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La signalisation routière est le principal point traité. Elle permet d’informer l’usager des règles en vigueur et
de l’orienter dans ses déplacements. Bien conçue et réalisée, elle réduit les causes d’accident et facilite la
circulation. Elle désigne l’ensemble des signaux conventionnels implantés sur le domaine routier et destinés
à assurer la sécurité des usagers de la route, soit en les informant des dangers et des prescriptions relatifs à
la circulation ainsi que des éléments utiles à la prise de décisions, soit en leur indiquant les repères et
équipements utiles à leurs déplacements. Elle comprend deux grands ensembles : la signalisation routière
verticale, qui comprend les panneaux, les balises, les feux de signalisations (type gyrophare), les bornes et
les feux tricolores et la signalisation routière horizontale, constituée des marquages au sol et des plots.
PRÉSENTATION DU PROJET
Contexte
Le Document de Stratégie pour la Croissance et l’Emploi (DSCE), présente entre autres, la stratégie de gestion
du réseau routier interurbain, notamment le volet concernant l’entretien courant et périodique, le
renforcement, la réhabilitation et l’extension du réseau de routes bitumées.
Le 16 juillet 2018 le consultant a reçu la notification du démarrage de ses prestations par ordre de Service
N°000175/OS/MINMAP/DGMI/DMTR/CE2/EW/2018 du 25 avril 2018.
Conformément aux TDR l’étude comportera cinq étapes regroupées en 02 tranches étendues sur 15 mois :
Étude Préliminaire ;
Étude d'Avant-projet Sommaire (APS) & Etudes d’impact Environnementale et Social (EIES).
TRANCHE CONDITIONNELLE
Chef de Service du Marché : Directeur des Études Techniques Routières et d’Ouvrages d’Art
(DETROA), «Chef de Service»
Montant du Marché : TTC, 752 951 855 Francs CFA. Sept Cent Cinquante-Deux Millions
Neuf Cent Cinquante Et Un Mille Huit Cent Cinquante-Cinq Francs
CFA
Lieu EST
a. Pour piétons ;
b. Pour cyclistes ;
c. Pour le stationnement ;
d. Pour les transports en commun ;
e. Pour les ralentisseurs de type dos-d’âne.
f. les inscriptions utilisées pour donner aux usagers des indications complémentaires dans des
cas exceptionnels.
Catégories générales des marques
III.1.3.1. Caractéristiques des lignes discontinues
On distingue quatre types de marquage dans cette catégorie répartis en sept modulations. Le Tableau 1 ci-
après présente les différentes modulations et les caractéristiques y afférentes.
Tableau 1: Les caractéristiques des lignes discontinues
TYPE TYPE LONGUEUR INTERVALLE entre 2 RAPPORT
de marquage de modulation du trait (en m) traits successifs (en m) plein/vide
T1 3 10 1/3
Axial
T'1 1,5 5 1/3
longitudinal
T3 3 1,33 3
T2 3 3,5 1
Rive T'3 20 6 3
T4 39 13 3
Transversal T‘2 0,5 0,5 1
Les différentes modulations ci-dessus illustrées permettent de représenter les lignes longitudinales et
transversales.
En ce qui concerne les lignes longitudinales, la Figure 2 ci-dessous illustre les differents cas de figures
possibles en terme de caractéristiques géométriques.
Au niveau des points singuliers, la ligne axiale est continue et doit avoir une longueur supérieure à 50 m en
rase campagne et 20 m en agglomération.
Sur les routes à deux voies, hors milieu urbain, toute ligne continue axiale doit être précédée d'une ligne
d'annonce constituée par une ligne discontinue de type T3 de largeur 2u, elle-même complétée par des
flèches de rabattement.
En milieu urbain, la ligne continue doit être précédée d'une ligne T3 de longueur L que l'on peut marquer
sans flèches de rabattement si les vitesses d'approche sont faibles.
Dans notre cas, pour V15=80 km/h, La ligne d’annonce (distance de pré-signalisation) L aura ainsi une
longueur de 117 m et il y sera placé trois flèches de rabattement implantées à cheval sur la ligne d’annonce.
Les équidistances entre flèches sont spécifiées comme dans le Tableau 3 ci-dessous :
Tableau 3 : Longueur de la ligne d’annonce
Flèches directionnelles
Il peut arriver dans certains cas que les lignes continues se soudent (Figure 4-a) ou ne laissent subsister que
des intervalles insuffisants pour entreprendre un dépassement (qui serait sans danger dans la majorité
des cas) créant ainsi une gêne intolérable si elles doivent régner sur une grande longueur.
Il est alors prescrit, sauf cas exceptionnel, de remplacer la ligne continue et les lignes d'annonce qu'on
aurait obtenues, par une ligne T3 et de largeur 2u, et ceci si la zone considérée est d'une longueur
excessive (supérieure à un kilomètre par exemple dans les cas normaux). Dans ce cas, l e s flèches de
rabattement sont proscrites.
Dans le cas où on met en place une telle ligne T3, qu'on peut appeler de dissuasion (Figure 4-b), on peut
réintroduire une ligne continue précédée de flèches de rabattement, sur un point particulièrement
dangereux.
Solution théorique
(b)
Figure 4 : Marquage d’une succession de virages
Source : (www.wikiwand.com/fr/Ligne_de_dissuasion)
Lorsque les virages sont fermés et la visibilité réduite, les lignes continues seront systématiquement utilisées.
Lignes de rétrécissement et d’élargissement d’une route de deux voies à trois voies : Lignes
obliques
Pour le marquage des points singuliers des routes à trois voies, on est conduit à tracer les lignes obliques de
raccordement de deux à une voie de circulation. La longueur de la ligne oblique est égale dans ce cas à L
(longueur de pré-signalisation).
Pour le marquage d'un rétrécissement physique de chaussée de trois à deux voies, la longueur de la ligne
oblique est égale à la distance Lp qui sépare le point-origine du point-fin de la zone de rétrécissement, si
Lp est supérieur ou égal à L. Si Lp est inférieur à L, on adopte comme longueur de la ligne oblique la distance
L (à l'amont du point de fin de rétrécissement).
Ces lignes obliques sont précédées par une ligne continue de longueur L/6. Sur les routes à trois voies,
cette ligne continue et précédée d'une ligne d'annonce de longueur L/3. La Figure 5 ci-dessous illustre mieux
la situation décrite dans ce paragraphe.
Figure 5 : Ligne de rétrécissement et d’élargissement d’une route de deux voies à trois voies
Source : (IISR_VII ; P. 25)
III.1.4.2. Signalisation de rive
Les modules de marquages se distinguent en fonction de la section de chaussée considérée.
a. En section courante
Aux croisements et bifurcations dont le régime est la priorité à droite, la ligne de rive est interrompue
au droit de la chaussée de la voie affluente.
Si l'une des voies a la priorité sur l'autre, on doit placer dans le prolongement de la ligne de rive l'une des
lignes transversales définies à l'article 117-4.
Si en section courante la chaussée est délimitée par une ligne discontinue, la ligne de rive peut être
remplacée par une ligne de type T'3 et de largeur u dans intersections où il y a rabattement et ceci à
partir de la première flèche de rabattement
Si l'intersection comporte une voie d'insertion, de décélération ou d'entrecroisement, la ligne qui la sépare
de la chaussée principale est du type T2 et de largeur 5u. Par ailleurs, si en section courante la chaussée
est délimitée par une ligne discontinue, cette ligne est remplacée par une ligne de type T'3 de largeur 3u
sur 150 m au moins avant et après les voies d'insertion et de décélération (ou au moins à partir de la
première flèche de rabattement si l'intersection comporte un rabattement).
Il est nécessaire de marquer par une signalisation horizontale, et éventuellement verticale, les passages
prévus à l'intention des piétons pour la traversée des chaussées. Les évolutions récentes observées dans
le domaine de la sécurité routière nous permettent de distinguer à nos jours deux types de passages
piétons : les passages piétons en 2D et ceux en 3D.
Les passes pour piétons en 2D
Ils sont délimités par des bandes rectangulaires ou parallélépipédiques blanches parallèles à l'axe de la
chaussée, d'une longueur minimale de 2,50 m en ville et d'une longueur de 4 à 6 mètres en rase
campagne ou dans les traversées de petites agglomérations. La largeur de ces bandes est de 0,50
mètre et leur inter-distance de 0,50 mètre à 0,80 mètre.
Le marquage axial ou le marquage de délimitation des voies est interrompu de part et d’autre du passage
pour piétons, à une distance de 0,50 m, pour éviter une juxtaposition des marques nuisible à leur lisibilité.
La Figure 7 ci-dessous illustre les dimensions à adopter lors de leur implémentation qu’on soit en
agglomération ou en rase campagne.
Dans le cas où le stationnement se fait en épi ou perpendiculaire, les limites sont matérialisées à l’aide
des lignes de couleur blanche, continues de largeur 2u ou discontinues de type T’2 de largeur 2u ou
simplement amorcées.
b. Ilots
Aux intersections notamment, il peut être utile d'interdire à la circulation certains espaces appelés
îlots. Ces îlots sont conçus, soit pour séparer deux courants de circulation (îlots séparateurs), créer une
divergence (îlots directionnels), soit pour être contournés circulairement.
Les différentes extrémités d'un même îlot peuvent assurer différentes fonctions (divergence,
convergence, séparation de courants de sens opposés).
La ligne séparant la voie d'insertion de la chaussée principale est du type T2 de largeur 5u.
La réglementation stipule que tout produit de marquage routier utilisé sur les voies ouvertes à la circulation
publique doit faire l’objet d’une attestation de conformité à des exigences techniques de sécurité et
d’aptitude à l’usage.
En France, ce label est délivré par l’ASCQUER, organisme mandaté par AFNOR Certification, suite à un essai
sur site routier où les performances des produits sont mesurées après un cycle climatique complet et la
sollicitation par différents niveaux de trafic. Les produits portent alors la marque « NF- Equipements de la
route ».
b. La durabilité
La durée de vie fonctionnelle est exprimée en nombre de roues passées sur le marquage. L’échelle de
durabilité est exprimée par une classe P allant de 50 000 à 1 million de passages de roues. Dans le cas
d’espèce, avec une projection du trafic sur 20 ans, nous avons obtenu en 2040, 17 865 passages de roues, ce
qui nous renvoie à la classe P1 de durabilité.
Tableau 4 : Classes de durabilité
La visibilité de nuit est caractérisée par le niveau de rétro-réflexion RI (lumière rétro-réfléchie vers le
conducteur d’un véhicule), sa valeur minimale est de 150 mcd/m²/lx sur l’ensemble du réseau lorsque la
visibilité de nuit est requise. Cela nous conduit à la classe R3, seuil minimal pour marquage rétro-réfléchissant
blanc et jaune permanent.
d. L’adhérence
L’adhérence est traduite par le coefficient d’anti-glissance ou SRT, la valeur minimale est fixée à 0.45 pour
l’ensemble des marquages et à 0.55 pour les piétons.
- Classe S1 (0.45 < SRT < 0.50) qui est le seuil minimal général ;
- Classe S3 (0.55 < SRT < 0.60) qui est le seuil minimal pour passages cloutés ;
e. La visibilité de jour
La visibilité de jour est exprimée par le coefficient de luminance sous éclairage diffus Qd. Le niveau minimal
est fixé à 100 mcd/m²/lx pour les produis rétro-réfléchissants blancs, et à 80 mcd/m²/lx pour le marquage
jaune permanent ou temporaire.
- Classe Q1 (80 < Qd < 100) qui est le seuil minimal pour marquage jaune permanent ou
temporaire ;
- Classe Q2 (100 < Qd < 130) qui est le seuil minimal pour marquage blanc rétro-réfléchissant.
SIGNALISATION VERTICALE
La signalisation verticale est l’ensemble des signaux conventionnels implantés verticalement sur le
domaine routier et destinés à assurer la sécurité des usagers de la route, soit en les informant des dangers
et des prescriptions relatifs à la circulation ainsi que des éléments utiles à la prise de décisions, soit en leur
indiquant les repères et équipements utiles à leurs déplacements. Elle regroupe ainsi les signalisations par
panneaux, par balisage par bornage ou par feux.
Type de signalisation verticale
Panneaux directionnels
C20a Le panneau de type C20a est 2.00 1.00
employé pour indiquer une
traversée de la chaussée par un
passage destiné aux piétons.
Cette signalisation est
facultative.
C27 Le panneau de type C27 est 2.00 1.00
employé pour indiquer une
surélévation de la chaussée.
Cette signalisation est obligatoire
hors zone 30.
C28_1 Le panneau de type C28 est 2.00 1.00
employé pour indiquer une
réduction du nombre de voies
sur routes à chaussées séparées
sans accès riverain. Cette
signalisation est obligatoire.
C29A Le panneau de type C29a est 2.00 1.00
employé pour indiquer un
créneau de dépassement ou une
section de route à chaussées
séparées sans accès riverain.
Cette signalisation est
obligatoire.
D47c Présignalisation d'un poste de 2.00 1.13
péage
On distingue :
La signalisation de police : panneaux de danger, prescription absolue, priorité, intersection et
indication ;
La signalisation directionnelle : panneaux de direction, localisation et tourisme ;
Les panneaux à messages variables.
III.2.1.2. Signalisation par balisage
Dans le domaine routier, une balise est un dispositif implanté pour guider les usagers ou leur signaler un
risque particulier, ponctuel ou linéaire, sur un itinéraire traité de façon homogène. En France, les balises sont
codifiées J. On distingue :
les balises de virage ont pour but de représenter clairement le tracé externe des virages. Elles sont
apposées au niveau des virages, et peuvent parfois être difficiles à repérer pour les automobilistes
les balises d’intersection ont pour but de repérer clairement les intersections. Elles sont
généralement disposées loin des agglomérations, et ceci peu importe les règles de priorité en vigueur
les balises d’alignement, qui sont des éléments de signalisation temporaire permettant de délimiter
les zones de chantiers et les zones dangereuses
les balises de guidage, qui une fois installées sur des grilles de protection, permettent elles aussi de
délimiter une zone de travaux
Tableau 6. Quelque type de balises
N° Type de balise Aperçu Signification
Elles ont pour objectif de déterminer
avec précision le tracé externe de
certains virages. En théorie, leur
Balise de implantation doit permettre de réduire
J1
virage les dérapages ou sorties de route qui
ont généralement lieu lorsque la
courbe d’un virage est mal évaluée par
un usager.
Les bornes routières sont destinées à indiquer les distances sur les routes. Elles sont à ce titre des
équipements de signalisation.
L’ensemble des panneaux de signalisation de ce projet a été prévu dans le but d’attirer de façon
toute spéciale l’attention des usagers de la route aux endroits où leur vigilance doit redoubler en
présence d’obstacles ou de points dangereux.
Quant à la mise en œuvre et à la qualité des produits, les prescriptions de l’ASCQUER (Association pour
la Certification et la Qualification des Equipements de la Route) mandatée par l’AFNOR ont été utilisées.
- Les panneaux de signalisation
Le Tableau qui suit résume les différents panneaux permanents utilisés, leur utilisation, leur localisation et
leur nombre. Il résulte de l’étude de tracé qui a été faite et de la présente étude de sécurité routière et de
signalisation.
Tableau 7 : Panneaux permanents
QUANTITÉS
PANNEAUX UTILISATION LOCALISATION (PK)
TOTALES
PK 0+150
PK 0+300
PK 0+500
PK 26+200
PK 26+700
PK 29+850
PK 59+800
PK 63+650
PK 65+050
PK 65+500
PK 66+100
PK 66+150
Intersection à gauche 32
PK 66+750
AB1 PK 66+975
PK 77+400
PK 85+975
PK 90+550
PK 93+050
PK 100+300
PK 101+700
PK 101+750
PK 109+500
PK 127+250
PK 127+800
PK 0+650
PK 7+750
PK 19+725
PK 21+725
PK 26+925
PK 54+600
PK 60+425
PK 66+175
PK 67+100
PK 67+175
PK 70+850
PK 73+050
PK 77+900
PK 77+900
PK 91+050
PK 93+400
PK 94+150
PK 96+500
PK 100+150
PK 107+700
Ralentisseur de type dos-d'âne PK 111+450
PK 120+000
Nous les disposons aux zones où il y a PK 123+750
46
des sorties importantes de véhicules ou PK 0+350
A2b de présence permanente d’enfants PK 7+450
PK 19+425
PK 21+425
PK 26+625
PK 54+300
PK 60+125
PK 65+875
PK 66+800
PK 66+875
PK 70+550
PK 72+750
PK 77+600
PK 77+600
PK 90+750
PK 93+100
PK 93+850
PK 96+200
PK 99+850
PK 107+400
PK 111+150
PK 119+700
PK 123+450
PK 77+550
Annonce un carrefour à sens giratoire 07
PK 155+700
AB25
PK 65+125
PK 0+275
PK 0+350
PK 65+225
PK 153+320
PK 96+900
PK 154+905
PK 77+400
PK 125+650
PK 35+825
PK 93+850
PK 1+900
PK 107+400
PK 123+150
PK 30+575
PK 72+375
PK 62+250
PK 106+550
PK 120+800
PK 31+050
PK 59+825
Autres dangers. La nature du danger PK 64+975
pouvant ou non être précisée par un PK 55+325 157
panonceau. PK 111+150
PK 81+050
A14 PK 11+775
PK 70+025
PK 16+450
PK 82+050
PK 81+500
PK 96+200
PK 97+350
PK 26+975
PK 70+675
PK 72+775
PK 93+100
PK 154+955
PK 93+150
PK 94+100
PK 65+800
PK 11+375
PK 1+850
PK 31+575
PK 72+250
PK 77+700
AB3a+M9z
PK 0+150
PK 0+450
PK 0+650
PK 26+350
PK 26+850
PK 29+700
PK 59+950
PK 63+800
PK 65+200
PK 65+350
Le panneau avancé AB5 annonce le
PK 65+950
panneau AB4.
PK 66+300
En rase campagne, le panneau avancé 38
PK 66+600
AB5 est obligatoirement mis en place.
PK 66+825
AB5 PK 77+550
PK 86+125
PK 90+400
PK 93+000
PK 93+200
PK 93+900
PK 100+150
PK 101+550
PK 101+900
PK 109+350
1 PK 0 + 000
64
2 PK 5 + 000
3 PK 10 + 000
4 PK 15 + 000
5 PK 20 + 000
6 PK 25 + 000
7 PK 30 + 000
8 PK 35 + 000
9 PK 40 + 000
10 PK 45 + 000
11 PK 50 + 000
12 PK 55 + 000
13 PK 60 + 000
14 PK 65 + 000
15 PK 70 + 000
16 PK 75 + 000
17 PK 80 + 000
18 PK 85 + 000
19 PK 90 + 000
20 PK 95 + 000
21 PK 100 + 000
22 PK 105 + 000
23 PK 110 + 000
24 PK 115 + 000
25 PK 120 + 000
26 PK 125 + 000
27 PK 130 + 000
28 PK 135 + 000
29 PK 140 + 000
30 PK 145 + 000
31 PK 150 + 000
32 PK 155 + 000
La rétro-réflexion est le phénomène de renvoi de la lumière vers sa source lumineuse quel que soit l’angle.
De jour comme de nuit, la rétro-réflexion permet aux panneaux d’être visibles dans toutes les conditions.
SES propose 3 types de revêtements rétro-réfléchissants :
- Classe 1 : 50 Cd/lux/m² - Rétro-réflexion garantie de 7 ans ;
- Classe 2 : 180 Cd/lux/m² - Rétro-réflexion garantie de 10 ans ;
- Classe 3 : 300 Cd/lux/m² - Rétro-réflexion garantie de 12 ans ;
Il existe sept gammes de dimensions définies dans l’instruction interministérielle sur la signalisation routière.
En ce qui concerne les voies étudiées, nous optons pour la gamme normale car ces voies, ont des profils en
travers type similaire à des routes urbaines et interurbaines adéquates pour une gamme normale.
DISPOSITIFS DE RETENUE
Définition et généralités
D’après le Centre des Études et d’Expertises sur les Risques, l’Environnement, la Mobilité et l’Aménagement
(CEREMA) (Rennes, 2014) ; un dispositif de retenue est un équipement routier destiné à empêcher la chute
des piétons et des véhicules en perdition et les chocs contre les obstacles latéraux. Il a deux fonctions
principales : retenir et rediriger.
D’après l’Article 4 de la norme NF EN 1317-1, un dispositif de retenue des véhicules est un dispositif installé
sur les routes afin de fournir un niveau de retenue aux véhicules en détresse.
Pour être mis en place sur les routes, ils doivent satisfaire aux exigences contenues dans des normes qui
attestent de leur efficacité.
Réglementation des dispositifs de retenue routiers
Les points traités sont définis par la norme NF EN 1317 (Road Restraint Systems) sur les dispositions de
retenue. Celle-ci définit les méthodes d’évaluation des performances des produits et les conditions
d’apposition du marquage CE.
La RNER (Réglementation Nationale des Équipements Routiers en FRANCE) spécifie les règles d’utilisation
des dispositifs de retenue sur le territoire français. La RNER définit ainsi les niveaux de performance minimum
des dispositifs de retenue exigés sur le réseau routier français. Nous nous appuierons sur cette
réglementation pour définir les critères de choix d’un dispositif de retenue.
Le Tableau ci-après présente en fonction de la vitesse, de la masse et de l’angle d’impact les différents
niveaux de retenue :
Glissières béton
L’implantation des barrières en béton au lieu d’une simple glissière est envisagée lorsque le danger potentiel
représenté par la sortie de chaussée ou la sortie de voie d’un véhicule lourd notamment de transport en
commun est important, notamment :
- Si la zone longée ou franchie est susceptible d’aggraver les conséquences d’une sortie de
chaussée (cours d’eau profond) ou lorsqu’il existe une dénivellation susceptible d’occasionner
une chute de hauteur supérieure ou égale à 10 m, quand les risques de sortie des poids lourds
sont importants ;
- Lorsque le danger induit par la sortie de chaussée est important soit pour les utilisateurs d’autres
voies de transport (voies routières à trafic important, autoroutes), soit pour des riverains
(maisons, écoles, lieu de culte) ;
- Lorsque les conséquences de l’intrusion d’un véhicule lourd sont graves, zone de captage,
stockage d’hydrocarbures.
Des glissières en béton de type GBA seront prévues sur les bermes des accotements et des glissières de type
DBA au niveau des TPC dans les sections à élargir en 2x2 voies.
Les ralentisseurs seront aménagés dans les entrées des agglomérations et aux abords des écoles. La plupart
des dos-d’âne existants ne respectant pas les normes, nous proposons leur réaménagement suivant celles-
ci.
Signalisation des dos-d’âne
La présence d’un ralentisseur de type dos-d’âne est signalée par un marquage constitué d’un ensemble de
trois triangles blancs, disposé sur le ralentisseur dans l’axe de chaque voie de circulation et dont les pointes
sont orientées dans le sens normal de la circulation.
Sur les chaussées bidirectionnelles de 5 m et plus de largeur, la séparation des sens de circulation est réalisée
sur le ralentisseur par une ligne axiale discontinue de type T3 (2u), et prolongée de part et d’autre de celui-
ci sur 10 m environ.
Présentation
La bande sonore, comme son nom l'indique, est une bande perpendiculaire à la voie comme le dos-d'âne
mais beaucoup plus fine et moins haute (hauteur 1 cm environ, largeur 50 cm environ). Sa particularité est
d'émettre un bruit sourd à chaque passage d'un essieu de voiture (d'où leur qualification).
L'épaisseur de quelques millimètres de ces bandes provoque une légère secousse ; la nature rugueuse des
gravillons (fixés à l'aide d'un liant bitumeux ou synthétique) provoque un bruit de roulement ; et le tout
provoque une surprise du conducteur, accentuée par la répétition et la multiplication de ces stimuli. Ces
dispositifs sont censés mettre le conducteur en alerte, et l'avertir de l'imminence d'un danger. Ces bandes
sont quelquefois simplement constituées de peinture suffisamment épaisse pour induire l'effet souhaité.
Disposition et signalisation des bandes sonores
1. Transversales
Ces bandes rugueuses sont situées transversalement sur les routes, à l'approche d'intersections, de
carrefours ou zones dangereuses où il faut ralentir. Les zones d'approche de certaines barrières de péage sur
autoroutes sont également équipées de bandes rugueuses. Elles sont généralement disposées en séries de
onze, réparties en quatre groupes de 1, 2, 3 puis 5 respectivement dans le sens de circulation. De plus, elles
sont signalées par des panneaux de danger de type A2a, A2b ou A14 accompagnés d'un panonceau M9 et
parfois même de limitations de vitesse.
2. Longitudinales
On trouve également des bandes rugueuses, sous forme longitudinale, sur les autoroutes ou des routes à
grande circulation. Elles sont intégrées à la peinture, ou sous forme de petites barrettes, ou encore
légèrement creusées dans l'épaisseur de l'enrobé de la chaussée. Elles délimitent la chaussée, et même
parfois chaque voie de circulation. Le but est d'attirer l'attention des conducteurs s'éloignant de la portion
de chaussée qui leur est dévolue, par inattention ou somnolence.
ÉCLAIRAGE PUBLIC
Dans le cadre de cette étude nous proposons pour l’éclairage public soit un éclairage public solaire, soit un
éclairage public avec l’énergie provenant d’ENEO.
Éclairage public solaire
Nous proposons un éclairage public solaire photovoltaïque dans la traversée des agglomérations. Il s’agira
principalement de lampadaire solaire photovoltaïque autonome disposé le long du terre-plein central tous
les 30 m. Les localisations des lampadaires précédemment mentionnés sont consignées dans le tableau
suivant :
Nombre total de
Agglomération Localisation (PK)
lampadaires
De PK 0 + 000 à 0
Ngoura 25
+ 750
De PK 65 + 400 à
Delele 66
67 + 350
De PK 77 + 100 à
Yola 29
77 + 950
De PK 152 + 450
Yokadouma 110
à 155 + 774
TOTAL 441
Le lampadaire solaire photovoltaïque est configuré avec la détection de la luminosité, qui déterminera
l’allumage et l’extinction de la lampe. Ainsi, ce dispositif assurera que la lampe soit allumée jusqu’à 12 heures
chaque nuit. Dans le cas d’un ensoleillement réduit en journée, le lampadaire est programmé pour réduire
automatiquement le flux lumineux jusqu'à 70% pour éviter la surexploitation de la batterie. Le lampadaire
dispose d’une autonomie de 2 jours, en cas d’absence de soleil.
Le contrôleur de charge, en 12/24V voltage nominal (auto- détecte), fonctionne avec la technologie de
Maximum power – point tracking (MPPT).
Les batteries sont de la technologie Plomb-Acide AGM. Elles ont une haute densité énergétique, très
résistance à la chaleur et donne au lampadaire une longévité de plus de cinq ans quasiment sans
maintenance.
Un mât de 7 m de hauteur en acier galvanisé à chaud, ancré sur un massif de béton d’une profondeur de 80
cm et 20 cm de hauteur porte et protège le lampadaire.
Puissance 140 W
Efficience 19,8%
VMPP 18 V
IMPP 7,7 A
Batteries
Type GEL
Quantité 3
Capacité unitaire Ah 65
Reference TRACER3906EPLI
Tension 12/24V
Courant 10 A
Type MPPT
Efficacité >96%
Classe IP IP68
Luminaire LED
Ces nouvelles luminaires MPG-2 incorporent les nouveaux MICROLED PLUS de dernière génération de 150-
160Lm/w, avec certificat TÜV, avec de nouvelles lentilles de verre de haute pureté (96%) et baisse absorption
(moins de 5%), qui présentent une géométrie divergent-asymétrique, en produisant un faisceau lumineux
plus étendu et uniformité.
Fabriquée complètement à partir d’un aluminium très résistant à la corrosion ; disponible dans les couleurs
que nous joignons, entre ses qualités il souligne sa dureté et sa longue vie, avec une plus grande résistance
aux rayons UV, ce qui réduit les coûts de maintien.
Ils installent dans leur intérieur, démarreurs avec certificat TÜV et avec une grande protection face aux
surtensions, typiques des réseaux de distribution publics.
La gamme de luminaires MPG-2 est fourni dans une gamme de tension en 12 - 24VDC ; ainsi que diverses
températures de couleur (3.000 – 5.500 K).
Tension de 12/24VDC
fonctionnement
Technologie LED 2
Class IP IP66
Mâts
Hauteur 7 mètres
Certificat CE
VILLE DE GARI
18 Rétablissement d'accès 93.0 PK 93+000 Carrefour en X
GOMBO
VILLE DE GARI
19 Rétablissement d'accès 93.2 PK 93+200 Carrefour en T
GOMBO
VILLE DE GARI
20 Rétablissement d'accès 93.9 PK 93+900 Carrefour en X
GOMBO
VILLAGE
23 Rétablissement d'accès 101.9 PK 101+900 Carrefour en T
NDOUNDJI II
VILLAGE
25 Rétablissement d'accès 127.4 PK 127+400 Carrefour en T
MAMPELE
VILLAGE
29 Rétablissement d'accès 153.0 PK 153+000 Carrefour en T
YOLKADOUMA
VILLAGE
30 Rétablissement d'accès 153.9 PK 153+950 Carrefour en T
YOLKADOUMA
VILLAGE
31 Rétablissement d'accès 154.4 PK 154+400 Carrefour en T
YOLKADOUMA
VILLAGE
32 Rétablissement d'accès 154.8 PK 154+800 Carrefour en X
YOLKADOUMA
VILLAGE
33 Rétablissement d'accès 154.9 PK 154+900 Carrefour en T
YOLKADOUMA
VILLAGE
34 Rétablissement d'accès 155.0 PK 155+050 Carrefour en T
YOLKADOUMA
VILLAGE
35 Rétablissement d'accès 155.3 PK 155+350 Carrefour en X
YOLKADOUMA
VILLAGE
36 Rétablissement d'accès 155.7 PK 155+750 Giratoire
YOLKADOUMA
CONCLUSION
Au demeurant, l’étude de sécurité routière menée dans le cadre de ce projet s’est articulée autour de trois
principaux points, à savoir : la signalisation horizontale, la verticale, les dispositifs de retenue et les
ralentisseurs. Pour chaque point, il était question de définir les différents éléments qui le constitue et de
rappeler les recommandations et prescriptions en vigueur. Dans notre démarche d’études nous avons essayé
de respecter toutes les contraintes et les normes requises qui ne peuvent être négligées, prenant en
considération le confort, la sécurité des usagers ainsi que l’économie et l’environnement. C’est ainsi que nous
avons utilisé non seulement les Instructions Interministérielles sur la Signalisation Routière (IISR) élaborée
en France, mais également plusieurs normes en vigueur en Europe pour mener à bien cette étude.
Le présent rapport a permis à la fin de préciser les normes de signalisation verticale et horizontale qui seront
appliquées lors de la phase APD de cette étude. En plus de donner une idée sommaire de la quantité
d’équipements. Ces éléments permettront de chiffrer le projet dans les volets ici évoqués.