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INTRODUCTION

De nos jours, nous remarquons que les peuples Africains sont plus
rattachés à leurs traditions qu’à la vie sociale, précisément dans les
familles quotidiennes, qui se consacrent entièrement à ses traditions
et aux règles que ces traditions émettent. En effet, ces traditions
servent à régler les problèmes familiaux, résoudre des conflits
intercommunautaires, promouvoir la paix, le développement des
peuples africains et aussi la réalisation de plusieurs projets
communales.
Mentionnons par ailleurs que la famille africaine était également
autrefois régie par les règles fondées sur le respect de la hiérarchie et
des générations. A table par exemple, le père ou mari devait se servir
avant tout le monde. La communication intrafamiliale était aussi
hiérarchiquement organisée : les enfants devaient garder le silence
lorsque le père ou la mère parlait et la femme devait garder le silence
devant la parole du mari. Le père était le principal chef de la famille,
car c’est de lui que les autres membres obtenaient l’essentiel des
moyens pour la satisfaction de leurs besoins ou leur subsistance.
Même s’il faut reconnaître que la mère n’était pas moins active, ses
investissements étaient toujours voilés et considérés comme
subordonnés à ceux du père. Elle pouvait dans une certaine mesure
assister le mari (père) quand il s’agissait de faire appliquer ses
décisions aux enfants. Elle ne pouvait cependant en être l’initiatrice.
Le pouvoir décisionnel au sein de la famille appartenait donc au père.
Mais selon les cas, cette autorité pouvait aussi ressortir à la fonction
de l’oncle maternel ou du doyen d’âge dans la communauté.

Cette famille africaine traditionnelle constituait un cadre


parfaitement adapté au développement de ses membres, de l’enfant
surtout. En effet, l’enfant africain était dès sa naissance inséré dans
un réseau relationnel qui débordait largement le cadre de la famille
telle que nous la connaissons dans les sociétés capitalistes. soulignait la
puissance du sentiment d’appartenance au groupe chez l’enfant
africain. D’abord en contact physique avec la mère de façon plus
intime, le jeune africain sera très tôt pris en charge par la fratrie et la
communauté. Un proverbe rejet ou abandon, ni aliénation ni crise
d’identité africain dit : « L’enfant n’est l’enfant de personne, il est
celui de tous ». Dans ce contexte, il n’aura jamais connu ni carence
affective, ni solitude, ni
Malheureusement, de nombreux enfants en Afrique évoluent
aujourd’hui dans une famille où ces valeurs traditionnelles ont
disparu ou presque, car nos sociétés africaines sont actuellement
sapées dans leurs fondements essentiels, notre monde étant
perpétuellement en pleine mutation. Comme le souligne Mbassa : «
La tradition s’est modifiée sous la pression de la modernisation. Les
nouvelles normes éthiques, politiques et religieuses ont largement
contribué à sa transformation ». En effet, la famille africaine
contemporaine connaît de profondes modifications qui la distinguent
de la famille africaine fondamentalement traditionnelle. Elle est une
famille profondément déstabilisée. Selon Tsala « Le fonctionnement
de la famille africaine contemporaine est marqué par une tension
permanente qui oppose les valeurs de la tradition aux sollicitations
diverses de la modernité. Cette situation potentiellement conflictuelle
imprègne les rapports intrafamiliaux en remettant en question les
rôles des uns et des autres ». C’est que la famille africaine
contemporaine est tiraillée entre deux modèles de culture
contradictoires : la culture traditionnelle africaine et la culture
occidentale plus tournée vers le modernisme. Cette situation est
toujours susceptible de déséquilibrer le fonctionnement de la famille. En
fait, il s’agit d’un contexte qui paraît généralement inconfortable et
dramatique, en ce sens qu’il engendre toujours la pathologie.
Conclusion

En guise de conclusion, retenons de cette analyse que les traditions Africaines sont très importantes pour
l’épanouissement des populations Africaines, car ces traditions contribues à la connaissance de son origine
compte tenu des réalités, les traditions Africaines ont toutefois des méfaits et aliènent à travers ces règles
parfois extravagantes. Pour notre part, nous disons que les traditions Africaines donnes de l’importance à
la culture familiale et permet à ceux-ci d’être situés sur leurs origines.

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