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Polycopier du cours

de Méthodologie de
recherche et Informatique
appliquée à la recherche

Dr GAMBOGOU Banfitebiyi
Microbiologiste, Biotechnologue et Généticien
Chercheur/Expert qualité/Data Scientist

DR. GAMBOGOU BANFITEBIYI 1


DR. GAMBOGOU BANFITEBIYI 2
INTRODUCTION
Le travail de recherche est la construction d’un « objet
scientifique ». Il permet à l’auteur de :
- Explorer un phénomène
- Résoudre un problème
- Questionner ou réfuter des résultats fournis dans des travaux
antérieurs ou une thèse
- Expérimenter un nouveau procédé, une nouvelle solution, une
nouvelle théorie
- Appliquer une pratique à un phénomène
- De décrire un phénomène
- Expliquer un phénomène
-…
Ou une synthèse de deux ou plusieurs de ces objectifs.
Ce travail qui est essentiel en raison de ses enjeux scientifiques,
sociaux, économiques, politiques et prospectifs demande que
l’on en étudie les fondamentaux et la méthode. En effet, le
travail de recherche est une clef aux mains de l’homme qui non
seulement ouvre les portes du changement, de la prospective et
de l’innovation, mais également aide à optimiser ses outils et
technique de production et à améliorer ses conditions de vie.
Cette formation est l’occasion de visiter et étudier la méthode
de réflexion et de présentation d’un travaille de recherche.

1. LA METHODE DE RECHERCHE : GENERALITES


1.1. Qu’est-ce que la recherche ?
La recherche scientifique est un processus dynamique ou une
démarche rationnelle qui permet d’examiner des phénomènes,
des problèmes à résoudre, et d’obtenir des réponses précises à
partir d’investigations. Ce processus se caractérise par le fait
qu’il est systématique et rigoureux et conduit à l’acquisition de
nouvelles connaissances. Les fonctions de la recherche sont de
décrire, d’expliquer, de comprendre, de contrôler, de prédire des
faits, des phénomènes et des conduites.

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La rigueur scientifique est guidée par la notion d’objectivité,
c’est-à-dire que le chercheur ne traite que des faits, à l’intérieur
d’un canevas défini par la communauté scientifique.

1.2. Les différents niveaux de recherche


Il y a trois niveaux essentiels dans la recherche en sciences
sociales et science humaines :
- La description
La description consiste à déterminer la nature et les
caractéristiques des phénomènes et parfois à établir les
associations entre eux. La description peut constituer l’objectif
d’une recherche : par exemple faire ressortir tous les aspects
d’un service, d’un département, d’une agence ou d’une
entreprise.

La description peut aussi constituer le premier stade d’une


recherche ; dans ce cas elle peut exposer les résultats d’une
observation ou d’une enquête exploratoire.
Ce niveau doit être soutenu par une méthode rigoureuse et des
hypothèses.

- La classification
La classification consiste à catégoriser, regrouper, mettre en
ordre pour permettre des comparaisons ou des rapprochements.
Les faits observés, étudiés, sont ainsi organisés, structurés,
regroupés sous des rubriques, sous des catégories pour être
mieux compris.
- L’explication / compréhension
Expliquer, c’est répondre à la question „POURQUOI ? ‟C’est
faire voir comment un phénomène est né et comment il est ce
qu’il est. L’explication consiste à clarifier les relations entre des
phénomènes et à déterminer pourquoi ou dans quelles
conditions tels phénomènes ou tels événements se produisent.

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1.3. Les modes d’investigation
Les modes d’investigations sont déterminés par les paradigmes
de recherche et les objectifs du chercheur. Ce dernier a le choix
entre trois modes d’investigation : l’approche quantitative,
l’approche qualitative et l’approche mixte.

1.3.1. L’approche quantitative


Cette approche vise à recueillir des données observables et
quantifiables. Ce type de recherche consiste à décrire, à
expliquer, à contrôler et à prédire en se fondant sur l’observation
de faits et événements „positifs‟, c’est-à-dire existant
indépendamment du chercheur, des faits objectifs.

Cette méthode s’appuie sur des instruments ou techniques de


recherche quantitatives de collecte de données dont en principe
la fidélité et la validité sont assurées. Elle aboutit à des données
chiffrées qui permettent de faire des analyses descriptives, des
tableaux et graphiques, des analyses statistiques de recherche de
liens entre les variables ou facteurs, des analyses de corrélation
ou d’association, etc.

Exemple :
• « La consommation des ménages croît avec le revenu » ;
Cette proposition contient les concepts « consommation des
ménages », « revenu » et le lien entre les deux est exprimé par
les mots « croît avec ».
Pour rapprocher les propositions théoriques de la réalité, ou pour
confronter les hypothèses à l’observation, il faut
opérationnaliser les concepts, c’est-à-dire établir une relation
systématique entre les concepts et la réalité observable, au
moyen d'indicateurs. On peut définir les indicateurs comme des
« signes, comportements ou réactions directement observables
par lesquels on repère au niveau de la réalité les dimensions d'un
concept »

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Opérationnaliser un concept, c’est donc lui associer un ou
plusieurs indicateurs qui permettront de distinguer avec
exactitude les variations observées dans la réalité par rapport au
concept.

Distinguer les variations, cela veut dire mesurer :


l'opérationnalisation d'un concept conduit donc à la mesure.

1.3.2. L’approche qualitative


Dans l’approche qualitative, le chercheur part d’une situation
concrète comportant un phénomène particulier qu’il ambitionne
de comprendre et non de démontrer, de prouver ou de contrôler.
Il veut donner sens au phénomène à travers ou au-delà de
l’observation, de la description de l’interprétation et de
l’appréciation du contexte et du phénomène tel qu’il se présente.

Cette méthode recourt à des techniques de recherche


qualitatives pour étudier des faits particuliers (études de cas,
observation, entretiens semi-structurés ou non-structurés, etc.).
Le mode qualitatif fournit des données de contenu, et non des
données chiffrées.

1.3.3. L’approche mixte


Cette approche est une combinaison des deux précédentes. Elle
permet au chercheur de mobiliser aussi bien les avantages du
mode quantitatif que ceux du mode qualitatif. Cette conduite
aide à maitriser le phénomène dans „toutes‟ ses dimensions.
Les deux approches ne s’opposent donc pas. Elles se
complètent : L’approche qualitative, par observation, par
entretien, par protocoles (etc.…) permet de récolter énormément
d’informations.
Certaines d’entre elles n’étaient pas attendues. Elles font
progresser la recherche. Cependant la durée d’une enquête
qualitative limite son recours à des sujets de recherche pour
lesquelles on dispose de peu d’informations. L’enquête

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qualitative sera choisie dans une phase exploratoire d’un
nouveau sujet de recherche. Elle permet de développer une
théorie et relève donc d’un processus inductif. Cependant ce qui
fait la force de l’approche quantitative (profondeur des
entretiens) est source de faiblesses (durée de l’entretien) : on ne
peut interroger qu’une faible partie des individus. La validité
externe de la recherche est questionnable.

L’approche quantitative repose sur un corpus théorique qui


permet de poser des hypothèses. La phase empirique d’une telle
recherche se réalise souvent en conduisant une enquête par
questionnaires. Le questionnaire permet d’interroger un
beaucoup plus grand nombre d’individus. Mais le format de
l’enquête ne permet de recueillir que les informations relatives
aux questions.

1.4. Les différents types d’étude


1.4.1. Les études exploratoires et explicatives
La recherche exploratoire-explicative consiste à décrire,
nommer ou caractériser un phénomène, une situation ou un
événement de sorte qu’il apparaisse familier. Le chercheur
collecte les données en s’appuyant sur des observations, sur des
entretiens ou des questionnaires. Les informations collectées
sur les caractéristiques d’une population particulière, sur
l’expérience d’une personne, sur un groupe ou toute autre entité
sociale sont présentées sous forme de mots, de nombres, de
graphiques, dénoncés descriptifs de relations entre les variables.

Le chercheur peut utiliser :


(I). La recherche documentaire valorise les écrits et les
comptes rendus conservés qui rendent compte de la vie de
l’entreprise. La démarche historique est basée sur la recherche
documentaire.

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(ii). L’entrevue de groupe permet déveiller des réactions
internes à un groupe et de favoriser le brainstorming. C’est
parfaitement adapté lorsque le thème de recherche n’est pas
intime.

(Iii). L’analyse de cas, très souvent utilisée en management


stratégique, repose sur des principes développés par ailleurs.

1.4.2. Les études descriptives et corrélationnelles


Elles consistent à décrire comment les variables ou les concepts
interagissent et comment ils peuvent être associés. La recherche
porte sur la découverte de relations entre les facteurs ou les
variables.
Ces méthodes rendent compte de l’actualité à laide de
techniques telles que :

(i). L’analyse longitudinale permet de visualiser par exemple


les effets des actions marketing, commerciales ou stratégiques
sur une période temporelle. Au moyen de photographies
successives à intervalles réguliers il est possible ainsi de
visualiser les évolutions et donc de comprendre les phénomènes.
Le panel interroge régulièrement les mêmes sujets sur leurs
attitudes et leurs comportements, alors que les baromètres et
autres crackings renouvellent l’échantillon à chaque prise
photographique. Le panel est donc plus un film, car ce sont les
toujours les mêmes acteurs.

(ii). La coupe instantanée, c’est l’enquête traditionnelle par


questionnaire.
L’étude est descriptive-corrélationnelle si plusieurs facteurs (ou
variables) sont étudiés en relations les uns avec les autres. Des
analyses statistiques peuvent être utilisées pour déterminer
l’existence de relations possibles entre les variables.
Les explorations revêtent toujours deux aspects :

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- Les entretiens exploratoires : comme son nom
l’indique, ce type d’entretien n’est pas celui qui sera
conduit avec un questionnaire systématique et pourtant
un entretien exploratoire doit être mené avec un
minimum d’organisation :

• Le chercheur doit identifier les interlocuteurs qui sont capables


de fournir des informations préliminaires. Ces interlocuteurs
doivent être des spécialistes à même de porter sur les thèmes
dégagés de la question de recherche et de la revue de littérature
des points de vue à la critique et d’approfondissement.
• Il faut identifier les acteurs du domaine considéré. Exemple
leaders d’opinions (religieux- politique, syndicaux-artistique),
les autorités locales, traditionnelles, administratives qui peuvent
se prononcer sur les différentes dimensions de la question de
recherche et sur certains des thèmes de la revue de littérature.
- L’exploration du site : c’est une visite de terrain qui
permet de localiser les problèmes et de rencontrer aussi
les populations qui sont l’objet d’étude et de faire les
constats enfin qui s’imposent.
- A l’issue de cette exploration, les informations
recueillies devront faire l’objet d’un traitement spécial
qui les reliera aux informations qui se sont dégagées de
la revue de la Littérature. Les différents éléments qui
ont été dégagés de la question de recherche, la revue de
la littérature et des explorations à l’issue de leur
articulation opératoire doivent
Faire l’objet d’une mise d’ensemble qui sera le but de la
problématique.

1.4.3. Les études corrélationnelles-explicatives


Le chercheur veut savoir sil y a une association entre les
facteurs et vérifier si les facteurs agissent ou varient entre
ensemble. La question fondamentale est d’identifier ce qui se
produit lorsqu’une relation particulière existe.

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Le chercheur vérifie donc la nature de la relation, les facteurs en
relation, la direction de la relation et les conséquences de la
relation. Au cas où les facteurs varient dans la même direction,
on parle d’associations positives. Si les facteurs varient dans des
directions opposées, on parlera d’associations négatives.

1.4.4. Les études expérimentales, explicatives et prédictives


Il s’agit ici de vérification d’hypothèses causales. L’étude veut
prédire une relation causale, expliquer, contrôler. Le chercheur
agit sur l’un des variables pour étudier son effet sur l’autre.
L’expression de ces relations se fait traditionnellement sous la
forme y=f(x). Les chercheurs sont à la découverte de
phénomènes comportant de la variance. Existe-t-il une
différence entre l’état A et l’état B ? Si oui, c’est qu’il y a de la
variance et donc l’existence d’un phénomène. Sil n’y a pas de
variance, il n’y a pas de recherche : il est impossible d’expliquer
y qui varie si x ne varie pas… La variance est
FONDAMENTALE. Les expérimentations formelles comme
informelles sont conçues pour générer la variance et observer la
réaction sur la variable dépendante.

1.4.5. Les études qualitatives

2. LES STRATÉGIES DE VÉRIFICATION


La stratégie de vérification est le choix que l’on fait par rapport
au nombre de cas à utiliser et au type de recherche à réaliser
pour assurer la vérification la plus complète possible de
l’hypothèse.
Cette décision est importante dans la mesure où la détermination
de la nature de l’observation, le type d’information à recueillir
et le type de traitement de données à effectuer en dépendent.
Nous pouvons citer six types de stratégie de vérification :

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2.1. L’observation
Elle consiste à observer le fait et à découvrir „tous‟ les facteurs
qui le composent où qui l’influence. Elle est pratiquée à laide
des sens de perception ou d’instruments spécifiques.

2.2. La stratégie expérimentale


C’est une observation provoquée dans laquelle le chercheur
contrôle et manipule à la fois la variable indépendante et la
variable dépendante. Il peut manipuler les facteurs
d’intervention pour en déterminer les effets possibles sur l’objet
de l’intervention.

2.3. La stratégie quasi-expérimentale


Le chercheur ne manipule que la variable indépendante. Il ne
vérifie que les conditions d’intervention de la variable
indépendante. Il ne maitrise pas la variable dépendante ou ne
s’en préoccupe pas et se contente d’observer ses réactions aux
stimuli provoqués par la variable dépendante. On l’utilise
notamment dans des travaux de simulation.

2.4. L’enquête
Elle est lune des stratégies les plus sollicitées dans les sciences
sociales. Dans cette stratégie, le chercheur ne contrôle aucune
des variables en cause. En général, l’enquête qui est une quête
d’informations réalisée par interrogation systématique de sujets
d’une population déterminée favorise l’utilisation du
questionnaire, du sondage et de l’entretien. Cette stratégie
permet de connaître des ensembles statistiques.

2.5. L’étude de cas


Elle est fréquemment utilisée en sciences sociales. Ici, le
chercheur n’agit pas non plus sur les variables en cause ; il
cherche seulement à observer les interrelations possibles entre
ces variables. Au lieu de porter son investigation sur un grand
nombre de personnes ou de faits, il étudie un nombre limité de

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cas considérés comme significatifs. L’objectif est de
comprendre en profondeur une situation sociale, un fait social,
un groupe de personnes, un individu, etc. Le chercheur peut
décrire un cas unique (les décisions managériales de
changement de l’entreprise x), ou une étude à cas multiples (les
décisions de changement dans les entreprises japonaises).
C’est une étude de description et de compréhension d’un fait.

2.6. La recherche-action
Il s’agit d’une recherche menée de telle sorte que les acteurs
sociaux, sujets de la recherche, s’y trouvent eux-mêmes engagés
en contribuant à identifier et à élaborer une solution au problème
Étudié. Le chercheur exerce une action de modification de
conduite sur les sujets impliqués. (Exemple des expériences des
usines de Hawthorne, coordonnées par Elton Mayo).

3. LE PROCESSUS DE RECHERCHE
La méthode de recherche emprunte généralement un
cheminement ordonné qui part de l’observation à la discussion
des conclusions scientifiques en passant respectivement par un
problème de recherche, une question de recherche, une
hypothèse, un objectif de recherche et une méthode de
résolution. Ce processus peut être regroupé en trois grandes
phases :

3.1. Phase de conception / construction de l’objet d’étude


Pour mener à bonne fin une recherche, il faut bien penser, bien
réfléchir, bien identifier un problème précis, poser une question
centrale (fortifiée par d’autres), imaginer les réponses
appropriées (hypothèses) et en envisager la validité. Les étapes
de la phase de construction de l’objet sont les suivantes :

3.1.1. Choisir et formuler un problème de recherche


En s’appuyant sur les lectures (consultation d’ouvrages et
travaux), et les observations préliminaires de terrain, le

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chercheur formule un problème de recherche, c’est-à-dire qu’il
développe et articule par un enchaînement d’arguments la
traduction d’une préoccupation majeure, l’expression de “ce qui
pose problème”, de “ce qui fait problème”, et qui mérite d’être
étudié, élucidé.

3.1.2. Énoncer les questions, les objectifs, les hypothèses de


recherche, éventuellement la position de la thèse, définir les
variables avec leurs indicateurs
Les questions de recherche sont des énoncés interrogatifs qui
formulent et explicitent le problème identifié. Les hypothèses
sont des réponses anticipées à ces questions et elles doivent leur
correspondre, ainsi qu’au problème. Tout comme les objectifs.
Ceux-ci sont nécessaires pour guider et opérationnaliser la
recherche dans les activités précises à mener. La position de
thèse est l’option ou l’orientation centrale que le chercheur
cherche à défendre ou prouver. Et Tout le travail doit refléter
cette position.
Pour concevoir et problématiser l’objet de la recherche, on a
besoin à la fois de construire cet objet à partir du problème
identifié, de questions et d’hypothèses qui l’explicitent
davantage, et de l’approfondir encore à partir de tout ce qui a été
écrit (revue de littérature) ou fait à son propos.
La construction /objectivation de l’objet d’étude passe donc par
la spécification de la problématique et par la revue de littérature
ou revue des travaux antérieurs.
Une autre préoccupation est celle de la définition des variables.
Il y a lieu de procéder à des définitions opérationnelles qui
précisent les activités ou opérations nécessaires à leur mesure.
Les définitions des variables avec leurs indicateurs sont
comparables à des instructions qui font savoir comment les
observations seront faites.

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3.1.3. Recenser les écrits et autres travaux pertinents
Dans cette partie, le chercheur montre qu’il connait bien les
autres auteurs et les œuvres qui ont, avant lui, d’une manière ou
d’une autre, abordé le domaine et le sujet de recherche qui sont
les siens. Il s’agit de passer en revue l’ensemble des écrits (revue
de littérature) ou autres ouvrages pertinents, c’est-à-dire ceux
qui correspondent aux préoccupations majeures de cette
recherche, et sélectionner puis organiser intelligemment.

3.1.4. Élaborer un cadre de référence


En principe, le cadre de référence définit la perspective
théorique particulière selon laquelle le problème de recherche
sera abordé et traité, et place l’étude dans un contexte de
signification.
Le cadre de référence apparaît juste après l’énoncé du problème
ou avant la revue des travaux. Logiquement, le cadre de
référence prolonge la revue des travaux, découle d’elle mais la
déborde, et apporte des précisions sur la perspective particulière
de l’étude, en affichant les théories et les auteurs dont se réclame
l’orientation globale de l’étude qui y réfère où s’y réfère.
On également de modèle d’analyse.

3.2. Phase méthodologique ou de découverte et collecte des


données
Les méthodes ne sont pas isolables des voies ouvertes par les
intérêts du chercheur (les questions, les valeurs, les idéologies,
ou les théories orientant ses objectifs) ni des caractéristiques des
informations accessibles. Une méthode est pertinente
lorsqu’elle s’ajuste aux questions posées et aux informations
recherchées.
Au cours de cette phase, le chercheur explique et justifie les
méthodes et les instruments qu’il utilisera pour appréhender et
collecter les données, en réponse aux questions posées et aux
hypothèses formulées. Le chercheur précise également les
caractéristiques de la population (groupe humain ou non) sur

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laquelle il va travailler et à laquelle il va arracher les
informations. Il décrit enfin le déroulement de la collecte des
données et indique le plan d’analyse des données.

3.2.1. Choix des méthodes et des instruments de collectes des


données
À cette étape, le chercheur présente ou expose les méthodes ou
les paradigmes auxquels il recourt, puis décrit les instruments
ou techniques qui seront utilisées. Divers instruments servent à
mesurer les variables d’étude. Ces instruments peuvent fournir
des informations de type qualitatif (entretiens, observation, etc.)
Ou des informations de type quantitatif (questionnaire, échelles
de mesure, etc.).

3.2.2. Définition de la population et de l’échantillon d’étude


Le chercheur caractérise la population en établissant les critères
de sélection pour l’étude, en précisant l’échantillon et en en
déterminant la taille. La population cible réfère à la population
que le chercheur désire étudier et à partir de laquelle il voudra
faire des généralisations. La population accessible est la portion
de la population cible qui est à la portée du chercheur. Elle peut
être limitée à une région, une ville, une entreprise, une agence,
un département, etc. Un échantillon est un sous-ensemble
d’éléments ou de sujets tirés de la population, qui sont
sélectionnés pour participer à l’étude.

3.2.3. Décrire le déroulement de la collecte des données


Le chercheur prévoit et décrit autant que possible les problèmes
que pourrait soulever le processus de collecte de données. Dans
tous les cas, un plan de recherche doit avoir prévu la façon
d’organiser le déroulement : quelle population sera interrogée,
qui précisément sera soumis à l’enquête, quelle sera la taille de
l’échantillon, de quelle façon on interrogera, quelles
dispositions administratives ont été prises, de combien

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d’enquêteurs disposera-t-on, quelles logistiques à disposition,
quels sont les obstacles prévisibles à contourner ? etc.

3.2.4. Présentation du plan d’analyse des données recueillies


Le chercheur précise les types d’analyse qu’il prévoit de faire.
Pour les données chiffrées, quantitatives, il expliquera comment
il établira les classements et les liaisons statistiques entre deux
variables (distributions, tableaux de contingence, liaison par
hasard, X2, etc.). Il expliquera également comment il traitera les
données qualitatives (analyse thématique, analyse de contenu de
données textuelles tirées de documents divers, d’entretiens, de
compte rendus, d’articles de presse, de documents stratégiques
ou opérationnels, etc.).

3.2.5. Collecte des données


Ce travail s’effectue selon un plan établi. Cette collecte
systématique d’informations est faite à laide des instruments
choisis.

3.3. Phase de traitement : analyse/ présentation et


interprétation/ discussion des résultats
Une masse de données recueillies (par exemples deux cartons
de mille questionnaires remplis, dix bandes ou des giga-octets
d’entretiens enregistrés) ne constitue pas en soi une recherche.
Il faut traiter toutes ces données. C’est-à-dire qu’il faut y exercer
un travail d’analyse pour isoler des unités signifiantes (thèmes,
figures, variables…) abstraites de leur contexte pour en opérer
la comparaison terme à terme. Ensuite, le chercheur en fait une
synthèse.
Cette phase comprend deux étapes :

3.3.1. L’analyse et la présentation des données


L’analyse des données est fonction du type d’étude et de son
but, selon qu’il s’agit d’explorer ou de décrire des phénomènes
et de comprendre ou de vérifier des relations entre des variables.

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Les sstatistiques permettent de faire des analyses quantitatives.
L’analyse qualitative réunit et résume, sous forme narrative, les
données non numériques. Elle peut par exemple faire des
Catégorisations.
L’analyse des données permet de produire des résultats qui sont
interprétés et discutés par le chercheur.

3.3.2. L’interprétation /discussion des résultats


Les données étant analysées et présentées à laide de textes
narratifs, de tableaux, de graphiques, de figures et autres, le
chercheur les explique dans le contexte de l’étude et à la lumière
des travaux antérieurs. En partant des résultats qu’il discute en
vérifiant leur authenticité, en revenant sur les hypothèses, en
convoquant justement les théories et les auteurs qui ont abordé
la question étudiée, il pourra faire des inférences, tirer des
conclusions ou élaborer une théorie et faires des
recommandations.

4. STRUCTURE DES MÉMOIRES


Il y a plusieurs façons de structurer un travail de recherche.
Nous recommanderons celle-ci :

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4.1. Première page de couverture
Université/Institut

Logo de l’Université/Institut

Présenté par :
Nom de l’impétrant

En vue de l’obtention du...

Spécialité ….

Titre du mémoire

Membre de jury

Président : …………………..
Examinateurs : ………………..
Directeur : ..................................

Mois, année

4.2. Structure globale du mémoire


- Page de titre/première de couverture
- Page blanche
- Page de titre répétée
- SOMMAIRE (en raison du volume important du
travail)
- TABLE DES ILLUSTRATIONS
- INTRODUCTION
- DÉVELOPPEMENT (divisé en chapitres)
- CONCLUSION
- BIBLIOGRAPHIE
- ANNEXES
- TABLE DES MATIÈRES

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- Page blanche
- Quatrième de couverture

Avant l’introduction, avant chaque partie, avant la conclusion,


etc., insérer une page ordinaire, de couleur blanche, comportant
exclusivement le titre de la rubrique (le numéro de page
n’apparaît pas mais la page compte dans la pagination globale
de la Note de recherche).

4.3. La structure détaillée du mémoire

INTRODUCTION
- Généralités sur le thème
- Justification du choix du sujet et motivations
- Identification et formulation du problème
- Questions de recherche
- Énoncé des objectifs de recherche
- Formulation des hypothèses
- Définitions des indicateurs de variables
- Démarche générale de vérification

CHAPITRE 1. LE REVUE DE LITTÉRATURES OU


EXPOSITIONS DES TRAVAUX ENTÉRIEURS

CHAPITRE 2. CONSIDÉRATIONS MÉTHOLOGIQUES


- Description de la méthode ou du paradigme
- Descriptions des instruments de recherche
- Description du milieu, de la population et de
l’échantillon
- Description du déroulement de la collecte des données
- Description du plan d’analyse des données

CHAPITRE 3. LA PRÉSENTATION DES RÉSULTATS


- Présentation des résultats d’analyses descriptives

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- Présentation des résultats d’analyses explicatives ou
inférentielles et/ou
- Présentation des résultats d’analyses qualitatives

CHAPITRE 4. LA DISCUSSION DES RÉSULTATS


- L’interprétation des principaux résultats
- L’importance des résultats. La question de leur
généralisation et de leurs limites
- Valeur théorique des résultats et théorisation
- Recommandations et conseils

CONCLUSION
Pour un rapport, la présentation peut se présenter comme suit :
- INTRODUCTION
- LA DESCRIPTION DES MÉTHODES ET
TECHNIQUES
- LA PRÉSENTATION DES RÉSULTATS
- LA DISCUSSION

5. LE CHOIX DU SUJET ET DU DIRECTEUR


Le succès de la recherche peut dépendre de considérations qui
interviennent dans le choix du sujet d’étude. L’étudiant doit
tenir compte de l’intérêt qu’il porte au sujet. Il pourra d’autant
plus investir dans cette recherche qu’il est captivé par le sujet. Il
doit s’enquérir des travaux antérieurs sur le sujet ainsi que de la
faisabilité du sujet. Cette faisabilité se fonde sur un ensemble
d’exigences des pratiques scientifiques homologuées ainsi que
les contraintes qui y sont attachées (disponibilité des
instruments, compétences intellectuelles, accessibilité des
données, temps, espace, contraintes budgétaires, contraintes
administratives, disponibilité de directeur de recherche…).
En ce qui concerne le directeur, est choisi en raison de ses
compétences par rapport au sujet qu’on veut étudier ; il devra
être le spécialiste le plus indiqué en la matière pour aider à
conduire à bon port la recherche à entreprendre. On peut,

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mondainement tenir compte de sa disponibilité, son caractère….
Il faut toutefois retenir que le directeur de recherche n’est pas
un auteur du travail, il n’est pas disponible en permanence, ni
par sa présence, ni par son intérêt, il na pas pour rôle de tout
vérifier.

6. LA SPÉCIFICATION DE LA PROBLÉMATIQUE
La recherche naît toujours de l’existence d’un problème à
résoudre, à clarifier. Il y a problème lorsqu’on ressent la
nécessité de combler un écart conscient entre ce qu’on sait et ce
qu’on devrait savoir. Et résoudre un problème, c’est trouver les
moyens d’annuler cet écart, de répondre à une question.
Autrement dit, il n’y a pas de recherche là où l’on ne pose pas
de question. Einstein a pu dire que la science est bien moins dans
la réponse que dans les questions que l’on se pose.
La formulation du problème permet de spécifier (la où) les
questions pertinentes par rapport à l’objet d’étude et de
construire cet objet en lui donnant un sens ou en intégrant des
faits qui, pris isolément ou en eux-mêmes, n’ont pas grande
signification.

6.1. Choix du thème, du sujet et du problème


Le chercheur commence par laisser naître en lui une idée avec
laquelle il “jongle” pour orienter sa recherche. L’idée peut lui
venir d’une observation, de ses expériences personnelles dans la
vie courante ou dans la vie professionnelle, ou des écrits se
rapportant au domaine d’étude, ou d’une insatisfaction par
rapport à ce domaine particulier. La connaissance des travaux
existants lui permet de savoir si une recherche est envisageable
dans le domaine et peut lui suggérer le type de question à poser
et le sujet précis à étudier empiriquement.

6.2. Définition et présentation de la problématique


Avant de pouvoir choisir une technique d’enquête, de formuler
une hypothèse, le chercheur doit avoir perçu en amont un

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“problème” à élucider, à étudier par sa recherche. C’est une
étape essentielle du processus de recherche. On élabore donc
une problématique après avoir “cerné ce qui fait problème”.
La problématique relève de la conceptualisation, de la
conception, du traitement théorique de l’objet d’étude. Elle
réside dans l’effort de construction, d’agitation d’idées, de
pensées, de théories sures “ce qui fait problème” dans un sujet.
Elle concerne un objet de préoccupation identifié, passé au
crible des questions, des objectifs, des hypothèses de recherche,
de la recherche des indicateurs des variables en jeu, objet autour
duquel s’articulent des lignes d’analyse rendant compte de la
spécificité du sujet et permettant de le traiter correctement.
Une problématique exprime et explicite les préoccupations en
termes de vide à combler, de manque à gagner par rapport à la
connaissance et aux enjeux du sujet.
Présenter la problématique d’une recherche, c’est réellement
répondre à la question : en quoi a-t-on besoin d’effectuer cette
recherche et de connaître ses résultats ? En fait il s’agit de
fournir les éléments pour justifier la recherche en définissant le
problème auquel on s’attaque, en disant où et en quoi consiste
le problème. C’est un texte argumentatif présenté comme suit :

6.2.1. Justification du choix du sujet


(I). Motivation et intérêt pour le sujet
Il faut amener le sujet, l’introduire, c’est-à-dire indiquer d’où il
sort et comment on en est venu à le choisir parmi tant d’autres
du domaine de recherche. Le chercheur évoque ensuite les
motivations qui ont suscité son intérêt pour le sujet. Toutefois,
“son intérêt” doit conduire à l’intérêt “objectif du sujet”.

(ii). Pertinence scientifique du sujet


Le chercheur exprime la pertinence ou portée scientifique du
sujet en indiquant en quoi ce sujet s’inscrit dans les
préoccupations scientifiques d’autres chercheurs ou simplement
a fait l’objet de

DR. GAMBOGOU BANFITEBIYI 22


Travaux de devanciers. On montre en quoi ce sujet contribuera
à l’avancement des connaissances.
Le chercheur doit montrer que le sujet est original et d’actualité,
surtout sous l’angle abordé.

(iii). Pertinence sociale du sujet


Il s’agit de montrer en quoi la recherche apporte des réponses
aux préoccupations des décideurs sociaux (directeurs), des
hommes politiques, des praticiens, etc.

6.2.2. Identification et formulation du problème de recherche


(énoncé non interrogatif)

(i) Identifier le problème


Il s’agit d’identifier ce qui crée le malaise, l’insatisfaction, “ce
qui fait problème”.

(ii) Formuler le problème


Il s’agit d’exprimer en termes sans équivoque, en énoncé
affirmatif, la situation qui exige qu’une recherche soit menée.
C’est montrer, à l’aide d’une argumentation, que l’exploration
empirique du problème est nécessaire, pertinente, et qu’elle peut
contribuer à l’avancement des connaissances.

Les situations ci-dessous peuvent être à l’origine de problème


de recherche :
- l’absence partielle ou totale concernant un domaine ou
concernant un élément
- L’étant de situation concernant des phénomènes curieux ou
étonnants
- Présence de lacunes ou contradictions repérées dans des
travaux antérieurs

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7. LES QUESTIONS DE RECHERCHE
Une fois le problème de recherche identifié et formulé dans la
forme d’énoncé affirmatif, le chercheur procède à un
retournement (conversion) du problème sous forme d’énoncé
interrogatif écrit au présent de l’indicatif. Il s’agit de soulever
et de poser explicitement la question principale ou centrale et
les questions complémentaires (autant que nécessaires pour
compléter et clarifier la principale ou pour exprimer
intégralement le problème de recherche).
Les questions permettent d’agiter le problème sous tous les
angles ou aspects pour l’expliciter et mieux l’appréhender. Sans
question, il n’y a pas de recherche.
Un exemple clarifiera les concepts de problème et de question
générale de recherche. Un chercheur intéressé au domaine de la
planification stratégique note lors de son survol de la littérature
que la plupart des recherches traitant de la planification
stratégique au sein des grandes entreprises concluent en une
association positive entre le niveau de planification stratégique
et la performance. Or, ce chercheur connaît plusieurs dirigeants
de PME fort prospères dont les actions apparaissent davantage
guidées par l’intuition que par une planification à long terme
minutieuse. Il semble donc y avoir un écart, une contradiction
entre la théorie suggérée par les recherches antérieures au sein
des grandes entreprises et la réalité constatée par le chercheur.
Le problème général de recherche serait donc qu’il ne semble
pas y avoir de relation entre le niveau de planification
stratégique remarqué dans les PME et le niveau de performance
de ces dernières.
Ce problème pourrait être abordé de plusieurs façons. Il
convient donc de préciser davantage le problème identifié. À
cette étape, le chercheur reformule le problème de recherche
sous forme de question.
Dans cet exemple, la question générale de recherche pourrait
être : Est-ce que le niveau de planification stratégique rencontré
chez les dirigeants de PME est associé positivement au

DR. GAMBOGOU BANFITEBIYI 24


rendement de leur entreprise ? La question générale de
recherche étant posée, le cadre de la recherche se trouve en
grande partie circonscrit. La question générale donnera lieu à
une ou plusieurs questions spécifiques qui tiendront compte du
contexte particulier de la recherche.
Toutefois, avant daller plus de l’avant le chercheur doit d’abords
décider selon quelle approche il abordera son sujet.
Comment reconnaître qu’une question de recherche est précise,
claire, non confuse et opérationnelle ?

- Il faut la tester en la posant à plusieurs personnes ou groupes


de personnes sans l’interpréter soi-même devant ces
personnes.
- On recueille les différents avis et on les confronte à la question
de recherche.
- Si les réponses données convergent vers le sens que le
chercheur donne à sa question de recherche alors et seulement
alors celle-ci peut être retenue.
Pourquoi la question de recherche joue-t-elle un rôle de fil
conducteur ?
Pour deux raisons :

1. Parce que le thème qu’on s’est donné n’est pas encore en tant
que tel un objet de recherche.

2. Parce que la question de recherche va servir plus tard de


soubassement à la formation de l’hypothèse.
En tenant compte de ces deux raisons essentielles, la question
de recherche doit avoir les qualités suivantes :
- La clarté et la précision : cette première qualité suppose
que la question de recherche ne soit ni longue ni
ambiguë, ni vague. C’est quelque chose de précis, de
lisible et de cohérent ;
- Il faut que la question de recherche soit réaliste et
pratique : cette deuxième qualité indique que le

DR. GAMBOGOU BANFITEBIYI 25


chercheur en formulant sa question de recherche doit
tenir compte d’un certain nombre de contraintes comme
par exemple :
• Son niveau de connaissance et de compétence. Il doit se poser
la question suivante : suis-je suffisamment formé et informé sur
le domaine concerné ?
• Les ressources en temps, en moyen matériel et financier : le
chercheur doit résoudre la question de leur disponibilité.
- Une question de recherche doit être pertinente : une
question de recherche doit éviter les confusions de
domaine de compétences ; elle doit permettre d’éviter
par exemple les questions morales ou les prises de
positions religieuses-idéologiques-philosophique. Une
question de recherche ne devra aborder que l’étude de
ce qui existe, de ce qui est constaté en vue d’une
explication.

8. LES OBJECTIFS DE RECHERCHE


Les objectifs sont des déclarations affirmatives qui expliquent
ce que le chercheur vise, cherche à atteindre. Ils expriment
l’intention générale du chercheur ou le but de la recherche et
spécifient les opérations ou actes que le chercheur devra poser
pour atteindre les résultats escomptés.

8.1. L’objectif général


Il indique le but ou l’intention globale visée par la recherche.
C’est un objectif de recherche. Il ne porte pas sur la pertinence
ou les conséquences sociales.

8.2. Les objectifs opérationnels


Ils précisent l’objectif général en insistant sur les points ou les
aspects du problème étudié et les opérations à mener par le
chercheur pour atteindre l’objectif général formulé.
Les objectifs se formulent avec des verbes d’action pouvant
conduire à des observations, tels que : observer, étudier, décrire,

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définir, énumérer, vérifier, identifier, construire, mesurer,
évaluer, analyser, comparer.

9. LA FORMULATION D’HYPOTHÈSES
Le problème de recherche explicité par des questions précisent
et conduisent à faire des supputations, des propositions, des
réponses anticipées aux questions. C’est le sens des hypothèses.

9.1. Définition et éléments à prendre en considération


L’hypothèse est un énoncé affirmatif écrit au présent de
l’indicatif, déclarant formellement les relations prévues entre
deux variables ou plus. C’est une supposition ou une prédiction,
fondée sur la logique de la problématique et des objectifs de
recherche définis. C’est la réponse anticipée à la question de
recherche posée. La formulation d’une hypothèse implique la
vérification d’une théorie ou précisément de ses propositions.
L’hypothèse demande à être confirmée, à être infirmée ou
nuancée par la confrontation des faits.
Les facteurs à prendre en compte dans la formulation des
hypothèses :
- l’énoncé de relations : relation entre deux variables, deux
phénomènes, deux concepts ou plus.
Cette relation peut être causale (de cause à effet ; par exemple :
“ceci cause cela”, “ceci explique cela”, “ceci a une incidence sur
cela”) ou d’association (par exemple : “ceci a un lien avec cela”,
“ceci est en relation avec cela”). Dans la plupart des hypothèses,
on considère deux principaux types de concepts : les causes (ou
facteurs) qui ont des effets (ou des conséquences). Les causes
sont aussi nommées variables indépendantes tandis que les
effets, variables dépendantes. Dans une relation entre deux
variables d’une hypothèse, la variable à expliquer, c’est la
variable dépendante, et le facteur explicatif c’est la variable
indépendante.

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- Le sens de la relation est indiqué par des termes tels que :
“moins que”, „plus grand que”, “différent de”, “positif”,
“négatif”, etc.
- La vérifiabilité : l’essence d’une hypothèse réside en ce
qu’elle peut être vérifiée. Elle contient des variables
observables, mesurables dans la réalité et analysables.
- La plausibilité : l’hypothèse doit être plausible, c’est-à-dire
qu’elle doit être pertinente par rapport au phénomène à l’étude.

Quelques éléments à ne pas oublier :


- On peut avoir une hypothèse principale et des
hypothèses secondaires ou opérationnelles.
Celles-ci doivent s’articuler autour de la principale et s’appeler
les unes les autres dans une logique imposée par la
problématique de la recherche.
- Pour vérifier une hypothèse, l’attitude de départ doit
être celle de l’infirmer. Ce qui renforce les risques
l’objectivité scientifique en réduisant les conditions de
doute et crée.
D’interprétations et orientations subjectives. L’hypothèse n’est
confirmée que dans la mesure où aucune des données recueillies
ne l’invalide.
- Valider une hypothèse ne consiste pas à demander aux
sujets enquêtés s’ils adhèrent à l’idée émise.

10. LES VARIABLES ET LES INDICATEURS


L’indicateur est ce qui indique, permet de reconnaître une
variable. Par exemple le diplôme est un indicateur du niveau
d’instruction. Le chiffre d’affaires est un indicateur de
performance commerciale.
Il est nécessaire de traduire les concepts ou notions en
indicateurs mesurable pour rendre l’étude opérationnelle.

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11. LA CONSTRUCTION DE LA REVUE DE
LITTERATURE
La construction d’une revue de littérature part de la question de
recherche qu’on s’est donnée.
C’est pour cette raison d’ailleurs que cette question de recherche
doit être clairement formulée - cette question de recherche doit
faire l’objet d’un examen précis de ses différentes composantes.
Supposons que l’étude suivante doit être réalisée ; elle a pour
thème : étude des déterminants sociaux et du niveau
d’aspiration scolaire et professionnelle des enfants.
Formulons la question de recherche suivante : le cursus scolaire
et le choix d’une profession liée au niveau d’étude visé par les
enfants sont-ils fonction de la catégorie socioprofessionnelle des
parents, de leur mode de vie et de leur niveau d’instruction ?
Cette question de recherche contient un certain nombre
d’information qu’il faut exploiter en vue d’organiser la revue de
la littérature. Ainsi par exemple, les déterminants sociaux
caractérisent la population des parents (mode de vie, situation
socioprofessionnelle, niveau d’instruction) mais orientent vers
les études démographiques, vers les enquêtes de budget-
consommation et vers les analyses socio-économiques portant
sur les niveaux de vie.
Les aspects de la question de recherche relatifs à la population
des enfants tels que le niveau d’étude poursuivi, les résultats
scolaires, les conditions de travail scolaire des enfants nous
orientent vers le secteur de l’éducation nationale, vers les
spécialistes de la pédagogie et vers les ouvrages de la sociologie
de l’éducation.
Une fois ces orientations précisées, il faut sélectionner les
ouvrages qui se réfèrent au thème de l’étude et à la question de
recherche ou qui portent sur des problématiques liées à la
question de recherche. Pour effectuer ces lectures, il faut
observer quelques principes :
1. Partir toujours de la question de recherche

DR. GAMBOGOU BANFITEBIYI 29


2. S’orienter vers les ouvrages de synthèses ou les articles ne
comportant que quelques dizaines de pages
3. Rechercher des documents qui présentent surtout des
analyses et non uniquement des statistiques
4. Recueillir des textes qui donnent des approches diversifiées
du problème que l’on veut étudier
5. Se donner une grille de lecture.
La grille de lecture est une construction qui permet de dégager
d’une part les thèmes majeurs identifiés chez les auteurs et
d’autres parts elle permet de relier ces thèmes aux différentes
dimensions de la question de recherche et à son contenu global.
Comment exposer la revue de la littérature ?
La revue de la littérature doit être organisée, systématisée,
structurée. C’est donc dire qu’elle n’est pas une entreprise
hasardeuse, subjective conduite selon les préférences
esthétiques ou idéologiques du chercheur.
La revue de la littérature doit commencer par structurer l’exposé
des textes en se donnant des thèmes. Dans l’exposé d’une revue
de recherche, on n’écrit pas le titre de l’ouvrage ; on annonce
seulement l’auteur et la date de publication de l’ouvrage. On ne
met pas de citations ; il s’agit de résumer ce que l’auteur a dit
concernant l’idée évoquée dans l’ouvrage et qui est en rapport
avec
Les volets de la question de recherche. A la fin de l’exposé, on
donne son point de vue quant à l’apport de cet ouvrage dans
l’exercice qu’on veut entreprendre.
Il faut faire aussi à la fin une grande conclusion sur la valeur des
auteurs qui ont servi à faire notre revue de littérature. On fait
une conclusion partielle de chaque auteur (sur a valeur
scientifique et notre point de vue).
Autour de chaque thème, on fait graviter les auteurs dont les
ouvrages se rapprochent peu ou prou du contenu du thème
considéré. L’exposé d’un auteur doit être synthétique et se
terminer par une brève évaluation de l’apport scientifique de son
travail par rapport à la question de recherche qu’on s’est donné

DR. GAMBOGOU BANFITEBIYI 30


au départ. Une fois épuisé, l’exposé scientifique doit faire place
à une deuxième démarche : Le chercheur doit faire le point des
problématiques ou des thèmes centraux rencontrés chez les
auteurs afin de montrer leur relation avec le sujet qu’on s’est
donné. Ce deuxième point de la démarche de la revue de la
littérature s’inscrit dans la conclusion générale de la littérature
qui doit rappeler l’essentiel des thèmes abordés chez les auteurs
tout en articulant les uns aux autres en relation avec les
différentes dimensions de la question de recherche.
Cette démarche est une transition efficace vers la
problématique.
La revue de littérature et la question initiale ayant été articulées,
il faut renforcer la démarche de rupture initiée par la question de
recherche, par les explorations.

12. LES CONSIDÉRATIONS D’ORDRE


MÉTHODOLOGIQUE
Cette partie concerne les paradigmes et les instruments de
collecte de données.
Le paradigme correspond à une modalité particulière
d’organisation de la pensée scientifique. Il y a par exemple le
positivisme, le structuralisme, la théorie des jeux, la théorie de
la décision, le Fonctionnalisme, l’analyse systémique, etc.
En ce qui concerne les instruments de recherche (ou techniques
de collecte de données), le chercheur peut choisir les suivantes,
en fonction des particularités de sa problématique et des autres
contraintes de recherche :

12.1. L’observation directe


Le chercheur est présent sur le terrain, observe et collecte les
informations.

12.2. L’étude documentaire


L’attention est portée sur des documents (écrits, sonores,
visuels, audiovisuels ou des objets).

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12.3. L’analyse de contenu
C’est la mise au point et l’utilisation de modèles systématiques
de lecture qui implique des règles assez précises d’analyse et
interprétation des textes. Cette analyse permet de comprendre
les contenus ou significations. Elle peut servir à :
- Coder les réponses à des questions ouvertes d’un questionnaire
- Coder les résultats d’entretiens
- Déterminer des stéréotypes
- Révéler les attitudes
- Révéler les postulats implicites
- Repérer des éléments sous-entendus

12.4. L’enquête
En recherche en sciences sociales, le mot “enquête” ne signifie
pas, simplement, quête d’informations, collecte de témoignages,
d’avis, recherche de documents. C’est la quête d’informations
réalisée par interrogation systématique de sujets d’une
population déterminée.
L’enquête peut être qualitative ou quantitative. Les outils de
collecte utilisées sont : le questionnaire, le sondage, l’entretien.

12.5. L’histoire de vie


C’est un entretien à visée large et plus ou moins complète. Il
permet de raconter une vie.

12.6. La technique de complément de phrase


Cette épreuve permet au sujet de livrer quelque chose de lui-
même.

13. DESCRIPTION DU MULIEU, DE LA POPULATION,


DE L’ECHANTILLON
13.1. Le milieu
C’est défini l’espace et le lieu où l’étude doit se dérouler. Le
chercheur délimite dans l’espace la portée et l’étendue de
l’étude et en donne les raisons.

DR. GAMBOGOU BANFITEBIYI 32


13.2. La population
C’est la collection d’individus ou ensembles d’unités
élémentaires sur lesquels l’étude est portée.
Ces unités partagent des caractéristiques communes.

13.3. L’échantillon
L’échantillonnage permet au chercheur de tirer des conclusions
au sujet d’un tout, en n’en examinant qu’une partie. Les
chercheurs ne s'intéressent pas à l'échantillon lui-même, mais à
ce qu’il est possible d’apprendre à partir de l’enquête et à la
façon dont on peut appliquer cette information à l'ensemble de
la population. A la différence d’un recensement où tous les
sujets de la population sont « examinés », dans
l’échantillonnage, une partie des sujets de la population est
étudiée. Plusieurs échantillons peuvent être constitués.
L’échantillon en lui-même n’est pas intéressant, ce sont les
conclusions sur la population que l’on peut tirer de son
observation qui en font l’intérêt : c’est l’inférence.

LES PRINCIPALES METHODES DE FORMATION


D’ECHANTILLON :
Techniques d'échantillonnage probabiliste
Échantillonnage aléatoire simple
Le but de l'inférence statistique est de tirer des conclusions
concernant certaines caractéristique d'une population à partir
des informations contenues dans un échantillon. Citons deux
situations dans lesquelles un échantillon est construit afin de
fournir aux responsables des informations sur la population.
Un fabricant de pneus a conçu un nouveau type de pneus
permettant d’accroître le kilométrage effectué comparativement
au nombre de kilométrage effectué avec les pneus actuellement
fabriqués par la firme. Pour estimer le nombre moyen de
kilométrage effectué avec les nouveaux pneus, le fabricant a
sélectionné un échantillon de 120 nouveaux pneus dans le but
de les tester.

DR. GAMBOGOU BANFITEBIYI 33


D'après les résultats du test, la moyenne de l'échantillon, est
égale à 36 500 km. Par conséquent une estimation du
kilométrage moyen pour la population de nouveaux pneus est de
36 500 km.
Les membres d’un parti politique sont supposés soutenir un
candidat particulier aux élections présidentielles et les leaders
du parti voudraient estimer la proportion des électeurs
favorables au Candidat. Contracter tous les électeurs générerait
un coût et nécessiterait un temps trop long. Par conséquent, un
échantillon de 400 électeurs a été sélectionné et 160 de ces 400
électeurs ont indiqué être en faveur du candidat. Une estimation
de la population des électeurs favorable aux candidatures est
donc 160/400*100 = 40%

Échantillonnage aléatoire stratifié


La population est divisée en groupe d'éléments appelé Strate de
façon à ce que chaque élément de la population appartienne à
une et une seule strate. L'échantillon de base qui définit la strate
est : le lieu géographique, le sexe, l'âge etc.
Après la formation des strates, un échantillon aléatoire simple
est sélectionné dans chaque strate.
L'échantillonnage aléatoire stratifié, fonctionne mieux lorsque
la variance parmi les éléments de chaque strate est relativement
faible (homogénéité des éléments dans une strate).

Échantillonnage par grappes


La population est divisée en groupe d'éléments séparés appelés
grappes.
Chaque élément de la population appartient à une et une seule
grappe. L’échantillonnage par grappe fonctionne mieux lorsque
chaque grappe fournit une représentation à plus petite échelle de
la population. (Les éléments dans une grappe sont hétérogènes
c'est à dire dissemblables).

DR. GAMBOGOU BANFITEBIYI 34


L'une des applications principales de l'échantillonnage par
grappe est l'échantillonnage de région où les grappes sont les
quartiers d'une ville ou d'autres régions bien définies.
L’échantillonnage par grappes nécessite un échantillon total de
taille plus importante que l'échantillon aléatoire simple ou
stratifié.
Cependant, il peut générer des économies de coûts, à cause du
fait que lorsqu'une personne sonde une grappe sélectionnée par
exemple un quartier, beaucoup d'observation peuvent être
obtenues en un temps relativement court.
Par conséquent, un échantillon de taille plus importante, peut
être obtenu avec un coût significativement plus faible.

Échantillonnage systématique
Lorsque la population est très importante, il est coûteux en
temps de sélectionner un échantillon aléatoire simple. Une
alternative à l’échantillonnage aléatoire simple est
l’échantillonnage systématique. Par exemple, si on souhaite
sélectionner un échantillon de taille 50 parmi une population de
5 000 éléments, cela revient à sélectionner un élément tous les
éléments de la population. Constituer un échantillon
systématique dans ce cas, consiste à sélectionner aléatoirement,
un élément parmi les 100 premiers de la liste de la population ;
les autres éléments sont identifiés de la façon suivante :
• Le second élément correspond au 100ème élément qui suit le
1er élément sélectionné ;
• Le 3ème correspond au 100ème élément qui suit le 2nd
élément sélectionné et ainsi de suite.

TECHNIQUES D'ECHANTILLONNAGE NON


PROBABILISTE
Échantillonnage de commodité
L'échantillon est principalement identifié par commodité.
Par exemple : un professeur qui mène une expérience à
l’Université, peut utiliser des étudiants volontaires pour

DR. GAMBOGOU BANFITEBIYI 35


constituer un échantillon, simplement parce qu’ils sont déjà
disponibles et participent en tant que sujet à l'expérience, pour
un coût très faible ou même nul. De même un inspecteur peut
échantillonner une cargaison d’oranges en sélectionnant les
oranges au hasard parmi plusieurs caisses. Étiqueté chaque
orange et utiliser une méthode probabiliste d'échantillonnage
serait impraticable.
Un échantillon de commodité a l’avantage d’être facilement
constitué. Cependant, il est impossible d’évaluer le degré de
représentativité de l’échantillon dans la population. Un
échantillon de commodité peut fournir de bons résultats aussi
bien que des mauvais ; aucune procédure statistique bien fondée
ne permet de faire une analyse probabiliste ou de l'inférence sur
la qualité des résultats de l'échantillon.

Échantillonnage subjectif
Dans cette approche, la personne la mieux documentée sur le
sujet de l’étude, sélectionne des éléments de la population
qu'elle pense être les plus représentatifs de la population.
Souvent cette méthode est une manière relativement facile de
sélectionner un échantillon et la qualité des résultats dépend des
croyances de la personne qui sélectionne l'échantillon.

L’échantillonnage par quotas


Il est largement utilisé dans les enquêtes d’opinion et les études
de marché notamment parce qu’il ne suppose pas de liste des
individus de la population. On parle aussi d’échantillonnage
dirigé ou par choix raisonné. On demande aux enquêteurs de
faire un nombre d’entrevues dans divers groupes établis en
fonction du secteur géographique, de l’âge, du sexe ou d’autres
caractéristiques… L’enquêteur doit respecter son quota.

• Quelques rappels
- L’erreur d’échantillonnage : plus l’erreur est petite
plus la distribution est resserrée et donc plus grande sont

DR. GAMBOGOU BANFITEBIYI 36


les chances que le résultat d’un sondage soit proche de
la valeur véritable recherchée exprimée comme :
E= √p (1- p) /n
Ce qui implique que E diminue, n le nombre de personnes à
interroger augmente.
Lorsque la taille de l’échantillon est donnée, E varie suivant la
valeur de P et atteint son niveau maximum pour P= 0,5
- La limite de confiance : en général et dans la pratique,
on ne dispose que d’une seule estimation f (). Ex
pourcentage de oui dans l’échantillon pour faire une
hypothèse raisonnable sur l’intervalle à l’intérieur
duquel se trouvez la valeur de E. on délimite donc un
intervalle autour de (f) et contenant P. Ex dans 95% des
cas, le plus souvent en effet dans les sondages on
accepte de se Tromper 5 fois sur 100. On dit que la
précision i= 5%. Mais pour calculer les limites f-2E et
f+2E, il faudrait connaître la valeur de E calculée à
partir de P. si n est grand (n>100) il est autorisé qu’on
puisse remplacer dans ce calcul P par f. nous pouvons
remplacer dans ce cas E= √f (1- f) /n

La fréquence : si dans un ensemble d’éléments chaque élément


soit présente un caractère A, soit ne le présente pas, sil y a n
éléments présentent le caractère A et N-n ne le présente pas, on
dit que la fréquence du caractère A est f = n / N

* la taille de l’échantillon
La première difficulté à surmonter lorsqu’on doit mener une
enquête à dimension quantitative est celle du nombre
d’individus à interroger. Deux types d’arguments sont à
considérer dans la définition de la taille de l’échantillon :
statistique et pratique. Mais quelques soient ces arguments, il
convient de respecter les conditions suivantes :
- Aucun échantillon ne doit comporter moins de 30
individus.

DR. GAMBOGOU BANFITEBIYI 37


- Par rapport à la « population mère », l’échantillon
représente une proportion d’autant plus faible que cette
population est importante.
- un échantillon ne se définit pas en général au départ par
un seul caractère de la « population mère ». Ce sui veut
dire qu’on doit calculer la taille d’un échantillon en
fonction des différents critères successifs.
- Les théories statistiques ne doivent pas être appliquées
à la lettre.
Examinons à présent les arguments relatifs à la taille de
l’échantillon.

* arguments statistiques :
La taille de l’échantillon est fonction de la précision désirée par
les résultats d’une enquête. On dit que l’erreur sur l’estimation
est inversement proportionnelle à la valeur de la taille de
l’échantillon E= √p (1- p) /n
Il faut en effet quadrupler l’effectif à interroger pour doubler la
précision et le centupler pour multiplier la précision par 10.
Dans tous les cas, on ne peut parler de la précision d’un sondage
dans son ensemble.
Dans le calcul d’erreur de l’échantillonnage intervient en effet
la fréquence relative observée (f= n/N).
Ainsi en posant dans une enquête dichotomique oui/non à un
échantillon de 1600 personnes, l’erreur d’échantillonnage au
seuil de 5% est :
- de + ou – 2,5% si on observe 50% de oui,
- de + ou – 2% si on observe 20% de oui,
- de + ou – 1,5% si on observe 10% de oui (plus la
réponse dichotomique diminue plus l’erreur diminue).
Logiquement donc, le calcul de la taille de l’échantillon pour
obtenir une précision désirée ne peut être effectuée qu’à
posteriori.
Dans le cas d’une population nombreuse, la précision d’un
sondage dépend seulement de l’effectif de l’échantillon et non

DR. GAMBOGOU BANFITEBIYI 38


du taux de sondage (qui est le pourcentage entre le nombre des
individus qui compose l’échantillon et la « population mère ».
Txt = n/N. Ceci n’est pas vrai dans le cas où l’échantillon est
extrait d’un effectif faible. Par exemple : un échantillon de 100
personnes dans une population mère de 300 personnes. La
précision sera calculée par % au taux de sondage.

Exemple 2 : un échantillon de 200 personnes pour le Togo


donne la même précision pour les opinions des togolais qu’un
échantillon de 2000 personnes pour la ville de Lomé.
En conséquence, le taux de sondage contrairement à ce qu’on
pense ne donne aucune indication sur la précision du sondage.
La taille de l’échantillon est fonction également des partitions
prévues pour l’analyse des résultats.
Si le sondage ne doit pas être exploité globalement mais par
région, par catégorie socioprofessionnelle ou par type d’habitat
par exemple, le nombre de personnes à interroger doit être
important au départ de la constitution de l’échantillon pour
conserver une précision suffisante au niveau de chaque
catégorie.

Exercice :
On décide de mener une enquête socio-sanitaire sur la
malnutrition au sein d’une population de 1188 étudiants pendant
22 jours ouvrables dans le mois. Mais l’enquête proprement dite
sur le terrain ne doit pas excéder 10 jours en raison des
contraintes financières imposées à l’étudiant.
1. Déterminer l’échantillon de cette recherche
2. La taille de l’échantillon devra être constituée par une
précision i=5% avec un écart réduit = 2 et une prévalence de la
maladie concernée= 7,4%.
En effet, lorsqu’on passe par exemple d’un échantillon de 1600
personnes à un sous groupe de 300 personnes, l’erreur
d’échantillon pour une question oui/non passe de 2,5% à 6% au
seuil de i = 5%.

DR. GAMBOGOU BANFITEBIYI 39


Arguments pratique :
Il est illusoire de chercher à minimiser à outrance les erreurs
d’échantillonnage (en deçà de 2 à 3%) par le recueil d’un plus
grand nombre de questionnaire. Mieux vaut obtenir un
échantillon de faible effectif avec plus de rigueur qu’un
échantillon gigantesque recueilli sans méthode et se rappeler
toujours que les arguments statistiques et les arguments
pratiques doivent toujours être articulés.
Au total, les problèmes que rencontre l’échantillonnage en
sociologie sont des problèmes liés à la nature spécifique de
l’objet. Le chercheur devra donc en toute circonstance examiner
les conditions d’application des techniques statistiques en tenant
compte des exigences sociologiques de l’enquête.

14. DESCRIPTION DU DÉROULEMENT DE LA


COLLECTE DES DONNÉES
Le processus de la collecte des données nécessite des démarches
préliminaires telles que les autorisations de conduite d’enquête,
la formation des enquêteurs, le budget d’enquête, stratégie de
recrutement et de rémunération des enquêteurs, les stratégies de
conduite de la collecte des données, gestion des problèmes
potentiels, etc.

15. LA PRÉSENTATION DES RÉSULTATS


On commence ici le traitement des données ou des résultats
obtenus. Il faut d’abords les analyser et les présenter. La
discussion viendra plus tard.
Il s’agit d’ordonner, classer et regrouper les données pour
pouvoir les analyser. Les informations ou faits doivent être
isolés, regroupés et classés dans des catégories, dans des
tableaux, dans des graphiques, etc. C’est la seule manière de
permettre à la quantité importante d’informations de prendre
sens en laissant découvrir les liens qui n’étaient pas toujours
évidents ou existants. Il faut donc traiter les informations ou les
faits pour les transformer en données analysables.

DR. GAMBOGOU BANFITEBIYI 40


Ces traitements sont en général assistés par ordinateur à laide de
logiciels tels que : SPSS, MODALISA, EXCEL, NUMBERS,
SHINX, etc.

15.1. Présentation des résultats en recherche quantitative


- Les tris à plat
Le tri à plat est une opération consistant à déterminer comment
les observations se répartissent sur les différentes modalités que
peut prendre une variable à modalités discrètes. Le résultat de
cette opération est donc un simple tableau, de « tableau de
fréquences ». Ce tableau peut faire apparaître simplement le
nombre d'individus dans chaque modalité, la fréquence
d'individus par modalité, ou le pourcentage.

Quelques exemples :
Soit une variable classique, le sexe. Elle a deux modalités,
homme et femme. Le tri à plat des données selon cette variable
consistera donc simplement à compter combien d’observations
tombent dans la catégorie Homme et combien tombent dans la
catégorie femme. Par exemple, 52 hommes, 65 femmes, ou
encore 44,4% d’hommes pour 55,6% de femmes. Il faut noter
que si l’on inscrit le pourcentage seul, il manque une idée de
l’effectif concerné et il faut au moins indiquer l’effectif total sur
lequel est calculé le pourcentage. Réciproquement, le nombre
d'individus seuls sont peu informatifs s'il s'agit ensuite de
comparer la distribution de la variable considérée avec la
distribution d'une autre variable.
Prenons maintenant une autre variable, l’âge, qui aurait divisé
en cinq classes pour quelque bonne raison théorique, disons par
exemple,
1°) moins de 20 ans ;
2°) 20-29 ans ;
3°) 30-39 ans ;
4°) 40-49 ans ;
5°) 50 ans et plus

DR. GAMBOGOU BANFITEBIYI 41


Le tri à plat sera donc tout simplement le fait de compter
combien d’individus de l’échantillon tombent dans chacune de
ces 5 classes. Il suffira alors de diviser le nombre d’individus
d’une classe par l’effectif total de l’échantillon puis de
multiplier le résultat par 100 pour avoir le pourcentage
d'individus tombant dans cette classe.
- Les tris croisés
C’est une extension à plusieurs variables du tri à plat.
Un exemple : Considérons par exemple deux variables X et Y
(pour simplifier mais ce que nous allons décrire s’applique de la
même façon avec plus de deux variables) dotées de 2 et 3
modalités respectivement (là encore pour simplifier. Disons par
exemple, le sexe et la préférence politique, à gauche, au centre
ou à droite. Ces deux variables définissent donc un produit
cartésien de 6 modalités (femme à gauche, femme au centre,
femme à droite, homme à gauche, homme au centre, homme à
droite). Si maintenant nous comptons comment sont peuplées
ces six cases si on y répartit les données d'un échantillon, on
obtient un tri croisé.
Le tri croisé est l’opération consistant à calculer les fréquences
d’individus statistiques tombant dans chacune des cases du
produit cartésien de plusieurs variables. Le résultat d'un tri
croisé est ce qu'on appelle un « tableau de contingences ».
Le tri croisé porte sur deux variables et permet d'obtenir un bilan
croisé de leurs réponses.
Pour deux variables qualitatives, on obtient un tableau
comprenant :
• Les réponses de la première variable choisie en colonne,
à raison d'une colonne par réponse.
• Les réponses de la seconde variable choisie en ligne, à
raison d'une ligne par réponse.
Chaque cellule de ce tableau affiche quatre résultats :

DR. GAMBOGOU BANFITEBIYI 42


- L’effectif des répondants qui ont choisi les deux
réponses concernées
- Le pourcentage ligne de cet effectif par rapport au total
des personnes ayant choisi la réponse donnée en en-tête
de cette ligne (ce pourcentage est noté à droite de
l’effectif sur la même ligne).
- Le pourcentage colonne de cet effectif par rapport au
total des personnes ayant choisi la réponse donnée en
en-tête de cette colonne (ce pourcentage est noté en bas
de l'effectif sur la même colonne).
- Le pourcentage total de cet effectif par rapport au total
des personnes ayant répondu à l'une au moins des deux
questions. (Ce pourcentage est noté dans la colonne à
droite de l'effectif sur la ligne du dessous).
Pour une variable qualitative et une variable numérique (ou
calculée), on obtient pour chaque réponse de la variable
qualitative les statistiques de la question numérique ou calculée,
sur la base de l’ensemble des personnes ayant répondu à la
question numérique (ou calculée) et à la réponse concernée de
la variable qualitative.
Pour deux variables numériques (ou calculées), on obtient un
tableau présentant des valeurs statistiques portant sur les
répondants aux deux questions (effectif total, somme pour la
première question, pour la seconde, somme pour les deux
questions ensemble, écart-type et variance pour chaque
question, covariance et coefficient de corrélation…).
- Les analyses multivariées
L’analyse multivariée recouvre un ensemble de méthodes
destinées à synthétiser l’information issue de plusieurs
variables, pour mieux l'expliquer.

Une population peut être définie par une variable (taille), deux
variables (taille et poids) ou plus de variables. Si la population
est définie par plus de deux variables on utilise soit les méthodes
de régressions multiples soit les méthodes d'analyses

DR. GAMBOGOU BANFITEBIYI 43


multivariées pour décrire la population. Nous considérons ici le
cas des analyses multivariées. Dans la plupart des cas et surtout
pour ce qui concerne nos populations à échantillonner (cas de la
faune) on suppose que les éléments de la population sont
distribués selon la loi du hasard et que cette distribution obéit à
la loi normale.
Les méthodes d’analyse multivariée sont des statistiques
descriptives qui permettent de comprendre l’organisation des
données autour des axes du plan (plan euclidien, plan
tridimensionnel).
Les méthodes communément utilisées sont les ACP (analyse en
composantes principales), les AFC (Analyses factorielles par
correspondance), les AC (analyses canoniques), les
Classifications hiérarchiques. Le tableau 10 donne une
typologie des méthodes multivariées couramment utilisées et les
objectifs poursuivis dans l’application de chacune de ces
méthodes multivariées ou des méthodes de régressions
multiples.

DR. GAMBOGOU BANFITEBIYI 44


Typologie des méthodes d'analyse multivariées

DR. GAMBOGOU BANFITEBIYI 45


15.2. Présentation des résultats en recherche qualitative
Les données d’une recherche qualitative fondées sur l’analyse
de documents, l’analyse d’entretiens, sur une étude de cas, etc.,
le chercheur établit des catégories susceptibles de produire du
sens pour la situation. L’objectif est de mettre en évidence le
sens global des données, donc d’identifier des unités de
significations, de développer le contenu des unités de
significations et de synthétiser l’ensemble des unités de
significations.
Il faut toutefois retenir que les tris peuvent être utilisés dans les
études qualitatives.
Des logiciels permettent aujourd’hui de faire des analyses de
données qualitatives : Nivo 9, Naud*st, et N4 classico de QSR
(sur Mac), ATLAS. Ti, SPSS, R…

16. LA DISCUSSION DES RÉSULTATS


Il s’agit de procéder à l’évaluation du processus entier de la
recherche et démontrer la pertinence ou la validité des résultats
par rapport au problème de recherche et aux questions, aux
hypothèses, au cadre de référence, de mettre les résultats en
relation avec d’autres travaux et d’apprécier la question des
limites de la généralisation des résultats. En bref, le chercheur
discute les résultats de son étude à la lumière des travaux
antérieurs, du cadre de référence et des méthodes utilisées dans
le travail. Il tente, en fait de proposer de nouvelles
interprétations d’un sujet connu ou une interprétation originale
d’un nouveau sujet.
Le chercheur s’attèle à l’authentification des résultats obtenu en
s’assurant qu’ils sont conformes aux questions posées ou aux
hypothèses formulées. Ensuite il procède à la discussion de la
nature des relations entre les différentes variables.

DR. GAMBOGOU BANFITEBIYI 46


17. LA CONCLUSION ET L’INTRODUCTION
L’introduction.
• Relire le développement pour mieux expliquer de quoi
il est question dans le travail.
• L’introduction ne devrait pas dépasser 10% de la
longueur d’un texte : pour un travail de dix pages,
l’introduction devrait être concentrée dans une page.
L’introduction est (avec la conclusion) la partie la plus
importante de votre travail sur le plan rhétorique.
• Les gens la regardent d'abord et décident ensuite s'ils
veulent regarder le reste
Le lecteur doit avoir compris au moins...

En règle générale, l'introduction contient :


La problématique de recherche et les questions de recherche qui
en découlent.
Une discussion sur la pertinence et sur la portée du travail
(y compris ce que ne vous faites pas)
Les hypothèses

DR. GAMBOGOU BANFITEBIYI 47


• Sinon vous le faites après ou pendant la discussion
théorique dans la partie principale.
• Notez qu'il ne faut confondre "hypothèse" et "question".
Une hypothèse a du sens dans une certaine tradition de
recherche :
Elle prend la forme d'une explication (ou loi) qui doit être testée
avec des données.
Les définitions les plus importantes
• Notamment celles qui se trouvent dans le titre de votre
travail.
Une discussion de la méthodologie
Un petit guide de lecture
• Qui aide le lecteur en même temps vous lui montrez que
vous ne faites rien par hasard.
Une introduction de l'objet que vous étudiez,
• Par exemple si vous étudiez une mise en œuvre d'une
loi, il faut résumer la loi.
• Expressions utiles à utiliser dans la composition de
l’introduction : Pour commencer, il est important de
situer... Dans ce travail, nous traiterons de...Ce travail
a pour objet de... Les pages qui suivent résument nos
travails surs...La première question qui se pose, c'est de
savoir...

La conclusion.
• Relire l’introduction afin que la conclusion réponde
bien aux questions de l'introduction.
• Faire une synthèse : Résumer les grandes lignes du
travail traité dans le développement.
• Faire ressortir les conclusions ou les réponses à des
questions posées.
• Élargir le sujet : Proposer de nouvelles pistes de
recherche ou de réflexion pour le futur.
• Bien soigner la dernière phrase car elle laissera la
dernière impression sur le correcteur.

DR. GAMBOGOU BANFITEBIYI 48


• Expressions utiles à utiliser dans la composition de la
conclusion : En conclusion, nous pouvons affirmer
que...En résumé, ce travail était axé sur... Dans
l'ensemble, il conviendrait de...Au terme de cette
analyse, nous concluons...Au terme de cette analyse,
nous concluons…

18. LES CITATIONS, NOTES ET LA BIBLIOGRAPHIES

Les citations
La citation consiste à mentionner le texte exact avec les termes
précis rédigés par l'auteur cité.
La paraphrase est la reproduction de la pensée d'un auteur,
reformulée avec d'autres mots.
Chaque citation ou paraphrase doit impérativement être
accompagnée de sa source sous forme de note de bas de page ou
de note dans le texte.
Utilisez les citations avec modération ! - Elles doivent étayer
votre propre réflexion.
Pour ne pas vous rendre coupable de plagiat, respectez les règles
suivantes :

• Mentionner très précisément la source de la citation ou


de la paraphrase.
• Toujours mettre la citation entre guillemets.
• Reproduire le texte exact avec les termes précis rédigés
par l'auteur cité.
• Conserver la ponctuation, les majuscules et même les
fautes d’orthographe du texte original (faire suivre de la
mention [sic]).
• Toute altération à l'intérieur d'une citation doit être
mentionnée clairement, soit en note, soit après la
citation (par exemple : « mots mis en évidence par nous
», « traduit par nos soins », etc.). Pour écourter une

DR. GAMBOGOU BANFITEBIYI 49


citation en sautant des passages, remplacer ceux-ci par
[...] ou (...).
• Pour mettre en valeur des citations étendues, utiliser un
style de police différent (italique) ou une mise en page
particulière (retrait).

Après la citation, insérer un numéro de note de bas de page entre


[] ou en exposant.

Ce numéro est reporté en bas de page où sont mentionnés


l'auteur, le titre et la page de référence de la citation.

La référence complète de la citation est spécifiée dans la


bibliographie en fin de travail regroupant tous les documents.

Exemple :

Séville et plus particulièrement ses bistrots a toujours inspiré les


poètes. « Les jambons pendaient parmi les bouteilles de La Gita,
les vieilles affiches de la semaine sainte et de la Feria d’avril,
les photos de toreros minces et graves morts depuis des années,
tandis que l’encre de leurs dédicaces jaunissait sous le verre des
petits cadres ». [1]

_____________

En bas de page :
[1] Pérez-Reverte, Arturo. La peau du tambour. Paris : Seuil,
1997, p.289
____________

En fin de travail :
PEREZ-REVERTE, Arturo. La peau du tambour. Traduit de
l’espagnol par Jean-Pierre Qu’irano.
Paris : Ed. Du Seuil, 1997. 453 p. (Points ; 518)

DR. GAMBOGOU BANFITEBIYI 50


La bibliographie.

• Classer les références des documents par ordre


alphabétique. Livre : Auteur, Prénom (date). Titre du
livre. Lieu d'édition : Éditeur, nombre de pages.
Chapitre d’un livre : Auteur, Prénom (date). « Titre du
chapitre » (chap. 0), dans Titre du livre. Lieu d'édition
: Éditeur, p. 0-1.
Section d'un Site Web : Auteur, Prénom (date de
publication de la section). Titre de la section, sur le site
Nom du site. Consulté le (date). Adresse sur le Web

Les annexes.

• On insère dans une annexe, de l'information qui aide à


comprendre la recherche : des croquis, tableaux,
schémas, statistiques, figures ou questionnaires.
• Les annexes sont placées par ordre de mention dans le
texte.
• On les place après la dernière page de texte et avant la
bibliographie.

Conclusion

Rappelez les résultats principaux de votre recherche.

• On peut aussi être contre avec l'argument que cela


entraîne une simplification qui peut faire croire qu’êtres
peu différencié.
Discutez la portée des résultats à plusieurs niveaux, on peut :
• Discuter la (les) validité(s) de vos résultats,
• Mettre en avant des questions auxquelles vous n'avez
pas répondu (et pourquoi),

DR. GAMBOGOU BANFITEBIYI 51


• S’interroger sur la généralisation des résultats, voire
même formuler une théorie qui nécessiterait d’autres
travaux empiriques pour la tester et/ou développer.
Comparez vos résultats à ceux d'autres études empiriques
• Dans le domaine et/ou avec les connaissances
théoriques du domaine (si cela n'a pas été fait dans la
partie principale)
Vous pouvez formuler de nouvelles questions.
• Souvent vous serez cités parce que vous avez mis le
doigt sur des choses intéressantes qui n'ont pas encore
été étudiées (qui par exemple peuvent devenir un sujet
de thèse)
Vous pouvez discuter de l'utilité pratique de votre travail.
• (Surtout si le travail n'a pas de vocation principalement
pratique)
• Si votre travail était pratique, rappelez encore une fois
vos suggestions principales aux destinataires du travail

Les éléments les plus importants d'un écrit scientifique


Éléments Importance Fonction principale
A.Préface (avant- Contexte personnel
*
propos)
B. Sommaire * Navigation
C. Résumé Objectif, résultat et
*
portée
D. Introduction *** Objectifs, démarche
E. Partie principale ** Développement
F. Conclusion *** Résultat et Portée
G. Liste des sources * Ancrage avec données
H. Indexes * Navigation
J. Bibliographie ** Ancrage
I. Annexes * Ancrage avec données
J. Table des
**
matières

DR. GAMBOGOU BANFITEBIYI 52


19. LA SOUTENANCE
La soutenance, c’est l’épreuve finale. Il s’agit de présenter le
travail devant un jury composé de trois membres ou plus et se
soumettre leurs critiques, suggestions et questions. L’étudiant
prépare un résumé de son travail pour un exposé oral d’environs
quinze à vingt minutes.
Dans ce résumé, il expose la problématique, la méthodologie, le
déroulement du travail, le traitement des données, les résultats
et la discussion. Il expose également ses recommandations ainsi
que les difficultés rencontrées.

20. A RETENIR…

- L’étudiant doit saisir son travail lui-même


- Il doit gérer son temps efficacement. Il doit établir un véritable
rétroplanning du processus de recherche
- Il doit être courageux et travailleur
- Il doit lire suffisamment
- Il doit faire lire son travail pour des corrections de forme
- Ne pas hésiter à faire appel à d’autres compétences pour
certaines parties du travail qui défient ses savoirs. (Par exemple
pour le traitement des données, pour une présentation
PowerPoint,)

DR. GAMBOGOU BANFITEBIYI 53


Cours de méthodologie
de recherche et
d’informatique appliquée
à la recherche

Charger du cours : Dr GAMBOGOU Banfitebiyi, Microbiologiste,


Biotechnologue et Généticien (Chercheur/Expert qualité/Data Scientist)

Cours destiné aux étudiant en parcours LMD


Partie 2 : informatique appliquée à la
recherche
1. LE LOGICIEL ZOTERO POUR LA GESTION
BIBLIOGRAPHIQUE

INTRODUCTION

Zotero est un gestionnaire de bibliothèque, qui permet de collecter, gérer, citer


et générer une bibliographie et de partager sa bibliothèque en ligne.

Zotero se présente sous la forme d’une extension qui s’utilise avec Firefox.

Ce cours est principalement destiné aux personnes ne connaissant pas Zotero,


et souhaitant créer des bibliographies avec un programme gratuit et simple.

Vous y trouverez :

• Une présentation générale de Zotero, avec ses principaux avantages


et défauts ;
• une revue de toutes les fonctionnalités ;
• des marches à suivre illustrées, de la génération d’une
bibliographie…

Il est important de connaitre Zotero afin de mieux comprendre ce que vous


pourrez faire avec le programme… ou pas. Cette présentation s’inspire
fortement du site internet de Zotero, ainsi que d’un cours de master d’histoire
générale dirigé par M. Bertrand Müller, sur la présentation d’outils
informatiques pour la recherche historique.

1. PRESENTATION DE ZOTERO

Zotero est un outil de gestion de bibliographie en ligne, qui fonctionne donc


avec Firefox – même si vous n’êtes pas obligé d’être connecté à internet.
Zotero sert avant tout à capturer des informations bibliographiques sur un
certain nombre de sites, et à classer ces informations dans une bibliothèque
virtuelle : le but est de pouvoir générer votre bibliographie proprement, sans
fautes de frappe, en utilisant les différents styles disponibles.

1.1. LES AVANTAGES


• IMPORTER UNE REFERENCE SUR INTERNET EN UN CLIC
D’un simple clic, on peut ajouter une référence complète depuis une
bibliothèque en ligne : lorsqu’un site le propose, il suffit de cliquer sur l’icône
correspondant, dans la barre d’adresse. La référence est automatiquement
stockée dans votre bibliothèque.

• GENERER UNE BIBLIOGRAPHIE ET L’EXPORTER

D’un simple glissement vers un document, on peut insérer une note


bibliographique depuis Zotero ! Le programme propose également d’exporter
votre sélection dans un fichier, ou en copie ; il existe également un plug-in qui
s’intègre à Word ou à OpenOffice.

• TRAVAIL EN LIGNE, SUR PLUSIEURS ORDINATEURS

Si vous créez un compte sur le site internet de Zotero, vous pouvez


synchroniser vos données : cela veut dire que votre bibliothèque est
constamment à jour, et que vous pouvez la consulter sur le site, si vous n’avez
pas accès à Zotero.

• PARTAGE DES INFORMATIONS

Le compte Zotero permet également de rendre publique sa bibliothèque, de la


partager, et de créer des groupes de travail, ouverts ou fermés aux inscriptions
(comme avec Dokeos).

• GRATUITE

Zotero est un logiciel gratuit et en licence libre. Cela veut dire que les
utilisateurs peuvent suggérer des améliorations, ou participer à leur
élaboration. Et surtout, il est gratuit.

1.2. LES DEFAUTS


• IMPOSSIBLE D’IMPORTER UNE BIBLIOGRAPHIE DEPUIS
WORD

Le défaut principal avec Zotero est qu’il n’est pas possible d’importer
directement une référence depuis un document ouvert avec Word (ou
équivalent) : en effet, si vous avez créé une énorme bibliographie sous Word,
vous devrez passer par un programme externe fastidieux, ou de la saisir
manuellement…

• ABSENCE DU STYLE BIBLIOGRAPHIQUE DE


L’UNIVERSITE DE GENEVE
Zotero ne propose pas de style bibliographique de l’Université de Genève, ni
de style équivalent : vous ne pourrez pas générer une bibliographie aux normes
académiques demandées, par exemple, par le département d’histoire générale.

La solution la plus proche se trouve être le style de Chicago, où les


modifications se résument à remplacer des points par des virgules ; à long
terme, il faudra espérer une demande – ou la création – d’un style compatible
avec les normes de l’Université.

2. LES OUTILS PROPOSES PAR ZOTERO


ORGANISER VOS DONNEES

LES COLLECTIONS

a. La colonne de gauche contient « Ma bibliothèque », qui contient


toutes les entrées bibliographiques. Le bouton d’ajout permet…
d’ajouter une collection, ou une sous-collection. Chaque entrée
placée dans une collection est un raccourci, et pas un duplicata.

LES « TAGS », OU MARQUEURS D’INFORMATION

b. Vous pouvez assigner – ou supprimer – des marqueurs


d’information à chaque document, et autant de fois que vous le
voulez. À noter que, souvent, les bibliothèques en ligne proposent
déjà des tags avec les entrées bibliographiques, qui sont enregistrées
par Zotero.

LES RECHERCHES DANS VOTRE BASE DE DONNEE

c. La recherche rapide, en haut du panneau Zotero, permet de retrouver


des informations dans les marqueurs, les métadonnées, le contenu…
En cliquant sur la loupe, on accède à la recherche avancée.

SAUVEGARDER VOS RECHERCHES

d. Les recherches avancées peuvent être sauvegardées dans la colonne


de gauche, comme une collection, mais qui se met à jour à chaque
nouvelle entrée.
COLLECTER DES DONNEES

AJOUTER UNE ENTREE

Ajouter une entrée est très simple, grâce à Firefox : si une icône de capture
apparaît dans la barre d’adresse, Zotero peut automatiquement créer une entrée
bibliographique, du bon type, avec les bonnes métadonnées. Si un PDF est lié
à cette entrée, il y sera automatiquement lié.

LES ENTREES INDIVIDUELLES OU MULTIPLES

Si l’icône de capture est un livre, un article, une image, un son… l’entrée est
automatiquement enregistrée lorsque vous cliquez dessus. Si l’icône de
capture est un fichier, cela veut dire qu’il existe plusieurs références : une
petite fenêtre apparaît – après beaucoup de temps – et on peut cocher les
références qui nous intéresse.

AJOUTER UNE ENTREE GRACE A SON IDENTIFIANT (ISBN, DOI,


PUBMED ID)

Il est possible d’entrer directement une entrée grâce aux différents identifiants
des ouvrages : il suffit d’entrer la référence à l’aide du bouton « Ajouter un
élément par son identifiant ».

AJOUTER UNE ENTREE MANUELLEMENT


Il est possible d’ajouter manuellement une entrée. Il faut toutefois faire
attention : le référencement manuel crée souvent des entrées différentes des
références bibliographiques disponibles en ligne, et dont la mise en forme
respecte les conventions internationales.

ENREGISTRER UNE PAGE WEB

En cliquant le bouton « Créer un nouvel élément à partir de la page courante


», Zotero crée une entrée « page web » qui contient un aperçu visuel, ainsi que
la page internet elle-même – et non une entrée bibliographique.

LES PIECES JOINTES DES DONNEES

Les entrées peuvent avoir des liens, des notes, des fichiers qui leur sont
attachés. Ces pièces jointes apparaissent en-dessous des fichiers auxquels elles
sont liées ; on peut les faire dérouler en cliquant sur les flèches de déroulement.

LES NOTES

Il est possible d’attacher des notes écrites – qu’on peut mettre en forme – avec
n’importe quelle entrée bibliographique : il suffit d’aller sur l’onglet « Notes
», dans la colonne de droite. Il est également possible de créer des notes
individuelles, pas rattachées à une entrée, en cliquant sur le bouton « New note
»
LES FICHIERS

Il est possible d’attacher n’importe quel type de fichier à une entrée. Il faut
sélectionner « Attach Link to File… » depuis le bouton « New Child
Attachment ». Les fichiers liés s’ouvrent avec leur programme respectif.

LES LIENS URL ET LES APERÇUS

Des pages web peuvent être attachées à n’importe quelle entrée, comme lien
URL ou comme aperçu visuel. L’avantage de l’aperçu visuel est qu’il ne
nécessite pas de connexion à internet.

CITER VOS DONNEES (GENERATION D’UNE BIBLIOGRAPHIE)

MISE EN FORME DES CITATIONS

Zotero utilise les Citation Style Language (CSL) pour mettre en forme les
citations, selon le style choisi. Zotero supporte les principaux CSL (Chicago,
MLA, APA, Vancouver, etc.), ainsi que beaucoup d’autres styles utilisés par
des publications scientifiques… Mais rarement ceux utilisés par les sciences
littéraires du monde francophone : il est possible, dans les forums, de
s’organiser afin de demander ou proposer un nouveau CSL, intégrable à
Zotero.

INTEGRATION DANS WORD ET OPENOFFICE

Il est possible de downloader des plug-ins qui intègrent Zotero dans Microsoft
Word et OpenOffice, dans le but d’y intégrer directement les entrées
bibliographiques… Mais d’expérience, ces plug-ins marchent assez mal, y
compris leur propre intégration dans Firefox.

BIBLIOGRAPHIES AUTOMATIQUES
De la même manière, il est possible de générer automatiquement une
bibliographie dans les documents texte grâce au plug-in.

BIBLIOGRAPHIES MANUELLES (COPIER/COLLER OU


DRAG’N’DROP)

Zotero permet, enfin, d’insérer manuellement les entrées bibliographiques à


n’importe quel endroit d’un document texte : il suffit de glisser les entrées
sélectionnées dans le document, ou de les copier puis de les coller.

PARTAGER VOTRE BIBLIOTHEQUE SUR L’INTERNET MONDIAL

SYNCHRONISER VOTRE BIBLIOTHEQUE, EN LIGNE

Zotero permet de synchroniser sa bibliothèque en ligne : cette option est


extrêmement importante et utile lorsque l’on travaille sur plusieurs
ordinateurs, ce qui est souvent le cas. La bibliothèque est synchronisée avec
les serveurs de Zotero ; il en va de même avec tous les documents attachés, ce
qui signifie que l’on peut accéder à sa bibliothèque où que l’on soit, depuis le
site web de Zotero – donc même si Zotero n’est pas installé.

LE SERVEUR DE ZOTERO

Pour pouvoir synchroniser son compte, pour consulter sa bibliothèque, il faut


créer un compte sur Zotero. Avoir un compte sur Zotero permet d’obtenir un
espace minimum pour y stocker les fichiers liés aux entrées bibliographiques
(PDF, pages web, vidéos…), mais également de pouvoir s’y présenter (CV,
photos, parcours académique, etc.), mais surtout de pouvoir présenter et
partager sa bibliothèque virtuelle, ou des collections précises.

LES LIBRAIRIES DE GROUPE

Les utilisateurs de Zotero peuvent créer des groupes d’intérêt ou de


collaboration. Les bibliothèques partagées permettent de gérer des ressources
ou du matériel de manière collaborative, tant sur le site internet de Zotero qu’à
travers le programme : Zotero peut être utilisé comme une plateforme de
recherche, d’organisation et de communication.

L’INTERFACE DE ZOTERO
L’interface de Zotero est composée de 3 colonnes :

• À gauche se trouve la bibliothèque générale, ses collections et autres


souscollections ; dans la partie inférieure, tous les marqueurs (ou
tags) associés à la collection sélectionnée sont affichés – on peut
également faire des recherches par marqueurs.
• Au milieu s’affichent les entrées bibliographiques de la collection
sélectionnée ; chaque type de document a son icône dédiée, et on
peut changer l’ordre de présentation.
• À droite s’affichent les informations relatives à l’entrée
sélectionnée. L’onglet « info » rassemble toutes les informations
bibliographiques d’une entrée ; l’onglet « notes » permet de lire ou
d’ajouter une note à l’entrée ; l’onglet « marqueurs » permet
d’ajouter des marqueurs supplémentaires ; enfin, l’onglet « connexe
» permet de lier une entrée à une autre.

Où CHERCHER DES REFERENCES ?

Les références enregistrables en un clic se trouvent généralement sur les


bibliothèques universitaires en ligne, les catalogues de revues en ligne –
ce sont tout de même les cibles principales de ce programme créé par et
pour le monde académique – mais également sur d’autres sites grand
public tels qu’amazon.com ou youtube.com, ainsi que sur les sites web
de certains journaux à grand tirage (The Guardian, Le Monde, The Japan
Times…).
ENREGISTRER DES REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES

Les bibliothèques et catalogues de revues en ligne

Zotero est compatible avec un grand nombre de sites internet (disponibles


depuis ce lien) qui recensent des entrées bibliographiques : Zotero est
capable de générer automatiquement des entrées, d’un simple clic. Dans
certains cas, il vous faudra parfois modifier des fiches, avec un peu – ou
beaucoup – d’efforts ; si un site internet n’est pas compatible avec Zotero,
vous devrez créer ces références de toutes pièces. On utilisera, pour
illustrer cette diversité, plusieurs exemples, qui devraient vous permettre
de trouver une solution par vous-même, si vous êtes confronté à une fiche
incomplète, ou si vous cherchez à grandement compléter – et compliquer
– les informations d’une entrée.

Capturer des entrées bibliographiques en un clic (avec RERO)


Quelques remarques sur le référencement avec RERO

Joindre un PDF a une référence d’article (avec persee.fr)

Avec le catalogue de revues en ligne Persee.fr (mais aussi avec jstor.org),


Zotero reconnait et capture les entrées bibliographiques. En revanche, le
site ne permet pas de joindre automatiquement un PDF en tant qu’article
: nous allons donc voire comment joindre un PDF à une référence
d’article de revue.
Indexer des vidéos

Il est possible d’attacher en pièce jointe une vidéo à une entrée


bibliographique ; en fait, il est même possible d’indexer directement une
vidéo dans la bibliothèque virtuelle (mais sans pouvoir modifier les
métadonnées). Toutefois, le but avec Zotero est d’indexer une vidéo, à la
manière d’un livre : et ces possibilités sont pour l’instant assez rares. Le
plus souvent, vous serez dans l’obligation de créer vous-même la
référence… Très étonnement, Zotero est capable d’indexer des vidéos
depuis le très célèbre site de vidéos YouTube ; a contrario, l’indexation
ne marche pas sur le site de l’INA – il faut alors indexer la page web en
entier, puis entrer manuellement l’auteur et la date de production, ce qui
est parfois impossible.

Indexer des pages webs

Il est également possible d’indexer des pages web : en plus d’une entrée
bibliographique dédiée, une copie de la page est enregistrée par Zotero.
Il suffit pour cela d’appuyer sur le bouton « Créer un nouvel élément à
partir de la page courante ».
Gérer sa bibliothèque

Pouvoir référencer des entrées bibliographies, c’est bien ; mais vous


pourrez rapidement avoir besoin de gérer votre bibliothèque. Zotero
propose un système simple de collections, qui fonctionnent de la même
que sur n’importe quel ordinateur (c’est-à-dire en arborescence, à l’image
de l’explorateur Windows ou du Finder des Macs, par exemple).

Ajouter, déplacer, supprimer une collection


Retirer un élément d’une collection, supprimer un élément de la
bibliothèque

Il faut être attentif lorsque l’on veut retirer une référence : retirer un
élément ne fait que l’enlever de sa collection ; supprimer cet élément le
retire de toute la bibliothèque, et l’envoie dans la corbeille de Zotero.

Gérer et partager sa bibliothèque sur l’internet mondial

Configurer un compte Zotero pour synchroniser ses données

Si vous travaillez sur plusieurs ordinateurs, la synchronisation permet de


disposer de la même bibliothèque sur chaque ordinateur. La
synchronisation permet également de sauvegarder ses données.
Mettre a jour son profil personnel, partager sa bibliotheque en ligne

Avec votre compte Zotero en ligne, vous pouvez mettre à jour votre profil
depuis le site internet de Zotero. Rendez-vous sur Zotero et identifiez-
vous (en haut à droite) : dans la page « Settings », vous pouvez publier
un CV, une photo… Pour publier – ou non – votre bibliothèque
personnelle, cliquez sur l’onglet « Privacy ».

Fonder un groupe de travail avec une bibliothèque partagee


Comment importer des références bibliographiques ?

Importer depuis d’autres programmes de bibliographiques

Zotero ne gère que les fichiers d’autres programmes de gestion


bibliographiques du marché. Une liste exhaustive est proposée par
Zotero, vers ce lien.
Zotero ne peut pas importer des données bibliographiques depuis un
fichier texte (Word ou autres) : il est impossible pour Zotero (et a priori
pour tous les programmes) de traiter des informations en format texte,
puisque les entrées bibliographiques que vous pouvez trouver sur internet
correspondent à des langages informatiques de création et de
reconnaissance d’informations bibliographiques. Concrètement, on ne
peut pas importer des entrées écrites depuis un document texte dans
Zotero, même si ces entrées sont rédigées dans un style reconnu. La seule
solution, pour les nombreuses personnes qui ont créé au fur et à mesure
des docs de leur bibliothèque, est d’entrer manuellement ces données…

UNE SOLUTION GRATUITE POUR IMPORTER DEPUIS WORD :


CB2BIB

Il existe des solutions facilitant l’importation dans Zotero de


bibliographies rédigées en format texte, mais elles n’automatisent qu’une
partie de l’importation, qui reste principalement manuelle – et donc
fastidieuse.

Cb2Bib est un programme de bibliographie en format *.bib : il permet de


créer des entrées et de créer des bibliographies, importables dans Zotero.
L’avantage de ce programme, c’est que vous pouvez copier/ coller une
référence, directement disponible dans cb2bib, et que vous pouvez
redéfinir à votre guise.
LE LOGICIEL ENDNOTE POUR LA GESTION DE LA
BIBLIOGRAPHIE

1. Préparer votre environnement

A. Démarrer EndNote et créer une bibliothèque

La création d’une bibliothèque EndNote vous permettra de conserver


des références bibliographiques inscrites manuellement ou importées à
partir d’outils de recherche de bibliothèques et de bases de données.
• Comment faire ?
1. Sur le bureau de l’ordinateur, cliquez sur l’icône EndNote X9.
Si cette icône n’est pas présente sur le bureau, cliquez sur le bouton
Démarrer dans l’environnement Windows et faites dérouler la liste de
programmes pour sélectionner EndNote (dossier) > EndNote.
2. Cliquez sur File > New.
3. Donnez un nom à la bibliothèque et mémorisez l’endroit où vous
l’enregistrez

ATTENTION
EndNote génère deux documents lors de la création de votre
bibliothèque : un fichier et un répertoire indissociables : nom.enl et
nom.data. Si vous voulez copier ou déplacer votre bibliothèque
EndNote, n’oubliez pas de déplacer ces deux documents ensemble !

B. Configurer votre logiciel pour accéder aux ressources électroniques

Tous les utilisateurs d’EndNote sur le campus doivent configurer leur


logiciel afin d’avoir accès aux ressources électroniques de la
bibliothèque.

• Comment faire?
1. Dans EndNote, allez dans Edit > Préférence et dans Find Full Text.
2. Assurez-vous que la case OpenURL est bien cochée et, à la ligne
OpenURL Path, entrez l’adresse
https://ulaval.on.worldcat.org/atoztitles/link. (Note : Vous pouvez
copier-coller cette adresse à partir de la page EndNote de la
Bibliothèque et ainsi éviter d’avoir à la retranscrire : www.bibl.ulaval.ca
> services > logiciels de gestion des références bibliographiques >
EndNote version logicielle (parcourez en ligne les sections du guide
d'utilisation) > D. Configurer EndNote pour accéder aux ressources
électroniques de la Bibliothèque).
3. Cliquez sur Appliquer puis sur OK.

C. Apprivoiser l’interface d’EndNote X9

Prenez note de la configuration de l’interface du logiciel

1. Modes de visualisation de la bibliothèque


2. Liste déroulante des styles bibliographiques
3. Accès rapides aux fonctions
4. Accès aux groupes et aux bases de données
5. Formulaire de recherche
6. Liste de références
7. Informations reliées à la référence sélectionnée
À noter : certaines icônes sont différentes pour la version Mac du
logiciel, mais les fonctionnalités demeurent les mêmes entre les deux
interfaces.

2. Ajouter des références


Il existe 4 façons d’ajouter des références vers sa bibliothèque EndNote
:
• Importer à partir d’un outil de recherche de bibliothèque
• Importer à partir d’une base de données
• Importer à partir d’un fichier PDF
• Inscrire manuellement une référence
D. Importer des références à partir de l’outil de recherche de la
Bibliothèque

L’outil de recherche de la Bibliothèque de l’Université Laval permet


l’import de références directement vers votre bibliothèque EndNote.
• Comment faire?
1. Ouvrez un navigateur Internet (Chrome, Safari, Internet Explorer,
etc.).
2. Sur le site de la Bibliothèque de l'Université Laval, tapez un mot clé
dans le champ de recherche de l'encadré Outil de recherche et lancez
votre requête.
3. Sélectionnez la ou les référence(s) de votre choix parmi la liste de
résultats.
Si vous voulez importer une seule référence :
• Cliquez sur le bouton Citer situé au bas, à droite, du titre de la
référence.

Si vous voulez importer plusieurs références à la fois :

• Cliquez sur le bouton Enregistrer au bas, à droite du titre de chacune des


références à importer. Cliquez ensuite sur le lien Mes notices au haut, à
droite de l'écran. Cliquez sur le bouton Citer qui s'affiche au haut de
votre sélection.
4. Dans la section de gauche de la fenêtre qui apparaît, cliquez sur lien
Exporter vers EndNote.
5. Notez que la procédure de téléchargement qui suit diffère d’un
navigateur à l’autre :
- Dans le dossier Téléchargements de votre ordinateur, double-cliquez
sur le fichier téléchargé
(citation.ris) pour l’ouvrir ou ;
• dans la fenêtre d’enregistrement qui s’affiche, sélectionnez le bureau
comme destination, cliquez sur Enregistrer puis double-cliquez sur le
fichier enregistré (citation.ris) pour l’ouvrir.

Vos références devraient automatiquement s’importer dans EndNote. Si


l’application pour ouvrir les fichiers de types .ris n’est pas définie,
sélectionnez EndNote dans la liste des applications (et cochez Toujours
utiliser le programme sélectionné pour ouvrier ce type de fichier si l’option
s’affiche).
6. Dans EndNote, assurez-vous que le mode Local Library est bien
sélectionné (voir p. 3, numéro 1). Vos références s’y trouvent. Notez qu’en
plus de se placer dans la section All references, les références sont
temporairement dans le groupe Recently Added puisqu’il s’agit de l’import
le plus récent.

À noter : vous pouvez supprimer le fichier de téléchargement de type


citation.ris de la référence, il n’est pas nécessaire de conserver ces fichiers
sur votre ordinateur.

E. Importer des références à partir de l’interface des bases de données

Pour ajouter des références provenant de bases de données, vous devez


accéder au site Web de ces dernières via le site de la Bibliothèque de
l'Université Laval. Votre authentification est requise pour importer les
références souhaitées dans EndNote. La procédure d'importation est similaire
d'une base de données à l'autre.

Voici trois exemples d'importation à partir des bases de données Web of


science et PsycInfo (accessible via la plateforme Ovid) et à partir de Google
Scholar. Après avoir réalisé les procédures, il est conseillé de réaliser
quelques essais avec les bases de données que vous utilisez fréquemment
dans votre discipline.

Importation à partir de Web of Science

• Comment faire ?

1. Ouvrez un navigateur Internet.

2. Sur le site de la Bibliothèque de l’Université Laval, cliquez sur l’onglet


Explorer par type de ressources.

3. Dans l’encadré Bases de données, cliquez sur le bouton Bases de données


par ordre alphabétique.

4. Cliquez sur W, puis sur Web of science BD dans la liste des bases de
données. Cliquez ensuite sur le lien Chercher directement dans la collection
chez le fournisseur.

5. Dans le champ de recherche, tapez un mot-clé et cliquez sur Search.

6. Sélectionnez 2 ou 3 références de votre choix en cochant la case


correspondante à gauche.
7. Une fois le votre sélection effectuée, dans le menu déroulant Save to… au
haut de la liste de résultats, sélectionnez Save to EndNote desktop.

8. Dans la fenêtre qui apparaît, sélectionnez Full Record dans la liste


déroulante Record Content et cliquez sur Send.

9. Notez que la procédure de téléchargement diffère d’un navigateur à l’autre


:

Une page de téléchargement ou d’enregistrement s’affiche. Selon le


navigateur Internet que vous utilisez, cliquez pour l’ouvrir avec le logiciel
EndNote (vos références s’importent automatiquement) ou encore
enregistrez le fichier sur le bureau de votre ordinateur et double-cliquez sur
celui-ci pour l’ouvrir. Vos références s’importent automatiquement dans
votre bibliothèque.

10. Si l’application pour ouvrir les fichiers de types .ciw n’est pas définie,
sélectionnez EndNote dans la liste des applications (et cochez Toujours
utiliser le programme sélectionné pour ouvrier ce type de fichier si l’option
s’affiche).

11. Dans EndNote, assurez-vous que le mode Local Library est bien
sélectionné (voir p. 3, numéro 1). Vos références s’y trouvent.

Importation à partir de plateforme Ovid (APA PsycInfo, Cab Abstract,


ERIC, etc.)

• Comment faire?

1. Ouvrez un navigateur Internet.

2. Sur le site de la Bibliothèque de l’Université Laval, cliquez sur l’onglet


Explorer par type de ressources.

3. Dans l’encadré Bases de données, cliquez sur le bouton Bases de données


par ordre alphabétique.

4. Cliquez sur O, puis sur Ovid BD dans la liste des bases de données.
Cliquez ensuite sur le lien

Chercher directement dans la collection chez le fournisseur.


5. Dans la fenêtre Sélectionnez une ou plusieurs ressources à chercher de la
plateforme Ovid, cochez la base de données dans laquelle effectuer vos
recherches (Cab Abstract, APA PsycInfo, etc.).

6. Dans le champ de recherche, tapez un mot-clé et cliquez sur Search.

7. Sélectionnez 2 ou 3 références de votre choix en cochant la case


correspondante à gauche.

8. Une fois le votre sélection effectuée, cliquez sur le lien Export au haut de
la liste de résultats.

9. Dans la fenêtre qui apparaît, sélectionnez EndNote desktop dans la liste


déroulante Export to.

Cliquez sur Go.

10. Une page de téléchargement ou d’enregistrement s’affiche. Ouvrez le


fichier de téléchargement avec le logiciel EndNote ou encore enregistrez le
fichier sur le bureau de votre ordinateur et double-cliquez sur celui-ci pour
l’ouvrir. Vos références s’importent automatiquement dans votre
bibliothèque.

Notez que la procédure diffère d’un navigateur à l’autre.

11. Dans EndNote, assurez-vous que le mode Local Library est bien
sélectionné (voir p. 3, numéro 1).

Vos références s’y trouvent.

Importation à partir de Google Scholar

• Comment faire?
1. Ouvrez un navigateur Internet.
2. Rendez-vous sur la page d’accueil de Google Scholar
(scholar.google.fr).
3. Dans le champ de recherche, tapez un mot-clé et lancez la
recherche.
4. Sélectionnez une référence de votre choix et cliquez sur le lien
Citer situé au bas de la description.
5. Au bas de la fenêtre qui apparaît, cliquez sur le lien EndNote.
6. Enregistrez le fichier scholar.enw sur votre poste et prenez note de
l'emplacement où vous le sauvegardez afin de pouvoir le récupérer
facilement.
7. Ouvrez le fichier enregistré. Celui-ci s’importera automatiquement
dans EndNote.

F. Importer une référence à partir d’un fichier de type PDF

Certains PDF contiennent les macrodonnées fournissant les informations


permettant à EndNote de créer une référence associée. Puisque ce ne sont pas
tous les PDF qui contiennent ces informations, l’import ne fonctionnera pas
toujours, c.-à-d. le PDF sera importé, mais associé à une référence dont les
champs sont vides.

Il est donc important de vérifier les informations de chacune des références


créées à partir de ce type d’import afin de supprimer celles qui ne seraient
pas complètes.

• Comment faire?
Pour un seul PDF :
1. Assurez-vous tout d’abord d’avoir sur votre ordinateur un
PDF correspondant à un article. Si vous utilisez un ordinateur
de la bibliothèque, téléchargez un PDF à partir d’une base de
données à laquelle
la Bibliothèque est abonnée (par exemple Francis) en cliquant sur
le lien Obtenir@Laval dans la liste de résultats de recherche.
2. Dans EndNote, cliquez sur le menu File > Import > File…
3. Dans la fenêtre qui apparaît, à la ligne Import File, sélectionnez
un PDF.
4. Dans la case Import Option, sélectionnez le filtre d’importation
PDF.
5. À l’option Duplicates, sélectionnez Discard duplicates pour ne
pas importer les références déjà présentes dans votre bibliothèque.
6. À l’option Text translation, sélectionnez Unicode (UTF-8) pour
importer correctement les caractères accentués.
7. Cliquez sur Import.
8. Assurez-vous que toutes les informations bibliographiques de la
référence sont présentes et exactes.
Dans le cas contraire, l’import ne fonctionne pas pour ce PDF;
supprimez la référence et tentez de la retrouver sur une base de
données.

Pour plusieurs PDF contenus dans un même dossier :

1. Il est possible d’importer automatiquement plusieurs documents PDF à


partir d’un même dossier de votre ordinateur. Dans EndNote, cliquez sur le
menu File > Import > Folder…

2. Dans la fenêtre qui apparaît, à la ligne Import File, sélectionnez le dossier


contenant les PDF à importer.

3. Dans la case Import Option, sélectionnez le filtre d’importation PDF.

4. Cochez l’option Include files in subfolders si vous voulez aussi importer


les documents dans les sous-dossiers. Cochez l’option Create a Group Set for
this import si vous voulez créer un ensemble de groupes comprenant un
nouveau groupe pour chaque sous-dossier importé. L’ensemble de groupes et
les groupes créés auront les mêmes noms que les dossiers et sous-dossiers
importés.

5. À l’option Duplicates, sélectionnez Discard duplicates pour ne pas


importer les références déjà présentes dans votre bibliothèque.

6. Cliquez sur Import.

7. Assurez-vous que toutes les informations bibliographiques des références


sont présentes et exactes.

Dans le cas contraire, l’import ne fonctionne pas pour ce PDF; supprimez la


référence et tentez de la retourner sur une base de données.

G. Saisir manuellement des références

La saisie manuelle d’une référence est nécessaire :

Lorsque le filtre d’importation et le fichier de connexion de la base de


données n’existent pas.

Lorsque vous voulez créer une référence très détaillée.

Lorsque vous repérez des références lors de vos lectures, dans des
bibliographies, etc., et que vous souhaitez les conserver.
• Comment faire?

1. Dans le menu Références, cliquez sur New Reference.

2. Choisissez un type de référence (Journal Article, Book, Report, etc.) à


partir du menu déroulant Reference Type selon le type de document que
vous avez en main.

3. Transcrivez les informations de ce document dans les champs selon les


règles d’écriture des champs bibliographiques. Pour ce faire, il est important
de consulter l’annexe 1 à la fin de ce document.

4. Fermez le formulaire de saisie en sélectionnant File > Close Reference ou


encore en cliquant sur le X de fermeture du formulaire. Dans la fenêtre qui
s’ouvre, cliquez sur Yes pour enregistrer les informations de la référence.

3. Gérer et utiliser ses références

H. Gérer ses références en créant des groupes

La création de groupes dans EndNote vous permet de regrouper vos


références; selon vos différents cours, selon les différents sujets sur lesquels
vous faites des recherches, etc. Les groupes s’apparentent aux dossiers
présents dans plusieurs autres applications.

Comment faire?

1. Cliquez avec la touche droite de la souris sur le mot My Groups, à gauche


de l’écran (voir p. 3, numéro 4).

2. Dans le menu contextuel qui apparaît, sélectionnez Create Group.

3. Donnez un nom à votre groupe (par exemple, indiquez le titre d’un cours
que vous suivez actuellement ou le sujet de l’une de vos recherches) et tapez
sur la touche Entrée de votre clavier.

4. Cliquez sur All References au haut gauche de l’écran (voir p. 3, numéro


4).

5. Sélectionnez une référence de votre choix et glissez-la dans votre nouveau


groupe. Vous pouvez aussi sélectionner la référence et, en cliquant sur la
touche droite de la souris, sélectionner Add Reference To > nom du groupe.
6. Vérifiez que la référence a bien été ajoutée à votre groupe en cliquant sur
celui-ci.

I. Repérer le texte intégral d’une référence

• Comment faire?

1. Sélectionnez la référence qui correspond à la ressource en ligne à laquelle


vous voulez accéder. Assurez-vous que cette ressource soit bien disponible
en ligne (livre ou article électroniques, etc.). Cliquez ensuite sur le menu
References > URL > OpenURL Link.

2. La fenêtre du menu Obtenir@Laval s’ouvrira dans votre navigateur avec


différentes options : des liens vers des bases de données ou des outils de
recherche de bibliothèques. Choisissez-en une. Vous accéderez au document
s’il est disponible en version électronique.

3. Enregistrez le PDF de la ressource s’il est accessible, vous pourrez


l’ajouter à votre référence. Pour ce faire, consultez la section suivante.

J. Ajouter le texte intégral (PDF) à une référence

Normalement, le PDF joint à une référence correspond au texte intégral de la


référence ou encore à un document relié. Il vous permet d’accéder à la
ressource associée peu importe si vous êtes connecté sur Internet et de
l’annoter au besoin.

• Comment faire?

1. Dans EndNote, sélectionnez une de vos références.

2. Cliquez sur le trombone situé au haut du panneau de droite (voir p. 3,


numéro 7). Notez que vous pouvez aussi accéder à la fonction par le menu
References > File Attachments > Attach File…

3. Dans la fenêtre Select a file to link to the reference, sélectionnez le


document PDF que vous avez préalablement enregistré sur votre ordinateur,
puis cliquez sur Ouvrir.

4. Cliquez sur n’importe quelle autre référence de votre bibliothèque pour


appliquer le changement et dans la fenêtre qui apparaît, cliquez sur Yes pour
sauvegarder la modification.
5. Un trombone apparaît devant la référence listée dans votre bibliothèque.
Notez que vous pouvez visualiser le PDF en cliquant sur l’onglet au haut du
panneau de droite (voir p. 3, numéro 7). Si vous ne voyez pas l’onglet,
cliquez sur la flèche .

K. Ajouter automatiquement le texte intégral (PDF) à vos références

La fonction Find Full Text permet de trouver le texte intégral en ligne et de


l'ajouter automatiquement à sa référence. Si vous souhaitez joindre les PDF
correspondants à toutes vos références accessibles en ligne, vous éviterez
d’effectuer plusieurs recherches de texte intégral.

Attention : L'efficacité de la fonction Find Full Text est très variable. Il se


peut que vous n’obteniez pas le PDF de votre référence, malgré qu’il soit
dispobile en ligne. Dans ce cas, référez-vous à la section J. Ajouter le texte
intégral (PDF) à une référence.

• Comment faire?

1. Sélectionnez les références pour lesquelles vous voulez trouver le texte


intégral. Éviter de sélectionner plus d’une dizaine de références, quitte à
répéter la procédure plusieurs fois. Si vous êtes à l'extérieur du campus,
assurez-vous d’être connecté au VPN.

2. Dans le menu References, sélectionnez Find Full Text puis Find Full
Text….

3. Les résultats de la recherche s'affichent dans la zone de gauche de l’écran,


sous vos groupes. Si le fichier PDF est repéré, il sera automatiquement joint
à votre référence. Vous verrez un trombone s’afficher à la droite du titre de
votre référence et vous trouverez le PDF dans les onglets du panneau de
droite de l’écran lorsque votre référence sera sélectionnée. Si seulement une
URL est disponible, il sera ajouté au champ URL de la référence.

L. Modifier et supprimer des références

Modifier une référence

• Comment faire?
1. Double-cliquez sur une des références que vous avez enregistrées
précédemment dans votre bibliothèque.

2. Ajoutez ou corrigez une information dans un des champs du formulaire de


saisie.

3. Fermez le formulaire de saisie en cliquant sur File > Close Reference ou


en cliquant sur le X de fermeture au coin supérieur droit.

4. Cliquez sur Yes pour enregistrer la référence.

5. Visualiser la modification en cliquant sur l’onglet Reference du panneau


de droite (voir p. 3, numéro 7) et en vérifiant le champ qui a été modifié.
Notez que vous pouvez aussi modifier les informations d’une référence
directement dans cet onglet en double-cliquant sur le champ à modifier.

Supprimer une référence

• Comment faire?

1. Sélectionnez une référence de votre choix de votre bibliothèque.

2. Cliquez sur le bouton droit de la souris et sélectionnez Move References to


Trash. Vous pouvez aussi glisser la référence dans la corbeille en haut à
gauche de l’écran ou encore taper sur la touche Suppr de votre clavier.

Note : Les références supprimées demeurent dans la corbeille et seront


éliminées de façon permanente lorsque vous la viderez ou encore lorsque
vous quitterez le logiciel.

M. Retrouver rapidement une référence grâce au champ Keywords

En plus d'utiliser les groupes pour classer vos références, vous pouvez
utiliser les mots clés afin de les organiser et de les retrouver facilement.?

• Comment faire?

1. Sélectionnez une référence dans votre logiciel EndNote.

1. Sélectionnez l’onglet Reference dans le panneau de droite si ce n’est pas


déjà fait.

2. Dans le champ Keywords, ajoutez les mots-clés langue et société.


Comme vous le voyez, il y a déjà des mots-clés dans le champ Keywords
puisqu’ils sont contenus au départ dans les informations de la référence. Il ne
tient qu’à vous de les conserver ou de les modifier lors de leur importation
dans votre bibliothèque selon votre propre méthode de classification.

3. Cliquez sur une autre référence et cliquez sur Yes pour valider le
changement.

Attention : Il est important de répéter cette pratique à chaque nouvelle


importation si vous voulez que votre système de classification fonctionne.

4. Dans le panneau de recherche d’EndNote, en haut de l’écran, sélectionnez


Keywords dans la première liste déroulante.

5. Tapez société et cliquez sur Search. EndNote retracera votre référence.

N. Sélectionner un style bibliographique

Les références bibliographiques insérées dans un texte ou dans une


bibliographie peuvent avoir des mises en forme variées selon les exigences
des professeurs ou les pratiques en cours dans une discipline donnée. C’est le
style bibliographique choisi qui détermine cette mise en forme.

• Comment faire?

1. Sélectionnez une référence et notez dans l’onglet Preview (voir p. 3,


numéro 7) sa mise en forme.

2. Ouvrez la liste déroulante des styles située au haut de l’écran, sous la barre
des menus (voir p. 3, numéro 2). Sélectionnez le style Vancouver.

3. Notez dans l’onglet Preview (voir p. 3, numéro 7) le changement de mise


en forme.

4. Répétez la procédure avec un autre style pour observer à nouveau les


changements.

O. Télécharger et installer un style bibliographique

• Comment faire?

1. Téléchargez le style à importer sur votre ordinateur.

2. Déplacez le style importé dans le répertoire Styles du logiciel.


• Sur Windows, il s'agit habituellement de C:\Program Files (x86)\EndNote
X9\Styles.

• Sur Mac, il s'agit de Applications|EndNote X9|Styles.

3.Ouvrez la liste déroulante des styles située au haut de l’écran, sous la barre
des menus (voir p. 3, numéro 2). Sélectionnez Select another style.

4. Dans la liste des styles qui s’affiche, sélectionnez le style importé et


cliquez sur Choose. Le style sera ainsi affiché par défaut dans les menus
déroulants des styles pour EndNote et Word.

P. Insérer des références dans un document

La fonction Cite While You Write (CWYW) vous permet d’insérer des
références à partir de l’interface d’EndNote dans un document Word. Vous
pouvez aussi insérer des références directement à de l’onglet EndNote X9
l’interface de Word grâce à la fonction Insert Citation.

Pour générer une citation, EndNote et Word doivent être tous deux ouverts
sur votre poste de travail.

• Comment faire

1. Dans Word, rédigez quelques lignes et positionnez le curseur à l’endroit


où la référence doit être insérée.

2. Insertion à partir de l’interface EndNote :

• Dans EndNote, sélectionnez une référence.

• Dans le menu Tools de EndNote, cliquez sur Cite While You Write et
Insert Selected Citation(s). Remarquez l’insertion automatique de la citation
à l’endroit où vous avez positionné votre curseur de même que la référence
en fin de document en vue de votre bibliographie.

• Cliquez sur l’onglet EndNote X9 de Word.

• Dans la liste déroulante Style de l’onglet EndNote, sélectionnez le style


APA 6th (ou tout autre style désiré). Si le style n’est pas dans la liste, cliquez
sur Select an other style…, sélectionnez-le et cliquez sur OK.

3. Insertion à partir de l’interface Word :


• Dans Word, cliquez sur l’onglet EndNote X9 de Word.

• Cliquez sur le bouton Insert Citation de la barre d’outils EndNote X9. Dans
la fenêtre qui apparaît, inscrivez le nom d’un auteur contenu dans votre
bibliothèque EndNote (ou tout autre mot-clé recherché) et sélectionnez une
des références de votre bibliothèque qui ont été retracées.

• Cliquez sur Insert. Remarquez l’insertion automatique de la citation à


l’endroit où vous avez positionné votre curseur de même que la référence en
fin de document. Prenez soin de vérifier l’espacement avant et après la
citation.

• Dans la liste déroulante Style, assurez-vous que le style APA 6th (ou tout
autre style désiré) est sélectionné.

R. Modifier une citation

Si l’affichage d’une citation que vous avez insérée dans votre texte ne
correspond pas à ce que vous désirez, vous pouvez modifier les informations
qui y sont présentées.

• Comment faire?

1. Cliquez sur la citation dans votre texte afin qu,elle apparaisse sur fond
gris. Effectuez un clic droit de la souris afin de faire apparaître le menu
contextuel EndNote.

2. Cliquez sur Edit and Manage Citations. La fonction est également


accessible dans l’onglet EndNote de Word.

3. À l'option Formatting, vous pouvez choisir :

o Display as: Author (Year), qui sort le nom de l’auteur des


parenthèses.
o Exclude author, qui exclut l’auteur des parenthèses.
o Exlude year, qui exclut l’année des parenthèses.
o Exlude author and year, qui n'affiche que les options ajoutées
manuellement, par exemple la page.
o Show Only in Bibliography, qui retire la référence du corps de
texte. La référence sera toujours présente dans la bibliographie

S. Supprimer une référence dans un texte


Lorsqu’on veut retirer une référence insérée dans notre texte, il faut
absolument suivre ces étapes afin d’effacer tous les éléments de la référence
de notre document et ainsi éviter qu’elle réapparaisse lors de l’actualisation
des citations par EndNote.

• Comment faire?

1. Dans votre document texte, surlignez la référence à modifier (elle


apparaîtra sur fond gris).

2. Dans l'onglet EndNote de Word, cliquez sur Edit and Manage Citations.
La fonction est également accessible par le menu contextuel en utilisant le
bouton droit de la souris.

3. Dans la fenêtre qui apparaît, sélectionnez la référence à retirer.

4. Cliquez sur la flèche à droite de la liste déroulante Edit Reference.

5. Cliquez sur Remove Citation puis sur OK. La référence sera


définitivement retirée de votre texte.

T. Créer une bibliographie indépendante

Bibliographie automatique

Comme vous venez de le voir, lorsque vous insérez une référence EndNote
dans un document, une bibliographie est générée automatiquement à la fin du
document et est mise à jour au fur et à mesure que vous insérez des
références dans votre texte.

Bibliographie indépendante

Cette bibliographie est générée dans un nouveau document et est


indépendante de toutes citations insérées dans un texte.

Comment faire?

1. Dans EndNote, sélectionnez l’ensemble des références de votre


bibliothèque en cliquant sur le menu Edit, puis Select All.

2. Sélectionnez un style bibliographique au choix (voir p. 3, numéro 2).

3. Cliquez sur Edit > Copy Formatted.


4. Dans Word, créez un nouveau document et insérez les références dans
votre nouveau document en utilisant la fonction Coller. Il est aussi possible
d’insérer la bibliographie à la fin d’un document de travail.

Règles d’écriture des principaux champs bibliographiques

Auteur (Author)

• Inscrivez un auteur par ligne.


• Inscrivez le nom de famille suivi d’une virgule, d’un espace et du
prénom.

• Si vous choisissez d’inscrire les initiales plutôt que le prénom en entier,


assurez-vous d’ajouter un

espace ou un point entre chaque lettre (ex. J. O. Fisher, J O Fisher).

• Si l’ouvrage possède plus de trois auteurs, inscrivez-les. EndNote ajoutera


la mention et al. ou et

autres en fonction du style bibliographique choisi.

• Si l’ouvrage possède plus de trois auteurs, mais seulement un ou deux sont


connus, inscrivez le nom

de ceux qui sont connus ainsi que la mention et al. ou et autres suivie d’une
virgule. Chaque élément

doit être inscrit sur une ligne différente.

• Si le nom de l’auteur est inconnu, laissez ce champ vide.

• Lorsque l’auteur est une collectivité, inscrivez le nom et ajoutez une virgule
à la fin. Assurez-vous

toutefois qu’il n’y ait pas de virgule qui apparaît à l’intérieur du nom.
Année (Year)

• Utilisez le format à quatre chiffres (ex. 2012).

Titre (Titles)

• Inscrivez le titre sans ajouter de ponctuation finale. Insérez les majuscules


appropriées.

• N’insérez pas de retour de chariot (commande Entrée du clavier) à


l’intérieur du titre.

Pages

• Vous pouvez inscrire le nombre de pages de façon complète ou abrégée


(ex. 1442-9 ou 1442-1449).

Cependant, n’insérez pas de virgule pour les pages qui comportent des
milliers.

Édition (Edition)

• EndNote ne modifie pas le texte inscrit dans ce champ. Assurez-vous


d’inscrire l’information selon la

forme qui devra apparaître dans la bibliographie (ex. 2e). N’indiquez pas la
mention d’édition.

Maison d’édition (Publisher)

• Inscrivez le nom de la maison d’édition tel qu’il devra apparaître dans la


bibliographi

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