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1) La Gouvernance :

i. Gouvernance en général

La gouvernance peut être définie comme le système de règles, de processus et d'institutions par
lesquels une entité, qu'il s'agisse d'un État, d'une organisation, ou d'une communauté, est dirigée,
contrôlée et régulée. Elle englobe les mécanismes qui déterminent comment le pouvoir est exercé, la
manière dont les décisions sont prises, et comment les différentes parties prenantes sont impliquées
dans ce processus.

ii. Bonne gouvernance

La bonne gouvernance va au-delà de la simple gestion des affaires publiques ou privées. Elle se
caractérise par des principes fondamentaux tels que la transparence, la responsabilité, la
participation citoyenne, l'État de droit, l'équité et l'efficacité. En d'autres termes, la bonne
gouvernance vise à assurer un exercice du pouvoir qui soit juste, éthique, responsable et orienté vers
le bien commun.

iii. Indicateurs d'une bonne gouvernance

Transparence : La transparence implique la mise à disposition d'informations de manière accessible


et compréhensible, permettant aux parties prenantes d'avoir une vision claire des décisions, des
processus et des actions entreprises.

Responsabilité : La bonne gouvernance exige que les détenteurs du pouvoir soient responsables de
leurs actions. Cela inclut la reddition de comptes aux citoyens, aux actionnaires ou aux parties
prenantes concernées.

Participation citoyenne : La participation active des citoyens dans le processus décisionnel est un
indicateur clé de la bonne gouvernance. Cela garantit que les voix de tous les membres de la société
sont entendues et prises en compte.

Équité : La bonne gouvernance promeut l'équité, garantissant que les politiques et les décisions ne
favorisent pas indûment certains groupes au détriment d'autres. Elle vise à réduire les inégalités et à
assurer une distribution équitable des ressources et des avantages.
Efficacité et efficience : Une gouvernance efficace signifie que les objectifs sont atteints de manière
efficiente, avec l'utilisation judicieuse des ressources disponibles. Les processus décisionnels doivent
être rapides et les résultats doivent être mesurables.

5) Etat du lieu : les portails au Maroc :

Le portail des services gouvernementaux au Maroc est une évolution liée à la modernisation de
l'administration et à la numérisation des services publics. Voici une vue d'ensemble générale, mais
veuillez noter que les détails précis peuvent varier.

Début des Initiatives de Numérisation (2000-2010) : Au cours des premières années du nouveau
millénaire, de nombreuses nations ont commencé à explorer la numérisation des services publics
pour améliorer l'efficacité, la transparence et l'accessibilité. Le Maroc a suivi cette tendance en
introduisant des initiatives pour informatiser les processus administratifs et fournir des services en
ligne.

Création de Portails Gouvernementaux (années 2000) : Au fil des ans, le gouvernement marocain a
mis en place des portails web centralisés pour offrir un point d'accès unique aux citoyens. Ces
portails ont souvent été conçus pour fournir des informations sur les institutions gouvernementales,
les services publics, les politiques et les programmes.

Élargissement des Services en Ligne (2010-2015) : La deuxième décennie du 21e siècle a vu une
expansion significative des services en ligne. Les portails gouvernementaux ont commencé à
proposer des fonctionnalités telles que le suivi des demandes administratives, la consultation de
documents, et d'autres services interactifs.

Focus sur la Modernisation (2015-2020) : Le gouvernement marocain a renforcé ses efforts pour
moderniser l'administration, avec un accent particulier sur la réduction de la bureaucratie,
l'amélioration de la réactivité des services publics et l'optimisation des processus grâce à la
technologie.

Promotion de l'Investissement (à partir de 2010) : Certains portails ont été spécifiquement créés
pour promouvoir les opportunités d'investissement au Maroc. L'Agence Marocaine de
Développement des Investissements et des Exportations (AMDIE) a joué un rôle clé dans la mise en
place de portails dédiés à cet effet.

Continuité et Adaptation (2020 et au-delà) : La numérisation des services publics est un processus
continu, et le gouvernement marocain continuera probablement à adapter et à développer ses
portails pour répondre aux besoins changeants de la société et aux avancées technologiques.
Aujourd’hui Selon « LE CODE MAROCAIN DE BONNES PRATIQUES DE GOUVERNANCE DES
ENTREPRISES ET ETABLISSEMENTS PUBLICS » Du Ministre d’économie et finance :

Les EEP 1sont tenus de communiquer autant que possible et dans le respect de la réglementation en
vigueur, aussi bien les informations financières (états financiers) que les informations non financières
significatives notamment celles relatives à leur politique sociale et environnementale et à leurs règles
éthiques et déontologiques.

Ils doivent, dans ce cadre, élaborer et diffuser une charte éthique ayant pour but le partage des
valeurs de transparence et d’équité ainsi que la lutte contre la fraude et la corruption.

En outre, il est recommandé aux EEP de favoriser la dématérialisation de leurs procédures pour un
service de qualité.

De même, les EEP sont encouragés à mettre en place des sites web rendant accessibles les
informations financières et extra financières des EEP y compris les services publics rendus par ces
entités et à promouvoir la transparence vis-à-vis des partenaires et du grand public.

Résultats et situation financière de l’entreprise : L’EEP est tenu d’élaborer, annuellement, un


rapport de gestion dans lequel il retrace sa situation financière, ses principaux indicateurs de
performance et les perspectives de son évolution.

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Les Etablissements et Entreprises Publics

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