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Planification stratégique
1
« Terre fertile traversée par des sources, rivières
2
Sommaire
Sigles et abréviations…………………………………. 4
Avant-propos et remerciements……………………....5
Introduction………………………………………..…..9
1. La Région Métropolitaine……………………16
A- Constitution et
Potentialités économiques…………...17
B- Planification stratégique.…………….23
2. La Région Septentrionale……………………43
A- Constitution et
Potentialités économiques……..…….44
B- Planification stratégique……………..50
3. La Région Centrale………………..…………79
A- Constitution et
Potentialités économiques………..….80
B- Planification stratégique…………..…85
4. La Région Septentrionale……….…………...99
A- Constitution et
Potentialités économiques………….100
B- Planification stratégique…………...107
Conclusion…………………………………………..130
3
Sigles et abréviations
4
Avant-Propos et Remerciements
5
4 En dépit de ses potentialités, Haïti est devenu un
grand consommateur, un pays pauvre, le seul pays moins
avancé du continent américain.
6
proximité s’inscrit dans la logique de stratégie
différentielle ( à espace différencié, stratégie différente).
7
o Aux membres de : JAC-21, Ansavo cheri et
AyiPwo, particulièrement :
8
INTRODUCTION
9
prospective visant à transformer les régions en « zones
stratégiques de développement » ;
10
d’un partage de responsabilité entre l’État, la région et la
commune.
11
région et de l’aménagement de son territoire.
L’établissement du « zonage » agricole, industriel et
touristique serait l’occasion d’une politique de
redéploiement de l’implantation des activités
économiques à travers l’espace territorial national. Cette
approche régionale vise à préciser les contours de
spécialisation et d’excellence des régions et à planifier
leur aménagement en fonction de choix de développement
économique et social qui tiennent compte des potentialités
économiques et sociodémographiques.
12
effets terminaux sur l’ensemble de
l’économie.
13
le processus de déstructuration des espaces
(délabrement des villes, désertification des
campagnes), d’inverser les tendances pour
enfin assurer leur développement sur une
base harmonieuse et durable
14
d’excellence spécifiques, mais aussi avec des
ressemblances. Il est essentiel de rappeler que
les « régions » sont des « Collectivités Territoriales »
dotées d’autonomie administrative et financière et de
compétences de développement. Elles sont des
regroupements de départements géographiques sur la base
de leur proximité, de leur complémentarité et ce qu’ils ont
en commun en termes de potentialités économiques.
15
1. LA RÉGION MÉTROPOLITAINE
16
A. CONSTITUTION ET POTENTIALITÉS
ÉCONOMIQUES
17
(SONAPI, SHODECOSA, etc.) aux « zones franches
industrielles », de formation plus récente (LAFITEAU
GLOBAL, par exemple), en passant par des « entreprises
publiques » qui ont été privatisées ou fermées (CINA,
Minoterie, HASCO, Usine Sucrière de Darbone, etc.) et
les entreprises industrielles privées dont les plus
significatives sont les brasseries (BRANA, LARCO,
COURONNE), les distilleries et les guildives (Rhum
Barbancourt, Clairin Lakay, Clairin Nazon, etc.), les
entreprises de construction (Aciérie d’Haïti, Mosaïque
Gardère, etc.), les entreprises de transformation de
denrées (HUNASA, FAMOSA, REBO, etc.), les
entreprises de la mode (Murielle Création, Guy Tissus,
etc.) et bien d’autres encore.
18
développer et à amplifier dans l’engagement à la justice
sociale et pour assurer notre entrée en modernité.
19
33 Par ailleurs, Pétion-Ville, ville dortoir par
rapport à Port-au-Prince, la Capitale, construite pour être
une ville moderne, présente une forte potentialité
touristique par son tracé et son climat, l’architecture des
maisons, ses hôtels et restaurants haut de gamme.
20
grottes, le Parc La Visite avec sa faune et sa flore d’une
diversité et d’une originalité insoupçonnables.
21
caractérisée par le paupérisme urbain, l’insalubrité, la
ruralisation de l’espace urbain avec la « taudisation » de
celui-ci comme conséquences de l’expansion urbaine et
de l’explosion démographique.
22
B. PLANIFICATION STRATÉGIQUE
23
• Le développement d’une « mystique de
production » en exploitant à fond les
potentialités touristiques, industrielles et
agricoles de la région.
24
signalétique : habitats sauvages et insalubrité,
déboisement catastrophique, érosion galopante et
inondation tant de centres urbains que d’espaces cultivés,
menaces sur les nappes et les réserves d’eau, aggravation
de la sécheresse, tarissement des sources et des rivières,
avancée de la salinité des nappes et des sols, avancée
inquiétante de la désertification d’espaces cultivables
dans les différents départements.
• La protection et la régénération de
l’environnement ;
• L’amélioration du cadre de vie physique
notamment dans le grand Port-au-Prince ;
• La modernisation des services de
transport, d’électricité, d’eau et de
communication ;
• Le redémarrage d’un vaste projet de
développement industriel et touristique
associé à un projet de développement
25
agricole touchant la plaine du Cul-de-sac,
la plaine de Léogane et les zones caféières
du Sud-est.
26
promouvoir la conscience environnementale. Il est
nécessaire d’attirer l’attention sur les problèmes
environnementaux (particulièrement du Grand Port-au-
Prince et de la communauté de Léogane) et de développer
une éthique environnementale capable de favoriser
l’émergence d’attitudes et de comportement respectueux
de l’environnement.
27
Bois de Chêne) qui traversent la « zone métropolitaine de
Port-au-Prince » et leurs bassins versants.
28
d’infrastructures et d’équipements répondant aux normes
modernes.
29
Citoyen, etc.), le Palais Municipal de Port-au-Prince, le
Palais Municipal de la Région Métropolitaine ; le Palais
de la Culture et des Arts , Le Musée d’Art Haïtien, le
Théâtre National et la Bibliothèque Nationale.
30
rendre majestueux à la dimension de notre fière histoire
de peuple.
a) LES TRANSPORTS :
31
touchant les communes du « Grand
Port-au-Prince », de Léogane et de
Jacmel ;
32
• La reconstruction des aéroports de
Port-au-Prince et de Jacmel pour
améliorer les trafics à l’Aéroport Maïs
Gâté et recevoir des avions des plus
grands tonnages, et à celui de Jacmel
de recevoir, selon des standards
internationaux, de gros transporteurs
long-courrier.
b) L’ÉLECTRICITÉ :
c) L’EAU POTABLE :
34
Léogane, Jacmel) et de 35% à 70% dans le
Grand Port-au-Prince.
35
un grand parc d’attraction, des centres
d’affaires sur grand espace, etc. ;
36
Port-au-Prince et de Jacmel, et le « rara » de Léogane
seront rénovés, internationalisés et promus à l’étranger.
37
dans le « Grand Port-au-Prince ». Cela devrait passer par
la création de nouveaux parcs industriels et de « zones
franches » notamment dans les communes de Carrefour,
de Cité Soleil et de la Croix-des-Bouquets. Les branches
de production à prioriser sont :
38
• Le textile qu’il s’agira de restructurer et de
moderniser en tenant compte des possibilités de
production de matières premières et d’ouverture
de marchés.
39
64 De même, en dépit de la proximité d’Haïti avec
les États-Unis d’Amérique et de l’accès préférentiel aux
marchés américains, l’industrie vestimentaire s’est
jusqu’ici concentrée dans la production de masse de
vêtements à faible marge, pendant que les producteurs se
déplacent continuellement de pays en pays à la recherche
de site de production meilleur marché. Ceci explique les
limites et la fragilité de ce secteur.
40
67 Une telle politique permettrait non seulement
de générer des emplois directs pour des travailleurs
haïtiens qualifiés mais aussi d’améliorer continuellement
le niveau de compétence des travailleurs et des
gestionnaires industriels.
41
69 Autant qu’il conviendrait de joindre à la
production industrielle un développement agricole
important pour rendre disponible les matières premières,
autant aussi qu’il faudrait un grand équilibre agriculture-
industrie pour pouvoir conserver fruits et légumes mais
aussi poissons et autres fruits de mer, traiter et emballer
certaines denrées telles haricots, café etc.
42
2. LA RÉGION SEPTENTRIONALE
43
A. CONSTITUTION ET POTENTIALITÉS
ÉCONOMIQUES
44
modernité, ses belles plages de sables fins dont celles de
Labadie et de Cormiers, sa place d’arme où furent fusillés
les Commissaires Ogé et Chavannes, puis Boukman et où
fut proclamée la liberté générale des esclaves en 1793 ; la
Citadelle Henry, patrimoine culturel mondial de
l’UNESCO, qui la surplombe du haut du sommet du
Bonnet à l’Évêque, le Palais des Ramiers, le Palais Sans-
souci, l’église au style gothique de Milot ; la zone franche
touristique de Labadie équipé d’un port d’escale pour
paquebot de croisière, et bien d’autres sites naturels et
historiques, notamment Bois Caïman dans la commune de
Plaine du Nord, haut lieu de pèlerinage vodou où fut
prononcé le « serment des esclaves » de vivre libre,
l’Habitation Breda où naquit Toussaint Louverture, le
précurseur de l’indépendance et Vertières où eut lieu la
dernière bataille de la guerre de libération conduisant à la
fondation de la première République noire indépendante
du monde; hôte des deux plus anciens groupes musicaux
du pays : l’Orchestre Tropicana et l’Orchestre
Septentrional, et de deux des plus prestigieux club de
football d’Haïti : le Football Inter Club Association
(FICA) et l’Association Sportive Capoise (ASC), est
45
considéré à raison comme la Capitale touristique d’Haïti
et a le potentiel pour devenir le « Barcelone » de la
Caraïbe.
46
« Bassin Bleu », ce diamant bleu tombé du ciel et bon
pour orner l’autel du Dieu de la beauté.
47
77 La Vallée des Trois Rivières débouchant sur la
verdoyante plaine des Moustiques, représente un grand
« couloir agricole » dont l’exploitation rationnelle
pourrait concourir, de manière importante, à
l’alimentation régulière de la population et même à un
surplus pour l’exportation.
48
Septentrionale » pourra connaitre un essor industriel
prodigieux en poursuivant une politique qui aurait cet
objectif. Ce constat amène une double observation
luminaire.
49
B. PLANNIFICATION STRATÉGIQUE
50
84 Ce processus technique sera l’œuvre de la
« Municipalité Régionale » appelée à conduire tout le
cheminement, de la conceptualisation à l’implémentation.
Outre les instruments conceptuels que nous venons
d’énumérer, le développement de la « Région du Nord »
passera par la dotation d’infrastructures et d’équipements
sociaux et économiques comme vecteurs de la
modernisation.
51
1. La dotation d’infrastructures d’utilité
générale : transport, énergies, eau potable ;
2. L’aménagement touristique ;
3. La dotation d’infrastructures et d’équipements
agricoles et industriels.
1.1. TRANSPORT
52
les tronçons de la route côtière reliant Cap-
Haïtien à Port-de-Paix puis de Port-de-Paix à
Môle Saint Nicolas et de Môle Saint Nicolas
aux Gonaïves.
1.2. ÉNERGIES
• Accroissement de 80 MW de la production
dans la métropole du Nord par l’installation
dans la baie du Cap-Haïtien d’une unité
thermique mixte comprenant un groupe diesel
associé à un groupe solaire ;
54
• Construction de lignes de haute tension reliant
Fort-Liberté, Gonaïves, Port-de-Paix et
Péligre au Cap-Haïtien et interconnexion des
différents groupes (publics et privés) à
l’intérieur de la « Région Septentrionale » et
avec le reste du pays ;
55
zones rurales, de 45% à 70% dans les villes
retenues comme « pôles stratégiques » de
développement (Fort-Liberté, Ouanaminthe,
Port-de-Paix et Môle Saint Nicolas), de 40% à
70% au Cap-Haïtien en menant des travaux de
captage, d’adduction, de stockage et de
distribution associé à des travaux de
réhabilitation et d’entretien de réseaux
existants en mauvais état.
2. AMÉNAGEMENT TOURISTIQUE
1. Le projet « Citadelle » ;
56
2.1. Le projet Citadelle
57
originalités, ses potentialités et ses richesses naturelles,
historiques et culturelles.
58
reconstruite de manière à la transformer en un
« boulevard » avec un poste de péage à chaque extrémité,
et rebaptisée « Boulevard Bellevue-la-Forêt ».
59
global, et, d’autre part, par la dé-densification
de zones d’habitats à trop forte densité en y
introduisant de nouvelles infrastructures et de
nouveaux services ;
60
d’exposition, Bureau d’Ethnologies, Bureau
de l’ISPAN, etc., un Complexe Administratif
consolidé réunissant les services offerts par
l’État central ; tous ces équipements et
infrastructures urbains et métropolitains
entrelacés dans une suite de « places » et de
« jardins » ornés de monuments historiques et
culturels témoins de la spécificité et de
l’originalité, de l’unité et de la solidarité de la
population de la « Région Septentrionale », le
tout construit autour d’un phare géant : le
« Phare Toussaint Louverture » en réplique au
« Phare Colon » de la République
Dominicaine ;
61
• Un « Quartier chic » réunissant hôtels trois,
quatre et cinq hibiscus, restaurants haut de
gamme, villas, résidences luxueuses et
appartements, institutions financières et de
services diverses, le tout intégrant des espaces
verts assortis de monuments, et de terrains de
jeux publics multisports.
62
infrastructures de développement : hôtels, restaurants,
institutions de services divers, etc., et la construction
d’une route moderne conduisant à la Citadelle.
63
transformer en des « cités-relais » du circuit touristique
conduisant à l’île de La Tortue.
64
production, la consommation et la capacité à produire. Il
devra être aussi pris en compte le droit au loisir et au bien-
être du peuple à un tourisme local à retenir en corollaire
du tourisme de riches.
65
liste n’est pas exhaustive) pourraient être fusionnées en un
« méga festival » qu’on pourrait baptiser « FESTIVAL
DU NORD » pour rester coller à la tradition, et qui
s’étalerait sur une période d’au moins un mois.
66
est de faire revenir la « Région Septentrionale » et Haïti
sur la carte touristique et des croisières avec de nouveaux
produits améliorés et de se greffer sur les circuits
régionaux et transatlantiques existants. Et pour pouvoir
profiter de tous les retombés, la dynamique touristique
devrait être associée à un important développement
agricole et industriel.
3. AMÉNAGEMENT AGRICOLE ET
INDUSTRIEL
67
mécanisation poussée. Il importe de moderniser
l’outillage rudimentaire datant de l’époque médiévale
(houe, serpette, machette) pour faire passer l’agriculteur
de l’âge de la houe à l’âge de la charrue et du tracteur. Cet
effort de modernisation devra inclure l’accès à des intrants
(engrais, semences améliorées) et à un système de
subvention et de crédit, l’adoption de méthodes culturales
modernes et l’encadrement d’agronomes et de techniciens
agricoles qui devront réapprendre à vivre avec et sous les
plantations. Ces mesures seront accompagnées d’une
organisation plus moderne et plus efficace du traitement,
de l’emballage et du stockage des denrées agricoles.
68
105 Deux trains de mesures seront nécessaires :
69
« Municipalités communales locales » et de la
« Municipalité septentrionale ».
70
plaine des Moustiques. Cet ensemble bien irrigué pourrait
être dédié aux cultures des bananes, d’haricots et de
céréales.
71
Canal de la Tortue. Il est temps de moderniser la pêche à
des fins de consommation locale et pour l’exportation.
72
• D’une part, le développement d’industries
tributaires de la croissance agricole
(décorticage et emballage de riz, huilerie,
transformation de fruits et de légumes,
brasseries et distilleries, conserverie de
fruits et légumes, confiseries et conserves
de poissons, etc.) et qui permettraient
l’intégration de la production agricole et
des centres de transformation qu’il
conviendrait de placer dans les sites de
production ;
73
3. LA RÉGION CENTRALE
74
A. CONSTITUTION ET POTENTIALITÉS
ÉCONOMIQUES
75
120 Le vent suit le chemin de la liberté et remonte
jusqu’au « Fort de la Crête-à-Pierrot » dans la commune
de Petite Rivière de l’Artibonite majestueuse et fière telle
une reine, avec son magnifique « Palais des 365 portes »
qui s’ouvrent sur la vision d’un Roi bâtisseur rêvant d’un
pays fier, prospère et moderne.
76
Cerca Cavajal, la grotte de Saut-d’eau haut lieu de
pèlerinage religieux achèvent de camper le Plateau
Central comme un « musée » dépositaire de la mémoire
d’une communauté pétrifiée par des événements et des
turbulences qui s’appelleraient ethnocide, esclavage,
révoltes et révolutions.
77
producteur national de riz. La Vallée de l’Artibonite
pourvoit à elle seule 80% de la production nationale de
riz. Le département de l’Artibonite est également le plus
grand producteur national d’aubergines, d’oignons,
d’échalotes, de tomates, d’ails et aussi de mangues
« Francis » pour l’exportation. On y produit également du
café, des citrons, des oranges, des melons et des légumes
variés. Les baies de Saint-Marc et des Gonaïves sont des
zones très poissonneuses.
78
aussi de légumes et pour l’arrosage d’aires de production
d’arbres fruitiers divers.
79
B. PLANIFICATION STRATÉGIQUE
80
DOTATION D’INFRASTRUCTURES ET
AMÉNAGEMENT TOURISTIQUE
a) LES TRANSPORTS :
• Densification du réseau routier régional ;
réfection, revêtement, entretien des routes
interrégionales, départementales et
communales ; revêtement de toutes les voies
urbaines et praticabilité des pistes agricoles ;
81
• Amélioration, réhabilitation et extension des
facilités et des équipements portuaires à Saint-
Marc et aux Gonaïves ;
b) L’ÉLECTRICITÉ :
82
• Installation d’une unité thermique mixte diesel
et solaire d’au moins 40 MW dans la Baie des
Gonaïves ;
83
1. LA VILLE DES GONAÏVES
84
• Protection de la ville contre les multiples
agressions (inondations et pollutions diverses)
par la mise en œuvre d’un système de drainage
et d’assainissement efficace, et la constitution
de zones de « ceintures vertes ».
85
« vrai » parc administratif intégrant : le Palais Municipal
Régional, l’Hôtel de ville, un Palais de la Culture et des
Arts regroupant : Musée, Théâtre, Bibliothèque, Salles
d’exposition, Bureau d’Ethnologies, Bureau de l’ISPAN,
etc., et un Complexe Administratif consolidé réunissant
les services offerts par l’État central ; tous ces
équipements et infrastructures urbains et métropolitains
entrelacés dans une suite de « places » et de « jardins »
ornés de monuments historiques et culturels mettant en
lumière les spécificités et les originalités de la « Région
Centrale.
2. LA COUR SOUVENANCE
86
nos traditions. La reconnaissance et la promotion d’une
identité culturelle comme fondement de la nation et de la
« Région Centrale » exigerait la valorisation de la culture
populaire.
87
pratiquée par des « médecins-feuilles » dont la
connaissance de la vertu des plantes médicinales a
souvent sauvé des vies.
3. LA VILLE DE HINCHE
88
courants touristiques internationaux en s’ouvrant sur
l’universel.
89
fonctionnel touchant Musée, Théâtre, Salle d’exposition,
Bibliothèque, le tout intégré dans un grand parc moderne
constitué d’une suite de « places » et de « jardins »
assortis de monuments historiques et culturels avec au
centre la « Place de la Résistance » et un monument édifié
en mémoire de Charlemagne Péralte.
90
143 Il s’avère important de constituer une
« galerie » de sites naturels, culturels et historiques
enveloppés dans un cadre féérique où caracoleraient
fierté, symbole et esthétique assis au carrefour de
l’histoire et de la culture, et où chaque site modèlerait une
« station » du long chemin de la liberté.
AGRICULTURE : AMÉNAGEMENT ET
ÉLÉMENTS DE POLITIQUE
91
cultures et pour adresser ces problèmes à la base du
rendement médiocre de l’activité agricole dans la région.
92
148 D’un autre côté, les producteurs font face à un
problème technique exprimé en termes d’inadéquation
des facilités de traitements, de stockage et de
commercialisation des denrées (responsable, dans certains
cas, de la perte d’environ 35% de la production totale), et
aussi en termes de faiblesse de l’encadrement des paysans
et d’accessibilité à des sources de financement crédibles
et de qualité.
93
150 Ces mesures devront être complétées par :
94
• Une baisse du volume des denrées
d’exportation (café, cacao, mangues) et de
la production de fruits de mer.
95
poulets, œufs, bœufs, cabris, et d’autres bétails qu’il
conviendrait d’intensifier la production.
96
• La diminution des ressources en eau qui se
traduit par la réduction des débits des
sources et des rivières.
97
bonheur du peuple haïtien en général et des Haïtiens du
Centre en particulier.
98
4. LA RÉGION MÉRIDIONALE
99
A. CONSTITUTION ET POTENTIALITÉS
ÉCONOMIQUES
100
entre les coraux. Les récifs coralliens sont à eux seuls des
merveilles ; ils forment un organisme vivant avec une
large palette de couleurs et une variété infinie de formes
et de dimensions.
101
comme une chevelure dénouée, font des Abricots un
« paradis », une merveille de la nature.
102
Sud puis de Port-salut à Tiburon, en une seule vague d’un
bleu passé et tendre à l’œil.
103
vent se plaint jour et nuit dans leurs branches, parce que
c’est sensuels et chantant, les arbres à Value.
104
Massif de la Hotte. De nombreuses rivières arrosent
abondamment le grand ensemble formé par la grande
plaine des Cayes, celle de Torbeck et celle de Saint Louis
du Sud. La diversité des sols, les nombreux cours d’eau et
une importante pluviométrie facilitent la production de
nombreux fruits et de vives alimentaires. Dans les plaines,
les principales cultures sont le riz, le maïs, les haricots, les
bananes, les tubercules, le raisin, la pomme « cajou », la
grenade, le grenadia, l’ananas. Dans les zones
montagneuses on cultive le café et le vétiver.
105
forestiers font le charme de plusieurs sites naturels
abondamment mouillés et peuplés d’espèces d’oiseaux
rares. Le plateau des Rochelois fait un escalier avec celui
des Fonds-des-Nègres qui s’étale au bas du Montagne de
Sangris.
106
B. PLANIFICATION STRATÉGIQUE
DOTATION D’INFRASTRUCTURES ET
AMÉNAGEMENT TOURISTIQUE
107
planifié », dans des équipements d’utilité générale et dans
l’aménagement de sites touristiques spécifiques.
a) LES TRANSPORTS :
108
opérations et améliorer l’accueil des passagers
notamment des touristes de croisière ;
b) L’ÉLECTRICITÉ :
109
• Augmentation de la production d’électricité
d’au moins 60 MW par l’installation dans la
baie des Cayes d’une unité thermique mixte au
diesel et solaire ;
110
MW, avec en aval un système d’irrigation
destiné à arroser la plaine de Baconnois ;
c) EAU POTABLE :
112
180 Le projet « La Vie Belle au Paradis de la Côte
des Indiens »consisterait à développer les ressources
historiques, culturelles et naturelles de la Grande-Anse et
des Nippes en créant un « grand pôle touristique » autour
de trois sites : le littoral des Nippes, de la baie de
Miragoane aux Barradères, les côtes Jérémiennes, de la
baie de Pestel aux Abricots et la Grande Cayemite.
113
recevoir dans de bonnes conditions des visiteurs,
notamment le site de Sault-du-Baril, haut lieu de
pélérinages, et aussi les hauteurs de Paillant où les bois de
pin sucent les mamelles de la terre rougeâtre et transpirent
des loques humides avec de longues trainées de
brouillard, des forêts d’arbres noirs et sévères, parce que
c’est humide et chantant, les pins.
114
tournée désormais vers le tourisme en s’ouvrant sur
l’universel.
115
• Un « Quartier des affaires » avec maisons de
commerce, marchés populaires, marchés
touristiques, institutions financières, etc. ;
116
190 Autour de l’Étang de Miragoane, il
conviendrait d’implanter une « communauté touristique
intégrée » incluant hôtels, résidences touristiques,
restaurants, gare routière, et un Complexe culturel
regroupant salles de projection et de spectacle, salles
d’exposition, musée, bibliothèque, etc. L’ensemble devra
être intégré dans une zone de forêt, un vaste « jardin
botanique » qui devra être conçu pour être un lieu de visite
et de recherche où des chercheurs, des étudiants, des
touristes et le grand public pourraient venir s’y distraire,
faire des expériences et s’instruire dans un cadre
splendide et de rêve.
117
historiques du département du Sud. Il s’agirait d’assurer
la dotation d’équipements et d’infrastructures pour attirer
des visiteurs intéressés à jouir du bon temps sous le
charme d’une communauté qui porte la « source » à ses
pieds et où nos sept milliards de voisins pourraient venir
se baigner dans la vie.
118
picotement de la brise et chantant une chanson semblable
à la vie, c’est-à-dire comme elle devrait être partout.
119
• Installer un système de drainage et
d’assainissement capables de protéger la
ville contre les multiples agressions
(inondations, pollutions diverses) ;
121
• Un « Festival des Quatre Chemins » dans
la Métropole du Sud qui mettrait en scène
Camp-Perrin et le Saut-Mathurine, la
« Côte des Antilles » et sa belle
« collection » de plages splendides,
Coteaux et son Calvaire aux 500 marches,
l’Ile Bleue et son impressionnante
« galerie » de plages, de récifs, de coraux
et d’arbres centenaires. Il pourrait s’agir
d’un savoureux cocktail de foires,
expositions, théâtres, soirée de galla,
concours « Miss Quatre Chemins », tours
organisés, autant d’événements et d’autres
pour transformer les Haïtiens
Méridionaux en témoins et acteurs de leur
propre destin ;
123
atelier d’écriture et de lecture, foire du
livre, Grand Prix « Zemès » de la Poésie.
124
ÉLÉMENTS DE POLITIQUE AGRICOLE ET
INDUSTRIELLE
125
rapport aux conditions climatiques. On amenera l’eau
d’irrigation pour la culture dans les plaines. Cet effort
d’irrigation devra toucher l’ensemble de la grande plaine
des Cayes, les plaines de Torbeck et de Saint-Louis du
Sud dans le département du Sud ; la plaine de Petit-Goave
dans la région des Palmes, les plaines de Baconnois et des
Barradères dans les Nippes, et la vallée de la Grand-Anse.
126
denrées agricoles. À cela s’ajouterait la modernisation de
la pêche, la pisciculture intéressant les Étangs de
Miragoane, de l’Anse-à-Veau et de Duverger dans la baie
d’Aquin ; l’aquaculture moderne intéressant les lacs
collinaires qui pourraient être créés à travers la région.
127
Méridionale » est de bloquer la tendance à
l’appauvrissement généralisé et de casser la dynamique de
descente sous le seuil de la pauvreté des couches
défavorisées. L’enjeu est de créer de la richesse et des
emplois en quantité suffisante pour occuper la population
locale et permettre à chaque membre de la communauté
d’accéder à un minimum de bien-être. Toutefois, pour
éviter qu’il y ait des « laisser pour contre », le
développement de l’agriculture devra être associé à un
développement industriel pour absorber la main-d’œuvre
locale inactive.
128
207 D’autre part, on pourrait lancer l’industrie
agro-alimentaire : rizerie, maïserie, huilerie,
transformation de fruits, distillerie, conserverie,
confiserie, et d’autres industries tributaires de la
croissance agricole : cotonnerie, usines de production
d’essences (vétiver, palma-christi, etc.). Ces industries
présentent l’avantage de permettre l’intégration de la
production et des centres de transformation et d’ajouter de
la valeur à des denrées locales et ainsi contribuer à élargir
la marge bénéficiaire au profit des producteurs.
129
Conclusion
130
212 L’option régionale devrait conduire à
l’établissement de plans de développement et
d’aménagement régionaux consacrant des zones
homogènes du point de vue économique et démo-
écologiques. Il s’agit de préciser mais aussi de respecter
les contours de spécialisation et d’excellence des régions
et de planifier leur aménagement en fonction de choix de
développement économique qui tiendraient compte de
leurs potentialités.
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secteur touristique en pivot. Cette option charrie une
double proposition d’agenda : d’un côté, pour
l’agriculture une stratégie différentielle introduisant le
« zonage culturale » et combinant petite, moyenne et
grande exploitations ; et de l’autre, pour l’industrie des
axes variées de production formant la trame de l’industrie
touristique.
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