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Norme suisse
Norma svizzera
Remplace, conjointement avec la norme SIA 265, la norme SIA 164, édition 1981/92 et la recommandation SIA 164/1, édition 1986
Construction en bois –
Spécifications complémentaires
265/1
Éditeur
Société suisse des ingénieurs et des architectes
Case postale, CH-8039 Zurich
Page Page
4 Propriétés physico-techniques
des essences . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12
4.1 Coefficients de retrait et de
gonflement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12
4.2 Équilibre hygroscopique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12
4.3 Coefficients de dilatation thermique . . . . 13
La présente norme SIA 265/1 complète la norme SIA 265 Construction en bois.
Contrairement à la norme SIA 265, dont le contenu devrait avoir une validité de longue durée, la norme SIA 265/1 sera
adaptée à des intervalles relativement brefs aux nouveautés découlant des travaux de développement des normes
européennes.
Des prescriptions normatives concernant les dérivés du bois seront intégrées ultérieurement à la présente norme.
0.1 Délimitation
La présente norme s’applique conjointement avec la norme SIA 265 Construction en bois.
0.2 Références
Dans les normes SIA 265 et 265/1, des renvois sont faits aux normes et recommandations énumérées
au chiffre 2. Celles-ci sont valables en entier ou en partie, selon le sens du renvoi.
0.3 Dérogations
0.3.1 Des dérogations à la présente norme sont admissibles si elles sont suffisamment justifiées par des théo-
ries ou par des essais, ou si de nouveaux développements ou de nouvelles connaissances dans le domaine
en question permettent une telle démarche.
0.3.2 Les dérogations à la norme seront clairement mentionnées et dûment justifiées dans les documents de
construction.
Les termes généraux et les expressions techniques sont donnés dans les normes SIA 260 et SIA 261.
D’autres termes spécifiques aux matériaux sont définis dans les normes SIA 262 à 267. Référence est faite
ici au chiffre 1 de la norme SIA 265.
densité (apparente) à sec Rapport entre la masse de bois absolument sec (teneur en eau
Darrdichte = 0%) – obtenu par étuvage à 103° – et son volume apparent.
densità allo stato anidro
oven-dry density
résistant à l’ongle Se dit d’un bois attaqué par des champignons dont la dureté
nagelhart évaluée par la résistance à la rayure à l’ongle est la même que
resistente alla scalfittura dans la partie saine du bois.
resistant to pressure by fingernail
1.2 Notations
Et,0,mean valeur caractéristique (moyenne) du module d’élasticité par traction parallèle au sens des fibres
Q nodosité
a dimension, espacement
b largeur
d diamètre, épaisseur
f t,0,l,k valeur caractéristique (fractile de 5%) de la résistance à la traction d’une lame de bois lamellé
collé (BLC)
h hauteur, épaisseur
i 1, 2, 3 … n
l longueur
q rapport
v coefficient de variation
xk fractile de 5%
_
x valeur moyenne
∅ diamètre
C désignation de la classe de résistance selon prEN 338 pour les bois résineux
CR classe de résistance
D désignation de la classe de résistance selon prEN 338 pour les bois feuillus
EN norme européenne
T classe de résistance pour des lames classées selon leur résistance en traction, pour la confec-
tion de poutres lamellées collées (BLC), selon EN 1194
2 RÉFÉRENCES
Le tableau 1 contient les références citées dans la norme SIA 265 ainsi que les mots-clés ou l’objet aux-
quels elles se rapportent.
Directive SFH 10.2002 Directives pour la confection de bois lamellé collé en allemand
Pour évaluer les modifications de la teneur en eau, qui affectent toute la section (variations saisonnières,
séchage du bois vert jusqu’à sa teneur en eau d’équilibre), on utilisera les coefficients de retrait et de
gonflement spécifiques α du tableau 6 pour le calcul.
Essence α t α r α 90 1) α l
tangentiel radial transversal longitudinal
La teneur en eau, qui se stabilise à la longue dans un climat environnant donné, peut être tirée du diagramme
de la figure 1:
Figure 1: Teneur en eau moyenne w et domaine de variation en fonction de l’humidité relative de l’air ϕ
pour une température comprise entre 0 et 20 °C
Teneur en eau w [%]
Pour les résineux et les feuillus, on admet les coefficients de dilatation thermiques α T suivants:
5.1 Généralités
5.1.1.1 Les prescriptions ci-après se rapportent au classement des bois massifs (bois équarris ou ronds) destinés
principalement aux structures porteuses (bois de construction) pour lesquels les propriétés de résistance,
de déformabilité et de durabilité sont essentielles.
5.1.1.2 Ces prescriptions traitent des formes courantes d’utilisation et des propriétés usuelles du bois. Lorsqu’un
emploi spécial requiert des connaissances relatives à des caractéristiques qui ne sont mentionnées ni dans
cette norme ni dans la littérature spécialisée, il y a lieu de déterminer ces caractéristiques au moyen
d’essais appropriés.
5.1.2.1 Pour les constructions permanentes, on utilise normalement du bois neuf. L’utilisation de bois ayant déjà été
mis en œuvre doit être expressément spécifiée. En principe, les critères d’appréciation du bois neuf peu-
vent également être appliqués au bois récupéré.
5.1.2.2 Dans certains cas, l’utilisation d’essences particulières peut présenter des avantages, par exemple la
résistance aux champignons et insectes ou agents chimiques, ainsi que la stabilité dimensionnelle, la
résistance et l’aspect.
5.1.2.3 On ne fait en général pas de différence entre l’épicéa (Picea abies Karst.) et le sapin (Abies alba Mill.)
lors de l’utilisation de bois classés d’après leur résistance. Ces deux essences peuvent être utilisées
ensemble dans n’importe quelle proportion, sauf convention contraire.
5.1.3.1 En fonction de son utilisation, le bois est trié pour former des classes de résistance. Des exigences
particulières doivent être spécifiées d’avance.
5.1.3.2 L’attribution à une classe s’effectue soit selon la présence ou la quantité de particularités visibles (cf. chiffre
5.3) soit par un tri mécanique.
5.1.3.3 Le classement mécanique de même que le classement par tri visuel répondent à des critères normalisés.
5.2.2 Le bois classé selon le chiffre 5.2.1 peut être incorporé dans la classification européenne (prEN 338) selon le
tableau 7.
5.2.3 Les bois ronds sont répartis dans les classes de résistance II et III.
5.3.1 Généralités
5.3.1.1 Lors du tri visuel des bois, le classement s’effectue en fonction de la présence ou de la quantité de parti-
cularités apparentes. Les quantités admises ou la présence de ces particularités servent de critères de
classement de résistance ou de qualité, formulés au chiffre 5.3.7. On renoncera à utiliser du bois présen-
tant des particularités douteuses.
5.3.1.2 Les particularités qui ne peuvent être appréhendées visuellement ne sont pas considérées dans le classe-
ment de résistance. C’est en particulier le cas pour la densité apparente qui n’est en général pas un critère
d’attibution et dont il est tenu compte indirectement par la détermination de la largeur des cernes.
5.3.1.3 Les prescriptions ci-après s’appliquent en Suisse aux essences usuelles suivantes:
Résineux
– Épicéa (sapin rouge), Picea abies Karst.
– Sapin (sapin blanc), Abies alba Mill.
– Pin, Pinus silvestris L., Pinus nigra A rnold.
– Mélèze, Larix decidua Mill.
– Douglas, Pseudotsuga menziesii Franco.
Feuillus
– Chêne (chêne rouvre, chêne pédonculé d’Europe), Quercus petraea Liebl., Quercus ro bur L.
– Hêtre commun, Fagus silvatica L.
5.3.2.1 Cernes
Un cerne représente la couche d’accroissement qui se forme sous l’écorce au cours d’une année. Cette
couche se compose de bois de printemps et de bois d’été; elle entoure la moelle en anneaux plus ou moins
concentriques. La mesure de la largeur moyenne des cernes s’effectue selon la figure 2.
a
j= (2)
n
Légende:
j : largeur moyenne des cernes
a (ou a1 + a2 + …) : mesures à un emplacement
caractéristique de la section
n (ou n 1 + n 2 + …) : nombre de cernes
Le bois de compression et le bois de traction se forment dans les tiges ou les branches pour corriger leur
direction de croissance. La proportion du bois de compression ou de traction est donnée en pour-cent de
la surface de la section.
Sauf pour les zones perturbées par les nœuds, on détermine l’inclinaison des fibres a /l en mesurant l’angle
formé par la tangente à la fibre la plus inclinée et l’arête ou l’axe de la pièce (cf. figure 3).
a
α = (3)
l
5.3.2.4 Nœuds
Dans le classement des bois selon leur résistance, on ne fait aucune distinction entre les différentes formes
de nœuds. Il ne faut tenir compte des nœuds obliques, c’est à dire des nœuds sciés dans le sens de leur
longueur, que pour les planches, car ils peuvent déprécier fortement la pièce.
On tiendra compte aussi bien des nœuds groupés que des nœuds isolés. La nodosité Q est définie à
l’endroit le plus défavorable. Le cas échéant, on tiendra compte d’un affaiblissement éventuel de la section.
On mesure les distances entre les tangentes aux nœuds groupés et aux nœuds isolés selon les figures 4
à 6, avec les notations suivantes:
Q somme des q i : pour les bois équarris, on les compte sur une surface rectangulaire définie par la hau-
teur de la face et par une longueur de 150 mm; pour les bois ronds, on les compte sur une surface
courbe définie par le quart du périmètre et une longueur de 150 mm
a distance entre les tangentes aux nœuds, parallèles aux arêtes
b largeur
d diamètre moyen
h hauteur ou épaisseur
i 1, 2, 3, … n
n nombre des nœuds pris en considération
q rapport entre a et la largeur b resp. la hauteur h correspondante
ai ai
qi = ou (4)
h b
Q = ∑qi (5)
ai
qi = (9)
d
Q = ∑ qi (10)
Pour les planches destinées à la fabrication du bois lamellé collé, on peut utiliser, en plus de la méthode
indiquée dans les figures 5a et 5b, la méthode dite KAR (Knot Area Ratio). Les nœuds d’un diamètre infé-
rieur à 5 mm peuvent être négligés.
La surface des nœuds qui se superposent en projection n’est prise en compte qu’une fois.
A 1 + A 2 + …+ A n
Proportion des nœuds (KAR) = (11)
b h
Ai
Nœud isolé = (12)
b h
On mesure le bois de recouvrement comme les nœuds, mais en considérant la zone de distorsion des
fibres.
En simplifiant, on distingue dans la section d’une grume, en allant du centre vers l’extérieur: la moelle, le
bois parfait appelé aussi cœur ou duramen, l’aubier, le liber et l’écorce. La distinction entre l’aubier et le bois
parfait est importante en ce qui concerne les techniques de protection du bois. Le bois parfait est généra-
lement plus résistant envers les champignons et les insectes, l’aubier est en général plus facile à imprégner.
Les poches de résine sont des vides aplatis situés à l’intérieur d’un cerne et remplis de résine. L’épaisseur
maximale d d’une poche de résine est déterminante (cf. figure 8).
Notations:
d épaisseur (cf. chiffre 5.3.7.1, tableau 3)
b largeur apparente en coupe
Les infiltrations de résine sont des épanchements locaux de résines dans les tissus du bois; elles indiquent
fréquemment que le bois est endommagé.
5.3.3.1 Généralités
Dans certaines conditions, le bois peut être attaqué par des bactéries, par des champignons ou par des
insectes. Les attaques de bactéries n’ont fréquemment que peu d’importance dans la pratique et ne peu-
vent pas être observées à l’œil nu.
Les champignons et les insectes vivant dans le bois peuvent être à l’origine de pertes de substance et de
résistance. En outre les champignons provoquent généralement dans le bois des altérations colorées.
5.3.3.2 Champignons
Les caractéristiques essentielles d’une attaque de champignons sont des colorations appelées pourriture
brune ou blanche, une fissuration marquée (en particulier perpendiculaire aux fibres), une dislocation
cubique, un ramollissement du bois décelable à l’ongle et la présence à la surface du bois d’un mycélium
fibreux, filamenteux ou membraneux coloré ou, dans un stade avancé, de fructification.
Les champignons qui ne font que modifier la teinte du bois, en particulier le bleuissement, ne causent pas
de dommages notables.
5.3.3.3 Insectes
Les principales caractéristiques d’une attaque d’insectes sont les couloirs larvaires et les trous d’envol, en
partie remplis de sciure – donc peu visibles –, les chutes de sciure et les renflements à la surface du bois.
Une attaque active n’est généralement décelable que par les amas de sciure (anobies), par le bruit du gri-
gnotage (capricorne), si on ouvre ou si on gratte vigoureusement le bois, ou si on l’observe longuement.
Des efforts mécaniques excessifs exercés sur l’arbre, tels que l’action du vent, l’abattage, le transport ou le
façonnage peuvent provoquer:
– des écrasements longitudinaux, causés par une compression parallèle aux fibres
– des écrasements transversaux, causés par une compression perpendiculaire aux fibres
– des fentes transversales, causées par une traction parallèle aux fibres
– des fentes longitudinales, causées par une traction perpendiculaire aux fibres.
5.3.5 Fentes
Lors du classement des bois selon leur résistance, on distingue les types de fentes suivantes:
– les fentes internes qui n’apparaissent que lors du sectionnement de la pièce et qui sont la plupart du
temps provoquées par un séchage inadéquat
– les fentes transversales, perpendiculaires au sens des fibres
– les roulures (fentes circulaires entre les cernes ou à l’intérieur d’un cerne).
Les fentes de retrait (fentes transversales, fentes d’extrémité, fentes longitudinales ou cadranures) ne se
produisant qu’au cours du séchage jusqu’à l’obtention de l’humidité d’équilibre, ne constituent pas un critère
de sélection.
Notations:
1 pièce avec moelle
2 pièce à moelle fendue (il n’est
pas impératif que la moelle soit
fendue sur toute la longueur)
3 pièce à moelle refendue
4 pièce hors moelle
5 pièce sur quartier
(dite «sur maille»)
5.3.6.2 Planches
Planche avec moelle Planche sur quartier (sur maille) Planche sur faux-quartier
Planche à moelle fendue sur Planche à moelle fendue sur Planche à moelle
le grand côté le petit côté refendue
Les bois avec flaches ne peuvent être utilisés que s’ils sont débarrassés de leur écorce et de leur liber.
Lorsque les sections ne doivent pas avoir de flaches, il faut préciser qu’elles doivent être à «arêtes vives».
Le bois de charpente dont les flaches ne dépassent pas les valeurs admises est considéré, du point de vue
de la résistance et des déformations, comme un bois à arêtes vives.
1)
Les pièces avec moelle sont tolérées pour les éléments de construction dont la sollicitation au
cisaillement ou à l’effort rasant ne dépasse pas la moitié des valeurs de calcul.
2)
L’écorce et le liber doivent être ôtés.
Bois en grume na na
Les tolérances de dimension des sections doivent se situer dans les limites de la classe de tolérance 2 de
la norme prEN 336. À noter que ces valeurs se rapportent à une teneur en eau de 20%.
5.3.9 Déformations
f f max f
Incurvation Cintrage Gauchissement (par m)
l b b
Tableau 10: Critères de déformation des bois sciés et équarris lors de la mise en œuvre
a: admissible
6.1.1 Le bois lamellé collé en lamelles de résineux jusqu’à 45 mm d’épaisseur est réparti de préférence dans les
classes de résistance et de constitution des sections selon la figure 13:
h
x≥ , au minimum 2 lames
6
T11: désignation des lames
T = tension (traction)
11 = valeur caractéristique de la résistance à la traction, en N/mm2 .
6.1.2 D’autres compositions de sections que celles de la figure 13 sont possibles. Les valeurs caractéristiques
de la résistance et de la rigidité doivent être déterminées en tenant compte de la section et des modules
d’élasticité des différentes lames qui constituent la section. La valeur caractéristique de la densité doit être
déterminée comme pour les bois lamellés collés homogènes de la moindre classe de résistance de la
section.
Les lames et leurs joints longitudinaux (en règle générale des aboutages dentelés) doivent correspondre
aux caractéristiques du tableau 11 (EN 1194):
Tableau 11: Exigences relatives aux propriétés des lames et des aboutages
3) 3)
Désignation des lames T11 T14.5 T18 T22 T26
1)
définie pour la section totale de la planche, pour une longueur libre de 2000 mm
2)
définie pour la section totale de l’aboutage, pour une longueur libre ≥ 200 mm
3)
vérifier les possibilités de fabrication (nécessite un tri mécanique)
Le dimensionnement peut se baser partiellement ou, le cas échéant, entièrement sur des essais lorsque:
– les caractéristiques des matériaux ou des assemblages ne sont pas bien connus
– l’on ne dispose pas d’un modèle mathématique convenable
– si une production importante de pièces identiques est envisagée.
7.2.1 Les essais relatifs à une structure, à un assemblage ou à un élément doivent être planifiés, exécutés et
évalués de telle sorte que le niveau de fiabilité du point de vue du dimensionnement et du comportement
à l’état limite soit au moins aussi élevé que celui normalement à la base du dimensionnement de la norme
SIA 265.
7.2.3 Les caractéristiques naturelles du bois avec les variations de la densité, de la teneur en eau, l’orientation
des fibres, la disposition des cernes, les altérations structurelles doivent être prises en compte de manière
adéquate. La dispersion des résultats qui en découle sera intégrée dans la détermination des valeurs carac-
téristiques, des valeurs de calcul ou les valeurs limites des déformations. Le cas échéant, on considérera
les altérations liées à l’utilisation telles que le comportement aux intempéries, les altérations biologiques
ainsi que l’action corrosive de certains bois sur les parties métalliques des assemblages.
7.3 Évaluation
7.3.1 La valeur caractéristique ou la valeur de calcul d’un matériau ou d’un assemblage doit être définie comme
la borne inférieure d’un intervalle de confiance à α = 84,1%. Le coefficient de variation v ne doit pas être
pris inférieur à 0,10.
7.3.2 Le nombre d’échantillons d’essais n ne doit pas être inférieur à 30 en règle générale.
7.3.3 Si le nombre d’essais est insuffisant pour assurer une interpolation correcte des points, on choisira un
modèle mathématique avec une distribution supposée log-normale.
8.1 Exigences
La probabilité d’accepter un échantillon, dont le fractile x k de 5%, est inférieur à 95% de la valeur carac-
téristique déclarée f k doit, en règle générale, être inférieure à 15,9% en supposant une distribution log-
normale. Il est supposé que la valeur du coefficient de variation v soit connue, par exemple en raison d’un
contrôle du suivi de la production. Le coefficient de variation v ne doit pas être pris inférieur à 0,10.
8.2 Méthodologie
–
La valeur caractéristique x k est déterminée à partir de la valeur moyenne x :
–
x ≥ k2 fk (13)
2,645 + 1/ n v – 0,1875
avec k2 = e (v ≥ 0,10) (14)
Peter Marti, prof. dr ing. dipl. EPF, Zurich Ernst Gehri, prof. ing. dipl. EPF, Rüschlikon
Ulrich Vollenweider, dr ing. dipl. EPF, Zurich Adrian Mischler, prof. dr ing. dipl. EPF, Rapperswil
Paul Lüchinger, dr ing. dipl. EPF, Zurich René Steiger, dr ing. dipl. EPF, Dübendorf
Viktor Sigrist, prof. dr ing. dipl. EPF, Hambourg
Membres Jean-Marc Ducret, dr ing. dipl. EPF, Orges SFH, bureau d’études
Jürg Fischer, ing. dipl. FH, Bubikon Consultant
Hans-Heini Gasser, dr ing. dipl. EPF, Lungern Bureau d’études
Erwin Graf, dr sc. nat. dipl. EPF, biologiste, St-Gall EMPA
Conrad Jauslin, dr ing. dipl. EPF, Muttenz Bureau d’études
Jean-Pierre Marmier, ing. dipl. EPF, Lausanne Bureau d’études
Konrad Merz, ing. dipl. ETS, Altenrhein Bureau d’études
Adrian Mischler, prof. dr ing. dipl. EPF, Rapperswil HES
Klaus Richter, dr ing. dipl., Dübendorf EMPA
Jean-Luc Sandoz, dr ing. dipl., Lausanne EPFL, bureau d’études
Christoph Sigrist, prof. dr ing. dipl. EPF, Bienne Ei-Bois
Robert Schafroth, Möhlin IBS
René Steiger, dr ing. dipl. EPF, Dübendorf EMPA
Elle remplace, conjointement avec la norme SIA 265, la norme SIA 164 Constructions en bois, édition 1992, ainsi que
la recommandation SIA 164/1 Matériaux dérivés du bois, édition 1986.
Dispositions transitoires
L’édition de 1981/92 de la norme SIA 164 et l’édition de 1986 de la recommandation SIA 164/1 peuvent être employées
jusqu’au 30 juin 2004, mais uniquement avec les normes des structures porteuses qui s’y réfèrent.
Tous les droits de reproduction, même partielle, de copie intégrale ou partielle (photocopie, microcopie, CD-ROM, etc.),
d’enregistrement sur ordinateur et de traduction sont réservés.
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