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INTRODUCTION
Les décisions relatives à la chaîne logistique sont devenues aujourd’hui importantes,
mais en même temps difficile, en raison, premièrement, des multiples choix offerts
aux organisations en matière d’approvisionnement, de transport, de stockage et de
distribution qui rendent le choix du meilleur mode difficile, deuxièmement,
l’information permettant d’avoir la bonne décision est complexe, elle nécessite un
traitement spécial, et enfin, la place de la chaîne logistique dans l’organisation en
raison des avantages apportés pour améliorer la performance globale. (Michrafy,
2006).
En effet, cette contribution a pour objet de montrer aux différentes parties
prenantes dans le tissu coopératif l’importance d’appliquer des démarches qui ne
s’intéressent pas uniquement au volet financier et économique, mais également qui
repose sur une logique qui englobe tout élément qui fait partie de l’activité de la
coopérative. Cela peut être réalisé grâce à la gestion de la chaîne logistique, qui
prend en considération tous les acteurs intervenant dans l’activité de la structure.
Une autre définition de Lambert, Stock et Ellram (1998) qui précisent que la chaîne
logistique est un alignement d’entreprises qui assurent l’acheminement de produits
ou services jusqu’au consommateur final (Mentzer, et al., 2001).
Cette chaîne, c’est ce qu’on appelle « Supply Chain Management » (Jawab &
Bouami, 2004).
La chaîne logistique aujourd’hui est perçue comme un système d’installations qui
assure l’approvisionnement de matières premières, la production, le stockage et la
distribution des produits finis (Lauras, 2004).
Nous résumons les premiers travaux qui traitent la chaîne logistique dans le tableau
suivant :
Tableau 1 : Les premiers travaux portant sur la chaîne logistique
Dans les années 1980, les organisations faisaient appel aux systèmes d’information,
et à ce moment-là la fonction logistique adopte une dimension de pilotage, avec une
gestion des flux physiques par des flux virtuels d’informations.
Dans les années 1990, les organisations assurent une gestion par les flux au lieu
d’une gestion des flux. Entre les années 2000 et 2010, la logistique traditionnelle est
devenue une logistique à rebours ou logistique verte, vu l’importance du
développement durable en tant qu’avantage concurrentiel sur le marché (Belin,
2014).
Nous résumons les étapes qui ont marqué l’évolution de la logistique vers la chaîne
logistique dans la figure suivante :
Logistique
Logistique et SC
Gestion par durables/responsables
les flux ; ; chaînes virtuelles ;
SCM GSCM ;
Dimension
anticipatrice
(planification)
et
stratégique ;
Gestion et
contrôle des
Gestion des stocks
flux pour
augmenter la
réactivité et
la flexibilité ;
Activités liées au
Transport, à la
manutention, à
l’entreposage ;
recherche
d’efficience
Années
1960 1970 1980 1990 2000 ;
2010
Le concept du Supply Chain Management était apparu vers le milieu des années 80
aux États- Unis et au début des années 90 en France. Il désigne la gestion des flux
physiques et d’informations depuis le premier fournisseur jusqu’au consommateur
ultime. L’objectif était d’atteindre un degré de réponse efficace aux différents
besoins (Samuel & Spalanzani, 2006).
Pour Jacobs et Chase (2012), le Supply Chain Management consiste à adopter une
Dans le même sens, Christopher (2011) prend en considération les coûts générés, et
il définit le Supply Chain Management comme d’une définition consensuelle pour
distinguer les domaines du SCM et de la logistique.
Approche basée sur la fonction d’achat : le SCM est défini comme l’ensemble la
gestion des relations avec les différentes partiesprenantes, en amont et en aval
pour créer une forte valeur pour le client avec le moindre coût (Zouaghi, 2013).
- Le concept du SCM est relativement récent, ce qui explique l’absence des décisions
prises pour maintenir et développer la relation avec les fournisseurs.
- Approche basée sur la fonction logistique : le SCM est appréhendé comme la gestion
des flux physiques et d’informations dans toute la chaîne logistique. Il demande,
d’une part, l’implication de l’organisation, et d’autre part, celle des fournisseurs et
des clients.
- Approche basée sur les processus : le SCM est défini comme la gestion intégrée des
processus, visant à créer la valeur tout au long de la chaîne de valeur, depuis le
premier fournisseur jusqu’au client final (Brulhart & Moncef, 2009).
Le tableau suivant résume les principaux auteurs qui ont défini le Supply Chain
Management
d’approvisionnement ; il nécessite
également des relations mutuelles avec des
fournisseurs à plusieurs niveaux. Le SCM est
un concept « dont l’objectif principal est
d’intégrer et de gérer les achats, le flux et le
contrôle des matières dans l’ensemble des
systèmes, au travers de multiples
fonctions et niveaux de fournisseurs. »
Une chaîne logistique stratégique
comprend « ... au moins deux entreprises
d’une chaîne logistique qui passent un
La Londe et Masters (1994) contrat à long terme ; le
développement de la confiance et de
l’engagement dans la relation ; ...
l’intégration des activités logistiques avec
partage des données relatives à la demande
et aux ventes ; ... La possibilité d’une
évolution dans la localisation du contrôle
du processus
logistique. »
Le management de la chaîne logistique est
Cooper et al (1997) « ... une philosophie qui tend vers une
Facteurs d’opportunité
Facteurs d’opportunité
« Entreprise »
Accès à de nouveaux marchés ; « Environnementaux »
Développement des Amélioration de la qualité
partenariats (fournisseurs, globale des produits ;
sous-traitants, distributeurs); Avènement des
Acceptation des comportements éthiques ;
nouveaux modes de Evolution rapide des moyens
gouvernance de transport et de
communication.
Objectifs poursuivis :
2,3 cm
Ainsi nous pouvons ajouter que les dirigeants sont arrivés à une conclusion que
pour améliorer la performance de leurs structures, ils doivent justement dépasser le
critère interne qui est la réduction des coûts de production, et intégrer des critères
au-delà de leurs frontières. Dans ce cas-là l’approche managériale globale adéquate
est celle du Supply Chain Management, qui va inclure les différentes parties
prenantes (Jawab & Bouami, 2004).
Les problèmes liés à l’efficacité de la Supply Chain sont généralement autour des
volets stratégiques, dont on peut citer trois à titre d’exemple :
- Les informations sont mal partagées entre les différents acteurs de la chaîne.
- Un contrôle de la performance est insuffisant, à cause d’absence d’indicateur bien
précis (Jawab & Bouami, 2004).
Source : (Ayadi, 2005), Le supply chain management: vers une optimisation globale des
flux, p. 48.
D’après le tableau ci-dessus les enjeux majeurs de la mise en place du SCM touchent
plusieurs volets, à savoir, l’opportunité de conquérir des nouveaux marchés, la capacité
de maîtriser les différents flux entre les organisations, l’importance donnée pour
Le concept de la performance peut être appréhendé comme une réalisation des tâches
ou d’un processus pour arriver à des objectifs tangibles et chiffrés, en mettant en place
des échelles de scoring pour une comparaison réelle dans le but de s’améliorer.
(FAOUZI, 2021).
Gassen Reimer et al, 1989 ; Yavas et al, 1989, ont précisé que la performance peut être
présentée comme une amélioration de la capacité de l’organisation, à proposer des
produits de bonne qualité. Ainsi, cette amélioration concerne aussi la productivité et
l’efficacité technique, sans oublier la performance logistique (Chibanda, et al., 2009).
En d’autres termes, l’organisation doit assurer une certaine efficacité dans la pratique
des différentes actions commerciales, à savoir, la prospection, la maîtrise des ventes et
la négociation dont l’objectif est de fidéliser les clients (LEBZAR & NEJJARI, 2018).
Sharma & Bhagwat, (2007) ont utilisé les indicateurs suivants pour mesurer la
performance commerciale :
temps d'interrogation du client ;
niveau de la valeur perçue du produit par le client ;
la gamme de produits et de services ;
délai de commande ;
la flexibilité des systèmes de service pour répondre aux besoins particuliers des clients ;
niveau de partenariat acheteur-fournisseur ;
le délai de livraison ;
les performances de livraison ;
l'efficacité des méthodes de facturation des livraisons ;
la fiabilité des livraisons ;
la réactivité aux livraisons urgentes ;
l'efficacité du calendrier de planification de la distribution ;
le coût de portage de l'information ;
la qualité des documents de livraison ;
la fiabilité des performances du chauffeur ;
la qualité des marchandises livrées ; et
la réalisation de livraisons sans défaut. (Sharma & Bhagwat, 2007)
Pratiques
du SCM
+ Fiabilité des
livraisons
+
Avantage
compétiti
+ Temps de
commercialisation
Le marketing a pour but de faire les études de marché requises, de concevoir le plan
marketing et de le rendre opérationnel.
La production a pour but de fabriquer et de livrer les produits vendus ou à vendre
selon le cas.
L’administration a pour but de s’assurer que les sommes dues par les clients soient
collectées (il faut donc au préalable les facturer) et que les sommes dues aux
fournisseurs soient payées. Il faut également que les dirigeants soient informés sur
la situation réelle des finances de l’entreprise.
Les services auxiliaires ont pour but de s’assurer que les employés puissent œuvrer
dans un environnement sain et propice au travail.
On peut donc, pour chaque fonction de l’entreprise, énumérer un certain nombre
de tâches. Parfois, les tâches pour une même fonction peuvent être regroupées en
un ou plusieurs sous-tâches. D’autres fois, notamment dans le cas des micro-
entreprises, c’est plutôt le contraire qui survient : une même personne peut
Au début du plan d’affaires, vous avez présenté votre offre. Dans cette section vous
décrirez de façon détaillée le processus que vous suivez pour rendre vos
produits/services disponibles. Autrement dit, ce que vous faites et comment vous
faites pour avoir vos produits prêts à la consommation ou livrer vos services offerts.
Or, s’il y a lieu, vous présenterez les aspects spécifiques autour vos procédures,
systèmes ou modes d’opération, par exemple, si vous appliquez normes de qualités
(par exemple ISO), méthodes d’organisation (comme 5S, Kaizen, etc.).
De même, n’hésitez à présenter en annexe exemples de contrats (en cas de services)
ou des photos montrant l’évolution de la production des biens, autant que les outils
que vous utilisez (fiches internes, feuille de priorités, description de poste, sondage
de satisfaction de la clientèle, etc.).
Il est important de bien détailler cette partie de sorte que tout lecteur puisse bien
constater l’implication que cela demande au niveau de la production. De plus, cette
description en détail des tâches permettra à un nouvel employé de se familiariser
avec le processus de production et de comprendre les différentes étapes.
IMPORTANT !
Dans chacune des sections qui suit, vous devez établir les ressources requises
pour chacune des fonctions de l’entreprise.
Autant que possible, vous devrez détailler les coûts dans chacune des sections. Vous
pourrez, par la suite, faire le sommaire des coûts à court, moyen et long terme dans la
section des ressources financières requises.
Actes intangibles
Un acte intangible est un document qui confère la propriété de quelque chose.
Certains biens sont intangibles, on ne peut les toucher. C’est particulièrement le cas
pour des inventions ou des concepts. L’usage d’un produit ne peut se faire sans
l’accord de l’auteur à qui on devra payer des droits d’usage. Ces droits sont conférés
par l’enregistrement d’une propriété intellectuelle sur l’invention (brevet, marque
de commerce ou déclaration d’une idée ou d’un concept). Dans cette section, vous
devrez donc informer le lecteur sur les propriétés intellectuelles que vous détenez
ainsi que sur celles pour lesquelles vous devez payer des droits d’usage.
Documents des fournisseurs
Les documents des fournisseurs sont importants pour la bonne marche de votre
entreprise. Il peut s’agir de listes de prix, de catalogues, de garanties ou tout
simplement de manuels d’assemblage ou d’opération des produits. Il est bon de
lister les documents des fournisseurs en votre possession ainsi que leur lieu de
rangement. Ce n’est pas lorsqu’un bris arrive qu’il faut chercher le manuel
d’opération ou la garantie d’un équipement. Faute d’avoir fait cet exercice, plusieurs
entreprises se retrouvent souvent avec des documents de garantie égarés ou non-
complétés.
Dans le cadre de la gestion de votre entreprise, vous devrez vous pencher sur le
nombre de personnes requises pour effectuer l’ensemble des tâches nécessaires à
son bon fonctionnement. Vous devrez également connaître le genre de
compétences que vous exigerez pour chacune des tâches et choisir le personnel en
conséquence.
Une entreprise peut donc faire appel à des ressources internes et à des ressources
externes pour assumer une tâche ou remplir une fonction donnée.
Les ressources internes
Les ressources internes (impartition, sous-traitance, pigiste) représentent les
ressources humaines engagées directement par l’entreprise. Vous devrez donc
présenter les ressources internes en indiquant les informations relatives aux points
suivants :
Le titre du poste
La nature du poste (temps plein/partiel + semaine de travail) La nature des tâches à
Le titre du poste
Il est important de donner un titre aux fonctions qui seront assumées par un
employé ou un contractuel. Ceci permet d’identifier plus rapidement qui fait quoi
dans l’entreprise. Aussi, cela aidera à gérer l’entreprise en fonction des tâches à
accomplir plutôt qu’en fonction des individus qui occupent les postes.
IMPORTANT !
Les ressources matérielles comprennent les immeubles, les équipements, les matières premières, les
produits semi-finis ou finis ainsi que les inventaires et les fournitures que possède ou que devra
posséder l’entreprise.
Ici, vous devez faire la liste des équipements requis pour votre entreprise en
spécifiant les fournisseurs potentiels et les compétences particulières des
personnes qui les utiliseront. Cela aura une incidence directe sur le type de
ressources humaines dont vous avez besoin. Vous devez également parler des
mesures de santé et de sécurité qui entourent l’usage de ces équipements s’il y a
Ici, vous devez indiquer la nature des matières premières requises et l’acquisition
nécessaire de produits semi-finis et finis qui entreront dans la fabrication de vos
produits. Parlez uniquement de votre inventaire régulier de base, de ses fluctuations
et de vos prévisions d’achats. Si la liste des produits est trop volumineuse, insérez-la
en annexe tout en le spécifiant dans votre texte. Dans cette section, vous devrez
identifier les produits par leur nom alors que dans la section sur les ressources
financières requises, vous devrez indiquer le coût de l’inventaire et des acquisitions
de produits finis et semi- finis prévus.
Les fournitures de production
Dans cette section, vous devez énumérer les fournitures que vous utiliserez lors de
la production. Parfois, il peut s’agir d’items qui semblent avoir peu d’importance
Ici, vous devez faire la liste du matériel roulant requis pour votre entreprise en
spécifiant les fournisseurs potentiels et en spécifiant les compétences particulières
des personnes qui l’utiliseront. Cela aura une incidence directe sur le type de
ressources humaines dont vous avez besoin. Informez-nous sur le type d’entretien
du matériel qu’il soit préventif ou curatif. Spécifiez qui fera l’entretien selon le type
de problèmes rencontrés. Est-ce le fournisseur ou des firmes spécialisées ?
Énumérez les coûts d’acquisition et d’entretien du matériel roulant. Si la liste est
trop volumineuse, insérez-la en annexe tout en le spécifiant dans votre texte. Dans
cette section, vous identifierez les véhicules par leur nom alors que dans la section
sur les ressources financières requises, vous indiquerez les valeurs et les coûts
d’acquisition du matériel prévu.
2.3.4 Les ressources temporelles
IMPORTANT !
Les ressources temporelles comprennent tout ce qui est relatif au temps. Les ressources
temporelles sont essentielles pour effectuer toutes les tâches de l’entreprise et pour bien les
planifier.
IMPORTANT !
Les ressources financières, telles que décrites dans cette section, couvrent l’ensemble
des ressources financières requises pour financer l’acquisition et l’usage des ressources
informationnelles, humaines et matérielles. Elles ne remplacent pas les prévisions
financières et sont même un élément important des tableaux que vous aurez à
compléter dans la section suivante quant à l’évaluation des coûts au démarrage et les
dépenses courantes prévisibles.
1- PLANIFICATION DE LA DEMANDE
Prévisions
nécessaires
Identification
Exécution de Compilation de
des besoins par
l’évaluation l’évaluation
lieu
Demande basée
Apport Identification sur des budgets
d’informations des budgets d’évaluation et
sur le budget disponibles des produits
normalisés
Processus de
normalisation
des biens
Pour définir plus précisément les biens et les services nécessaires, il convient de
déterminer le moment et l’endroit où les biens et services sont requis et les
spécifications exactes de ce qui est nécessaire. Cet exercice est la première étape de
la planification de la demande et permet la création d’un circuit de la demande.
Chaque équipe de programme et domaine fonctionnel doit collaborer avec les unités de
finances et/ou de mobilisation des ressources au sujet du budget et de l’affectation et de
2- PLANIFICATION DE L’ APPROVISIONNEMENT
L’espace
d’entreposage
est calculé ainsi
La base de
que l’espace
données du Mise à jour
facultatif.
fournisseur est du plan
alimentée et
constamment d’approvisionne-
mise à jour.
Prévision de Équilibrage de
la demande la demande et
projetée de l’offre
Une fois que les besoins du projet de l’organisation ont été estimés à travers la
planification de la demande et que les possibilités d’approvisionnement ont été
identifiées à travers la planification de l’offre, les deux éléments doivent être alignés
pour conclure la planification de l’approvisionnement.
Plan de demande
projeté
adéquate ?
Est-il possible de
no budgétiser ou de
donner de l’espace
supplémentaire ?
Recherche
de fonds
Les plans d’offre et de demande doivent être ajustés et équilibrés au travers d’une
collaboration entre les fonctions de l’organisation ou sur l’ensemble du projet afin de
conclure le circuit des achats et de l’approvisionnement.
Gestion du paiement
Fin du processus
Pour les produits requis pour un usage interne, chaque unité fonctionnelle prépare
une demande de biens ou une demande de services (DDB/DDS), de préférence une
fois par période (par exemple au début de l’exercice financier). La demande est
approuvée par la direction de l’organisation et soumise à l’unité
d’approvisionnement pour être traitée.
Dans le cas des produits requis pour une distribution externe, un plan de
distribution est préparé par l’unité de programme et soumis pour approbation par la
direction de l’organisation. Au sein du plan de distribution, un certain nombre de
produits requis est identifié et une DDB ou DDS est préparée par le propriétaire du
plan de distribution (demandeur). La demande est approuvée par la direction de
l’organisation et soumise à l’unité d’approvisionnement pour être traitée et à l’unité
de GCL/logistique pour une planification appropriée de la logistique.
2- ACHAT S ET ACQUISITION
L’achat fait partie du processus d’approvisionnement, au cours duquel les demandes
d’approvisionnement approuvées sont effectivement traitées en communiquant le bon
de commande au fournisseur sélectionné. Le processus d’achat suit généralement les
étapes suivantes :
1. Soumission d’un appel d’offres basé sur le formulaire de demande d’achat
2. Réception des offres de fournisseurs potentiels
3. Analyse des offres et sélection d’un fournisseur
Sur le plan théorique, cette recherche a permis d'identifier l'importance que l'on devrait porter à
la logistique des coopératives, vu qu'elle admet une influence directe sur la satisfaction des
consommateurs. De plus, notre étude présente la particularité d'être parmi quelques travaux
traitant la logistique dans les structures coopératives, étant donné que, la plupart des recherches
menées dans le domaine de la logistique ont traité les cas des entreprises privées et elles ont
négligé les autres secteurs, notamment, celui de l’économie sociale et solidaire.
De plus, cette recherche permet d'identifier les indicateurs de la performance commerciale sur
lesquels il faut se baser pour la mesurer.
Enfin, nous pouvons déduire la nécessité d’intégrer une stratégie logistique dans l’élaboration des
démarches marketing, le but est d’assurer une satisfaction des clients. Cette recherche constitue
une opportunité pour traiter l’un des éléments primordiaux dans les organisations, à savoir, la
logistique et son impact sur la performance commerciale.
Cependant, cette recherche théorique présente quelques limites. Tout d'abord, sur le plan
théorique, il y a peu de littérature sur la logistique dans les coopératives agricoles. Ensuite, sur le
plan méthodologique, une démarche théorique basée sur des études antérieures reste limitée en
matière de validité externe.
Notre recherche nous incite à continuer de réaliser des études sur ce thème. Plusieurs voies
d'approfondissement sont envisageables. Tout d'abord, il serait intéressant de faire une étude
empirique sur un échantillon des coopératives agricoles, pour qu’on puisse par la suite arriver aux
résultats issus du contexte marocain, et bien expliquer l’impact du SCM sur la performance
commerciale de telles structures, par conséquent, généraliser les résultats obtenus. Puis, il nous
apparaît pertinent de refaire la même étude dans des coopératives opérant dans d’autres
secteurs d’activité.