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Facebook scandale cambridge analytica.

est un réseau social en ligne appartenant à Meta. Il permet à ses


utilisateurs de publier des images, des photos, des vidéos, des fichiers et
documents, d'échanger des messages, joindre et créer des groupes et
d'utiliser une variété d'applications sur une variété d'appareils. Facebook
est fondé en 2004 par Mark Zuckerberg et ses camarades de l'université
Harvard : Chris Hughes, Eduardo Saverin, Andrew McCollum et Dustin
Moskovitz. Troisième site web le plus visité au monde
après Google et YouTube selon Alexa, il franchit en juin 2017 le nombre
de 2 milliards d'utilisateurs actifs. Le 24 août 2015, pour la première fois,
un milliard de personnes ont utilisé Facebook dans la même journée.

Le scandale Facebook-Cambridge Analytica ou la fuite de données


Facebook-Cambridge Analytica renvoie aux données personnelles de
87 millions d'utilisateurs Facebook1 que la société Cambridge
Analytica (CA) a commencé à exploiter à partir du début de
l'année 2014. Ces informations ont servi à influencer les intentions de
vote en faveur d'hommes politiques qui ont retenu les services de CA et
en particulier une plate-forme logicielle dénommée « Ripon » créée
par AggregateIQ. 50 à 60 millions de comptes Facebook sont, en deux à
trois mois, illégalement « siphonnés » . Fin de 2015, quand un journaliste
du Guardian interroge Facebook sur le fait que Kogan a partagé ses
données avec Cambridge Analytica, le GAFA semble découvrir le
problème. Facebook dit, après avoir appris ceci, avoir demandé à
Cambridge Analytica de supprimer ces données, et a révoqué l'accès à
l'API de Kogan. Facebook s'est contenté de croire sur parole Cambridge
Analytica quand elle a dit avoir détruit ces données. En 2016, avec des
données illégalement captées par Kogan et vendues à Cambridge
Analytica, le comité de campagne de Donald Trump semble avoir modifié
les intentions de vote d'un nombre suffisamment important d'électeurs-
clé pour conquérir le pouvoir8. Selon Wylie, début 2014, en deux à trois
mois, il disposait déjà de 50 à 60 millions de profils individuels. En mars
2018, The New York Times, The Guardian et Channel 4 News rapportent
plus de détails sur la fuite de données. Ceci a pu se faire grâce aux
révélations d'un lanceur d'alerte, ancien salarié de Cambridge
Analytica : Christopher Wylie.
Le patron de Facebook a admis la responsabilité de son réseau social
dans le scandale, qu'il a qualifié de rupture majeure de confiance. Mark
Zuckerberg a également affirmé qu'en plus d'une enquête interne des
changements seraient mis prochainement en place sur Facebook pour
donner aux utilisateurs plus de contrôle sur leurs données personnelles,
et s'est dit ouvert à l'idée de se soumettre à des régulations pour éviter
que cela ne se reproduise. En outre aux Etats-Unis, des sénateurs de
premiers plan ont appelé Mark Zuckerberg à témoigner devant le
congrès américain, qui appelle, d'ailleurs, Facebook à se soumettre à de
nouvelles règles. A ce sujet, le patron de Facebook a déclaré : “je ne
suis pas sûr que nous ne devrions pas (sic) être soumis à
des régulations“. Avant d'ajouter : “Il y a des choses comme la
transparence autour des publicités que j'adorerai voir“. Le patron du
réseau social a assuré diligenter une enquête interne : “une des choses
les plus importantes que nous devons faire ici, c'est de faire en sorte de
prévenir tous ceux dont les données ont été affectées par l'une de ces
applications malveillantes“.

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