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Ergonomie, Licence 3

Cadre méthodologique de l’analyse de l’activité située

I. Rappels

Ergonomie

L’ergonomie permet de comprendre l’activité humaine en situation naturelle, avec deux


objectifs : comprendre pour agir.

• Objectif épistémique: comprendre pour produire des connaissances, prendre en


compte la singularité, la complexité, la richesse des situations observées.
• Objectif pragmatique: agir pour organiser les connaissances pour les appliquer
pour améliorer les conditions de réalisation de l’activité avec deux critères :
o Des critères centrés sur le sujet;
o Des critères centrés sur le système.

Tous les domaines sont concernés : le travail, la formation, la vie quotidienne… Tous les
sujets sont concernés les adultes, les enfants, les adolescents, les personnes vieillissante,
les handicapés.

Tâche/Activité

La tâche correspond à un but donné dans des conditions déterminées. Les conditions
sont les procédures, les contraintes, les moyens, les caractéristiques de l’environnement, la
dimension collective…

La tâche prescrite correspond au modèle donné par le prescripteur.

La tâche redéfinie tient compte des différents buts et des nouveaux buts du sujet.

L’activité est l’unité analytique de base (situer/comprendre les conduites humaines).


L’activité c’est ce qui est fait (comportement et processus mentaux). L’activité (prescrite ou
redéfinie) peut être décrite, ce qui est nécessaire pour son explication.

Toute analyse du travail se compose d’analyses de tâches et d’analyse d’activités.

Prescrit/Réel

Le travail réel est différent du travail prescrit. Les écarts correspondent aux buts, aux
moyens, aux modes opératoires et aux résultats obtenus.

L’ergonomie donne de l’importance aux écarts :

• Prescription trop détaillée, vague… ;


• Diversité/variabilité des situations ;
• Compétences des sujets.

Diversité/variabilité
La diversité est la différence à l’instant « t » entre les éléments d’une situation ou d’un
individu de la population. La diversité correspond à la différence synchronique (comparer
la différence entre plusieurs sujets à l’instant « t »).

• La différence entre les personnes correspond aux différences interindividuelles


(caractéristiques personnelles, formation, expériences, santé…).
• La différence entre les situations concerne le dispositif technique utilisé,
l’organisation du travail, l’environnement de travail…

La variabilité signifie qu’il n’y a pas d’état constant sur un empan temporel donné chez
un même individu ou pour une même situation. La variabilité correspond à la différence
diachronique.

• Il existe des variabilités intra-individuelles (à court terme ou à long terme) et des


variabilités de situation (type de travail à réaliser, incident).
• La variabilité est partiellement anticipable/programmable et aléatoire.

L’étude de la variabilité comprend :

• Comprendre comment elle est prise en compte par le sujet;


• La variabilité à rendre en compte dans l’organisation du travail;
• Les moyens à fournir aux opérateurs pour faire face ;
• Les conséquences sur la santé, la sécurité et la production.

II. Modèle d’analyse de l’activité en ergonomie

Selon Daniellou (1997), l’ergonomie doit affronter l’accroissement de la complexité des


déterminants de l’activité. Les activités à analyser se sont complexifiées.

L’approche de l’action située comporte une approche systémique et holistique :

• Identifier les déterminants conditionnant ou influençant cette activité et les effets sur
l’individu et le système.

Les déterminants (pourquoi l’acteur agit ainsi ?) ne sont pas isolés.

• Déterminants externes(situation de l’activité) ;


• Déterminants internes (propres à chaque individu).

Les effets produits par l’activité plus ou moins manifeste, parfois à long terme :

• Sur le sujet;
• Sur le système.

L’action ergonomique vise à supprimer ou limiter les effets indésirables sur le sujet ou
le système en :

• Agissant sur les déterminants internes ou externes ;


• Identifiant la construction de l’activité selon les déterminants pour pouvoir en
comprendre ses conséquences sur l’individu/système.

Le modèle d’analyse de l’activité est un modèle dynamique avec l’existence de boucles de


rétroaction (les effets modifiant les déterminants).
III. Démarche d’intervention type

L’étude sur le terrain permet de connaitre l’utilisation des différents outils (par le recueil et
l’analyse). Chaque intervention est singulière.

Identification et prise en compte d’une demande initiale

La demande concerne des problèmes très divers : accident du travail, maladie


professionnelle, réorganisation de la production, vieillissement, absentéisme…

Les demandeurs sont variés : DG, médecin du travail, DRH, CHSCT, service technique…

Analyse et reformulation de la demande

Dans la demande, une partie des problèmes est lié à la situation. Pour analyser cette
demande, il faut :

• Examiner, discuter, requalifier ;


• Détecter la nature des autres problèmes potentiels ;
• Les hiérarchiser, les articuler entre eux ;
• Mettre à jour des facteurs non considérés.

Puis il faut reformuler la demande dans une problématique de nature ergonomique centrée
sur l’activité.

Pour l’analyse globale du problème, il faut :

• rencontrer différents acteurs de terrain, consulter des documents, des indicateurs… ;


• construire l’intervention avec tous les acteurs de la situation observée ;
• mettre en place des conditions de confrontation des points de vue ;
• impliquer tous les membres de l’entreprise potentiellement concernés par les
problèmes posés.

Proposition d’intervention

La rédaction de la proposition d’intervention contient la problématique, l’objet de


l’intervention, les moyens, les délais nécessaires.

Observations ouvertes et pré-diagnostic

Les observations sont des prises d’informations visuelles et des échanges afin de :

• comprendre le processus technique, les tâches confiées, les stratégies mises en


œuvre et recueillir les commentaires.
• Etablir les liens entre les caractéristiques, les exigences, les contraintes, les
activités et les effets sur la santé ou sur le système.

La formulation du pré-diagnostic doit comporter un ou plusieurs énoncés d’hypothèses


(la forme générale : « Il semble que tel déterminant conduise le sujet à agir de telle façon, ce
qui peut expliquer tel effet »). Le pré-diagnostic s’appuie sur les connaissances
scientifiques (physiologie, psychologie…).
L’objectif est de concevoir une autre situation avec d’autres conditions qui conduiront à
une activité différente ayant des effets plus satisfaisants.

Le sujet réalise des compromis pour atteindre les objectifs assignés et si possible pour
limiter les gênes occasionnées par la réalisation du travail.

Analyse fine de l’activité

Les hypothèses du pré-diagnostic seront mises à l’épreuve dans l’analyse fine de


l’activité. L’analyse fin de l’activité consiste en des analyses approfondies sur le terrain
avec le recueil de données lors d’observations systématiques, d’entretiens ciblés avec
les acteurs du terrain et les recueils de verbalisation.

Diagnostic

Le diagnostic permet de :

• mettre en cohérence et de synthétiser l’ensemble des données recueillis sur le


terrain ;
• Démontrer les relations;
• Orienter les actions de transformation de la situation.

Pour les destinataires, le diagnostic propose une nouvelle lecture, globale, systémique
de l’activité et du contexte.

Les enjeux pour la réussite de l’intervention sont :

• La diffusion du diagnostic ;
• L’appropriation.

Le diagnostic doit avoir une formulation courte pour :

• favoriser le dialogue et la participation des acteurs ;


• permettre la transformation de la situation de travail.

Recommandations

Les ergonomes doivent produire des solutions. Il existe différents niveaux de solutions :

• Individuel/collectif ;
• Technique/organisationnel ;
• Représentations du travail.

La solution doit permettre de construire une nouvelle vision du travail avec appui sur les
éléments du terrain et sur les connaissances scientifiques.

Il convient de prioriser les solutions à mettre en place selon différents critères (conformité,
coût, pérennité dans le temps…).

Il faut veiller à recherche un compromis entre l’efficacité de production et le bien-être des


sujets.

Ainsi la solution doit être co-construite avec les acteurs de terrain.


Accompagnement/suivi

L’accompagnement est une phase très importants pour :

• Avoir les avis des sujets concernés par la modification ;


• Faire une évaluation efficace de l’intervention ;
• Proposer une adaptation ;
• Enrichir la pratique de l’ergonome.

Remarque : Dans la réalité, on fait des aller/retour dans les différentes étapes avec plusieurs
ajustements entre les hypothèses et les données.

IV. Les outils de recueil

L’ergonome professionnel a une capacité à mobiliser une large palette de connaissances et


de méthodes et à les articuler de façon pertinente dans les situations singulières.

Observations

L’observation est une méthode privilégiée pour appréhender l’activité. Elle permet de :

• Recueillir des informations à l’occasion de l’activité effective ;


• S’immerger dans un milieu afin d’observer l’activité individuelle et de décrire et
expliquer comment la personne procède.

Pour éviter l’influence de la présence de l’ergonome, il doit :

• être banalisée le plus possible ;


• expliquer ce qui va être observé ;
• définir les conditions de l’observation (données recherchées/moyens utilisés) ;
• garantir l’anonymat ;
• uniquement observer (ne pas interpréter, ni juger).
• Observations ouvertes (naïves ou flottantes)

Les observations ouvertes font partie de la phase préliminaire de l’analyse afin d’avoir une
vue générale. Les observations ouvertes se font sans cadre explicitement préétabli. Ces
observations permettent d’avoir des informations sur divers éléments : prescription,
contraintes, ambiances…

• Observations systématiques

Les observations systématiques concernent des faits ou des évènements précis pour vérifier
les hypothèses avec un protocole défini avec précision.

On utilise des grilles d’observation avec :

• Une dimension temporelle des évènements relevés ;


• Les observables, c’est-à-dire l’ensemble des paramètres de l’activité :
comportement, action caractéristique, situation, traces de l’activité.

Les observables sont rangés en plusieurs classes.

Il existe deux modalités :


• L’observation encadrée (avec une grille d’observation comportant en colonne les
évènements et en ligne le temps.
o Le relevé code et date correspond à une liste chronologique d’évènement
avec les horaires précis (lors de changement d’état des observables on note
l’évènement et le moment) ;
• L’observation assistée avec un instrument qui enregistre l’activité (audio ou vidéo) :
cela permet l’exhaustivité mais comporte quelques inconvénients.

Le moment doit être un moment opportun pour rendre compte de la diversité et de la


variabilité des situations.

Le choix des observables dépend de l’objet de l’étude (hypothèses et pré-diagnostic).

Exemple : Déplacement, postures, communication.

Remarque : les limites de l’observation sont :

• Les périodes limitées et la spécificité par nature ;


• Pas toujours facile d’appréhender la variabilité à l’échelle temporelle d’une
intervention
• On ne peut observer que ce qui est observable (manifestation).

Pour analyser et comprendre l’activité, il est nécessaire d’appréhender la composante


cognitive de l’activité, c’est-à-dire la signification que l’individu donne à ses actions,
en contexte.

Recueil de données verbales

Pour connaitre la représentation des individus ou leur processus mentaux, la méthode


consiste à les faire parler.

• Entretiens

La technique d’entretien est un ensemble de pratique d’écoute basée sur des grilles de
repérage de ce qui est dit avec des techniques de relances pour aider ou accompagner la
mise en mots d’un domaine particulier de l’expérience.

L’écoute de l’autre permet d’avoir le point de vue du sujet sur l’expérience vécue. Il existe
différentes modalités :

• Non-dirigées (en début d’intervention) ;


(En fin d’intervention quand on a plus d’informations)

• Semi-dirigés ;
• Dirigés (type questionnaire).

L’entretien permet d’avoir des informations sur le sujet, sa représentation de la situation, sa


tâche, son activité.

La conduite de l’entretien s’apprend sur le tas (par la méthode essais-erreurs).


La préparation de l’entretien se compose de :

• La documentation ;
• Le plan d’entretien (stratégies, thèmes) ;
• Les sujets ;
• Le moment de passation (disponibilité) ;
• Le lieu ;
• Le mode de recueil des données verbales.

En pratique :

• Le langage doit être accessible l’interviewé ;


• Ne jamais forcer la verbalisation ;
• Eviter les questions qui amène une réponse toute faire (il faut « faire dire » et non
pas dire à la place) ;
• Eviter le « pourquoi » et plutôt utiliser « qu’est-ce que… » ;
• Jamais émettre de jugement de valeur ;
• Ecoute active et attentive en gardant en tête les objectifs et les hypothèses.

Pour aborder l’activité en entretien, il faut aider les individus à se rapprocher de l’expérience
construite ou vécue en situation.

Entretien d’explication

L’entretien d’explication consiste à faire décrire de façon très fine une action passée en la
rendant verbalement explicite, afin d’accéder aux dimensions vécues de l’action
(informations sur ce qui s’est passé et connaissances implicites de l’action).

Selon la phénoménologie de Husserl, tout sujet mémorise en permanence de manière


passive ce qu’il vit, sans forcément en être conscient. Toute action a une part importante de
savoir-faire non conscient. Il convient alors de mettre à jour cet implicite (par la description
détaillée du déroulement de l’action).

La verbalisation de l’action ne fait pas sans aide : un guidage est nécessaire. Une difficulté
aussi est liée à la mémoire notamment dans la qualité des faits rappelés. L’évocation ou le
contact avec le passé par guidage doit permette au passé de revenir comme un revécu.

Conditions de réalisation

Les conditions de réalisation sont :

• Faire référence à une situation singulière ou une tâche réelle (située dans le temps
et l’espace) ;
• Focaliser sur l’action ;
• Rechercher la dimension procédurale de l’action ;
• Rechercher la dimension vécue, singulière de l’action ;
• Vérifier l’évocation du vécu de son action (contact avec son expérience passée) ;
• Aider l’accès à la mémoire concrète par un accès sensoriel ;
• Questionner le sujet en recherchant la dimension implicite ou pré-réfléchie de
l’action.

Les entretiens peut se réaliser en groupe ou en individuel.


• Verbalisations

Les verbalisations ont pour objectif de faire expliciter par l’individu la signification de ses
actions. Cela est d’autant plus nécessaire que le comportement est pauvre en informations
ou si l’activité est peu observable. Le sens de l’action est compréhensible qu’en référence à
ce que les acteurs disent de ce qu’ils font.

Les différents types de verbalisations sont :

• Les verbalisations spontanées (communication spontanée avec autrui) ;


• Les verbalisations interruptives (provoquées par l’ergonome en situation. Cela
consiste à interrompre et questionner sur l’action en cours). Ceci n’est réalisable qu’à
des moments « calmes » du travail ;
• Les verbalisations simultanées (exprimer tout haut ce qu’il fait pendant qu’il réalise
l’activité observée, ses processus mentaux). Ceci nécessite la consigne préalable et
quelques relances ou incitations. Cette méthode a des limites car elle entraine une
double tâche pour le sujet, ce qui risque de modifier le déroulement de l’action avec
des conséquences sur la production, la sécurité ou l’activité des collègues. Cette
méthode est difficile à mettre en pratique si l’ambiance est bruyante ou si il y a
beaucoup de déplacement ou beaucoup de pression temporelle ;
• Les verbalisations consécutives (commenter son activité après coup) en
présentant des traces de son activité (notes, relevés, vidéo, audio).

L’auto-confrontation consiste à commenter en différé ses actions à partir de support. Il


existe différents types :

• Simple ou individuelle (un seul individu face à sa propre activité) ;


• Croisée (confronter l’activité d’un individu aux commentaires d’une autre personne) ;
• Collective (groupe d’individu commentant l’activité de plusieurs personnes).

Remarque : l’auto-confrontation croisée intervient souvent après l’auto-confrontation simple


(qui est introductive). Il faut d’abord mettre le sujet en position de réflexivité relativement à
son activité et de sincérité relativement à l’observateur.

Il est nécessaire de partager un même langage à proximité de l’action.

La limite des verbalisations consécutives est que l’individu veut trop rationaliser ce qu’il fait
ou il veut coller à la prescription ou aux attentes de l’ergonome. D’où l’importance de la
relation de confiance entre l’ergonome et l’individu observé.

Simulations

La simulation consiste en la reconstitution d’une situation en veillant à l’exhaustivité. La


méthode d’analyse de l’activité consiste à observer le comportement d’un individu face à
une situation créée artificiellement (la plus proche possible de la réalité).

Il en existe deux types :

• L’expérimentation (sous forme de scénario)


• Les simulations langagières (sous forme de récits).

V. Analyses des données recueillies


L’analyse des données recueillies peut prendre différentes formes :

• Histoires (évènements dans le temps) ;


• Chroniques d’activité (ou chronogrammes) ;
• Graphiques (quantification).

Chronique d’activité

La chronique d’activité est une représentation graphique datée restituant l’enchainement


temporel des faits et des gestes. Il existe deux usages :

• Servir de support de recueil, d’analyse ou de présentation des observations


(succession temporelle d’évènements, la durée et la relation dans le temps) ;
• Servir de référence pour l’analyse plus quantitative (dénombrement, proportions,
pourcentages…).

La chronique d’activité est spécifique selon les hypothèses.

Exemple : Le chronogramme comporte la variable « posture/action » (en vertical) en fonction


du temps (en horizontal). Cela permet différentes lectures possibles (horizontale et verticale)

Analyses quantitatives et représentations graphiques

Pour l’analyse, on doit construire deux types de tableaux :

• Un tableau de recueil individuel général (en colonne les individus et en lignes les
variables) ;
• Un tableau de synthèse de données (regroupement des variables en classes ou
modalités).

On peut effectuer différents types de traitements statistiques à partir des données :

• Comptages (absent/présent) ;
• Analyses fréquentielles (proportion d’unité/total) ;
• Calculs de moyennes.

Les analyses statistiques peuvent se retraduire sous forme de tableaux chiffrés ou de


graphiques…

L’important est que ce soit compréhensible pour les lecteurs. Ne pas oublier de faire figurer
certaines informations complémentaires indispensables (titre, légende, axes…).

Analyse des données verbales

Analyser le discours consiste à sélectionner et extraire les données permettant de


confronter les hypothèses avec les faits.

Les données verbales doivent être retranscrites de manière littérale sous forme de textes
écrits. C’est le mode d’exploitation le plus adapté aux objectifs de l’étude.

Deux types de démarche existent :


• La démarche descendante (questions que l’on se pose préalablement sur
l’activité) ;
• La démarche ascendante (départ des données avec peu d’hypothèses pour en
extraire les caractéristiques).

1ère étape : retranscription précise et fidèle des entretiens :

• Rendre par écrit la richesse et la complexité de la parole de l’individu (respecter les


silences, les hésitations, les différents tons…) ;
• Retranscrire c’est déjà un peu analyse et interpréter ;
• 1ère lecture de familiarisation (noter la première impression, définir la tonalité, relever
les éléments pertinents avec les hypothèses.

2ème étape : analyse approfondie du protocole verbale :

• Analyse entretien par entretien (noter chaque singularité par rapport aux
hypothèses) ;
• Analyse thématique (cohérence inter-entretien, c’est-à-dire le cadre stable).

Renforcer la véracité du récit en :

• Citant des extraits (éléments de preuve, plausibilité) ;


• Confrontant les analyses avec les données d’observation.

Les données verbales permettent :

• La formulation de nouvelles hypothèses et donc de nouvelles investigations de


terrain ;
• L’expression de la diversité interindividuelles et de la variabilité intra-
individuelles.

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