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Bareau Le Dû Alys N°20 600 913

Canovas Yann N°21 909 120

Chanteux Gaël N°21 909 106

Année universitaire 2020/2021


A. En quoi l’analyse de l’activité est-elle incompatible avec l’ergonomie
prospective ?
Selon l’acception typologique de Brangier et Robert (2010) sur les trois différentes formes
d’ergonomie, l’ergonomie qui s’attelle à la conception de technologies encore inexistantes
serait l’ergonomie prospective. En effet, les auteurs la distinguent de l’ergonomie corrective
et de l’ergonomie de conception sur la base des temporalités qu’elles recouvrent. L’ergonomie
corrective serait concernée par des situations “passées” jugées problématiques qu’il s’agirait
de corriger, l’ergonomie de conception serait plutôt tournée vers le “présent” en aidant à
concevoir des produits ou des services répondant aux besoins actuels des utilisateurs et enfin,
l’ergonomie prospective serait concernée par le “futur” en anticipant les futurs besoins des
utilisateurs pour y répondre à l’avance en proposant des produits innovants.

Type d’ergonomie Corrective De conception Prospective

Temporalité Passé Présent Futur

Les différents types d’ergonomie selon Brangier et Robert (2010).

Ces rappels sur l’ergonomie prospective et l’innovation technologique ayant été effectués, il
s’agit dorénavant de préciser en quoi l’analyse de l’activité, tirée d’une ergonomie plus
traditionnelle, serait inadaptée à ces situations de conception qui ciblent des technologies
encore inexistantes.

En premier lieu, il convient d’expliciter ce que l’on entend par “analyse de l’activité”. Nous
trouvons deux termes dans cette expression : analyse et activité. Le premier terme désigne
une opération intellectuelle consistant à décomposer un tout en ses différentes parties et à
établir des liens entre ces parties (Dictionnaire Le Robert). Le second terme, l’activité, renvoie
plus directement à des élaborations intellectuelles et à des modèles répandus dans le champ
de l’ergonomie. L’activité peut être définie comme ce qui est généré par la rencontre entre
une tâche et un opérateur (Leplat, 2008), notamment en termes d’effets de cette rencontre
sur la tâche (par exemple, sa progression) ou sur l’opérateur (par exemple, l’augmentation du
niveau de fatigue). Cette approche de l’activité est basée sur la théorie de l’activité de Leontiev
(1975) qui postule qu’une activité est guidée par un motif. C’est pour répondre à ce motif
qu’un opérateur entreprend son activité. Les effets de l’activité sur l’opérateur et sur la tâche
entraîneront chez l’opérateur des mécanismes de régulation pour mener à bien l’activité en
conformité avec son motif. Selon la théorie de l’activité, l’analyse ne peut se faire au niveau de
l’individu, mais doit être réalisée à un niveau plus global, qui inclut l’individu en tant que sujet,
les outils qu’il utilise, ses relations avec la communauté qui l’entoure et le produit qu’il se
propose de réaliser. C’est ce contexte minimal qui est appelé activité. Analyser une activité,
c’est analyser un système minimal, les interactions qui s’y produisent, les transformations qui
s’y opèrent, tout en gardant une vision globale de la structure. De plus, une activité est une
construction collective complexe médiatisée par les instruments.

De ce point de vue, l’analyse de l’activité semble peu pertinente si, comme c’est le cas pour
l’ergonomie prospective, les situations où se déroulent cette activité future sont encore
inexistantes, puisque ni les tâches, ni les opérateurs, ni les interactions collectives ne sont
accessibles directement pour recueillir des données à partir d’observations, d’entretiens ou de
questionnaires. Une ergonomie centrée sur l’innovation technologique nécessite dès lors de
s’appuyer sur des démarches, méthodes et outils différents, et plus à même de rendre
accessible l’activité future et les besoins qui en découleront.

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B. L’ergonomie prospective : quelle démarche ? et quels outils ?

L’ergonomie prospective est une démarche réflexive qui s’appuie sur trois principaux
fondements et fait appel à plusieurs disciplines complémentaires afin de créer des produits
innovants.

Son premier fondement est prospectif. La «prospective», définie par Gaston Berger (1955),
est issue de la contraction des deux termes que sont prospection et perspective. La
prospective, en tant que discipline, nécessite l’adoption d’une attitude prospective qui
constitue un premier élément relatif à une démarche globale. Cette attitude consiste en cinq
points (Berger, 1959) : 1 et 2) « la prospective est l'étude de l'avenir lointain ». Elle ne se
confond pas avec la futurologie car l'avenir reste ouvert à notre action et se projette
davantage qu'il se prédit ; 3) il faut faire reposer cette prospection des perspectives d’avenir
sur la base d’une analyse en profondeur qui convoque nécessairement des aspects relatifs à
l’interdisciplinarité ; 4) entreprendre une démarche prospective implique une prise de risque
évidente, ces risques doivent être mesurés ; 5) enfin, cette quête d’action sur l’avenir implique
des considérations éthiques fondamentales qui doivent conduire à placer l’humain au centre
de la démarche.

Ce fondement prospectif nécessite donc de formuler des hypothèses sur l’évolution de


grandes thématiques sociales en se basant sur des données tangibles. Pour ce faire, il est
recommandé d’appliquer la méthode des scénarios. Dans un premier temps, il faut dégager
les différentes composantes du système dont on veut anticiper l’évolution. Une fois que les
composantes ont été déterminées, pour chacune d’entre elles, il faut en faire une analyse
rétrospective à l’aide d’une revue de littérature et prendre en compte les tendances actuelles.
Ces données permettent de repérer les variables constitutives de chaque composante sur
lesquelles il sera possible de formuler plusieurs hypothèses d’évolution. La synthèse de ces
hypothèses permet d’émettre trois ou quatre hypothèses sur l’avenir de la composante. Enfin,
en faisant appel à un collectif d’experts pour lier entre elles les hypothèses d’évolution des
composantes du système, plusieurs scénarios anticipant le futur de ce système peuvent être
créés en s’attachant à ce qu’ils soient cohérents, pertinents, contrastés et plausibles.

Chaque scénario implique des utilisateurs futurs avec des besoins différents dans un contexte
différents auxquels l’ergonomie prospective tentera de répondre en aidant à la création de
produits innovants.

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Le second fondement de l’ergonomie prospective est donc créatif. La créativité se définit
comme la capacité individuelle ou collective à imaginer un concept neuf, un objet inédit, un
produit à la fois novateur et adapté au contexte d’usage et aux futurs utilisateurs. Une part
substantielle des futurs revenus des sociétés dépend de la conception de produits créatifs
(Eppinger, Whitney, Smith, & Gebula, 1994) pour leur permettre d’être compétitives sur le
marché. Cet aspect souligne l’enjeu stratégique que peut représenter l’ergonomie prospective
pour les entreprises afin d’anticiper au mieux les besoins des utilisateurs et donc orienter la
recherche et la production pour répondre aux futures demandes. La conception créative
s’apparente à de la résolution de problèmes, plusieurs modèles en ont été proposés (McNeill,
Gero & Warren, 1998 ; Amabile, 1996 ; Gelb,1996 ) avec à chaque fois trois étapes
communes : la formulation/reformulation du problème (réponse aux besoins et prise en
compte des contraintes liées au contexte et au caractéristiques des utilisateurs), la recherche
de solutions créatives et l’évaluation des idées ou solutions créatives. Il existe des méthodes
d’idéation variées allant du brainstorming, du focus group, de la création de personas, de
l’utilisation de cartes d’idéation aux ateliers de conception afin de proposer plusieurs solutions
aux problèmes formulés. Selon le modèle A-GC (Bonnardel, 2000, 2006), deux processus
cognitifs sous-jacents seraient à la base de la recherche de solutions créatives : la réalisation
d’analogies et la gestion de contraintes.
Si l’ergonomie prospective en répondant à des besoins encore inexistants s’assure du
caractère nouveau des produits qu’elle génère, l’impossibilité pour les concepteurs de se
baser sur un contexte précis et des contraintes claires ne permet pas de bien définir le
problème auquel ils doivent trouver une solution. L’équation pourrait présenter trop
d’inconnues et amener à la conception de produits inadaptés. De plus, la réalisation
d’analogies pourrait s’avérer difficile dû au manque d’objets source d’inspiration sur lesquels
se baser. C’est un risque qui doit être mûrement réfléchi par les ergonomes, les concepteurs
et surtout les entreprises avant d’investir du temps et de l’argent dans un projet prospectif.

Le dernier fondement de l’ergonomie prospective est bien-sûr ergonomique. En effet, le


fonctionnement humain que ce soit au niveau cognitif, physique ou social reste le même, cette
discipline peut donc s’appuyer sur tous les acquis de l’ergonomie en termes de concepts, de
théories, de modèles, de normes, d’approches, de méthodes et d’outils. Plusieurs de ces
méthodes vont inévitablement se retrouver en ergonomie prospective notamment lors de la
phase d’évaluation du produit conçu avec la passation d’échelles UX, de questionnaires
d’utilisabilité, une analyse experte ou encore des tests utilisateurs.

Si l’ergonomie prospective est présentée par Brangier et Robert (2010) comme une nécessité,
elle soulève, pour le moment, autant de questions qu’elle n’apporte de réponses.
Premièrement, avec cette conceptualisation de l’ergonomie selon la temporalité, Brangier et
Robert n’ont certainement pas été très "innovants" puisque l’on retrouve le très traditionnel
triptyque passé-présent-futur qui semble simpliste, voir caricatural. En effet, on remarquera
aisément que la frontière entre les différents types d’ergonomie est en réalité beaucoup plus
floue que ce qui est présenté par Brangier et Robert (2010). Par exemple, si l’ergonomie
corrective intervient bien sur des situations ou des produits déjà existants (passé), elle
implique la conception de solutions qui prennent en compte le contexte et les utilisateurs
actuels (présent) et peut même, dans certains cas, anticiper les problématiques futures. La
temporalité n’est donc pas la variable la plus pertinente à mettre en avant, le statut du besoin
utilisateur (clairement défini, mal défini et inconnu) et le degré de réflexivité autour du projet
seraient peut-être plus appropriés. Il faut ajouter à cela que l’intérêt de l’ergonomie pour les

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usages futurs n’est pas nouveau. Maurice de Montmollin (1967) avançait déjà l’idée
d’ergonomie préventive en étudiant «des systèmes qui n’existent pas encore dans la réalité».

La deuxième question qui se pose est celle de la déontologie et de l’éthique. En appelant « à


construire les futurs besoins en vue de créer des procédés, produits ou services qui leurs
sont bien adaptés » (Brangier & Robert, 2014), on est en droit de s’interroger sur les finalités
de l’ergonomie prospective et sur le fait de s'octroyer le droit de “construire les futurs
besoins”. La transparence vis-à-vis des utilisateurs et leur consentement libre et éclairé quant
à la création de leurs nouveaux besoins ne sont jamais abordés et paraissent avoir été
rapidement occultés sous couvert d‘intérêt général. Que dirait-on d’un médecin qui créerait un
virus pour en vendre le vaccin ? Enfin, l’ergonomie prospective n’apporte rien de nouveau en
termes de méthodologie, les méthodes proposées (scénarios d’usage, méthodes d’idéation,
méthodes d’évaluation) sont les mêmes que dans les autres « types » d’ergonomie si bien
que la nécessité d’une démarcation avec l’ergonomie de correction et de conception n’est pas
si évidente. L'ergonomie prospective semble avoir été fondée pour d’apparentes raisons
stratégiques visant à replacer l’ergonomie et les ergonomes au cœur des projets de
conception et à leur donner un pouvoir décisionnaire sur l’orientation des recherches. Peut-
elle être ainsi concernée par l'humain quand elle semble davantage et avant tout concernée
par son avenir en tant que discipline académique dans le champ de l'innovation technologique ?

C. Un exemple de démarche prospective : Comment répondre aux futurs


besoins des colons de Mars ?

Avec l’arrivée récente du robot Perseverance sur Mars, la question de la conquête spatiale est
plus que jamais d’actualité. Le principal objectif énoncé par l’inénarrable Elon Musk pour son
entreprise SpaceX est de rendre possible la colonisation de Mars en fournissant des moyens
de transport capables d’aider à établir une colonie permanente et autonome sur Mars au cours
des 50 à 100 prochaines années.

Au-delà des défis technologiques, la colonisation martienne soulève des questions relatives au
bien-être et à la santé psychologique des premiers colons. Les connaissances actuelles sur
l’impact physique et psychologique entraîné par les vols spatiaux (Nicolas, Gaudino, Martinent,
& Weiss, 2016) et de l’isolation sociale en général (e.g. Cacioppo, Hawkley, Norman &
Berntson, 2011 ; Gow et al., 2007) permettent d’ores et déjà de craindre des atteintes à la
cognition et au bien-être des voyageurs, lors du vol spatial puis de la vie sur Mars en elle-
même.

Ce problème pourrait appeler à des interventions d’ergonomie prospective. Il suscite en effet


l’apport de solutions innovantes, est propice à des enquêtes auprès d’utilisateurs potentiels
déjà accessibles (les spationautes actuels), dispose d’une littérature scientifique exploitable et,
ce qui ne gâche rien, de financeurs potentiels a priori faciles à convaincre.

Séparés de leurs proches, les colons martiens seront vraisemblablement amenés à éprouver
ce que Cacioppo et Hawkley (2009) appellent la “solitude perçue”. A moyen et long termes, ce
phénomène est un facteur de baisse de la qualité de vie ressentie et de déclin cognitif,
notamment d’une baisse de Quotient Intellectuel (Gow et al., 2007). Les premiers colons
martiens, scientifiques de pointe, seront amenés à affronter des défis inédits : on comprend
dès lors l’impératif crucial qu’ils puissent les relever en disposant de leurs capacités
intellectuelles pleines et entières. Pour répondre à cette nécessité, les ergonomes en position

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prospective pourraient mobiliser les fondements d’intervention définis par Brangier et Robert
(2010) :

1) Un fondement prospectif, par l’élaboration de scénarios d’usage et de contextes d’usage.


L’incertitude entourant les futures conditions de vie sur Mars est ce qui fait de ce projet une
véritable entreprise d’ergonomie prospective. En effet, en élaborant plusieurs scénarios
d’usage et de contexte d’usage, encore incertains, la prospective (et non la conception “du
présent” ou le futurisme) devient la clé de voûte de l’intervention.
L’aspect interdisciplinaire de l’ergonomie prospective a son rôle à jouer dans la définition de
ces scénarios, en permettant par exemple une collaboration : avec des physiciens et des
ingénieurs pour la définition de conditions techniques (conditions de vie ; possibilités
technologiques) d’une part et avec des psychologues sociaux et des sociologues pour la
définition de scénarios du fonctionnement social au sein des bases martiennes. Des scénarios
envisageables pourraient par exemple se focaliser sur le type d’installations des bases
martiennes susceptibles d’influer sur la vie sociale des colons (Dortoir collectif ou chambres
individuelles ? Communications différées avec la Terre possibles ou non ? Si oui, dans quels
délais ?).

2) Un fondement créatif, par l’utilisation de méthodes d’idéation.


Dans le cadre du projet décrit, des brainstormings avec des experts dans le champ de la
conquête spatiale (spationautes, physiciens, ingénieurs..) pourraient permettre la génération
d’idées réellement innovantes, à même de répondre aux défis soulevés par les différents
scénarios. De même, la création de personas pourrait venir enrichir ces scénarios, en
établissant la ou les typologies de colons : Civils, scientifiques, les deux ? Avec ou sans
regroupement familial ?

3) Un fondement ergonomique.
L’analyse des besoins de soutien cognitif et social sur Mars pour chaque persona crée
viendrait enrichir les pistes soulevées par les scénarios et, ultimement, la conception. Les
potentiels utilisateurs futurs pourraient notamment être recrutés chez les spationautes actuels,
voire au sein de leurs familles. Lors de la phase d’évaluation du ou des produits, les méthodes
habituelles de l’ergonomie pourront être déployées : inspection ergonomique des produits,
tests utilisateurs sur des échantillons d’utilisateurs futurs répondant aux personas, échelles
UX…

Ainsi, via des scénarios, une analyse des besoins liée à des personas et à une revue
approfondie de la littérature scientifique sur les émotions en situations extrêmes et les effets
de l'isolation sociale réelle ou perçue sur la cognition, une intervention d’ergonomie
prospective pourrait être à même de répondre à une partie des défis posés par la colonisation
martienne.

Ci-après, nous présenterons un exemple de produit envisageable pour répondre à la


problématique des effets de l’isolation sociale perçue chez les premiers colons de Mars. Ce
produit répond à la modalité scénaristique “colons scientifiques uniquement/communications
différées avec la Terre possibles/pas de regroupement familial”. Pour ces modalités, un
ergonome en situation prospective pourrait guider la création de… robots SPACE BUDDIES™ !

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Les SPACE BUDDIES™ seraient conçus pour répondre aux besoins des premiers colons
martiens, modélisés après une enquête approfondie.
Ces besoins aurait pour objet le traitement de la solitude perçue et pourraient notamment
inclure :
- Un aspect curatif, via des entraînements cognitifs. Ces derniers viseraient spécifiquement
les fonctions cognitives atteintes par la solitude perçue, à savoir la mémoire sémantique, la
vitesse perceptuelle et les habiletés visuo-spatiales (Wilson et al., 2007).
- Un aspect préventif, via des interactions différées avec les proches réels (moyens de
communication habituels) et en simultané avec le SPACE BUDDY™ (imitation de la voix et de
la posture de la famille, des enfants et du conjoint ; aspects tactiles).

Les SPACE BUDDIES™, en étant doté d’intelligence artificielle, pourraient notamment s’adapter
aux préférences et aux caractéristiques de chacun de leurs utilisateurs ainsi qu‘à l’état
émotionnelle de l’usager au moment de l’interaction. Cet exemple n’est qu’illustratif, et se
destine simplement à présenter une des nombreuses options ouvertes par l’ergonomie
prospective pour répondre à la problématique soulevée.

La colonisation martienne est un des défis technologiques et humains de demain. Les


ergonomes désireux de s’inscrire dans une démarche prospective trouveront nécessairement
dans ce défi de quoi imposer leurs méthodes et leurs salaires.

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D. Bibliographie.

Amabile, T. M. (1996). Creativity in context. Boulder, Col. : Westview Press.

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Cacioppo, J. T., Hawkley, L. C., Norman, G. J., & Berntson, G. G. (2011). Social
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Eppinger, D. S., Whitney, E. D., Smith, P. R., & Gebula, A. D. (1994). A model based method
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Gelb, M. (1996). Thinking for a change : Discovering the power to create,


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Gow AJ, et al. Social support and successful aging: Investigating the relationships
between lifetime cognitive change and life satisfaction. Journal of Individual Differences
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Léontiev, A. (1975). Activité, conscience, personnalité. Moscou : Éditions du Progrès.


Leplat, J. (2008). Bibliographie. Dans : , J. Leplat, Repères pour l’analyse de l’activité en
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McNeill, T., Gero, J. S., & Warren, J. (1998). Understanding conceptual electronic
design using protocol analysis. Research in Engineering Design, 10, 129-140.

Montmollin, De M. (1967). Les systèmes Homme-Machine. Introduction à


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