Echos de l’Actualité
Flash sur les Nouveautés Réglementaires
du mois de Mars/Avril… 2002
Sophia GUESSOUS
Directeur de Mission
Masnaoui Mazars Conseil
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MARCHE DE CAPITAUX
Bourse : La centrale des risques est
opérationnelle …
Peu avant le démarrage du système cible prévu
pour le 27 mars 2002 (cf. BIP n° 112 - avril
2002 - Echos de l'actualité), le marché
boursier s'est doté, à la demande de
l'Association Professionnelle des Sociétés de
Bourse (APSB), d'une centrale des risques,
mise en place en partenariat avec le Conseil
Déontologique des Valeurs Mobilières
(CDVM).
La centrale des risques a pour principale
mission de renseigner les intermédiaires sur les
antécédents des investisseurs, et ce dans un
objectif de prévention des risques de non-
paiement ou de non-livraison des titres.
Concrètement, une base de données sur les
antécédents du client sera constituée,
centralisée et traitée par le CDVM ; elle sera
alimentée au fur et à mesure qu'une société de
bourse déclarera un nouveau client et
permettra d’identifier les clients ayant eu des
antécédents en matière de transactions
boursières ou étaient à l'origine des principaux
suspens.
CDVM : Une nouvelle circulaire sur les
relations entre les sociétés de bourse et
leur clientèle …
A l'issue de plusieurs réunions de travail entre
les professionnels du marché des capitaux, le
Conseil Déontologique des Valeurs Mobilières
(CDVM) a émis la circulaire n° 01/02 relative
aux relations entre les sociétés de bourse et
leur clientèle, en remplacement de la
circulaire n° 01/00 dont les dispositions
avaient pris effet à compter du 3 avril 2000.
Les principales dispositions de la nouvelle
circulaire ont trait à :
• la fixation des dispositions générales
relatives à la connaissance du client, son
identité, sa compétence et sa capacité
juridique et financière ;
• la formalisation de la relation entre les
sociétés de bourse et leur clientèle, par la
définition de leurs droits et obligations
respectifs ;
• la détermination des mentions minimales
devant figurer dans la convention
d'intermédiation, conformément aux
dispositions de l'article 5.1.11 du
Règlement Général de la Bourse des
Valeurs.
Modalités de gestion du Fonds de
Garantie …
L'arrêté du ministre de l'économie, des finances,
de la privatisation et du tourisme n° 1270-01 du
14 février 2002, publié au Bulletin Officiel n°
4988 du 21 mars 2002, a fixé les modalités de
gestion du Fonds de Garantie.
Cet arrêté prévoit que :
• les cotisations semestrielles que les sociétés
de bourse sont tenues d’adresser au fonds
de garantie doivent être versées au crédit
du compte ouvert à cet effet par le Conseil
Déontologique des Valeurs Mobilières
(CDVM) et ce, avant l'expiration du
deuxième mois suivant le semestre au titre
duquel lesdites cotisations sont dues ;
• le Conseil Déontologique des Valeurs
Mobilières (CDVM) tiendra une
comptabilité des opérations du Fonds de
Garantie et transmettra à l'Association
Professionnelle des Sociétés de Bourse
(APSB) une situation semestrielle du
Echos de l’Actualité
fonds, comprenant notamment les
cotisations par société de bourse, les
mouvements et l'inventaire du portefeuille,
ainsi que les charges occasionnées par la
gestion du fonds et le rendement du
portefeuille ;
• les ressources disponibles du fonds de
garantie doivent être placées en valeurs
négociables émises garanties par l'Etat ;
• le Conseil Déontologique des Valeurs
Mobilières (CDVM) ne fera supporter au
fonds de garantie que les charges directes
spécifiques, liées à la conservation du
portefeuille et à sa gestion ;
• les ressources du fonds de garantie
pouvant être affectées à l'indemnisation de
la clientèle d'une société de bourse mise en
liquidation, sont arrêtées le jour de la
publication au bulletin de la cote, de l'avis
d'intervention du fonds suite à la
constatation par le Conseil Déontologique
des Valeurs Mobilières (CDVM), de la
mise en liquidation de la société de bourse
concernée. Ces ressources seront
déterminées en ajoutant, au total cumulé
des cotisations semestrielles, les produits
de leur placement et en retranchant les
charges de gestion et de conservation du
portefeuille ;
• Le Conseil Déontologique des Valeurs
Mobilières (CDVM) fait part au ministre
chargé des finances de l'évolution annuelle
de la situation du fonds de garantie, et
toutes les fois qu'un événement particulier
risque d'affecter sa situation.
A titre de rappel
• Le fonds de garantie a été institué par
l'article 66 du dahir portant loi n° 1-93-211
du 21 septembre 1993 relatif à la bourse
des valeurs en vue d’indemniser la clientèle
des sociétés de bourse mises en liquidation.
• La circulaire du CDVM n° 05-01 a mis en
place un mode de calcul des cotisations
dues par les sociétés de bourse; elle a
également établi un modèle type de
bordereau de cotisation, que les sociétés
de bourse doivent transmettre au
gendarme du marché.
• Les cotisations que les sociétés de bourse
sont tenues de verser au fonds de garantie,
à compter du premier semestre 2001, ont
été fixées par arrêté ministériel n° 795-00
du 28 juillet 2000, publié au Bulletin
Officiel n° 4828 du 7 septembre 2000 et
qui stipule (cf. BIP n° 94 -
octobre/novembre 2000) :
- Le mode de calcul de la cotisation :
celle-ci est calculée sur la base de la
position en espèces et en titres des clients :
v Concernant les espèces, la cotisation
est égale à 0,2% de la moyenne
semestrielle des positions de fins de
journées des espèces conservées par
chaque société de bourse, pour le
compte de ses clients;
v Concernant les titres, la cotisation est
obtenue en appliquant à la moyenne
semestrielle des positions de fin de
semestre des titres conservés par chaque
société de bourse pour le compte de ses
clients, les pourcentages ci-après :
Jusqu'à 10.000.000 de DH 0,04 %
Plus de 10.000.000 de DH à 0,03 %
100.000.000 de DH
Plus de 100.000.000 de DH à 0,02 %
1.000.000.000 de DH
Plus de 1.000.000.000 de DH 0,01 %
Pour l'application de ces taux, l’arrêté précise
que l’évaluation des titres conservés par les
sociétés de bourse se fait :
- au dernier cours en bourse, pour les titres
cotés;
- et à la valeur nominale, pour les titres non
cotés.
- La périodicité de versement de la
cotisation : le versement de la cotisation
au fonds de garantie est semestriel. Cette
cotisation doit être versée spontanément et
sur déclaration au CDVM, préalablement à
l'expiration du deuxième mois suivant le
semestre au titre duquel elle est due.
Bulletin d'Information Périodique - n°112 Mai 2002
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Echos de l’Actualité
Modalités de vente à la bourse des valeurs
des droits correspondant aux titres au
porteur n'ayant pas fait l'objet d'une
inscription en compte …
Par référence aux termes de la loi n° 35-96
relative à la création d'un Dépositaire Central
et à l'institution d'un régime général de
l'inscription en compte de certaines valeurs,
l'arrêté du ministre de l'économie, des finances,
de la privatisation et du tourisme n° 284-02 du
14 février 2002, publié au Bulletin Officiel n°
4988 du 21 mars 2002 a fixé les modalités de
vente à la Bourse des Valeurs des droits
correspondant aux titres au porteur n'ayant
pas fait l'objet d'une inscription en
compte.
Cet arrêté précise principalement que :
• ladite vente doit être réalisée à la Bourse
des Valeurs, à l'initiative des personnes
morales émettrices concernées,
conformément à un calendrier établi
conjointement avec le Dépositaire Central ;
• cette vente doit s'achever préalablement au
20 septembre 2002 ;
• les droits correspondant aux titres au
porteur visés sont :
- les titres au porteur, non encore inscrits en
compte;
- les droits de souscription, ainsi que les
rompus sur droits d'attribution
éventuellement attachés aux titres précités,
sous réserve que leur échéance soit
intervenue à compter du 1er avril 1999,
correspondant à la date d'entrée en vigueur
du régime général de l'inscription en
compte ;
- les titres au porteur reçus, suite à l'exercice
des droits d'attribution.
• la vente est réalisée par l'entremise d'un
intermédiaire financier habilité, choisi par
la personne morale émettrice ;
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Bulletin d'Information Périodique - n°113 – Mai 2002
• la nature des titres à vendre, le type d'ordre
"au prix du marché" ou "à un cours
limité", ainsi que le détail des
commissi4ons à déduire du montant brut
de la vente sont obligatoirement précisés
dans une convention signée entre la
personne morale émettrice et
l'intermédiaire financier habilité, qu'elle
aura choisi, pour la réalisation de la vente.
MARCHE FINANCIER
A propos des nouvelles réformes du
secteur financier …
La 11ème édition du Conseil National de la
Monnaie et de l'Epargne (CNME) tenue le 12
mars 2002 a été l'occasion de faire le point sur
l'état d'avancement des nouvelles réformes du
secteur financier.
Les deux projets de loi relatifs à la révision des
statuts de l'institut d'émission et de la loi
bancaire sont prêts et seront transmis au
Groupement Professionnel des Banques
Marocaines (GPBM) et à l'Association
Professionnelle des Sociétés de Financement
(APSF) pour finalisation, préalablement à leur
transmission au Parlement.
Rappelons que ces amendements ont pour
objectifs :
• le renforcement de l'autonomie de la
Banque Centrale en matière de politique
monétaire et de supervision bancaire ;
• et l'adaptation du cadre législatif aux
normes internationales et à l'évolution du
cadre juridique applicable aux sociétés et
au commerce.
Circulaires de Bank Al-Maghrib relatives
au coefficient minimum de liquidité …
La circulaire de Bank Al-Maghrib n°
1/G/2002, publiée le 24 février 2002, en
remplacement de la décision réglementaire n°
33, a pour objet de fixer les modalités
Echos de l’Actualité
d'application des dispositions introduites par
l'arrêté du ministre de l'économie, des finances,
de la privatisation et du tourisme
n° 1440-00 du 6 octobre 2000 fixant à 100% le
coefficient minimum de liquidité, que les
établissements de crédit sont tenus de
respecter de façon permanente entre :
• d'une part, leurs éléments d'actif
disponibles et réalisables à court terme, et
les engagements par signature reçus ;
• et, d'autre part, leurs exigibilités à vue et à
court terme, et les engagements par
signature donnés.
Par ailleurs, les modalités pratiques de calcul et
de déclaration du coefficient de liquidité ont
été fixées par la Direction de Contrôle des
Etablissements de Crédit (DCEC) (Bank Al-
Maghrib) et ont fait l'objet de la circulaire n°
3/DCEC/2002 du 3 avril 2002.
Ces dispositions entreront en vigueur le 1er
juillet prochain.
D'autres réformes sont envisagées …
L’étude de plusieurs mesures complétant le
dispositif prudentiel, d’ores et déjà annoncées,
est avancée. Il s'agit tout particulièrement :
• du réaménagement des règles de
classification et de provisionnement
des créances en souffrance
L'objectif est d'étendre leur champ
d'application aux sociétés de financement, de
réviser les critères de classification des crédits
aux particuliers et d'homogénéiser les pratiques
en matière de passation par pertes, des
créances irrécouvrables.
• des modalités d'agrément des
auditeurs externes et la définition de
leur mission …
En vue de renforcer le contrôle prudentiel
exercé sur les établissements de crédit, de
nouvelles dispositions, concernant les
modalités d'agrément des auditeurs externes et
la définition de leur mission, verront
prochainement le jour.
• de la révision des modalités d'octroi
des crédits à taux variables …
Une réflexion est engagée entre la Banque
Centrale, le ministère des Finances et les
établissements de crédit, en vue de réviser les
modalités d'octroi de ce type de crédit.
Cette révision permettra de définir les bases
devant régir les relations contractuelles entre
les établissements financiers et les clients ayant
opté pour ce type de financement.
• de l'autorisation des établissements de
crédit de constituer des dépôts en
devises auprès de leurs correspondants
étrangers …
Sur le plan réglementaire, les banques n'étaient
autorisées à faire des dépôts en devises
qu'auprès des institutions de la place ou de
Bank Al-Maghrib.
Avec la libéralisation du marché des changes
(1996), les opérateurs ont compris le souci de
Bank Al-Maghrib de développer un marché
interbancaire efficient.
Cette mesure apportera un souffle nouveau à
ce compartiment du marché dans la mesure où
il permettra de travailler dans un contexte
international, rémunérant les placements en
fonction de l'offre et de la demande. Il s'en
suivra une concurrence loyale et transparente.
Bank Al-Maghrib : Nouvelle circulaire sur
le délai de couverture des importations…
Le délai maximum de couverture des
importations, fixé à 90 jours, est passé à un an,
depuis le 13 mars dernier, suite à la publication
de la circulaire d'application par Bank Al-
Maghrib.
Cette mesure permettra aux importateurs de se
couvrir contre le risque de change, pour des
durées supérieures à 3 mois. En effet, tous
les opérateurs souscrivant à des opérations de
refinancement dépassant les 3 mois pourront
dorénavant couvrir le risque de change à
travers des opérations à terme dépassant cette
période.
Bulletin d'Information Périodique - n°112 Mai 2002
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Echos de l’Actualité
Cette mesure d'assouplissement de la
réglementation sur les opérations de
couverture est de nature à donner une nouvelle
impulsion à ce compartiment du marché, et ce
par l'introduction de quelques mesures de
libéralisation.
A propos du nouveau code des assurances
Le nouveau code des assurances vise à
mettre en place un cadre institutionnel tendant
à favoriser une gestion appropriée d'un secteur
dont l'équilibre et le développement
constituent des facteurs de stabilité et de
progrès économique et social.
En effet, la législation en vigueur présente de
multiples insuffisances, dont principalement :
- un cadre juridique insuffisamment adapté
à prendre en compte les aspects techniques
et financiers d'une activité fondée sur la
sécurité financière des clients et des tiers ;
- un cadre contractuel figé, ne tenant pas
compte des mutations intervenues en
matière de souscription, empêchant ainsi
certains produits de se développer ;
- des garanties financières n'intégrant pas
les nouveaux concepts de solvabilité,
constituant une sécurité complémentaire,
pour les assurés et autres bénéficiaires de
contrats.
Ces insuffisances ont rendu nécessaire la
réalisation d'un code des assurances répondant
à la fois :
- au souci d'harmonisation des nombreux
textes régissant le secteur ;
- et à la volonté de mettre en place un cadre
juridique et technique qui sauvegarde les
acquis du secteur et protège les assurés.
Les principales innovations introduites par le
nouveau code des assurances sont ainsi :
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Bulletin d'Information Périodique - n°113 – Mai 2002
q Concernant le contrat d'assurance
- la protection des assurés est renforcée ;
leurs droits et obligations clarifiés
• L'assureur doit désormais remettre à
l'assuré une notice d'information
décrivant les garanties, la prime d'assurance
ainsi que ses obligations .
• L'assuré a la possibilité de dénoncer un
contrat d'assurance-vie, dans un délai de 15
jours à compter de sa souscription.
- La responsabilité des assureurs est
clarifiée
• Il est institué une solidarité des
coassureurs pour le règlement des
indemnités du sinistre, en cas de pluralité
d'assureurs engagés par une police unique.
- L'introduction d'un cadre juridique
réglementant la mutualisation des
risques au sein de groupes d'assurés
• En raison de leur caractère particulier, les
assurances "groupes" souscrites par une
personne morale ou un chef d'entreprise
en vue de l'adhésion d'un ensemble
d'adhérents, sont désormais réglementées.
Ces contrats s'adressent à des groupes de
personnes, unis par un même lien au
souscripteur : personnel d'une entreprise,
membres d'une association, clients d'une
banque, …
- L'adaptation du contrat aux nouveaux
instruments du marché financier
• Le nouveau code introduit les contrats
d'assurances sur la vie libellés en unités de
compte, basés sur la variabilité du capital
garanti, et des primes correspondantes.
q Concernant les assurances
obligatoires …
- Le renforcement du caractère
obligatoire de « l'assurance chasse »
• Désormais, la résiliation du contrat
d'assurance constitue une cause de retrait
du permis de chasse.
Echos de l’Actualité
• Des sanctions sont prévues à l'égard des
sociétés d'assurances qui refuseraient
d’assurer ce type de risque.
- La protection des tiers en matière
d'assurance automobile
• Les membres de la famille de la
personne civilement responsable,
actuellement exclus du champ de la
garantie; sont désormais concernés par la
garantie d'une indemnisation.
q Concernant les entreprises
d'assurances et de réassurances …
- La précision des formes des entreprises
d'assurances et de réassurances
• Seules les sociétés anonymes, les
sociétés d'assurances mutuelles et leurs
unions sont éligibles à l'activité
d'assurance, avec toutes les implications
qui en découlent sur le plan
organisationnel et comptable, ainsi qu'en
matière de règles de gestion.
• Des règles strictes tendent à renforcer la
moralité des dirigeants des entreprises
d'assurances en leur interdisant d'exercer
dans le secteur, en cas de condamnation ou
de mesures disciplinaires pour délits,
infractions ou fautes revêtant un caractère
économique.
- La définition du champ du contrôle par
l'Etat des entreprises d'assurances et
de réassurances
• Les activités pouvant être exercées par les
entreprises d'assurances sont définies avec
précision.
• Le contrôle de l'Etat est étendu aux
sociétés spécialisées en réassurance.
• Ce contrôle est prolongé aux succursales,
filiales ou autres entités avec laquelle une
entreprise passe des conventions de
gestion, de réassurance ou tout autre
accord susceptible d'altérer son autonomie
ou son fonctionnement.
• Les entreprises d'assurances et de
réassurances sont soumises au contrôle
contractuel (audit externe, certification des
états extra-comptables).
• L'obligation est faite aux entreprises
d'assurances et de réassurances de disposer
d'une marge de solvabilité permettant la
reconstitution à tout moment de leurs
fonds propres, en fonction d'un
pourcentage des primes, des sinistres et des
provisions techniques.
• L'instauration d'un dispositif approprié
pour faire face à toute dégradation de
l'équilibre financier des entreprises
d'assurances et de réassurances.
q Concernant la présentation des
opérations d'assurances …
- La précision des acteurs de
l'intermédiation en assurances
• En sus des agents et courtiers, les
établissements bancaires sont également
considérés comme des acteurs de
l'intermédiation en assurance, pour les
produits d’assurances de personnes,
d'assistance et d'assurance-crédit.
• L'exercice du courtage en assurance est
dorénavant limité aux personnes morales
(SARL ou SA).
• La subordination de l'accès à la
profession des intermédiaires d'assurances
à des conditions susceptibles de renforcer
le professionnalisme :
- personnes physiques d'un niveau
d'instruction universitaire, ayant accompli
un stage de formation ;
- personnes morales de droit marocain
ayant leur siège social au Maroc et justifiant
d'un capital minimum de 500.000 DH pour
les agents d'assurances, et 1.000.000 DH
pour les sociétés de courtage, détenu à
50%, au moins, par des personnes
physiques de nationalité marocaine ou des
personnes morales de droit marocain.
Bulletin d'Information Périodique - n°112 Mai 2002
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Echos de l’Actualité
Une nouvelle révision des taux de Bank
Al-Maghrib …
Les autorités monétaires viennent de donner un
nouveau signal pour l’assouplissement des
conditions de financement de l'économie.
Bank Al-Maghrib (BAM) a décidé de réduire
de 50 points de base les taux d'intérêt qu'elle
applique aux avances à 7 jours sur appel
d'offres et celles à 5 jours sur l'initiative des
banques. Ainsi :
• le loyer sur l'avance à 7 jours sur appel
d'offres a été ramené à 3,75% contre
4,25% ;
• et celui sur les avances à 5 jours à
l'initiative des banques, à 4,75% contre
5,25%.
Cette nouvelle révision ( troisième depuis mars
2001), signifie que l'institut d'émission vise une
extrapolation vers la grille des taux
d'intérêt débiteurs et plus précisément les
taux de base bancaire.
L'abaissement des taux directeurs vise
également, selon le communiqué de Bank Al-
Maghrib, à “prévenir une forte remontée des
taux d'intérêt sur le marché monétaire et à
stabiliser en conséquence les anticipations des
opérateurs économiques".
A propos de la première opération de
titrisation …
Instituée par la loi n° 10-98 du 25 août 1999
publiée au Bulletin Officiel du 16 septembre
1999, la titrisation constitue la transformation
de créances en titres financiers, via une
société indépendante. Ce mécanisme a
permis à plusieurs pays américains et
européens de développer leur marché de
capitaux, et plus particulièrement de financer le
secteur du logement.
Les Fonds de Placements Collectifs en
Titrisation (FPCT), introduits par la loi
précitée, constituent un maillon important de
la chaîne. Créés conjointement par
l'établissement initiateur (banque ou société de
financement) et l'établissement gestionnaire-
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Bulletin d'Information Périodique - n°113 – Mai 2002
dépositaire (banques, CDG,...), ces fonds sont
une copropriété dépourvue de la personnalité
morale, et ont pour objet exclusif d'acquérir
des créances hypothécaires et d'émettre
des titres représentatifs de ces créances,
sous forme de parts et d’obligations.
Le premier Fonds de Placements Collectifs en
Titrisation (FPCT), dénommé Crédilog1, a été
initié par le Crédit Immobilier et Hôtelier
(CIH) et le gestionnaire-dépositaire-arrangeur
(Maghreb Titrisation).
Sa mission consiste à titriser un lot de créances
d'une valeur de 500 millions de DH, soit
l'équivalent de 9% du portefeuille du CIH
éligible à la titrisation, et ce par :
• l'acquisition de créances hypothécaires ;
• et l'émission de titres représentatifs des dites
créances sous forme de parts.
Cette opération de titrisation, première au
Maroc, présente les caractéristiques suivantes :
- les parts émises par le fonds se
répartissent en quatre tranches :
Parts Montant
Parts prioritaires : 365 millions de DH
- P1 108 millions de DH
- P2
Parts subordonnées (a) 25 millions de DH
-S
Parts résiduelles (b) 2 millions de DH
-R
Montant global de 500 millions de DH
l'émission
(a) Les parts subordonnées ne peuvent être souscrites
par des Organismes de Placement Collectif en Valeurs
Mobilières (OPCVM) ayant la garantie Proparco.
(b) Les parts résiduelles seront souscrites par le cédant
lui-même.
• la valeur nominale des parts a été fixée à
100.000 DH.
• le taux d'intérêt nominal, se situant au
sein d’une fourchette de 6,17 à 7,23%, est
déterminé en fonction des types de parts
émises, majoré d'un spread (prime de
risque).
A titre de rappel
• La titrisation consiste en la transformation
de créances en titres financiers, via une
société indépendante.
• Ce mécanisme a contribué au
développement des marchés des capitaux
et du financement du logement. En effet,
la titrisation permet aux établissements
bancaires de se refinancer en cédant leurs
créances hypothécaires et en émettant en
contrepartie des titres représentatifs.
• Cette technique aboutit à un allégement du
bilan des établissements de crédit et
conduit à une réduction de leurs besoins
en fonds propres.
• Ce mécanisme contribuera au
développement des marchés des capitaux
et au financement du secteur du logement,
à travers :
- la mise en place de nouveaux instruments
financiers ;
- et la baisse des taux d'intérêt du crédit au
logement.
En effet, la titrisation permet aux établissements
bancaires de se refinancer en cédant leurs
créances hypothécaires et en émettant en
contrepartie des titres représentatifs. Ceci conduit
à terme à un allégement pur et simple de leur
bilan et par conséquent, une réduction de leurs
besoins en fonds propres.
• De manière schématique, l’opération de
titrisation se présente comme suit :
Bulletin d'Information Périodique - n°112 Mai 2002
Echos de l’Actualité

Réglementation sectorielle La réussite de cette stratégie appelle

nécessairement :
• la mise en œuvre de moyens
Le Code de la Presse adopté par la d'accompagnement;
Chambre des Représentants …
• la révision des mécanismes de financement ;
Adopté en conseil des ministres, jeudi 30 août
2001 à Tétouan, le projet de loi portant
• l'adoption d'une loi-cadre qui régiera les
réforme de la presse a été retenu le 12 mars
conditions d’octroi et de mise en place des
dernier en séance plénière à la Chambre des
licences, autorisations, déclarations,
Représentants et est à l’étude à la Chambre des
réseaux et installations libres ;
Conseillers.
• la mise en place d'une instance de
Adopté le 16 avril courant par la Commission
régulation : l'Agence Nationale de
de l'Enseignement et des Affaires Culturelles
Régulation de l'Audiovisuel (l'ANRA) ;
de la C7hambre des Conseillers, le Code de la
Presse quittera prochainement le circuit
• et la création du Conseil Supérieur de
législatif.
l'Information et de la Communication
(CSIC).
Rappelons que 'lactivité de la presse est régie
aujourd'hui par un texte qui date de 1958,
modifié en 1959, 1960, 1963 et 1973. CGEM : Huit vice-présidents nommés
La réforme a pour objet : La réunion du bureau de la Confédération
• d'abolir les peines spéciales exorbitantes de Générale des Entreprises du Maroc (CGEM)
droit commun. C'est le cas, par exemple, en date du 20 mars dernier, a donné lieu à la
du paiement de l'amende même si l'affaire nomination de 8 vice-présidents, en vue
passe en appel ; d'assurer un meilleur suivi des dossiers.
• d'abolir l'article 77 qui permettait au
pouvoir exécutif d'interdire définitivement Pour tenir compte des spécificités sectorielles,
une publication. Dorénavant, seule la les vice-présidents nommés ont été choisis
Justice peut ordonner l'arrêt de la parution parmi les personnes connues du patronat
d'un numéro. Toutefois, le Premier marocain, dans les différents secteurs
ministre et le ministre de l'Intérieur économiques. Il s'agit de :
disposent de la faculté de suspendre une
publication. C'est une décision, certes, qui Hassan ALAMI Président de la Fédération
ne concerne qu'un numéro déterminé. des Services
Mohamed Président de la Fédération
BENAMOUR du Tourisme
Réforme de l'audiovisuel : pour la mise en Bouchaib
BENHAMIDA
Président de la Fédération
Nationale des Travaux
place d'un nouveau cadre institutionnel et Publics
Kamil Président de la Fédération de
la promotion de l'initiative privée … BENJELLOUN l’Entreprise
Dans le cadre de la Stratégie Nationale Adnane Président de la Fédération
d'Insertion du Maroc dans la Société de DEBBARGH des PME
l'Information (SNIMSTS), la réforme de Azzeddine Président de la Commission
l'audiovisuel a pour objet: GUESSOUS Economique et Financière
• la mise en place d'un nouveau cadre Saida KARIM- Femme d’Affaires
LAMRANI
institutionnel;
Mohamed Président de l’AMITH et du
• le développement d'un pôle audiovisuel LAHLOU Conseil National du
public; Commerce Extérieur
• et la promotion de l'initiative privée.

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Bulletin d'Information Périodique - n°113 – Mai 2002
Echos de l’Actualité
CGEM : un programme d'appui aux
associations professionnelles …
Un programme d'appui aux associations
professionnelles marocaines, doté d'une ligne
de crédit de 5 millions d'Euros, vient d'être
lancé par la Confédération Générale des
Entreprises du Maroc (CGEM), avec le soutien
financier de la Commission Européenne.
Ce programme qui s'inscrit dans le cadre du
programme MEDA, s'étale sur une période
de 42 mois ; il est destiné à financer les plans
d'action de mise à niveau de l'entreprise
marocaine et de son environnement.
L'objectif de ce projet est d'assurer un appui
direct à l'environnement de l'entreprise au
moyen d'actions ciblant la promotion de la
qualité et de la formation, en vue de permettre
aux associations de se constituer en véritables
porte-parole des entreprises et de leurs secteurs
d'activité, et jouer ainsi pleinement leur rôle
d'encadrement.
Ce programme est le premier projet au Maroc,
géré directement par :
• un organisme marocain : la Confédération
Générale des Entreprises du Maroc
(CGEM) ;
• un bailleur de fonds multilatéral : la
Commission Européenne.
Le projet consiste à :
• financer à hauteur de 80% les coûts
d'investissement du plan d'action,
l'association bénéficiaire prenant à sa
charge les 20% des coûts restants ; les
investissements devant être réalisés sur une
période maximale de deux ans ;
• financer les coûts salariaux du
personnel recruté dans le cadre du plan
d'action, à hauteur de 80% la première
année, 50% la deuxième année ;
l'association professionnelle bénéficiaire
prenant en charge le complément. Une
extension de cette prise en charge pourrait
être envisagée, à titre exceptionnel, pour
une année supplémentaire, à hauteur de
50%.
REGLEMENTATION DOUANIERE
Paiement des droits de douane par carte
de crédit …
L'Administration des Douanes et Impôts
Indirects (ADII) multiplie les initiatives de
modernisation. La dernière en date concerne le
lancement d'un nouveau produit : le paiement
par carte de crédit des droits de douane.
A cet effet, une convention a été signée avec la
Banque Centrale Populaire (BCP). Le choix de ce
mode de paiement s'inscrit dans le cadre de la
modernisation et de la simplification des
démarches administratives et douanières ; il
constitue une nouvelle étape dans la
dématérialisation des procédures douanières.
Cette opération s'adresse aux particuliers, et ce
au sein des aéroports et des centres de colis
postaux. Les factures commerciales des
entreprises ne sont pas concernées.
La convention reste ouverte à l’ensemble des
autres institutions.
Ce mode de paiement permet :
• de réaliser un gain de temps substantiel
lors des opérations de dédouanement, pour
régler les sommes dues au titre des
marchandises importées ;
• de déjouer les risques liés à l'utilisation des
espèces et des chèques (vol, perte…) ;
• de sécuriser les fonds publics en réduisant
les fréquences de versements effectués par
les comptables, auprès des agences de
Bank Al-Maghrib ;
• et de faire encaisser par le Trésor les
sommes réglées, à des délais plus courts.
Bulletin d'Information Périodique - n°112 Mai 2002
11
Echos de l’Actualité
Tourisme
Un programme d'action pour la relance
du tourisme dans la ville de Fès …
La signature d’une convention de partenariat
entre le ministère du Tourisme, le Conseil
Régional de Fès-Boulemane, la Communauté
Urbaine de Fès (CUF) et l'Agence urbaine
s'inscrit dans la vision stratégique de l'accord-
cadre.
Cette convention a pour objet la définition
d'un programme d'action visant le
repositionnement du produit culturel de la
destination de Fès, ainsi que l'aménagement
de deux nouvelles zones touristiques,
Wislane et la réserve de Oued Fès.
La convention vient combler les lacunes que
connaît la ville de Fès : une capacité
d'hébergement insuffisante et l'absence de
zones touristiques aménagées.
Les parties envisagent le lancement d'une étude
marketing destinée à définir le programme
d'action. Cette étude comprend trois missions :
• une analyse marketing de la destination de
Fès;
• une étude de faisabilité de l'aménagement
des deux zones retenues ;
• la définition des mesures
d'accompagnement pour le développement
touristique de Fès.
Un appel d'offres international en vue de
sélectionner les consultants en charge de
l'étude, a d’ores et déjà été lancé.
Le coût des investissements, confiés au
consortium, est estimé à 3 millions de DH.
Leur financement sera supporté par le
ministère du Tourisme, le Conseil de la région
et la CUF, à concurrence du tiers du montant
de l'appel d'offres.
Après l'achèvement de l'étude de faisabilité,
une banque d'affaires se chargera
d'accompagner les parties pour la recherche et
la sélection des aménageurs-développeurs.
12
Bulletin d'Information Périodique - n°113 – Mai 2002
Et pour la promotion de la région de
Tanger-Tétouan …
Une convention de partenariat a été signée
entre l'Office National Marocain du Tourisme
(ONMT) et le GRIT ( Groupement Régional
d’Intérêt Touristique ) Tanger-Tétouan pour la
promotion du produit touristique Nord.
Cette convention a pour objet de fixer les
modalités d'application de la coopération entre
les deux organismes, en ce qui concerne la
promotion du produit local. Elle permet
d'appliquer les nouvelles orientations de
l'Office en matière de promotion touristique,
tournées vers le produit et non vers la
destination.
Le document prévoit la mise en place de
moyens d'action et détermine les engagements
des
parties: réunions annuelles, mise en place d'un
programme d'action, organisation et
participation aux foires nationales et
internationales...
DROIT FISCAL
Taux maximum d'intérêts déductibles des
comptes courants créditeurs d'associés pour
l'année 2002 …
La déductibilité des intérêts servis aux associés
des sociétés soumises à l'IS ou à l'IGR, en
raison des sommes avancées par eux à la
société pour les besoins de l'exploitation,
connaît une double limitation :
• le total des sommes portant intérêts
déductibles ne peut excéder le montant
du capital social intégralement libéré ;
• le taux des intérêts déductibles est
également limité. Depuis la publication de
la loi de finances n° 14-97 pour l'année
budgétaire 1997-1998, le taux des intérêts
déductibles ne peut être supérieur à un
taux fixé annuellement par arrêté du
ministre des finances, en fonction du taux
d'intérêt moyen des bons du Trésor à 6
mois de l'année précédente.
Echos de l’Actualité

A cet effet, l'arrêté du ministre de l'économie,
des finances, de la privatisation et du tourisme
n° 421-02 du 13 mars 2002, publié au Bulletin
Officiel n° 4992 du 4 avril 2002, a fixé ce taux
maximum à 4,87% pour l'année 2002. Les
intérêts qui dépassent cette limite sont
réintégrés de manière extra-comptable dans les
résultats imposables.
Rappelons que ces taux maximum des intérêts
déductibles des comptes courants créditeurs
d'associés ont été établis, comme suit, pour la
période 1997-1998-1999-2000-2001 :
• 9 % pour 1997
• 8 % pour 1998
• 6,5 % pour 1999
• 6,25 % pour 2000
• 5,62 % pour 2001
Cette baisse continue des taux d'intérêts
déductibles est de nature à éviter que les
dirigeants ne cèdent à la tentation de « gonfler»
leurs avances en comptes courants, alors qu'en
comparaison, le montant du capital social
demeure plafonné au minimum requis par la
loi.
Coefficients de réévaluation en matière
d'IGR pour l'année 2002 …
Par arrêté du ministre de l'économie, des
finances, de la privatisation et du tourisme
n° 529-02 du 21 mars 2002, publié au Bulletin
Officiel n° 4992 du 4 avril 2002, les
coefficients de réévaluation en matière
d'impôt général sur le revenu (IGR) sur le
revenu des profits fonciers ont été fixés,
comme suit, pour l'année 2002 :

1945 et antérieures 3% 1973 5.89

1946 36.79 1974 5.28
1947 28.64 1975 4.57
1948 20.20 1976 4.18
1949 16.23 1977 3.83
1950 15.85 1978 3.46
1951 14.09 1979 3.20
1952 12.01 1980 2.96
1953 11.64 1981 2.64
1954 12.69 1982 2.38
1955 12.01 1983 2.28
1956 10.21 1984 1.98
1957 10.75 1985 1.87
1958 8.79 1986 1.69
1959 8.79 1987 1.66
1960 8.47 1988 1.62
1961 8.07 1989 1.57
1962 7.94 1990 1.47
1963 7.31 1991 1.35
1964 7.04 1992 1.29
1965 6.79 1993 1.22
1966 6.82 1994 1.17
1967 6.95 1995 1.11
1968 6.90 1996 1.08
1969 6.66 1997 1.07
1970 6.59 1998 1.04
1971 6.29 1999 1.03
1972 5.98 2000 1.01
2001 1.00

13
Bulletin d'Information Périodique - n°112 Mai 2002
Echos de l’Actualité
Rappelons que c'est au terme de la loi de
finances pour l'année 2001 que les profits
immobiliers ont été intégrés à l'impôt général
sur le revenu (IGR), et spécifiquement à
l'article 87 de la loi n° 17-89 relative à l'IGR, en
remplacement de la taxe sur les profits
immobiliers (TPI), abrogée par la dite loi de
finances.
A titre de rappel
• Le profit net imposable est égal à la
différence entre :
- le prix de cession diminué, le cas échéant,
des frais de cession ;
- et le prix d'acquisition augmenté des frais
d'acquisition fixés forfaitairement pour un
montant égal à 15% du prix d'acquisition,
des dépenses d'investissements réalisées,
ainsi que des intérêts payés par le cédant en
rémunération de prêts accordés par des
organismes de crédit agréés pour la
réalisation des opérations d'acquisition et
d'investissement précité. Le total est
réévalué par des coefficients de
réévaluation fixés annuellement par
arrêté du Ministre des Finances (cf.
coefficients ci-dessus).
- Le taux de l'impôt est fixé à 20 %.
Toutefois, le montant de l'impôt ne peut
être inférieur à 3 % du prix de cession.
• L'impôt est dû par le cédant, celui-ci
doit le verser spontanément dans le
délai de déclaration (60 jours) à la caisse
du receveur de l'enregistrement du lieu de
situation de l'immeuble cédé.
Taxe sur la valeur ajoutée : mesures
d'application …
Le décret n° 2-01-3080 du 15 mars 2002,
publié au Bulletin Officiel n° 4988 du 21 mars
2002 est venu compléter le décret n° 2-86-99
du 14 mars 1986 pris pour l'application de la
loi n° 30-85 relative à la taxe sur la valeur
ajoutée.
14
Bulletin d'Information Périodique - n°113 – Mai 2002
q Concernant les prestations de
services liées au transport
international …
• Pour bénéficier de l'exonération des
prestations et opérations liées au
transport international, prévue par l'article
8-29° de la loi n° 30-85 relative à la taxe sur
la valeur ajoutée, les entreprises de transport
international doivent délivrer un bon de
commande à leurs prestataires de services.
Ce bon de commande doit préciser, outre
l'engagement du transporteur de verser la TVA
exigible, au cas où lesdites prestations ne
recevraient pas la destination qui justifie leur
exonération, les renseignements ci-après :
pour le transport routier :
- les nom, prénom, raison sociale ou
dénomination du bénéficiaire ;
- la référence de l'agrément exploité, ainsi
que le numéro d'immatriculation du
véhicule ;
- la nature de la prestation sollicitée ;
- les nom, prénom, raison sociale ou
dénomination du prestataire de service
ainsi que son adresse et son numéro
d'identification fiscale.
pour le transport maritime :
- la raison sociale ou la dénomination de la
compagnie maritime ;
- les nom, numéro de matricule, nationalité
du bâtiment de mer ainsi que toutes autres
indications nécessaires à l'identification du
navire;
- la nature de la prestation sollicitée ;
- les nom, prénom, raison sociale ou
dénomination du prestataire de service
ainsi que son adresse et son numéro
d'identification fiscale.
pour le transport aérien :
- la raison sociale ou la dénomination et la
nationalité de la compagnie aérienne ainsi
que toutes autres indications nécessaires à
l'identification de l'aéronef ;
- la nature de la prestation sollicitée ;
- les nom, prénom, raison sociale ou
dénomination du prestataire de service
ainsi que son adresse et son numéro
d'identification fiscale.
Echos de l’Actualité
• Au vu de ce bon de commande, le
prestataire de services est autorisé à
effectuer ladite prestation en exonération
de la TVA, et doit le conserver à l'appui de
sa comptabilité.
• Les factures et tous documents se
rapportant aux ventes réalisées sous le
bénéfice de cette exonération doivent être
revêtus du cachet portant la mention "
vente en exonération de TVA - article 8-
29° de la loi n° 30-85 relative à la taxe sur
la valeur ajoutée ".
q Concernant les produits et matières
premières entrant dans la
composition des emballages des
produits pharmaceutiques
• Pour bénéficier du taux réduit de 7%
prévu par les dispositions de l'article 15-1-a)
de la loi n° 30-85 relative à la taxe sur la
valeur ajoutée, au titre de leurs achats de
produits et matières premières entrant dans
la composition des emballages des produits
pharmaceutiques, les fabricants doivent
adresser au service local des impôts dont ils
dépendent, une demande comportant
l'indication du montant des achats effectués
au cours de l'année écoulée, et l'engagement
de tenir un compte « matières des produits à
acquérir » au taux réduit.
Ce compte doit indiquer :
- d'une part, la quantité des produits et
matières acquise sous le bénéfice du taux
réduit et effectivement utilisés dans les
opérations de fabrication d'emballages des
produits pharmaceutiques ;
- et, d'autre part, la quantité des produits
finis fabriqués et vendus, ou qui se
trouvent en stock à la fin de l'exercice
comptable.
• Au vu de cette demande, le service local
compétent établit en triple exemplaire, une
attestation d'achat par fournisseur, laquelle
n'est valable que pour l'année de sa
délivrance.
• Les factures et tous documents se
rapportant aux ventes réalisées sous le
bénéfice du taux réduit doivent comporter
la mention " vente en application du taux
réduit de la taxe sur la valeur ajoutée en
vertu de l'article 15-1-a) de la loi n° 30-85
relative à la taxe sur la valeur ajoutée ".
DROIT SOCIAL
Entrée en vigueur des modifications
relatives à la CNSS…
Les mesures adoptées en Conseil des Ministres
présidé par Sa Majesté le Roi en date du 5 mars
2002 ont pour principal objectif le
rétablissement de l'équilibre financier des
différentes branches du régime de sécurité
sociale, et ce par :
q le réajustement des taux de
cotisation
• Baisse du taux de cotisation pour le
financement des prestations familiales de
8,87% à 7,50% du salaire réel déclaré, à la
charge totale de l'employeur.
• Relèvement du taux de cotisation au titre
des prestations à court terme (indemnités
journalières de maladie, maternité,
allocation décès et congé de naissance) de
0,66% à 1% du salaire plafonné, dont 1/3
(0,33%) à la charge de l'employé et 2/3
(0,67%) à la charge de l'employeur.
• Relèvement du taux de cotisation au titre
des prestations à long terme (pensions de
vieillesse, invalidité, survivants) de 9,12% à
11,89% du salaire plafonné, dont 1/3
(3,96%) à la charge de l'employé et 2/3
(7,93%) à la charge de l'employeur.
• Relèvement du plafond de salaire mensuel
soumis à cotisation de 5.000 à 6.000 DH.
q l'amélioration du niveau des
prestations
• Relèvement du montant du salaire mensuel
exigé pour ouvrir droit aux allocations
familiales de 80 DH à 500 DH.
Ces mesures sont en vigueur depuis le 1er avril
2002.
Bulletin d'Information Périodique - n°112 Mai 2002
15
Echos de l’Actualité

q la revalorisation des pensions … minimum des pensions d'invalidité ou de

• Revalorisation du montant de toute
pension d'invalidité, de vieillesse, ou
servant de base au calcul de la pension de
survivants, de 100 DH par mois à compter
du 1er juillet 2001.
Cette mesure concerne toutes les pensions
servies jusqu'à fin mars 2002.
Les décrets d'application de ces nouvelles
dispositions ont été publiés au Bulletin Officiel
n° 4988 du 21 mars 2002 ; à savoir :
• le décret n° 2-01-2847 du 12 mars 2002
portant augmentation du montant
vieillesse, servies par la Caisse Nationale de
Sécurité Sociale ;
• le décret n° 2-01-2722 du 12 mars 2002
modifiant le décret n° 2-79-691 du 18 avril
1980 fixant le taux de l'allocation familiale
servie par la Caisse Nationale de Sécurité
Sociale ;
• le décret n° 2-01-2723 du 12 mars 2002
fixant le taux des cotisations dues à la
Caisse Nationale de Sécurité Sociale.

Résumé
. Ancien barème des cotisations à la CNSS
(en vigueur jusqu'au 31 mars 2002)

Nature de Taux à la charge Taux à la charge du

Total
la Prestation de l’Employeur Salarié
Allocations Familiales 8,87 - 8,87
Prestations Sociales (1) 6,52 3,26 9,78
- à court terme 0,44 0,22 0,66
- à long terme 6,08 3,04 9,12

Nouveau barème des cotisations à la CNSS

(en vigueur à compter du 1er avril 2002)

Nature de Taux à la charge Taux à la charge du

Total
la Prestation de l’Employeur Salarié
Allocations Familiales 7,50 - 7,50
Prestations Sociales (2) 8,60 4,29 12,89
- à court terme 0,67 0,33 1,00
- à long terme 7,93 3,96 11,89

16
Bulletin d'Information Périodique - n°113 – Mai 2002
 Echos de l’Actualité

INSTITUTIONS PUBLIQUES assurer la transformation de l'ONCF en

société anonyme conformément aux
dispositions prévues dans le cadre du
ONCF : un contrat-programme avec projet de loi établi à cet effet;
l'Etat pour la période 2002-2005 …
- procéder à la cession de ses actifs
immobiliers ne servant pas directement à
Dans le prolongement du contrat programme
l'exploitation et à l'externalisation des
ayant couvert la période 1996-2000 et l'année
activités annexes à la mission principale de
2001, le présent contrat conclu par l'Office
l'Office ;
National des Chemins de Fer (ONCF) avec
l'Etat en date du 29 mars 2002 vise à :
- transférer la caisse interne de retraite de
l'ONCF au RCAR ( Régime Collectif
• consolider les acquis et les réalisations ;
d’Allocations des Retraites ) à compter du
1er janvier 2002, dans le cadre d'une
• préparer la refonte du cadre institutionnel
convention fixant les modalités et les
de l'ONCF, qui devra incessamment se
conditions de ce transfert ;
transformer en société anonyme de droit
privé (à l'horizon 2003), en remplacement
- réaliser un programme d'investissement de
de son statut actuel d'établissement public ;
5.589 MDH (compte non tenu du report
et ce, dans le cadre d'une aide globale à l'Office
de l'exercice 2001 sur 2002) pour la durée
à se recentrer sur son métier de base (transport
du contrat, financé par autofinancement,
de personnes et de marchandises) et à s'adapter
dotations de l'Etat et divers emprunts.
à la mutation de son contexte.

En vertu des termes de ce contrat : • l'Etat s'engage à :

- apporter l'appui nécessaire à la réforme
• l'Office s'engage à : institutionnelle du secteur et à la politique
commerciale de l'Office ;
- déployer un effort systématique et
généralisé d'amélioration de la qualité de
- octroyer, à l'Office, sur la durée du contrat
ses prestations;
d’investissement, une dotation budgétaire
de 1.949 MDH répartis comme suit :
- veiller à l'amélioration de la sécurité des
circulations des usagers, des voyageurs et
2002 : 329 MDH 2003 : 434 MDH
des biens et faire preuve de sensibilité en
2004 : 530 MDH 2005 : 656 MDH
matière de respect et de protection de
l'environnement;
- encourager la négociation et la conclusion
de conventions dans le cadre desquelles les
- poursuivre les efforts d'amélioration de la
réductions tarifaires accordées par l'ONCF
gestion et veiller à la réalisation des
seraient compensées par les demandeurs
objectifs annuels fixés pour les indicateurs
desdites réductions ;
prévus au contrat et à la réalisation d'audits
annuels des comptes ;
- faire bénéficier l'Office, dans le cadre de la
réglementation en vigueur, de la garantie de
- mener une gestion rationnelle des
l'Etat, lorsque celle-ci est exigée par les
ressources humaines par le redéploiement
bailleurs de fonds, pour toutes opérations
des effectifs, la limitation des recrutements
de financement nécessaires à la réalisation
aux besoins réels de l'Office et la conduite
du programme d'investissement de l'Office ;
d'opérations de formation du personnel ;
- alléger les procédures du contrôle financier
a priori et favoriser l’orientation vers une
- prendre, durant la période 2002-2003,
appréciation des performances.
toutes les dispositions nécessaires pour

17
Bulletin d'Information Périodique - n°112 Mai 2002
Echos de l’Actualité
ONCF : Emission d'un emprunt
obligataire assorti de la garantie de l'Etat
Par décret n° 2-02-175 du 18 janvier 2002, la
garantie de l'Etat a été accordée aux emprunts
émis par l'Office National des Chemins de Fer
(ONCF), à concurrence d'un montant de cinq
milliards de dirhams (5.000.000.000 DHS).
Cette garantie porte sur le remboursement du
principal et le règlement des intérêts et
demeure attachée aux titres d'emprunts en
quelques mains qu'ils passent.
Les modalités d'émission de cet emprunt ont
été fixées par arrêté du ministre de l'économie,
des finances, de la privatisation et du tourisme
n° 294-02 du 18 janvier 2002, publié au
Bulletin Officiel n° 4988 du 21 mars 2002.
En effet, dans le cadre de la garantie susvisée,
l'Office National des Chemins de Fer (ONCF)
a été autorisé à réaliser la première émission
qui présente les caractéristiques suivantes :
Montant 1.701.000.000 DH
de
l’emprunt
Titres § Obligations à 15 ans et 4 mois
émis au pair par coupures de 150.000
DH
§ Date de jouissance : 28 janvier
2002
Intérêts § Taux de 6,95% l'an, payable à
terme échu le 28 mai de chaque
année et pour la première fois le
28 mai 2003
§ Taux de 6,45% l'an, révisable le
28 mai 2007 et le 28 mai 2012,
payable à terme échu le 28 mai de
chaque année et pour la première
fois le 28 mai 2003. Le taux
révisé sera égal à la moyenne
pondérée, constatée lors des 3
mois précédant la date de
révision, des taux d'intérêt servis
sur les Bons du Trésor à 5 ans
émis par voie d'adjudication,
majorée de 0,25 point.
Amortiss § Les obligations seront amorties
ement de en quinze annuités égales, la
l’emprunt première tombant le 28 mai 2003
18
Bulletin d'Information Périodique - n°113 – Mai 2002
Les deux autres émissions dont les modalités
seront arrêtées en concertation avec le
conseiller et coordinateur global de l'émission,
la Caisse de Dépôt et de Gestion (CDG),
seront réalisées en 2002 et 2003.
Rappelons que cette opération permettra à
l'Office de financer le transfert de la Caisse
interne de retraite des cheminots au Régime
Collectif d'Allocation des Retraites (RCAR). Ce
qui constitue un préalable à la transformation
de l'ONCF en société anonyme.
Finances Publiques
Adoption du Code des juridictions
financières …
Le code des juridictions financières a été
adopté à l'unanimité par la Commission de la
législation de la Chambre des Représentants au
cours de la première semaine de mars 2002
dernier.
Ce code introduira de véritables changements
en matière de contrôle des finances locales. En
effet, il permettra de moraliser la vie publique
et d'instaurer davantage de transparence dans
la gestion de la chose publique. Il s’agit ainsi
d’une nouvelle vision du contrôle des dépenses
publiques.
Parmi les mesures contenues dans ce texte,
figurent:
• l'obligation faite aux ministres de saisir la
Cour des Comptes pour tout dossier
d'infraction budgétaire ;
• la Cour aura comme prérogative principale
le contrôle budgétaire et financier des
sociétés dans lesquelles l'Etat, les
établissements publics et les collectivités
locales détiennent une participation
majoritaire.
 Echos de l’Actualité

Droit de l’Investissement législatives et réglementaires (code de

commerce, TVA, IS, IGR, CNSS, …).
Projets de loi et de décret relatifs aux
q Projet de décret relatif à la création
Centres de Formalités des Entreprises des Centres de Formalités des
Entreprises (CFE)
Les projets de textes relatifs aux guichets
uniques sont prêts. Il s'agit des : • L'institutionnalisation et les lieux
d'implantation des CFE
q Projet de loi relatif à la création des - Le CFE est un service de la Chambre de
Centres de Formalités des Commerce, d'Industrie et de Services ;
Entreprises (CFE)
- Il est compétent à l'égard des entreprises
dont le siège social ou l'établissement objet
• Les CFE seront créés par les chambres
de la formalité à effectuer est situé dans le
professionnelles ;
ressort territorial de la Chambre de
Commerce, d'Industrie et de Services ;
• Leur mission est de permettre aux
- Les rémunérations des services rendus par
entreprises de souscrire, en un lieu unique
les CFE seront fixées par arrêté du
et sur un seul document, toutes les
Ministre chargé de l'Industrie et du
déclarations auxquelles elles sont tenues
Commerce.
par les lois et règlements dans les domaines
juridique, statistique, fiscal, social et
• Le champ de compétence et les
administratif, afférents à leur constitution
attributions des CFE
ou à toute modification de leur situation
ou à la cessation de leur activité ;
- Le CFE reçoit un dossier unique, constitué
de la déclaration du déclarant ou de son
• L'objet des CFE, est celui :
mandataire, datée et dûment signée ;
- d'informer et d'assister les entreprises lors
- Un arrêté interministériel précisera, pour
de l'accomplissement de leurs formalités de
chaque type de formalité, la compétence
constitution, ou toute mesure de
d'attribution du centre et les organismes
modification ou de cessation d'activité ;
destinataires des formalités, le modèle de la
déclaration, les pièces justificatives
- de recevoir sur un document unique
prescrites et les titres de paiement des frais,
l'ensemble des déclarations ainsi que les
droits ou redevances au profit des
pièces justificatives des démarches
organismes destinataires.
effectuées, et les transmettre aux
administrations concernées ;
• Le fonctionnement des CFE
- de fournir à ces administrations toutes les
informations requises dans le cadre de
- Le dossier est présenté au centre
leurs attributions.
compétent ;
• L'organisation et le fonctionnement des
- Si plusieurs centres sont compétents, la
CFE seront fixés par décret ;
déclaration est présentée à l'un d'eux, au
choix du déclarant ;
• Le dépôt des déclarations auprès des CFE
dispense des obligations de déclarer auprès
- Le centre est réputé saisi lorsque la
des administrations destinataires des
déclaration, directement remise ou
formalités prévues par les dispositions
adressée, par voie postale, est établie

19
Bulletin d'Information Périodique - n°112 Mai 2002
Echos de l’Actualité
conformément au modèle prévu par arrêté
interministériel, revêtue de la signature du
déclarant ou de son mandataire, et
comportant les énonciations indispensables
à l’identification de l'entreprise ;
- Le centre ne peut refuser la déclaration
respectant ces conditions ; il ne peut en
outre, en apprécier le bien fondé ;
- Le centre saisi de la déclaration, remet ou
adresse, au plus tard le premier jour
ouvrable suivant celui du dépôt ou de la
réception de la déclaration, un récépissé au
déclarant ou à son mandataire ;
- L'acceptation de la déclaration par le
centre vaut déclaration auprès des
organismes destinataires dès lors qu'elle est
régulière et complète ;
- Les organismes destinataires de la
formalité sont seuls compétents pour
contrôler la régularité ou apprécier la
validité de la déclaration ;
- Les administrations destinataires sont
tenues de répondre dans un délai de 48
heures ;
- Il est interdit au CFE de communiquer à
des tiers les renseignements contenus dans
la déclaration;
- Le support de la déclaration est conservé
par le centre pour une durée de trois ans ;
- Le dépôt du dossier unique est
obligatoirement effectué dans le CFE, six
mois après la publication du présent décret
au Bulletin Officiel.
DROIT DE LA CONSOMMATION
Un projet de loi sur la protection du
consommateur …
Postérieurement à l’entrée en vigueur de la loi
sur la liberté des prix et de la concurrence, un
projet de loi sur la protection des droits du
consommateur est actuellement à l’étude au
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Bulletin d'Information Périodique - n°113 – Mai 2002
Secrétariat Général du Gouvernement et
intéresse spécifiquement la relation client
( personne physique ) et fournisseur.
Initié par le Ministère du Commerce et de
l'Industrie, ce projet vise, dans son ensemble, à
développer l'information objective des
consommateurs sur le produit, sa composition,
l'étiquetage et les risques inhérents à son
emploi.
En outre, la publicité mensongère, la défense
des intérêts économiques des consommateurs,
le crédit à la consommation et les mécanismes
de prévention font l'objet de dispositions
spécifiques.
Ce projet de loi entend protéger toute physique
ou morale qui acquière ou utilise à des fins
excluant tout caractère professionnel, des
produits ou services mis sur le marché.
Les objectifs de cette loi sont :
• d'établir des bases solides et directes, aux
procédures de défense des
consommateurs ;
• de développer l'information objective des
consommateurs ;
• de favoriser le développement associatif en
la matière ;
• de promouvoir et protéger les droits du
consommateur dans ses relations avec le
fournisseur.
Les droits fondamentaux des consommateurs
sont:
• la protection contre les risques pouvant
affecter leurs santé et sécurité ;
• la protection de leurs intérêts économiques
;
• l'information adéquate et claire sur les
différents produits et services avec
spécification correcte de leurs quantité,
caractéristiques, composition, qualité et
prix, ainsi que des risques qu'ils présentent
;
Echos de l’Actualité

• l'indemnisation ou la représentation des

dommages ou préjudices les touchant ;

• la représentation et la défense de leurs

intérêts, à travers les associations des
consommateurs légalement constituées.

Ce projet de loi prévoit des dispositions

relatives:

• à l'information du consommateur et
l'obligation de sécurité :

- obligation générale d'information ;

- information sur les délais de livraison ;

- obligation générale de sécurité.

• aux clauses abusives ;

• aux pratiques commerciales de publicité,

vente à distance, démarchage, ventes en
solde, ventes de produits d'occasion ou
usagés, ventes ou prestations avec primes,
refus et subordination de vente ou de
prestation de service, ventes ou prestations
à « la boule de neige », abus de faiblesse ;

• à la garantie et au service-après-vente
(SAV) ;

• à l'endettement (le crédit à la

consommation et le crédit immobilier) ;

• aux associations de protection de

consommateurs ;

• au Conseil National de la Consommation ;

• à la constatation des infractions ;

• au règlement des litiges à l'amiable.

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Bulletin d'Information Périodique - n°112 Mai 2002
Echos de l’Actualité
Relations Bilatérales
Pour une promotion du partenariat entre
entreprises canadiennes et marocaines …
Lors d'une mission d'affaires au Maroc, des
responsables canadiens ont présenté les
technologies et systèmes d'information utilisés
dans leur pays, systèmes que le Maroc souhaite
développer dans le cadre de la stratégie
"e-Maroc".
L'objectif de cette mission est de promouvoir
le partenariat entre les deux pays, en
développant les échanges commerciaux,
expériences et savoir-faire relatifs au domaine
précité, tout en soulignant les divers acquis du
Maroc, grâce au développement des
Technologies de l'Information et de
Communication (TIC).
La France : premier partenaire du Maroc
en 2001 …
Avec des échanges dépassant 5,3 milliards
d'euros en 2001, la France est le premier
partenaire commercial du Maroc :
• en ce qui concerne les investissements, la
France est la première en stocks (environ
30% des investissements directs étrangers
au Maroc), et en flux, avec en moyenne
1/4 du total ;
• le premier bailleur de fonds au titre de
l'Aide Publique au Développement; la
France octroie, chaque année, un montant
de l'ordre de 200 millions d'euros au
Royaume du Maroc.
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Bulletin d'Information Périodique - n°113 – Mai 2002
Lancement d’un emprunt obligataire sur
le marché international …
Le trésor marocain lance pour la première fois
un emprunt obligataire sur le marché
international d'un montant de 600 millions de
dirhams.
L'objectif de cette opération est double ; il
s'agit :
• d’une part, d’évaluer « le risque Maroc »
sur la cote du marché de la dette ;
• et, d’autre part de mettre en place un
arbitrage entre les ressources extérieures et
intérieures pour éviter toute pression sur
les ressources domestiques.
Négociations pour une zone de libre-
échange avec les USA …
En application de l'accord-cadre signé en 1995
entre les Etats-Unis et le Maroc pour le
développement des investissements et des
échanges, des négociations exploratoires ont
été menées en vue de la mise en place d'une
zone de libre-échange avec les Etats-Unis.
Pour le gouvernement, cette zone pourrait être
instaurée sur une période maximale de 10 ans.
Un calendrier de libéralisation du commerce et
des services devra donc être établi
conformément aux accords de l'Organisation
Mondiale du Commerce (OMC).