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MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT REPUBLIQUE DU CONGO

PRESCOLAIRE, PRIMAIRE ET SECONDAIRE DE DE UNITE TRAVAIL PROGRES


L’ALPHABETISATION

SVT : Sciences de la Vie et de la Terre

COURS DE CLASSE DE LA TROISIEME (3e)

Concepteurs :
GANKOUE Ilitch, enseignant des SVT ;
BOUANDZOBO Rhynel, enseignant des SVT ;
MBOU Chadrak, enseignant des SVT ;
OBITA Fulgence, enseignant des SVT ;
NSOTSOUOMI Constant, enseignant des SVT.
Sommaire
MS3.1 : STRUCTURE INTERNE DU GLOBE TERRESTRE ................................................................................... 2
MS3.2 : PLAQUES LITHOSPHERIQUES OU PLAQUES TECTONIQUES ............................................................. 5
MS3.3 : FONCTIONNEMENT DE LA DORSALE OCEANIQUE ET SES CONSEQUENCES ................................... 7
MS3.4 : FONCTIONNEMENT DE LA FOSSE OCEANIQUE ET SES CONSEQUENCES ......................................... 9
MS3.5 : DEFORMATIONS DES TERRAINS LIEES AUX FORCES DE COMPRESSION ET DE DISTENSION ......... 11
MS3.6 : SOLUTIONS DE LUTTE CONTRE LE CHANGEMENT CLIMATIQUE .................................................... 14
MS3.7 : SOLUTIONS D’ADAPTATION AU CHANGEMENT CLIMATIQUE ....................................................... 16
MS3.8 : STRUCTURE DE LA CELLULE ............................................................................................................ 17
MS3.9 : PROGRAMME GENETIQUE ............................................................................................................. 20
MS3.10 : TRANSMISSION D’UN GENE AU SEIN D’UNE FAMILLE ................................................................. 23
MS3.11 : DIGESTION .................................................................................................................................... 26
MS3.12 : MECANISMES D’APPROVISIONNEMENT DES CELLULES EN NUTRIMENTS .................................. 29
MS3.13 : MECANISME D’APPROVISIONNEMENT DES CELLULES EN DIOXYGENE ....................................... 31
MS3.14 : MALADIES DUES AU MANQUE D’HYGIENE ALIMENTAIRE ET LEUR PREVENTION ....................... 34
MS3.15 : MALADIES DU SANG ET DE LA CIRCULATION SANGUINE ET LEUR PREVENTION ........................ 35
MS3.16 : MALADIES DE L’APPAREIL RESPIRATOIRE ET LEUR PREVENTION ................................................ 37
MS3.17 : EXCRETION URINAIRE ................................................................................................................... 39
MS3.18 : MALADIES DE L’APPAREIL URINAIRE ET LEUR PREVENTION ........................................................ 42
MS3.19 : DIVERSITE DES AGRESSEURS DE L’ORGANISME HUMAIN............................................................ 44
MS3.20 : MOYENS DE DEFENSE DE L’ORGANISME CONTRE SES AGRESSEURS........................................... 45
MS3.21 : VIH ET SIDA : MODE D’ACTION, SYMPTOMES, TRAITEMENT ET PREVENTION ............................ 48
MS3.22 : PROCEDES DE RENFORCEMENT DES DEFENSES DE L’ORGANISME HUMAIN .............................. 49
MS3.23 : TISSU NERVEUX ............................................................................................................................ 51
MS3.24 : TRAJET DES MESSAGES NERVEUX LORS D’UN MOUVEMENT VOLONTAIRE ................................ 52
MS3.25 : TRAJET DES MESSAGES NERVEUX LORS D’UN MOUVEMENT REFLEXE SIMPLE........................... 54
MS3.26 : AGRESSEURS DU SYSTEME NERVEUX, LEURS EFFETS ET LEUR PREVENTION .............................. 55
MS3.27 : MALADIES DU SYSTEME NERVEUX ET LEUR PREVENTION ........................................................... 57

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MS3.1 : STRUCTURE INTERNE DU GLOBE TERRESTRE

Situation : Maquette représentant les différentes couches de la Terre


Aïssa, élève de 3e, a lu dans une revue scientifique que « l’enregistrement et l’analyse des
différentes ondes sismiques expérimentales ont permis aux géologues d’élaborer des modèles
simplifiés de la structure interne du globe terrestre en enveloppes ou couches concentriques
superposées ». Aïssa ne comprend pas tout ce qu’elle vient de lire et en parle au professeur de
SVT. En classe, le professeur met à votre disposition deux maquettes simplifiées, l’une de la
structure interne du globe terrestre, l’autre de la lithosphère, ainsi que des images et des
documents sur ce sujet. Il te demande de décrire la structure interne du globe terrestre.

I- Les différentes couches internes du globe terrestre et les zones de discontinué entre les
différentes couches
1- Les différentes couches internes du globe terrestre
Le globe terrestre est une sphère légèrement aplatie aux pôles sur laquelle est dessinée la surface
de la terre.
Une représentation très simplifiée de la structure interne du globe terrestre montre que la terre est
constituée de la périphérie vers le centre des enveloppes (ou couches) concentriques et
superposées qui sont :
- La croute (écorce) terrestre
- Le manteau
- Le noyau
2- Les zones de discontinuité entre les différentes couches internes
Les différentes couches internes du globe terrestres sont séparées les unes des autres par trois
discontinuités ou limites terrestre qui sont :
2-1- La discontinuité de Moho ou Mohorovicic : il sépare la croute terrestre et le manteau, elle
se situe à 30 km de profondeur sous la croute continentale (sous les continents) et de 10 km sous
la croute déanique (sous les océans).
2-2 La discontinuité de Gutenberg : situé à 2900 km de profondeur, elle sépare le manteau et le
noyau.
2-3- La discontinuité de Lehmann (ou vélocité sismique) : elle marque la limite entre le noyau
externe et le noyau interne avec une profondeur de 5100 km.

II- Les différentes subdivisions du manteau


Le manteau comprend deux parties :

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- Le manteau supérieur formée d’une partie supérieure solide et d’une partie inferieure
fluide appelée asthénosphère
- Le manteau inferieur ou mésosphère est située entre l’asthénosphère et le noyau

III- Description de la structure interne du globe terrestre


1- La croute terrestre ou écorce terrestre : c’est la partie superficielle ou couche externe de
la terre avec une épaisseur de 10 km sous les océans et jusqu’à 70 km sous les continents. La
croute est séparée du manteau par la discontinuité de Maho. On distingue deux formes de
croutes terrestres :
- La croute continentale formée essentiellement du granite ;
- La croute océanique formée des roches volcaniques (basalte, gabbro, …)
2- Le manteau : située entre a croute terrestre et le noyau. C’est la partie solide du globe terrestre
et représente 82% du volume de la terre et 65% de la masse de la terre. Il comprend :
- le manteau supérieur : formé d’une partie supérieure solide qui forme avec la croute terrestre la
lithosphère et la partie inferieure fluide ou couche plastique appelée asthénosphère sur laquelle
repose la lithosphère.
- le manteau inferieur ou mésosphère : fortement visqueux caractérisé par la partie plus
visqueuse du manteau, formé des roches en fusion, il s’étend jusqu’à la discontinuité de
Gnetenberg qui sépare le manteau du noyau. Il est formé essentiellement d’une roche appelée
péridotite.
3- Le noyau : il s’étend entre 2900 km et 6371 km de profondeur, c’est la partie centrale de la
terre, il représente 17% de son volume et 33% de sa masse. C’est la structure la plus chaude et la
plus dense de la terre.
Le noyau comprend :
- le noyau externe qui est liquide située en dessous du manteau avec une épaisseur de 2270
km à 2300 km
- le noyau interne ou graine : c’est la partie solide située au centre de la terre et au centre du
noyau externe avec 1220 km de rayon et 1200 km.
Les deux noyaux séparés par la discontinuité de Lehman.
IV- Les caractéristiques de chaque couche interne de la terre

Nature Epaisseur Densité Volume


- 30 km sous la - 2,9 g/cm3 pour la
croute croute continentale
Croute Solide 1%
continentale - 3 g/cm3 pour la
- 10 km sous la croute océanique

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croute océanique
Manteau Partie supérieure
supérieur (superficielle)
est solide, la
Varie de 250 km
partie inférieure 3,3 g/ cm3 82%
à 700 km
ou
asthénosphère
est fluide
Manteau Fortement
Varie de 700 km
inferieur visqueux 5,5 g / cm3 82%
à 2900 km
(mésosphère)
Noyau externe Liquide Varie 2900 km à
10 g/ cm3 17%
5100 km
Noyau interne Solide Varie de 5100 km
12 g/cm3 17%
ou graine à 6371 km
Source : biosphère, 59p.
V- la lithosphère
1- La lithosphère : la lithosphère est une couche ou enveloppe externe et rigide du globe
terrestre. Elle repose sur l’asthénosphère.
2- Les différentes couches de la lithosphère :
Ce sont la croute terrestre et la partie supérieure du manteau.
3- Les type de lithosphère
On distingue deux types de lithosphère :
- la lithosphère océanique qui est assignée, formée de la croute océanique et d’une partie du
manteau supérieure
- la lithosphère continentale, plus épaisse est formée de la croute continentale et la partie
superficielle du manteau supérieure
NB : L’asthénosphère est la couche fluide ou rigide (à moindre rigidité) où repose et glisse la
lithosphère. Elle ne peut pas se casser mais est déformable.

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Schéma de la structure interne du globe terrestre simplifié
Conclusion : la terre est donc constituée essentiellement de trois couches concentriques et
superposées (l’écorce terrestre, le manteau et le noyau) d’épaisseur différente. Ces couches sont
séparées les unes des autres par les discontinuités ou limités.

MS3.2 : PLAQUES LITHOSPHERIQUES OU PLAQUES TECTONIQUES

Situation : Déplacement des masses continentales


Daniel, élève de 3e, a lu dans un article scientifique ce qui suit: « Selon la théorie de la tectonique
des plaques, les continents et les fonds océaniques forment des blocs cohérents constituant des
plaques lithosphériques rigides, mais en mouvement horizontal à travers l’asthénosphère. »
Daniel ne comprend pas ce qu’il a lu et en parle à son professeur de SVT. En classe, le professeur
met à votre disposition des images et des documents relatifs à la tectonique des plaques
lithosphériques et te demande de caractériser les plaques lithosphériques.

I- Définition
Une plaque lithosphérique (tectonique) est une portion (fragment) mobile de la lithosphère, très
active sismiquement mais bordée par les frontières actives.
La tectonique des plaques est l’ensemble des mouvements des plaques (collision, éloignement, le
frottement) sur la terre.
II- Les principales plaques lithosphériques du globe terrestre
La surface de la terre est découpée en plusieurs plaques lithosphériques qui sont mobiles les unes
par rapport aux autres. Ce sont les plaques Africaines, sud-américaine, nord-américaine,
eurasiatique, pacifique, autarcique.
NB : les autres plaques sont : cocos, nazca……
III- Classification des différents types de plaques lithosphériques
Suivant la nature de la croute, on distingue trois types de plaques
1- Les plaques océaniques : elles sont constituées du manteau superficiel et de la croute
océanique unique.
2- Les plaques mixtes : formées d’une croute océanique et d’une croute continentale. La plupart
des plaques sont mixtes.
Exemples : les plaques africaines, sud-américaine, nord-américaine, australienne, antarctique,
eurasiatiques
3- Les plaques continentales : composées de la croute continentale uniquement et du manteau
superficiel

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Exemple : la plaque arabique
IV- Les différents types de mouvements entre les plaques, leur zone de production et leurs
frontières ou limites
1- Les différents types de mouvements : les plaques sont aminées de trois types de
mouvements :
- les mouvements de convergence : ils se produisent au niveau de la fosse océanique et
conduisent au rapprochement (rencontre) de deux plaques.
- Les mouvements de divergence : ils se produisent au niveau de la dorsale océanique : les
deux plaques lithosphériques s’éloignent l’une de l’autre. Il y’a production de la croute
océanique
- les mouvements de coulissages : ils se produisent au niveau des failles transformâtes : les
deux plaques glissent horizontalement l’une par rapport à l’autre.

2- Les zones de production des mouvements des plaques


Ce sont :
- la fosse océanique : c’est la zone de limite convergente ou la plaque océanique, plus
dense s’enfonce (plonge) sous la plaque continentale moins dense.

- la dorsale océanique : c’est une chaine de montagne sous-marine. Elle se situe au milieu de
l’océan et le divise en deux parties.
- Les failles transformâtes : c’est une zone où les deux plaques glisses horizontalement l’une par
rapport à l’autre (c’est le lieu où il y’a production du séisme)
3- Les différentes limites des plaques tectoniques : il y’a trois types de limites ou frontières
entre les plaques :
- Les limites convergentes au niveau des zones de subduction (fosses océaniques)
- Les limites divergentes au niveau des zones d’éloignement des plaques (dorsales
océaniques)
- Les limites de colisage au niveau des failles transformantes

4- Les caractéristiques des plaques tectoniques


Ce sont :

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- Les types de plaques (mixtes ou océaniques)
- Les types de mouvement (convergent, divergent ou de coulissage)
- Les types de limites

Conclusion
La lithosphère est découpée en bloc solide (rigide) appelés plaques qui, sont en mouvement les
unes par rapport aux autres sur une couche visqueuse appelées asthénosphère

MS3.3 : FONCTIONNEMENT DE LA DORSALE OCEANIQUE ET SES


CONSEQUENCES

Situation : Movement des continents


Blondine, élève de 3e, a lu dans un livre de géologie la phrase suivante : « Le fonctionnement de
la dorsale océanique est à l’origine du mouvement des continents. » Ne comprenant pas ce
qu’elle vient de lire, Blondine interroge le professeur de SVT. Il met à la disposition de la classe
des images et des documents relatifs aux phénomènes liés à la dorsale océanique et à ses effets à
la surface du globe terrestre, puis te demande d’expliquer le fonctionnement de la dorsale
océanique et ses conséquences.

I- morphologie du fond océanique


Le fond océanique comprend :
 le plateau continental : c’est la bordure immergée des continents. Il est large de 70 km.
 le talus continental : c’est une zone en pente entre le plateau continental et les plaines
abyssales
 le glacis ou glacis continental : c’est le talus à pente douce
 la plaine abyssale : c’est la surface horizontale très étendue des fonds océaniques.
Elle se situe entre 4000 et 5000 m de profondeur
- la dorsale océanique : c’est la chaine de montagne sous-marine (océanique). L’axe de la dorsale
est occupé par le rift. Elle est localisée (située) en position médiane (milieu) au fond des océans,
mers, fleurs, …
NB : Le rift ou fossé d’effondrement est la zone (lieu) de fracture de l’écorce terrestre.

Schéma de la morphologie du fond océanique.

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II- Identification des phénomènes géologiques qui se produisent au niveau de la dorsale
océanique
Il y’a trois phénomènes :
 la montée du magma
 l’épanchement de la lave sur le plancher océanique
 l’accrétion ou formation du nouveau plancher océanique

III- Origine des phénomènes géologiques


Les phénomènes géologiques proviennent des courants de convection du magma dans le
manteau.
Les courants de convection sont des mouvements ascendants des matières chaudes (matière en
fusion) et légères du magma vers la surface.
IV- Fonctionnement de la dorsale océanique :
La désintégration des éléments radioactifs du manteau libère une chaleur élevé qui est à l’origine
de la différence de température entre le manteau (plus chaud) et la surface (froide). Cette
augmentation de la température entraine la fusion et la montée des matières chaudes vers la
surface du manteau, se refroidissent puis descendent en profondeur en formant un cycle : ce sont
des courants de convection.
Ces courants de convection finissent par créer une fissure au niveau de la lithosphère et entraine
la montée du magma à la surface au niveau du rift, s’épanche, se refroidit et se consolident pour
former une nouvelle croute océanique ou accrétion qui pousse l’ancienne vers les continents.

Schéma du fonctionnement de la dorsale océanique

V- Conséquences du fonctionnement de la dorsale océanique


Les six conséquences du fonctionnement de la dorsale océanique sont :
 la dérive des continents

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 la divergence des plaques
 l’expansion des fonds océaniques
 les séismes superficiels
 le volcanisme de type effusif
 la formation des ilots volcaniques
1- l’expansion des fonds océaniques : elle s’explique par la formation du nouveau plancher
océanique, qui entraine l’écartement des plaques et l’élargissement des océans.
2- la dérive des continents : c’est l’ensemble des déplacements horizontaux des continents les
uns par rapport aux autres. Cette théorie a été développée par Alfred wegener en 1912.
3- le volcanisme de type effusif : c’est l’émission et l’épanchement des laves fluides à la surface
du volcan
NB :
 Iles volcaniques : ce sont des iles qui se forment suite à un volcan sous-marin. Elles se
situent le long des dorsales ou en d’autres points du plancher océanique
 Marge active : c’est la limite des plaques qui converge. Elle est caractérisée par une
grande activité sismique et volcanique ainsi la présence d’une fosse océanique.
 Marge passive ou stable : c’est une limite géographique entre le continent et l’océan. Les
activités sismiques et volcaniques y sont nulles.

MS3.4 : FONCTIONNEMENT DE LA FOSSE OCEANIQUE ET SES


CONSEQUENCES

Situation : Disparition d’un océan


En suivant un documentaire télévisé sur la tectonique des plaques lithosphériques, Jonas est
surpris de voir que les océans peuvent disparaître à cause de certains phénomènes liés au
fonctionnement de la fosse océanique. Il se demande comment un tel événement peut se produire.
En classe, Jonas fait part de ses questions sur la fosse océanique, son fonctionnement et ses
conséquences à son professeur de SVT. Pour te permettre d’apporter des réponses à la
préoccupation de Jonas, ton professeur met à ta disposition des images et des documents relatifs
aux phénomènes de la fosse océanique et ses effets à la surface du globe terrestre, puis te
demande d’expliquer le fonctionnement de la fosse océanique et ses conséquences.

I- Fosse océanique
La fosse océanique ou fosse sous-marine est une dépression sous-marine profonde, présente dans
la zone de subduction.

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II- Les phénomènes géologiques qui se produisent au niveau de la fosse océanique
Deux phénomènes géologiques se produisent au niveau de la fosse océanique :
 la subduction ;
 la disparition de la lithosphère océanique sous la lithosphère continentale.
Remarque :
 La subduction : c’est l’enfoncement d’une plaque océanique sous une lithosphère
continentale.
 Disparition de la lithosphère océanique : en protégeant, la lithosphère océanique
s’enfonce dans le manteau puis disparait dans la l’asthénosphère. En effet lorsque la
lithosphère océanique atteint cette zone de subduction, elle est chauffée et sa croute est
soumisse à des pressions énormes. Cette croute commence alors à fondre et à se mélanger
au manteau terrestre.

III- Origine des phénomènes géologiques qui se produisent au niveau de la fosse océanique
Ces phénomènes sont dus à l’action des forces de compression qui rapproche des deux plaques au
niveau de la fosse océanique suivi de l’augmentation de la densité de la lithosphère océanique ou
plaque océanique par le phénomène d’accrétion en dépassant celle de la lithosphère continentale.

IV- Fonctionnement de la fosse océanique


Sous l’action des forces de compression, les deux plaques lithosphériques se rapprochent l’une de
l’autre au niveau de la fosse océanique et fait plonger la plaque océanique sous la plaque
continentale : c’est la subduction qui, entraine ensuite la disparition de la lithosphère océanique
dans l’asthénosphère sous l’action du magma.

V- Conséquences du fonctionnement de la fosse océanique


On distingue trois conséquences du fonctionnement de la fosse océanique
1- La convergence des plaques : c’est le rapprochement des plaques dû aux forces de
compression.
2- Disparition des fonds océaniques : c’est la fermeture d’un océan suite à la convergence des
plaques.
3- Volcanisme de type explosif : c’est l’émission et la projection dans l’atmosphère des laves
visqueuses fragmentées, des cendres et des gaz.

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Schéma de la fosse océanique

MS3.5 : DEFORMATIONS DES TERRAINS LIEES AUX FORCES DE


COMPRESSION ET DE DISTENSION

Situation : Terrains plissés


En suivant un documentaire télévisé portant sur les déformations des terrains, Noria est surprise
de voir que le plissement des terrains est dû aux forces de compression qui s’exercent au niveau
de l’écorce terrestre. Ne comprenant pas ces phénomènes, Noria en parle au professeur de SVT.
En classe, celui-ci met à votre disposition des images et des documents relatifs aux déformations
de l’écorce terrestre liées aux forces de compression et de distension, puis te demande de décrire
ces déformations.

I- Les causes et les types de déformation de terrains


1- les causes de déformation des terrains
Les déformations des terrains sont dues aux forces de compression et les forces de distension qui
s’exercent sur les terrains.
2- Les types de déformation des terrains
2-1- Les déformations des terrains liées aux forces de compression : ce sont :
 les failles inverses : ce sont des failles dont le plan (compartiment) affaissé forme un
angle aigue inférieur à 90° (lorsque le compartiment supérieur monte par rapport au
compartiment inferieur)
 les plis : ce sont des déformations non cassantes (souples) des terrains (ou résultant d’une
flexion (courbe ou torsion) des terrains).

2-2- Les déformations des terrains liées aux forces de distension : on distingue :
 les failles normales : ce sont des failles dont le plan (ou compartiment) affaissé forme un
angle droit ou obtus

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 le fossé d’effondrement, ou « graben » : c’est la zone ou le lieu de fracture des terrains
NB :
 la déformation des terrains est le changement morphologique (forme) des terrains (dus
aux forces de compression ou aux forces de distension)
 les forces de compression : ce sont des forces qui entrainent (engendrent) les
mouvements de convergence.
 les forces de distension : ce sont des forces qui engendrent les mouvements de
divergence.
 la faille : c’est une déformation cassante de terrains avec déplacement vertical ou oblique
des deux compartiments.

II- Les mécanismes de formation


1- d’une faille inverse : lorsque les plaques se rapprochent suite aux forces de compression, elles
entrent en collision en entrainant une cassure qui conduit au chevauchement (se couvrir en partie)
des terrains.
Les étapes de formation d’une faille inverse sont : le rapprochement des plaques, la collision, la
cassure et le chevauchement

Schéma d’une faille inverse


2- D’un pli : les forces de compression rapprochent les plaques qui, entrent en collision et
conduisent aux plissements des terrains.
Les étapes de la formation d’un pli sont : le rapprochement des plaques, la collision et le
plissement.
3- D’une faille normale : les forces de distension entrainent la cassure des terrains
(compartiments) qui conduit au décrochage (séparation ou déplacement) des deux compartiments.
Les étapes de la formation d’une faille normale sont : la cassure de terrain et le décrochage des
compartiments
4- d’un fossé d’effondrement, ou « graben » : suite au forces distension, il y’a extension
(étirement) et cassure des terrains puis abaissement des compartiments séparés.

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Les étapes de la formation du graden sont : l’extension, la cassure et l’abaissement des
compartiments.
NB :
 La collision : est rencontre de deux plaques continentales de même densité
 Le plissement est la déformation d’un terrain (couches géologiques) par pression laterale
produisant un ensemble de plis.
 La collision est à l’origine de la formation des chaines de montagnes telles que :
l’himalaya, les alpes.

III- Description des types de déformation des terrains :


1- une faille inverse ou chevauchement : est composé : d’un plan (miroir) de faille, une surface
(lèvre) abaissée, une surface (lèvre) sur levée, un toit, mur, le rejet de faille
2- un pli : il est caractérisé par :
 une alternance : d’une partie convexe (bombée) avec une partie creuse et concave
(synclinaux)
 une charnière qui est une ligne passant par les points de courbure maximale d’une
couche.
 un plan axial qui est un axe passant par toutes les charnières.

Schéma d’un pli


3- un fossé d’effondrement : est caractérisé par une dépression allongée, délimitée par des
failles ou séries de failles de dissections grossièrement parallèles et de regards opposés internes
4- une faille normale : est caractérisé par :
 un plan de taille qui est la surface de glissement, verticale ou oblique d’un compartiment
par rapport à l’autre ;
 un miroir de faille qui est la partie visible en surface du plan de faille
 une surface (lèvre) abaissée qui est la surface inferieur du bloc affaissé.
 une surface (lèvre) surélevé qui est la surface supérieure du bloc surélevé.
 le rejet de faille qui est la distance entre les deux blocs de la couche facturée

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Schéma d’une faille normale
IV- Quelques définitions
 la tectonique : c’est la science qui étudie les déformations de terrains (ou mouvements
tectoniques)
 l’orogénèse : processus de formation des chaines de montagnes
 la géologie : la science qui étudie la terre
 la géodynamique : c’est la science qui étudie les phénomènes géologiques externes et
internes du globe terrestre
 la géodynamique interne : étudie les phénomènes géologiques internes du globe terrestre
 la géodynamique externe : étudie les phénomènes géologiques externes du globe terrestre
 Atmosphère : c’est une couche ou enveloppe qui entoure le globe terrestre

MS3.6 : SOLUTIONS DE LUTTE CONTRE LE CHANGEMENT


CLIMATIQUE

Situation : Gestion rationnelle des écosystèmes


Jules, élève de 3e, a suivi une émission télévisée portant sur la gestion des écosystèmes dans le
cadre de la lutte contre le changement climatique. Étonné d’apprendre l’existence de textes
officiels qui réglementent l’abattage des arbres au Congo, il souhaite en savoir plus sur la façon
de lutter contre le changement climatique. Il soumet sa préoccupation au professeur de SVT, qui
organise alors des causeries-débats sur le sujet, en mettant à votre disposition des documents. À
cette occasion, le professeur te demande de citer quelques solutions de lutte contre le changement
climatique.

I- Définition
 l’écologie : étudiée les relations entre les êtres vivants d’une part et entre les êtres vivants
et leur milieu de vie d’autre part.
 l’écosystème : c’est l’ensemble du biotope et de la biocénose
 biocénose : ensemble des êtres vivants qui occupe un biotope
 biotope : milieu occupé par les vivants et les non vivants
 le climat : c’est l’ensemble des phénomènes méteologiques (vent, température, pluviosité,
humidité, ensellement, …) qui caractérisent l’état moyen de l’atmosphère (température
moyenne)
 le changement climatique : c’est la modification du climat

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 le réchauffement climatique : ce sont les modifications du climat accompagnées d’une
augmentation générale des températures moyennes à un niveau mondial (ou élévation de
la température moyenne de la planète terre).

II- la manifestation la plus remarquable du changement climatique actuel : c’est l’élévation


de la température moyenne de la planète Terre, ou « réchauffement climatique »

III- Causes du changement climatique actuel


On distingue deux principales causes : les causes anthropiques et les causes naturelles
1- les causes anthropiques : ce sont des causes dues à l’activité humaine. Elles sont :
 la déforestation abusive qui est abattage abusif (irrationnel) des arbres ;
 le rejet des substances à effet de serre par les activités industrielles ou agricoles ;
 L’excès des feux de brousses et du fonctionnement de certaines industries sont
responsables de l’émission des gaz à effet de serre tels que : le dioxyde de carbone, le
méthane, la vapeur d’eau, l’oxyde de diazote, le monoxyde de carbone, … Ces gaz
polluent l’air qui contribue à la dégradation de la couche d’ozone (les gaz à effet de serre
sont des gaz qui absorbent les rayons infra rouge à la surface du globe terrestre et
contribuent ainsi à l’effet de serre.
 l’utilisation abondante des énergies fossiles. Exemple : le pétrole, le gaz naturel, le
charbon, ….
NB :
 l’énergie fossile est une énergie produite à partir des matières organiques principalement
composés du carbone
 l’effet de serre est le processus naturel du réchauffement climatique
 la couche d’ozone est une couche de l’atmosphère (constituée de gaz bleu) qui nous
protège des rayons ultraviolets du soleil.
2- Les causes naturelles : ce sont des causes qui ne dépendent pas de l’activité humaines. Ce
sont : émission des gaz et des poussières par les grandes éruptions volcaniques, incendies
naturels des forêts tempérées en été

IV- Les actions positives de l’homme


Les actions positives que l’homme doit entreprendre pour ralentir le changement climatique
actuel sont :
 Éviter la destruction abusive des forêts (déforestation ;
 Promouvoir le reboisement. Au Congo Brazzaville la journée nationale de l’arbre
(reboisement) se fait le 6 novembre de chaque année.

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 Réduire la production des substances (gaz) à effet de serre ;
 Réduire l’utilisation des énergies fossiles.

NB : le reboisement est une opération qui consiste à planter des arbres afin de reconstituer la
forêt.

V- Solutions de lutte contre le changement climatique actuel


Ce sont :
 Gestion réglementée de l’exploitation forestière et protection des écosystèmes ;
 Diminution de la production des substances (gaz) à effet de serre, comme les gaz à effet
de serre (dioxyde de carbone, méthane, vapeur d’eau, oxyde de diazote…) ;
 Utilisation des énergies renouvelables et non polluantes telles que le vent, l’eau, le bois,
les biocarburants.

NB :
 le biocarburant est un carburant (forme d’énergie) produit à partir des matières organiques
non fossiles provenant de la biomasse.
 les principales énergies renouvelables sont : énergie solaire (produit par le soleil), énergie
éolienne (produit par le vent) et la biomasse (produit par la combustion du bois ou
matières organiques), énergie hydraulique (produit par l’eau)
 l’énergie renouvelable (verte ou propre) est une énergie inépuisable.

MS3.7 : SOLUTIONS D’ADAPTATION AU CHANGEMENT CLIMATIQUE

Situation : Construction de maisons adaptées


Gloire, élève de 3e, a constaté que dans sa localité, les anciens logements sociaux ne sont pas
climatisés, alors que les logements sociaux construits actuellement par l’État sont généralement
dotés de dispositifs de climatisation en vue de faire face aux fortes chaleurs des temps actuels.
Cherchant à connaître ce qu’il faut faire pour résister au changement climatique de nos jours,
Gloire en parle à leur professeur de SVT. Pour te permettre de répondre à Gloire, celui-ci met à la
disposition de la classe des images et des documents portant sur l’adaptation au changement
climatique et te demande de proposer des solutions.

I- Les conséquences du changement climatique


On distingue:
 Canicules : c’est la période de grande chaleur (canicules ou vague de chaleur)
 Fonte des glaciers : c’est la transformation des glaces en eau liquide
 Augmentation du niveau des océans : elle se fait par suite à la fonte des glaciers

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 Inondations dans certaines régions dues à l’abondance des pluies
 la sécheresse dans d’autre régions suite à la baisse de la quantité d’eau.

II- Les principales raisons d’adaptation au changement climatique


Les principals raisons:
 de l’installation de climatiseurs dans les maisons : c’est pour diminuer de la chaleur ;
 de l’utilisation rationnelle des ressources en eau : c’est pour s’adapter aux risques de
sécheresse ;
 de la variation des cultures dans nos pratiques agricoles : c’est pour adapter les cultures au
changement climatique ;
 de l’instauration d’une Journée de l’arbre dans notre pays : c’est pour réduire le taux de
dioxyde de carbone dans l’atmosphère.

III- Les solutions d’adaptation au changement climatique


Pour s’adapter au changement climatique l’homme doit :
 Construire des habitations adaptées au changement climatique ;
 Utiliser rationnellement des ressources en eau ;
 Adapter des cultures aux saisons ;
 Planter des arbres et créer des espaces verts ;
 Pratique le Reboisement des zones dégradées.

Conclusion :
L’homme doit être ami de la nature, créer les clubs des amis de la nature et participer aux
activités pour l’éducation sur la nature.

MS3.8 : STRUCTURE DE LA CELLULE

Situation : Observation d’un tissu animal et végétal au microscope optique


Chantal, élève de 3e, a lu dans un livre de biologie: « Les animaux et les végétaux sont tous
constitués de cellules. » Elle ne comprend pas cette phrase. Elle expose son problème en classe.
Le professeur organise des travaux pratiques portant sur des observations microscopiques de
l’épiderme interne de la joue et de l’épiderme d’oignon au laboratoire. Il met également à la
disposition de la classe des documents et des images portant sur des tissus animaux et des tissus
végétaux et te demande de décrire la structure d’une cellule.

I- Définition
La cellule est l’unité fondamentale de tout être vivant.

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II- Les différents types de cellules
On distingue la cellule animale et la cellule végétale
1- La cellule animale
La cellule animale est composée de trois parties : membrane plasmique (cytoplasmique),
cytoplasme et le noyau
2- La cellule végétale
La cellule végétale comprend : la paroi pectocelllosique (paroi cellulosique), membrane
plasmique, cytoplasme et le noyau
NB :
 le cytoplasme : c’est la région de la cellule qui contient le noyau et d’autres organites
 noyau : c’est la partie centrale de la cellule qui contient les chromosomes*
 paroi pectocellilosique : c’est une membrane formé de pectine et de cellulose qui entoure
la membrane cytoplasmique d’une cellule végétale.

III- Comparaison du tissu animal et du tissu végétal


Dans le tissu animal les cellules sont isolées les unes des autres alors que dans le tissu végétal les
Cellules sont soudées les unes des autres.

IV- Description de cellule animale et de la cellule végétale


1- Description de la cellule animale
La cellule animale a une forme arrondie, limitée par une membrane cytoplasmique englobant un
cytoplasme, la cellule animale contient aussi de petites vacuoles, un noyau des mitochondries et
les autres organites ;

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Schéma d’une cellule animale
2- Description de la cellule végétale
La cellule végétale a une forme hexagonale (six cotés), limitée par une paroi cellulosique ou
paroi pectocellulosique) et une membrane cytoplasmique ou plasmique englobant un cytoplasme,
une grosse vacuole, un noyau un chloroplaste et autres organites.

Schéma d’une cellule végétale


V- Comparaison entre la cellule animale et la cellule végétale
Cellule animale Cellule végétale
Points communs ou Membrane cytoplasmique, cytoplasme, noyau et mitochondries
ressemblances
Points divergents ou Petites vacuoles et la forme Chloroplaste, paroi
differents arrondie pectocellulosique et une forme
hexagonale

Remarque
 la cytologie : c’est l’étude de la cellule ou science qui étudie la cellule
 histologie : c’est l’étude des tissus
 cellules eucaryotes : c’est la cellule qui contient un vrai noyau (paramécie, amibe, cellule
de la fougère….)
 cellule procaryote : c’est une cellule dont le matériel génétique est contenu dans le
cytoplasme (vrai noyau)
Exemple : bactérie, archée….
 protozoaire : c’est un animal formé d’une seule cellule (amibe, plasmodium, paramécie,
……)
 métazoaire : c’est un animal formé de plusieurs cellules (la mouche, l’escargot, l’homme,
….)

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 la membrane plasmique : c’est une membrane qui entoure le cytoplasme

MS3.9 : PROGRAMME GENETIQUE

Situation : Ressemblance des caractères au sein d’une famille


André, élève de 3e, se rend compte de l’existence de certaines ressemblances (forme des oreilles
par exemple) entre lui et ses frères, ses parents et ses grands-parents. Il veut comprendre l’origine
de ces ressemblances. Il soumet ses observations à son professeur. En classe, celui-ci met à la
disposition des élèves des documents et des images liés à l’hérédité, et te demande d’analyser les
différents aspects d’un programme génétique pour aider André à comprendre les ressemblances
au sein de sa famille.

I- définition
Le programme génétique est l’ensemble des informations génétique qui détermine des caractères
héréditaires d'un individu
II- localisation de l’information de l’information génétique dans une cellule et les étapes de
la fécondation
1- Localisation de l’information génétique dans une cellule
Dans la cellule, l’information génétique nécessaire à la réalisation d’un caractère héréditaires est
localisé dans le noyau.
2- Les étapes de la fécondation
Ce sont :
 Rapprochement des gamètes mâle et femelle ;
 Pénétration d’un gamète mâle (spermatozoïde) dans le gamète femelle (ovule);
 Fusion des deux noyaux et formation de l’œuf.

II- Localisation du support du programme génétique et la nature du programme génétique


1- Localisation du support du programme génétique
Dans le noyau le support du programme génétique est localisé dans les chromosomes. Chaque
chromosome est constitué d’une longue chaîne de molécule d’ADN.
2- La nature du programme génétique
Dans les chromosomes, l’information génétique est portée par l’ADN. Donc l’ADN est le support
du programme génétique.

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NB : ADN : acide désoxyribonucléique

IV- Schéma simplifié d’une cellule en division et d’un chromosome


1- Schéma simplifié d’une cellule en division

2- Schéma d’un chromosome

NB :
Un chromosome est un constituant du noyau particulièrement visible quand la cellule est en
division. Un chromosome est constitué de deux bras ou chromatique Unis par un centromère.

V- Caryotypes
1- définition : c’est l’ensemble des chromosomes d’une cellule classés par ordre de taille
décroissante.
2- Nombre de chromosome dans une cellule humaine
Une cellule humaine contient 46 chromosomes ou 23 paires de chromosomes homologues, sauf
les cellules reproductrices qui comptent 23 chromosomes
 cellules somatiques ou non sexuelles : 2n=46 chromosomes (formule chromosomique)
 cellules sexuelles : n= 23 chromosomes (formule chromosomique)
3- critères de réalisation d’un caryotype
Trois critères de réalisation d’un caryotype :
 taille des chromosomes,

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 la forme des chromosomes
 la disposition des centromères des chromosomes.
4- Analyse d’un caryotype humain
Une cellule humaine est composée de 46 chromosomes dont deux paires de chromosomes : 22
paires d’autosome (cellules non sexuelles) et d’une paire de gonosome (cellule sexuelle) . Dans
chaque paire la taille des chromosomes sont identiques, sauf dans une paire de gonosome mâle
dont la taille des chromosomes est différent.
NB :
 Gonosome : c’est un chromosome sexuel
 Autosome : c’est un chromosome non sexuel
5- Comparaison des caryotypes d’une cellule mâle et d’une cellule femelle
 ressemblances : présence de 22 paires d’autosomes et d’une paire de gonosomes ;
 différences
 chez l’homme, la paire de gonosome est formé de deux chromosomes de tailles
différentes X Y.
 chez la femme, la paire de gonosome est composée de deux chromosomes de
même taille XX d’où la formule chromosomique suivante :
Chez l’homme : 42 autonome + XY
Chez la femme : 42 autosome + XX

V- Notion de phénotype et de génotype : cas de l’albinisme


1- Caractères observables chez un albinos
Ce sont :
 peau pâle,
 cheveux blancs
 yeux gris sensibles à la lumière
2- Définition des concepts
 phénotype : ensemble des caractères observables chez un individu
 gêne : c’est une portion du chromosome ou ADN déterminant un caractère.
 allèle : ce sont les différentes formes que peuvent prendre une gêne.
 génotype : c’est une composition allélique de tous les gènes d’un individu
3- la relation entre gène et caractère ou phénotype
Le gène détermine le caractère

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4- les génotypes des individus par rapport aux gènes albinos
(A//A) : individu normal
(A//a) : individu normal (allèle malade récessif ou à l’état caché)
(a//a) : individu malade

Remarque :
 la génétique : c’est la science de l’hérédité
 l’hérédité : transmission des caractères génétiques (héréditaires) des ascendants aux
descendants
 le caractère héréditaire : c’est un caractère qui se transmet des parents
Exemples : la voix, les yeux, la couleur de la peau, ....

MS3.10 : TRANSMISSION D’UN GENE AU SEIN D’UNE FAMILLE

Situation : Anomalies héréditaires


La soeur de Claude souffre d’une anomalie génétique causant une maladie: la drépanocytose.
Claude veut comprendre la survenue de cette anomalie chez sa soeur, alors que leurs parents, lui-
même et les autres enfants de cette fratrie n’en souffrent pas. Il expose cette situation à leur
professeur en classe. Celui-ci organise une causerie-débat en mettant à votre disposition des
documents portant sur la transmission du gène de la drépanocytose au sein d’une famille, et te
demande de répondre à la préoccupation de Claude.

I- Diversité du phénotype au sein d’une famille


Au sein d’une famille on observe deux types de phénotypes qui sont :
 Les individus sains
 les individus atteints.
Un individu sein est un individu qui ne porte pas d’allèle de la maladie
Un individu atteint est un individu portant l’allèle malade

II- La drépanocytose
1- Définition : la drépanocytose est une maladie héréditaire caractérisé par l’apparition dans le
sang des hématies en forme de faucille (ou drépanocyte). Elle est causée par les drépanocytes.
2- caractéristiques (symptômes ou signes) de la drépanocytose

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La drépanocytose se manifeste par une anémie aiguë ou chronique, crises douloureuses, grande
sensibilité aux infections, douleurs articulaire, yeux jaunâtres, hypertrophie du foie.

III- Transmission d’un gène et d’un chromosome


1- Au moment de la gamétogenèse
La gamétogénèse est la formation des gamètes
Lors de la gamétogénèse la transmission d’un gène et d’un chromosome se fait au moment de la
séparation des allèles
2- Au moment de la fécondation
Lors de la fécondation, la transmission d’un gène et d’un chromosome se fait au moment du
regroupement des allèles contenu dans les gamètes mâles et femelles

IV- Les génotypes du gène de la drépanocytose


On distingue trois cas possible de génotype
 sujet sain, son génotype est (A//A) ;
 sujet partiellement drépanocytaire (A//S) ;
 sujet totalement drépanocytaire (S//S).
Remarque : par déduction, les génotypes ̅ est héterozygote

̅
Homozygote malade

̅
Homozygote sain ou normal

V- Transmission génétique de la drépanocytose


1er cas : mariage entre deux sujets sains

Génotype : ̅ ̅

Gamète : A A

Fécondation : ̅
100% ⌈ ⌉

Phénotype : [ ] normale
2e cas : mariage entre ⌈ ⌉ ⌈ ⌉

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̅ ̅

A A S
Echiquier de croisement
A S
A
⌊ ⌋ ⌊ ⌋ Résultat : 50 % ⌈ ⌉ et 50 % ⌈ ⌉ Héterozygote
̅ ̅
3e cas : deux parents sont hétérozygote

̅ ̅

A S A S
A S Résultat : 50 % ⌈ ⌉de phénotype partièl
A
⌊ ⌋ ⌊ ⌋ 25 % ⌈ ⌉ de phénotype homozygote malade
̅ ̅
S 25% ⌈ ⌉ de phénotype homozygote sain
⌊ ⌋ ⌊ ⌋
̅ ̅

4e cas : mariage entre un hétérozygote et un homozygote malade

̅ ̅

A S S
S Résultat : 50 % ⌈ ⌉ héterozygote
A
⌊ ⌋ 50% ⌈ ⌉ de phénotype homozygote malade
̅
S
⌊ ⌋
̅

5e cas : mariage entre deux parents homozygotes ⌈ ⌉

̅ ̅

S S

̅
100% ⌊ ⌋ homozygote malade

VI- Prévention des mariages à risque


Pour se prévenir du mariage à risque il faut :

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 faire le test d’Emmel (ou examen de l’électrophorèse de l’hémoglobine sur une goutte de
sang)
 éviter les mariages consanguins
Remarque :
 un homozygote ⌊ ⌋ est un individu qui possède deux allèles identiques d’un même gène
 Un hétérozygote est un individu qui possède deux allèles différent d’un même gène.

MS3.11 : DIGESTION

Situation : Sécrétion des sucs digestifs


Les aliments consommés sont transformés dans le tube digestif. Une partie est rejetée sous forme
de matières fécales. Chantal, élève de 3e, veut comprendre les mécanismes de transformation des
aliments dans le tube digestif et leur devenir. Elle en parle à leur professeur, qui organise alors
une expérience sur la mastication par les élèves d’un morceau de pain. Il met également à leur
disposition des images et des documents relatifs à la transformation et à l’absorption des aliments
dans le tube digestif. Le professeur te demande d’expliquer les mécanismes de la digestion.

I- Définition
La digestion est l’ensemble des transformations mécaniques et chimiques des aliments dans le
tube digestif

II- Appareil digestif

L’appareil digestif est un appareil qui assure la digestion des aliments


Il comprend deux parties

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 Le tube digestif
 Les glandes digestives
1- Le tube digestif : c’est le canal par lequel cheminent les aliments. Il est constitué de la
bouche, l’œsophage, l’estomac, l’intestin grêle et le gros intestin
Il commence à la bouche et se termine à l’anus.
2 Les glandes digestives : ce sont des organes qui sécrètent les sucs digestifs.
Un suc digestif est un liquide (substance) qui contient les enzymes.
Les glandes digestives sont :
 les glandes salivaires : dans la bouche elles secrètent la salive
 les glandes gastriques : dans l’estomac, elles secrètent le suc gastrique
 les glandes intestinales : dans l’intestin grêle elles sécrètent le suc intestinal
 le pancréas : il sécrète la suc pancréatique
 le foie : il sécrète la bile qui est déversée dans la vésicule biliaire
NB :
 la bile n’est pas un suc digestif car elle ne contient pas des diastases, mais elle émulsionne
les lipides.
 un enzyme en diastase est une substance active d’un suc digestif qui accélère la digestion
chimique

III- Expérience de la mastication s’un morceau de pain pendant quelques minutes


Mastiquer (broyer, écraser…) un morceau de pain dans bouche pendant quelques minutes, on
constate qu’il prend un aspect pâteux et une sensation d’un gout de saveur sucré.
Conclusion : le morceau de pain a été transformé en une pate appelée bol alimentaire sous
l’action de la salive et des dents. Donc l’amidon a été transformé en un sucre (maltose)

IV- Les différents types de transformation des aliments


On distingue deux types de transformation des aliments :
Les transformations mécaniques
Les transformations chimiques
 Les transformations mécaniques se manifestent par la mastication (dans la
bouche), par les brassages gastriques (dans l’estomac) et le brassage intestinale
(dans l’intestin grêle).
 Les transformations chimiques par les sécrétions des sucs digestifs.

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V- Les différents phénomènes mécaniques et chimiques de la digestion et leurs résultats
1- dans la bouche : les aliments sont coupés, broyés et écrasés par les dents : c’est la mastication.
En même temps la salive les imprègne : c’est l’insalivation. On obtient une pate appelée bol
alimentaire
NB : le bol alimentaire est le résultat de la digestion buccale
Le bol alimentaire subit la déglutition. La déglutition est le passage du bol alimentaire dans
l’œsophage.
2- Dans l’estomac : sous l’action des brassages gastriques est du suc gastrique, le bol alimentaire
est transformé en une bouillie appelée chyme.
Le chyme c’est le résultat de la digestion gastrique.
NB : un suc est un liquide (substance) organique animale
3- Dans l’intestin grêle : sous l’action des brassages de l’intestin, du suc pancréatique, du suc
intestinal et de la bile, le chyme est transformé en un liquide appelé chyle.
Le chyle est le résultat de la digestion intestinal
La composition du chyle : le chyle est composé des nutriments suivants : l’eau, les sels minéraux,
le glucose, les acides aminés, les acides gras, le glycérol et les vitamines
Remarque : les déchets issus de la digestion, passent dans le gros intestin et décompose grâce
aux enzymes et aux bactéries et se transforment en matière fécale.
VI- Les glandes digestives, leurs sucs et leurs diastases ou enzymes digestives
Digestion Aliments Glandes Sucs digestifs diastace Resultat
digestifs
Buccale Amidon Glandes Salive Amylase Maltose
(bouche) salivaires salivaire
Gastrique Protides Glandes Suc gastrique Protease Polypeptide
(estomac) gastriques
Maltose Pancreas Suc maltose Glucose
pancréatique
Suc intestinal
Polypeptide Pancréas Suc polypetidase Acide aminés
Intestinale glande pancréatique
intestinale Suc intestinal
Lipids Glandes Suc intestinal lipase Acides
intestinales bile amines
Foie

Remarque :

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 l’eau, les sels minéraux et les vitamines ne subissent aucune transformation dans le tube
digestif
 rôle de la diastase et résultat de la digestion
 le rôle des diastases est d’assurer la dégradation des grosses molécules en petite
molécules susceptibles de passer à travers la villosité intestinale
 le résultat de la digestion est la production des nutriments et des déchets
 un nutriment : c’est une substance assimilable par l’organisme
VI- Absorption intestinale :
1- Absorption intestinale, est le passage des nutriments dans le sang et dans la lymphe à travers
la villosité intestinale
2- Villosité intestinale
a- schéma

b- les voies de l’absorption : les nutriments suivent deux voies :


 les voies sanguines ou passent l’eau, les sels minéraux, les acides aminés, vitamines
hydrosolubles, les glucoses
 les voies lymphatiques (ou chylifère) ou passent les acides aminés, glycérol et les
vitamines liposoluble

MS3.12 : MECANISMES D’APPROVISIONNEMENT DES CELLULES EN


NUTRIMENTS

Situation : Comparaison du sang entrant et du sang sortant au niveau de l’intestin grêle.


En lisant un livre de SVT, Pascal a constaté une différence de composition du sang entrant et du
sang sortant de l’intestin grêle. Pascal veut savoir si le sang s’appauvrit ou s’enrichit en glucose
et autres nutriments traversant l’intestin grêle. En classe, le professeur met à la disposition des
élèves des documents et des images portant sur l’approvisionnement des cellules en nutriments,
et te demande de répondre à la préoccupation de Pascal.

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I- Composition du milieu intérieur
C’est un ensemble formé du sang, lymphe et du milieu interstitiel.
1- le sang : c’est un liquide rouge visqueux de saveur salée qui circule dans les vaisseaux
sanguins
2- la lymphe : c’est un liquide clair incolore provenant du sang. Il contient tous les éléments du
sang, sauf les globules rouges
3- le milieu interstitiel : c’est un liquide qui occupe l’espace entre les capillaires et les cellules
(tissu)

II- La structure d’une villosité intestinale


La villosité intestinale est constituée :
 L’épithélium,
 L’artère,
 Les veines,
 Les capillaires,
 La voie chylifère ou lymphatique.

III- La qualité du sang entrant et sortant dans l’intestin grêle


1- la qualité du sang entrant dans l’intestin grêle
Le sang entrant dans l’intestin grêle est pauvre en nutriments car, il vient d’alimenter les cellules
en nutriments.
2- la qualité du sang sortant de l’intestin grêle
A la sortie de l’intestin grêle, le sang est riche en nutriments, car il vient de s’approvisionner les
nutriments dans l’intestin grêle grâce à l’absorption intestinale

IV- les voies de passage des nutriments lors de l’absorption intestinale et l’élément qui
conduit les nutriments aux cellules
1- les voies de passage des nutriments lors de l’absorption intestinale
On distingue deux voies de passage des nutriments lors de l’absorption intestinale :
 la voie sanguine : acides aminés, glucose, eau, sels minéraux, vitamines hydrosolubles) ;
 la voie chylifère ou lymphatique : acide gras, glycérol, les vitamines liposolubles.
2- Élément qui conduit les nutriments aux cellules

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Les nutriments sont conduits aux cellules par le sang
3- schéma annoté des deux voies de l’absorption intestinale

V- le devenir des nutriments dans la cellule et les mécanismes d’approvisionnement des


cellules en nutriments
1- le devenir des nutriments dans la cellule
Certains nutriments sont utilisés pour la formation des nouvelles molécules organiques afin
d’assurer la croissance et le développement l’organisme. D’autres sont utilisés dans la
production de l’énergie, d’autres encore sont stockés ou mise en réserve.
2- mécanismes d’approvisionnement des cellules en nutriments
Les étapes d’approvisionnement des cellules en nutriments sont :
 digestion des aliments,
 absorption des nutriments,
 transport des nutriments du sang aux cellules.

MS3.13 : MECANISME D’APPROVISIONNEMENT DES CELLULES EN


DIOXYGENE

Situation : Transit du dioxygène des alvéoles pulmonaires aux cellules


En regardant un documentaire scientifique, un élève est surpris du trajet suivi par le dioxygène
dans l’organisme lors de la respiration. Voulant comprendre le mécanisme de ce phénomène,
l’élève en parle à leur professeur. En classe, celui-ci met à la disposition des élèves des
documents et des images relatifs au mécanisme d’approvisionnement des cellules en dioxygène,
et te demande d’expliquer ce mécanisme.

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I- Définitions
 la respiration : c’est une fonction vitale qui consiste à absorber le dioxygène et rejeter le
dioxyde de carbone (Gaz carbonique)
 l’inspiration : c’est l’absorption ou l’entrée du dioxygène dans les poumons.
 l’expiration : c’est le rejet du dioxyde de carbone vers le milieu extérieur.

II- Les gaz respiratoires


On distingue deux gaz respiratoires
 dioxygène
 dioxyde de carbone
NB :
 Le dioxygène est le gaz respiratoire utile à l’organisme
 l’élément qui assure le transport des gaz des gaz respiratoires dans l’organisme est sang.
III- Trajet suivi par les gaz respiratoires dans l’organisme
Le trajet suivi par les gaz respiratoires présente deux voies :
 les voies respiratoires
 les voies sanguines
1- les voies respiratoires (le trajet au niveau des voies respiratoires) :
Narines trachée-artère bronches bronchioles alvéoles pulmonaires
1.1 Narines : ce sont les deux orifices des fosses nasales situés en bas du nez.
1.2- Trachée-artère : c’est un tube constitué d’anneau cartilagineux qui se divise en deux
bronches.
1.3- bronches : ce sont les deux ramifications de la trachée
1.4- bronchioles : ce sont les ramifications des bronches au niveau des poumons
1.5- les alvéoles : ce sont les lieux où s’effectuent les échanges gazeux respiratoires dans les
poumons.
2- Trajet au niveau des voies sanguines
Au niveau des voies sanguines le trajet se réalise de la manière suivante :
poumons cœur organes cœur poumons
NB :

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 l’élément du sang qui fixe le dioxygène et le dioxyde de carbone est l’hémoglobine des
hématies
 l’hémoglobine : c’est un pigment qui colore le sang qui fixe les gaz respiratoires.
 le lieu de l’utilisation du dioxygène dans l’organisme est la cellule

V- Mécanisme de transport des gaz respiratoires par l’hémoglobine


1- A partir des vaisseaux sanguins des alvéoles pulmonaires
Le sang sombre (pauvre en dioxygène) quitte le ventricule droit par l’artère pulmonaire et arrive
au niveau des alvéoles pulmonaires où il perd le dioxyde de carbone et fixe le dioxygène sous
forme d’oxyhémoglobine et le sang devient rouge vif, ce sang rouge vif (riche en dioxygène),
circule jusqu’aux organes passant par le cœur.
2- A partir des organes
Le sang rouge vif (riche en dioxygène) libère le dioxygène, et fixe le dioxyde de carbone sous
forme de carbohémoglobine et devient rouge sombre. Ce sang rouge sombre sera conduit aux
poumons en passant par le cœur.

NB :
 Oxyhémoglobine : c’est la combinaison du dioxygène et de l’hémoglobine.
 carbohémoglobine : c’est la combinaison du dioxyde de carbone et de l’hémoglobine

V- rapport entre la consommation du dioxygène et l’activité physique


la consommation du dioxygène varie en fonction de l’activité physique est intense, plus la
consommation du dioxygène est importante ou est élevée.
NB : Le dioxygène a pour rôle d’assurer la production de l’énergie nécessaire au bon
fonctionnement de l’organisme.

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VI- Mécanisme d’approvisionnement des cellules en dioxygène
Mécanisme d’approvisionnement des cellules en dioxygène se déroule de la manière suivante :
 absorption du dioxygène au niveau des poumons lors de l’expiration,
 transport du dioxygène des poumons aux organes périphériques en passant par le cœur
puis aux cellules par le sang en passant par le cœur.

MS3.14 : MALADIES DUES AU MANQUE D’HYGIENE ALIMENTAIRE ET


LEUR PREVENTION

Situation : Aliments souillés


La famille Dota vit dans un quartier insalubre, proche d’une grande décharge sauvage (dépotoir
de déchets) infestée d’insectes et de souris. Dany, leur enfant, s’inquiète du fait que les aliments
qu’ils consomment sont souvent exposés aux mouches, aux rongeurs et à la poussière. Il en parle
à leur professeur. En classe, celui-ci met à votre disposition des documents et des images liés à la
prévention des maladies dues au manque d’hygiène alimentaire, et te désigne pour proposer les
moyens de prévention de ces maladies en vue de leur application.

I- les faits d’insalubrité


L’insalubrité est le caractère de tout ce qui n’est pas propre. Les faits traduisant l’insalubrité dans
la société sont : grande décharge sauvage ou dépotoir des déchets, présence d’animaux nuisibles
comme les insectes (mouches, moustiques, cafards, …), les souris, la poussière.

II- quelques maladies dues au manque d’hygiène alimentaire


Ce sont des maladies dues aux aliments souillés :
 le choléra, causé par le vibrions cholérique ou bacille virgule
 l’amibiase, causée par l’amibe dysentérique ou hatamoeba histolitica
 l’ascaridiose, causée par les ascaris (ver intestinal)
 la fièvre typhoïde, causée par le bacille typhoïque appelée salmonella typhi

NB :
 L’hygiène est l’ensemble des règles qui permette à l’homme de se maintenir en bonne
santé
 l’hygiène alimentaire est l’ensemble des règles qui permettent à l’homme d’éviter les
maladies dues aux aliments souillés
 la parasitose est une maladie provoquée par un parasite (cholera, amibiase, ascaris, …)
 un aliment souillé est un aliment contaminé ou malsain

III- l’amibiase ou dysenterie amibienne (maladie des mains sales)


1- définition : l’amibiase est une maladie parasitaire due à la présence des amibes dans l’intestin.
2- Mode de contamination ou contagion : l’amibiase se transmet en consommant l’eau, les
fruits et les légumes souillés de kystes ainsi que les mains souillés.
NB : la contagion est la transmission d’une maladie à un individu bien portant par contact direct
ou indirect.

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3- Agent pathogène : c’est un protozoaire appelé amibe dysentérique ou entamoeba hystolitica.
Il existe trois formes : micusta, kystique et la forme hemathophage ou Histolytica
NB : l’agent pathogène est le microbe qui provoque la maladie
4- Manifestation ou signes
L’amibiase se manifeste par :
 la diarrhée sanguinolente,
 les selles fluides, pâteuses et gluantes,
 Les douleurs abdominales et intestinales…
NB :
 le sang dans les selles est dû à la perforation du côlon.
 les symptômes sont les signes qui caractérisent une maladie
5- La prévention ou prophylaxie
Pour éviter l’amibiase il faut :
 consommer des aliments sains,
 boire de l’eau potable
 se laver les mains avant de manger
 Aménager et utiliser les latrines (WC)
 Laver les fruits et les légumes avant de les consommés
 Protéger les aliments contre les mouches ;
 Eloigner les latrines des points d’eaux.
NB : la prophylaxie ou prévention est l’ensemble des mesures ou moyens qui permettent d’éviter
une maladie
6- Diagnostic
Le diagnostic consiste à faire la recherche des amibes dans les selles

IV- les bonnes habitudes alimentaires et les mesures préventives face à ces maladies
1- les bonnes habitudes alimentaires : le respect de l’hygiène alimentaire, modération de la
consommation d’alcool, variation de l’alimentation, consommation d’une alimentation équilibrée.
2- les mesures préventives face à ces maladies
 bien laver les aliments,
 bien cuire les aliments,
 se laver les mains avant de manger,
 consommer des aliments sains,
 boire de l’eau potable,
 bien conserver les aliments…

MS3.15 : MALADIES DU SANG ET DE LA CIRCULATION SANGUINE ET


LEUR PREVENTION

Situation : Usage de la moustiquaire


À l’occasion de la Journée nationale de lutte contre le paludisme, la mère de Ginette a été choisie
pour faire partie de l’équipe de distribution des moustiquaires imprégnées dans les différents
foyers de son quartier. Ginette ne comprend pas l’importance d’une telle opération. Elle en parle
à leur professeur. En classe, celui-ci met à votre disposition des images et des documents relatifs

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à la prévention des maladies du sang et de la circulation sanguine. Il te désigne pour proposer les
moyens de prévention de ces maladies.

I- importance de la distribution des moustiquaires et le tissu touché par l’agent pathogène


1- l’importance de la distribution des moustiquaires
Les moustiquaires permettent de se prévenir contre le paludisme
2- le tissu touché par l’agent pathogène
Le tissu de l’organisme qui est immédiatement touché par l’agent pathogène est le sang

II- les maladies du sang et de la circulation sanguine et les maladies et accidents


cardiovasculaires
1- les maladies du sang et de la circulation sanguine
Paludisme, trypanosomiase ou maladie de sommeil, leucémie ou cancer de sang, la
drépanocytose, l’hémophilie
 La trypanosomiase ou la maladie de sommeil :est une malade causée par le
trypanosome qui se transmet par la mouche Tsé Tsé
 la leucémie ou cancer du sang : est l’augmentation anormale des cellules mères des
leucocytes (globules blancs) au niveau de la moelle jaune ou moelle osseuse.
 l’hémophilie est une maladie héréditaire du sang caractérisée par le non coagulation (in
coagulation) du sang.
2- maladies et accidents cardiovasculaires
2-1- Les maladies cardiovasculaires
 hypertension artérielle : c’est l’augmentation anormale et permanente de la pression
artérielle. La pression ou tension artérielle est la pression exercée par le sang sur la paroi
artères.
 l’hypotension artérielle : c’est la di munition anormale et permanente de la pression
artérielle.
 infarctus du myocarde : c’est la mort tissulaire d’une partie plus ou moins importante du
myocarde (lésion)
2-2- Les accidents cardiovasculaires : on distingue : les hémorragies, l’avc
 les hémorragies : sont des écoulements de sang hors des vaisseaux sanguins. On distingue
l’hémorragie veineuse, l’hémorragie artérielle et l’hémorragie des capillaires
 AVC : c’est l’accident vasculaire cérébral dû à l’hypertension artérielle, l’obstruction des
vaisseaux sanguins (artères) causée par les matières grasses.
NB : une crise cardiaque est l’augmentation du volume sanguin dans le cœur.

III- Le paludisme

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1- définition : le paludisme est une maladie parasitaire et infectieuse transmis par un moustique
2- l’agent vecteur : c’est le moustique femelle appelé anophèle (le culex est le moustique male).
3- mode de contamination (contagion ou contraction)
Le paludisme se transmet par piqûre de l’anophèle.
4- agent pathogène : c’est un hématozoaire (qui vit dans le sang) appelé plasmodium. On
distingue le plasmodium falciparum, ovale, vivax et malaria. Seul le plasmodium falciparum est
le plus dangereux des espèces de plasmodium.
5- manifestations ou symptômes :
Frissons, maux de tête, vomissements, fièvre intermittente, pâleur, anemie, céphalés.
NB : l’anémie est la diminution du nombre des hématies dans le sang.
6- prévention
 dormir sous la moustiquaire imprégner d’insecticides,
 assainir l’environnement,
 prendre les anti-palustres adaptés
 pulvériser des maisons à l’aide des insecticides (pour détruire les moustiques et les larves)
7- Diagnostic
Faire la goutte épaisse pour la recherche des hématozoaires ou GERH.

IV- mesures préventives des maladies du sang et de la circulation sanguine :


1- la trypanosomiase : éviter de porter des habits noirs dans les zones infestées de mouches tsé-
tsé, porter des chemises à manches longues enfilées dans le pantalon, porter un chapeau et des
bottes, détruire les mouches tsé-tsé) ;
2- leucémie : éviter la consommation du tabac, éviter de respirer le benzène et le formol ;

V- mesures préventives des maladies et accidents cardiovasculaires :


1- l’hypertension artérielle : éviter la consommation d’aliments trop salés, limiter la
consommation des matières grasses, modérer la consommation d’alcool ;
2- l’accident vasculaire cérébral ou « AVC » : pratiquer une activité physique régulière,
diminuer le taux de graisse dans le sang, réduire le risque de diabète et l’hypertension artérielle ;
3- l’infarctus du myocarde : contrôler régulièrement la tension artérielle et le taux de
cholestérol, pratiquer régulièrement une activité physique, limiter le stress.

MS3.16 : MALADIES DE L’APPAREIL RESPIRATOIRE ET LEUR


PREVENTION

Situation : Hygiène de l’appareil respiratoire


Le collège de Madi et de ses camarades se trouve à un kilomètre du village en suivant une route
carrossable très poussiéreuse. Madi s’étonne de voir ses camarades portant chacun un masque
bavette de protection contre la poussière. Il en parle à leur professeur. En classe, celui-ci met à
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votre disposition des documents et des images portant sur la prévention des maladies des voies
respiratoires et te désigne pour proposer des moyens de prévention de ces maladies en vue de leur
application.

I- utilité du port du masque bavette de protection contre la poussière et l’appareil qui est
touché par la poussière
1- utilité du port du masque bavette de protection contre la poussière
Le masque bavette nous protège contre la poussière pour éviter les maladies respiratoires
2- l’appareil qui est touché par la poussière
L’appareil qui est touché par la poussière est l’appareil respiratoire

II- Les maladies de l’appareil respiratoire


Ce sont :
1- la tuberculose : est une maladie infectieuse et contagieuse qui affecte les poumons.
2- le rhume : c’est l’inflammation générale des muqueuses des voies respiratoires (nez, gorge,
bouches, …)
3- asthme : c’est la maladie caractérisé par une respiration sifflante due à un retrecissement des
voies respiratoires
4- Bronchite : c’est l’inflammation des bronches, elle est à l’origine plus souvent virale (virus)
5- cancer des poumons : c’est le développement exagéré des calculs pulmonaires qui échappent
au contrôle normal de l’organisme. Il est causé par la nicotine (substance toxine contenue dans la
fumée des cigarettes)
6- Covid-19 : c’est une maladie infectieuse due au virus SARS- COV-2
7- La grippe : c’est l’infection des voies respiratoires causée par le virus de l’influenza
8- L’asphyxie : c’est une détresse respiratoire conduisant à l’inconscience ou à la mort à cause
d’une insuffisance d’oxygène dans le sang.
9- Pneumopathie : c’est une infection respiratoire aigüe des poumons.

III- la tuberculose pulmonaire


1- mode de contamination
 direct par la salive d’un individu malade à un autre
 indirect par les objets souillés du malade

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2- agent pathogène
C’est le bacille de koch
3- manifestations ou symptômes : toux persistante, douleurs thoraciques, fatigue, perte de poids,
sueurs nocturnes, crachats sanguinolents
4- Diagnostic
Faire la radiographie des poumons, la recherche des BK dans les crachats (examen
microscopique des crachats)
5- prévention ou prophylaxie : vaccination par le BCG, mise en quarantaine des malades, port
d’un masque bavette en public, améliorer les conditions de vie, lutter contre le tabagisme et
l’alcoolisme
6- les autres formes de la tuberculose : cutanée, osseuse, intestinale, rénale

IV- Prévention ou mesures préventives des maladies de l’appareil respiratoire


Éviter la consommation active ou passive du tabac et de l’alcool, se laver les mains
régulièrement, utiliser des masques bavettes, bien aérer l’habitat, éviter l’inhalation des gaz
toxiques, éviter le contact avec les malades.

MS3.17 : EXCRETION URINAIRE


1- Définitions
 l'excrétion est l’élimination (rejet) des déchets de l’organisme par les organes excréteurs
 l’excrétion urinaire est l’élimination de l’urine de l’organisme.
II- l’appareil de l’excrétion urinaire et le lieu de fabrication de l’urine
 l’excrétion urinaire : est assuré par l’appareil urinaire

 organe de fabrication de l’urine : l’urine se forme au niveau des reins

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III- L’urine
1- Définition
L’urine est un liquide jaune clair (transparent) d'odeur fade, de saveur salée et un peu acide. La
couleur de l’urine varie selon le degré de concentration. L’urine se forme à partir d’un liquide
appelé plasma sanguin.
NB : Le plasma sanguin est la partie liquide du sang contenant de l’eau et les substances dissout
(nutriments, ions)
2- Le trajet de l’urine
L’urine se forme dans le rein, passe par le canal appelé uretère et arrive à la vessie (ou qui le
conduit à la vessie), puis passe par un autre canal appelé urètre pour être évacué à l’extérieure par
l’orifice urinaire.
Rein uretère vessie urètre orifice urinaire
NB :
 Rein : c’est un organe en forme de haricot logé dans la cavité abdominale ou région
lombaires.
 uretère : c’est une voie urinaire qui conduit l’urine des reins à la vessie
 vessie : c’est une poche élastique dans laquelle s’accumule l’urine.
 urètre : L’urètre est un canal qui part de la vessie et se termine par orifice urinaire
 orifice urinaire : c’est l’extrémité de l'urètre.
3- la composition du plasma sanguin
Le plasma sanguin est composé de 90 % d’eau et 10 % d’autres substances tels que les sels
minéraux, les lipides, les protéines dont la principale est l’albumine
4- la composition de l’urine
L’urine est composée de 95 % d’eau et 5 % de déchets dont l’urée, la créatinine, l’ammoniaque et
l’acide urique.
IV- Tableau de Comparaison de la composition du plasma sanguin à celle de l’urine

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 on constate que les globules rouges sont présents dans le plasma sanguin, mais absent
dans l’urine
 les substances minérales sont plus concentrées dans l’urine que dans le plasma sanguin
 les substances organiques sont présents dans le plasma sanguin mais absentes dans l’urine
 les déchets organiques sont plus concentrés dans l’urine.
NB :
 les substances minérales et les substances organiques sont les constituants normaux de
l’urine.
 les substances organiques sont les constituants anormaux de l’urine.
 les constituants accidentels ou occasionnels de l’urine sont : l’alcool, les médicaments et
le sang.

V- Les fonctions des reins


Les deux principales fonctions des reins sont :
 rôle de filtre : élimination des déchets tels que l’urée et la créatinine évacuées dans l’urine
;
 rôle de régulation : maintien de la quantité d’eau et de sels minéraux de l’organisme ou de
maintenir l’homéostasie c'est à dire les constances du milieu intérieur.

VI- le mécanisme de l’excrétion urinaire :


L’excrétion urinaire se réalise en trois étapes :
 filtration : au niveau des glomérules où passe la quasi-totalité des éléments du plasma
sanguin de petites tailles qui forment l’urine et retiennent des cellules sanguines et des
protéines de grande taille de passé ;
 réabsorption : réintégration des nutriments et de l’eau dans la circulation sanguine ;
 évacuation des déchets : elle consiste à une évaluation des déchets (urée, acide urique et
créatinine) dans l’urine.

VII- Quelques définitions

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 le néphron : c’est la présence du glucose dans l’urine
 glycosurie : c’est la présence du glucose dans l’urine
 albumerie : c’est la présence de l’albumine (protéines) dans l’urine
 hérésie : c’est l’excès d’urée dans le sang
 hématurie : présence du sang dans l’urine
 calculs urinaires : c’est l’accumulation des cristaux d’acide urique dans les voies
urinaires.
 goutte : c’est le dépôt des cristaux d’acide urique dans les articulations
 appareil urinaire : c’est l’appareil qui assure l’excretion urinaire
 sécrétion : c’est la production d’une substance pour le bon fonctionnement de
l’organisme.

MS3.18 : MALADIES DE L’APPAREIL URINAIRE ET LEUR


PREVENTION

Situation : Diminution du volume de l’urine


En lisant le carnet de soins de son grand-père, Chrisna découvre que celui-ci souffre d’un
dysfonctionnement des reins marqué par une diminution du volume de l’urine. Elle ne comprend
pas ce que cela veut dire et soumet sa préoccupation à leur professeur. En classe, l’enseignant
met à votre disposition des documents et des images portant sur le dysfonctionnement des reins et
te demande de répondre à la préoccupation de Chrisna.

I- la maladie qui provoque un dysfonctionnement des reins et les d’infections qui touchent
l’appareil urinaire.

1- la maladie qui provoque un dysfonctionnement des reins


La maladie qui provoque le dysfonctionnement des reins est l’insuffisance rénale.
L’insuffisance rénale est une maladie marquée par le dysfonctionnement des reins qui se
caractérise par une diminution du volume de l’urine.
2- les Infections qui touchent l’appareil urinaire
 cystite : c’est l’infection de l’urètre et de la vessie par les bactéries
 urétrite : c’est l’infection de l’urètre par les bactéries
 pyélonéphrite : c’est l’infection des reins par des bactéries.

II- les manifestations ou signes de l’insuffisance rénale et infections urinaires :


1- les manifestations ou signes de l’insuffisance rénale

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Ce sont : urines peu abondantes et parfois foncées, troubles ou mousseuses, besoin d’uriner
plusieurs fois par nuit, présence de protéines dans les urines, fatigue excessive, manque d’appétit,
œdèmes, démangeaison, crampes musculaires.
2- les manifestations des infections urinaires
 cystite : un besoin fréquent d’uriner, une douleur et une sensation de brûlure à la miction ;
 urétrite : un écoulement urétral, démangeaison de l’urètre ;
 pyélonéphrite : une douleur pelvienne et des douleurs lombaires, fièvre élevée, frissons,
malaise.

III- Causes et conséquences de l’insuffisance rénale


1- Causes de l’insuffisance rénale
Diabète, hypertension artérielle, infection des reins
2- conséquences de l’insuffisance rénale
L’insuffisance rénale à pour conséquences l’accumulation des déchets du métabolisme dans le
sang, accumulation de l’eau dans les tissus ou œdème.

IV- prévention de l’insuffisance rénale et mesures de prévention des infections urinaires


1- prévention de l’insuffisance rénale
Le dépistage précoce d’une présence de protéines dans l’urine, respect des traitements prescrits ;

2- mesures de prévention des infections urinaires


Boire suffisamment d’eau, uriner régulièrement tout au long de la journée, uriner après chaque
rapport sexuel, lutter contre la constipation, adopter une bonne hygiène intime.

V- le dysfonctionnement des reins


Le dysfonctionnement des reins s’explique par la diminution du fonctionnement des reins qui ne
filtrent plus correctement le sang de l’organisme.
NB :
 dialyse : est le processus artificiel d’élimination des résidus et des liquides en excès dans
l’organisme
 énurésie : miction involontaire (le plus souvent nocturne) chez une personne en âge
contrôlées
 diabète : présence du sucre dans le sang et dans les urines

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 glycémie : c’est le taux de glucose dans le sang
 Hyperglycémie : c’est l’augmentation du taux de sucre dans le sang
 Hypoglycémie : c’est la baisse du taux de glucose dans le sang

MS3.19 : DIVERSITE DES AGRESSEURS DE L’ORGANISME HUMAIN

Situation : Observation microscopique du pus, de l’urine, du sang ou des selles


Rogette, une adolescente de 3e, est inquiète des résultats de l’examen microscopique de ses
selles: ils révèlent la présence d’amibes dysentériques. Cherchant à savoir si c’est le même
élément qui a provoqué la tuberculose chez son camarade de classe, Rogette en parle à leur
professeur. En classe, celui-ci organise une causerie-débat en mettant à votre disposition des
documents et des images portant sur les agresseurs de l’organisme humain, et te demande de
démontrer leur diversité.

I- les agresseurs de l’organisme humain


Ce sont des corps étrangers à l’organisme capable d’agir négativement sur le fonctionnement de
l’organisme. Ces agresseurs sont : amibe, VIH, plasmodium, pollen, poussière, bacille de
Koch….

II- Les différents types ou groupes d’agresseurs de l’organisme humain


On distingue deux groupes ou types d’agresseurs :
 Microbes pathogènes : ce sont les microbes capables de provoquer la maladie.
Ce sont : amibe, VIH, plasmodium, bacille de Koch… ;
NB :
 un microbe est un être vivant infiniment petit visible qu’au microscope.
 un microbe non pathogène est un microbe incapable de provoquer la maladie
 autres agresseurs : ce sont les cellules étrangères, toxines, poussière, allergènes tels que
grains de pollen, poils d’animaux..., les agresseurs physiques tels que la piqure d’un
moustique, le choc, brûlure....
 toxine : c’est un poison très violent secrété par un microbe pathogène.
 allergènes : c’est une substance qui détermine une allergie
 allergie : c’est une réaction anormale, inadapté, exagéré ou même excessive du système
immunitaire de l’organisme au contrat avec un corps étranger.

III- les différents groupes de microbes :


 protozoaires,
 bactéries,

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 champignons microscopiques,
 virus.
1- les protozoaires
Un protozoaire est un être vivant unicellulaires : amibe, paramécie, plasmodium trypanosome …;
2- bactéries : c’est un groupe de microorganismes unicellulaires possédant tous une paroi qui
possède la membrane cytoplasmique
Exemple : bacille de Koch, bacille tétanique, bacille subtil, bacille diphtérique …
3- champignons microscopiques : ce sont des microorganismes végétaux non chlorophylliens.
Exemple : trichophyton, candida albicans, … ;
4- virus : ce sont des microorganismes très fins visibles que au microscope.
Exemples : poliovirus, VIH, coronavirus, … ;

V- Autres agresseurs de l’organisme humain.


Ce sont :
 cellules étrangères : cellules du greffon, cellules cancéreuses… ;
 toxines : tuberculine, toxine tétanique, toxine diphtérique… ;
 allergènes : poussières, pollen, aérosols, certains médicaments….
 Les agresseurs physiques : piqûre d’insectes, chocs, brûlure, électrocution,....
Remarque :
 antigène : c’est une substance étrangère repérée par le système de défense de l’organisme
(système immunitaire) qui produit alors un anticorps pour la détruire.
 soi : c’est l’ensemble des molécules résultant de l’expression d’un génome.
 génome : c’est l’ensemble du matériel génétique ou héréditaire composée (ADN ou ARN)
d’un organite cellulaire, d’un organisme d’une espèce.
 non soi : c’est ce qui est reconnu comme ne faisant pas partie du corps par le système
immunitaire et devant être éliminé ou détruit
 soi modifié : c’est la transformation ou modification des cellules de l’organisme
 Exemple : cellules cancéreuses.

MS3.20 : MOYENS DE DEFENSE DE L’ORGANISME CONTRE SES


AGRESSEURS

Situation : Gonflement des ganglions


Jacques, élève de 3e, constate que son petit frère ressent des douleurs sous les aisselles depuis
deux jours. En palpant les aisselles de son petit frère, il remarque que les ganglions sont enflés.

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Jacques relate cette situation à leur professeur pour chercher à comprendre ce qui arrive à son
petit frère. En classe, le professeur met à la disposition des élèves des images et des documents
relatifs aux moyens de défense de l’organisme contre les agresseurs, et te demande de répondre à
la préoccupation de Jacques.

I- Définitions
 Le système immunitaire : c’est le moyen de défense de l’organisme contre les
agressions.
 L’immunité : c’est la capacité de l’organisme à résister contre les agresseurs
 L’immunologie : c’est la science qui étudie l’immunité.

II- Les ganglions


Ce sont des petits organes riches en globules blancs de type lymphocytes.
Les ganglions sont localisés sous les aisselles, du cou.

III- les barrières naturelles de l’organisme contre les agresseurs et les éléments du système
immunitaire
1- les barrières naturelles de l’organisme contre les agresseurs
Les barrières naturelles ou non spécifiques sont : peau, muqueuses
1.1- La peau : c’est un organe protecteur, qui couvre toute la surface du corps. Il empêche les
microbes de pénétrer facilement dans l’organisme. C’est la 1ère barrière contre les agresseurs.
1.2- Les muqueuses : ce sont des membranes qui recouvrent la face interne des organes qui
débouchent vers l’extérieur de l’organisme. Elle constitue la 2e barrière.
NB : les autres barrières de l’organisme sont : les secrétions et la coagulation.

2- les éléments du système immunitaire


On distingue : les cellules immunitaires, les substances immunitaires et les organes lymphoïdes

2.1- Les cellules immunitaires : ou globules blancs (leucocytes) sont des cellules qui assurent la
défense de l’organisme contre les agresseurs
Les cellules immunitaires sont : les lymphocytes et les phagocytes
 Les lymphocytes : ce sont des cellules qui se développent dans les organes lymphoïdes.
On distingue :
 Les lymphocytes B qui sécrètent les antis corps.
 Les lymphocytes T4 dont l’activité contribue au développement des lymphocytes
B spécifique de l’antigène (sécrètent les anticorps spécifique pour chaque
antigène).
 Les lymphocytes T8 (LT8) qui détruisent les cellules modifiées ou infectées.

 Les phagocytes : ce sont des cellules immunitaires qui assurent la phagocytose. Ce sont :
les monocytes qui se transforment en macrophytes, les granulocytes ou polynucléaires.

2.2- Les substances immunitaires : ce sont des substances produites par des cellules
immunitaires pour neutraliser les agresseurs (antigènes ou microbes)
Exemple : les anticorps ou immun globine

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Un anticorps est une substance protéinique, la molécule fabriquée par l’organisme (au niveau des
ganglions lymphatiques, la rate) pour détruire les antigènes.

2.3- Les organes lymphoïdes : ce sont des organes où les lymphocytes sont produits et se
différencient.

Exemple : moelle osseuse, le thymus, les ganglions lymphatiques, la rate, les amygdales,….

IV- Les réactions immunitaires


C’est la réponse de l’organisme face à une agression. Il y’a deux types de réactions
immunitaires : l’inflammation et la phagocytose.

1- La réaction inflammatoire ou réaction inflammatoire : c’est la réaction locale de


l’organisme face à une agression (ou state locale de l’infection). Elle constitue la 3e barrière et
intervient lorsque les barrières muco-cutanées sont franchies
NB : l’infection est la pénétration et le développement (multiplication) des microbes pathogènes
dans l’organisme.
2- la phagocytose : c’est le mécanisme par lequel les leucocytes digèrent les microbes grâce aux
enzymes et à la vacuole.

V- Les étapes du déroulement des réactions immunitaires :


1- les étapes du déroulement de la phagocytose : on a : rapprochement phagocyte-antigène,
adhésion, déformation de la membrane du phagocyte, ingestion de l’antigène, digestion de
l’antigène, rejet de débris de l’antigène ou exocytose

Schéma des étapes de la phagocytose.

NB : L’exocytose est la libération (rejet) des molécules à travers les vésicules de sécrétion (ou
rejet des substances intracellulaires).

2- Les étapes du déroulement de réaction inflammatoire


La réaction inflammatoire se caractérise par gonflement ou œdème (tumeur), la rougeur, la
chaleur et la douleur.

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3- La réaction d’agglutination : c’est la fixation d’un antigène par son anticorps pour former le
complexe immun.
NB : le complexe immun est l’association antigène-anticorps.

VI- rôle des éléments du système immunitaire.


 Barrières naturelles luttent contre la pénétration des microbes dans l’organisme ;
 Lymphocytes dont le rôle est la sensibilisation, activation et participation à la réaction
immunitaire ;
 Phagocytes qui sont les acteurs de la phagocytose ;
 Anticorps dont le rôle est l’agglutination des antigènes ;
 Moelle osseuse qui est lieu de formation de la plupart des cellules immunitaires et de
maturation des lymphocytes b ;
 Thymus : le lieu de maturation des lymphocytes t ;
 Ganglion et rate sont lieux des réactions immunitaires.

MS3.21 : VIH ET SIDA : MODE D’ACTION, SYMPTOMES, TRAITEMENT


ET PREVENTION

Situation : Personne immunodéprimée


Pierre est inquiet : son frère aîné souffre depuis plus d’un an de maladies infectieuses persistantes
malgré les traitements reçus. Encouragé par ses parents à faire un bilan médical complet, son
grand frère apprend qu’il est immunodéprimé à cause du VIH. Pierre en parle à leur professeur
pour comprendre le cas de son frère. En classe, le professeur remet aux élèves des documents,
images et dépliants relatifs au VIH/SIDA, et te demande d’expliquer l’immunodéficience due au
VIH.

I-VIH et SIDA
1- SIDA : c’est le syndrome de l’immunodéficience acquise
2-VIH : virus de l’immunodéficience humaine. Le VIH est responsable de immunodéficience
NB : les maladies fréquentes chez les personnes immunodéprimées (ou « immunodéficients ») à
cause du VIH sont : pneumonies, diarrhées rebelles et persistantes, zona, tuberculose dont
l’ensemble forme le syndrome de l’immunodéficience acquise, ou « SIDA ».
II- l’agent pathogène du SIDA et les cellules ciblées par le VIH
1- l’agent pathogène du SIDA
C’est le VIH.
2- les cellules ciblées par le VIH
Ce sont les lymphocytes T4 ou LT4, macrophages et cellules nerveuses

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III- modes de contamination au VIH
Il y’a la voie sexuelle, voie sanguine, voie materno-foetale
La voie sexuelle : par les rapports sexuels non protégés avec le malade
 La voie sanguine : l’utilisation des objets tranchants souillés de VIH, transfusion
sanguine avec le sang contaminé.
 La voie materno-foetale : de la mère à l’enfant pendant, le travail, l’accouchement, par
l’allaitement aux seins.

IV- Le séropositifs
C’est un individu porteur du VIH. On distingue deux types de séropositif :
 Séropositif asymptomatique : c’est un individu qui ne présente pas les symptômes du
SIDA ;
 Séropositif symptomatique : c’est un individu qui présente les symptômes du SIDA.

 Le mode d’action du VIH et l’immunodéficience humaine


1- le mode d’action du VIH
Le VIH pénètre dans le LT4, se multiplie, éclate des LT4 et libère une grande quantité de VIH,
qui infecte d’autres LT4.
2- l’immunodéficience humaine
L’immunodéficience est la diminution de l’immunité. Elle est due à la diminution considérable
du taux de LT4 dans l’organisme.

VI- Diagnostic
Le diagnostic consiste à faire l’examen sérologique pour la recherche des anticorps anti-VIH (si
les anticorps anti VIH sont produits ça veut dire qu’il est séropositif).

VII- Prévention et prise en charge


1- Les de Prévention du SIDA : abstinence, fidélité, usage du préservatif, utilisation des objets
tranchants stérilisés ou à usage unique.
2- les procédés de prise en charge des personnes vivants avec le VIH, ou « PVVIH »
Administration des anti-rétro-viraux, conseils sur la bonne alimentation et observation d’un
comportement responsable)
NB : une maladie opportuniste est une maladie qui profite de l’immunodéficience de l’organisme.
Exemple : SIDA.

MS3.22 : PROCEDES DE RENFORCEMENT DES DEFENSES DE


L’ORGANISME HUMAIN

Situation : Campagne de vaccination


Ce matin, Flora a assisté à la campagne de vaccination contre la poliomyélite dans leur
quartier. Elle a constaté avec étonnement que les enfants vaccinés n’étaient pas malades. Sur

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les tee-shirts des agents de vaccination, elle a pu lire: « Les vacciner, c’est les aimer; les
vacciner, c’est les sauver. » Flora veut comprendre pourquoi on vaccine des enfants qui ne
sont pas malades. Elle pose la question à son professeur. En classe, celui-ci met à votre
disposition des images, des documents et des dépliants relatifs à la vaccination et te demande
d’évoquer les différents procédés de renforcement des moyens de défense de l’organisme
contre les maladies.

I- les différents procédés de renforcement des défenses de l’organisme humain contre les
agresseurs
Ce sont : asepsie, antisepsie, vaccination, sérothérapie, antibiothérapie
1- Asepsie : c’est une méthode préventive qui consiste à empêcher l’introduction des microbes
dans l’organisme ; exemple : nettoyage de la tendeuse avant de se coiffer
2- Antisepsie : c’est une méthode curative qui consiste à combattre les infections en détruisant
des microbes introduits dans l’organisme ;
3- Vaccination : c’est un moyen de prévention efficace pour lutter contre les maladies
infectieuses (ou utilisation du vaccin à titre préventif).
NB : le vaccin est une culture microbienne atténuée dont l’inoculation à un individu lui confère
une immunité contre une maladie infectieuse
4- Sérothérapie : c’est l’emploi des sérums sanguins immunisants pour un traitement curatif (ou
traitement d’une maladie à base du sérum ;
NB : le sérum (plasma moins fibrinogène) est une préparation sanguine qui contient les anticorps
ou antitoxines spécifiques pour traiter une maladie.
5- Antibiothérapie : traitement curatif à base d’antibiotiques.
NB : un antibiotique est une substance capable de tuer ou empêcher (arrêter) la multiplication des
bactéries
Remarque : ces différents procédés sont classés en deux groupes :
 procédés curatifs : antibiothérapie, sérothérapie, antisepsie ;
 procédés préventifs : vaccination, asepsie.

II- Quelques vaccins et les maladies cibles ou correspondantes :


 Vaccin anti rougeoleux (VAR) ou « Rouvax » contre la rougeole ;
 vaccin antitétanique ou « VAT » contre le tétanos ;
 vaccin antituberculeux dit « bacille de Calmette et Guérin » ou « BCG » contre la
tuberculose ;
 vaccin anti-poliomyélite oral ou « VPO » et vaccin anti-poliomyélite inactivé ou « VPI »
contre la poliomyélite.
NB : un polyvaccin est une association de plusieurs vaccins. Le plovaccin permet de réduire
plusieurs injections et protège contre plusieurs maladies.
Exemple : Le DT coq : diphtérie, tétanos, coqueluche

III- le mode d’action des antibiotiques et des vaccins :


1- le mode d’action des antibiotiques : l’action bactériostatique (blocage de la reproduction),
l’action bactéricide (tue les bactéries) et l’action bactériolytique (diminue la concentration des
bactéries).
2- le mode d’action des vaccins : protection d’un individu contre une maladie en stimulant son
système immunitaire (ou stimule la production des anticorps).
NB : la raison de vacciner les individus c’est pour les protéger contre une maladie donnée.

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MS3.23 : TISSU NERVEUX

Situation :
Claire est distraite lors d’une séance de travaux pratiques sur l’observation des coupes
d’encéphale et de moelle épinière. Plus tard, elle éprouve des difficultés à décrire le tissu nerveux
et consulte son professeur. Celui-ci met alors à la disposition de la classe des images et des
documents relatifs au tissu nerveux, puis te désigne pour décrire le tissu nerveux.

I- Définition
Le tissu nerveux est l’ensemble des neurones et de la névroglie
La névroglie est l’ensemble des cellules servant à la protection (soutient) des neurones
Le neurone ou cellule nerveuse est l’unité structurale et fonctionnelle du système nerveux.

II- Le tissu nerveux


L’observation de la coupe de l’encéphale et de la moelle épinière présente une structure appelée
tissu nerveux qui, se trouve dans la substance grise et la substance blanche de l’encéphale et de la
moelle épinière.
1- Dans la substance grise : on trouve des corps cellulaires ou soma ou encore péricaryon et la
névroglie
2- Dans la substance blanche : on trouve les fibres nerveuses.
NB : dans la moelle épinière la substance grise est interne et la substance blanche est externe
alors que dans l’encéphale, la substance grise est externe et la substance blanche est interne

III- le lien (relation) entre corps cellulaire et fibre nerveuse


Le corps cellulaire et la fibre nerveuse sont des éléments d’une même cellule appelée
« neurone » ou « cellule nerveuse ».
 La fibre nerveuse est l’ensemble de l’axone et gaine de myéline et d’une gaine de
Schwann.
 Un corps cellulaire est composé d’un noyau, d’un cytoplasme avec des courts
prolongements appelés dendrites

IV- Le neurone

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Schéma du neurone
 Un neurone est composé de corps cellulaire, axone et arborisation terminale
 Un axone ou cylindraxe est un prolongement long, unique qui se termine par une
arborisation terminale, muni d’une gaine de myéline et d’une gaine de Schwann.
 arborisation terminale est la partie terminale d’un neurone.

NB :
 la synapse est lieu de fonction (rencontre ou contact) entre deux neurones
 La neurologie est la science qui étudie le système nerveux

MS3.24 : TRAJET DES MESSAGES NERVEUX LORS D’UN


MOUVEMENT VOLONTAIRE

Situation : Mouvement volontaire


Lors d’un échange entre deux élèves, Nadine affirme que tous les mouvements d’un individu sont
volontaires et que le système nerveux n’intervient pas. Ella, en revanche, dit que tout
mouvement, volontaire ou non, nécessite l’intervention du système nerveux. Désemparée, Nadine
en parle à leur professeur. En classe, celui-ci met à la disposition des élèves divers documents et
images relatifs au trajet des messages nerveux lors des mouvements volontaires et te demande de
répondre aux préoccupations de Nadine.

I- Définition
Un mouvement volontaire est un mouvement prévisible, non automatique commandé par le
cerveau.

II- les éléments d’un mouvement volontaire


Les éléments qui interviennent lors d’un mouvement volontaire sont :
 Récepteur sensoriel
 cerveau
 Conducteurs nerveux

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 Effecteur
1- Récepteur sensoriel : c’est un organe au niveau duquel nait le message nerveux. Son rôle est
de recevoir l’excitation et élaborer le message nerveux (nez, langue, oreille, peau, ..)
2- Cerveau : c’est l’organe central du système nerveux. Il est le centre de la pensée consciente.
3- Les conducteurs nerveux : ce sont des cordons qui relient les centres nerveux et les organes
périphériques. Leurs rôles est de conduire les messages nerveux sensitif et moteur ;
4- la moelle épinière : c’est un cordon blanc logé dans la colonne vertébrale. Dans un
mouvement volontaire il transmet les décisions du cerveau aux organes effecteurs.
5- L’effecteur : c’est le muscle qui participe à la motricité. Son rôle est exécuter le mouvement.

NB :
 Le cerveau et la moelle épinière sont les centres nerveux.
 Un centre nerveux est un organe qui reçoit le message nerveux sensitif et élabore le
message nerveux moteur.
 Un message nerveux (influx) nerveux est une activité électrique transmise le long d’un
neurone.
 Les nerfs crâniens ces sont les nerfs qui partent du cerveau. Il existe 12 paires de nerfs
crâniens.
 Un nerf : c’est un ensemble des fibres qui conduisent les messages nerveux (influx
nerveux).

II- Les caractéristiques d’un mouvement


Les trois caractéristiques d’un mouvement volontaire sont : prévisibles, non automatique,
commandé par le cerveau.

III- le trajet des messages nerveux lors d’un mouvement volontaire


Lors d’un mouvement volontaire le message nerveux nait au niveau de l’organe sensoriel
(récepteur) qui l’envoie au cerveau et le cerveau l’analyse et transmet le message nerveux moteur
à la moelle épinière qui à son tour le transmet par les nerfs moteurs au muscle puis les muscles
exécutent les mouvements et le mouvement s’effectue.
Récepteur sensoriel cerveau moelle épinière muscle
Schéma du trajet des messages nerveux lors d’un mouvement volontaire.
NB :
 Stimulus : c’est une impulsion susceptible de provoquer la réponse ou l’excitation d’un
organe.
 Nerf sensitif : c’est un nerf qui conduit l’influx nerveux de l’organe sensoriel au centre
nerveux
 Nerf moteur : c’est un nerf qui conduit l’influx nerveux du centre nerveux aux organes
effecteurs

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 Nerf mixte : c’est un nerf qui conduit l’influx nerveux sensitif et moteur
 Nerf d’association : c’est un nerf qui transforme l’influx nerveux sensitif en influx
nerveux moteur.

MS3.25 : TRAJET DES MESSAGES NERVEUX LORS D’UN


MOUVEMENT REFLEXE SIMPLE

Situation : Retrait instantané de la main au contact d’un objet brûlant


Pascal observe son petit frère en train de pleurer : il vient de retirer rapidement sa main après
avoir touché une plaque électrique chauffante. Il veut comprendre la réaction de son petit frère et
en parle à son professeur. En classe, celui-ci met à la disposition des élèves divers documents et
images relatifs au trajet des messages nerveux lors des mouvements de réflexe simple, et te
demande de répondre aux préoccupations de Pascal.

I- Définition
Un mouvement involontaire simple ou reflexe est une réponse imprévisible, automatique, rapide
commandé par la moelle épinière.

I- les éléments intervenant dans un mouvement réflexe


Ce sont : récepteur sensoriel, conducteurs nerveux (nerf sensitif et moteur), moelle épinière ou
bulbe rachidien, effecteur
Remarque :
 Le bulbe rachidien est la partie inférieure de l’encéphale qui relie le cerveau à la moelle
épinière. Son rôle est de réguler (contrôlé) les fonctions involontaires du corps.
 Le cervelet est la partie de l’encéphale situé entre le cerveau et le bulbe rachidien. Il
coordonne les mouvements volontaires et involontaires (maintien de la posture, équilibre,
coordination entre les mouvements, mémoire gestuelle ;
 Encéphale est ensemble formé du cerveau, cervelet et du bulbe rachidien.
 Le mouvement volontaire crâniens, involontaire sont gérés par le bulbe rachidien et le
cervelet.
 Les mouvements involontaires médullaires ou rachidiens sont gérer par la moelle épinière
(rôle de la moelle épinière. Les nerfs rachidiens sont au nombre de 31 paires.

III- Les caractéristiques d’un mouvement reflexe


Les trois caractéristiques d’un mouvement réflexe sont : le mouvement rapide, automatique,
involontaire

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IV- le trajet des messages nerveux lors d’un mouvement réflexe
Lors d’un mouvement involontaire le message nerveux sensitif nait au niveau du récepteur
sensoriel, empreinte la voie sensorielle pour atteindre le centre nerveux (moelle épinière) qui
analyse puis transforme en message nerveux moteur, qui l’envoie par la voie motrice à l’effecteur
(muscle)
Récepteur sensoriel (peau) > voie sensorielle (nerf sensitif) > centre nerveux (moelle épinière) >
voie motrice (nerf moteur) > effecteur (muscle)

NB :
 Le trajet des messages nerveux lors d’un mouvement reflexe simple est appelé arc
reflexe.
 Arc reflexe est le trajet suivi par l’influx nerveux ou message nerveux.
 Névraxe ou système nerveux centrale : c’est une partie du système nerveux constituée
de l’encéphale et de la moelle épinière qui met l’homme en relation avec le milieu
extérieur.
 Les méninges sont des membranes qui enveloppent le système nerveux central ou
névraxe. On distingue trois types de méninge : la dure mère, la pie mère et l’arachnoïde.
 Les neurones ont deux propriétés : l’excitabilité et la conductivité.

MS3.26 : AGRESSEURS DU SYSTEME NERVEUX, LEURS EFFETS ET


LEUR PREVENTION

Situation : Bruit
Henri, élève de 3e, vit à côté d’un bar dancing qui émet un bruit assourdissant toute la nuit.
Comme cela l’empêche de dormir normalement, il somnole en classe chaque matin. Inquiet de
son état, son ami Claude veut comprendre ce qui lui arrive. Il en parle à leur professeur. En

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classe, celui-ci met à la disposition de tous les élèves des images et des documents relatifs aux
agresseurs du système nerveux et leurs effets, et te désigne pour les identifier.

I- les Agresseurs du système nerveux


1- Définition : ce sont les éléments qui naissent au bon fonctionnement du système nerveux
2- les différents agresseurs du système nerveux
Ce sont : l’alcool, tabac, drogue, nuisance sonore, café, thé
NB :
La drogue est une substance capable d’altérer ou modifier le fonctionnement du système nerveux
Une nuisance sonore : c’est un bruit qui perturbe le repos du système nerveux.

II- Les effets ou conséquences provoqués par les agresseurs du système nerveux
Baisse d’acuité visuelle, somnolence, manque de pudeur, perte d’équilibre, hallucination,
insomnie, euphorie, fatigue nerveuse, perte de mémoire, nervosité, folie, troubles de langage,
surmenage, accoutumance etc.

 Hallucination : c’est une vision extériorisé d’une image qui ne correspond pas à la
réalité.
 La nervosité : c’est l’état, d’irritation des nerfs, d’excitabilité passagers.
 Surmenage : c’est une fatigue prolongée du système nerveux.
 Accoutumance : c’est l’état de dépendance de l’organisme à un agent extérieur.
 Stupéfiant : c’est une substance toxique qui entraîne généralement une accoutumance et
un état Stupeur (état d’inertie et d’insensibilité et de pensée incapable d’agir ou de
penser).
 Euphorie : sentiment de bienêtre généralement
NB : le système de l’organisme qui est touché par les agresseurs est le système nerveux.

III- prévention
Les comportements responsables à adopter pour éviter les agressions du système nerveux sont:
 Éviter la consommation de tabac et de drogues ;
 Éviter la consommation abusive d’alcool ;
 S’éloigner des nuisances sonores
 Dormir suffisamment dans un milieu calme
 Consonner les aliments riches en vitamines B1 et PP …

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MS3.27 : MALADIES DU SYSTEME NERVEUX ET LEUR PREVENTION

Situation : Enfant atteint d’une paralysie des membres inférieurs


Gloire, élève de 3e, ne comprend pas pourquoi son cadet, âgé de 3ans, est frappé d’une paralysie
des membres inférieurs alors qu’il a déjà marché. Il interroge son professeur de SVT. Ce dernier
met à la disposition de la classe des photos et des documents relatifs aux maladies du système
nerveux qu’il te demande de décrire.

I- les maladies du système nerveux


Ce sont : poliomyélite, tétanos, méningite, troubles mentaux…

1- la poliomyélite : c’est une maladie orale due à l’inflammation de la moelle épinière.


2- tétanos : c’est une maladie infectieuse aiguë due au bacille tétanique caractérisé par les
contractions musculaires et douloureuse intense.
3- méningite : c’est l’inflammation des méninges
NB :
 Névralgie sciatique : douleurs spontanée ou continue siégeant le long des nerfs
sciatiques.
 Hémiplégie : c’est une paralysie qui touche la moitié du corps
 La maladie dont souffre le cadet de gloire est la poliomyélite
 Le lien entre la poliomyélite et le système nerveux est que la poliomyélite est provoquée
par une infection du système nerveux.

II- Mode de transmission de la poliomyélite et le tétanos


1- la poliomyélite
La poliomyélite se transmet indirectement par voie orale par ingestion d’eau ou d’aliments
contaminés, directement par les sécrétions du nez ou de la gorge
2- le tétanos : elle se transmet par la pénétration directe du bacille tétanique à travers une
égratignure ou une plaie

III- Agent pathogène


1- la poliomyélite
La poliomyélite est causée par un virus de la poliomyélite ou poliovirus.

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2- le tétanos : la bactérie responsable du tétanos est le bacille tétanique.

IV- Manifestation
1- la poliomyélite : paralysie des membres inférieurs, mal de gorge, fatigue, nausée et fièvre
2- le tétanos : contractions prolongées des muscles ou contractures et raideur de certaines parties
du corps, difficultés de parler et de s’alimenter, douleurs des muscles masticateurs

V- Prévention
1- la poliomyélite : prendre le vaccin anti poliomyélite, respect général des règles d’hygiènes ;
2− le tétanos : prendre le vaccin antitétanique ou VAT et sérum antitétanique ou SAT, bien
Désinfecter les blessures.
NB : le vaccin est le moyen le plus efficace pour prévenir contre la poliomyélite et le tétanos.

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