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Schweizer Norm

Norme suisse
Norma svizzera

SIA 262/1:2003 Bâtiment, génie civil 505 262/1


EINGETRAGENE NORM DER SCHWEIZERISCHEN NORMEN-VEREINIGUNG SNV NORME ENREGISTRÉE DE L’ASSOCIATION SUISSE DE NORMALISATION

Remplace, conjointement avec la norme SIA 262, les normes SIA 162, édition 1993, et SIA 162/1, édition 1989

Betonbau – Ergänzende Festlegungen


Costruzioni di calcestruzzo – Disposizioni complementari
Concrete Structures – Supplementary specifications

Construction en béton –
Spécifications complémentaires

262/1
Éditeur
Société suisse des ingénieurs et des architectes
Case postale, CH-8039 Zurich

Copyright © 2003 by SIA Zurich Groupe de prix: 16


2003-08 1er tirage

2 SIA 262/1, Copyright © 2003 by SIA Zurich


TABLE DES MATIÈRES

Page

Avant-propos .............................................. 4

0 Domaine d’application . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5
0.1 Délimitation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5
0.2 Références . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5
0.3 Dérogations . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5

1 Terminologie ................................... 5

2 Références ...................................... 6

3 Répertoire des documents . . . . . . . . . . . . . . . 8


3.1 Normes relatives aux structures
porteuses . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8
3.2 Normes relatives aux matériaux et
aux produits de construction . . . . . . . . . . . . . . . 8
3.3 Normes relatives aux essais . . . . . . . . . . . . . . . 11
3.4 Prescriptions d’exécution . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15

4 Essai du béton . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 16
4.1 Objet . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 16
4.2 Précision . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 16
4.3 Rapports d’essai . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 16
4.4 Sources . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 16
4.5 Évaluation des résultats d’essai . . . . . . . . . . 16

Annexes ...................................................... 18

A Perméabilité à l’eau . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18
B Résistance aux chlorures . . . . . . . . . . . . . . . . 22
C Résistance au gel en présence
de sels de déverglaçage . . . . . . . . . . . . . . . . . . 25
D Résistance aux sulfates du béton . . . . 27
E Perméabilité à l’air dans les
structures . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 30
F Retrait et fluage . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 32
G Module d’élasticité du béton . . . . . . . . . . . . 34
H Teneur en eau du béton frais . . . . . . . . . . . 36

Adoption et entrée en vigueur ..................... 40

Dispositions transitoires ............................. 40

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AVANT-PROPOS

La présente norme SIA 262/1 complète la norme SIA 262 Construction en béton. Elle contient des références à des
normes concernant les structures porteuses, les matériaux et les produits de construction, de même qu’à des normes
relatives aux essais. Elle contient également des références à des prescriptions d’exécution. En complément, elle spé-
cifie quelques essais sur béton qui ne figurent pas dans les normes européennes.

Contrairement à la norme SIA 262, dont le contenu devrait avoir une validité de longue durée, la norme SIA 262/1 sera
adaptée à des intervalles relativement brefs aux nouveautés découlant des trauvaux de développement des normes
européennes.

Direction du projet Swisscodes et collaborateurs pour la norme SIA 262/1

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0 DOMAINE D’APPLICATION

0.1 Délimitation

La présente norme s’applique conjointement avec la norme SIA 262 Construction en béton.

0.2 Références

Les normes et documents auxquels renvoie le chiffre 2 sont intégralement ou partiellement applicables,
selon le sens exprimé dans la norme SIA 262. Les autres documents auxquels renvoie la norme ont valeur
informative; ils doivent permettre une étude plus approfondie des sujets traités.

0.3 Dérogations

Le chiffre 0.3 de la norme SIA 262 est applicable.

1 TERMINOLOGIE

1.1 La présente norme fait usage des termes, définitions et notations définis dans la norme SIA 262.

1.2 Les notations non répertoriées dans la norme SIA 262 sont définies lors de leur utilisation.

1.3 Les dates mentionnées dans le répertoire des documents (mois.année, resp. année) se rapportent à leur
date de publication ou, pour les normes, à leur date d’entrée en vigueur.

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2 RÉFÉRENCES

Le tableau 1 contient les références citées dans la norme SIA 262 ainsi que les mots clés ou l’objet aux-
quels elles se rapportent. Les documents contenant des données complémentaires sont répertoriés au
chiffre 3 de la présente norme.

Tableau 1: Références citées dans la norme SIA 262

Chiffre de Mot clé/objet Données Remarques


la norme complémentaires
SIA 262

2.4.2.4 Classe d’exposition XA Chiffre 5.3.4 de l’annexe Selon les besoins, les essais
nationale à la norme ci-dessous peuvent contenir
SN EN 206-1 des exigences spécifiques
au projet:
– perméabilité à l’eau
(annexe A) ou à l’air
(annexe E) pour les
éléments de construction
soumis aux classes
d’exposition XA1, XA2
et XA3
– en cas d’attaque sul-
fatique, essai selon
l’annexe D.

3.2.1.1 Acier d’armature passive prEN 10 080 Les normes EN ISO 15 630-1
prENV 10 081 et -2 sont applicables
Registre des aciers conjointement. Le Registre
d’armature passive est périodiquement publié
conformes aux normes par la SIA.

3.2.3.1 Acier d’armature passive prEN 10 080 Paragraphe 8: évaluation


conforme aux normes de la conformité

3.3.1.1 Acier de précontrainte prEN 10 138 Parties 1 à 4


conforme aux normes

3.3.1.3 Propriétés de l’acier prEN 10 138 Parties 1 à 4


de précontrainte

3.3.2.1.4 Corrosion sous tension prEN 10 138 Parties 1 à 4


de l’acier de précontrainte

3.3.2.1.5 Nature de la surface prEN 10 138 Parties 1 à 4


de l’acier de précontrainte

3.3.2.3 Ductilité de l’acier prEN 10 138 Parties 1 à 4


de précontrainte

3.3.2.7.1 Relaxation de l’acier prEN 10 138 Parties 1 à 4


de précontrainte

3.3.3.1 Assurance de la qualité prEN 10 138 Parties 1 à 4


de l’acier de précontrainte

3.4.1.2 Agrément technique EOTA ETAG 013


de l’acier de précontrainte

3.4.2.2 Catégories de protection contre Directive de l’Office fédéral Mesures destinées à garan-
la corrosion des unités des routes et des CFF tir la durabilité des unités
de précontrainte de précontrainte dans les
ouvrages d’art

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Chiffre de Mot clé/objet Données Remarques
la norme complémentaires
SIA 262

3.4.2.3 Protection contre la corrosion EOTA ETAG 013


des unités de précontrainte
sans adhérence et des unités
de précontrainte extérieure

3.4.2.6 Protection contre la corrosion Directive de l’Office fédéral Mesures destinées à


des unités de précontrainte des routes et des CFF garantir la durabilité des
pendant la fabrication et unités de précontrainte
le transport dans les ouvrages d’art

3.4.3 Exigences relatives aux EOTA ETAG 013


ancrages et aux accouplements prEN 13 391

3.4.4.2 Exigences et essais relatifs aux EN 523, EN 524 Voir aussi: «fib technical
gaines de précontrainte report» (Bulletin 7)

3.4.5.1 Exigences relatives au matériau EOTA ETAG 013 Matériau d’injection spécial
d’injection des unités de EN 934-4
précontrainte avec adhérence

3.4.5.2 Exigences relatives au matériau EOTA ETAG 013


d’injection des unités de
précontrainte sans adhérence

3.4.5.3 Exigences relatives à la teneur EOTA ETAG 013


en chlorure du matériau
d’injection

4.3.10.2 Propriétés des matériaux Littérature spécialisée Kordina K., Meyer-Ottens C.:
soumis à l’action du feu (à titre informatif) «Beton-Brandschutz-
Handbuch», Verlag Bau +
Technik, 1999

Schneider U., Lebeda C.:


«Baulicher Brandschutz»,
Kohlhammer Verlag, 2000

6.5.2.6 Exigences relatives au matériau EOTA ETAG 013


d’injection

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3 RÉPERTOIRE DES DOCUMENTS

3.1 Normes relatives aux structures porteuses

Tableau 2: Normes relatives aux structures porteuses

Série de docu- Date Titre Remarques


ments, numéro

SIA 162 1993 Ouvrages en béton Valable à titre transi-


toire jusqu’au
30 juin 2004

SIA E 162/5 07.1997 Conservation des structures en béton

SIA E 162/6 02.1999 Béton renforcé de fibres métalliques

SN ENV 1992-1-1 10.1992 Eurocode 2: Calcul des structures en béton – Prénorme


Partie 1-1: Règles générales et règles pour européenne
les bâtiments (SIA V 162.001)

prEN 1992-1-1 07.2002 Eurocode 2: Design of concrete structures – Projet (Stage 49)
Part 1: General rules and rules for buildings N’existe qu’en anglais

SN ENV 1992-1-2 11.1995 Eurocode 2: Calcul des structures en béton – Prénorme


Partie 1-2: Règles générales – Calcul du européenne
comportement au feu (SIA V 162.002)

prEN 1992-2 12.2002 Eurocode 2: Design of concrete structures – Projet (Stage 32)
Part 2: Concrete bridges N’existe qu’en anglais

prEN 1992-3 12.2002 Eurocode 2: Design of concrete structures – Projet


Part 3: Liquid retaining and containment
structures N’existe qu’en anglais

3.2 Normes relatives aux matériaux et aux produits de construction

Tableau 3: Normes relatives aux matériaux et aux produits de construction

Série de docu- Date Titre Remarques


ments, numéro

Béton

SN EN 206-1 2003 Béton – Partie 1: Spécification, performances,


production et conformité

SIA E 162/6 02.1999 Béton renforcé de fibres métalliques: Terminolo-


gie, principes, calcul et dimensionnement, maté-
riaux, exécution, sécurité au travail, prestation
et métré

Éléments préfabriqués

SN EN 206-1 2003 Béton – Partie 1: Spécification, performances,


production et conformité

SN EN 12 839 2001 Produits préfabriqués en béton –


Éléments pour clôtures

SN EN 13 369 2002 Règles communes pour les produits préfabriqués


en béton
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Série de docu- Date Titre Remarques
ments, numéro

Constituants du béton

SN EN 197-1 2002 Ciment – Partie 1: Composition, spécifications


et critères de conformité des ciments courants

SN EN 197-2 2002 Ciment – Partie 2: Evaluation de la conformité


1)
SN EN 12 620 2003 Granulats pour bétons

SN EN 13 055-1 2002 Granulats légers – Partie 1: Granulats légers


pour béton et mortiers

SN EN 450 1994 Cendres volantes pour béton – Définitions,


exigences et contrôle de qualité

prEN 13 263-1 06.2002 Fumée de silice pour béton – Partie 1:


Définitions, exigences et critères de conformité

prEN 13 263-2 06.2002 Fumée de silice pour béton – Partie 2:


Evaluation de la conformité

SN EN 934-2 2002 Adjuvants pour béton, mortier et coulis – Une préface natio-
Partie 2: Adjuvants pour béton – Définitions, nale et une annexe
exigences, conformité, marquage et étiquetage nationale ont été
publiées en 2003.

SN EN 12 878 1999 Pigments de coloration des matériaux de


construction à base de ciment et/ou de chaux –
Spécifications et méthodes d’essais

SN EN 1008 2003 Eau de gâchage pour bétons – Spécifications


d’échantillonnage, d’essais et d’évaluation de
l’aptitude à l’emploi, y compris les eaux des
processus de l’industrie du béton, telle que l’eau
de gâchage pour béton

Acier d’armature passive

prEN 10 080 11.2002 Aciers pour l’armature du béton – Aciers N’existe qu’en
soudables pour béton armé – Généralités anglais
(Steel for the reinforcement of concrete –
Weldable reinforcing steel – General)

prENV 10 081-1 03.2001 Aciers pour l’armature du béton – Armatures N’existe qu’en
pour béton armé soudables – Partie 1: Conditions anglais
techniques de livraison pour la classe B500A
(Steel for the reinforcement of concrete –
Weldable reinforcing steel – Part 1: Technical
delivery conditions for technical class B500A)

prENV 10 081-2 03.2001 Aciers pour l’armature du béton – Armatures N’existe qu’en
pour béton armé soudables – Partie 2: Conditions anglais
techniques de livraison pour la classe B500B
(Steel for the reinforcement of concrete –
Weldable reinforcing steel – Part 2: Technical
delivery conditions for class B500B)

1)
Entrée en vigueur probable: été 2003.

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Série de docu- Date Titre Remarques
ments, numéro

Acier d’armature passive

prENV 10 081-3 03.2001 Aciers pour l’armature du béton – Armatures N’existe qu’en
pour béton armé soudables – Partie 3: Conditions anglais
techniques de livraison pour la classe B450C
(Steel for the reinforcement of concrete –
Weldable reinforcing steel – Part 3: Technical
delivery conditions for technical class B450C)

prENV 10 081-4 03.2001 Aciers pour l’armature du béton – Armatures N’existe qu’en
pour béton armé soudables – Partie 4: Conditions anglais
techniques de livraison pour les treillis soudés
(Steel for the reinforcement of concrete –
Weldable reinforcing steel – Part 4: Technical
delivery conditions for welded fabric)

prENV 10 081-5 03.2001 Aciers pour l’armature du béton – Armatures N’existe qu’en
pour béton armé soudables – Partie 5: Conditions anglais
techniques de livraison pour les raidisseurs treillis
(Steel for the reinforcement of concrete –
Weldable reinforcing steel – Part 5: Technical
delivery conditions for lattice girders)

Acier de précontrainte et systèmes de précontrainte

EOTA ETAG 013 06.2002 Guideline for European technical approval for N’existe qu’en
Post-tensioning kits for prestressing of structures anglais

SN EN 447 1996 Coulis pour câble de précontrainte – SIA 162.073 (par-


Prescriptions pour les coulis courants tiellement valable)

SN EN 523 1997 Gaines en feuillard d’acier pour câbles de SIA 162.040


précontrainte – Terminologie, prescriptions,
contrôle de qualité

SN EN 934-4 2002 Adjuvants pour béton, mortier et coulis –


Partie 4: Adjuvants pour coulis pour câbles de
précontrainte – Définitions, exigences, conformité,
marquage et étiquetage

prEN 10 138-1 09.2002 Armatures de précontrainte –


Partie 1: Prescriptions générales

prEN 10 138-2 10.2002 Spannstähle – Teil 2: Draht N’existe qu’en


(Armatures de précontrainte – Partie 2: Fils) allemand

prEN 10 138-3 09.2002 Spannstähle – Teil 3: Litze N’existe qu’en


(Armatures de précontrainte – Partie 3: Torons) allemand

prEN 10 138-4 09.2002 Spannstähle – Teil 4: Stäbe N’existe qu’en


(Armatures de précontrainte – Partie 4: Barres) allemand

fib technical 01.2000 Corrugated plastic ducts for internal bonded Voir
report (Bulletin 7) post-tensioning http://fib.epfl.ch

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3.3 Normes relatives aux essais

Tableau 4: Normes relatives aux essais

Série de docu- Date Titre Remarques


ments, numéro

Granulat
SN EN 196-21 1997 Méthodes d’essais des ciments – Partie 21: Dé-
termination de la teneur en chlorures, en dioxide
de carbone et en alcalis dans les ciments

SN EN 932-1 20032) Essais pour déterminer les propriétés générales


des granulats – Partie 1: Méthodes d’échantil-
lonnage

SN EN 932-2 20032) Essais pour déterminer les propriétés générales


des granulats – Partie 2: Méthodes de réduction
d’un échantillon de laboratoire

SN EN 932-3 20032) Essais pour déterminer les propriétés générales


des granulats – Partie 3: Procédure et termino-
logie pour la description pétrographique simplifiée

SN EN 933-1 20032) Essais pour déterminer les caractéristiques Voir annexe natio-
géométriques des granulats – Partie 1: Déter- nale de la norme
mination de la granularité – Analyse granulo- SN EN 12 620
métrique par tamisage

SN EN 933-3 20032) Essais pour déterminer les caractéristiques Voir annexe natio-
géométriques des granulats – Partie 3: Déter- nale de la norme
mination de la forme des granulats – Coefficient SN EN 12 620
d’aplatissement

SN EN 933-8 20032) Essais pour déterminer les caractéristiques


géométriques des granulats – Partie 8: Evalua-
tion des fines – Equivalent de sable

SN EN 933-9 20032) Essais pour déterminer les caractéristiques


géométriques des granulats – Partie 9: Qualifi-
cation des fines – Essai au bleu de méthylène

SN EN 933-10 20032) Essais pour déterminer les caractéristiques


géométriques des granulats – Partie 10: Déter-
mination des fines – Granularité des fillers
(tamisage dans un jet d’air)

SN EN 1097-1 20032) Essais pour déterminer les caractéristiques


mécaniques et physiques des granulats –
Partie 1: Détermination de la résistance à l’usure
(micro-Deval)

SN EN 1097-2 20032) Essais pour déterminer les caractéristiques Voir annexe natio-
mécaniques et physiques des granulats – nale de la norme
Partie 2: Méthodes pour la détermination de la SN EN 12 620
résistance à la fragmentation

SN EN 1097-3 20032) Essais pour déterminer les caractéristiques mé-


caniques et physiques des granulats – Partie 3:
Méthode pour la détermination de la masse
volumique en vrac et de la porosité intergranulaire

2)
Entrée en vigueur probable. Le document est déjà publié et disponible en tant que SN EN.

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Série de docu- Date Titre Remarques
ments, numéro

Granulat

SN EN 1097-5 20033) Essais pour déterminer les caractéristiques


mécaniques et physiques des granulats –
Partie 5: Détermination de la teneur en eau par
séchage en étuve ventilée

SN EN 1097-6 20033) Essais pour déterminer les caractéristiques


mécaniques et physiques des granulats –
Partie 6: Détermination de la masse volumique
réelle et du coefficient d’absorption d’eau

SN EN 1097-8 20033) Essais pour déterminer les caractéristiques Voir annexe natio-
mécaniques et physiques des granulats – nale de la norme
Partie 8: Détermination du coefficient de SN EN 12 620
polissage accéléré

SN EN 1367-1 20033) Essais pour déterminer les propriétés thermiques


et l’altérabilité des granulats – Partie 1: Déter-
mination de la résistance au gel-dégel

SN EN 1367-2 20033) Essais pour déterminer les propriétés thermiques Voir annexe natio-
et l’altérabilité des granulats – Partie 2: Essai au nale de la norme
sulfate de magnésium SN EN 12 620

SN EN 1367-4 20033) Essais pour déterminer les propriétés thermiques


et l’altérabilité des granulats – Partie 4: Déter-
mination du retrait au séchage

SN EN 1744-1 20033) Essais pour déterminer les propriétés chimiques Voir annexe natio-
des granulats – Partie 1: Analyse chimique nale de la norme
SN EN 12 620

EN 13 055-1 2002 Granulats légers – Partie 1: Granulats légers Cette norme contient
pour béton et mortiers des remarques
relatives à l’échan-
tillonnage et aux
méthodes d’essai

Eau de gâchage

SN EN 1008 2003 Eau de gâchage pour bétons – Spécifications


d’échantillonnage, d’essais et d’évaluation de
l’aptitude à l’emploi, y compris les eaux des
processus de l’industrie du béton, telle que l’eau
de gâchage pour béton

3)
Entrée en vigueur probable. Le document est déjà publié et disponible en tant que SN EN.

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Série de docu- Date Titre Remarques
ments, numéro

Béton frais

SN EN 12 350-1 2000 Essai pour béton frais – Partie 1: Échantillonnage

SN EN 12 350-2 2000 Essai pour béton frais – Partie 2: Essai d’affais-


sement

SN EN 12 350-4 2000 Essai pour béton frais – Partie 4: Degré de


compactabilité

SN EN 12 350-5 2000 Essai pour béton frais – Partie 5: Essai d’étale-


ment à la table à choc

SN EN 12 350-6 2000 Essai pour béton frais – Partie 6: Masse volumique

SN EN 12 350-7 2000 Essai pour béton frais – Partie 7: Méthode de la


teneur en air – Méthode de la compressibilité

ASTM C173/ 11.2002 Standard Test Method for Air Content of Freshly N’existe qu’en
C 173M-01 Mixed Concrete by Volumetric Method (Méthode anglais
d’essai pour la détermination de l’air entraîné
du béton frais par méthode volumétrique)

SIA 262/1 2003 Annexe H – Teneur en eau du béton frais


Béton durci – Essais physiques

SN EN 12 390-1 2001 Essais pour béton durci – Partie 1: Forme,


dimensions et autres exigences aux éprouvettes
et aux moules

SN EN 12 390-2 2001 Essais pour béton durci – Partie 2: Confection


et conservation des éprouvettes pour essais
de résistance

EN 12 390-3 2002 Essai pour béton durci – Partie 3: Résistance


à la compression des éprouvettes

EN 12 390-4 2000 Essai pour béton durci – Partie 4: Résistance


en compression – Caractéristiques des machines
d’essai

EN 12 390-5 2001 Essais pour béton durci – Partie 5: Résistance


à la flexion sur éprouvettes

EN 12 390-6 2001 Essais pour béton durci – Partie 6: Résistance


en traction par fendage d’éprouvettes

EN 12 390-7 2001 Essai pour béton durci – Partie 7: Masse


volumique du béton durci

EN 12 390-8 2001 Essai pour béton durci – Partie 8: Profondeur


de pénétration d’eau sous pression

EN 12 504-1 2000 Essais pour béton dans les structures – Partie 1:


Carottes – Prélèvement, examen et essais en
compression

EN 12 504-2 2001 Essais pour béton dans les structures – Partie 2:


Essais non destructifs – Détermination de l’indice
de rebondissement

prEN 12 504-3 04.2003 Prüfung von Beton in Bauwerken – Teil 3: N’existe qu’en
Bestimmung der Ausziehkraft allemand et
(Essais pour béton dans les structures – Partie 3: en anglais
Détermination de la force d’arrachement)

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Série de docu- Date Titre Remarques
ments, numéro

Béton durci – Essais physiques

prEN 12 504-4 2002 Essais pour béton dans les structures – Partie 4:
Détermination de la vitesse de propagation du son

prEN 13 791 12.1999 Évaluation de la résistance à la compression


du béton dans les structures ou les éléments
structuraux

SIA 262/1 2003 Annexe A – Perméabilité à l’eau

SIA 262/1 2003 Annexe E – Perméabilité à l’air dans les structures

SIA 262/1 2003 Annexe F – Retrait et fluage

SIA 262/1 2003 Annexe G – Module d’élasticité

SIA 162/6 02.1999 Béton renforcé de fibres métalliques: Termino-


logie, principes, calcul et dimensionnement,
matériaux, exécution, sécurité au travail,
prestation et métré

Béton durci – Essais physico-chimiques

SIA 262/1 2003 Annexe B – Résistance aux chlorures


SIA 262/1 2003 Annexe C – Résistance au gel en présence
de sels de déverglaçage

SIA 262/1 2003 Annexe D – Résistance aux sulfates

Béton durci – Essais chimiques

SIA 162/2 2001 Détermination quantitative de la teneur


en chlorures dans le béton

SIA 162/3 R 10.1990 Détermination de la profondeur de carbonatation


du béton

Sols, nappe phréatique (agression chimique sur le béton durci)

DIN 4030-2 1991 Beurteilung betonangreifender Wässer, Böden N’existe qu’en


und Gase; Entnahme und Analyse von Wasser- allemand
und Bodenproben
(Évaluation des eaux, sols et gaz agressifs pour
le béton; prélèvement et analyse des échantillons
d’eau et de sol)

SN EN 196-2 1997 Méthodes d’essais des ciments – Partie 2:


Analyse chimique des ciments

ISO 4316 1977 Agents actifs de surface – Détermination du pH des


solutions aqueuses – Méthode potentiométrique

ISO 7150-1 1984 Qualité de l’eau: Dosage de l’ammonium


– Partie 1: méthode spectrométrique manuelle

ISO 7150-2 1986 Qualité de l’eau: Dosage de l’ammonium


– Partie 2: méthode spectrométrique automatique

ISO 7980 1986 Qualité de l’eau: Dosage du calcium et du


magnésium – Méthode par spectrométrie
d’absorption atomique

prEN 13 577 04.1999 Qualité de l’eau: Détermination de la teneur


en dioxyde de carbone agressif

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Série de docu- Date Titre Remarques
ments, numéro

Acier d’armature passive

EN ISO 15 630-1 2002 Aciers pour l’armature et la précontrainte du


béton – Méthodes d’essai – Partie 1: barres, fils
machine et fils pour béton armé

EN ISO 15 630-2 2002 Aciers pour l’armature et la précontrainte


du béton – Méthodes d’essai – Partie 2:
treillis soudés

Acier de précontrainte et systèmes de précontrainte

EOTA ETAG 013 02.2002 Guideline for European technical approval for N’existe qu’en
Post-tensioning kits for prestressing of structures anglais

SN EN 445 1996 Coulis pour câble de précontrainte – SIA 162.071


Méthode d’essais (partiellement
valable)

EN 524 1997 Gaines en feuillard d’acier pour câbles de pré- SIA 162.041 à
contrainte – Méthodes d’essai (Parties 1 à 6) SIA 162.046

prEN 13 391 12.1998 Essais et exigences mécaniques concernant


les procédés de précontrainte par post-tension

EN ISO 15 630-3 2002 Aciers pour l’armature et la précontrainte


du béton – Méthodes d’essai – Partie 3:
armatures de précontrainte

Office Fédéral des 01.01. Dispositions pour garantir la durabilité des câbles OFROU/ CFF
Routes et CFF 2001 de précontrainte dans les ouvrages d’art

fib technical 01.2000 Corrugated plastic ducts for internal bonded Voir
report (Bulletin 7) post-tensioning http://fib.epfl.ch

3.4 Prescriptions d’exécution

Tableau 5: Prescriptions d’exécution

Série de docu- Date Titre Remarques


ments, numéro

SIA 262 2003 Construction en béton Chiffre 6

Office fédéral 01.01. Dispositions pour garantir la durabilité des câbles OFROU/ CFF
des routes et CFF 2001 de précontrainte dans les ouvrages d’art

fib technical 01.2000 Corrugated plastic ducts for internal bonded Voir
report (Bulletin 7) post-tensioning http://fib.epfl.ch

SN EN 446 1996 Coulis pour câble de précontrainte –


Procédures d’injection de coulis

SIA D 0133 02.1997 Ermüdung von Betonbauten N’existe qu’en


(Fatigue des ouvrages en béton) allemand

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4 ESSAI DU BÉTON

4.1 Objet

Les annexes de la présente norme traitent des essais suivants:


– Annexe A: Perméabilité à l’eau
– Annexe B: Résistance aux chlorures
– Annexe C: Résistance au gel en présence de sels de déverglaçage
– Annexe D: Résistance aux sulfates
– Annexe E: Perméabilité à l’air dans les structures
– Annexe F: Retrait et fluage
– Annexe G: Module d’élasticité
– Annexe H: Teneur en eau du béton frais

4.2 Précision

Les données relatives à l’incertitude des mesures correspondent approximativement au double de l’écart
type.

4.3 Rapports d’essai

4.3.1 Chaque rapport d’essai doit contenir les données suivantes:


– référence à la présente norme ainsi que, le cas échéant, les écarts par rapport à la norme
– nom de l’établissement qui a procédé à l’essai ainsi que celui du responsable de l’essai
– désignation des éprouvettes.

4.3.2 Le rapport d’essai doit également contenir les données suivantes, dans la mesure où elles sont connues:
– date de confection du béton
– composition du béton.

4.3.3 D’autres indications relatives au contenu des rapports d’essai figurent dans les annexes.

4.4 Sources
Les adresses suivantes fournissent des données complémentaires relatives aux essais mentionnés:
– Annexes A, F, G, H VPL: www.vpl-alp.ch
– Annexe B TFB: www.tfb.ch
– Annexes C, D EMPA (Béton/chimie de la construction): www.empa.ch
– Annexe E Proceq: www.proceq.com

4.5 Évaluation des résultats d’essai

Il n’existe pas de règles générales reconnues pour évaluer les résultats des essais décrits aux annexes A,
B, C, D et E; le tableau 6 fournit quelques références indicatives à leur sujet.

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Tableau 6: Références indicatives pour l’évaluation des résultats d’essai

Annexe Désignation Évaluation

A Perméabilité à l’eau En règle générale, on considère qu’un béton est étanche à l’eau et
qu’il garantit des parois intérieures sèches lorsqu’il a une perméabilité
q W ≤ 10 g/(m2 h) à une température ambiante minimale de 15 °C et
sans être soumis à de l’eau sous pression.

C Résistance au gel On estimera les valeurs moyennes des séries d’essais sur béton
en présence de sels selon les critères suivants:
de déverglaçage – résistance au gel en présence de sels de déverglaçage élevée
m ≤ 200g/m2 ou m ≤ 600 g/m2 et ∆m 28 ≤ (∆m 6 + ∆m 14)
– résistance au gel en présence de sels de déverglaçage faible:
m ≥ 3800 g/m2.

D Résistance aux À titre indicatif, on peut considérer qu’un béton présente une résistance
sulfates élevée aux sulfates lorsque la valeur moyenne d’une série d’essais a
pour résultat ∆l ≤ 0,5 ‰.

E Perméabilité à l’air Les remarques destinées à l’exécution des mesures et à l’interprétation


dans les structures des résultats sont en cours d’élaboration.

A, B, C Des valeurs limites destinées aux essais des annexes A, B et C


doivent être élaborées en fonction des classes d’exposition de la
norme SN EN 206-1 dans le cadre d’un projet de recherche
réalisé entre 2003 et 2005.

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ANNEXE A: PERMÉABILITÉ À L’EAU

A.1 Domaine d’application

Les chiffres qui suivent spécifient une méthode permettant de déterminer l’eau absorbée par un béton
conforme à la norme SN EN 206-1. Les résultats de l’essai permettent de tirer des déductions prévision-
nelles sur l’étanchéité du béton exposé à de l’eau sans pression.

A.2 Références

La norme SN EN 12 390-2 est applicable.

A.3 Définitions

qw perméabilité à l’eau du béton, exprimée comme rapport entre l’absorption d’eau et la surface mouillée
par unité de temps [g/(m2 h)]

A.4 Principe

Les éprouvettes sont soumises à la saturation en eau à différentes intensités. Les divers degrés de satu-
ration atteints permettent de déterminer des valeurs caractéristiques relatives à l’absorption d’eau, à la
porosité et à la masse volumique.

A.5 Équipement d’essai

– Local d’essai à une température de 20 ± 2 °C


– Balance équipée d’un dispositif de mesure sous l’eau, avec une incertitude de mesure maximale de
± 0,03 g
– Instrument de mesure des longueurs avec une incertitude de mesure maximale de ± 0,05 mm
– Pompe à vide permettant d’atteindre une dépression < 1 mbar
– Étuve ventilée avec température réglable
– Cuve à dépression avec dispositif de remplissage sous vide et manomètre de contrôle de la pression
– Dessiccateur avec agent absorbant, permettant de garantir une humidité de l’air < 5%
– Cuve équipée d’un dispositif permettant de plonger les éprouvettes de 3 mm dans l’eau et munie d’un
couvercle permettant de garantir une humidité de l’air > 95%.

A.6 Préparation des éprouvettes

– Conserver les éprouvettes selon la norme SN EN 12 390-2 jusqu’au moment de l’essai.


– Les éprouvettes sont des carottes de hauteur h PK = 50 ± 2 mm et de diamètre d = 50 ± 2 mm prélevées
sur des échantillons (cubes, prismes, etc.) spécialement confectionnés ou sur la structure.
– Lorsque le diamètre maximal du granulat est supérieur au tiers de la plus petite dimension de l’éprou-
vette, il faut cinq éprouvettes pour constituer une série d’essai. Lorsque le diamètre maximal est égal ou
inférieur au tiers de la plus petite dimension de l’éprouvette, il faut trois éprouvettes pour constituer une
série d’essai.
– Les surfaces d’extrémité des carottes doivent être planes et perpendiculaires à l’axe de la carotte.

A.7 Exécution

Avant le début de l’essai, procéder au pesage (masse m A ) et à la mesure des dimensions (diamètre d,
hauteur h PK, volume VA ) des carottes; la précision de lecture doit être de 0,01 g lors du pesage et de
0,1 mm pour les dimensions. Le programme d’essai commence 28 jours après la confection du béton.

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Tableau 7: Exécution de l’essai de perméabilité à l’eau

Temps Traitement/conservation Mesure


[j]

1– 2 sécher à 50 ± 2 °C pendant 48 ± 2 heures

3 laisser refroidir à la température du local peser m B

3– 4 dans le récipient fermé, plonger les éprouvettes de 3 mm


dans l’eau

à t x = 3 à 10 heures peser m x , consigner t x

à t 24 = 24 ± 0,5 heures peser m 24

4–8 conserver les éprouvettes sous l’eau

9 peser m Eo hors de l’eau


peser m Eu sous l’eau

10 sécher les éprouvettes à 50 ± 2 °C pendant 20 ± 4 heures; sou-


mettre ensuite les éprouvettes au vide dans la cuve à dépression
pendant au moins 2 heures, sous une pression maximale
< 1 mbar;
remplir ensuite sous vide (vitesse de montée du niveau d’eau:
50 mm en 10 minutes)
11–13 ventiler à pression normale et continuer à conserver sous l’eau

14 peser m TOTo hors de l’eau


peser m TOTu sous l’eau

14 sécher à 110 ± 5 °C pendant 48 ± 2 heures


(jusqu’à constance de la masse)

15

16 refroidir au dessiccateur peser m 110

A.8 Résultats d’essai

A.8.1 On déterminera les volumes VE et VTOT (pores inclus) de chaque éprouvette sur la base des pesées:
m Eo – m Eu m TOTo – m TOTu
VE = ρw et VTOT = ρw en m3

ρw désigne la masse volumique de l’eau. Si l’écart de VE par rapport à VTOT est supérieur à 1% du volume,
on utilisera dans les calculs suivants le volume VA , déterminé à partir des dimensions mesurées, en lieu et
place de VE.

A.8.2 On calculera les valeurs caractéristiques suivantes:


– teneur en eau au début de l’essai d’absorption UB :
m B – m 110
UB = en % du vol.
VE

– absorption d’eau après 24 heures M24 ou après x heures Mx :


4 (m 24 – m B ) 4 (m x – m B )
M24 = resp. Mx = en g/m2
d π
2
d2 π
– montée du front de pénétration de l’eau après 24 heures h 24 ou après x heures h x :
m 24 – m B mx – mB
h 24 = h PK resp. h x = h PK en m
m Eo – mB m Eo – mB

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– teneur en pores d’hydratation UE et porosité totale n:
m Eo – m 110 m TOTo – m 110
UE = et n= en % du vol.
VE VE

– teneur en air LP:

LP = n – UE en % du vol.

– masse volumique sèche:


m 110 100
ρR110 = et ρ110 = ρR110 en kg/m3
VE 100 – n
A.8.3 La masse volumique du béton ρ110 doit correspondre à la valeur que l’on peut calculer à partir des consti-
tuants (valeur indicative pour le béton normal: 2650 à 2750 kg/m3).

A.8.4 Dans une série, l’écart type de ρ110 ne doit pas dépasser ± 25 kg/m3 et doit rester inférieur à l’écart type de
ρR110.
A.8.5 Si les conditions énoncées aux chiffres A.8.3 et A.8.4 ne sont pas remplies et qu’une étude détaillée ne per-
met pas d’en trouver l’explication, il faudra déterminer la masse volumique ρm à l’aide d’un pycnomètre à
partir du béton séché à 110 °C et broyé, ou la calculer à partir de la masse volumique des constituants et
de la composition du béton. Au cas où ρm > ρ110, on calculera les valeurs recherchées en remplaçant les
valeurs mesurées de la porosité n par la valeur calculée suivante:
ρm – ρR110
n* = 100 en % du vol.
ρm
A.8.6 Perméabilité à l’eau q w
On calculera la perméabilité à l’eau q w de chaque série d’essais à l’aide des valeurs moyennes de M24, UE,
UB et h 24. Pour un élément de construction de 200 mm d’épaisseur, le calcul s’effectue de la manière sui-
vante:
M24 UE /2 h 24
qw = h en mm, q w en g/(m2 h)
t 24 UE – UB 400

Si h 24/h PK > 0,85, on calculera la perméabilité à l’eau q w à l’aide des valeurs mesurées m x , t x , h x en lieu et
place de m 24, t 24 et h 24.

A.9 Rapport d’essai

A.9.1 Le rapport d’essai doit contenir les données suivantes:


– les valeurs détaillées et valeurs moyennes avec écart type: h PK, d, M24 ou Mx , UE, n, LP, ρR110, ρ110
– les valeurs moyennes et écarts types: UB , h 24 ou h x , au cas cette valeur est utilisée pour le calcul de q w
– l’indication du fait que le calcul a été effectué avec VA ou n*
– l’épaisseur admise de l’élément de construction d = 200 mm
– la valeur moyenne et écart type de la perméabilité à l’eau q w par série.

A.9.2 Les valeurs détaillées et les valeurs moyennes doivent être données de la façon suivante dans le rapport
d’essai:
– porosités n, UE, LP: précision de 0,1% en volume
– hauteur du front de pénétration de l’eau h: précision de 0,1 mm
– masses volumiques ρ, masses m et perméabilité à l’eau q w : en chiffres complets, non abrégés.

A.10 Précision

Les incertitudes de mesure communiquées dans le tableau 8 résultent d’un essai comparatif sur six bétons
dont les rapports eau/ciment étaient compris entre 0,45 et 0,72 [essai croisé VPL, «Wasserleitfähigkeit und
Porosität», 2000].

20 SIA 262/1, Copyright © 2003 by SIA Zurich


Tableau 8: Valeurs moyennes de séries d’essais: incertitudes de mesure

Grandeur mesurée Écart type de répétabilité Écart type de reproductibilité

UE en % du vol. 0,5 0,6

n en % du vol. 0,6 0,9

LP en % du vol. 0,3 0,6


ρR110 [kg/m3] 17 20

ρ110 [kg/m ]3
6 17

h 24 [mm] 1,6 4,6


2
qw [g/(m h)] 0,5 1,5

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ANNEXE B: RÉSISTANCE AUX CHLORURES

B.1 Domaine d’application

Les chiffres qui suivent spécifient une méthode permettant de déterminer la résistance aux chlorures d’un
béton conforme à la norme SN EN 206-1.

B.2 Références

La norme SN EN 12 390-2 est applicable.

B.3 Définitions

DCl coefficient de migration des chlorures [m2 /s]

B.4 Principe

L’application d’une tension électrique à des éprouvettes saturées d’eau active la diffusion de ions chlorures.
La détermination de la profondeur de pénétration des ions chlorures libres permet de calculer le coefficient
de migration des chlorures sur la base de la profondeur de pénétration, de la tension électrique appliquée
ainsi que d’autres paramètres.

B.5 Équipement d’essai

– Local d’essai à une température de 20 ± 2 °C


– Balance avec une incertitude de mesure maximale de ± 0,05 g
– Instrument de mesure des longueurs avec une incertitude de mesure maximale de ± 0,05 mm
– Cuves pour la conservation des éprouvettes sous l’eau
– Cuve à ultrasons avec eau potable
– Gaines de protection en latex, ruban adhésif
– Thermomètre
– Étuve ventilée avec température réglable
– Cellule de migration pour éprouvettes, d’un diamètre de 50 mm ou de 100 mm (voir fig. 1) avec voltmètre
et régulateur de tension (cf. chiffre 4.4)
– Solution d’hydroxyde de potassium 0,2 molaire
– Solution 0,1 normale de nitrate d’argent
– 3% de NaCl dans la solution de KOH 0,2 molaire
– Alcool éthylique avec 0,1% de fluorescéine (0,1 g de fluorescéine dans 100 g d’alcool éthylique à 70%).

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Figure 1: Cellule de migration pour échantillons de mortier

courant continu: 30–40 V

solution de KOH 0,2 molaire 3% de NaCl dans la solution


de KOH 0,2 molaire

anode échantillon de mortier


h = 50 mm
front de pénétration Ø = 50 mm
des chlorures
cathode

B.6 Préparation des éprouvettes

– Conserver les éprouvettes selon la norme SN EN 12 390-2 jusqu’au moment de l’essai.


– Une série d’essai se compose d’éprouvettes d’un diamètre de 50 ± 1 mm ou de 100 ± 1 mm et d’une
longueur de 50 ± 5 mm. Mesurer le diamètre d et la hauteur h des éprouvettes avec une précision de
0,1 mm. Lorsque le diamètre maximal du granulat est supérieur au tiers de la plus petite dimension de
l’éprouvette, il faut cinq éprouvettes pour constituer une série d’essai. Lorsque le diamètre maximal est
égal ou inférieur au tiers de la plus petite dimension, il faut trois éprouvettes pour constituer une série
d’essai.
– Polir les surfaces d’extrémités des carottes. Plonger ensuite les éprouvettes dans l’eau jusqu’à mi-hau-
teur pendant 24 ± 1 heures, puis les conserver entièrement sous l’eau pendant les 144 ± 2 heures sui-
vantes.
– Après la période de conservation sous l’eau, peser les éprouvettes (m n ) avec une précision de lecture
de 0,1 g, puis les plonger immédiatement dans la cuve à ultrasons pendant 120 ± 10 secondes afin d’éli-
miner les bulles d’air adhérant à la surface.

B.7 Exécution

– L’essai commence 28 jours après la confection du béton.


– Rendre étanches les faces latérales des éprouvettes (gaines en latex, ruban adhésif), puis insérer immé-
diatement chaque éprouvette dans une cellule de migration et introduire celles-ci dans les cuves, à rai-
son d’une cellule par cuve. Aussitôt après, remplir les cuves avec les solutions d’essai (voir la figure 1).
– Procéder à la mise sous tension électrique des cellules, ce qui marquera le début de l’essai.
– Soumettre les éprouvettes en béton normal à une tension de 20 V pendant une durée de mesure de
24 h. Si la profondeur de pénétration moyenne (voir ci-dessous) est inférieure à 2 mm, l’essai sera répété
avec de nouvelles éprouvettes, une tension de 30 V et une durée de 24 h. En revanche, si l’essai à
20 V pendant 24 h a révélé une profondeur de pénétration maximale (voir ci-dessous) supérieure à
40 mm, l’essai sera répété avec de nouvelles éprouvettes, une tension de 20 V et une durée de 16 h.
– Immédiatement après le début et avant la fin des mesures, mesurer et consigner la tension et l’intensité
du courant de chacune des cellules ainsi que la température des solutions de KOH et de KOH avec NaCl.
– Après les mesures, retirer les échantillons des cellules et les partager aussitôt en deux dans le sens de
la longueur (sens de diffusion des chlorures). À l’état encore humide, vaporiser sur la surface de coupe
des moitiés d’échantillon d’abord la solution de fluorescéine, puis la solution de nitrate d’argent. Sécher

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les moitiés d’échantillon au four à 50 ± 5 °C pendant 24 heures. Mesurer ensuite sur chaque moitié
d’échantillon la profondeur de pénétration des ions chlorures (zones de coloration rose; les zones sans
chlorures libres sont de teinte sombre) en 6 points, espacés d’environ 10 mm, et calculer la moyenne
arithmétique x d . Consigner également la profondeur de pénétration maximale des chlorures x max. La pré-
cision des mesures et de la moyenne arithmétique est de 1 mm.

B.8 Résultats d’essai

B.8.1 Masse volumique humide de l’éprouvette ρn r


4m w
ρn r = d et h en m, ρn r en kg/m3
d2 π h
m w masse des éprouvettes après conservation dans l’eau, en kg

B.8.2 On déterminera le coefficient de migration des chlorures à l’aide de la relation suivante:


z
DCl = (x d – 1,5462 z x d ) [m2/s]
t
hT
avec z = 8,619 ·10 –5 [m]
U
T valeur moyenne de la température absolue des solutions de KOH et de KOH avec NaCl pendant l’es-
sai [°C]
xd profondeur moyenne de pénétration des ions chlorures des deux moitiés d’un échantillon [m]
U valeur moyenne des tensions au début et en fin d’essai [V]
t durée de la mesure [s].

B.8.3 Pour chaque échantillon, le résultat d’essai aura la forme X,Y·10–Z m2/s: par exemple 1,5 ·10 –12 m2/s.

B.9 Rapport d’essai

Le rapport d’essai doit contenir les données suivantes:


– la masse volumique à l’état humide de chaque éprouvette
– la profondeur de pénétration moyenne (x d ) et maximale (x max) des chlorures sur chaque éprouvette
– les valeurs détaillées et valeur moyenne avec écart type du coefficient de migration des chlorures pour
chaque série.

B.10 Précision

Des données sur la précision de cette méthode d’essai devraient être élaborées dans le cadre du projet de
l’OFROU «Propriétés du béton selon SN EN 206-1».

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ANNEXE C: RÉSISTANCE AU GEL EN PRÉSENCE DE SELS
DE DÉVERGLAÇAGE

C.1 Domaine d’application

Les chiffres qui suivent spécifient une méthode permettant de déterminer la résistance au gel en présence
de sels de déverglaçage d’un béton conforme à la norme SN EN 206-1. L’action du gel peut aussi causer
des dommages au cœur du béton; la présente méthode ne permet toutefois pas de le déterminer.

Remarques:
– Cette méthode permet aussi d’évaluer la résistance du béton au gel sans sels de déverglaçage.
– Il est possible que cet essai ne soit pas approprié à l’examen et à l’évaluation de certains bétons spé-
ciaux, comme par exemple les bétons à haute résistance avec faible teneur en air. Dans ces cas-là, il est
recommandé faire appel à des spécialistes.

C.2 Références

La norme SN EN 12 390-2 est applicable.

C.3 Définitions

∆m i perte de masse du béton après i cycles [g/m2]

m perte de masse du béton après un total de 28 cycles [g/m2]

C.4 Principe

Les éprouvettes sont recouvertes d’une solution de chlorures et soumises à 28 cycles de gel–dégel. Les
pertes de masse permettent de tirer des déductions prévisionnelles sur la résistance du béton au gel en
présence de sels de déverglaçage.

C.5 Équipement d’essai

– Armoire frigorifique avec possibilités de réglage suivantes: maintenir +15 °C pendant 240 ± 5 minutes,
abaisser la température à –15 °C en 90 ± 5 minutes, maintenir –15 °C pendant 330 ± 5 minutes, élever
la température à +15 °C en 60 ± 5 minutes. La durée d’un cycle est de 12 heures. L’écart sur les
températures prescrites ne doit pas être supérieur à 2 °C.
– Balance avec une incertitude de mesure maximale de ± 0,03 g
– Instrument de mesure des longueurs avec une incertitude de mesure maximale de ± 0,05 mm
– Solution de NaCl à 3% (3 g de NaCl pour 97 g d’eau déminéralisée).

C.6 Préparation des éprouvettes

– Une série d’essai se compose de 4 carottes de diamètre d ≥ 100 mm et de hauteur h ≥ 50 ± 5 mm, ou


de 3 plaques dont la longueur des côtés est ≥ 150 mm et l’épaisseur h ≥ 50 ± 5 mm.
– Conserver les éprouvettes selon la norme SN EN 12 390-2 jusqu’au moment de l’essai.
– Effectuer l’essai sur une surface qui a été coffrée verticalement. L’aire A de la surface d’essai est consti-
tuée par la surface de l’éprouvette exposée à la solution chlorurée (y compris le bord mastiqué). Calculer
l’aire A à partir de la valeur moyenne de deux diamètres mesurés perpendiculairement l’un à l’autre (pour
les carottes) ou de deux médianes mesurées perpendiculairement l’une à l’autre (pour les plaques).
– Masse volumique: peser les éprouvettes avec une précision de 0,1 g et mesurer leurs dimensions avec
une précision de 0,1 mm; ces données permettent de calculer la masse volumique en kg/m3.

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– Exécuter sur la face d’essai un collier d’étanchéité latérale de 20 ± 2 mm de hauteur. La face inférieure
n’est pas rendue étanche. Le bord mastiqué du collier aura une épaisseur maximale de 3 mm.
– Conserver dans l’eau les éprouvettes avec leur étanchéité latérale pendant 7 jours, à une température
de 20 ± 2 °C.

C.7 Exécution

– L’essai commence 28 jours après la confection du béton.


– Recouvrir la surface d’essai d’une couche de 3 à 4 mm de solution saline.
– Protéger les éprouvettes contre l’évaporation en les recouvrant, par exemple, d’une feuille de polyéthy-
lène.
– Disposer les éprouvettes préparées dans l’armoire frigorifique et lancer le processus des cycles de
gel–dégel.
– Après les 6 premiers cycles, après les 8 suivants et après les 14 derniers (28 cycles au total), mesurer
la perte de masse de chaque éprouvette de la manière suivante:
– verser la solution saline avec la matière perdue et rincer la surface en recueillant le tout pour chaque
éprouvette dans une cuve appropriée
– sécher la matière perdue à 110 °C ± 5 °C jusqu’à constance de la masse (environ 1 heure) et peser
avec une précision de 0,01 g
– après chaque mesure intermédiaire, recouvrir les éprouvettes d’une nouvelle solution saline.

C.8 Résultats d’essai

C.8.1 Détermination de la quantité de matière perdue par éprouvette

On calculera ∆m 6, ∆m 14 et ∆m 28 en g/m2 à partir des quantités de matière perdue après 6, 14 et 28 cycles


et de la grandeur de la surface d’essai A.

C.8.2 Calcul de la perte de matière m par éprouvette, après 28 cycles:

m = ∆m 6 + ∆m 14 + ∆m 28

C.8.3 Les pertes de matière m, ∆m 6, ∆m 14, ∆m 28 seront données comme suit:

perte de matière donnée


< 10 g/m2 à 1 g/m2
10…100 g/m2 à 10 g/m2
> 100 g/m2 à 100 g/m2

C.9 Rapport d’essai

Le rapport d’essai doit contenir les données suivantes:


– les valeurs détaillées et valeurs moyennes de A, ∆m 6, ∆m 14, ∆m 28
– la valeur moyenne et écart type de m
– les résultats de l’examen visuel après 6, 14 et 28 cycles, par exemple des remarques sur la fissuration,
sur des modifications notables de l’éprouvette ou sur le type de dégradation (ponctuelle ou surfacique,
par exemple).

C.10 Précision

L’essai décrit ci-dessus est très semblable à l’essai N° 9 de la norme SIA 162/1 (1989) pour lequel une
étude avait permis de déterminer la valeur moyenne des incertitudes de mesure suivantes lors d’un essai
sur 3 éprouvettes (plaques carrées de 50 mm d’épaisseur et de 150 mm de côté): écart type de répétabi-
lité ± 90 g/m2; écart type de reproductibilité ± 170 g/m2 [EMPA Rapport d’essai N° 165 667; 1998].

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ANNEXE D: RÉSISTANCE AUX SULFATES DU BÉTON

D.1 Domaine d’application

Les chiffres qui suivent spécifient une méthode permettant de déterminer l’action d’une solution de sulfate
de sodium sur la modification de volume d’éprouvettes en béton conforme à la norme SN EN 206-1. On
peut en tirer des déductions prévisionnelles sur la résistance aux sulfates du béton.

D.2 Références

La norme SN EN 12 390-2 est applicable.

D.3 Définitions

∆l allongement de l’éprouvette sous l’action des sulfates (expansion due aux sulfates) [‰]

D.4 Principe

Les éprouvettes soumises de façon cyclique à un séchage suivi de la conservation dans une solution sul-
fatique absorbent des sulfates. Le sulfate peut réagir avec des constituants de l’éprouvette et provoquer une
modification de volume de celle-ci.

D.5 Équipement d’essai

– Local d’essai à une température de 20 ± 2 °C


– Balance avec une incertitude de mesure maximale de ± 0,03 g
– Instrument de mesure des longueurs avec une incertitude de mesure maximale de ± 0,05 mm
– Étuve ventilée avec température réglable
– Dessiccateur avec agent absorbant, permettant de garantir une humidité de l’air < 5%
– Par série d’essai, 1 cuve en matière synthétique, en verre ou en métal résistant à la corrosion, pourvue
d’une bonne fermeture et destinée à la conservation des éprouvettes dans une solution sulfatique. Des
écarteurs, avec surfaces de contact aussi petites que possible, doivent maintenir une distance > 10 mm
entre les éprouvettes ainsi qu’entre les éprouvettes, les côtés et le fond de la cuve.
– Solution de sulfate de sodium à 5% (5 g de sulfate de sodium anhydre dans 95 g d’eau déminéralisée).

D.6 Préparation des éprouvettes

– Conserver les éprouvettes selon la norme SN EN 12 390-2 jusqu’au moment de l’essai.


– Les éprouvettes sont des carottes de diamètre d = 28 ± 2 mm et de longueur l = 150 ± 20 mm. Une série
d’essai comprend au moins six éprouvettes.
– Déterminer la longueur l des éprouvettes avec une précision de 0,1 mm.
– Coller des implants de mesure sur les deux surfaces d’extrémité des éprouvettes.
– Déterminer le volume V0 de chaque éprouvette (précision 0,1 cm3): conserver les éprouvettes sous l’eau
pendant 60 ± 10 minutes. Peser les éprouvettes sous l’eau avec l’étrier de support (m u ), puis hors de
l’eau (m o ).
– Procéder à la mesure initiale l0, entre les implants de mesures, avec une précision de 0,001 mm.

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D.7 Exécution

– L’essai commence 28 jours après la confection du béton.


– Cycle 1:
1. Sécher les éprouvettes à 50 ± 5 °C pendant 48 ± 2 heures.
2. Laisser refroidir les éprouvettes à 20 ± 2 °C pendant 1 heure dans le dessiccateur, puis déterminer
leur masse (m T1). Après le refroidissement, plonger les éprouvettes dans la solution sulfatique et les
maintenir complètement immergées pendant 120 ± 2 heures. Essuyer ensuite la surface des éprou-
vettes et déterminer leur masse (m S1) avec une précision de 0,01 g et leur longueur (lS1) avec une pré-
cision de 0,001 mm.
– Cycles 2 à 4:
1. Sécher les éprouvettes à 50 ± 5 °C pendant 48 ± 1 heure, puis les laisser refroidir à 20 ± 2 °C dans
le dessiccateur. Déterminer ensuite leur masse (m T2…m T4).
2. Après le refroidissement, plonger les éprouvettes dans la solution sulfatique et les maintenir com-
plètement immergées pendant 120 ± 2 heures. Essuyer ensuite la surface des éprouvettes et déter-
miner leur masse (m S2…m S4) avec une précision de 0,01 g et leur longueur (lS2…lS4) avec une pré-
cision de 0,001 mm.

D.8 Résultats d’essai

On calculera les valeurs suivantes:


– la détermination du volume par le pesage sous l’eau
mo – mu
V0 = en m3
ρW

mo masse de l’éprouvette à l’air [kg]


mu masse apparente de l’éprouvette sous l’eau [kg]
ρW masse volumique de l’eau à 20 °C [kg/m3]

– la modification de longueur après le n-ième cycle ∆ln


ln – l0
∆ln = en ‰
l

ln longueur de la base d’essai entre les implants de mesure après le n-ième cycle [mm]
l0 longueur de la base d’essai entre les implants de mesure avant le premier cycle [mm]
l longueur de l’éprouvette sans les implants de mesure [mm]

– l’augmentation de la masse
m Sn – m Tn
∆m Sn = en kg/m3
V0

m Sn masse après conservation dans la solution sulfatique au n-ième cycle [kg]


m Tn masse après conservation dans la solution sulfatique au n-ième cycle et après séchage [kg]

– l’expansion due aux sulfates ∆l entre le premier et le quatrième cycle

(c + aII)
∆l = (∆l4 – ∆l1) 4
en ‰
∑ ∆m Sn
n=1
c dosage en ciment, pour des ciments conformes à la norme SN EN 197-1 [kg/m3]
aII ajouts de type II selon la norme EN 206-1 [kg/m3]: cendre volante selon la norme EN 450, fumée
de silice selon la norme prEN 13 263

D.9 Rapport d’essai

Le rapport d’essai doit contenir les données suivantes:


– les valeurs détaillées de ∆ln et ∆m Sn pour chaque éprouvette
– la valeur moyenne de ∆l pour chaque série.

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D.10 Précision

L’essai de 28 sortes de béton en conditions de répétitivité a permis de calculer un coefficient maximal


de variation de 20% sur la valeur moyenne de séries soumises à l’essai d’expansion due aux sulfates
∆l (Studer W.: Prüfung der Sulfatbeständigkeit, in: Romer M. und Holzer L.: Bergwasserproblematik
in Tunnelbauwerken. Symposium tenu à l’Académie de l’EMPA, Dübendorf, 30 novembre 2001, ISBN
3-905594-29-3).

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ANNEXE E: PERMÉABILITÉ À L’AIR DANS LES STRUCTURES

E.1 Domaine d’application

Les chiffres qui suivent spécifient une méthode permettant de déterminer dans les structures, de façon non
destructive, la perméabilité à l’air d’un béton conforme à la norme SN EN 206-1. La perméabilité à l’air per-
met de tirer des déductions prévisionnelles sur la durabilité du béton situé au voisinage de la surface.

E.2 Références

Aucune.

E.3 Définitions

k coefficient de perméabilité à l’air, ou en abrégé, perméabilité à l’air [m2]

E.4 Principe

Au moyen d’une pompe à vide, on crée une dépression dans une chambre d’essai et dans une chambre de
protection qui l’entoure, les deux chambres étant ouvertes contre la surface du béton. La liaison entre la
chambre d’essai et la pompe à vide est ensuite hermétiquement fermée. Pendant la durée des mesures, la
dépression de la chambre de protection est gérée de manière à être toujours égale à celle de la chambre
d’essai. On mesure en fonction du temps la baisse de pression induite par le flux d’air traversant le béton.
On calcule ensuite la perméabilité à l’air à partir de la variation de pression en fonction du temps et d’autres
valeurs caractéristiques.

Figure 2: Principe de l’essai

Béton
Flux d’air vers la chambre
de protection

Chambre d’essai, pression pi


Flux d’air vers
la chambre d’essai
pression atmosphérique pa

Chambre de protection, pression po = pi

Armature

E.5 Équipement d’essai (cf. chiffre 4.4)4)

– Chambre d’essai avec une face circulaire de 50 mm de diamètre, ouverte contre la surface du béton;
cette chambre d’essai est entourée d’une chambre extérieure fonctionnant comme anneau de protection.
4)
Torrent R. et Frenzer G.: «Studie über Methoden zur Messung und Beurteilung der Kennwerte des Überdeckungs-
betons auf der Baustelle», Rapport 516, Office fédéral des routes, Berne, 1995.

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– Manomètre indiquant la dépression avec une précision ≤ 1 mbar
– Pompe à vide pouvant générer une dépression < 50 mbar
– Chronomètre avec une précision de lecture ≤ 1 seconde.

E.6 Préparation des surfaces d’essai

– La surface du béton doit être suffisamment lisse pour que la dépression provoque l’adhérence de la
chambre d’essai et qu’il n’y ait aucune infiltration d’air entre la chambre d’essai et la surface du béton.
Si tel n’est pas le cas, poncer la surface du béton avec précaution et aussi faiblement que possible.
– Poser la chambre d’essai sur une surface qui soit représentative du béton à tester.
– L’emplacement choisi pour la mesure du béton situé au voisinage de la surface doit être suffisamment
sec pour ne pas interférer avec les mesures.

E.7 Exécution

– Poser la chambre d’essai à la surface du béton et en évacuer l’air au moyen de la pompe à vide jusqu’à
ce que la dépression atteigne la valeur nécessaire. Fermer ensuite l’évacuation d’air de la chambre d’es-
sai et mesurer la diminution de dépression qu’elle subit en fonction du temps.
– Pour chaque surface à tester sur un élément de construction, procéder au moins à 3 mesures à des
endroits différents.
– L’humidité du béton doit autant que possible être déterminée au même endroit que la perméabilité à l’air.
On peut procéder en mesurant par exemple la résistance électrique du béton ou en mesurant directe-
ment le taux d’humidité dans un percement convenablement obturé.

E.8 Résultats d’essai

On calculera la perméabilité à l’air k à partir des mesures enregistrées (diminution de la dépression,


temps utilisé, autres valeurs caractéristiques spécifiques à la méthode). Le résultat d’essai aura la forme
X,Y·10–Z m2: par exemple 5,4·10 –17 m2.

E.9 Rapport d’essai

Le rapport d’essai doit contenir les données suivantes:


– les particularités de l’élément de construction et des points de mesure telles que fissures, nids de gra-
vier ou bullage de grandes dimensions
– dans le cas où une préparation du point de mesure a été effectuée (ponçage, par exemple), la justifica-
tion du type de procédé utilisé à cet effet
– la température de l’air, les conditions météorologiques et, le cas échéant, le nombre de jours depuis la
dernière fois que l’élément de construction a été arrosé
– la méthode par laquelle l’humidité du béton a été déterminée, et résultats des mesures
– les valeurs détaillées de la mesure de la perméabilité à l’air
– le cas échéant, les valeurs mesurées de la perméabilité à l’air, corrigées en fonction de l’humidité
– au cas où le résultat de plusieurs mesures est donné sous forme d’une valeur moyenne, la communica-
tion du mode de calcul de la valeur moyenne
– les particularités survenues au cours des mesures.

E.10 Précision

Des mesures de laboratoire sur les éprouvettes de 22 bétons aux valeurs e/c comprises entre 0,26 et 0,69
ont permis de calculer un coefficient de variation de 6,6% [Torrent R. et Ebensberger L.: «Methoden zur
Messung und Beurteilung der Kennwerte des Überdeckungsbetons auf der Baustelle», Rapport 506, Office
fédéral des routes, Berne, 1993].

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ANNEXE F: RETRAIT ET FLUAGE

F.1 Domaine d’application

Les chiffres qui suivent spécifient une méthode permettant de déterminer le retrait spécifique et la défor-
mation spécifique de fluage d’un béton conforme à la norme SN EN 206-1.

F.2 Références

Aucune.

F.3 Définitions

Retrait voir la norme SIA 262.

Fluage voir la norme SIA 262.

F.4 Principe

La détermination du retrait spécifique s’effectue par mesure de la variation de longueur, en fonction du


temps, d’éprouvettes soumises au processus de dessiccation.

La détermination de la déformation spécifique de fluage s’effectue par mesure de la variation de longueur,


en fonction du temps, d’éprouvettes soumises simultanément à la dessiccation et à la traction ou à la com-
pression. Dans ce cas, d’autres éprouvettes sont soumises à la mesure du retrait spécifique seul, afin de
pouvoir déduire, par différence entre les deux essais, la part de variation de longueur due au fluage.

F.5 Équipement d’essai

– Instrument de mesure des longueurs avec une incertitude de mesure maximale de ± 2 µm


– Solide de référence pour la mesure des longueurs
– Implants de mesure assurant le positionnement précis de l’instrument de mesure des longueurs
– Local climatisé à une température de 20 ± 2 °C pour une humidité relative de 70 ± 5%
– Lors des essais de fluage, la charge doit pouvoir être appliquée avec une tolérance de 1% et rester
constante pendant toute la durée d’application choisie.

F.6 Préparation des éprouvettes

– L’essai se pratique sur des prismes de dimensions 120  120  360 mm. Chaque essai requiert au
moins 2 prismes.
– Au début de l’essai, la température des éprouvettes doit être la même que celle du local climatisé.
– Coller les implants de mesure sur deux faces latérales opposées de l’éprouvette; sur chacune de ces
deux faces, la distance entre les implants doit être de 250 ± 5 mm.

F.7 Exécution

– Dans le local climatisé, conserver les éprouvettes de manière que toutes les faces soient exposées à l’air
et que rien n’entrave les déformations dues au retrait.
– Effectuer la mesure initiale 24 ± 1 heures après la confection des éprouvettes. Contrôler l’instrument de
mesure au moyen du solide de référence avant et après les mesures de longueur. Relever et enregistrer
séparément les différences de longueur des faces des éprouvettes avec une précision de 1 µm.

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– Ces mesures peuvent être répétées 3, 7, 14, 28, 91, 182 et 364 jours après la confection du béton.
– Pour l’essai de fluage, soumettre les échantillons, 28 jours après leur confection, à une charge corres-
pondant au tiers de la résistance en compression du béton au moment du chargement. Effectuer les
mesures de longueur 28, 35, 42, 56, 70, 91, 182 et 364 jours après la confection du béton. Parallèlement
à l’essai de fluage, procéder à des essais de retrait (voir ci-dessus), en effectuant des mesures supplé-
mentaires après 35, 42, 56 et 70 jours.

F.8 Résultats d’essai

F.8.1 La variation de longueur ∆l d’un côté de l’échantillon au temps t correspond à:

∆lt = l1 – lt en µm

∆lt variation de longueur au temps t [µm]


l1 valeur de la mesure initiale [µm]
lt valeur mesurée au temps t [µm]

F.8.2 On calculera le retrait spécifique ε CS(t) et la déformation spécifique de fluage ε CC(t) de la manière suivante:
∆lt ∆lt
ε CS(t) = resp. ε CC(t) = en ‰
l0 l0

∆lt valeur moyenne des variations de longueur ∆lt de deux faces opposées d’une éprouvette
l0 longueur de la base de mesure entre les implants de mesure, en mm

F.9 Rapport d’essai

Le rapport d’essai doit contenir les données suivantes:


– le moment de la mesure initiale
– la longueur de la base de mesure entre les implants de mesure
– pour les essais de fluage: le début de l’application de la charge et la grandeur de la contrainte appliquée
– les conditions de conservation: température, humidité relative
– la représentation, sous forme de tableau et de graphique, des valeurs ε CS(t) et ε CC(t) pour chaque
moment de mesure et chaque éprouvette, ainsi que pour la valeur moyenne de chaque série.

F.10 Précision

F.10.1 L’incertitude sur la mesure du retrait spécifique a été calculée lors d’un essai comparatif [Essai croisé VPL
«Schwindmass», mars 2002]. Pour le retrait spécifique, la valeur moyenne de 3 éprouvettes a permis d’ob-
tenir les valeurs suivantes: écart type de répétabilité 0,022‰, écart type de reproductibilité 0,039‰.

F.10.2 Aucune donnée n’est disponible quant à l’incertitude sur la mesure des déformations dues au fluage.

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ANNEXE G: MODULE D’ÉLASTICITÉ DU BÉTON

G.1 Domaine d’application

Les chiffres qui suivent spécifient une méthode permettant de déterminer le module d’élasticité d’un béton
conforme à la norme SN EN 206-1.

G.2 Références

Les normes suivantes sont applicables: SN EN 12 390-2, EN 12 390-4 et, partiellement, SN EN 12 390-1
(cf. chiffre G.6).

G.3 Définitions

E module d’élasticité (module sécant) déterminé au troisième cycle d’application d’une charge sollicitant
les éprouvettes en compression

G.4 Principe

Le module d’élasticité est calculé à partir de la mesure des déformations d’éprouvettes sollicitées en com-
pression.

G.5 Équipement d’essai

– Machine d’essais de résistance à la compression selon la norme EN 12 390-4, capable de mesurer la


contrainte inférieure σ 1 avec une précision de ± 0,1 N/mm2
– Capteurs de déformations avec une incertitude de mesure ≤ 0,05% sur la distance mesurée
– Balance avec une incertitude de mesure maximale de ± 0,05 g
– Instrument de mesure des longueurs avec une incertitude de mesure maximale de ± 0,05 mm.

G.6 Préparation des éprouvettes

– Conserver les éprouvettes selon la norme SN EN 12 390-2 jusqu’au moment de l’essai.


– Les éprouvettes peuvent être des prismes ou des cylindres, de largeur b, resp. de diamètre d ≥ 50 mm
et de hauteur h ≥ 2d, resp. 2b.
– La planéité et la perpendicularité des faces des éprouvettes doivent satisfaire aux exigences de la norme
EN 12 390-1.
– Lorsque le diamètre maximal du granulat est supérieur au tiers de la plus petite dimension de l’éprou-
vette, il faut cinq éprouvettes pour constituer une série d’essai. Lorsque le diamètre maximal est égal ou
inférieur au tiers de la plus petite dimension, il faut trois éprouvettes pour constituer une série d’essai.
– Mesurer la déformation des éprouvettes sur au moins deux génératrices symétriquement opposées. Le
milieu de la base de mesure doit se trouver à mi-hauteur de l’éprouvette.
– Fixer les capteurs de déformations sur l’éprouvette de manière que:
– la distance comprise entre les points extrêmes de la base de mesure et les surfaces d’extrémité de
l’éprouvette soit au moins égale au demi-diamètre (resp. à la demi-largeur) de l’éprouvette, et que la
base de mesure soit au moins égale au diamètre (resp. à la largeur) de l’éprouvette;
– ce dispositif accompagne solidairement les déformations de la surface extérieure de l’éprouvette.

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G.7 Exécution

– L’essai commence 28 jours après la confection du béton.


– Appliquer à l’éprouvette la contrainte inférieure, comprise entre 0,5 et 1,0 N/mm2.
– 1er cycle de chargement des éprouvettes: augmenter la charge de façon à générer une élévation
constante de la contrainte de 0,5 ± 0,2 N/mm2 par seconde avec un écart maximal de 1% jusqu’à ce que
la contrainte supérieure soit atteinte.
– La contrainte supérieure correspond au tiers de la résistance à la compression sur cube. Si cette résis-
tance n’est pas connue, on admettra pour le béton normal une contrainte supérieure de 10 N/mm2. Le
cas échéant, on pourra contrôler cette hypothèse en déterminant la résistance à la compression de
toutes les éprouvettes après la fin des mesures relatives au module d’élasticité.
– Maintenir la contrainte supérieure constante, avec une précision de ± 0,5%. Enregistrer la contrainte
supérieure effective et la déformation absolue.
– Réduire la charge jusqu’à la valeur de départ de la contrainte inférieure, avec une vitesse identique à
celle utilisée pour la charge. Enregistrer la contrainte inférieure effective et la déformation correspon-
dante.
– Répéter cette opération deux fois (2e et 3e cycles). Le temps de latence entre le 1er et le 2e cycle ne doit
pas dépasser 5 s; entre le 2e et le 3e cycle, il doit être de 15 s au moins. Lors du 3e cycle, maintenir la
contrainte supérieure pendant 15 s au moins (jusqu’à ce que la déformation cesse d’augmenter).
– Dessiner le diagramme contrainte–déformation spécifique, resp. tension–déformation, correspondant au
3e cycle.

G.8 Résultats d’essai

On calculera le module d’élasticité E à partir de la contrainte inférieure (σ u ) précédant le 3e cycle et de la


contrainte supérieure (σ o ) du 3e cycle, ainsi que des différences de déformations correspondantes (ε o , ε u :
déformations correspondant aux contraintes σ o , σ u ):
σ o –σ u
E= en N/mm2
ε o –ε u

Les résultats seront donnés avec la précision suivante:


– 0,1 N/mm2 pour les contraintes inférieure et supérieure
– 100 N/mm2 pour le module d’élasticité.

G.9 Rapport d’essai

Le rapport d’essai doit contenir les données suivantes:


– les contraintes inférieure et supérieure
– le module d’élasticité par éprouvette et la valeur moyenne avec écart type par série
– la résistance à la compression admise ou déterminée.

G.10 Précision

Un essai comparatif sur des éprouvettes de béton [Essai croisé VPL «Frostbeständigkeit», 2002] avec des
modules d’élasticité compris entre 35 000 et 40 000 N/mm2 a donné un écart type de répétabilité de 2870
N/mm2 et un écart type de reproductibilité de 3670 N/mm2 sur la valeur moyenne de 4 éprouvettes.

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ANNEXE H: TENEUR EN EAU DU BÉTON FRAIS

H.1 Domaine d’application

Les chiffres qui suivent spécifient une méthode permettant de déterminer la teneur en eau d’un béton frais
conforme à la norme SN EN 206-1.

H.2 Références

Les normes SN EN 12 350-1 et SN EN 12 350-6 sont applicables.

H.3 Définitions

w 0 teneur en eau du béton frais [kg/m3] (somme de l’eau efficace et de l’eau absorbée par les granulats)

H.4 Principe

Un échantillon de béton frais est séché jusqu’à constance de la masse. On calcule la teneur en eau du
béton frais à partir de la masse de l’échantillon avant et après le séchage, ainsi qu’à partir de la masse volu-
mique du béton frais.

H.5 Équipement d’essai

– Balance avec une incertitude de mesure maximale de ± 3 g, abritée du vent


– Récipient de séchage (propre et sec) dont le fond doit avoir une surface ≥ 1500 cm2 et dispositif per-
mettant d’évaporer l’eau du béton frais par chauffage (brûleur à gaz, par exemple). Le temps de séchage
maximal ne devrait pas dépasser 20 minutes.
– Truelle, ustensile pour remuer le mélange, etc.

H.6 Préparation des échantillons

– Prélever l’échantillon de béton frais selon la norme SN EN 12 350-1.


– Pour un diamètre maximal du granulat de 32 mm, la quantité de béton frais requise est d’environ 10 kg.

H.7 Exécution

– Peser l’échantillon de béton frais avec une précision de lecture de 1 g (m 0).


– Sécher l’échantillon de béton frais.
– Lorsqu’il semble être sec, peser l’échantillon avec une précision de lecture de 1 g (m 1).
– Continuer à sécher pendant 5 minutes, puis peser à nouveau (m 2).
– Si la différence entre m 2 et m 1 < 5 g (pour un échantillon de 10 kg environ), on assignera à m t r la valeur
de m 2. Si tel n’est pas le cas, on prolongera la durée de séchage jusqu’à ce que la différence de masse
soit inférieure à 5 g entre deux pesées espacées de 5 minutes.
– Pendant le séchage, remuer l’échantillon avec un ustensile adéquat de manière à éviter le croûtage et à
assurer un séchage uniforme; désagréger les grumeaux avec précaution. Eviter la perte de particules
appartenant à l’échantillon.

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H.8 Résultats d’essai

H.8.1 On calculera la teneur en eau du béton frais w 0 à l’aide de la relation suivante:


m0 – mt r
w 0 = ρ0 en kg/m3
m0

ρ0 masse volumique du béton en place [kg/m3], déterminée selon la norme SN EN 12 350-6


m 0 masse de l’échantillon de béton frais [g]
m t r masse de l’échantillon à l’état sec [g].

La teneur en eau sera donnée avec une précision de 1 kg/m3.

H.8.2 Calculs subséquents

Le rapport eau/ciment (e/c), resp. le rapport eau/ciment équivalent (e/c éq) dans la mesure où il est justifié,
seront calculés à l’aide des relations suivantes:
w0 – wG w0 – wG
e/c = resp. e/céq = [–]
c c + k aII

wG absorption d’eau par le granulat [kg/m3] pour les classes de granulat normal et lourd (déterminé selon
la norme SN EN 1097-6, donnée du producteur de béton).
c dosage en ciment [kg/m3] (donnée du producteur de béton).
aII dosage en ajouts de type II [kg/m3] autorisés dans le calcul du rapport e/c éq selon la norme
SN EN 206-1 (donnée du producteur de béton).
k coefficient pour la prise en compte des ajouts de type II, selon la norme SN EN 206-1 [–].
Les résultats seront donnés avec la précision suivante: 1 kg/m3 pour le dosage en ciment et la teneur en
eau, 10 kg/m3 pour la masse volumique et 0,01 pour le rapport e/c.

H.9 Rapport d’essai

Le rapport d’essai doit contenir les données suivantes:


– le type d’échantillon: échantillon ponctuel, échantillon composite
– le numéro du bulletin de livraison
– le numéro de la recette de béton, pour autant que celui-ci soit connu
– le type de ciment et la teneur en ciment, en ajouts et en adjuvants (données du producteur de béton)
– la masse de l’échantillon avant séchage, teneur en eau [kg/m3] et masse volumique mesurée du béton
frais
– le cas échéant, le calcul du rapport e/c ou e/c éq
– l’absorption d’eau par le granulat selon la norme SN EN 1097-6 et coefficient k
– la température du béton et de l’air, les conditions météorologiques.

H.10 Précision

Un essai comparatif portant sur la teneur en eau [Essai croisé VPL «Frischbetonkontrolle», 2002] a permis
de calculer un écart type de répétabilité de ± 3,4% et un écart type de reproductibilité de ± 4,8%.

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Sigles des organisations représentées dans la commission SIA 162

EPFL École polytechnique fédérale de Lausanne


ETHZ Eidgenössische Technische Hochschule Zürich
OFROU Office fédéral des routes
TFB Service de recherches et conseils techniques en matière de ciment et béton

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Direction du projet Swisscodes Collaborateurs pour la norme SIA 262/1

Peter Marti, prof. dr ing. dipl. EPF, Zurich Viktor Sigrist, prof. dr ing. dipl. EPF, Hambourg
Ulrich Vollenweider, dr ing. dipl. EPF, Zurich Daniel Buschor, ing. dipl. EPF, Berthoud
Paul Lüchinger, dr ing. dipl. EPF, Zurich Frank Jacobs, dr géol. dipl., Wildegg
Viktor Sigrist, prof. dr ing. dipl. EPF, Hambourg Albin Kenel, prof. dr ing. dipl. EPF, Rapperswil
Peter Matt, ing. dipl. EPF, Ittigen

Commission SIA 162

Président Peter Marti, prof. dr ing. dipl. EPF, Zurich ETHZ

Membres André Bertoncini, ing. dipl. EPF, Eclépens Industrie


Eugen Brühwiler, prof. dr ing. dipl. EPF, Lausanne EPFL
Heinrich Figi, ing. dipl. EPF, Coire Administration cantonale
Thomas Friedrich, ing. dipl. EPF, Zurich Bureau d’études
Luzi Reto Gruber, ing. dipl. EPF, Zurich Entreprise
Jean-Gabriel Hammerschlag, dr ès sc., Eclépens Entreprise
Fritz Hunkeler, dr ing. dipl. EPF, Wildegg TFB
Peter Matt, ing. dipl. EPF, Ittigen Ingénieur-conseil
Manfred Miehlbradt, ing. dipl. EPF, Lausanne EPFL
Aurelio Muttoni, prof. dr ing. dipl. EPF, Lausanne EPFL
Urs Oelhafen, prof. dr ing. dipl. EPF, Rapperswil HES
Peter Schmalz, dr ing. dipl. EPF, Nussbaumen Ingénieur-conseil
Willi Schuler, ing. dipl. EPF, Berne OFROU
Werner Studer, ing. dipl. EPF, Wetzikon Ingénieur-conseil

Procès-verbaux Thomas Pfyl, ing. dipl. EPF ETHZ

Adoption et entrée en vigueur


La Commission centrale des normes et règlements de la SIA a adopté la présente norme SIA 262/1 Construction en
béton – Spécifications complémentaires, le 10 décembre 2002.

Elle entre en vigueur le 1er janvier 2003.

Elle remplace, conjointement avec la norme SIA 262, les normes SIA 162 Ouvrages en béton, édition 1993, et
SIA 162/1 Ouvrages en béton – Essais des matériaux, édition 1989.

Dispositions transitoires
L’édition de 1993 de la norme SIA 162 et l’édition de 1989 de la norme SIA 162/1, peuvent être utilisées jusqu’au 30 juin
2004, mais uniquement avec les normes des structures porteuses qui s’y réfèrent.

Copyright © 2003 by SIA Zurich

Tous les droits de reproduction, même partielle, de copie intégrale ou partielle (photocopie, microcopie, CD-ROM, etc.),
d’enregistrement sur ordinateur et de traduction sont réservés.

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