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ERGONOMIE

1) Objectifs de l'ergonomie

- Adaptation du travail à l’H en tenant compte des capacités humaines et de leurs limites
o Capacités physiques, force musculaire
o Dimensions corporelles
o Possibilité de saisie des informations par l’appareil sensoriel (vue, ouïe)
o Capacité de traitement des informations par le cerveau (rapidité, complexité)

- Analyse des exigences de la tache confiée à l’opérateur et les facteurs qui l’influence
o Caractéristiques matérielles du travail: sources d’information, poids des outils, disposition des commandes,
poids des outils,…
o Environnement physique de travail: bruit, éclairage, ambiance thermique, vibrations,…
o Durée, horaires, cadences de travail

- Prise en compte du comportement de l’opérateur en étudiant certains facteurs qui le déterminent


o Contenu de la tâche
o Vécu de la tâche
o Degré de responsabilité et d’autonomie…
o Originalité de la démarche ergonome :
o approche globale
o approche pluridisciplinaire
o approche est participative
o Analyse du travail : L’analyse du travail nécessite dès lors de connaître le travail sous toutes ses facettes et de
donner un sens aux éléments recueillis.

2) Définition de l'ergonomie

- C’est la discipline scientifique qui vise la compréhension fondamentales des interactions entre les êtres humains et les
autres composante d’un système, et la mise en œuvre dans la conception de théories, de principes, de méthodes et de
données pertinentes afin d’améliorer le bien être des hommes et l’efficacité globale des systèmes.
Les ergonomes contribuent à la conception, à l’évaluation des taches, du travail, des produits, des environnements et des
systèmes en vue de les rendre compatible avec les besoins, les compétences et les limites des personnes.

• Recherche meilleure adaptation entre une fonction, un matériel et son utilisation, c’est la qualité d’un matériel conçu
• Etude qualitative et quantitative dans l’entreprise pour améliorer les conditions de travail et donc la productivité

3) Décrie les 3 mots clés

- GLOBALE :

- MULTIDISCIPLINAIRE :

- PARTICIPATIVE :

4) Différences entre astreintes et contraintes

L’ergonome agit sur les contraintes pour réduire les astreintes.


Il analyse les contraintes dans la situation de travail (au poste de travail, liée aux activités) pour réduire les astreintes sur
les individus
5) Différence travail réel et travail prescrit

Travail prescrit (formel) : l’organisateur fixe les méthodes de travail, les consignes qui s’y rapportent, prévoit les
fonctions de chaque exécutant, les modes opératoire, le déroulement chronologique…
= Qui fait quoi ou comment et quand= univers scientifique et rationnel

Travail réel (informel) : l’opérateur imagine des variantes opératoires non prévues par le commandement
= Univers empirique et expérimental visant à faciliter le travail

L’ergonome est préoccupé par les écarts entre travail prescrit et travail réel.
Il cherche à réduire ces écarts en visant : la fiabilité des systèmes, l’efficacité, l’efficience, en agissant sur les sources,
pour réduire le dysfonctionnement

6) Ce que comprend une analyse en ergonomie

Définition : L’analyse des risques consiste en une identification systématique et permanente et en une analyse
de la présence de dangers et de facteurs de risque dans des processus de travail et des situations de travail
concrètes sur le lieu de travail dans une entreprise, un chantier ou une institution. Cette définition de l’analyse
des risques a dès lors une signification très large et ne peut être limitée à l’application de certaines méthodes
pour analyser des risques constatés.

Les différentes étapes de l’analyse sont :


1. Identification des dangers pour le bien-être des travailleurs lors de l’exécution de leur travail (bâtiments,
espaces de travail,..)
2. Définition et détermination des risques pour le bien-être des travailleurs lors de l’exécution de leur
travail
3. Evaluation des risques pour le bien-être des travailleurs lors de l’exécution de leur travail

- Une observation systématique et méthodique


- Le recueil des données sur l’entreprise
- La délimitation du champ d’action de l’intervention
- La description de la tâche
- La description de l’activité
- L’identification des exigences pour les opérateurs
- Le repérage des dysfonctionnements
- L’observation du comportement de l’opérateur
- L’analyse des indicateurs

7) Comment évalue-t-on les aptitudes professionnelles : connaître le principe d'évaluation


systémique d'une intervention

Les possibilités d’adéquation entre les aptitudes de la personne et les exigences des tâches inhérentes à l’emploi
sont recherchées.
Deux hypothèses peuvent être envisagées dans la recherche du profil d’emploi :
- soit le projet professionnel est défini et il appartient à l’équipe de vérifier au travers d’un inventaire des
exigences si la personne y répond par ses aptitudes
- soit le projet professionnel n’est pas encore défini et un parallélisme devra être établi entre le profil
d’aptitudes de la personne et celui des exigences de l’emploi
8) Model de réinsertion des personnes handicapés

La « Chartre sur l’évaluation professionnelle des personnes handicapées » :


- L’évaluation professionnelle des personnes handicapées désigne le processus d’évaluation des aptitudes
professionnelles des personnes et des exigences du poste de travail, ainsi que la comparaison et le
rapprochement de ces évaluations en vue de l’intégration ou de la réintégration professionnelle.
- L’évaluation professionnelle fait partie intégrante de la réadaptation et de l’intégration professionnelle ainsi
que de l’aide et du suivi au travail. L’association au stade le plus précoce possible des aptitudes et des
exigences professionnelles dans les projets de réadaptation permet d’harmoniser des mesures médicales,
thérapeutiques, scolaires et professionnelles avec l’objectif final de l’intégration professionnelle.

9) Analyse participative (dia 39) Schéma dia 39

Analyse participative
Il est important de savoir comment les travailleurs perçoivent les risques existants. Ceci détermine en effet la
façon dont ils font face aux risques.

 Les travailleurs décrivent des risques que les experts ne perçoivent pas
 Les travailleurs perçoivent les risques autrement que les experts
 Les travailleurs décrivent des activités qui échappent aux experts (travail prescrit versus travail réel)

Les méthodes d’analyse des risques :


- Méthodes axées sur le rôle des machines
- Méthodes axées sur le rôle des travailleurs
- Méthodes combinant le rôle joué par les machines et les travailleurs
- Méthodes utilisées après un accident ou un scénario d’accident

Analyse de l’activité de l’homme au travail :


L'ergonomie se penche essentiellement sur l'homme, sur ses activités et les conditions techniques et
environnementales dans lesquelles il les exerce.
Une analyse de l’activité comprend essentiellement six parties :

 la délimitation du système (système homme-machine)

 la description de la tâche,

 la description des activités et des opérations effectuées par les opérateurs,

 l'identification des exigences pour les opérateurs,

 le repérage des dysfonctionnements éventuels,

 le comportement de l’opérateur.
10) Question pratique sur le DEPARIS, SOBANE : quel type de méthode utilisée?

DEPARIS

= Méthode de dépistage

- Aspects positifs :
- Directement participatif : les travailleurs sont les acteurs principaux
- Pas de mesurages
- Pas de concepts sophistiqués
- Orientation vers le Pourquoi ? et le comment ?
- Pas d’échelle d’évaluation
- Estimation succinte des coûts : €, €€, €€€
- Définition des propriétés
- Adaptable à tous les secteurs (projet SOBANE 2)
- Rapide et économique

- Intérêt :
 Direct :
- Plan dynamique de gestion des risques « pas seulement des risques traditionnels (travailleurs en hauteur, bruit,
polluants) mais de la situation de travail globalement
 Indirect :
- Formation mutuelle (travailleurs et direction) + Motivations

- Aspects négatifs :
Risque de passer à côté de certains « problèmes » majeurs
→ checkliste de contrôle : Désyris

- Socialement très engagé : difficile à organiser la 1ère foid

- Adaptation par secteurs : tertiaire, industrie mécanique et chimique, hopitaux, constructions, conditionnement.
- Rôle du préventeur (médecin du travail, ergonome, ingénieur de sécurité…) :
1. Sensibiliser les partenaires (direction, représentanats syndicaux, travailleurs, comité de sécurité et de santé au
travail) aux possibilités qu’offre DEPARIS pour structurer et initier un dépistage des facteurs influencant les
situations de travil
2. Adapter DEPARIS aux particularités de situation de travail en revoyant : la terminologie (ex : atelier ou
bureauu, les aspects abordés (ex : vibrations, travil sur ordinateur…)
3. Suivre de près ou conduire lui-même la première utilisation de DEPARIS pour : éviter les ambiguités, suivre
le processus de la disscution, de décision, de synthèse.
4. Utiliser la sckekliste de contrôle.
5. Relancer l’utilisation de DEPARIS quotidiennement en vaillant à ce que le processus se maintienne et se
developpe dans l’entreprise

Pour chaque item :


- situation souhaitée
- à surveiller
- que faire concrètement pour améliorer la situation
- aspects à étudier plus en détails
SOBANE

Les 14 domaines pour l’observation, l’analyse et l’expertise :


- loco-sociaux + sécurité (accidents, chutes, glissades…) + machines et outils à main + risque électrique +
risque d’incendie ou d’explosion + éclairage + travail avec écran + bruit + ambiance termique de ttravil +
produit chimique dangereux + agents biologiques + troubles musculo scquelettique + vibrations dans l’enseùble
du corps + vibrations main – bras

Les 18 tableaux abordant 18 facettes de la situation de travail :


- les aires de travail
- l’organisation technique entre postes
- les emplacements de travail
- les risques d’accidents
- les commandes et signaux
- les outils et matériels de travail
- le travail répétitif
- les manutentions
- la charge mentale
- l’éclairage
- le bruit
- les ambiances thermiques
- les risques chimiques et biologiques
- les vibrations
- les relations de travail entre les opérateur
- l’environnement social local et général
- le contenu du travail
- l’environnement psycho-social
Les procédures d’utilisation :
- information, par la direction sur les objectifs poursuivis et engagement de celle-ci de tenir compte des résultats
des réunions et des études
- concertation au sein du CCPT (Conseil de prévention et de protection des travailleurs)
- définition d’un petit groupe de postes formant un ensemble, une situation de travail
- désignation d’un coordinateur par la direction avec l’accord des opérateurs
- préparation du coordinateur : il lit DEPARIS en détail, il se forme à don utilisation, il adapte l’outil à la
situation de travail concernée
- constitution d’un groupe de travail : opérateur clé désigné par leurs collègues, au moins un homme et une
femme si groupe mixte, personnel d’encadrement choisit par la direction
- réunion du groupe dans un local calme près des groupes de travail
- explication claire par le coordinateur du but de la réunion et de la procédure
- discussion sur chaque rubrique en s’attardant, non pas à porter un score, mais à ce qui peut être fait de concret
pour améliorer la situation et à ce pour quoi il faut demander l’assistance d’un spécialiste
- après la réunion : synthèse par le coordinateur en mettant au net : la liste des solutions détaillées envisagées,
les points à étudier plus en détails, qui fait quoi et quand
- présentation des résultats aux participants, révision, ajouts…
- finalisation de la synthèse : le plan d’action à court terme
- présentation à la direction et aux organes de concertation
- poursuite de l’étude pour les problèmes non résolus, facteur par facteur, au moyen des méthodes de niveau 2,
observation, de la stratégie SOBANE
11) Comment diminuer les risques liés à la manutention

- Limité les risques lié à la manutention


- Espace libre
- Mouvements et postures
- Surface sur laquelle évolue le travailleur
- Chaleur, froid
- Vibrations associées
- Eclairage
- Organisation du travail (rythme, cadences, autonomie)

- Opérations de manutention : ce qu’il faut contrôler pour limiter le risque lié à la manutention
- Poids des charge et leur connaissance préalable du poids
- Nature des charges (volume, équilibre, facilité de prise)
- La position dans l’espace et par rapport au corps : hauteur, éloignement, distance horizontale et verticale
- Fréquence et durée de manutention, tonnage journalier)

- Comment réduire le risque :


- Réduction de la distance charge-axe de la colonne
- Réduction de la distance verticale
- Réduction du poids unitaire de la charge
- Prévoir des poignées sur les charges
- Aménager les aires de stockage
- Assurer la visibilité
- Promouvoir le travail en équipe
- Prévoir des aides a la manutention

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12) Comment prévenir la fatigue physique entre homme et tâche ?

Limiter la surcharge :
- 33% VO2 max de l’individu
- Par les aides mécaniques
- Organisation du travail (agir sur les facteurs d’ambiance, écrêter les efforts de pointe, permettre
l’autorégulation, travailler en équipe équilibrée, octroyer des temps de repos, réduire les cadences)

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13) Facteurs de risques TMS (4-5 lignes)

► FACTEURS PERSONNELS
• Age, sexe, stratégie individuelle, tabagisme, facteurs psychologiques)
► ACIVITES GESTUELLES pendant le travail
• Les angles articulaires extrêmes et\ou les postures contraignantes
• Les efforts excessifs combinant : intensité, force, articulation, direction, prise, posture)
• La répétitivité des gestes et\ou l’invariabilité du travail
► FACTEURS D’AMBIANCE
• Les pressions mécaniques et chocs
• Le froid
• Les vibrations (manu-brachiales et corps total)
• L’éclairage sur l’influence de la posture
► FACTEURS ORGASINATIONNELS
• Organisation et TMS : relation complexe
• La charge de travail perçue trop grande
• Durée de travail et temps de récupération
• Le manque d’autonomie
• Le stress
• L’équipement technologique inadapté
• Le climat psychosocial
• Le climat écologique

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