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INTRODUCTION
COMPREHENSION DU SUJET ;
Grammaire : la grammaire étudie les règles qui régissent une langue donnée et
permettent de construire des énoncés reconnus corrects par les locuteurs natifs
de cette langue.
Ensemble des règles à suivre pour parler et écrire correctement une langue.
Partie de la linguistique qui regroupe la phonologie, la morphologie et la
syntaxe.
Activité de réflexion
Fonctionnement
L’usage
Langues
Double réflexivité
En syntaxe, la réflexivité est une propriété des constructions où les deux actants
d'un verbe d'action partagent le même référent : le sujet et l'objet sont
confondus, l'action est effectuée sur soi. Une construction de cet ordre est dite
réfléchie.
- Claude Germain et Hubert Séguin nous disent dans leur ouvrage Le point sur
la grammaire : « Faire le point sur la grammaire n’est pas une tâche aisée car il
n'existe pas une mais plusieurs interprétations de ce qu'est la grammaire »
- Pierre Martinez nous dit presque la même chose dans La didactique des
langues étrangères quand il écrit : « Le rôle joué par la grammaire dans la
didactique des langues est des plus controversés. Une raison tient sans doute au
flou de sa définition, qui recouvre la description des règles de fonctionnement
général d'une langue, ou un ensemble de prescriptions imposées à ceux qui
parlent, ou encore le système des règles de L2 intériorisées par l'apprenant ».
Conclusion
À la fin du XVIIIe siècle, les écoles valorisaient la méthode que peu de gens
favorisent aujourd’hui : la méthode de traduction. Autrement dit, le professeur
voulait que l’étudiant apprenne toutes les règles grammaticales par cœur pour
pouvoir les appliquer ensuite dans quel contexte que ce soit. Cette façon de se
servir de la langue était courante dans l’enseignement de la grammaire à cette
époque-là. Cependant, déjà dans le plan d’études des années 70, le concept de la
compétence communicative était plus populaire que celui du mot grammaire. Le
but de la langue était donc de converser, pas de maîtriser des règles
grammaticales. Le plan d’études dit que la grammaire a un rôle fonctionnel : «
les connaissances grammaticales doivent être adaptées à l’emploi pratique et ne
pas avoir de valeur propre » (Axensköld, 2010 : 8. Ma traduction). Lorsque la
société se développe continuellement, même les besoins changent
simultanément. Peu à peu, la manière de s’instruire devient la manière appelée la
méthode inductive. Soudain, l’élève doit, lui-même, voir les différents
phénomènes grammaticaux, 9 par exemple dans un texte. Donc, si souvent
utilisé, le concept de la compétence communicative devient le plus important
parce que pour apprendre à maîtriser la langue il faut l’entendre et la parler
perpétuellement. Aujourd’hui, on a la pensée que les étudiants sont autonomes ;
ils doivent assumer la responsabilité de leurs études
Une attitude courante chez les locuteurs d’une langue consiste à penser que
l’apprentissage de la grammaire, qui constitue d’abord une réflexion sur la
langue, est inutile, puisque l’imprégnation suffit à nous permettre de parler, et à
affiner notre propos en fonction des situations et de nos interlocuteurs. Il est
pourtant permis de penser qu’un tel apprentissage peut accélérer la progression,
dans la langue maternelle, comme pour les langues étrangères, où il est fréquent
de la faire pratiquer systématiquement. On constate que chez le tout jeune
enfant, existe déjà une conscience métalinguistique, c’est-à-dire une conscience
de certaines propriétés de la langue, qui va de pair avec l’apprentissage, et le
renforce. Pour les usagers de la langue, la grammaire ne doit évidemment pas
constituer une fin en soi mais elle peut être utile sur plusieurs points.
Une grammaire réflexive qui repose sur une analyse implicite des règles du
fonctionnement de la langue
Développement
ARG 1 :
ARG 2 :
Le savoir grammatical n’est pas constitué tel quel une fois pour toutes. Il résulte
d’une réflexion théorique associée à la pratique de manipulations et il suppose
une attitude active vis à vis de la langue.
Explication
dvlp
dont le formateur doit tenir compte et que nous essayerons d’esquisser en vue de
leur application dans un cours de grammaire en milieu universitaire.
Premièrement, l’approche actionnelle « est axée sur la création d’opportunités
d’utilisation du langage réel » (Pluskwa et alii, 2009 : 210), elle établit la
relation entre la salle de classe et le monde extérieur où l’apprenant est censé
faire preuve de ses compétences langagières, sociolinguistiques et pragmatiques.
Par conséquent, l’intégration de la pédagogie par tâches dans l’enseignement de
la grammaire implique l’acquisition d’une compétence de communication à
travers l’accomplissement des tâches communicatives, comme le soulignent
d’ailleurs Chiss et David: La vocation d’une grammaire en langue étrangère est
de permettre l’accès à une compétence de communication où se trouvent
associées les structures grammaticales et les tâches communicatives. (2011 :
136). Deuxièmement, pour effectuer des tâches et des activités communicatives,
l’apprenant doit tenir compte du contexte2 de la vie sociale, de ses conditions et
de ses contraintes. Le contexte définit une situation donnée dans le cadre de l’un
des domaines (sphères d’activité ou centres d’intérêt) de la vie sociale: domaine
personnel, public, professionnel et éducationnel. En troisième lieu, l’enseignant
doit partir du principe que l’apprenant doit participer d’une manière active et
consciente à l’acquisition des connaissances et que, par conséquent, au lieu
d’être l’acteur principal dans la transmission des savoirs il devient un médiateur,
un tuteur pour guider les apprenants dans leur processus d’apprentissage.