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SÉQUENCE 05
Module 11 – Approche par le travail 2
Chapitre 8 : La démarche ergonomique 2
Mise en situation 2
Corrigé des activités 11
Chapitre 9 : La charge mentale 13
Mise en situation 13
Corrigé des activités 23
— Analyser une situation de travail selon le démarche ergonomique afin de proposer des améliorations
des conditions de travail
— Prévenir les risques liés à la charge mentale.
Mise en situation
Objectif : analyser une situation de travail selon la démarche ergonomique afin de proposer des
améliorations des conditions de travail.
Prendre connaissance de la situation ci-après concernant le travail dans l’atelier de ponçage de l’entreprise
Delatte.
Dans l’entreprise Delatte, 123 salariés, spécialisée dans la fabrication de brosses et de pinceaux, l’atelier de
pointage des manches pour le vernissage et la peinture pose problème. La rédaction du document unique,
outil d’évaluation des risques, avait déjà mis en évidence des dangers, comme les postures contraignantes
et la manutention de charges lourdes. Suite à une réunion du CHSCT, l’employeur décide de réorganiser cet
espace, voire d’envisager une modification complète du poste de travail pour cette activité. Il fait appel à un
cabinet d’ergonomie et les ouvriers associés à ce projet relatent leur façon de travailler. Tous les postes sont
étudiés, dont celui de Nadia, 30 ans, 1,68 m, droitière, titulaire d’un BEP « Bois et matériaux associés », qui
travaille depuis 12 ans au poste de pointage des manches.
Chaque jour, de 8 h à 12 h, et de 13 h 30 à 16 h 30, Nadia doit introduire 40 000 manches (35 g chacun) dans
des gabarits pour leur vernissage. Elle doit d’abord pendre les manches dans des bacs de 20 kg contenant
500 unités. Ces bacs sont manutentionnés par deux autres opérateurs travaillant à proximité et qui les posent
sur l’établi de Nadia. L’établi fait 1,02 m de hauteur et son plan de travail est horizontal et profond (1,05 m).
Pour saisir les manches dans le bac et les placer ensuite dans le gabarit posé devant elle, Nadia est obligée
de se pencher fortement en avant, en se hissant parfois sur la pointe de pieds, et de tendre le bras droit.
La production est correcte et les clients satisfaits mais les commandes sont en augmentation. L’entreprise
souhaite donc rationaliser le poste de pointage et faciliter le travail de l’opératrice afin d’améliorer le
rendement sans causer d’accident du travail.
Source : d’après document INRS ED 814 – Comment améliorer vos manutentions, page 98.
« L’ergonomie est l’étude scientifique de la relation entre l’homme et ses moyens, méthodes et
milieux de travail. Son objectif est d’élaborer, avec le concours des divers disciplines scientifiques qui
la composent, un corps de connaissances qui dans une perspective d’application, doit aboutir à une
meilleure adaptation à l’homme des moyens technologiques de production, et des milieux de travail et
de vie ».
5e congrès international d’ergonomie de la SELF (Société d’ergonomie de langue française)
Le mot ergonomie vient du grec « ergon » : travail, et « nomos » : lois, règles. L’ergonomie peut donc
être définie comme une discipline scientifique qui analyse le fonctionnement de l’homme en activité
professionnelle. Elle a pour objet une meilleure adaptation du travail à l’homme (amélioration des conditions
de travail). Cet objectif implique (dans la mesure du possible) de considérer tous les aspects du travail :
physiologiques, psychologiques, facteurs sociaux, facteurs objectifs et subjectifs. Une meilleure adaptation
du travail à l’homme aura pour résultat la satisfaction des opérateurs, leur confort, leur santé mais aussi
l’efficacité de leurs conduites opératoires.
« L’ergonomie étudie l’activité de travail afin de mieux contribuer à la conception des moyens de travail
adaptés aux caractéristiques physiologiques et psychologiques de l’être humain, avec des critères de santé et
efficacité économique (F. Daniellou, ergonome).
L’ergonomie est aujourd’hui un métier qui consiste à améliorer les conditions de travail en vue de préserver
la santé des travailleurs tout en augmentant les performances de l’entreprise.
Ce métier nécessite de solides connaissances sur l’homme (psychologie, physiologie) et sur les moyens à
mettre en œuvre pour trouver des solutions adaptées.
Par sa compréhension du fonctionnement de l’entreprise et du comportement de l’être humain dans sa
situation de travail, l’ergonome peut préconiser des changements organisationnels ayant un fort impact
économique sur l’entreprise.
Activité 1
À partir de la situation donnée en exemple et des éléments de cours ci-dessus, renseigner le tableau.
Activités 2
En tenant compte du mode opérationnel décrit précédemment, faites l’analyse de la situation de Nadia.
1. Tâche et activité
Pour réaliser une tâche selon les moyens qui lui sont donnés, l’utilisateur déploie une activité.
Chacun de nous a sa façon de faire. Nous ne procédons pas de la même manière. L’activité est la tâche
effective alors que la tâche est ce qui est prévue.
L’activité représente ce qui est fait, la tâche désigne ce qui doit être fait.
L’analyse de la tâche consiste à identifier l’objectif à atteindre, à structurer l’inter face « homme-
machine ».
L’analyse de l’activité, ou le travail réel permet de connaître les effets du travail sur l’opérateur et les
conséquences positives ou négatives sur celui-ci, ainsi que sur l’entreprise.
Ces analyses permettent de formuler des hypothèses ou « prédiagnostics » dont l’entreprise devra tenir
compte pour modifier les conditions de réalisation de la tâche.
Exemple, à partir de la situation de Claude (chapitre 7)
Il semble que Claude, 1,79 m, dont l’ancienneté dans l’entreprise est de 8 ans, qui travaille en 2 × 8 à
décharger des palettes d’une plate-forme placée à 2,10 m de hauteur, qui doit vider 35 sacs/heure dans
une goulotte, soit obligé de lever les deux bras en hauteur pour saisir un sac 35 fois/heure puis, à nouveau,
de lever le sac à bout de bras pour le vider 35 fois/heure, soit 70 fois/heure, et de faire des mouvements
d’adduction, ce qui pourrait expliquer la tendinite de son épaule droite.
Activité 3
À partir de l’exemple précédent, formuler l’hypothèse tracée sur le schéma de compréhension, suite à votre
travail de l’activité 2.
Il semble que …
Consulter le corrigé en fin de chapitre.
Activité 4
Proposer des améliorations des conditions de travail de Nadia.
Femme
(opérateur)
Entreprise
(ce que l’entreprise
met à disposition
de l’opérateur)
Travail prescrit
1. La prévention intrinsèque
• Modifier, réduire ou supprimer les situations de travail dangereuses.
• Limiter l’exposition des salariés aux situations dangereuses.
• Faire un suivi régulier de la santé des salariés (médecine du travail).
Synthèse
La démarche ergonomique
L’ergonomie est centrée sur l’activité de travail de l’opérateur. Elle a pour objet une meilleure adaptation
des moyens, des milieux de travail et de vie dans le but d’assurer :
• la santé, le bien-être, la sécurité et le développement des personnes ;
• la qualité, la fiabilité et l’efficacité de leur activité.
Il s’agit d’une démarche scientifique qui repose sur :
• un outil d’analyse : le schéma de compréhension ;
• des étapes méthodologiques :
1. Repérer un problème dans une situation de travail ;
2. Décrire la situation de travail choisie : renseigner le schéma de compréhension ;
3. Analyser la situation de travail : établir des liens de causalités entre les composants du schéma de
compréhension ;
4. Formuler une ou plusieurs hypothèses : poser un pré-diagnostic ;
5. Valider une ou plusieurs hypothèses : réaliser des observations systématiques (à l’aide d’outils de
validation) ;
6. Proposer des pistes d’amélioration de la situation de travail.
La démarche ergonomique permet de comprendre la situation de travail de l’opérateur afin de proposer des
améliorations conduisant à des effets positifs pour lui-même et l’entreprise.
Activité 1
Activité 2
Activité 4
Femme
(opérateur)
Mise en situation
Objectif : prévenir les risques liés à la charge mentale.
Prendre connaissance de la situation rencontrée par Jérôme, sur son lieu de travail et analyser le problème
posé.
Jérôme, 29 ans, est responsable du service après-vente d’un magasin de matériels informatiques. Il travaille
avec une collègue, Estelle, à l’accueil des clients qui viennent soit apporter un ordinateur en panne, soit
reprendre leur ordinateur réparé. L’équipe du magasin comprend également une commerciale, Samira,
qui doit rechercher de nouveaux clients, fidéliser les anciens et transmettre les demandes de réparation
à Jérôme. Celui-ci les transmet au technicien informatique, Jean-José, et définit les priorités. L’atelier de
réparation comprend trois personnes, dont Jean-José et un stagiaire.
Une nouvelle politique de vente est mise en place pour avoir plus de clients. Elle repose sur un argument
promotionnel : « votre ordinateur réparé en quatre jours ». Cette opération commerciale a l’effet escompté.
Les commandes affluent et le nombre de réparation à effectuer augmente. L’atelier a du mal à suivre et des
retards sont enregistrés. Samira doit faire face à des appels de clients insatisfaits au téléphone et s’en plaint
à Jean-José. Celui-ci rétorque qu’il fait le maximum avec les moyens humains dont il dispose. À l’accueil,
Estelle et Jérôme voient affluer de plus en plus de gens mécontents car le magasin ne tient pas sa promesse
« réparé en quatre jours ». Jérôme doit faire face aux reproches et expliquer la raison du retard. En l’absence
d’organisation particulière de l’accueil, il doit répondre à plusieurs personnes à la fois. Il regarde le client
auquel il s’adresse mais il pense déjà au client suivant. Jérôme se sent désarmé, à bout d’arguments. Il ne
prend plus la pause réglementaire de 10 min pour rester à l’accueil et tenter d’apaiser les clients. Il souffre
de troubles du sommeil et commence à ressentir des crises d’angoisse à l’idée de devoir faire face à nouveau
à la clientèle. Un lundi matin, il est seul à l’accueil car Estelle est en stage de formation. Une erreur de
livraison en pièces détachées, la semaine précédente, a accentué les retards de l’atelier de réparation. Dès
l’ouverture du magasin, Jérôme est assaillis de clients ulcérés et très agressifs. Certains menacent de porter
plainte pour publicité mensongère. Incapable de se représenter à son travail après la pause de midi, il se
rend chez son médecin qui diagnostique une dépression nerveuse et lui prescrit un arrêt maladie.
Source : d’après un film du DVD de l’INRS « Le stress au travail, le démasquer pour le prévenir » -
Réalisateur Pascal Chauveau, 2006.
Analyser la situation
Activité 1
1.1. Quel est le problème posé dans cette situation de travail ? Cocher la réponse.
¨ Comment conserver son travail ?
¨ Comment travailler avec ses collègues ?
¨ Comment faire face aux risques liés à la charge mentale ?
Activité 2
2.1. Dans la situation donnée en exemple, indiquer une activité qui justifie la charge mentale de :
• Jérôme ;
• Samira ;
• Jean-José.
2.2. Indiquer deux activités significatives de la charge mentale dans votre futur métier.
Consulter le corrigé en fin de chapitre.
La charge mentale
Tout travail, même manuel, a une composante mentale.
Toute activité, même répétitive, demande une activité mentale afin d’analyser le geste, de comprendre la
démarche entreprise, de traiter des incidents, d’agir de manière logique et ordonnée selon un schéma établi,
d’anticiper les décisions à prendre, de trouver des solutions face à des problèmes d’organisation.
Ces activités mentales représentent une charge pour l’individu : on parle de « charge mentale ». Elle peut
être définit comme un « état de mobilisation globale de l’opérateur humain résultant de l’accomplissement
d’une tâche mettant en jeu le traitement d’informations. Elle symbolise le coût de ce type de travail
pour l’opérateur » (selon J. Szekely in « L’évaluation de la charge mentale dans le cadre de l’étude et de
l’aménagement des conditions de travail. Théorie, mesure, application » – INRS.
J.-C. Sperandio (professeur à l’Université Descartes, Paris V ; directeur du Laboratoire d’ergonomie
informatique) parle de « définition des seuils dans le niveau de contrainte de tâches particulières, au delà
desquels l’astreinte qui en résulte pour les opérateurs lors de l’exécution de ces tâches est excessive et se
traduit par une baisse de la performance (principalement du point de vue de la qualité), une apparition de
symptômes de fatigue, une augmentation des risques d’incidents ou d’accidents, une insatisfaction accrue
pour les opérateurs… » – (La psychologie en ergonomie », éditions PUF 1980).
Un travail prolongé avec une charge mentale élevée peut altérer la santé mentale et conduire à des troubles
psychologiques.
Rappel
l’employeur prend les mesures nécessaires pour assurer la sécurité et protéger la santé physique et
mentale les travailleurs (Article L. 4121-1 du Code du travail).
« Les risques psychosociaux sont souvent résumés par simplicité sous le terme de “stress”, qui
n’est en fait qu’une manifestation de ce risque en entreprise. Ils recouvrent en réalité des risques
professionnels d’origine et de nature variées, qui mettent en jeu l’intégrité physique et la santé
mentale des salariés et ont, par conséquent, un impact sur le bon fonctionnement des entreprises.
On les appelle “psychosociaux” car ils sont à l’interface de l’individu (le “psycho”) et de sa situation de
travail. »
Source : http://www.travailler-mieux.gouv.fr
Le stress est devenu un terme utilisé pour des réalités très différentes. C’est un mot qui recouvre les causes,
les conséquences, les symptômes.
Face à ce flou, l’agence européenne pour la sécurité et la santé au travail donne une définition :
« Un état de stress survient lorsqu’il y a déséquilibre entre la perception qu’une personne a des
contraintes que lui impose son environnement et la perception qu’elle a de ses propres ressources
pour y faire face.
Il affecte également la santé physique, le bien être et la performance de la personne qui y est
soumise ».
Le stress n’est pas une maladie, mais une exposition prolongée au stress peut réduire l’efficacité au travail
et provoquer des troubles physiques et psychologiques.
Depuis quelques années, les enquêtes révèlent une intensification du travail dans tous les secteurs
d’activités. 28 % des travailleurs européens déclarent que leur travail est source de stress.
Le stress d’un travailleur est souvent révélateur de dysfonctionnements collectifs et organisationnels dans
l’entreprise.
Activité 3
3.1. Définir :
• la charge mentale,
• le stress.
3.2. Dans le cas de Jérôme, indiquer trois symptômes de stress et indiquer s’il s’agit d’un symptôme
émotionnel, intellectuel, physique ou comportemental.
3.3. Donner trois causes principales du stress de Jérôme.
3.4. Cocher l’état de stress de Jérôme. Justifier votre réponse.
¨ Aigu ¨ Chronique
1. La phase d’alarme
C’est la phase du processus de stress face à l’agression où apparaissent les premières manifestations :
• augmentation des battements cardiaques ;
• pâleur, transpiration, anxiété ;
• respiration courte et accélérée ;
• augmentation de la tension artérielle ;
• boule à l’estomac, à la gorge.
L’organisme est mis en alerte par l’hypothalamus. Ces réactions sont provoquées par la libération
d’hormones comme l’adrénaline et de noradrénaline (hormones libérées par les glandes médullo-
surrénales) dont la fonction est de préparer le corps à une réaction rapide.
3. L’épuisement
L’organisme, débordé par la situation de stress, ne réussit plus à mobiliser ses ressources et s’épuise : c’est
l’état de stress chronique. Les hormones corticoïdes augmentent et finissent par dérégler l’organisme qui
est alors en activité permanente et s’épuise.
Les réserves psychiques et biologiques sont épuisées. C’est dans cette phase qu’apparaissent certaines
pathologies.
L’épuisement professionnel, appelé burnout par les Anglo-Saxons, s’exprime par un ensemble de réactions
consécutives à des situations de stress professionnel prolongé. Selon l’INRS, il peut être caractérisé par trois
dimensions :
• l’épuisement émotionnel : sentiment d’être vidé de ses ressources émotionnelles ;
• la dépersonnalisation ou le cynisme : insensibilité au monde environnant, déshumanisation de la
relation à l’autre (les usagers, clients ou patients deviennent des objets), vision négative des autres et
du travail ;
• le sentiment de non-accomplissement : sentiment de ne pas parvenir à répondre correctement aux
attentes de l’entourage, mise en retrait, dépréciation de ses résultats, etc.
Selon l’OMS (Organisation mondiale de la santé), le burn out se caractérise par « un sentiment de fatigue
intense, de perte de contrôle et d’incapacité à aboutir à des résultats concrets au travail ».
Activité 4
4.1. Donner deux exemples de symptômes :
• émotionnels ;
• physiques ;
• comportementaux ;
• intellectuels.
4.2. Donner deux exemples de pathologies liées au stress.
Consulter le corrigé en fin de chapitre.
Activité 5
Proposer des améliorations des conditions de travail dans l’entreprise de Jérôme (au moins une par
colonne).
La prévention du stress en entreprise est l’affaire de tous. Une politique de prévention du stress doit
privilégier une action impliquant l’ensemble des salariés.
L’intérêt d’une gestion collective permet à la fois d’agir sur la santé des individus et sur la bonne marche de
l’entreprise.
Le stress
On parle de stress au travail quand une personne ressent un déséquilibre entre ce qu’on lui demande de
faire dans le cadre professionnel et les ressources dont elle dispose pour y répondre. Deux types de stress
peuvent être identifiés :
• aigu : réaction de l’organisme à une menace ou un enjeu ponctuel,
• chronique : réponse de notre corps à une situation de stress qui s’installe dans la durée.
Cette réponse de l’organisme se manifeste en trois phases :
1. Phase d’alarme : la sécrétion d’hormones entraîne des modifications ayant pour but d’amener l’oxygène
aux muscles et au cœur et, ainsi, de préparer l’organisme à réagir ;
2. Phase de résistance : de nouvelles hormones sont sécrétées. Elles augmentent le taux de sucre dans le
sang et préparent l’organisme aux dépenses énergétiques ;
3. Phase d’épuisement : l’organisme ne peut plus faire face. Des troubles de la santé apparaissent.
La démarche de prévention
• Collective : former l’encadrement aux méthodes de management participatif permettant d’associer
les salariés aux décisions les concernant, améliorer la communication concernant les objectifs
de l’entreprise, donner la possibilité aux salariés de s’exprimer sur les dysfonctionnements qu’ils
repèrent, adapter la charge de travail en fonction des éléments à la disposition des salariés pour
effectuer leur tâche, donner la possibilité aux salariés d’utiliser leurs compétences, former le
personnel aux nouveaux outils de communication, etc.
• Individuelle : ne pas s’isoler, chercher de l’aide, alerter le médecin du travail, interpeller le CHSCT,
prendre du recul (par la pratique d’une activité sportive, culturelle, ludique, etc.).
Activité 1
1.1. Le problème posé dans cette situation de travail est : Comment faire face aux risques liés à la charge
mentale ?
1.2.
1.3.
Il semble que Jérôme, responsable du service après-vente, qui doit faire face à plusieurs clients à la fois,
expliquer les retards dans les réparations, faire face à l’agressivité, qui ne prend plus sa pause de 10 mn
réglementaire, ce qui pourrait expliquer sa dépression nerveuse.
Activité 3
3.1.
• la charge mentale : état de mobilisation globale de l’opérateur humain résultant de
l’accomplissement d’une tâche mettant en jeu le traitement d’informations. Elle symbolise le coût de
ce type de travail pour l’opérateur.
• le stress : état qui survient lorsqu’il y a déséquilibre entre la perception qu’une personne à des
contraintes que lui impose son environnement et la perception qu’elle a de ses propres ressources
pour y faire face.
3.2. Trois symptômes de stress de Jérôme :
• Il se sent désarmé, à bout d’arguments : symptôme intellectuel.
• Il souffre de troubles du sommeil : symptôme physique.
• Il ressent des crises d’angoisse : symptôme émotionnel.
3.3. Trois causes principales :
• La pression du délai « votre ordinateur réparé en 4 jours ».
• L’accumulation du retard dans les réparations.
• Devoir faire face à plusieurs clients à la fois.
3.4. État de stress de Jérôme. Justification de la réponse.
¨ Aigu R Chronique
Pourquoi ? Jérôme n’a pas à répondre à un seul client mécontent par un retard de réparation exceptionnel. Il
est confronté à une situation qui s’inscrit dans la durée et dont il ignore quand elle prendra fin : faire face à
un nombre croissant de clients insatisfaits à cause de retards répétés dans les réparations liés à la nouvelle
politique de vente du magasin.
Activité 4
4.1. Deux exemples de symptômes :
• émotionnels : sensibilité et nervosité accrues, crise de larmes, crise de nerfs, angoisse, excitation,
état de tristesse…
• physiques : fatigue persistante, maux de dos, douleurs musculaires, migraines, problèmes digestifs,
problèmes cutanés, sommeil perturbé, perte ou gain de poids, immunité fragilisée : rhume, grippe,
sinusite, otite…
• comportementaux : modifications des conduites alimentaires, comportements violents ou agressifs,
isolement, repli sur soi, consommation de produits calmants ou excitants (café, tabac, alcool,
somnifères, anxiolytiques, etc).
• intellectuels : difficulté à se concentrer, difficultés de se concentrer ou de prendre des initiatives,
multiplication des erreurs, démotivation face au travail, sentiment de frustration, d’incompétence et
d’abandon, pertes de mémoire, indécision, confusion…
4.2. Exemples de pathologies liées au stress : dépression, maladies cardiovasculaires, problèmes du
métabolisme, troubles musculosquelettiques (2 exemples étaient demandés).
– S’ouvrir à ses collègues des difficultés – Organiser la file d’attente de manière à ce que els
rencontrées. clients soient mieux orientés et que chaque cas soit
– Consulter un médecin dès l’apparition des traité individuellement.
premiers symptômes, ne pas attendre le burn – Embaucher un nouveau technicien informatique
out. à l’atelier pour répondre à l’augmentation des
– Continuer de prendre sa pause réglementaire. demandes de réparation.
– Former les salariés exposés aux clients à la gestion
des situations conflictuelles.