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Norme suisse
Norma svizzera
Remplace, conjointement avec la norme SIA 262, les normes SIA 162, édition 1993, et SIA 162/1, édition 1989
Construction en béton –
Spécifications complémentaires
262/1
Éditeur
Société suisse des ingénieurs et des architectes
Case postale, CH-8039 Zurich
Page
Avant-propos .............................................. 4
0 Domaine d’application . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5
0.1 Délimitation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5
0.2 Références . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5
0.3 Dérogations . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5
1 Terminologie ................................... 5
2 Références ...................................... 6
4 Essai du béton . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 16
4.1 Objet . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 16
4.2 Précision . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 16
4.3 Rapports d’essai . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 16
4.4 Sources . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 16
4.5 Évaluation des résultats d’essai . . . . . . . . . . 16
Annexes ...................................................... 18
A Perméabilité à l’eau . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18
B Résistance aux chlorures . . . . . . . . . . . . . . . . 22
C Résistance au gel en présence
de sels de déverglaçage . . . . . . . . . . . . . . . . . . 25
D Résistance aux sulfates du béton . . . . 27
E Perméabilité à l’air dans les
structures . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 30
F Retrait et fluage . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 32
G Module d’élasticité du béton . . . . . . . . . . . . 34
H Teneur en eau du béton frais . . . . . . . . . . . 36
La présente norme SIA 262/1 complète la norme SIA 262 Construction en béton. Elle contient des références à des
normes concernant les structures porteuses, les matériaux et les produits de construction, de même qu’à des normes
relatives aux essais. Elle contient également des références à des prescriptions d’exécution. En complément, elle spé-
cifie quelques essais sur béton qui ne figurent pas dans les normes européennes.
Contrairement à la norme SIA 262, dont le contenu devrait avoir une validité de longue durée, la norme SIA 262/1 sera
adaptée à des intervalles relativement brefs aux nouveautés découlant des trauvaux de développement des normes
européennes.
0.1 Délimitation
La présente norme s’applique conjointement avec la norme SIA 262 Construction en béton.
0.2 Références
Les normes et documents auxquels renvoie le chiffre 2 sont intégralement ou partiellement applicables,
selon le sens exprimé dans la norme SIA 262. Les autres documents auxquels renvoie la norme ont valeur
informative; ils doivent permettre une étude plus approfondie des sujets traités.
0.3 Dérogations
1 TERMINOLOGIE
1.1 La présente norme fait usage des termes, définitions et notations définis dans la norme SIA 262.
1.2 Les notations non répertoriées dans la norme SIA 262 sont définies lors de leur utilisation.
1.3 Les dates mentionnées dans le répertoire des documents (mois.année, resp. année) se rapportent à leur
date de publication ou, pour les normes, à leur date d’entrée en vigueur.
Le tableau 1 contient les références citées dans la norme SIA 262 ainsi que les mots clés ou l’objet aux-
quels elles se rapportent. Les documents contenant des données complémentaires sont répertoriés au
chiffre 3 de la présente norme.
2.4.2.4 Classe d’exposition XA Chiffre 5.3.4 de l’annexe Selon les besoins, les essais
nationale à la norme ci-dessous peuvent contenir
SN EN 206-1 des exigences spécifiques
au projet:
– perméabilité à l’eau
(annexe A) ou à l’air
(annexe E) pour les
éléments de construction
soumis aux classes
d’exposition XA1, XA2
et XA3
– en cas d’attaque sul-
fatique, essai selon
l’annexe D.
3.2.1.1 Acier d’armature passive prEN 10 080 Les normes EN ISO 15 630-1
prENV 10 081 et -2 sont applicables
Registre des aciers conjointement. Le Registre
d’armature passive est périodiquement publié
conformes aux normes par la SIA.
3.4.2.2 Catégories de protection contre Directive de l’Office fédéral Mesures destinées à garan-
la corrosion des unités des routes et des CFF tir la durabilité des unités
de précontrainte de précontrainte dans les
ouvrages d’art
3.4.4.2 Exigences et essais relatifs aux EN 523, EN 524 Voir aussi: «fib technical
gaines de précontrainte report» (Bulletin 7)
3.4.5.1 Exigences relatives au matériau EOTA ETAG 013 Matériau d’injection spécial
d’injection des unités de EN 934-4
précontrainte avec adhérence
4.3.10.2 Propriétés des matériaux Littérature spécialisée Kordina K., Meyer-Ottens C.:
soumis à l’action du feu (à titre informatif) «Beton-Brandschutz-
Handbuch», Verlag Bau +
Technik, 1999
prEN 1992-1-1 07.2002 Eurocode 2: Design of concrete structures – Projet (Stage 49)
Part 1: General rules and rules for buildings N’existe qu’en anglais
prEN 1992-2 12.2002 Eurocode 2: Design of concrete structures – Projet (Stage 32)
Part 2: Concrete bridges N’existe qu’en anglais
Béton
Éléments préfabriqués
Constituants du béton
SN EN 934-2 2002 Adjuvants pour béton, mortier et coulis – Une préface natio-
Partie 2: Adjuvants pour béton – Définitions, nale et une annexe
exigences, conformité, marquage et étiquetage nationale ont été
publiées en 2003.
prEN 10 080 11.2002 Aciers pour l’armature du béton – Aciers N’existe qu’en
soudables pour béton armé – Généralités anglais
(Steel for the reinforcement of concrete –
Weldable reinforcing steel – General)
prENV 10 081-1 03.2001 Aciers pour l’armature du béton – Armatures N’existe qu’en
pour béton armé soudables – Partie 1: Conditions anglais
techniques de livraison pour la classe B500A
(Steel for the reinforcement of concrete –
Weldable reinforcing steel – Part 1: Technical
delivery conditions for technical class B500A)
prENV 10 081-2 03.2001 Aciers pour l’armature du béton – Armatures N’existe qu’en
pour béton armé soudables – Partie 2: Conditions anglais
techniques de livraison pour la classe B500B
(Steel for the reinforcement of concrete –
Weldable reinforcing steel – Part 2: Technical
delivery conditions for class B500B)
1)
Entrée en vigueur probable: été 2003.
prENV 10 081-3 03.2001 Aciers pour l’armature du béton – Armatures N’existe qu’en
pour béton armé soudables – Partie 3: Conditions anglais
techniques de livraison pour la classe B450C
(Steel for the reinforcement of concrete –
Weldable reinforcing steel – Part 3: Technical
delivery conditions for technical class B450C)
prENV 10 081-4 03.2001 Aciers pour l’armature du béton – Armatures N’existe qu’en
pour béton armé soudables – Partie 4: Conditions anglais
techniques de livraison pour les treillis soudés
(Steel for the reinforcement of concrete –
Weldable reinforcing steel – Part 4: Technical
delivery conditions for welded fabric)
prENV 10 081-5 03.2001 Aciers pour l’armature du béton – Armatures N’existe qu’en
pour béton armé soudables – Partie 5: Conditions anglais
techniques de livraison pour les raidisseurs treillis
(Steel for the reinforcement of concrete –
Weldable reinforcing steel – Part 5: Technical
delivery conditions for lattice girders)
EOTA ETAG 013 06.2002 Guideline for European technical approval for N’existe qu’en
Post-tensioning kits for prestressing of structures anglais
fib technical 01.2000 Corrugated plastic ducts for internal bonded Voir
report (Bulletin 7) post-tensioning http://fib.epfl.ch
Granulat
SN EN 196-21 1997 Méthodes d’essais des ciments – Partie 21: Dé-
termination de la teneur en chlorures, en dioxide
de carbone et en alcalis dans les ciments
SN EN 933-1 20032) Essais pour déterminer les caractéristiques Voir annexe natio-
géométriques des granulats – Partie 1: Déter- nale de la norme
mination de la granularité – Analyse granulo- SN EN 12 620
métrique par tamisage
SN EN 933-3 20032) Essais pour déterminer les caractéristiques Voir annexe natio-
géométriques des granulats – Partie 3: Déter- nale de la norme
mination de la forme des granulats – Coefficient SN EN 12 620
d’aplatissement
SN EN 1097-2 20032) Essais pour déterminer les caractéristiques Voir annexe natio-
mécaniques et physiques des granulats – nale de la norme
Partie 2: Méthodes pour la détermination de la SN EN 12 620
résistance à la fragmentation
2)
Entrée en vigueur probable. Le document est déjà publié et disponible en tant que SN EN.
Granulat
SN EN 1097-8 20033) Essais pour déterminer les caractéristiques Voir annexe natio-
mécaniques et physiques des granulats – nale de la norme
Partie 8: Détermination du coefficient de SN EN 12 620
polissage accéléré
SN EN 1367-2 20033) Essais pour déterminer les propriétés thermiques Voir annexe natio-
et l’altérabilité des granulats – Partie 2: Essai au nale de la norme
sulfate de magnésium SN EN 12 620
SN EN 1744-1 20033) Essais pour déterminer les propriétés chimiques Voir annexe natio-
des granulats – Partie 1: Analyse chimique nale de la norme
SN EN 12 620
EN 13 055-1 2002 Granulats légers – Partie 1: Granulats légers Cette norme contient
pour béton et mortiers des remarques
relatives à l’échan-
tillonnage et aux
méthodes d’essai
Eau de gâchage
3)
Entrée en vigueur probable. Le document est déjà publié et disponible en tant que SN EN.
Béton frais
ASTM C173/ 11.2002 Standard Test Method for Air Content of Freshly N’existe qu’en
C 173M-01 Mixed Concrete by Volumetric Method (Méthode anglais
d’essai pour la détermination de l’air entraîné
du béton frais par méthode volumétrique)
prEN 12 504-3 04.2003 Prüfung von Beton in Bauwerken – Teil 3: N’existe qu’en
Bestimmung der Ausziehkraft allemand et
(Essais pour béton dans les structures – Partie 3: en anglais
Détermination de la force d’arrachement)
prEN 12 504-4 2002 Essais pour béton dans les structures – Partie 4:
Détermination de la vitesse de propagation du son
EOTA ETAG 013 02.2002 Guideline for European technical approval for N’existe qu’en
Post-tensioning kits for prestressing of structures anglais
EN 524 1997 Gaines en feuillard d’acier pour câbles de pré- SIA 162.041 à
contrainte – Méthodes d’essai (Parties 1 à 6) SIA 162.046
Office Fédéral des 01.01. Dispositions pour garantir la durabilité des câbles OFROU/ CFF
Routes et CFF 2001 de précontrainte dans les ouvrages d’art
fib technical 01.2000 Corrugated plastic ducts for internal bonded Voir
report (Bulletin 7) post-tensioning http://fib.epfl.ch
Office fédéral 01.01. Dispositions pour garantir la durabilité des câbles OFROU/ CFF
des routes et CFF 2001 de précontrainte dans les ouvrages d’art
fib technical 01.2000 Corrugated plastic ducts for internal bonded Voir
report (Bulletin 7) post-tensioning http://fib.epfl.ch
4.1 Objet
4.2 Précision
Les données relatives à l’incertitude des mesures correspondent approximativement au double de l’écart
type.
4.3.2 Le rapport d’essai doit également contenir les données suivantes, dans la mesure où elles sont connues:
– date de confection du béton
– composition du béton.
4.3.3 D’autres indications relatives au contenu des rapports d’essai figurent dans les annexes.
4.4 Sources
Les adresses suivantes fournissent des données complémentaires relatives aux essais mentionnés:
– Annexes A, F, G, H VPL: www.vpl-alp.ch
– Annexe B TFB: www.tfb.ch
– Annexes C, D EMPA (Béton/chimie de la construction): www.empa.ch
– Annexe E Proceq: www.proceq.com
Il n’existe pas de règles générales reconnues pour évaluer les résultats des essais décrits aux annexes A,
B, C, D et E; le tableau 6 fournit quelques références indicatives à leur sujet.
A Perméabilité à l’eau En règle générale, on considère qu’un béton est étanche à l’eau et
qu’il garantit des parois intérieures sèches lorsqu’il a une perméabilité
q W ≤ 10 g/(m2 h) à une température ambiante minimale de 15 °C et
sans être soumis à de l’eau sous pression.
C Résistance au gel On estimera les valeurs moyennes des séries d’essais sur béton
en présence de sels selon les critères suivants:
de déverglaçage – résistance au gel en présence de sels de déverglaçage élevée
m ≤ 200g/m2 ou m ≤ 600 g/m2 et ∆m 28 ≤ (∆m 6 + ∆m 14)
– résistance au gel en présence de sels de déverglaçage faible:
m ≥ 3800 g/m2.
D Résistance aux À titre indicatif, on peut considérer qu’un béton présente une résistance
sulfates élevée aux sulfates lorsque la valeur moyenne d’une série d’essais a
pour résultat ∆l ≤ 0,5 ‰.
Les chiffres qui suivent spécifient une méthode permettant de déterminer l’eau absorbée par un béton
conforme à la norme SN EN 206-1. Les résultats de l’essai permettent de tirer des déductions prévision-
nelles sur l’étanchéité du béton exposé à de l’eau sans pression.
A.2 Références
A.3 Définitions
qw perméabilité à l’eau du béton, exprimée comme rapport entre l’absorption d’eau et la surface mouillée
par unité de temps [g/(m2 h)]
A.4 Principe
Les éprouvettes sont soumises à la saturation en eau à différentes intensités. Les divers degrés de satu-
ration atteints permettent de déterminer des valeurs caractéristiques relatives à l’absorption d’eau, à la
porosité et à la masse volumique.
A.7 Exécution
Avant le début de l’essai, procéder au pesage (masse m A ) et à la mesure des dimensions (diamètre d,
hauteur h PK, volume VA ) des carottes; la précision de lecture doit être de 0,01 g lors du pesage et de
0,1 mm pour les dimensions. Le programme d’essai commence 28 jours après la confection du béton.
15
A.8.1 On déterminera les volumes VE et VTOT (pores inclus) de chaque éprouvette sur la base des pesées:
m Eo – m Eu m TOTo – m TOTu
VE = ρw et VTOT = ρw en m3
ρw désigne la masse volumique de l’eau. Si l’écart de VE par rapport à VTOT est supérieur à 1% du volume,
on utilisera dans les calculs suivants le volume VA , déterminé à partir des dimensions mesurées, en lieu et
place de VE.
LP = n – UE en % du vol.
A.8.4 Dans une série, l’écart type de ρ110 ne doit pas dépasser ± 25 kg/m3 et doit rester inférieur à l’écart type de
ρR110.
A.8.5 Si les conditions énoncées aux chiffres A.8.3 et A.8.4 ne sont pas remplies et qu’une étude détaillée ne per-
met pas d’en trouver l’explication, il faudra déterminer la masse volumique ρm à l’aide d’un pycnomètre à
partir du béton séché à 110 °C et broyé, ou la calculer à partir de la masse volumique des constituants et
de la composition du béton. Au cas où ρm > ρ110, on calculera les valeurs recherchées en remplaçant les
valeurs mesurées de la porosité n par la valeur calculée suivante:
ρm – ρR110
n* = 100 en % du vol.
ρm
A.8.6 Perméabilité à l’eau q w
On calculera la perméabilité à l’eau q w de chaque série d’essais à l’aide des valeurs moyennes de M24, UE,
UB et h 24. Pour un élément de construction de 200 mm d’épaisseur, le calcul s’effectue de la manière sui-
vante:
M24 UE /2 h 24
qw = h en mm, q w en g/(m2 h)
t 24 UE – UB 400
Si h 24/h PK > 0,85, on calculera la perméabilité à l’eau q w à l’aide des valeurs mesurées m x , t x , h x en lieu et
place de m 24, t 24 et h 24.
A.9.2 Les valeurs détaillées et les valeurs moyennes doivent être données de la façon suivante dans le rapport
d’essai:
– porosités n, UE, LP: précision de 0,1% en volume
– hauteur du front de pénétration de l’eau h: précision de 0,1 mm
– masses volumiques ρ, masses m et perméabilité à l’eau q w : en chiffres complets, non abrégés.
A.10 Précision
Les incertitudes de mesure communiquées dans le tableau 8 résultent d’un essai comparatif sur six bétons
dont les rapports eau/ciment étaient compris entre 0,45 et 0,72 [essai croisé VPL, «Wasserleitfähigkeit und
Porosität», 2000].
ρ110 [kg/m ]3
6 17
Les chiffres qui suivent spécifient une méthode permettant de déterminer la résistance aux chlorures d’un
béton conforme à la norme SN EN 206-1.
B.2 Références
B.3 Définitions
B.4 Principe
L’application d’une tension électrique à des éprouvettes saturées d’eau active la diffusion de ions chlorures.
La détermination de la profondeur de pénétration des ions chlorures libres permet de calculer le coefficient
de migration des chlorures sur la base de la profondeur de pénétration, de la tension électrique appliquée
ainsi que d’autres paramètres.
B.7 Exécution
B.8.3 Pour chaque échantillon, le résultat d’essai aura la forme X,Y·10–Z m2/s: par exemple 1,5 ·10 –12 m2/s.
B.10 Précision
Des données sur la précision de cette méthode d’essai devraient être élaborées dans le cadre du projet de
l’OFROU «Propriétés du béton selon SN EN 206-1».
Les chiffres qui suivent spécifient une méthode permettant de déterminer la résistance au gel en présence
de sels de déverglaçage d’un béton conforme à la norme SN EN 206-1. L’action du gel peut aussi causer
des dommages au cœur du béton; la présente méthode ne permet toutefois pas de le déterminer.
Remarques:
– Cette méthode permet aussi d’évaluer la résistance du béton au gel sans sels de déverglaçage.
– Il est possible que cet essai ne soit pas approprié à l’examen et à l’évaluation de certains bétons spé-
ciaux, comme par exemple les bétons à haute résistance avec faible teneur en air. Dans ces cas-là, il est
recommandé faire appel à des spécialistes.
C.2 Références
C.3 Définitions
C.4 Principe
Les éprouvettes sont recouvertes d’une solution de chlorures et soumises à 28 cycles de gel–dégel. Les
pertes de masse permettent de tirer des déductions prévisionnelles sur la résistance du béton au gel en
présence de sels de déverglaçage.
– Armoire frigorifique avec possibilités de réglage suivantes: maintenir +15 °C pendant 240 ± 5 minutes,
abaisser la température à –15 °C en 90 ± 5 minutes, maintenir –15 °C pendant 330 ± 5 minutes, élever
la température à +15 °C en 60 ± 5 minutes. La durée d’un cycle est de 12 heures. L’écart sur les
températures prescrites ne doit pas être supérieur à 2 °C.
– Balance avec une incertitude de mesure maximale de ± 0,03 g
– Instrument de mesure des longueurs avec une incertitude de mesure maximale de ± 0,05 mm
– Solution de NaCl à 3% (3 g de NaCl pour 97 g d’eau déminéralisée).
C.7 Exécution
m = ∆m 6 + ∆m 14 + ∆m 28
C.10 Précision
L’essai décrit ci-dessus est très semblable à l’essai N° 9 de la norme SIA 162/1 (1989) pour lequel une
étude avait permis de déterminer la valeur moyenne des incertitudes de mesure suivantes lors d’un essai
sur 3 éprouvettes (plaques carrées de 50 mm d’épaisseur et de 150 mm de côté): écart type de répétabi-
lité ± 90 g/m2; écart type de reproductibilité ± 170 g/m2 [EMPA Rapport d’essai N° 165 667; 1998].
Les chiffres qui suivent spécifient une méthode permettant de déterminer l’action d’une solution de sulfate
de sodium sur la modification de volume d’éprouvettes en béton conforme à la norme SN EN 206-1. On
peut en tirer des déductions prévisionnelles sur la résistance aux sulfates du béton.
D.2 Références
D.3 Définitions
∆l allongement de l’éprouvette sous l’action des sulfates (expansion due aux sulfates) [‰]
D.4 Principe
Les éprouvettes soumises de façon cyclique à un séchage suivi de la conservation dans une solution sul-
fatique absorbent des sulfates. Le sulfate peut réagir avec des constituants de l’éprouvette et provoquer une
modification de volume de celle-ci.
ln longueur de la base d’essai entre les implants de mesure après le n-ième cycle [mm]
l0 longueur de la base d’essai entre les implants de mesure avant le premier cycle [mm]
l longueur de l’éprouvette sans les implants de mesure [mm]
– l’augmentation de la masse
m Sn – m Tn
∆m Sn = en kg/m3
V0
(c + aII)
∆l = (∆l4 – ∆l1) 4
en ‰
∑ ∆m Sn
n=1
c dosage en ciment, pour des ciments conformes à la norme SN EN 197-1 [kg/m3]
aII ajouts de type II selon la norme EN 206-1 [kg/m3]: cendre volante selon la norme EN 450, fumée
de silice selon la norme prEN 13 263
Les chiffres qui suivent spécifient une méthode permettant de déterminer dans les structures, de façon non
destructive, la perméabilité à l’air d’un béton conforme à la norme SN EN 206-1. La perméabilité à l’air per-
met de tirer des déductions prévisionnelles sur la durabilité du béton situé au voisinage de la surface.
E.2 Références
Aucune.
E.3 Définitions
E.4 Principe
Au moyen d’une pompe à vide, on crée une dépression dans une chambre d’essai et dans une chambre de
protection qui l’entoure, les deux chambres étant ouvertes contre la surface du béton. La liaison entre la
chambre d’essai et la pompe à vide est ensuite hermétiquement fermée. Pendant la durée des mesures, la
dépression de la chambre de protection est gérée de manière à être toujours égale à celle de la chambre
d’essai. On mesure en fonction du temps la baisse de pression induite par le flux d’air traversant le béton.
On calcule ensuite la perméabilité à l’air à partir de la variation de pression en fonction du temps et d’autres
valeurs caractéristiques.
Béton
Flux d’air vers la chambre
de protection
Armature
– Chambre d’essai avec une face circulaire de 50 mm de diamètre, ouverte contre la surface du béton;
cette chambre d’essai est entourée d’une chambre extérieure fonctionnant comme anneau de protection.
4)
Torrent R. et Frenzer G.: «Studie über Methoden zur Messung und Beurteilung der Kennwerte des Überdeckungs-
betons auf der Baustelle», Rapport 516, Office fédéral des routes, Berne, 1995.
– La surface du béton doit être suffisamment lisse pour que la dépression provoque l’adhérence de la
chambre d’essai et qu’il n’y ait aucune infiltration d’air entre la chambre d’essai et la surface du béton.
Si tel n’est pas le cas, poncer la surface du béton avec précaution et aussi faiblement que possible.
– Poser la chambre d’essai sur une surface qui soit représentative du béton à tester.
– L’emplacement choisi pour la mesure du béton situé au voisinage de la surface doit être suffisamment
sec pour ne pas interférer avec les mesures.
E.7 Exécution
– Poser la chambre d’essai à la surface du béton et en évacuer l’air au moyen de la pompe à vide jusqu’à
ce que la dépression atteigne la valeur nécessaire. Fermer ensuite l’évacuation d’air de la chambre d’es-
sai et mesurer la diminution de dépression qu’elle subit en fonction du temps.
– Pour chaque surface à tester sur un élément de construction, procéder au moins à 3 mesures à des
endroits différents.
– L’humidité du béton doit autant que possible être déterminée au même endroit que la perméabilité à l’air.
On peut procéder en mesurant par exemple la résistance électrique du béton ou en mesurant directe-
ment le taux d’humidité dans un percement convenablement obturé.
E.10 Précision
Des mesures de laboratoire sur les éprouvettes de 22 bétons aux valeurs e/c comprises entre 0,26 et 0,69
ont permis de calculer un coefficient de variation de 6,6% [Torrent R. et Ebensberger L.: «Methoden zur
Messung und Beurteilung der Kennwerte des Überdeckungsbetons auf der Baustelle», Rapport 506, Office
fédéral des routes, Berne, 1993].
Les chiffres qui suivent spécifient une méthode permettant de déterminer le retrait spécifique et la défor-
mation spécifique de fluage d’un béton conforme à la norme SN EN 206-1.
F.2 Références
Aucune.
F.3 Définitions
F.4 Principe
– L’essai se pratique sur des prismes de dimensions 120 120 360 mm. Chaque essai requiert au
moins 2 prismes.
– Au début de l’essai, la température des éprouvettes doit être la même que celle du local climatisé.
– Coller les implants de mesure sur deux faces latérales opposées de l’éprouvette; sur chacune de ces
deux faces, la distance entre les implants doit être de 250 ± 5 mm.
F.7 Exécution
– Dans le local climatisé, conserver les éprouvettes de manière que toutes les faces soient exposées à l’air
et que rien n’entrave les déformations dues au retrait.
– Effectuer la mesure initiale 24 ± 1 heures après la confection des éprouvettes. Contrôler l’instrument de
mesure au moyen du solide de référence avant et après les mesures de longueur. Relever et enregistrer
séparément les différences de longueur des faces des éprouvettes avec une précision de 1 µm.
∆lt = l1 – lt en µm
F.8.2 On calculera le retrait spécifique ε CS(t) et la déformation spécifique de fluage ε CC(t) de la manière suivante:
∆lt ∆lt
ε CS(t) = resp. ε CC(t) = en ‰
l0 l0
∆lt valeur moyenne des variations de longueur ∆lt de deux faces opposées d’une éprouvette
l0 longueur de la base de mesure entre les implants de mesure, en mm
F.10 Précision
F.10.1 L’incertitude sur la mesure du retrait spécifique a été calculée lors d’un essai comparatif [Essai croisé VPL
«Schwindmass», mars 2002]. Pour le retrait spécifique, la valeur moyenne de 3 éprouvettes a permis d’ob-
tenir les valeurs suivantes: écart type de répétabilité 0,022‰, écart type de reproductibilité 0,039‰.
F.10.2 Aucune donnée n’est disponible quant à l’incertitude sur la mesure des déformations dues au fluage.
Les chiffres qui suivent spécifient une méthode permettant de déterminer le module d’élasticité d’un béton
conforme à la norme SN EN 206-1.
G.2 Références
Les normes suivantes sont applicables: SN EN 12 390-2, EN 12 390-4 et, partiellement, SN EN 12 390-1
(cf. chiffre G.6).
G.3 Définitions
E module d’élasticité (module sécant) déterminé au troisième cycle d’application d’une charge sollicitant
les éprouvettes en compression
G.4 Principe
Le module d’élasticité est calculé à partir de la mesure des déformations d’éprouvettes sollicitées en com-
pression.
G.10 Précision
Un essai comparatif sur des éprouvettes de béton [Essai croisé VPL «Frostbeständigkeit», 2002] avec des
modules d’élasticité compris entre 35 000 et 40 000 N/mm2 a donné un écart type de répétabilité de 2870
N/mm2 et un écart type de reproductibilité de 3670 N/mm2 sur la valeur moyenne de 4 éprouvettes.
Les chiffres qui suivent spécifient une méthode permettant de déterminer la teneur en eau d’un béton frais
conforme à la norme SN EN 206-1.
H.2 Références
H.3 Définitions
w 0 teneur en eau du béton frais [kg/m3] (somme de l’eau efficace et de l’eau absorbée par les granulats)
H.4 Principe
Un échantillon de béton frais est séché jusqu’à constance de la masse. On calcule la teneur en eau du
béton frais à partir de la masse de l’échantillon avant et après le séchage, ainsi qu’à partir de la masse volu-
mique du béton frais.
H.7 Exécution
Le rapport eau/ciment (e/c), resp. le rapport eau/ciment équivalent (e/c éq) dans la mesure où il est justifié,
seront calculés à l’aide des relations suivantes:
w0 – wG w0 – wG
e/c = resp. e/céq = [–]
c c + k aII
wG absorption d’eau par le granulat [kg/m3] pour les classes de granulat normal et lourd (déterminé selon
la norme SN EN 1097-6, donnée du producteur de béton).
c dosage en ciment [kg/m3] (donnée du producteur de béton).
aII dosage en ajouts de type II [kg/m3] autorisés dans le calcul du rapport e/c éq selon la norme
SN EN 206-1 (donnée du producteur de béton).
k coefficient pour la prise en compte des ajouts de type II, selon la norme SN EN 206-1 [–].
Les résultats seront donnés avec la précision suivante: 1 kg/m3 pour le dosage en ciment et la teneur en
eau, 10 kg/m3 pour la masse volumique et 0,01 pour le rapport e/c.
H.10 Précision
Un essai comparatif portant sur la teneur en eau [Essai croisé VPL «Frischbetonkontrolle», 2002] a permis
de calculer un écart type de répétabilité de ± 3,4% et un écart type de reproductibilité de ± 4,8%.
Peter Marti, prof. dr ing. dipl. EPF, Zurich Viktor Sigrist, prof. dr ing. dipl. EPF, Hambourg
Ulrich Vollenweider, dr ing. dipl. EPF, Zurich Daniel Buschor, ing. dipl. EPF, Berthoud
Paul Lüchinger, dr ing. dipl. EPF, Zurich Frank Jacobs, dr géol. dipl., Wildegg
Viktor Sigrist, prof. dr ing. dipl. EPF, Hambourg Albin Kenel, prof. dr ing. dipl. EPF, Rapperswil
Peter Matt, ing. dipl. EPF, Ittigen
Elle remplace, conjointement avec la norme SIA 262, les normes SIA 162 Ouvrages en béton, édition 1993, et
SIA 162/1 Ouvrages en béton – Essais des matériaux, édition 1989.
Dispositions transitoires
L’édition de 1993 de la norme SIA 162 et l’édition de 1989 de la norme SIA 162/1, peuvent être utilisées jusqu’au 30 juin
2004, mais uniquement avec les normes des structures porteuses qui s’y réfèrent.
Tous les droits de reproduction, même partielle, de copie intégrale ou partielle (photocopie, microcopie, CD-ROM, etc.),
d’enregistrement sur ordinateur et de traduction sont réservés.
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