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CONSELHO EDITORIAL
Diana Luz Pessoa de Barros
Edward Lopes
Eduardo Penuela Canizal
DIRETORA RESPONSÁVEL
Jeanne Marie M. de F.
In te r1andi
SIGNIFICAÇÃO
REVISTA BRASILEIRA DE
SEMIÕTICA
Registro N? 014811
Editada pelo Centro de
Estudos Semioticos
A. J. Greimas
Instituto de Letras, Ciências
Sociais e Educação de
Araraquara
AGRADECIMENTO
Lírica de Catulo e a
dialética do amor 37 ISMAEL A. CINTRA e
AGUINALDO J. GONÇALVES
A linguagem do Zé
Bétio 47 CACILDA AMARAL MELO
Componentes poemáticos
na prosa de Lins do
Rego 73 ROMILDO A. SANT’ANNA
METAPHORE ET PARAPHRASE:
METALANGAGE :
METAPHORE ET ISOTOPIE:
- 10 -
titi, un sujet, et on en dit quelque chose. Ce dont on parle, c’est le
sujet et ce qu'on en dit c'est le prédicat. Le prédicat sera toujours
métalinguistique par rapport au sujet dans le cas de l'attribution, et
l'on peut dire que l'attribution est métaphorique: les énoncés d'état
sont métaphoriques, et la transitivité est métonymique.
Les énoncés d'état consistent à conjoindre ou à disjoindre le
sujet d'avec des objets, c'est à dire a effectuer une opération méta
phorique. Je parle d f opération : pour établir le constat que "X est ri^
che", il faut qu'il y ait un opérâteur qui est mëtalinguistique par
rapport à cette relation métaphorique, un opérateur qui opère la con
jonction entre le,.sujet et la richesse. L'existence de cet opérateur
métalinguis tique fait poser le problème de 1'énonciation.
La langue objet nou paraît ainsi constituée de métaphores et de
métonymies, mais cette terminologie, empruntée à la poétique, est dan
gereuse. Le terme métalinguistique que nous avons utilisé est, quant
à lui, un peu passe-partout, il désigne des relations hiérarchi ques
qui existent entre les phénomènes,et, finalement, c'est le concept de
hiérarchie qui a la plus grande efficacité dans l'analyse du langage.
La définition du langage par Hjelmslev commence d'ailleurs par ce ter
me: "c'est une hiérarchie". On peut parler d'instances de génération,
de degrés de dérivation, de transformations de premier ou de d eux iè-
me niveau, il est toujours question de hiérarchie. Le problème des n_i
veaux ainsi hiérarchisés me paraît plus important que la réflexion en
termes de métalinguis tique. Dans la procédure d'analyse, nous avons af
faire a des niveaux entre lesquels on peut postuler une certaine ëqu^_
valence, nous n'avons pas affaire à des relations et a des hiérarchies
précises. Je propose donc, sur le plan paradigmatique, le terme d'équi
valence pour rendre compte des relations entre un niveau profond et
un niveau de surface, qu'il soit linguistique ou autre.
Il existe un niveau de profondeur qui est celui des opérations
logiques, abstraites, conceptuelles et puis il y a un niveau où se si^
tue la syntaxe anthropomorphe. Le problème est de savoir dans quelles
conditions on peut établir l'équivalence entre ces niveaux. Cette é-
quivalence n'est pas postulée a priori comme quelque chose de connu,
mais cherchée comme ce dont il faut rendre compte.
Si l'on passe du degré phrastique au degré dicursif, le problè
me de la métaphore se pose en termes d'isotopie. C'est le problème de
la figurativité. Ce qui nous emporte pour lire un discours, ce n'est
11
- -
pas d'établir qu'il y a une métaphore ici, une autre là, mais c'est de
savoir si cet ensemble de métaphores que nous enregistrons constitue
un niveau isotope. Finalement, on peut envisager le problème de la mjé
taphorisation de deux manières différentes. Selon un premier point de
vue, on peut dire qu'il y a un niveau abstrait et non figuratif a par
tir duquel on peut, grâce â des métaphores qui, elles,constituent une
isotopie, passer â un niveau figuratif. C'est la problématique qui est
celle de la rhétorique classique. Quand elle parle des tropes ou des
figures de style, elle se réfère toujours à un niveau autre par rap
port auquel on peut définir ces figures ou ces tropes: c'est déjà le
phénomène de la traduction. Un niveau sémantique plus au moins pro
fond est postulé à partir duquel on croit la figuration possible.
Le deuxième point de vue considère l'existence non pas d'une isj>
topie figurative ou métaphorique, mais de plusieurs; on peut dire que
la métaphorisation est l'établissement de relations entre plusieurs
isotopies qui, elles, sont toutes figuratives. Ainsi, par exemple,
dans cette petite fable qui s'appelle "The lover and his lass". Le teî c
te est constitué de deux paragraphes. Le premier présente un fleuve,
où deux hippopotames se font la cour, se disent des mots tendres, et
s'ébattent dans l'eau. Il y a, sur un arbre,deux perroquets qui les-r£
gardent et disent; Mais qu'est-ce que s'est que cette histoire? Ces
immenses autobus prétendent parler d'amour? Ils ne se rendent pas comp
te qu'ils sont ridicules? Dans le second paragraphe, le soir, les per
roquets commencent, eux, â parler d'amour tendre, tandis que les hip
popotames les regardent et se moquent d'eux. Cette fable a une moral_i
té: quand il s'agit de se moquer des gens, on est plusieurs, mais
quand il s'agit d'aimer, on est toujours seul.
Du point de vue d'une isotopie métaphorique, il est évident ici
qu'il ne s'agit pas d'hippopotames ou des perroquets, mais d'etres hu
mains. Il s'agit donc d'une première isotopie, celle de l'amour en
tre humains. C'est déjà un niveau figuratif: on pourrait,à un niveau
• • , a.
plus abstrait, parler des problèmes de communication, ou bien meme du
problème de l'absurde, du sens et du non-sens. Ce serait l'isotopie
la plus abstraite. Ensuite vient la première figuration: c'est le ni
veau humain, celui de la communication humaine. Ceci est exprimé sous
une figuration zoomorphe. Nous passons d'une isotopie figurative â une
autre isotopie figurative. Quand les perroquets parlent de lhmour des
hippopotames, ils emploient une troisième isotopie figurative, celle
- 12 -
des objets manufacturés; ils comparent les hippopotames à des autobus
ou à des baignoires renversées. Le récit fonctionne donc en exploitant
trois isotopies figuratives. On peut bien parler d'un fonctionnement
métaphorique du discours, mais cela n'ajoute rien. Il faut poser le
problème de la relation entre ces isotopies, mais rien ne dit que ce
la doit toujours être des métaphores: à tel moment la métaphore reste
métaphore, a tel autre elle devient métonymie. Je vous renvoie pour
cela a l'étude de Pierre Guiraud sur les plantes médicinales. Il a rji
uni un corpus de huit cents occurrences qui portent toutes des noms
métaphoriques: "oreille d'ours", "patte de lapin", "gueule de loup" .
S'agit-il de métaphores ou de métonymies? A première vue, on a affa_i
re à des métaphores: les plantes sont comme les animaux. Mais il faut
un tertium comparationis: il est obtenu par une partie du corps ;c'est
1'oreille d'ours, c'est la patte du lapin. La médiation métaphorique,
figurative, passe par l'identité de certaines formes. C'est parce que
la plante ressemble a la gueule ou i des oreilles qu'il y a finale
ment métaphore, et, a partir de là, on passe au niveau zoomorphe.Pour
quoi peut-on comparer des plantes à des animaux? Par la médiation des
parties du corps. S'agit-il de métaphores ou de métonymies? On peut,
avec • 1'outillage structural dont nous disposons, établir ce type de
relation entre la dénomination et le réfèrent, entre le niveau bota
nique et le niveau zoologique, dans ce cas. Mais l'utilisation du
vieux font de la terminologie rhétorique n'est pas indispensable, il
joue plutôt un rôle néfaste, en compliquant les choses au lieu de les
dire clairement. A moins d'une définition précise de la métaphore, il
vaut mieux éviter le terme. Si l'on en parle, c'est toujours à un ni
veau pré-analytique, au niveau intuitif ou on essaie de comprendre les
choses. Ensuite, il faut chercher à définir très précisément les rela
tions qui existent entre les isotopies.
Nous sommes partis des métaphores et je voudrais vous avoir con
vaincus que la problématique de la métaphore, si on la prend au ni
veau de la sémiotique du discours se pose d'une façon nouvelle. Je
vous signale les recherches qui sont en cours, mais le champ est ou
vert, il n'y a pas de théorie toute constituée à l'heure actuelle. Rien
ne serait plus faux que de s'imaginer la sémiotique toute faite: si
elle était faite, pourquoi en parlerait-on?
-13-
PEDRO OSÖRIO, SATURNO DAS GERAIS
- 14 -
Tieko Yamaguehi Miyazaki
Julieta Haidar de Mariñez
-15-
2.0. A cançao de Laudelim: texto e nao-texto. Além das difere
ças jã apontadas nos artigos acima citados, entre a canção de Laud£
lim e as versões do recado dos demais receptores outras hã que pare
cem explicar por que só com o cantor-poeta ocorre a decodificaçao do
recado por Pedro Orósio.
Na medida em que a mensagem do morro se vale de uma língua natu
11-r
ral, ela se transforma, antes de mais nada, em uma mensagem linguisti_
ca. Isto implica, automaticamente, a presença, de unidades de signifi^
cantes e de significados que os signos lingüísticos enquanto tais a_
carretam. Todos os atores diretamente implicados - com exceção de Seo
Alquiste - decodificam numa primeira instância a mensagem linguísti^
ca, facultada pela sua competência da língua portuguesa. O plano do
significado, entretanto, os remete a um sistema simbólico claro: o b_í
blico. Isso se mantém na versão do recado de todos os seis primeiros
receptores. Em contraposição, a cançao de Laudelim, embora usando
mais ou menos os mesmos sintagmas lingüísticos, tornados fixos, lib£
ra o canto dessa referência direta ao universo bíblico. Ele respeita
tais referências, mas com elas cria um mundo medieval - cavalheiresco
cujo carãter ficcional nao escapa ao auditório. As versões dos demais
receptores exigem do destinatario a crença na possibilidade de que os
fatos referidos venham a ocorrer no mundo fenomenal. Entretanto, o
mundo a que remete o significado bíblico dos signos lingüísticos é re
legado por todos a um mundo mítico, localizado num tempo remoto, qu£
se que sem nenhuma ligaçao com o seu. Pois a sociedade representada
no texto, caracteriza-se como uma sociedade desmitificada em tal grau
que qualquer manifestaçao de forças nao naturais esta descartada a
pr iori .
Embora o momento da açao focalizada seja justamente um momento
de concentração mítico-re1igiosa, o sentimento da coletividade é aci
ma de tudo profano. A figura do padre que integra a comitiva encarna
essa dualidade: apesar da constância de seu pensamento voltado para o
ultraterreno - daí a insistente observaçao do narrador quanto a leitu
ra do breviario - ele se iguala aos leigos quanto ao recado do morro.
A distribuição dos atores em receptores e nao-receptores do recado se
fundamenta, portanto, na oposição crença e nao crença na veracidade
da mensagem.
A canção de Laudelim, pelo contrário, dispensa o texto dessa re
ferene ia 1idade direta e obriga o destinatário a concentrar-se nele,
- 16-
texto. Cria uma verdade própria que desobriga o ouvinte de uma prova
de veracidade. Apesar do ambiente medieval dos acontecimentos relata
dos, em que se aproveitam, preservando-as, as referências bíblicas, a
mensagem torna-se a-temporal e a-espacial e nao se destina a um desti^
natãrio especifico. Por isso, embora seja a canção a transformar P£
dro Orosio de receptor - e mau receptor - em destinatário, fazendo
com que o recado original seja recebido (a morte dele ã traição), a
sua significação nao se esgota nisso. Dessa perspectiva o canto'se r£
duziria - como aliás a atuaçao dos demais receptores - a instrumento
de um recado nao mais "extraordinariamente comum" mas simplesmente
comum.
2.1. Tal diferença pode ser mais bem explicada pela conceitua
çao de Lotman e Pjatigorky de cultura, texto e funçao. Para eles, "na
noção cultural de texto toma-se como ponto de partida o momento em
~•1 1 1•
que a expressão simplesmente lingüística deixa de ser percebida como
suficiente para que uma mensagem se torne texto". Para que uma mensa
gem se torne texto, ã necessário que "apresente índices de uma expres
(2 )
sao suplementar, significante no sistema da cultura dada" . A fun
çao do texto se define pelo papel social que este desempenha, pela a£
tidão de responder a certas necessidades da comunidade que cria o tex
to. A cultura seria então ou o conjunto de textos ou um conjunto de
funções.
A partir dessa visao, as sociedades podem ser classificadas em:
de cultura de tipo fechado, vista como a continuação, segundo a
tradição, de um tempo em que existia a "plenitude da unidade";
de cultura de tipo aberto, aquela em que se acumulam progressi
vamente os elementos da verdade cuja plenitude e vista só no futuro.
E de acordo com a forma de organizaçao dos textos as sociedades
se classificam em:
de estrutura paradigmática,
de estrutura sintagmática.
Tem-se uma comunidade de estrutura complexa quando se verifica
a coexistência de uma estrutura paradigmática e uma estrutura sintag
mática, na qual esta vai preponderando progressivamente. Isto ê, uma
cultura de tipo fechado vai sendo substituída por uma de tipo aberto.
Nela persiste a funçao do "texto pleno", mas vigora também uma visao
histórica que promove a perda progressiva dessa plenitude.
-17-
Parece ser este o caso da sociedade focalizada pela nossa narra
tiva: embora leia constantemente o texto sagrado, o texto da plenitu
de, frei Sinfrao é incapaz de aceitar a mensagem do morro como um tex
to de funçao transcendental. Como o destinatario de um texto pleno se
interessa nao so pela veracidade da informação mas também pela infor
mação em si, ao lado do texto aparece necessariamente a figura do seu
intérprete. Este deve ser dotado de tais atributos que se exclui a
possibilidade de qualquer um vir a sê-lo. No texto rosiano, tanto Oró
sio quanto os demais atores nao reconhecem nos'receptores do recado
essa condição de eleitos: para Pedro Orosio, estes seriam pessoas in^
truídas e nao simples anormais.
Por outro lado, o texto da mensagem retransmitida abunda em v e_
feréncias bíblicas. A visao sintagmática, histérica, porém, ao trazer
como conseqüência a debilitação da funçao social do texto bíblico, pro
voca um sentimento de desconfiança com relaçao do texto do recado: os
índices ev id en t e s de que se trata de uma mensagem decalcada no texto
bíblico, tornam-se índices de sua própria falsidade. Pois,conforme ex
plicam Lotman e Pjatigorky,"de caution de vérité, des Índices des tex
tes deviennent les témoins de sa fausseté. Dans ces conditions, on se
trouve devant une relation secondaire inverse: pour qu'une communi-
cation soit perçu comme vraie et valable (c'est-á-dire comme texte)
elle ne doit comporter les Índices apparents de texte. Seúl un non-tex
(3 ) —
te peut, dans ce cas, remplir la fonction de texte".
0 que ocorre em 0 recado do morro é a redução da mensagem dos
seis primeiros receptores a uma comunicação lingüística simplesmente,
devida ã transformaçao dos índices de verdade em índices de falsida
de. Ou em índices de insanidade. A sua substituição pela canção de
Laudelim mostra que a mesma funçao social é desempenhada por outro ti
po de texto. Neutralizados os indícios propriamente bíblicos, o novo
texto cria índices próprios que o identificam como texto. Um deles es
ta na própria escolha do mensageiro: o poeta-cantor, uma classe de
pessoa de atributos específicos, portanto. Outro é a própria litera
riedade da canção, isto é, as características que a identificam como
texto poético.
Ao fazer-nos perguntar pela sua funçao, o longo caminho da trans
missao do recado assim retraçado, coloca, consequentemente, a própria
significação do recado no contexto da narrativa a qual está na depen
dencia da identificação do Destinador. E para isso é preciso voltar
- 18 -
ao exame do relato.
-31-
das serras em seis reinos muito bem definidos. Dentro dessa perspecti^
va, entende-se que se no enunciado: "as principais (fazendas) tinham
sido", a disjunção feita entre dois grupos do paradigma(fazendas prin
c ipa i s / secundar i a s ) pareça numa primeira instância obedecer ao p
sito de sintetizar a narrativa (evidente no trecho em que esse enun
ciado se localiza); numa segunda instância, porem, fica clara a fun
ção de proceder-se a uma seleção fundamental no texto; trata-se, nova
mente, de distinguir dentre os elementos fornecidos pelo mundo exten
sional os pertinentes dos não significativos à mensagem narrador-lei^
tor .
Esta relação motivada entre os nomes dos proprietários e as pr£
priedades (confirmada por elementos circunstanciais, tais como loca
lização geográfica, comportamento de proprietário ou de atores ou
tros) nos obriga a ver uma relaçao de necessidade também na correspon
dincia entre o paradigma geográfico e o dos traidores de Pedro 0r£
s io .
1 mensageiro - Malaquias
1 fazendeiro - Saturnino
1 traidor - Ivo Crônico
a
V S
6 mensageiros
6 fazendeiros
6 traidores
volta
NOTAS
-35-
opera esse casamento entre a matéria e a forma, entre a resisten
cia da inércia e a teleologia. 0 morro é uma pirâmide, Objeto am
biguo, o morro nos remete a outro objeto ambíguo. Pois a pirâmide
é mais que um objeto técnico, é mais que um edifício ou que uma
sepultura. Limiar entre a vida e a morte, a pirâmide i mais passa
gem que nos conduz do humano àquilo que o transcende, ultrapassa
toda técnica, pois é essencialmente trave s s ia. Ela participa da
mesma natureza da esfing e e, na promiscuidade entre pirâmide e es_
finge, abre o espaço que torna possível o comércio entre o homem
e os deuses, que possuem o segredo do destino. É por isso que a
esfinge, enigma e desafio, é a fonte de uma linguagem cifrada,men
sagem absoluta, proposta à perplexidade do sujeito empírico e con
tingente". ("0 Destino cifrado - linguagem e existência em Guima
rães - Cavalo Azul, 3, p.23).
-36-
LÍRICA DE CATULO E A DIALÉTICA DO AMOR
-37-
Ismael Angelo Cintra
Aguinaldo José Gonçalv e s
I . Introdu ção
II. Tese
Dos dois versos que constituem o poema, o primeiro traz uma con
tida antítese entre cs verbos "odi" e "amo" cuja oposição no plano se
mãntico se unifica no plano fônico, tanto pela assonancia de vogais
abertas e fechadas que se alternam, quanto pela aliteração de certos
fonemas consonantais, os oclusivos, por exemplo. 0 conectivo "et" en
tre os dois verbos (ode£amo) possibilita uma combinatõria dos fonemas
1 ínguo-dentais, que, sendo homorganiços, se assemelham, mas que se
opoem quanto ao traço distintivo sonoridade/não-sonoridade. Tal traço
se torna ainda mais significativo pela relaçao que cria entre os lexe
mas condutores de sentido.
0 que se rompe em termos de uma correspondência lógica, prende-
se ã seguinte ocorrência: considerando a unidade fonica /odetamo/ ve
rifica-se que o traço de sonoridade do fonema /d/ não faz parte do le
-39-
xema condutor de positividade semântica AMO (que na cadeia fonica se
transforma em /tamo/); por sua vez o traço de nao-sonoridade nao coin
cide com o lexema semanticamente negativo ODI.
Ao nível semântico, os lexemas "odi" e "amo" podem ser incluí
dos num mesmo paradigma, ainda que em posiçoes polares, tendo como ei^
xo semico a sentimentalidade. Ou seja: como sentimento negativo, o
ódio se opõe ao amor, sentimento positivo. Isso certamenté inclui uma
interpretação valorativa do leitor. Mas e a partir desse tipo de rela
çao que falamos em ruptura do eixo fonico para com o semântico. Veja^
mos num gráfico:
EIXOS:
Semânt ico Fonico
"ODI" = sentimentalidade: X sonoridade:
negativo positivo
III. Antítese
IV. Síntese
V. Conclusão
NOTAS
(4) /ekskrukior/ apresenta os fonemas /ks/, /kr /, /u/, /k/ e /r/ que
lhe dão certa "dureza" fonética, interpretação que certamente h£
mologa a idéia de "crucificação" presente no vocábulo. Visualize
-se o sofrimento conseqüente do esfacelamento interior que ocorre
como efeito do movimento simultâneo, horizontal e vertical, das
quatro pontas da cruz.
-46-
A LINGUAGEM DO ZÉ BÉTIO
-47-
Caoilda Amaral Melo.
-53-
visa o entretenimento, a informaçao, mas que se revela profundamente
mantenedor de um "status quo".
Estrutura do programa
0 "programa do Ze Bétio", como é assim denominado, vai ao ar de
segunda-feira a sábado, pela rádio Record de Sao Paulo, no horário de
16:30 ás 19:00 horas. Basicamente e um programa musical, tendo como
produtor José Homero, Rufino contra-regra (técnica) e Zé Bétio locu--
t o r .
A seleção das músicas obdece ao seguinte critério:
19) das 16:30 ás 17:30 - música popular brasileira, faixa "clas_
se C";
29) das 17:30 ás 18:30 - música mexicana - composta na verdade
de música latino-americana;
39) das 18:00 ás 19:00 - música sertaneja.
0 programa sofre duas interrupções: ás 18:00 - "Hora da Ave Ma
ria" e às 18:30 - Repórter Rodoviário.
Intercalando as músicas, Zé Bétio faz publicidade, pr inc ipaltoent.e
de produtos farmacêuticos e de consumo no lar.
Análise de algumas mensagens publicitárias
Programa do dia 13/junho/1979.
Produto: V i t as ay
Transcrição do texto:
"Gente, nós que trabalhamos diariamente sofremos um desgaste fí
sico e mental muito grande. A pessoa que trabalha em serviços braçais
sofre ' um desgaste físico muito grande. Pessoas que trabalham com a
mente sofrem um desgaste mental muito grande, diariamente. E nós pre
cisamos de vitamina para recuperar as energias perdidas.
Tem pessoa que tira o paletó, começa a espirrar, pronto: gripe.
Tem pessoa que tira o sapato, pisa no cimento frio, começa a espir
-56-
rar: resfriado- Tem pessoa que apanha meia dúzia de pingos de chuva:
constipação. É um problema!
Tem pessoas que passam anos com gripe e com resfriado. É falta
de vitamina no organismo.
Gente, a vitamina Vitasay, falamos diariamente, evita gripe,ev_i
ta resfriado. Ê uma vitamina que a nona pode tomar, viu vó? Pode sim.
.. A nona pode tomar, o nono, a pessoa de meia-idade, a pessoa mais
jovem, a criança. A pessoa que sente fraqueza, cansaço, desanimo,esgo
tamento físico deve tomar vitamina Vitasay, porque é muito boa, mas
muito boa! Vitasay, vitamina, boa mesmo, boa mesmo! Ê uma vitamina -
que tem a garantia do Laboratório Dorsay. Vitamina Vitasay: ã venda -
em todo o Brasil".
Tempero Arisco
Sal refinado
UFimenta do reino
Pimenta dedo-de-moça
Salsa
,etc .
A) "0 tempero Arisco é um tempero que é produzido com alhos frescos se
lecionados, pimenta do reino, pimenta dedo-de-moça, salsa, cebolinha,
cebola, sal refinado" .
-62-
0 signo T.A. foi colocado já no início do discurso como momento
inicial de um processo; fonte geradora de um universo (dos ingrediejn
tes de cozinha) .
0 signo T.A. está relacionado com um conjunto de signos por uma
relação de alternância, de seleção, a nível de código:
1 alhos frescos selecionados
2 pimenta do reino
3 pimenta dedo-de-moça
Tempero Arisco 4 salsa
5 - cebolinha
6 - cebola
7 -(sal refinado
A dona de casa deve fazer uma seleção entre termos alternativos:signo
(T.A.) ou conjunto de signos (alhos, ..., pimenta do reino... etc.).
0 emissor deste sintagma selecionou os signos no eixo paradigmá^
tico: T.A. está no lugar de (1 + 2+3 + 4 . . . etc . ) colocou esta seleçã
nearmente, no eixo da contigüidade. 0 receptor decodifica este sintaj»
ma usando o mesmo processo de seleção paradigmática, quando conota:
"Tempero Arisco está no lugar de . . .11 Há uma similaridade semântica
entre T.A. e conjunto de 1, 2, 3 etc. Concluindo: T.A. = metáfora de
sis tema de signos, T.A., signo interpretante ideológico, objeto im£
diato do signo "tempero", processo de significação, modelo dinâmico
das relações dos signos (relação de 1+2+3+4, etc.); código exposto a
nível de mensagem. 0 todo T.A. e maior do que a soma das partes; é
maior do que 1+2+3, etc. T.A. = 1+2+3 etc. + comida gostosa + prazer,
etc.; signo gerando uma cadeia de interpretantes.
0 que atinge o receptor nao e mais o objeto produto T.A., mas o
signo T.A. com toda a sua cadeia de interpre tantes. 0 receptor ao com
Prar T.A. está comprando a ideologia que o produto carrega, ideologia
que lhe foi transmitida pela cadeia de signos interpre tantes gerada
pelo signo T.A., signo verbal várias vezes reiterado neste discurso.
Observemos as seguintes cadeias sintagmáticas:
1) Só o Tempero Arisco.
2) Só o Tempero Arisco.
3) Só - - (ausencia)
4) Nem sal
5) Nem sal, porque o T.A. ja tem sal refinado.
A idéia de exclusividade do signo T.A. á reiterada pelo signo Só,
-63-
b rJ ^
reduntante'no discurso. So aparece numa relaçao paradigmatica em op£
•V ~
Produto: "BAICURINA"
Transcrição do texto:
"Dona de casa, a senhora que nao esquece de ouvir a gente na R£
cord, todas as tardes, obrigado, muito obrigado. Tá costurando, e?Nao
tá rendendo muito o serviço hoje? Ê, tem dia que acontece isso mesmo.
A gente trabalha, trabalha, trabalha, e nao rende, nao sei porque. A
senhora que está passando a roupa, ouvindo a gente, a senhora que e£
tá fazendo a janta prá família, agora atençao . Tem um novo remédio pai
ra a mulher. Cientistas do Laboratório Regis, lá de Porto Alegre, do
Rio Grande do Sul, realizaram pesquisas, descobriram uma nova fórmula
e foi preparado um novo remédio para a mulher: Baicurina. Baicurina -
combate as inflamações, elimina as cólicas e dores que a mulher sente
nas épocas certas. B. é um poderoso anti-inflamatório Intimo feminino.
Tomando B. a mulher fica livre dos problemas que surgem nas épocas
certas. Tomando B. a mulher vive com saúde e uma mulher com saúde é
uma mulher disposta, é uma mulher carinhosa, é uma mulher muito f£
liz. B. é um remédio normalizador de todo o delicado organismo da um
lher . Dona de casa, oi dona de casa, atenção: renove a vida ativa de
mulher tomando B. B. é o mais perfeito normalizador das funções femi^
ninas. B. elixir faz a mulher mais mulher. A senhora encontra i venda
em qualquer farmácia, em qualquer drogaria".
Nesta mensagem publicitária temos alguns aspectos a comentar:
A) combate as inflamações
B) elimina as cólicas e dores que a mulher sente nas épo
cas certas
Baicurina 'C) é um poderoso anti-inf1amatório Intimo feminino
D) é um remédio normalizador de todo e delicado organismo
da mulher
E) é o mais perfeito normalizador das funções femininas
A-B-C-D-E são paradigmas de um mesmo contexto, estão em similaridade
posicionai e semantica. A-B-C estao também em contiguidade posicionai.
0 sintagma lí é o sintetizador das idéias contidas nos anteriores.
-64-
F) "Tomando B. a mulher fica livre dos problemas que sujr
gem nas épocas certas".
G) "Tomando B. a mulher vive com saúde".
F-G sintagmas paralelos com signos em contigUidade posicionai e semân
tica, além de similaridade semântica.
H) "Uma mulher com saúde é uma mulher disposta
- - uma mulher carinhosa
- - uma mulher muito feliz
(relação em ausencia)
"Disposta, carinhosa, muito feliz" - signos que pertencem ao mesmo p£
radigma semântico (similaridade semântica, contigUidade posicionai
com gradaçao de menos para mais intensidade na cadeia sinonímica, sen
do a última a de maior intensidade emotiva. Passou-se de um elemento-
particularizante para um elemento mais generalizante que e mui to f e
1 i z .
Observamos que estes signos verbais fazem parte de tres cadeias-
de signos altamente ideológicas: 1) "uma mulher com saude e uma nm
lher disposta; 2) uma mulher com saúde é uma mulher carinhosa;3) uma
mulher com saúde é uma mulher muito feliz"; reiterando um conceito já
padronizado numa sociedade de consumo, onde saúde é sinónimo de feli^
cidade .
No sintagma: "B. elixir faz a mulher mais mulher", temos uma ca
deia sintagmática que é a síntese de todas as anteriores. B. elixir =
metáfora de "mulher mais mulher". Neste sintagma frasal temos um jogo
de palavras, com aliteraçio e reverberação sonora (mulher mais mu
lher). Podemos esquematizar o sintagma "B. elixir faz a mulher mais -
mulher" da seguinte forma:
19) SE + 29) SE
Mulher Mulher
a) com saúde i) carinhosa
b) disposta 2) feliz
3) com vida ativa (sexual)
0 19 SE "mulher" conota a-b
0 29 SE "mulher" conota 1-2-3
Baicurina elixir une 19 SE + 29 SE e da a s í n t e s e MULHER (s igno— s i n t
se do 19 SE + 29 SE) .
Baicurina elixir e um signo iconico interpretante, gerador do signo —
MULHER. A metáfora, segundo Peirce, está vinculada â predicaçio;
-65-
Baicurina elixir - metáfora — e a metáfora i também uma funçao de ine
talinguagem (tal coisa £ tal coisa). B. elixir é a MULHER, daí o for
te poder persuasivo desta informaçao. Baicurina: signo gerador de uma
cadeia de interpretantes ; B. = mulher com saúde,mais d i spos t a , ma i
rinhosa, mais feliz, cujo trabalho em casa rende mais, ... etc.
No início deste discurso, Ze Betio estabelece um diálogo imaginã^
rio com sua ouvinte, onde vários conceitos de uma ideologia dominante
sao reiterados. Por exemplo:
"Tá costurando, é? Nao tá rendendo muito o serviço hoje?
É, tem dia que acontece isso mesmo. A gente trabalha, trabalha, traba
lha e nao rende, nao sei porque".
A falta de explicação para o trabalho nao render çvidencia um fa.
talismo, característico da ideologia de uma sociedade de massa, reme
tendo ã idéia de que há coisas contraditórias no mundo que nao têm ex
plicaçao, daí a passividade. Mas este discurso, ao mesmo tempo que r£
força esta aceitaçao fatalista aponta uma solução para render mais no
trabalho: o remédio Baicurina. É também característica desta ideol£
gia, o conceito de trabalho aliado a lucro.
"A senhora que está passando a roupa, ouvindo a gente. A senhora
que está fazendo a janta prã família" - Zé Bétio especifica a quem é
dirigida a mensagem: a dona de casa, mulher que trabalha nos serviços
domésticos, reforçando um conceito ideológico existente em nossos sis
tema organizado de sociedade, de que "a mulher é a rainha do lar".
Ha toda uma linguagem metafórica, ideológica, nesta mensagem pu
blicitária, evidenciada por um contexto aparentemente ambíguo. 0 tabu
em relaçao ao sexo, existente em nossa sociedade, é o elemento gera
dor de mudanças semânticas, causador de figuras de retórica (eufemis
mos, metáforas e metonímias).
ONOMATOPÉIAS
Em certo momento do programa, quase ao seu final, Zá Bétio evo
ca ps animais domésticos rurais: boi, vaca, burro, galinha, que se ma_
nifestam através de suas vozes. Estes sons transformam-se em signos,
altamente motivados, por se dirigirem não a outro animal da mesma e£
pecie, mas ao homem (público ouvinte), com uma intenção específica.
Neste caso, passam a onomatopéias e o som é verdadeiramente um "eco
de sentido", o próprio objeto é uma experiência acústica. Estas onoma
topéias tem conotaçao simbólica intensa.
"A onomatopéia só entra em jogo quando o contexto lhe for favcs
rãvel", é o que afirma Ullmann (1964:183). 0 próprio contexto do pro
grama sertanejo reforça as qualidades das onomatopéias, pois seus e
feitos dependerão também da situação em que são pronunciados.Zé Bétio,
além das vozes dos animais, utiliza-se de outras onomatopéias: som de
sopro no cabelo, som de beijos, choro e riso de criança (personagem
Guerino, uma criança imaginária que também faz parte do programa).
A onomatopéia floresce na "fala emocional e retórica, cujo efei
to ajuda a reforçar. Também estará mais no seu ambiente em formas de
linguagens espontâneas, não artificiais e expressivas, como a lingua
gem popular" (1964:185), daí a sua adequação ao programa do Zé Bétio.
Dentro de um contexto mítico, chamar alguém já é ter esse al
guám próximo.Ê o que parece querer realizar Zé Bétio quando chama
seus animais ao microfone: vaca, burro, etc., cujas vozes constituem
um sistema de signos icónicos, conotadores do universo rural dos re
cep to res .
Na linguagem que os animais utilizam para se comunicar,"os sons
funcionam do lado do receptor (outro animal), que recebe essas formas
manifestativas, como estímulos aos quais reage imediatamente com um
ato físico" (1970:90).
Vemos que as onomatopéias utilizadas por Zé Bétio (vozes de ani_
mais, sopro, beijo) passam a ser para os receptores-ouvintes, sist£
mas de estímulos funcionando como tais, suscitando reações emotivas;
arquétipos já teorizados e interpretados pelo destinatário como sij>
nos convencionais.
Temos um plano de expressão: som das vozes dos animais,repor tan
-67-
do a dois planos de conteúdo: o primeiro - plano de denotaçao -signos
que significam apenas vozes de animais; o segundo - plano da conota
çao - um outro significado, mais amplo, efeito talvez inconsciente
do signo: saudade da terra natal (meio rural de onde veio o destinatá
rio-ouvinte).
As vozes dos animais passam entao a signos interpretantes, me ta
foras da vida rura1; o ouvinte através deles se identifica com a natu
reza e o efeito catãrtico de volta a natureza, característico da so_
ciedade industrial, se concretiza.
0 discurso publicitário de Zé Betio utiliza-se das várias fun
çoes da linguagem. Geralmente inicia com a funçao fát i ca: "oi,dona de
casa, atençao"; continuando com a emo t i va: "dona de casa, muito obri_
gado"; quando entao a referencial aparece: "tem um novo remédio para
a mulher"; a seguir, a funçao conativa, várias vezes reiterada no di£
curso: "olha aí, a senhora precisa usar o T.A."
Se, de acordo com Veron, "a chave para compreender como as men
sagens controlam a conduta está na organizaçao das mensagens e não em
seu conteúdo explícito, "a chave para compreender o poder persuasivo
do discurso de Ze Betio e o forte efeito em seus ouvintes, está na
função me ta 1 i ngli í s t i ca , função do signo interpretante ( 1978
Para Jakobson "a interpretação de um signo lingüístico por meio
de outros signos da mesma lingua, sob certo aspecto,é uma operação me
talingüística" (1975:47).
É através do processo do signo interpre tante que o sistema ideo
lógico veiculado pela linguagem se corporifica e o discurso de Zé Be
tio transmite uma imagem determinada da realidade social, mobilizando
mitologias massivas. Este sistema ideológico, através da linguagem,
que tem no signo interpretante seu elemento decisivo, metacomunica um
modelo dos fatos da sociedade e o discurso passa a ser uma representa
ção de uma organizaçao social. 0 que se nos revela I a ideologia de
uma classe dominante, revestida numa matéria significante.
0 discurso de Zé Bétio caracteriza-se por ser absoluto, mostra-
se como único possível. 0 poder deste tipo de discurso está no fato
de que Zé Bétio,uti1izando-se do recurso da metalinguagem,fecha as
possibilidades de novas interpretações, fornecendo do objeto publici
tãrio todas as informações possíveis, reiterando e redundando a mensa
gem. Cada uma delas constitui um ser imediato e total. Sua estrutura,
aparentemente fechada, sempre dentro de um mesmo repertório, utilizan
68-
-
do-se de uma cadeia seqUencial de unidades equivalentes, tem o seu a£
pecto fragmentante e fragmentado no processo de significação do signo
- signo interpretante - pois I ele a fenda em seu discurso, a abertjj
ra que nos possibilita entrever o sistema ideológico. As relações de
dominaçao transparecem através da meta1inguagem e do signo interpre
tante, de forma que a exploraçao econômica nao é simplesmente dobrada
pela ideologia, "senao naturalizada por ela, feita aceitável como a
forma atual e desejável da existência social" - aceitação através da
linguagem (Comunicacion Masiva, 1978:32).
Ze Bétio, ao fazer publicidade de um produto, coloca em marcha
uma crença neste produto (crença veiculada pelo signo interpretante) .
Os nomes próprios (dos Produtos), moléculas de todas as mensa
gens publicitárias de Zé Bétio, carregam dentro de si uma força míti_
ca reveladora. Constituem metáforas ou paronomãsias do próprio prod£
to; os símbolos tornam-se ícones, projeta-se o eixo da similaridade
sobre a contiguidade; assim, a palavra, o mais alto grau de abstraçao
do signo se corporifica, concretiza-se, o signo, através de uma fun
çao poética, passa de opaco a transparente.
A funçao específica de um nome próprio e identificar e nao sig
nificar, mas a nível de conotação, através da metáfora o remédio sig
ni f i ca, o signo torna-se ideológico. Por exemplo: Baicurina significa
mulher com saúde, mulher mais feminina, etc. 0 signo passa a objeto. Ê
o poder mágico do nome próprio do remédio, do produto, marca de iden
tificação com um universo impregnado de uma ideologia de consumo: Bai_
curina traz felicidade I mulher; tempero Arisco traz eficiência e pra
zer na comida, Vitasay dá vida, etc.
É ã nível de estrutura profunda que se evidencia a força retóri
ca, ideológica do discurso. Há uma identificação contínua das ideolo
gias que se ocultam sob as retóricas, pois o modo de Zé Bétio empre
gar a linguagem identifica-se com seu modo de pensar a sociedade, hja
vendo uma ligação estreita entre formas retóricas e motivaçoes ideol£
gicas. Sua linguagem é a linguagem do OUTRO (linguagem de uma classe
dominante). Sua ideologia é a ideologia da cultura de massa e as men
sagens impregnadas do contexto social revelam sistemas de valores de
uma específica classe social. 0 contexto comum a emissor e receptor
dinamiza a comunicação. Ze Bétio utiliza-se da mesma linguagem do pu
b 1 ico a que se dirige. Segundo George Mead assume a atitude do ou
tro", fazendo com que o receptor compartilhe de suas experiências. De
-69-
certa forma, seu discurso insere-se dentro de nossa literatura ociden
tal, de tipo realista simbólica. Seu discurso é simbólico na medida
em que i um discurso substitutivo, onde verossímel e inverossínel se
interpene tram.
Segundo Veron, "a informaçao ideológica nao se comunica e sim
se metacomunica" (1971:141). A organizaçao estrutural combinatõria
das varias mensagens de Zé Bétio se metacomunica com o receptor - sao
mensagens que transmitem metamensagens ideológicas. Sua redundância
revela uma informaçao nova; informaçao a nível de estrutura;, é o cõd^
go que transparece na mensagem; ao informar através de uma cadeia siji
tagmãtica também informa seu processo de utilizaçao do código: o para
digma se projeta sobre o sintagma, a estrutura profunda sobre a super
ficial. 0 próprio esqueleto informaciona 1 se nos é desnudado, através
da utilização de signos iconicos interpretantes que tem, no produto (ob
jeto evocado por seu nome próprio) a ser consumido, o representante
mãximo deste signo. A mensagem como um todo se reveste de função po£
tica - funçao metalingüística voltada para a mensagem; é a força do
analógico (ícone) sobre o lógico (palavra - símbolo); é o não dito
pelo dito...
-70-
BIBLIOGRAFIA
rense Universitária.
PEIRCE, Charles Sanders. 1972. Semiótica e Filosofia. SP: Cultrix.
-71-
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_____ , 1978 . "Semiosis de l'Idéologie e du Pouvoir". Communications .
N9 28. Paris: Seuil.
-72-
COMPONENTES POEMÌTICOS NA PROSA DE LINS DO REGO
Romildo A. Sant'Anna
-7 3 -
Romildo A. Sant'Anna
I .PRELIMINARES
I.I.- Na escassa publicaçao crítica acerca da ficção de José Lins do
Rego, algumas vezes se tem afirmado que os escritos literários desse
escritor se situam na essência mesma do que é contado; que o autor pa
raibano é um bom contador de historias, um memorai ista; que o ficcio
nista de Fogo Morto está no rol dos escritores que trabalham mais o
plano semântico da expressão verbal, desprezando uma elaboração mais
acurada do plano fonico. Em outros termos, sugerem que, nos doze ro
mances publicados pelo autor de Bangüê, existe pouca relevância â ex
~ J da expressão
pressão ~ em suas narrativas ( D
Evidentemente, há prosas em particular em cuja literalidade se
ressalta enfaticamente a artificiosidade do plano do discurso semânti
um conteúdo estético.
Esta será a proposta deste pequeno relato de investigação:detec
tar em Cangac e iro s de Lins do Rego aliteraçoes, ritmos, rimas, pausas
etc., componentes inalienáveis à linguagem poemãtica, a compor com
os integrantes prosaicos, a forma de expressão esteticamente conotati
va da obra. Com isto, pretendemos demonstrar duas coisas:
L____________ L_________ L —
!_ L _•
e e o a ^ a a o e
a a e a o i a »
pArApEdra Bonita.
L>
â ^
(1) Utiliza-se aqui a 6- ediçao, de 1976, da Livraria José Olympio E-
ditora S. A., Rio de Janeiro, prefácio de Nertan Macedo, XIV, 280
p . , i l u s t r . , 1 8 , 5 c m ( S a g a r a n a , v . 58).
- 81 -
dos pelos espinhos/ e olhos fundos de sof ri_
mentó./ 0 filho Aparicio/ na hora da fuga,/
no momento em que preparava os homens/ para
caírem na caatinga,/ lhe dissera:"
(A , 1 a 9)
"Viera tangida
pela furia dos soldados
que haviam destroçado
o reduto do Santo,
em Pedra Bonita".
/ / hexassílabo 2-5
/ / octossílabo 3-7
/ / octossílabo 3-7
/ / heptassílabo 3-6
/ / hexassílabo 2-5
(C, 19 e 20),
J_ /_ _ tetrassílabo 1-3
/_ /_ __ hexassílabo 2-5
!_ /_ _ hexassílabo 2-5
/ / ( \ pentassílabo 2-4
(A, 19 a 21)
/ / / eneassilabo 2-5-8
CnI
m
00
/ / / eneassílabo
1
1
/ / / ( ) eneas silabo 2-6-8
/ / / • h e p t a s s í l a b o1-4-6
(B, 4 e 5)
tetrassílabo 3
tetrassilabo 3
trissilabo 2
trissilabo 2
trissílabo 2
"Inté Domício
tá crente
na força
do home."
(C , 5 )
-85-
f_ __ J_ pentassílabo 2-4
!_ ___________ trissílabo 2
/_ ___________ trissílabo 2
/ trissílabo 2
"Tu, Aparício
nao pára
mais nunca"
(C, 17)
/ / pentassílabo 1-4
/ trissílabo 2
/ trissílabo 2
(D, 13 e 14)
- 86 -
/ / heptassílabo 3-6
/ / hexassílabo 3-5
/ / hexass í1 abo 3-5
/ / hexassílabo 2-5
(B, 6 a 8)
Outro caso:
(C, 37 a 39)
No excerto abaixo,
"E marchou
para o meio dos cangaceiros
rompendo por entre os romeiros
que caíam a seus pês,
com a cabeça erguida/ e as barbas açoi_
tadas pelo vento."
(D, 25 a 27) ,
II.4.3 A m e s m a f r a s e o u a s s o c i a ç ã o d e f r a s e s e s t r u t u r a d a s d e i n í c i o s e
gundo a fórmula rítmica da prosa, em segmentos narrados e/ou dialo
gais, mas que se modificam em ritmo poemático, ainda no interior da
mesma seqüência. Temos, por conseguinte, a combinação (Z + X):
(A, 14 e 15)
(B, 15 a 17)
e "marido".
-89 -
"Precisou Domício sair com ele para
longe/ e amarrá-lo na caatinga./
Foi quando Aparicio
entrou no arraial."
(A, 18 a 22)
-90-
Como se observa, além de a combinação fazer parte da mesma li
nha emocional do discurso direto de Sinhá Josefina, os dois conjuntos
Z se caracterizam pela repetição com efeitos estilísticos: o primeiro,
pela aliteração por cinco vezes do fonema /k./ - "quero", "quero","car
regar", "cruz", "costas", considerada ainda a própria reiteração fo
nossemántica do verbo "quero"; o segundo, pela repetição intensiva do
vocábulo "força" (duas vezes) e do verbo "i", a introduzir, por duas
vezes, o predicativo do sujeito. Essas repetições com efeitos estilís
ticos se harmonizam com a estruturação poemática do conjunto X da com
binação, por apresentar regularidades métricas e rítmicas:
(B, 36 a 39 e C, 1)
-91-
nhORA", "embORA", além de duas células rítmicas pentassi lab i cas, com
acentos isorrítmicos (__ __ __ _/_ _ // _[_ = por que a s£
nhora/nao vai embora?); no primeiro X, três versos hexas sí 1 abos,com
acentos na 3- e 5- sílabas; no segundo Z, a repetição em eco do fone
ma /ê/ ("nao vai ficar ninguÊM pra semENte); e no segundo X, quatro
versos te tras sílabos, com acentos na terceira sílaba métrica. Todos
esses ingredientes líricos unificam essa estrutura complexa, do ponto
de vista da faixa sensível da linguagem (significantes), além de, evi_
dentemente, já estarem unificados a nível de significado, pois todo o
trecho é um dialogo direto de personagem.
Nos dois últimos exemplos analisados, se por um lado há fatores
estruturantes que dao unidade à combinaçao Z + X + Z ( + X + Z ) , por
outro, os conjuntos Z e X relacionados internamente, apresentam cada
qual características exclusivas quanto ao ritmo e ao metro, porquanto
os membros do conjunto X sao menores e mais regulares que os do con
j unto Z.
Em
(C, 39 e D, 1 e 2)
-92-
na boca da toca.
E ergueu-se./ E ja com o rifle na mão esquer
da fitou o Santo,/ cara a cara,/ e com a mio
direita cheia de anéis puxou o punhal da ba£
nha/ e disse aos berros:/ -Povo, eu não tenho
medo."
(D, 30 a 39)
0 trecho acima, com que José Lins do Rego encerra o primeiro ca_
pitulo, e dos mais ricos em diversidade e artificiosidade na estrutu
ração fonossemântica. Nele, jã no primeiro Z da combinação temos a en
fatização da gravidade da cena, tanto pela reiteração de /ur/ - "so
tURno", "fURna" - fonemas "escuros", como por sua dinamização com a
rima "sANTO" - "cANTO"; apos, nos sete versos que compõem o conjunto
X, além do fator rítmico, as aliteraçoes de fonemas oclusivos (aParí
cio, Porém, Possuiu-se, BoCa, Da, ToCa) e recursos paronomasticos (ERA
uma fERA) concorrem decisivamente na preparação do grito com que o
protagonista se eleva em meio à multidão.
0 ultimo conjunto Z contribui decisivamente no adensamento e no
crescendo emocional da cena, para atingir seu clímax tensivo. Esse
crescendo se espessa através de artifícios estruturantes tais como: a
cumulação progressiva, oriunda de frases sindéticas-aditivas (hã qua
tro vezes reiterada a conjunção "e"), redup1icações ("cara a cara"),
assonancias ("mÃO", "dirEIta", "chEIA", "anÉIs"), e aliteraçoes, em
que todas as palavras derradeiras do trecho se iniciam com fonemas o
clusivos anteriores ("puxou o punhal da bainha e disse aos berros:"),
evocando, jã pela estruturação de significantes auto-motivados,o "gri
to" final do protagonista Aparício.
Em suma, além de cada conjunto da combinação estar estruturado
segundo sua homofonia interior, a associaçao através do revezamento
ulterior dos conjuntos Z e X e Z provocam fortes contrastes e periodi
cidades, concorrendo eloquentemente na expressividade rítmica com que
se caracterizam algumas s equenc ias de Cangace ir os.
(A, 16 a 18)
(A, 22 e 23 e B, 1 e 2)
(B, 5 e 6)
- 94 -
TErra aDENTro é SANGUE que nÃO SEca mais nUNca.
pOde o SOI SER o REI do mUNDO que não Terá
quENTURA para SEcar ESTA TERRA desgraÇAda. meu
filho, ESTA vai SER a TERRA de SANGUE que Vai
ToDA VIDA peDIR VINGANÇA."
(B, 9 a 13)
(N, 15 a 19)
(B, 30 a 35)
(C, 2 e 4)
-95-
FEz lhE dizER."
(C, 12)
(C, 13 e 14)
(C, 33)
(C, 34 e 35)
(D, 19 e 20)
(D, 31 a 33)
-96-
mulheres da latada do Santo. Ela não chorou,
o seu coração não se aluiu com o passamento do
mar ido."
(B, 20 a 24)
/ /
/ /
(/) / /
</) L L ________________ L —
V ) L L I _•
- 97 -
grande incidência de acentos rítmicos sobre sílabas oclusivas, duras,
persuasivas. Ademais, os acentos, ao menos secundários, recaindo in
cessantemente sobre a preposição final "para", enfatizam seu papel
funcional no adensamento "impressivo" ou dramático da fala da persona
gem.
-98-
OBRAS CONSULTADAS E/OU MENCIONADAS
REGO, José Lins do. Cangaceiros, Rio, José Olympio, 1976,6- ed.
-100-
TJMA LEITURA METAFORICA DE "L'AGE D’OR"
-101
Sônia Maria Ramires de Almeida
"O usted está loco como el resto de la humanidad civilizada,o es
usted fuerte y sano como Bunuel. Y se usted es sano y fuerte,usted es
un anarquista y arroja bombas." Henry Miller (citado por J. F.Aranda
em'Luis Bunuel Biografía Crítica', pg. 112)-
A representação fílmica nos apresenta, já em suas nascentes hi£
toricas, a problemática REALIDADE X ILUSÃO, que podemos localizar nos
filmes de Lumiere (fragmentos do cotidiano, chegada de um trem,alimen
tação de um bebê.etc.) e nas criações mágicas de Méliés (Viagens I
Lua, ao Polo etc.).
As pesquisas que contribuíram para dar á luz ( no sentido real e
figurado) a representação fotográfica, parecem indicar a busca de um
instrumento científico de pesquisa, de captaçao do real e no cinema a
preocupação de captar o movimento do real.
Para E. Morin, o enigma do cinema é "acima de tudo, fruto da iii
certeza duma corrente que ziguezagueia entre o jogo e a pesquisa; o
espetáculo e o laboratorio; a decomposição e a reprodução do movimen
to; i o no górdio entre a ciencia e o sonho, a ilusao e a realidade
que preparam a nova invenção".
..."o que atraiu as primeiras multidões nao foi a saída duma f a
brica, ou um comboio a entrar numa estaçao (bastaria ir até a estação,
ou até a fábrica), mas uma imagem do comboio, uma imagem da saída da
fábrica. Nao era pelo real, mas pela imagem do real, que a multidão
se comprimia as portas do "Salão Indien".
Citando Epstein (de quem Bunuel foi aluno), E. Morin avança para
o "potencial emocionante" das coisas reais captadas que revelam a "be
leza secreta, a beleza ideal dos movimentos e ritos do quotidi ano".Ci
tando outros teóricos destacam-se as qualidades "lendárias", "surrea
lizante", "sobrenatural" que tornam di a 1 eticamente interligados o
real e o fantástico.
0 cinema traz em si a transiçao da imagem para o imaginário, a
ordenação de urna lógica compartilhada pelo sonho, mito, re 1 igião, eren
ças e literatura, ou seja, todas as ficções.
Ao passarmos das potencialidades da imagem cinematográfica para
a atividade perceptiva do ser humano, recorremos a Jean Piaget, cuja
metodologia busca a compreensão dos mecanismos mentais do ser humano
desde os estágios dos primeiros reflexos, até atingir as operações in
102
- -
telectuais abstratas, a formação da personalidade e inserção afetiva
e intelectual na sociedade dos adultos.
Trata-se, conforme suas palavras, de um constante movimento de
"incorporar o universo a si próprio", através de mecanismos de assimjL
lação e acomodação aos dados exteriores e interiores que se apresen
tam ao indivíduo.
Segundo Nélio Parra, num trabalho que se fundamenta na psicol£
gia genética de Piaget: "0 aspecto operativo exerce o principal papel
no conhecimento, uma vez que conhecer não significa contemplar passi_
vãmente as coisas e acontecimentos, mas sim agir sobre eles, eons
truindo-os ou reconstruindo-os em pensamento".
Assim, cada espectador leva consigo, ao ver um filme, uma carga
de emoções, experiências práticas e intelectuais que interagem a cada
instante com o que é visto na tela, contribuindo para a apreciação f_i
nal da obra.
Ao lado da tensão entre rea1idade/representação, podemos situar
os papéis diferenciados e comp1ementares do Cineasta (realizador) e
do Espec tador .
Independente das adesões dos realizadores e espectadores a uma
determinada forma estética e ideológica, o cinema é tido como uma s£
quência de imagens fotográficas fixas que, projetadas a uma determina
da velocidade, recriam a impressão do movimento, através de um neca
nismo fisiológico do olho humano. Devemos, no entanto, recordar que o
cinema não se tem valido apenas deste mecanismo, uma vez que podemos
encontrar imagens "congeladas" que fixam um momento, ou movimento,com
finalidade dramática, ou explicativa, além dos filmes de animação ou
experimentais, que são desenhados diretamente na película.
Nosso objetivo presente é o cinema de Luis Bunuel, que trabalha
com imagens fotograficamente captadas e projetadas, recriando a im
pressão de movimento. É essa forma genérica de cinema que tem sido co
mercialmente mais difundida, que tem atingido, mais freqüentemente, o
espectador, contribuindo, assim, para a criação de seu repertório de
referência. Curiosamente, é neste ponto que o cinema de Bunuel — tra
balhando com cenários e atores que refletem a aparência do real; uti
lizando as formas de montagem onde o corte recria os movimentos e
ações costumeiros — atua sobre o espectador, afastando-o da identifi^
cação, da imitação da vida, quebrando as expectativas.
0 cinema-espetãculo, onde a decupagem clássica aliada a uma nar
-103-
rativa linear e simplificada, trabalhando com mecanismos que facili^
tem a leitura esperada (música e primeiros planos pontuando os momen
tos emocionantes), parece ter sido tomado por muitos como o unico m£
delo concebível da "Sétima Arte". A criaçao de um universo idealizado
onde o bem vence o mal, onde o belo é bom e o feio é mal, onde os pr£
blemas surgem como situações transitórias que, ao final, serao resoj^
vidas e tudo volta ao normal; o esperado começo, meio e fim, facilmen
I _
te compreensíveis, onde a exposição se desenrola para nao deixar som
bra de dúvida...
Podemos considerar e tipo de arte construídas nesses parametros
como objeto de consumo descartável, apenas uma diversão, que nao l£
vanta problemas insolúveis, que nao deixa dúvidas quanto à significa^
çao .
0 cinema de Bunuel deve ser aprendido enquanto gênese e desenvol^
vimento, na opçao estética e ideológica do surrealismo, que implica
numa concepção da obra de arte enquanto dado social, político e cultu
ral, enquanto recorte intencional da realidade para fusao numa supra-
realidade dialética. Em Bunuel o aspecto iconico se articula em novos
conjuntos significantes que escapam â 1 eitura imediata, sendo o con
trário de uma obra descartável pelo estranhamento que produz.
Mesmo o espectador familiarizado com a poética surrealista de Ba
nuel, encontra muitas possibilidades que, ao invés de serem reduzidas
na interpretação, levam-nos a uma cadeia, onde um significado nos re
mete a outro, fazendo da obra um vir-a-ser lúdico.
Considerando o cinema um discurso, uma narração dotada de signi
ficaçao que nos remete constantemente para dentro e para fora do obje
to fílmico, o apelo à integraçao da imagem, movimento, apelo ao ver
bal, ao musical, aos ruídos de fundo, aos cortes e ã montagem, aos ãn
gulos de câmera, â iluminaçao e a outros elementos do repertório cine
matogrãfico, sao fatos da cultura de que se servem o narrador (organi
zador do discurso) e o espectador (leitor dos textos a partir do dis
curso). É essa escolha f eita pelo narrador que nos interessa no filme,
colocando â disposição os fragmentos que constituem o todo da obra.
Claro esta que estes traços serao conjugados com uma intenção narrati
va que poderá, ou nao, ser captada imediatamente.
Deixando de lado as implicações teóricas de considerar, ou não,o
cinema e as artes como linguagem (tarefa árdua de constituição da se
miologia como ciência), tomamos o filme como um discurso, para poder
-104-
mos empregar algumas categorias analíticas em seu estudo.
Y. Lotman considera a linguagem cinematográfica como constituída
de signos, portadora de significado e informação. Alem de seu caráter
iconico, ao referir-se a objetos do mundo real, trata de significados,
pondo em relevo, no texto, os aspectos semânticos.
Para Greimas, o mundo humano se define essencialmente como o mun
do da significação e é na pesquisa sobre a significação que as Cien
cias Humanas podem encontrar seu denominador comum.
Quando tratamos de mensagens poéticas é preciso marcar seu cará
ter de processo, onde os efeitos de estilo surgem como oposição a uma
norma, a um uso estabelecido, onde o produtor do efeito manifesta no
mesmo movimento, a um só tempo, o desvio e a norma. A Retórica Geral
proposta por Dubois e Grupo, se dispÕe a analisar as técnicas de
transformação, distinguindo-lhes as espécies e os objetos.
Numa tentativa de leitura do filme de Boñuel, "L'Age d'Or", uti_
lizaremos alguns conceitos trabalhados pelo Grupojjs., composto por J.
Dubois, F. Edeline, J. M. Klinkenberg, P. Minguet, F. Pire e H.Trinov..
A mensagem é um produto de cinco fatores de base: o des tinador e
o des tinatãrio, entrando em contato por intermédio de um código,a. pro
pósito de um referente.
A mensagem possui um caráter totalizante, a funçao retórica é
transcendente em relaçao ás outras funções da linguagem e a intenção
retórica age sobre os diferentes aspectos do processo lingüístico.
0 discurso comporta os aspectos retóricos definidos como um con
junto de desvios suscetíveis de autocorreção, isto é, que modificam o
nível normal de redundancia, transgredindo regras, ou inventando ou
tras. 0 desvio criado por um autor é percebido pelo.leitor graças a
uma marca e, em seguida, reduzido devido à presença de um invariante.
0 conjunto dessas operações é responsável por um efeito estético espe
cífico (tanto ao nível do produtor como do consumidor)'.
Desvio: alteração notada no grau zero. Desvios retóricos são os
que visam efeitos poéticos.
Grau zero: tendência ao limite unívoco da linguagem, semas essen
ciais .
Grau zero prático: semas essenciais mais ura número de semas late
rais reduzidos ao mínimo.
Semas: propriedades dos termos-objetos (qualidades, elementos di^
ferenciais, traços distintivos, partes do eixo semântico...).
-105-
Redundancia: repetição.
-107-
mata uma criança (numa inversão do heróico Guilherme Tell) e permane
ce impune; uma empregada desmaia ao sair de uma sala em chamas, sendo
notada apenas por um garçon.
Parece-nos que Buñuel se concentra no estudo interno do grupo r£
presentado pela nobreza/burguesia/clero, um grupo que se acredita S£
-115-
Nota:
(1)"A partir da constituição das Ciências Humanas, no século XIX,
BIBLIOGRAFIA:
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Lumen, Barcelona, 1975.
Dubois, J. (e outros) - Retórica Geral. Cuitrix/Edit.USP, São
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lo, 1976.
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boa, 1978.
Morin, Edgar - 0 Cinema ou o Homem Imaginario .Moraes <Editores.Lis
boa, 1970.
Parra, Nélio - Metodologia dos Recursos Audiovisuais (Fundamen -
tos na Psicologia Genética de Jean Piaget).Saraiva, São Paulo, 1973.
Piaget, Jean - Seis Estudos de Psicolog ia.Forense Universitária,
Rio de Janeiro, 1976.
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da Linguagem - Ed. Perspectiva, São Paulo, 1977.
Filmografia - L'Sge D’Or, de Luis Bunuel, França 1930, versão o
riginal.
-116-
REFLEXÕES SOBRE TRADUÇÃO INTER-SEMIÕTICA
117-
Anna Maria Balogh Ortiz
I. PRELIMINARES
-118-
ção do mesmo ao nível frasal e transfrasai.Isto não ocorre,no en
tanto, em relação â manifestação fílmica. A classificação do fi1_
me como "linguagem" nos moldes da metalinguagem escolhida apre -
senta, ati o momento, obstáculos muito difíceis de transpor (Pe-
nuela Canizal, 1974 , 39-50 ).Como conseqüência, não é possível a
segmentação do filme nos mesmos moldes em que a lingüística fra
sal divide e dispõe em níveis hierárquicos o discurso verbal.Por
outro lado, o filme i resultante do embricamento de vários "códji
gos" estruturadores: o sonoro, o verbal e o imagetico(resultan -
te, por sua vez, da interrelaçao de vários "sub-códigos" tais co
mo o prossâmico, o gestual, o mímico, além de outros advindos de
técnicas consideradas específicas do fazer cinematogrãfico:enqua
dramento, angulação de câmera, profundidade de campo, ritmo das
tomadas, entre outros). 0 único modelo ou "código precário" exis
tente para a avaliaçao de uma determinada manifestação fílmica
que se analisa é a filmografia anterior. Trata-se, como é óbvio,
de regras relativas â possíveis combinatórias e mais a determina
ção dos valores correspondentes bastante móveis.As diferenças se
acentuam ._aò levar em conta a relaçao de um receptor com cada
um dos objetos a serem comparados. A língua é imposta ao falante
desde os mais tenros anos;a literatura, bem ou mal ensinada, faz
parte das disciplinas a serem dadas na escola. Ao ler o livro, é
o leitor quem determina a extensão do fragmento de discurso que
deseja ler^bem como o ritmo em que se fará a leitura: além dis
to, as possibilidades de releitura do texto literário são prati
camente inesgotáveis. No caso da manifestaçao fílmica o acesso
do receptor â mensagem i bem mais difícil, as possibilidades de
releitura muito mais limitadas e a determinação de um ritmo di -
verso daquele que tenha sido imposto pelo montador só é possível
para uma minoria privilegiada que tem a. possibi 1 idade de manejar
uma moviola. Além disto o contacto do receptor com o filme ê al
go muito tardio se comparado ao contacto do falante com a língua.
-119-
1.3.3.Bm vista de que a imagem e considerada como sendo o elemento e£
truturador da manifestaçao fílmica dotado de maior especificid£
de cinematográfica (Peñuela Cañizal, 1974,41), a avaliação dos
resultados da transmutaçao será feita primordialmente,porém não
exclusivamente, com base no nível imagético do filme.
1 . 3 .4.A análise leva em conta em primeiro lugar um fato: a 'estrutura
elementar greimasiana constitui o conceito operatorio de base
da concepção teórica adotada, e em segundo lugar, uma hipóte
se: a tradução inter-semiótica deve ser uma das formas de elab£
raçao e de manifestaçao mais complexas dos princípios que regem
esta mesma estrutura. Assim sendo, parece coerente avaliar a
transmutação de "Vidas Secas"-romance para "V idas Secas" - filme
a partir dos elementos conjuntivos e disjuntivos mais relevan-
tes observados na comparaçao entre ambos.
128
- -
cada do que os conteúdos antes analisados. A manifestaçao
fílmica retoma, no entanto, todos os momentos em que este /nao
saber/ se manifesta de forma mais evidente no romance enfati-
zando-os através de técnicas cinematográficas pertinentes. A
conversa de sinhá Vitoria e Fabiano ao pé do fogo, corresponden
te a urna parte do capítulo "Inverno", é um dos exemplos mais
claros. Nelson Pereira transmuta a incomunicabi 1 idade existen
te entre ambos transmitindo seus 'pseudo-diãlogos' em simult£
neidade e filmando ora o vaqueiro, ora a mulher (campo/contra
campo) sendo que a fala do ator filmado se mistura com a do ou
tro em 'off' alternando ainda, por vezes, com a filmagem dos de
mais membros da família, incómodos por não entenderem nada.Tal^
vez o exemplo mais belo da transmutaçao desta carencia dos mem
bros da família seja a seqüência correspondente ã parte do ca
pítulo relativo ao menino mais velho quando ele tenta captar o
significado da palavra 'inferno'. A primeira pergunta do meni
no é dirigida ao pai que faz alpercatas, sentado no chão, espa
ço inferativo } cujo significado já foi abordado: o pai não res
ponde; a segunda pergunta é dirigida ã mãe cuja autoridadeé en
fatizada por ocupar a parte superativa do quadro durante boa
parte da seqUencia e por algumas tomadas em'contre-plongé' sub^
jetivas do menino mais velho que indaga mas acaba recebendo um
cocorote e sai para o quintal. No quintal, ao pé da árvore com
Baleia, o pequeno repete a palavra 'inferno' um número de vezes
significativamente maior do que no romance e a camera subjetiva
assume o 'ver' do menino deslizando pela espac i alidade que o
circunda, ou seja, respondendo metalingílísticamente ãs pergun
tas do menino; lamentavelmente estas respostas sao apreensíveis
apenas para o espectador...Além disto, a maior parte do deslo
camento do menino dentro da casa se faz em semi-círculos, e no
quintal , fora da casa, sua cabeça também gira em semi-círcu
los olhando o espaço que circunda; o valor dos semi-círculos se
rã abordado posteriormente.
II.2.3.Os dois objetos comparados reiteram, em linhas gerais, o mesmo
tipo de narrativa. Ao nível do conteúdo invertido manifestam o
sujeito parcilamente realizado (Lopes,1977,238-9) em conjunção
com alguns dos objetos desejados (sobrevivência, morada fixa)
dando a impressão de que poderá ocorrer um /fazer/-subversivo-
-129-
transformador que permita a realização ' in totum' do Projeto &e
Fazer (PF) do S, o que,no entanto, nao ocorre. Basta lembrar a
possibilidade de assumir o cangaço manifesta por tempos poten
ciais no romance e retomada no filme e a possibilidade de matar
o soldado amarelo igualmente atualizada em tempos potenciais no
capítulo "Cadeia" e depois através de um enfrentamento dos ato
res contrarios no capítulo"0 Soldado Amarelo" também transmuta
do no filme. Ambas as possibilidades de transformação da narra
tiva nao chegam, no entanto, a desencadear o /fazer/ subversivo
e serão retomadas na analise. Desta forma, tanto "Vidas Seca^'-
romance como filme constituem processos de virtua1 izaçao . 0 S
(atualizado sobretudo através de Fabiano) se curva ante as ar
bitrariedades do patrao e de seus adjuvantes: o poder fatal da
cultura (a cidade) e se revela impotente para enfrentar a seca:
o poder fatal da natureza , oponentes que impedem a realização
de seu PF. Este processo de virtualizaçao manifesto através dos
dois conteúdos opostos e da inversão dos mesmos constituindo a
tipologia narrativa dos dois objetos comparados é singularmen
te mimetizado no filme ao nível imagético.Alguns planos poste
riores S instalaçao da família debaixo do juazeiro (chegada I
fazenda) focalizam um lago em cujas águas se refletem alguns g£
lhos secos dando a impressão, enganosa, de que estao sendo fil
mados ao contrário. A estes planos seguem as seqüências relati
vas a permanência na fazenda: conteúdo invertido. No final da
seqüência relativa ao menino mais velho (MMV)e a palavra "infer
no", o pequeno se deita com Baleia ao colo, ao pé da árvore do
quintal. A câmera subjetiva mostra a casa e sinhã Vitória (SV)
â janela 'deitados'. A partir daí começam as providencias pa
ra a retirada da fazenda seguidas do abandono da mesma: conteú
do colocado.
II.2.4.Apesar de que as duas narrativas manifestem um processo de vir
tualizaçao, tanto uma como outra, explicitam predominantemente
o PF do S virtual e não do AS. Esta ótica implica num posicio
namento ideológico por parte dos emissores atualizado ao nível
da manifestação por dois recursos primordiais. Ora o 'sújeito-
enunciante' assume as carencias dos atores de S e tenta manifes
tã-las enfaticamente ao receptor (recurso conectado primordial
mente com a funçao emotiva^ da linguagem), ora complementa estas
-130-
mesmas carencias incorporando ao'discurso' dos atores elementos
que as complementam (recurso conectado primordialmente com a
função metaligüística da linguagem). 0 primeiro recurso manife£
ta sempre uma visão de dentro para fora dos atores e no roman
ce i atualizada em enunciados como este:"Uma,duas, três, havia
mais de cinco estréias no céu"-- mostrando a incapacidade de F
de contar; no filme este recurso ê manifesto sobretudo por sub
jetivas dos atores de S. 0 segundo recurso i atualizado sobre
tudo no capítulo "Cadeia" do romance em que se incorporam ao
discurso de Fabiano elementos de uma visão crítica (explicati
va) de sua própria condição que o sertanejo nao teria possibi
lidades de expressar e que são retomados no filme de forma ex
tremamente original ao nível da angulação de camera e da trilha
sonora tambim com valor metalingüístico e serão re victos pos
teriormente na análise.
-137-
BIBLIOGRAFIA:
BALOGH ORTIZ, Anna Maria
(1980) Traduçao fílmica de um texto 1iterário : 1 Vidas Secas*
(Tese-ECA/USP).
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(1977) Estruturas Elementares da Narrativa. Uma contribuiçãoã
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(1974) Itinerário da Semiologia do C inema.in:Revi s ta Voze s, 8 :
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(1967) Vidas Secas (Sao Paulo, Martins).
(1970) Vidas Secas Roteiro baseado no romance de GracilianoRa
mos e no filme de Nelson Pereira dos Santos. Orientação
de Paulo Emílio Salles Gomes e outros (Universidade de
Brasília-ECA-USP).
FILME:
VIDAS SECAS (1963/P&B/ Cens: 10 anos) - Direçao:Ne1son Perei r a
dos Santos. Com: Átila Iorio, Maria Ribeiro, Jofre
Soares, Orlando Macedo.Copia 16mm. Embrafilme S/A.,
Copia 35mm. Cinemateca.
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Impresso na Gráfica do Campus de Araraquara