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MODULE DE FORMATION EN LOGISTIQUE

SOMMAIRE DE LA FORMATION EN LOGISTIQUE

INTRODUCTION DU MODULE

I- DEFINITION DU THEME

II- LES ELEMENTS ET CARACTERES DE LA LOGISTIQUE


1- Les éléments et la fonction logistique
2- Caractère et les activités de la logistique
3- les taches (rôles) du logisticien

III- GESTION DES OPERATIONS LOGISTIQUES


1-La gestion des stocks
2- La gestion de la production
3- La gestion des flux
4- La gestion des parcs

IV- OUTILS DE LA GESTION EN LOGISTIQUE (TABLEAU DE BORD


LOGISTIQUE)

V- DIFFERENTES PROCEDURES EN LOGISTIQUE


1- Procédure d’importation
2- Procédure douanière
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INTRODUCTION DU MODULE
Face aux défis de la mondialisation et de la concurrence, les entreprises industrielles et de service
sont obligées en ce début de millénaire de réadapter leur système d’opération et de production en
vue d’augmenter leur flexibilité, de diminuer leur coût de revient, d’augmenter la qualité de leur
produit ou de leur service et de mieux gérer leurs ressources, bref, d’être plus compétitif.
Le domaine de la logistique a évolué avec le temps pour répondre à l’évolution des besoins de la chaîne
d’approvisionnement globale. Selon le Conseil des Professionnels en Gestion des Chaînes
d’Approvisionnement—
La gestion des chaînes d’approvisionnement s’agit de la planification et la gestion de toutes les activités
liées à l’approvisionnement et l’achat de produits…et toutes les activités en matière de la gestion
logistique. En particulier, elle s’agit également de la coordination et la collaboration avec des partenaires
sur le long de la chaîne, y compris des fournisseurs, intermédiaires, prestataires de services et clients.
Essentiellement, la gestion des chaînes d’approvisionnement intègre la gestion de l’offre et de la demande
intra-firme et entre firmes.
…l’élément de la gestion des chaînes d’approvisionnement qui implique la planification, la mise en oeuvre
et le contrôle efficients et efficaces du mouvement bidirectionnel de produits, services et information y
afférente entre le point d’origine et le point de consommation afin de répondre aux besoins des clients…La
gestion logistique est une fonction d’intégration qui coordonne et optimise toutes les activités logistiques
et qui les intègre avec d’autres fonctions, tout comme le marketing, la vente, la fabrication, le financement
et la technologie de l’information.
En d’autres termes, on peut définir les activités logistiques comme la composante opérationnelle de la
gestion de la chaîne d’approvisionnement, ce qui comprend la quantification, l’achat, la gestion
d’inventaire, le transport, la gestion des véhicules, la collecte de données et la soumission de rapports. La
gestion de la chaîne d’approvisionnement est composée des activités logistiques ainsi que de la
coordination et la collaboration du personnel, des niveaux du système et des fonctions.

I/ DEFINITION DU THEME LOGISTIQUE


La logistique est un ensemble de services nécessaires à la fabrication des produits et à leur
commercialisation sur un territoire donné. Elle est définie comme « l’ensemble des moyens et des
méthodes touchant à l’organisation d’un service et aux flux de matières avant, pendant et
après une production; et comme la mise à disposition des produits à l’endroit prévu, en quantité et dans les
délais demandés, et au meilleur coût »1. Ainsi, assurer la logistique d’un produit, c’est prendre en charge
un processus qui participe à la maîtrise des flux physiques, à la coordination des ressources et des
débouchés en cherchant à obtenir un service au coût le plus faible.
Les activités de la logistique concernent les domaines de la production, des approvisionnements, du
stockage et de la distribution. Elles s’exercent majoritairement dans les entreprises industrielles et
commerciales, mais également chez les prestataires logistiques et au sein de sociétés de conseil.
. Par ailleurs, les avancées technologiques font rapidement évoluer les équipements de transport, de
manutention et de stockage. Ces changements économiques et techniques se traduisent par des
concentrations d’entreprises, des nouveaux besoins des clients et par l’arrivée sur le marché de nouveaux
prestataires logistiques et opérateurs de transport. Enfin, les inquiétudes sociales en matière de sécurité, de
sûreté et d’environnement s’ajoutent aux tensions en matière d’emploi et de recrutement.
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Ces différentes mutations ont un impact important sur l’évolution des métiers de la logistique et du
transport, et notamment en termes de qualification et de compétences requises. Les cadres interviennent au
niveau de l’organisation des flux physiques et de l’organisation des hommes ; au niveau de la fabrication,
de la conception à la diffusion des produits ; au niveau du transport et des contraintes techniques de la
distribution des produits.

La Logistique est une activité qui a pour objet de gérer les flux physiques et informationnels d'une
organisation, mettant ainsi à disposition des ressources correspondant aux besoins, aux conditions
économiques et pour une qualité de service déterminée, dans des conditions de sécurité et de sûreté
Satisfaisantes

II-LES ELEMENTS ET CARACTERE DE LA LOGISTIQUE


1. Les éléments et la fonction Logistique.
a. Les éléments de la Logistique
Les principaux éléments qui constituent l’efficience de la Logistique sont :
- la qualité, c’est-à-dire la conformité du service logistique avec les attentes ou besoins du client.
- Le cout
- Les délais
Au moins ces trois paramètres (qualité, coût, délais) et dorénavant la sûreté, dépendent les uns des autres
et, expliquent l’importance stratégique de la fonction logistique pour de nombreuses entreprises ; La
fonction logistique a pris une importance telle qu'elle a donné lieu à l'apparition d'un métier à part entière,
dont l'objet est justement et uniquement de réaliser les opérations qui appartiennent à la logistique, pour le
compte de clients, industriels ou distributeurs, dans le cadre d'un contrat de sous-traitance.
b. La Fonction logistique
La fonction logistique de l’entreprise est de coordonner les produits en circulation de manière a ce que les
produits circulent en continue (diminuer les délais) et de regrouper les produits (diminuer les couts).
La fonction logistique a deux missions principales : d’une part une mission opérationnelle et d’autre part
une mission stratégique.
a. Opérationnelle
La fonction logistique a pour mission, la gestion des flux physiques et l’évaluation
des flux informationnels associés.. et des moyens pour les évaluer et les améliorer au niveau quantitatif
comme qualitatif (gestion de la qualité). Elle est au centre et aux extrémités de la production
coresponsable auprès de tous les services de la qualité des flux physiques.

b. Stratégique
La logistique a pour objet de satisfaire la demande de flux physiques (matières, transport, emballage,
stock…), et en accord avec le responsable de l'urbanisation du système d'information, des flux
d'informations associés (notion de traçabilité). Elle est coresponsable de la gestion de la chaîne logistique
des moyens qui permettent d'atteindre cet objectif (matériels, machines…) et mobilise avec l'aide des
autres services, des ressources (humaines et financières) pour y parvenir.
Dans un sens large, la logistique au peut être considérée comme ; l'outil permettant de réaliser la
production initiée par le service marketing/vente. Elle est gérée par des personnes physiques ou morales
appelées « LOGISTICIENS », encore appelés « SUPPLY
CHAIN MANAGER ≫. Cet anglicisme regroupe les métiers de gestion de la chaine d'approvisionnement :
prévisionniste, planificateur, responsable des transports,...
La fonction logistique gère directement les flux matières, et indirectement les flux associés immatériels :
flux d'informations et flux financiers. Les flux matières sont souvent subdivisés arbitrairement comme :
"amonts" (de la production à l'entrepôt) ; "avals" (de l'entrepôt à la consommation) ; "retours" l e flux
retours (reverse Logistics) (du consommateur au recycleur ou destructeur ou bien du consommateur au
producteur).
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2. Caractère et activités de la Logistique
a. caractère
En tant que de caractère, la Logistique est :
- prévisionnelle
- Communicatrice
- Réactive
- Flexible

b. les activités de la logistique


b.1. Les activités amont comprennent :
● Le développement et la recherche de sources d'approvisionnement (sourcing), dans ou à l'extérieur de
l'entreprise cliente, par la mise en relation avec :
- des fabricants aussi dénommés producteurs, industriels, fournisseurs. ou sous-traitants
- des prestataires de services, aussi dénommés sous-traitants ou encore commissionnaires de transport ou
transporteurs
- les achats qui impliquent la notion de "contrat" et de "vendeur"
0 ● L’approvisionnement (procurement) qui induit la notion de "commande" (ouverte ou fermée) de
bons de commandes (à l'extérieur) ou de "demandes, bons ou ordres de fabrication, de livraison…" (à
l'intérieur) et de fournisseurs
● Le transport amont et les opérations de douane1, pour acheminer les marchandises (Produit fini ou
matériaux, minerais, composants…) vers un point de stockage
(Notion de stock) ou une plateforme de préparation de commande (notion de Juste-à-temps ou flux tendu).

b.2. Les activités avals comprennent :


● Le stockage
● Le suremballage ( la constitution de kits ou de lots le conditionnement à façon, l'adressage…)
● La préparation de commandes
● La répartition
● L’éclatement
● Le transport aval (après le lieu de stockage), qui se décompose en :
0 "traction", c’est-à-dire le transport jusqu'à un point de répartition ou d'éclatement ou de mise en tournée,
1 "passage à quai", pour "éclater", "répartir" ou "mettre en tournée" sur d'autres véhicules
2 "distributions",

C. Les activités ≪ en retour ≫ ou Reverse logistiques


On entend par logistique retour ou Reverse Logistics, la gestion de l'acheminement de marchandises,
généralement hors d'usage, du point de fabrication (en l'occurrence, le consommateur final) jusqu'au point
de réparation, de recyclage ou de destruction définitive et totale. La gestion des flux retours est
potentiellement un marché prometteur, parce qu'elle devrait, d'une part, permettre à terme, de recycler des
matières premières de plus en plus rares (donc chères) et d'autre part parce qu'elle est source d'emplois.
Elle représente cependant une dépense supplémentaire, à court terme, pour les entreprises et les
particuliers.
La logistique est une technique de contrôle et de gestion de flux de matière et de production, depuis leurs
sources d’approvisionnement, jusqu’à leur point de consommation.
C’est aussi un ensemble de techniques permettant de géré et de synchroniser tous les flux (physiques et
informationnels). Pour y parvenir, elle s’est dotée de quelques missions fondamentales :

3-les taches d’un logisticien en entreprise


Les missions d’un logisticien en entreprise sont :
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-il est responsable de l’organisation de la circulation des marchandises dzns l’entreprise ; depuis
l’approvisionnement en matières premières par les fournisseurs jusqu’à la livraison des produits finis ; en
passant par la production et le conditionnement.
- il elabore et organise la chaine logistique de flux de biens au sein de l’entreprise depuis la réception des
produits jusqu’à l’acheminement des produits.

3-1- les étapes de la logistique (principaux éléments)


- L’entreposage ou stockage des produits
- Le transport
- La distribution
Les trois types de logistique sont :
- Logistique de production
- Logistique de distribution qui quarantit l’acheminement du produit jusqu’à la distribution
- Logistique environnementale favorise une logistique respectueuse de l’environnement

3-2-Le cycle logistique: Organiser les Activités du Système Logistique


La gestion de la logistique recouvre un certain nombre d’activités en appui aux six bons. Au fil des années,
les spécialistes en logistique ont élaboré une approche systématique à la description des activités d’un
système logistique. C’est ce qu’ils ont appelé le cycle logistique (voir figure)

POLITIQUE
SUIVI DE QUALITE
SUIVI DE QUALITE SERVICE AUX CLIENTS

GESTION DE STOCKS SIGL


SELECTION DES
Suivi du Réseau de
 Stockage Distribution. Org. et PRODUITS
 Distribution Personnel Budget
Supervision
Evaluation

SUIVI DE QUALITE

QUANTIFICATION

SUIVI DE QUALITE

ADAPTABILITE
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On constate en premier lieu que le cycle est circulaire, ce qui illustre le caractéristique cyclique où
récurrent des différents éléments dans le cycle. Toutes les activités qui figurent dedans sont
interdépendantes—la prestation de services aux clients, la sélection des produits, la quantification et
l’achat, et la gestion du produit.
Par exemple, la section des produits est basée sur la prestation de services aux clients.
Les activités qui se trouvent au centre du cycle logistique représentent les fonctions de gestion qui ont une
influence sur la prise de décisions lors de la mise en oeuvre des autres activités dans le cycle ainsi que
l’impact obtenu.
Dans les parties suivantes de ce chapitre, nous allons examiner tous les éléments dans le cycle logistique, y
compris—
les activités principales du cycle
le coeur du cycle
le suivi de la qualité des activités
le contexte logistique—les politiques qui gouvernent le système logistique et l’adaptabilité du
système.

3.2.1-Activités principales du cycle logistique


Passons brièvement en revue les activités principales dans le cycle logistique :
Prestation des services aux clients. Toute personne travaillant dans le domaine de la logistique ne devrait
pas oublier qu’elle sélectionne, achète, emmagasine ou distribue des produits pour répondre aux besoins
des clients. Des gérants de magasin n’emmagasinent pas des médicaments simplement dans le but de les
emmagasiner. Ils le font afin d’assurer que la sécurité des produits existent pour tous les clients ; c’est-à-
dire que les clients peuvent obtenir et utiliser des produits de santé quand ils en ont besoin. En plus de
répondre aux besoins des clients au bout de la chaîne (les clients qui cherchent des services de santé),
chaque personne impliquée dans le processus d’approvisionnement répond aux besoins des immédiats
clients. Les gérants de magasin fournissent du service aux clients quand ils distribuent des produits aux
points de prestation de services et le dépôt médical central fournit du le service aux clients quand il
distribue des produits aux districts. Le système logistique assure le service aux clients en satisfaisant les «
six bons ». Par conséquent, chaque activité du cycle logistique contribue à un excellent service aux clients
et à l’obtention de la sécurité des produits.
Sélection de produits. Dans tout système logistique de santé, par exemple , les programmes sélectionnent
des produits. La sélection des produits pourrait être la responsabilité d’un comité des pharmaciens et des
médecins, d’un conseil des pharmaciens, d’un conseil des médecins ou d’un autre groupe désigné par le
gouvernement. Il faut donc prendre en compte les besoins logistiques lors de la sélection des produits.
Quantification de produits. Suite à la sélection des produits il faut déterminer la quantité désirée de
chaque produit et le prix y afférent. La quantification est un processus pour estimer la quantité et le prix
des produits requis par un programme. Afin d’assurer un approvisionnement continu de produits pour un
programme, la quantification est également un processus pour déterminer le meilleur moment d’acheter,
obtenir et distribuer les produits.
Achat de produits. Après l’élaboration d’un plan d’approvisionnement (lors du processus de
quantification), il est nécessaire d’acheter la quantité correcte de produits.
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32.2-Coeur du système logistique


L’information est le moteur qui fait fonctionner le cycle logistique. Un système logistique ne pourrait pas
marcher de façon efficace sans information.

Systèmes d’information en gestion logistique


Au début du cycle logistique les responsables rassemblent et analysent des informations sur chaque
activité dans le système afin de coordonner des actions futures. Par exemple, des informations sur la
consommation des produits et le niveau de stock devraient être collectées pour qu’un responsable identifie
la quantité d’un produit à acheter.
Les logisticiens ont ajouté le mot logistique au terme système d’information de gestion (SIG) pour créer
système d’information en gestion logistique (SIGL). Ils voulaient préciser que la collecte de données pour
la gestion logistique constitue une activité distincte par rapport à la collecte de données par d’autres
systèmes d’information, y compris les systèmes d’information gestion de santé (SIGS). Un SIGL est utilisé
pour collecter des données sur les produits. Ces informations sont souvent utilisées pour satisfaire des
commandes de routine dans les formations sanitaires et pour réaliser d’autres activités essentielles. Un
SIGS est employé pour rassembler des informations sur le nombre total de clients servis ou diagnostiqués.
En générale, les données d’un SIGS sont utilisées une fois par an pour évaluer l’impact d’un programme.
Les logisticiens soulignent l’importance des données logistiques pour la prise de décisions sur les activités
dans le cycle logistique.

32.3-D’autres activités au coeur du système logistique


D’autres activités qui contribuent à faire fonctionner le cycle logistique et qui sont au coeur d’un système
logistique efficace. Parmi elles, on compte—
Organisation et dotation en personnel. Un système logistique ne peut pas fonctionner sans un personnel
bien formé et efficace dans le suivi des niveaux de stock, la passation de commandes et la distribution de
produits aux clients. Les programmes de santé doivent être structurés de telle manière à pouvoir fournir les
ressources appropriées (par exemple avoir une autorité sur la supervision et des connaissances techniques)
pour compléter les activités logistiques. Certains pays ont établis des unités nationales de logistique pour
analyser des données logistiques et fournier de la retro-information dans tout le système. En d’autres
termes, l’organisation et la dotation en personnel jouent un rôle important dans le cycle. Le personnel
logistique doit faire des « six bons » une priorité absolue pour que le système logistique fonctionne
correctement.
Budgétisation. L’allocation et la gestion de finances influencent directement toutes les parties du cycle
logistique, y compris la quantité de produits qu’on peut acheter, la superficie disponible pour
l’emmagasinage de produits, le nombre de véhicules qui peuvent être entretenus et le nombre de personnel
qui peut travailler sur des activités logistiques. La mobilisation de ressources et l’établissement d’une ligne
budgétaire pour des produits de santé et les activités logistiques sont extrêmement importants pour assurer
que les produits soient disponibles et le système logistique fonctionne de façon efficace. Afin de
déterminer les ressources nécessaires pour étendre le champ d’opération, les responsables
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de la chaîne d’approvisionnement ont d’abord besoin d’évaluer les coûts attendus aux niveaux différents
du système logistique. Pour déterminer les coûts de la chaîne d’approvisionnement les responsables
devraient prendre en compte le coût d’emmagasinage, du transport et de la gestion .
Supervision. La supervision du personnel qui travaille dans un système logistique est une activité
essentielle pour assurer le bon fonctionnement du système et pour prévoir des changements nécessaires.
Des efforts concertés de supervision de routine et des formations sur le tas permettent aux programmes
d’éviter et résoudre des déséquilibres d’approvisionnement et de faire face à des contraintes en matière des
ressources humaines.
Suivi et évaluation. Un suivi de routine ainsi qu’une évaluation périodique du pipeline et du système
logistique facilite une démonstration de la performance du système, l’identification des améliorations
nécessaires et l’impact du système sur la prestation de services.

Suivi de la qualité
Il est essentiel de comprendre comment la surveillance de la qualité contribue à assurer l’efficience et
l’efficacité d’un système logistique. Notez dans le cycle logistique que le suivi de la qualité figure entre
chaque activité. Le suivi de la qualité se réfère non seulement à la qualité des produits mais aussi à la
qualité du travail.
Le suivi de la qualité apparait quatre fois dans le cycle logistique :
Entre la sélection de produits et la prévision. Le suivi de la qualité joue un rôle important dans la
quantification et l’achat d’une méthode-mixte adéquate qui peuvent être utilisés de façon efficace par les
clients. Les produits qui sont quantifiés devraient figurer sur la liste nationale de médicaments essentiels,
devraient être approuvés et enregistrés dans le pays et inclus dans les directives de traitement standard
(DTS). De plus, il faut assurer que les prestataires de services soient formés pour correctement utiliser les
produits avant de les acheter et les distribuer aux points de prestation de services.
Entre les achats et le stockage. Les décisions quant à l’achat de produits devraient suivre le plan
d’approvisionnement qui est développé lors du processus de quantification. Afin d’assurer la qualité des
produits, les documents d’achat devraient comprendre des spécifications détaillées sur les produits et leur
conditionnement ainsi que des attentes par rapport à la qualité des produits au moment de la livraison. Les
responsables devraient vérifier la qualité des produits de santé qu’ils reçoivent avant de les entrer dans le
système de distribution. Des produits achetés devraient être rapidement dédouanés par les douaniers, ou
devraient vite passer le service d’inspection avant leur distribution aux points de prestation de services.
Entre la gestion du produit et le service à la clientèle. Il est important de surveiller la qualité des
produits quand ils sont reçus, emmagasinés et distribués (et quand les clients les reçoivent). De plus, la
qualité des conditions d’emmagasinage et de transport devraient être surveillée. Le système de contrôle d’i
devrait être élaboré de façon de garantir que son bon utilisation résultera par l’accès des clients aux
produits dont ils ont besoin au moment où ils en ont besoin.
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Entre le service au client et la sélection de produits. Il est nécessaire de continuer à surveiller la qualité
des produits même après que les clients les reçoivent. Les programmes devraient déterminer si les clients
sont satisfaits avec la qualité des produits et les services y afférents. Il faut que les prestataires de services
respectent les directives de traitement standard lors de la prestation de services aux clients ; ils devraient
également faire de la pharmacovigilance. Surveiller la qualité des produits et des services est un élément
essentiel dans le succès des efforts de promouvoir un usage approprié des produits. Les clients devraient
correctement utiliser les produits qu’ils reçoivent et en être satisfaits. Ils devraient également être satisfaits
des services qu’ils reçoivent. Des informations obtenues du suivi sur la satisfaction des clients peuvent
servir à informer des preneurs de décisions quant aux changements dans la sélection et l’utilisation de
produits avant leur prochain cycle d’achats. Le service au client se trouve en haut du cycle logistique pour
souligner l’importance de la distribution de bons produits aux clients.
Plus de détails sur le suivi concernant la qualité se trouvent dans les chapitres subséquents de ce guide.
Pour satisfaire les « six bons » et assurer la distribution de bons produits (dans la bonne condition) aux
clients il faut institutionnaliser la mise en oeuvre des mesures de suivi sur la qualité au long de la chaîne
d’approvisionnement.

323-Politiques et adaptabilité
En plus des éléments du cycle logistique, deux facteurs additionnels influencent les systèmes : les
politiques et l’adaptabilité.
Politiques. Les politiques fiscales et budgétaires ont souvent la plus grande influence sur les systèmes
logistiques, qu’elles soient liées à l’obtention du financement pour l’achat des produits ou pour couvrir le
coût des infrastructures essentielles, y compris des magasins et des véhicules. Les responsables de
programmes et d’autre personnel impliqué dans la logistique peuvent influencer ces politiques, mais ils
vont sans doute confronter des défis considérables en essayant de les mettre en oeuvre ou les modifier. Les
responsables de la logistique devraient se tenir informés des directives en vigueur et les mettre en oeuvre
correctement.
Adaptabilité. L’adaptabilité est une caractéristique de tous les systèmes logistiques efficaces. Les
systèmes logistiques devraient être flexibles et pouvoir s’adapter à des besoins changeants, tout comme des
changements dans la demande d’un produit ou dans les directives qui s’appliquent au financement des
activités logistiques. On ne peut pas modifier un système logistique à chaque fois qu’un nouveau produit
est introduit ou quand la consommation d’un produit s’agrandit. Dans un sens, l’adaptabilité se réfère à la
capacité d’un système d’obtenir les ressources nécessaires pour répondre à des changements dans la
demande. Par exemple, lorsque la demande s’accroit, un système logistique devrait être capable
d’assimiler des plus grandes quantités de produits. Ceci pourrait impliquer la construction de nouveaux
locaux d’emmagasinage et l’achat de nouveaux véhicules ou une augmentation de la fréquence des
livraisons. La capacité d’un système de répondre à ces besoins (c’est-à-dire son adaptabilité) influence la
disponibilité des produits. Des systèmes logistiques devraient pouvoir continuer à fonctionner quand les
gouvernements proposent des mesures de réforme dans le secteur de la santé, tout comme la
décentralisation, l’intégration et le recouvrement de coûts.
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III- GESTION DES OPERATIONS LOGISTIQUES


1- LA GESTION DE STOCKS
Le concept de stock se défini comme étant une provision de produits en instance de consommation.
Autrement dit, il s’agit souvent des matières acquises, transformées ou destinées à la vente par l’entreprise,
à un moment précis. D’une autre façon, il peut s’agir des matières destinées à être consommées par
l’entreprise elle-même à un moment déterminé dans le présent ou dans le futur.
 Le stockage est l'action d’entreposer, c'est-à-dire de placer à un endroit identifié des objets ou des
matières dont on veut pouvoir disposer rapidement en cas de besoin.

La gestion des stocks est l'ensemble des mesures qu'utilise une entreprise pour savoir quelle quantité
commander et à quel moment, dans l'optique d'atteindre l'équilibre entre un coût de stockage faible et une
capacité de réponse élevée face aux clients.

La gestion des stocks est une fonction importante tant pour une entreprise commerciale que pour entreprise
industrielle.
Cela consiste à planifier, organiser, diriger et contrôler les activités relatives à tous les stocks de
marchandises gardées dans l'entreprise.
Toutefois, la gestion de stocks est tout un processus allant de l'achat des marchandises, à leur entrée en
stock, à leur sortie en stock et à leur comptabilisation.
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Tout d’abord, nous allons définir les stocks : Les stocks comprennent l'ensemble de biens ou des services
qui interviennent dans le cycle d'exploitation de l'entreprise soit pour être vendu en l'état ou à terme d'un
processus de production à venir ou en- cours ou pour être consommé généralement au premier usage.
1.1- Types de stocks :
Dans le jargon de la profession, on distingue différents niveaux de stock :
 Stock minimum ou d'alerte (ou point de commande ou de couverture) c'est le niveau de stock
servant à déclencher un réapprovisionnement. c'est le niveau de stockage qui permet de déterminer
le point de commande pour les consommations régulières.
 Stock de sécurité ou de protection : le niveau de stock disponible pour répondre à des situations
imprévues telles que retard d'approvisionnement ou commandes exceptionnelles.
 Stock maximum : le niveau de stock qui correspond à la capacité physique maximale de stockage.
Au-dessus de ce seuil, le stockage devient onéreux.
 Stock tampon ou stock délai : permet une consommation normale pendant le délai de
réapprovisionnement.
 Stock mort ou dormant : correspond à des produits stockés sans sortie depuis un certain temps.
S'il s'agit de produits finis, on les appelle particulièrement rossignols, et ils sont soit soldés soit
détruits.
 Stock disponible : niveau de stocks qui correspond au stock existant additionné des entrées
prévisionnelles et diminué des sorties prévisionnelles.
.
1-2- LES RISQUES DE LA MAUVAISE GESTION DE STOCKS
Une des missions principales de tout logisticien est de savoir gérer son stock avec efficacité. Les enjeux
sont de servir au mieux le client pour une satisfaction optimale tout en maintenant les coûts de stockage les
plus bas possible.

Pour réussir cet exercice d'équilibriste, le gestionnaire s'appuie sur des techniques éprouvées. Les positions
adoptées en la matière ne sont pas anodines.

Faut-il travailler avec un niveau plus élevé de stockage pour assurer une meilleure disponibilité ?

a- Les risques du sur stockage


Le premier signe de la mauvaise santé d'une entreprise est le sur-stockage, qui peut découler d'une
mauvaise gestion des approvisionnements ou des stocks, ou d'une rotation des stocks insuffisante
Maintenir un niveau de pièces trop élevé entraine des couts très importants (logistique, immobilisation,
etc.). De plus certains produits stockés risquent de devenir obsolètes ou bien de mal vieillir.
La première conséquence notable de cet état est une augmentation des charges (fixes et variables), étant
donné qu'une trop grande quantité de produits dormants est néfaste pour la santé financière de l'entreprise.
On peut déjà noter des frais de construction ou de location d'espaces de stockage supplémentaires, par
exemple. Ensuite, la quantité de personnel requis est également accrue (ouvriers, sécurité ...). Le coût de
l'assurance sera lui aussi revu à la hausse.

La seconde répercussion d'un stock trop élevé est l'accroissement du BFR, qui se traduit par un besoin
accru en financements, et des marges de manœuvre financières plus limitées.
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Autre point à prendre en considération : l'immobilisation de capitaux. Quand une entreprise achète des
produits en vue de les stocker, elle immobilise de l’argent, qui ne rapporte pas tant que les ventes n’ont pas
eu lieu. Dans la mesure où ces capitaux auraient pu être investis dans des projets avec une meilleure
rentabilité, il s’agit d’une perte d’opportunité pour l’entreprise.

Un stock trop important peut également forcer l'entreprise à vendre son surplus au rabais, voire à perte
pour éviter d'accumuler les frais de stockage que nous avons vu plus haut. Si c'est parfois la seule solution,
ce n'est pas une bonne pratique. L'entreprise va réaliser moins de marge, voire aucune marge sur ses
ventes, ce qui peut contrecarrer ses plans de développement initialement prévus mais aussi impacter
négativement sa gestion de trésorerie.

Enfin, une entreprise avec un stock trop élevé s'expose à un risque d'obsolescence supplémentaire (selon la
marchandise stockée). Prenons un magasin vendant des denrées alimentaires périssables. Si son stock de
fruits de saison est trop élevé, chaque jour passé sans qu'ils soient vendus va progressivement diminuer
leur durabilité. Dans le pire des cas, les fruits vont finir par pourrir et l'entreprise n'aura alors d'autre choix
que de les jeter. C'est encore pire que de vendre à perte, puisque dans ce cas de figure l'entreprise ne réalise
aucune rentrée d'argent !

Stocker a un coût ; aussi, les entreprises ont tout intérêt à minimiser le sur-stockage. En effet, le sur-
stockage augmente :
 Les charges fixes : locaux ; rangements stockage : machines.
 Les charges variables : loyer, électricité :
 Charges liées aux salaires du personnel : entretien ; dévaluation des stocks.

Les frais engendrés par le sur-stockage impactent aussi les immobilisations des capitaux : chaque produit
stocké diminue la trésorerie de l'entreprise, d'où la nécessité d'avoir une rotation des stocks élevée.

b-Les risques du sous stockage

Si un stock trop élevé peut avoir des conséquences fâcheuses pour l'entreprise, l'inverse n'est pas non plus
idéal. Pour commencer, un stock trop faible augmente la probabilité que l'entreprise se retrouve en rupture
de stock. Cela peut mener à l'arrêt total de la production. Et qui dit rupture de stock dit impossibilité de
vendre
Le sous-stockage :
 accroît les risques de rupture de stocks ;
 diminue le chiffre d'affaires de l'entreprise ;
 provoque le mécontentement des clients ;
 désorganise la chaîne de production
 arrêt de production

De plus, un stock trop faible (dans un magasin par exemple) peut amener à avoir des rayons peu remplis,
ce qui les rend par conséquent moins attrayants aux yeux des clients et dévalue les produits présents. Des
rayons remplis donnent en effet beaucoup plus envie d'acheter que des rayons clairsemés de toutes parts.
Pour finir, un stock peu fourni peut provoquer une désorganisation de toute la chaîne de production de
l'entreprise et aggraver l'effet des potentiels goulots d'étranglement.
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1.3. Finalités du stock


Il est possible de distinguer trois finalités du stock :
-stock de transaction, pour optimiser les coûts de transaction et les coûts de stockage ;
- stock de précaution, pour éviter la rupture de stocks ;
-stock de spéculation, pour profiter des mouvements de prix.
Les principaux stocks sont :
-le stock de marchandises. Les stocks des commerçants (revente à profit d'articles sans valeur ajoutée de
transformation par l'entreprise) ;
- le stock de matières premières qui représente les articles achetés auprès de fournisseurs en vue d'une
transformation ultérieure ;
-le stock des produits semis finis (en cours de fabrication) qui représente les articles qui ne sont pas
vendables en l'état car devant encore subir des transformations ;
- le stock des produits finis qui représente les articles que l'entreprise peut vendre après les avoir fabriquées
;
-le stock d'emballages vides (palettes, caisses...).

. 1.4-Méthodes de gestion des stocks


Les deux paramètres fondamentaux des modèles de gestion des stocks sont la date et la quantité
commandée. On peut donc commander à date fixe ou variable, et à quantité fixe ou variable.
-Méthode de réapprovisionnement ou méthode calendaire, on commande à date fixe une quantité fixe
voisine de la quantité économique de commande.
-Méthode de gestion à Point de commande. C'est le modèle de commande à date variable et à quantité
fixe. C'est l'atteinte d'un certain niveau de stock, le point de commande, qui déclenche la commande de
réapprovisionnement.
-Méthode de complétement, à date fixe la quantité variable permettant de reconstituer le niveau de stock
défini est commandée.
-Méthode de réapprovisionnement à la commande, à date variable une quantité variable est commandée.

2- La Gestion de la Production
La gestion de la production est l'ensemble des activités qui participent à :
- la conception,
- la planification des ressources (matérielles, financières, ou humaines),
- l'ordonnancement,
- l'enregistrement des activités de production,
- le contrôle des activités de production de l'entreprise.
L'objectif est d'optimiser les processus de valeur ajoutée en améliorant de manière continue les flux allant
des fournisseurs aux clients. Ces activités dans leurs globalité doivent être réalisé dans le respect des
procédures établies (implicitement ou explicitement) par l'entreprise et tenir compte à la fois de la qualité
de ses produits ou services, des délais de livraison, et de la sécurité de ses salariés ou de l’environnement.
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2.1- Organisation de la production.

Selon les entreprises, l’environnement, la clientèle, les fournisseurs et les produits, l’organisation de la
production est différente même si les objectifs sont similaires c’est-à-dire : produire en essayant de se
rapprocher des 5 zéros :

- zéro stock
- zéro défaut
- zéro papier
- zéro panne
- zéro délai
La chaine de production est l'ensemble des opérations de fabrications nécessaires, à la réalisation d'un
produit manufacturé, des matières premières jusqu'à la mise sur le marché. Certaines matières premières
(minerais de métaux, les produits agricoles, les produits alimentaires, les plantes à l'origine des textiles),
nécessitent un traitement préliminaire pour les rendre utilisables. Pour le métal, les procédés incluent
l'extraction, le raffinage et la fonte. Pour les plantes, la matière utile doit être séparée de l'enveloppe ou des
impuretés et être traitée avant la vente.

1-Définitions et concepts de base.

La production est le processus conduisant à la création de produits par l'utilisation et la transformation


de ressources.
Les opérations sont les activités composant le processus de production.
Le terme « transformation » doit être entendu au sens large, puisqu’il recouvre la modification de la
l’apparence, des propriétés physico-chimiques, de l'emplacement (transport), etc.
Les « produits » peuvent être des biens (physiques) ou des services. Les «
ressources » consistent principalement en
- capital et équipements
- main d'œuvre
- matières (premières, produits semi-finis)
- information.

Exemples

La gestion de la production (et des opérations) est la fonction de gestion ayant pour objets la
Conception, la planification et le contrôle des opérations.
Les activités de conception portent sur la définition des caractéristiques
 du système productif (capacité, localisation, technologie, etc)
 des produits.
La planification décrit l'utilisation projetée du système productif dans l’objectif de satisfaire la demande.
En d’autres termes, elle a pour objectif de coordonner la capacité disponible avec la demande (un thème
récurrent en gestion de la production !).
L’activité de contrôle s’efforce d’évaluer l’adéquation des résultats obtenus par rapport aux plans.
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2- NOTIONS GENERALES DE LA GESTION DE PRODUCTION


La GOP est le processus d’obtention et d’utilisation des ressources en vue de produire des biens
et services pour satisfaire les objectifs de l’organisation. L’organisation peut aussi bien être une
industrie, un hôpital, une université, un supermarché…
Les ressources peuvent aussi bien être des machines, des intrants, des étudiants, des malades..
Bien qu’au départ elle était essentiellement destinée à l’industrie. La GOP, avec la croissance
du secteur tertiaire s’est développée pour toucher tous les secteurs d’activité. Par conséquent
les OP désignent tout processus qui admet des inputs et utilise des ressources pour les changer
en output.

Compagnie Sucrière

Canne à sucre Sucre


Machines ouvriers
Savoir – faire

Hôpital

Malades Guéries
Personnel
Médicaments
Instruments

Université
Étudiants Diplôm
Enseignant
Instruments
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Par conséquent la GOP est utilisable aussi bien pour les entreprises industrielles que pour
les entreprises de service. Nous admettrons qu’une entreprise industrielle admet des inputs
tangibles qui subissent transformation physique pour devenir un output.Tandis qu’une
entreprise de service admet des inputs tangibles ou non et les transforment en output avec
changement du lieu ou du temps de disponibilité.

En Terminologie on pourra entendre parler de gestion de la production (GP), gestion des opérations et de
la production (GOP), ou gestion des opérations (GO), mais nous retiendrons que ces 3 termes signifient
rigoureusement la même

3. LA GESTION DES FLUX


La gestion des flux consiste à gérer l'amélioration des activités manufacturières pour optimiser chacun de
ses flux indépendamment.
Un flux, en gestion manufacturière, c'est l'ensemble des activités de production accomplies afin de
transformer une (ou des) matière(s) première(s) pour devenir un ou plusieurs produits différents.
Autrement dit, il s’agit d’une quantité de matière en mouvement.
 flux pousses :
Généralement on parle de flux poussés lorsque dans une entreprise la politique consiste à produire à priori
et de commercialiser les produits à posteriori.
 flux tires :
Le déclenchement d'une étape de fabrication d'un produit ne peut se faire que s'il y a une demande par
l'étape suivante. Il s’agit au sens de ce concept, de ne produire que ce qui est déjà vendu. C’est la
commande qui déclenche la production. Cette politique vise à éviter les stocks en entreprise. Ici c’est
l’aval qui commande l’amont. La méthode Kanban : méthode de gestion des réapprovisionnements
d'origine japonaise, repose sur ce principe : l'aval (le client) commande l'amont (le fournisseur). Le
déclenchement de la livraison ou de la fabrication d'un produit se fait uniquement sur la demande d’un
poste client. Par principe il y a zéro stock dans la chaîne.
 flux tendus :
Le travail en flux tendu est équivalent au travail avec le minimum de stocks et d'en-cours. Souvent
employée dans le cas de flux tirés, l'expression est synonyme de « mise en ligne » et peut tout aussi bien
s'appliquer aux flux poussés qu'aux flux tirés. Dans ce cas le principe est simple ; l’entreprise fonctionne
comme en flux tirés généralement, mais avec un minimum d’encours de production, et un stock minimum
ou de sécurité de matières premières.
 Les flux synchrones :
Dans ce type d’organisation, la livraison de composants différents est réalisée dans le respect de leur ordre
d'entrée dans le processus de fabrication. Ils sont donc livrés juste ou moment de leur utilisation. Ce qui
permet de réduire les stocks et les coûts qui y sont liés.

4- La gestion des parcs en logistique

Dans un contexte économique et environnemental de plus en plus contraignant, l’optimisation des coûts
est devenue une priorité pour de nombreuses entreprises. Ce défi est encore plus important pour celles qui
disposent d’un parc automobile, tant le transport est un secteur coûteux. Il est donc impératif de mettre en
place une gestion du parc automobile rigoureuse. Elle permettra la mise en évidence des leviers sur
lesquels le gestionnaire du parc pourra influer afin de réaliser d’importantes économies.
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4.1-Définition d’un parc et de son activité de gestion

Un parc en logistique est un espace de stockage et de distribution destiné aux entreprises.il peut être
constitué d’entrepôts et de bureaux d’accompagnement.il peut exister sur plusieurs formes :

Un parc automobile est un ensemble de véhicules appartenant ou loués par un organisme, dans le cadre
de ses activités. Le parc automobile peut, notamment, être destiné au transport de marchandises ou de
personnes.

La gestion d’une flotte de véhicules, également appelée « fleet management », consiste en la


coordination des différentes activités de transport. L’objectif est de permettre à un dirigeant, d’obtenir une
vue d’ensemble de tous les moyens de transport que son entreprise possède et d’en avoir un suivi
quotidien.
C’est aussi le suivi en temps réel du patrimoine technique, informatique de l’entreprise. Elle offre une
vision globale de l’état, du suivi et des couts des appareils utilisés dans l’entreprise : parc informatique
4.2- Quels sont les enjeux de la gestion d’un parc automobile ?

La gestion d’un parc automobile passe par la mise en place d’une stratégie, qui permet d’optimiser les
coûts liés au transport dans une entreprise, tout en favorisant le développement de ses activités et en
assurant la sécurité des conducteurs. De ce fait, elle repose entre autres sur des enjeux économiques,
écologiques et sécuritaires.

Réaliser des économies à court, moyen et long terme

Comme précédemment expliqué, l’objectif principal d’une bonne gestion d’un parc est de permettre à
l’entreprise de réduire ses dépenses en optimisant ses coûts logistiques. Pour ce faire, il est important
de connaître son TCO (Total Cost of Ownership), c’est-à-dire, le coût total de possession.

Le calcul préalable du TCO met en évidence les pôles de dépenses à optimiser. Il comprend les coûts
directs et les coûts indirects ou appelés « coûts cachés ». Une bonne gestion de flotte automobile, entraîne
un TCO faible, grâce aux actions mises en place par le gestionnaire de flotte.

Assurer la sécurité des conducteurs

La gestion d’un parc automobile implique également de veiller à la sécurité des conducteurs. En effet, une
bonne gestion vise à prévenir les risques d’accident en assurant un contrôle strict des véhicules. Cela
passe notamment par la planification des tâches de maintenance et la formation des conducteurs sur le bon
entretien de leur véhicule.

4.3- Les enjeux d’un bon parc informatique dans une entreprise

En ce 21ème siècle, les données sont de plus en plus numérisées, et l’emploi se tourne progressivement
vers le digital. Il est alors inhabituel de voir des entreprises qui ne se dotent pas d’outils informatiques pour
pérenniser leur travail. Par conséquent, quels sont les enjeux d’un bon parc informatique dans une
entreprise ?
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Pour être compétitif
Le premier enjeu est la compétitivité de la société. Les secteurs à forte valeur ajoutée dans le numérique
sont surtout concernés par cette nécessité d’avoir un parc informatique performant. Il peut s’agir par
exemple du monde des affaires, des bourses financières, des agences de sauvegarde de big data ou encore
des boutiques de la vente en ligne. Ce sont tous des domaines porteurs dans le milieu du digital. Ils
présentent un grand besoin en matière d’outils informatiques. Leur parc d’équipements digitaux doit donc
être conséquent
Pour expédier les travaux quotidiens en toute sécurité

Pour l’homme moderne, il est quasiment impossible de se défaire du numérique. La majeure partie des
travaux du quotidien peut être accomplie par l’utilisation d’un ou de plusieurs équipements numériques.
Ces derniers sont alors devenus des outils indispensables, ne serait-ce que pour expédier les affaires
courantes de l’entreprise. Il peut s’agir par exemple de saisi de document ou encore d’archivage de
dossiers. Par contre, ces emplois, bien que basiques, nécessitent d’être sécurisés. En effet, les pirates
informatiques ou les entreprises concurrentes peuvent vouloir accéder à des fichiers qui risquent de
compromettre l’avenir de la société.

Pour une meilleure communication

Un bon parc informatique peut pareillement servir d’outils de communication. Certaines grandes boîtes
internationales n’hésitent pas à utiliser les outils numériques pour faire de la publicité. Pour cela, elles ont
recours aux réseaux sociaux ou à tout autre moyen qui leur permettent d’exister sur la toile. Ces réseaux
donnent en effet l’opportunité d’atteindre une population importante. Cependant, pour que les objectifs
marketings soient atteints, il faudra d’abord posséder les bons matériels. Ces derniers doivent permettre
d’avoir accès à la toile facilement. Pour ceux qui ont un site, avec un trafic important, il est même
conseillé d’avoir son propre serveur pour en améliorer la sécurité et l’utilisation.

IV-LES OUTILS DE GESTION EN LOGISTIQUE


- LE TABLEAU DE BORD LOGISTIQUE
Le tableau de bord est un outil de pilotage logistique qui permet de conduire judicieusement les activites
de l’entreprise et d’atteindre plus facilement les objectifs fixés.
C’est un instrument de gestion composé d’indicateurs sur les activités de logistique (achats, réception,
transport, transit, entreposage, stockage, emballage, manutention, livraisons, retours…)
Les quatre types d’indicateurs : activités, efficacité, efficience et de performance.
Les indicateurs clés de performances les plus importants :
- Efficacité dans la reception des marchandises
- Taux d’occupation des quais de chargement
- Taux de rotation des stocks
- Taux de rupture des stocks
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- Taux de commande en attente
- Cout de commande
V- DIFFERENTES PROCEDURES EN LOGISTIQUE
1- Procédures d’importation et douanières

11. Formalités avant l'arrivée du navire:


A la fin des opérations de chargement des marchandises au port de départ, le transporteur maritime doit
émettre un avis au consignataire du navire en Tunisie. Ce dernier est tenu de:

adresser à l'autorité portuaire "OMMP" un préavis indiquant la date et l'heure estimées pour l'arrivée du
navire au port de destination suite auquel l'OMMP affecte un numéro d'escale au navire établir le
manifeste anticipé et l'enregistrer électroniquement dans le système SINDA via la plateforme TTN
transmettre aux importateurs ou leurs représentants des préavis d'arrivée de leurs marchandises.

1.2. Formalités à l'arrivée du navire:


Dès l'accostage du navire sur l'escale prévue:
 l'autorité portuaire est tenue de confirmer la date et l'heure d'arrivée électroniquement
 le transporteur maritime est tenue de transmettre une copie du manifeste cargo au consignataire de
navire, à l'entrepreneur de manutention " STAM" et à la brigade commerciale de la douane.
 le consignataire du navire est tenu d'adresser les avis d'arrivée aux importateurs ou leurs
représentants.
 l'entrepreneur de manutention procède au déchargement du navire et à la préparation d'un état
différentiel entre les unités de charge réellement débarquées et le manifeste de cargaison
préalablement Reçu (manifeste anticipé), cet état sera adressé au consignataire du navire et aux
services des douanes.
 L’entrepreneur de manutention est tenu de transmettre au consignataire du navire un flux « fin de
déchargement » pour l’informer de la fin des opérations de déchargement. Une copie de ce flux est
transmise à la douane et à l’autorité portuaire pour information.
 Le consignataire du navire est tenu de signer électroniquement et de valider son manifeste identifié
par le numéro d’escale, le code de bureau des douanes et le(s) numéro(s) de rubrique(s) et de le
transmettre à la douane au maximum 24 heures après l’annonce de fin des opérations de
déchargement.
Cette validation électronique permet à l’importateur ou son mandaté de valider sa déclaration par rubrique
ou par lot de rubriques. Une fois une rubrique ou un lot de rubriques validé, l’importateur ou son mandaté
peut valider la/les déclarations en détail des marchandises relatives à ces rubriques. Une copie de ce flux
est transmise à l’entrepreneur de manutention et à l’autorité portuaire. Au-delà des 24 heures de la fin des
opérations de déchargement, la rectification de l'un des éléments du manifeste (expéditeur, destinataire,
poids, quantité...) est soumise au dépôt d'une demande auprès des autorités douanières par le consignataire
du navire.
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1.3. Formalités de dédouanement de la marchandise:
A. établissement de la déclaration en détail de la marchandise (DDM)

Dès l'enregistrement du manifeste anticipé, l'importateur ou son représentant peut procéder au chargement
de la déclaration en détail à travers la plateforme TTN en optant pour un régime douanier. L’établissement
de la DDM n'est possible qu'après validation du manifeste par le consignataire du navire. Cependant les
déclarations établies en hors manifeste et qui concernent les produits inflammables, les produits
périssables et les produits encombrants, peuvent être enregistrés indépendamment de la validation du
manifeste. Après son enregistrement et sa validation, la déclaration doit être déposée au guichet de
recevabilité dans un délai de 5 jours. La DDM est envoyée électroniquement via la plateforme TTN
accompagnée des pièces jointes exigibles au bureau de dédouanement.
2. Etude et liquidation de la déclaration en détail
Quel que soit le bureau d'enregistrement, le traitement de la déclaration en détail s'effectue selon le
principe de la sélectivité automatique, ainsi le système d'information douanier "SINDA" procède à
l'affectation de la déclaration à un couloir.

 couloir vert: émission du BAE,


 couloir orange: contrôle documentaire de la déclaration,
 couloir rouge: contrôle physique (visite) de la marchandise.
L’étude et la liquidation de la déclaration en détail dépend du bureau de dédouanement des marchandises
où elles ont été déclarées, trois cas peuvent se présenter:
1. Marchandise déclarée et dédouanée au bureau d'entrée,
2. Marchandise déclarée et dédouanée au bureau de rattachement,
3. Marchandise déclarée et dédouanée aux magasins et aires de dédouanement.

2-1:Marchandises dédouanées au port d'entrée:


2-1-1 affectation de la DDM Il s'agit généralement des marchandises déclarées sous les régimes de mise à
la consommation ou les régimes de transit (transbordement, cabotage) Après dépôt de la déclaration celle-
ci est affectée à un couloir selon le principe de la sélectivité automatique.
2-1-1-1 Déclaration affectée au couloir vert:
L'émission du bon à enlever (BAE) par le système automatisé SINDA s'effectue de manière automatique.
L'édition du BAE peut s'effectuer immédiatement après le paiement des droits et taxes exigibles par
l'importateur ou son représentant.
A-1-1-2 Déclaration affectée au couloir orange: En cas où la déclaration est orientée vers le couloir
orange, elle est affectée à un inspecteur vérificateur et à un réviseur dont l’identité seront porté à la
connaissance de l'importateur ou son représentant via le système SINDA.
L’inspecteur liquidateur procède à la vérification documentaire de la DDM et de ses pièces jointes:
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 En cas de conformité des informations fournies par les documents avec les éléments de la
déclaration et après approbation du réviseur un bon à enlever sera émis et édité après le paiement
des droits et taxes exigibles par l'importateur ou son représentant.
 En cas de non-conformité avec les éléments de la déclaration, l'inspecteur liquidateur peut soit
relever l'infraction constatée, ou demander un complément d'information soit procéder à la
présélection de la déclaration vers le couloir rouge

2-1-1-3 Déclaration affectée au couloir rouge En cas où la déclaration est orientée vers le couloir rouge,
la DDM est affectée à un inspecteur liquidateur et à un réviseur dont l’identité seront porté à la
connaissance de l'importateur ou son représentant via le système SINDA. La marchandise importée est
soumise à une inspection physique par l'inspecteur liquidateur à l'enceinte du port et dans les zones inter-
changes dédiées à cet effet, en présence de l'importateur ou son représentant qui ont été informé de la date
de l'inspection par un message fixé par l'inspecteur via le système SINDA (rendez-vous pour visite).
L'inspection physique de la marchandise peut être intégrale ou partielle suivant la nature de la marchandise
et les conditions d'emballage et la diversité des articles, les services des douanes peuvent procéder
éventuellement à des prélèvements d'échantillons en cas d'analyse ou pour contrôle approfondi.
2-1-2 enlèvement de la marchandise
Après paiement des droits et taxes exigibles et édition du BAE, l'importateur ou son représentant procède à
l'établissement du bon de sortie
(BS) à partir de la plateforme TTN dans le cas où la DDM est manifestée ou à partir du système SINDA
pour les DDM établies hors manifeste (pour les produits inflammables, périssables...) ou pour les
formalités de dédouanement simplifiées (DAE). Muni de son dossier d'importation composé de:
 une copie de la DDM,
 l'original du bon à enlever,
 un imprimé du bon de sortie,
 tout autre document exigible relatif à la réglementation particuliaire.
Et après règlement des frais d'aconage et de manutention, l'importateur ou son représentant doit procéder à
accomplir les formalités suivantes:
2-1-2-1 : Scanner
Toute marchandise importée est soumise obligatoirement à l'examen du scanner à l'exception de quelques
produits sensibles tels que les animaux vivants, œufs à couver... Si l'opérateur du scanner (officier) n'a pas
constaté une différence entre ce qui est déclaré et l'image fournit par le scanner (silhouette homogène), le
BAE est visé par le service et l'unité de charge continue son chemin. Si l'opérateur du scanner a constaté la
non-conformité entre ce qui est déclaré et l'image fournit par le scanner, il doit mentionner sur le BAE
"silhouette non homogène" et les services des douanes procèdent à la visite physique des marchandises sur
la base du constat de l'opérateur du scanner.
 Si après la vérification physique il s'est avéré une conformité entre la déclaration et la marchandise,
le service effectuant la visite mentionne sa reconnaissance sur le BAE et l'unité de charge continue
son chemi
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 si après la vérification physique il s'est avéré la non-conformité de l'un des éléments de déclaration
(nombre, quantité, espèce, origine,...) avec la marchandise, les services des douanes relèvent
l'infraction douanière constatée (fausse déclaration d'espèce, fausse déclaration d'origine,
exportation sans déclaration...) et l'affaire doit être transigé avant de passer à l'étape suivante.

2-1-2-2 : Pesage L'importateur ou son représentant procède au pesage de la marchandise sous contrôle
douanier, toutefois cette étape n'est pas systématique (spécifique pour certains produits et suivant la
décision de l'inspecteur liquidateur) Un bon de pesage visé par les services des douanes est délivré à
l'importateur ou son représentant
2-1-2-3 : Contrôle à la porte de sortie: En arrivant à la porte de sortie l'importateur ou son représentant
doit présenter aux services des douanes le dossier d'import composé de:
 le bon à enlever portant tous les visas nécessaires.
 une copie de la DDM.
 un imprimé du bon de sortie.
 le bon de pesage.
 tout autre document relatif à la réglementation particuliaire.

Suite vérification de la conformité du dossier présenté, le service des douanes procède à l'apurement de
l'escale et de la rubrique du manifeste correspondant à l'unité de charge qui a été enlevée et autorise la
sortie de la marchandise
2-2:Marchandises dédouanées au bureau de rattachement:
Il s'agit des marchandises généralement déclarées sous les régimes des entrepôts douaniers, les régimes de
transformation sous douane, régimes de perfectionnement actifs et les régimes d'admission temporaire,
ainsi que les marchandises importées par les entreprises industrielles travaillant sous les régimes de droits
commun, ayant un bureau de rattachement différent du bureau des douanes d'entrée de la marchandise.
2-2-1 affectation de la DDM Après le dépôt de la déclaration au bureau de rattachement, celle
ci est affectée à un couloir selon le principe de la sélectivité automatique.
2-2-1-1 Déclaration affectée au couloir vert: Emission automatique du bon à enlever (BAE) par le
système automatisé SINDA. Le BAE est édité après le paiement des droits et taxes exigibles par
l'importateur ou son représentant au niveau du bureau de rattachement. Au bureau de rattachement un
message doit fixer les conditions d'acheminement sur le bon à enlever (plombage, escorte, GPRS)
2-2-1-2 Déclaration affectée au couloir orange: En cas où la déclaration est orientée vers le couloir
orange, elle est affectée à un inspecteur vérificateur et à un réviseur, l'inspecteur liquidateur procède à la
vérification documentaire de la DDM et de ses pièces jointes.
 en cas de conformité des documents avec les éléments de la déclaration et après approbation du
réviseur un bon à enlever sera émis et édité après le paiement des droits et taxes exigibles par
l'importateur ou son représentant.
 en cas de non-conformité avec les éléments de la déclaration, l'inspecteur vérificateur peut soit
relever l'infraction constatée, ou demander un complément d'information soit procéder à la
resélection de la déclaration vers le couloir rouge
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2-2-1-3 Déclaration affectée au couloir rouge: En cas où la déclaration est orientée vers le couloir rouge,
la DDM est affectée à un inspecteur vérificateur et à un réviseur du bureau de rattachement. L'inspection
physique aura lieu par l'inspecteur liquidateur dans les locaux de l'entreprise suite à un rendez-vous pour
visite qui doit être fixé et porter à la connaissance de l'importateur ou son représentant via le système
SINDA. Après la sortie du port, la marchandise est acheminées vers les locaux de l'entreprise sous les
conditions édictées par le bureau d'émission du BAE (plombage, escorte, GPS/GPRS). En cas de
conformité l'importateur peut disposer librement de la marchandise. En cas de non-conformité, un litige
sera constaté par l'inspecteur et doit être régularisé conformément à la réglementation en vigueur.
2-2-2 Enlèvement de la marchandise Après paiement des droits et taxes exigibles et édition du BAE,
l'importateur ou son représentant procède à l'établissement du bon de sortie (BS) à partir de la plateforme
TTN dans le cas où la DDM est manifestée ou à partir du système SINDA pour les DDM établies hors
manifeste( pour les produits inflammables, périssables...) ou pour les formalités de dédouanement
simplifiées (DAE). Muni de son dossier d'importation composé de:

 une copie de la DDM,


 le bon à enlever original,
 un imprimé du bon de sortie,
 tout autre document exigible relatif à la réglementation particulière.

Après paiement des frais d'aconage et de manutention, l'importateur ou son représentant doit satisfaire les
conditions fixées par le bureau de rattachement pour l'acheminement de la marchandise vers sa destination.
2-2-2-3 : Contrôle à la porte de sortie: En arrivant à la porte de sortie l'importateur ou son représentant
doit présenter à l'agent des douanes le dossier d'import composé de:
 le bon à enlever portant tous les visas nécessaires
 une copie de la DDM,
 un imprimé du bon de sortie,
 le bon de pesage,
 tout autre document relatif à la réglementation particulière.

Suite vérification de la conformité du dossier présenté, le service des douanes procède à l'apurement de
l'escale et de la rubrique du manifeste correspondant à l'unité de charge qui a été enlevée et autorise la
sortie de la marchandise.
2-3:Marchandises dédouanées aux magasins et aires de dédouanement (MAD) L'admission des
marchandises importées dans les magasins et aires de dédouanement s'effectue par le dépôt d'une
déclaration d'acheminement (TE 842) par l'exploitant du magasin.

2-3-1:établissement de la déclaration TE
L'introduction par l'exploitant du magasin sur la plateforme TTN de tous les éléments de la déclaration
relative aux marchandises importées doit être effectuée conformément à l'état de chargement adressé par
son représentant à l'étranger (voir annexe). Après sa validation, la déclaration d'acheminement (TE) est
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envoyée électroniquement via TTN accompagnée des pièces jointes au bureau de dédouanement. La
déclaration établie et validée, doit être déposée dans un délai de 5 jours à partir de la date de son
enregistrement au guichet pour recevabilité et affectation.
2-3-2:liquidation de la déclaration d'acheminement: Le contrôle et le traitement de la déclaration TE
s'effectue au bureau de rattachement du magasin et aire de dédouanement. Le service procède à la
vérification des pièces jointes suivantes:
 le connaissement des marchandises qui doit mentionner l'identité du magasin en tant que
destinataire des marchandises pour le compte de sa clientèle.
 l'état de chargement portant les indications nécessaires
 la feuille d'acheminement
 l'avis d'arrivé
 la liste de colisage

Après la liquidation de la déclaration à travers le système informatisé SINDA, un BAE sera émis et édité
suite au paiement des redevances et dans les conditions d'acheminement fixées par le bureau de
rattachement (escorte, plombage, pesage, GPS/GPRS..).
2-3-3:Enlèvement de la marchandise au port Muni de son dossier d'enlèvement composé de:
 le bon à enlever original
 conforme au primata de la déclaration
 imprimé du bon de sortie,
 l'original du bon à enlever de la déclaration de l'unité de charge.

L’exploitant du MAD doit accomplir les formalités relatives au scanner et aux autres conditions
d'acheminement de la marchandise vers les MAD.
2-3-4 : Contrôle à la porte de sortie: En arrivant à la porte de sortie l'exploitant du MAD doit présenter à
l'agent des douanes le dossier d'import composé de:
 le bon à enlever portant tous les visas nécessaires,
 une copie de la déclaration TE842,
 un imprimé du bon de sortie,
 le bon de pesage,
 tout autre document relatif à la réglementation particulière.

Suite vérification de la conformité du dossier et de la déclaration UC, le service procède à l'apurement de


l'escale et de la rubrique du manifeste correspondant et autorise la sortie des marchandises. Après la
validation du bon de sortie relatif à la déclaration d'acheminement TE, le système SINDA génère
automatiquement un numéro d'escale au magasin permettant à l'exploitant de préparer le manifeste
magasin.
2-3-5: Réception des marchandises au magasin:
A l'arrivée des marchandises au MAD, l'agent des douanes chargé du contrôle permanent procède à la
vérification du numéro de l'unité de charge, de l'état du plomb, du GPRS (si la marchandise a été
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acheminée avec GPS), et de la présence de l'agent d'escorte (si la marchandise a été escortée par le
service). L'agent des douanes doit assister au dépotage des marchandises
2-3-6: Enlèvement de la marchandise:
La DDM prise en charge par le système SINDA ne peut être identifié par un numéro et une date
d'enregistrement qu'après sa validation par l'importateur ou son représentant. La DDM est envoyée
électroniquement via la plateforme TTN accompagnée des pièces jointes exigibles au bureau de
dédouanement. L'importateur ou son représentant doit déposer le dossier d'import dans un délai ne
dépassant pas les 5 jours ouvrables à partir de sa validation. Le dédouanement et l'enlèvement des
marchandises constituées dans les magasins et aires de dédouanement se feront en se basant sur le principe
de la sélectivité automatique des déclarations.

 couloir vert: émission du BAE,


 couloir orange: contrôle documentaire de la déclaration,
 couloir rouge: contrôle physique (visite) de la marchandise.

Le traitement de la DDM relative à une marchandise constituée en MAD et affectée à un couloir et le


même que celui pour la déclaration dédouanée au port. (Voir titre 2-1:Marchandises dédouanées au port
d'entrée).
IV. Cartographie des formalités à l’importation
FORMALITE AVANT DEDOUANEMENT

: ORDRE OPERATIONS INTERVENANTS


1 Accostage du navire Autorité portuaire
2 Octroi d’un numéro d’escale Autorité portuaire
3 Transmission du numéro Autorité portuaire
d’escale au consignataire du
navire
4 Déchargement du navire Entrepreneur de manutention
5 Établissement d’un état Entrepreneur de manutention
différentiel
6 Transmission de l’état Entrepreneur de manutention
différentiel au consignataire
du navire + douane
7 Saisie du manifeste sur le Consignataire du navire
système SINDA
8 Rectification du manifeste au Consignataire du navire
vu de l’état Différentiel dans
délais de 24 heures
MODULE DE FORMATION EN LOGISTIQUE
9 Envoi des avis d’arrivée des Consignataire du navire
marchandises aux
destinataires réels
10 Réception des documents Banque Consignataire du
commerciaux négociables navire opérateur
(facture, titre de transport,
certificat d’origine,... etc.)
11.1 Établissement d’un certificat Importateur ou son mandaté
d’importation (pour les Banque
produits libres)
11.2 Établissement d’une Importateur ou son mandaté
autorisation d’importation Ministère du Commerce TTN
(produits exclus du régime de
la liberté)
12 Documents relatifs aux Ministères concernés
réglementations particulières
(contrôle technique, sanitaire,
phytosanitaire, vétérinaire…
etc.) si nécessaire le cas
échéant
13 Établissement et validation de Importateur ou son mandaté
la DDM
15.1 Transmission de la DDM par TTN
moyen électronique
15.2 Dépôt de la DDM Importateur ou son mandaté

FORMALITE
DOUANIERE

ORDRE OPERATIONS INTERVENANTS

16 Recevabilité de la déclaration Douane


(Contrôle formel avec
possibilité de rejet motivé par
message électronique)
17 Affectation de la déclaration Douane
aux inspecteurs des douanes
selon les couloirs
17.1 Couloir vert (émission Douane
automatique du BAE)
17.2 Couloir orange Douane
MODULE DE FORMATION EN LOGISTIQUE
17.2.1 Contrôle documentaire Douane
(possibilité de réselection en
cas de doute)
17.2.2 Révision Douane

17.3 Couloir rouge Douane

17.3.2 Visite physique Douane

17.3.3 Révision Douane

18 Règlement des litiges s'il y a Douane Importateur ou son


lieu mandaté
19 Emission du BAE Douane

FORMALITE
D’ENLEVEMENT

ORDRE OPERATIONS INTERVENANTS


20 Caisse (paiement des droits et Importateur ou son mandaté
taxes) Douane
21 Édition du BAE Importateur ou son mandaté
Douane
22 Obtention du bon à délivrer Consignataire du navire
23 Paiement des frais portuaires Entrepreneur de manutention
24 Bon de Sortie Douane
25 Pesage si nécessaire Douane
26 Contrôle par scanner Douane
systématique
27 Plombage si nécessaire Douane
28 Escorte si nécessaire Douane
29 GPRS/GPS si nécessaire Douane
30 Apurement du manifeste Douane
maritime
31 Contrôle à la porte de sortie Douane - Police
MODULE DE FORMATION EN LOGISTIQUE

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