant les paramètres importants ayant une incidence ultérieure sur l’évolution du produit,
donc sur sa qualité finale (conformité sanitaire, caractéristiques sensorielles, etc.).

ABSTRACT

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Document téléchargé le : 25/03/2024 | © Techniques de l'Ingénieur | Tous droits réservés


Produits de charcuterie
Saucisson sec
par Georges SOLIGNAT
Ingénieur des travaux agricoles
Enseignant à l’École nationale des industries du lait et de la viande (ENILV)
de La-Roche-sur-Foron

1. Définition.................................................................................................... F 6 507 — 2
2. Composition .............................................................................................. — 2
2.1 Exemple de formulation. Rôle des additifs/ingrédients........................... — 2
2.2 Choix des matières premières.................................................................... — 2
2.3 Cahier des charges des minerais carnés ................................................... — 4
2.4 Techniques de contrôles des minerais....................................................... — 6
2.5 Additifs et ingrédients ................................................................................. — 6
2.6 Enveloppes et boyaux ................................................................................. — 7
3. Fabrication ................................................................................................. — 7
3.1 Traitements des minerais avant fabrication .............................................. — 7
3.2 Standardisation en fabrication ................................................................... — 7
3.3 Diagramme de fabrication .......................................................................... — 8
3.4 Traitements de stabilisation du produit frais ............................................ — 8
4. Microbiologie du saucisson sec........................................................... — 11
4.1 Origine des contaminations et composition de la flore ........................... — 11
4.2 Développement et sélection des micro-organismes en cours d’étuvage — 11
4.3 Ferments de maturation pour saucissons secs......................................... — 12
4.4 Fleurs de surface ......................................................................................... — 13
5. Évolution du saucisson sec en cours de séchage........................... — 13
5.1 Teneur en eau, Aw........................................................................................ — 13
5.2 Teneur en sels .............................................................................................. — 13
5.3 Évolution microbiologique ......................................................................... — 14
5.4 Métabolisme des glucides .......................................................................... — 14
5.5 Métabolisme des protéines ........................................................................ — 15
5.6 Métabolisme des lipides ............................................................................. — 15
6. Perception sensorielle : facteurs influants....................................... — 16
7. Conclusion ................................................................................................. — 16
Pour en savoir plus ........................................................................................... Doc. F 6 507

a fabrication du saucisson sec impose, désormais, un contrôle de plus en


L plus poussé des minerais carnés utilisés. Elle s’appuie, aussi, sur l’utilisation
rationnelle d’additifs/ingrédients dont le couple « sucres/ferments » semble être
l’élément « clef ».

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PRODUITS DE CHARCUTERIE _____________________________________________________________________________________________________________

(0)

Tableau 1 – Critères chimiques


Produit HPD HPD tolérée (1) Lipides (2) C/P SST (2)
Saucisson sec, saucisse sèche pur porc  52 %  56 %  30 %  20 % 2 %
Saucisson sec, saucisse sèche pur porc supérieur(e)  52 %  56 %  25 %  15 % 2 %
Rosette, fuseau, jésus  52 %  56 %  25 %  15 % 2 %
Label rouge, calibre moyen  52 %  56 %  20 %  11 %  0 ,8 %
(1) HPD : humidité du produit dégraissé. Valeur tolérée pour les produits de diamètre  70 mm à la sortie de l’unité de fabrication.
(2) Sucres ajoutés, glucides et pouvoir réducteur des ingrédients incorporés – rapportés à l’HPD de 77 %. Il en est de même pour les lipides.

■ Ingrédients et additifs
1. Définition Leur composition et leur rôle sont donnés dans le tableau 3. Tous
ces aspects seront repris plus en détail dans le paragraphe 2.5.
Le saucisson sec est un produit cru, haché, stabilisé par acidi-
fication et déshydratation ; il s’agit donc d’un produit fermenté ■ Boyaux
dont la flaveur caractéristique apparaît progressivement en On utilise des chaudins de 60 à 65 mm de diamètre pour 500 g de
cours de séchage – affinage. produit embossé.
Le traitement classique comprend deux trempages successifs
Le produit frais haché (mêlée), dont la teneur en lipides avoisine pour assurer le dessalage. Le premier trempage s’effectue à l’eau
20 à 22 %, est embossé sous boyau naturel, artificiel ou synthétique froide (1 volume de boyaux pour 5 volumes d’eau) pendant 1 h
dont le calibre est fort variable (de 20-22 mm à plus de 100 mm). Par environ ; le deuxième avec de l’eau tiède (30/35 ˚C et 1 volume de
la suite, un processus d’acidification – séchage permet d’obtenir le boyaux pour 1 volume d’eau) pendant 10 min environ. Il est possible
produit stabilisé sec dont l’activité de l’eau Aw finale se situe, géné- d’ajouter des acides organiques (tannage).
ralement, entre 0,85 et 0,90.
■ Normes actuelles
Le tableau 1 donne les critères chimiques relatifs à la fabrication 2.2 Choix des matières premières
du saucisson sec.

2.2.1 Minerais carnés fondamentaux


2. Composition On appelle, usuellement, « minerais » la matière première viande.
■ Maigres
2.1 Exemple de formulation. Il s’agit essentiellement de maigres de porc et/ou de coche (mère
Rôle des additifs /ingrédients du porc charcutier), accessoirement (en raison de son coût trop
élevé) de bœuf.
Un certain nombre de spécialités font appel à d’autres espèces
On prendra l’exemple d’un saucisson sec, de qualité ménage pur
animales (âne, sanglier, daim, buffle, bison, autruche...), mais elles
porc, d’environ 500 g frais, à 18 % de lipides environ.
représentent, en définitive, un tonnage extrêmement limité.
■ Mêlée : matières premières carnées Les pièces anatomiques utilisées sont essentiellement :
Le tableau 2 en donne la composition. — l’épaule 4D (porc surtout) ;
(0)

— la pointe de longe (porc) ;


Tableau 2 – Composition de la mêlée dans le cas — le jambon, la longe et, plus rarement, l’épaule (trop tendi-
d’un saucisson sec pur porc neuse) pour la coche.

Lipides Total ■ Gras


Teneur
Produit (1) estimés calculé En France, les gras à saucisson sec sont presque toujours des
(%)
(%) (%) gras à structure compacte, d’aspect ferme : bardière, gras de cou-
Épaule de porc 4D 45 8 3,6 verture de jambon ou d’épaule, etc.

Jambon de coche 4D 35 4 1,4 Dans d’autres pays tels l’Italie, notamment, des tissus adipeux
comme la gorge ou la graisse de mouille sont également utilisés.
Poitrine cutter de porc 10 50 5
■ Minerais composites
Bardière de porc 10 80 8
L’exemple type en est, bien évidemment, la poitrine (alternance
Total 100 18
de couches maigres et grasses) dont la proportion en maigre ou
(1) Cf. dossier [F 6 500]. gras peut varier de 1/3 à 2/3 selon le type d’animal (coche ou porc)
et l’état d’engraissement de ce dernier.
Le contrôle des mêlées (teneur en lipides) montre que l’on se En dehors de la poitrine, signalons les trimmings (parures des
situe, généralement, aux environs de 17 à 18 % de matières grasses, pièces de découpe du porc, le plus souvent) dont le pourcentage en
la variation étant due principalement à la « poitrine cutter ». gras est généralement élevé.

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_____________________________________________________________________________________________________________ PRODUITS DE CHARCUTERIE

(0)

Tableau 3 – Additifs et ingrédients entrant dans la composition du saucisson sec pur porc
Quantité ajoutée
Additifs/Ingrédients Rôle
(g/kg de matière carnée)
Sel nitrité Salage et coloration + inhibition bactérienne apportée par le nitrite
20 de sodium
ou sel nitrité 26
Sel fin Salage
6

Salpêtre 0,1 Coloration. Inhibition bactérienne


Dextrose 3 Fermentation → acidification donc stabilisation du produit
SGD (DE 20-22) (1) 3 Fermentation → acidification donc stabilisation du produit
Ascorbate de sodium 0,3 Coloration. Action antioxydante
Ferments C82 (Degussa) réhydratés Aide à l’acidification et au développement de la flaveur
Poivre noir moulu 2
Muscade 0,3
Arôme. Flaveur
Ail déshydraté 1,5
Poivre en grains 1
(1) SGD : sirop de glucose déshydraté ; DE : dextrose équivalent en pouvoir réducteur (c’est l’équivalent en pouvoir réducteur de 20 à 22 g de dextrose pour 100 g
de SGD).

■ Viandes séparées mécaniquement (VSM)


Récupérées sur les os, leur usage est très délicat dans un produit Film plastique
à déshydrater. Il peut se produire un enrobage des grains d’où rabattu (protection)
un ralentissement considérable de la migration de l’eau et des
difficultés de gélification en cours de séchage. Du « gros Minerais
grain » est néanmoins utilisé pour des produits « premier prix ».
Couche de neige
carbonique
2.2.2 Tendances actuelles en matière de minerais
carnés

2.2.2.1 Concernant l’origine des minerais


Capacité du container : une tonne environ ;
On note : Autres caractéristiques du container : hauteur très supérieure
— une diminution sensible de l’utilisation des viandes de coche au diamètre, ce qui conduit à l'anaérobiose ; température – 2 °C ;
(coût élevé, dissimulation possible, à l’intérieur des lots de coche, taux de sel égal à celui du produit
de viande de verrat conduisant à une flaveur désastreuse) ;
Figure 1 – Container type pour maigres frais présalés de longue
— une recherche de minerais « porc » à caractère noble (porc conservation
lourd, âgé, porc fermier, etc.). L’objectif est d’obtenir d’excellentes
qualités technologiques des tissus (maigres consistants, secs,
colorés ; gras secs et fermes, blancs, non huileux) ; L’approvisionnement en produit congelé suppose, par ailleurs,
— une diminution de l’utilisation de poitrine dont la valorisation une maîtrise suffisante des conditions de décongélation : salles cli-
dans d’autres technologies (lardons surtout) est bien supérieure. En matisées avec contrôles des températures au sein des pains de
contrepartie, la part « trimming » croît ; viande, tunnel micro-ondes, malaxeurs (avec ajout de sels).
— ...
■ Gras
Le choix est difficile quant à l’état d’approvisionnement :
2.2.2.2 Concernant l’état de ces minerais
— état congelé quasi systématique pour les trimmings. Il s’agit
■ Maigres de minerais résultant d’opérations de désossage, parage-triage,
On note une augmentation de la part en frais par rapport à l’état donc contaminés. La congélation est un moyen efficace pour blo-
congelé, sous forme de : quer et faire régresser quelque peu cette contamination ;
— frais normal : pièces de découpe 4D (simplement ouvertes, — état congelé ou frais (assez souvent désormais) pour la
dénervées sommairement) ; poitrine ;
— frais présalé en petits morceaux : parures maigres diverses, — bardières fraîches ou bardières congelées ? Indiscutablement,
présalées en vue de limiter l’exsudation (jutage) et la prolifération l’approvisionnement en frais, pour les bardières, permet de mieux
microbienne (utilisation rapide) ; appréhender leur qualité technologique (l’aspect est très important).
— frais présalé de longue conservation (figure 1). C’est un sys- Toutefois, un raidissage ultérieur s’imposera (quelques heures à − 5
tème assez peu utilisé pour l’instant. Il concerne également la mêlée ou − 7 ˚C).
totale (mélange de maigres et gras, en gros morceaux).
2.2.2.3 Concernant l’utilisation de ces minerais
L’orientation très nette en direction de l’état frais tient, d’une part, à
une plus grande efficacité des contrôles à réception et, d’autre part, à Il est important d’optimiser les températures. Classiquement, on
une amélioration des qualités organoleptiques du produit élaboré. retient comme températures d’utilisation des minerais, au hachoir :

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— gras et trimmings : − 4 à − 5 ˚C (gras et trimmings, en tête, au


(0)

cutter : − 5 à − 6 ˚C) ;
Tableau 4 – Contamination maximale à réception
— maigres : − 0,5 ˚C à + 1,5 ˚C ;
— poitrine : − 3 ˚C à + 0,5 ˚C, selon sa teneur en maigre. (UFC/cm2) [1]
Le point important est d’obtenir un grain de hachage parfaitement
Groupes microbiens Maigre de porc Maigre de coche
net, non enrobé, où toute dérive de température, en plus ou en
(épaule désossée, (jambon désossé,
moins, est synonyme de laminage, d’écrasement, donc d’enrobage.
non piécée) non piécé) (2)
FMAR (1) 105 5 × 105
2.3 Cahier des charges des minerais Entérobactéries 103 5 × 103
carnés Pseudomonas 104 5 × 104
Levures (à discuter) 5× 102 103
Tout fabricant de saucisson sec est, désormais, dans l’obligation Contrôle simple, technique du double écouvillonnage (S = 25 cm2).
d’établir un cahier des charges précisant les paramètres importants (1) FNAR : flore mésophile aérobie revivifiable : critère peu pertinent.
(2) « Normes » moins strictes pour la coche, compte tenu du pH relative-
ayant une incidence ultérieure sur l’évolution du produit, donc sur
ment élevé de ces viandes.
sa qualité finale (conformité sanitaire, caractéristiques sensorielles,
etc.). Il s’agit-là d’un document contractuel entre fournisseur et À chaque réception, le contrôle porte sur deux échantillons au
acheteur de matières premières carnées. moins (milieu du bac et fond du bac au contact du jus d’exsudation)
De toute évidence, les exigences du fabricant doivent être en adé- traités en échantillon moyen (mélangés et broyés). Ensuite, on pro-
quation avec les possibilités de réponse de fournisseurs nombreux, cède à une analyse statistique appropriée. Les niveaux d’exigence
exerçant leurs activités avec un bon niveau de maîtrise aux plans proposés sont relativement sévères ; ils sont cependant nécessaires
technologiques et sanitaires. D’autre part, tout document de ce type pour, volontairement, limiter l’acidification du produit fabriqué.
doit impérativement conduire le fabricant à contrôler périodique-
ment la conformité de ses achats au regard des critères imposés. En fait, les deux groupes microbiens qui posent problème au
Actuellement, pour chaque grand type de produits de charcuterie, plan technologique sont :
abatteurs - découpeurs et fabricants travaillent à la mise en place de — les Pseudomonas dont la charge enzymatique est élevée,
cahiers des charges (notamment au plan microbiologique), garan- d’où une putréfaction ultérieure possible ;
tissant au consommateur un produit fini parfaitement sain. Dans le — les entérobactéries qui induisent une fermentation du type
cas des minerais à saucisson sec, on pourrait, par exemple, retenir « acides mixtes » donc une possibilité de goûts piquants et, à
comme flores à dénombrer : l’extrême, la présence de petites inclusions gazeuses (mitraillage).
— entérobactéries et Pseudomonas (tous les minerais) ;
Les levures pourraient aussi être dénombrées, étant donné que l’on
— Staphylococcus aureus (certains minerais uniquement, c’est-à-
a parfois des taux de contamination excessifs (épisodes à levures).
dire les plus contaminés tels les trimmings, les viandes en petits
morceaux, les maigres de tête, poitrines et gras) ;
En définitive, actuellement, au strict plan technologique,
— Listeria monocytogenes (tous les minerais) ;
deux voire trois contrôles de surface peuvent être préconisés :
— salmonelles (tous les minerais) ; Pseudomonas, entérobactéries, levures (à discuter).
— Clostridium perfringens pour quelques minerais comme le
maigre de tête ; En ce qui concerne la conformité sanitaire (obligation du fournis-
— Escherichia coli verotoxiques (O157 : H7) (certains minerais : seur de viandes), elle doit être exigée et contrôlée à réception, environ
bovins, ovins, etc.) ; une fois par mois ou par quinzaine selon les tonnages réceptionnés
— ... (salmonelles, Listeria monocytogenes, Staphylococcus aureus, etc.).
■ Ultérieurement (en 1998), un groupe de travail réunissant des
2.3.1 Critères spécifiques aux maigres et aspects professionnels « fabricants de saucissons secs », dans le cadre de la
« contamination » pour tous les minerais FICT, a proposé une méthodologie de contrôle des minerais carnés
classiquement utilisés dans cette technologie avec pour souci
majeur la prise en compte des micro-organismes pathogènes dans
■ À titre d’exemple, pour le saucisson sec, nous avons proposé [1]
ce plan de contrôle. Nous reproduisons, ci-après, les éléments
en 1997 les éléments suivants, comme point de départ de l’élabora-
importants de ce travail.
tion d’un cahier des charges :
— type d’animal : porc, coche ; ● Approche propre à chaque matière première (tableau 5)
— site anatomique ; ● Fréquence des contrôles et nombre d’échantillons par contrôle
— mode de livraison : suspendu (cadres, autres à préciser),
Un lot tous les cinq lots à l’aide de cinq échantillons par lot (avec
cagettes, containers, etc. ;
mélange : « poolage »).
— absence de verrat (odeur sexuelle) ;
— délai entre abattage et livraison :  72 h (si possible  48 h ) ; ● Contrôles de surface ou dans la masse
— contrôle visuel de la fraîcheur ; • carcasses, découpe primaire en surface (par cm2) ;
— température à réception : petits morceaux  + 1 ˚C ; pièces
• découpe secondaire, trimmings, etc. : dans la masse (par g).
4D : à cœur  + 1 ˚C , en surface  + 1 ˚C ;
— degré de parage (éventuellement : taux maximal de lipides) ; ● Contamination maximale (m) avec tolérances préconisées (P
— contrôle visuel du dénervage (éventuellement : taux maximal en % de lots) (tableau 6)
de collagène) ; • de 0 à P1 (% lots) : dépassement normal ;
— pH dans certains cas (maigres de coche utilisés seuls) ;
— absence d’antibiotiques, notamment pour la coche. • de P1 à P2 (% lots) : avertissement du fournisseur d’une
surcontamination ;
On s’attachera aussi à fixer des maximums de contamination
pour ces mêmes minerais. Le tableau 4 indique des valeurs pour • de P2 à P3 (% lots) : audit du fournisseur ;
des pièces de découpe type 4D. • > P3 (% lots) : refus de ce fournisseur.

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