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SOMMAIRE

I. INTRODUCTION
1. Définition des concepts et groupes de mots
2. Commerce international
3. Intégration régionale
4.
5. CEMAC

II. DEVELOPPEMENT
1. Enjeux et importance du commerce international
2. Les types d’intégration et l’intégration économique et régionale
3. Régionalisation et régionalisme
4. Les problèmes institutionnels à l’intégration régionale
5. Les différents échanges économiques dans la CEMAC
6. Quelques statiques
7. Avantages et inconvénients
8. Perspectives pour le Congo

III. CONCLUSION
IV. BIBLIOGRAPHIE
V. SITOGRAPHIE
Introduction :

D ans quelle mesure les échanges intra-communautaires contribuent -ils à l’intégration de la


communauté économique et monétaires de l’Afrique Centrale ? Or il semble que les
échanges intra-communautaires baissent constamment dans les pays membres de la zone
CEMAC passant de 2% en 1995 à 7% en 2000 et sensiblement à moins de 2% jusqu’à nos jours. Cette
diminution s’observe en dépit des décisions et des textes politiques établis pour assurer
l’accroissement des échanges dans la CEMAC afin d’assurer le développement économique et social.

<Définition des concepts :

Le commerce international : c’est l’échange des biens et services entre pays. Ce type de commerce
existe depuis des siècles mais il connait un nouvel essor du fait de la mondialisation économique.

Intégration régionale : C’est un processus dans lequel les pays voisins concluent un accord afin de
renforcer la coopération grâce a des institutions et des règles communes.

CEMAC : Organisation internationale regroupant plusieurs pays d’Afrique Centrale, créée pour
prendre le relais de l’union douanière et économique de l’Afrique Centrale. Son siège est à Bangui,
en République Centrafricaine.

1-Enjeux et importance du commerce international :

Pour les producteurs, le commerce international leur permettrait d’élargir leurs marchés et d’avoir
accès à des machines, des matières premières, de l’énergie (à des prix plus faibles) mais aussi d’être
confrontés à d’autres entreprises qui peuvent être aussi voire plus compétitives qu’elles.

Les enjeux :

Accès aux matières premières, aux produits de consommation, à la technologie, aux marchés
financiers.

Importance :

Le commerce aide ainsi les pays à promouvoir leurs objectifs sociaux et environnementaux ainsi que
leurs objectifs de développement. Le commerce international élargit la diffusion des biens et services
environnementaux et de méthodes de procédés de production respectueux de l’environnement dans
les pays. En effet, l’échange international accroit la diversité des produits et donc le choix du
consommateur. En ouvrant ses frontières au commerce international, un pays permet à ses
consommateurs d’accéder à des biens étrangers dont les caractéristiques sont souvent différentes
des biens produits localement.

2-Les types d’intégration et intégration économique et régionale :

*Les types d’intégration :

L’intégration régionale a plusieurs dimensions, (i) commerciale, financière, monétaire, économique


par les convergences de la croissance, (ii) sectorielle, institutionnelle par les règles et les normes et
(iii) politique et culturelle.

*Intégration économique et régionale :

L’intégration économique est le fait pour des pays d’une même zone géographique, de constituer un
espace économique unique. Des pays qui s’intègrent sur le plan économique constituent entre eux
un
espace économique unique. On peut distinguer plusieurs degrés dans l’intégration selon laquelle elle
est plus ou moins poussée :

Zone de libre-échange : c’est la Suppression des barrières douanières dans la zone, libre circulation
des marchandises.

Marché unique : c’est l’Union douanière, libre circulation des hommes et des capitaux.

Union douanière : c’est une Zone de libre-échange, tarif extérieur commun.

Union économique et monétaire : c’est une Union économique, avec une monnaie commune,
unification des politiques monétaires et budgétaires.

Union économique : c’est un Marché unique, harmonisation des politiques (agricole, fiscale par
exemple).

Union sociale et politique : Union économique et monétaire, mise en œuvre de politiques sociales
communes (par exemple sur la protection sociale).

Enjeux :

La constitution d’une zone d’intégration économique peut être considérée comme une source de
croissance économique par le libre-échange qu’elle instaure. Celui-ci est profitable aux
consommateurs, il stimule la concurrence, fait pression sur les prix à la baisse, favorise l’innovation.
Le

Vaste marché permet des économies d’échelle. Une intégration plus poussée est également
favorable à la croissance : la stabilité des règles de change, la monnaie unique réduisent l’incertitude
et les couts.

3-Régionalisation et régionalisme :

*Régionalisation : C’est le fait par lequel un groupe de pays voisins transfère une partie de leurs
pouvoirs administratifs, économiques et politiques à une entité supranationale fondée sur l’idée
d’une région, entendue dans le sens continental du mot.

*Régionalisme : C’est une attitude visant à valoriser et à défendre les intérêts et l’identité de régions
particulières qu’elles soient officielles ou bien traditionnelles.

4-les problèmes institutionnels à l’intégration régionale

Ils s’appuient sur la nouvelle économie institutionnelle qui accorde une place importante comme
condition nécessaire à un meilleur fonctionnement des mécanismes de marché, pour analyser la
situation des pays de la zone CEMAC sur cette base, il montre d’une part, que l’ancienne
coopération, malgré les avantages que procuraient l’existence de la monnaie unique, n’a pas conduit
aux résultats espérés et d’autre part, que la nouvelle coopération permet d’espérer des résultats
positifs. Ces mots résultats restent cependant très fragiles, en raison de la persistance des
irrédentismes rationaux ; de la permanence de conflits des difficultés à trouver les financements
nécessaires.

5-les différents « échanges économiques dans la zone CEMAC


En AFRIQUE CENTRALE, il ne s’affirme pas un pays leader incontesté susceptible d’être le vecteur de
la sous-région, et d’animer la promotion des intérêts commerciaux de ladite zone comme dans
d’autres CER.
En effet, le CAMEROUN qui devrait être la locomotive de la sous-région, parvient difficilement à
entrainer l’économie de la sous-région à cause des différents obstacles qui entravent les liens entre
ces pays membres dont les plus importants sont surtout la volonté politique communautaire et les
infrastructures. Pire, la CEMAC souffre encore aujourd’hui plus que jamais le leadership entre les
ETATS membres. Les anciens leaders désignés de cette zone (CAMEROUN, GABON) se voient
désormais menacés par l’ascension et l’émergence des pays autre fois considérés comme les moins
des tensions qui entravent aujourd’hui ce qui devrait constituer la force de la CEMAC : la circulation
des flux de biens, services et de capitaux entre pays de la zone et surtout la libre circulation des
personnes. Or, les textes et les mesures portant sur circulation en zone CEMAC ont été pris depuis la
création de L’UDEAC en 1968 et repris lors de son passage à la CEMAC en 1966, mais l’applicabilité de
ces textes tarde toujours à être effectifs dans la totalité des six pays. L’émergence de la GUINEE
EQUATORIALE à cause de son pétrole lui permet de revendiquer une nouvelle hiérarchisation
rapports entre pays membres et à tendance désormais à faire office de leadership économique de la
zone au détriment du CAMEROUN. En somme, la CEMAC doit poursuivre à relever le défi sur les
points suivants :

° l’incohérence du dispositif institutionnel de la CEMAC au regard de l’ambition de construction d’une


véritable communauté , se manifeste principalement par un outil institutionnel pas souvent adapté
aux ambitions d’une communauté , un poids politique communautaire insuffisant des institutions , la
synergie insuffisante entre les institutions communautaire notamment entre la présidence de la
CEMAC , la BEAC , et la BDEAC dans la mise en œuvre des programmes communautaires , le manque
de cohérence des institutions spécialisées par rapport au dispositif global.

° la mise en application des différents accords et actes visant le renforcement de l’intégration


économique et commerciale dans la sous-région, on en vient à relever l’existence d’un décalage dans
l’application desdits textes. L’absence de mesures de contraintes ou de sanctions en cas de non
application des dispositifs communautaires peut justifier la défaillance dans l’application des
dispositions communautaires relatives au développement du commerce intra-CEMAC.

° estimation des volumes et valeurs du commerce transfrontalier

Le présent chapitre couvre les résultats d’enquête de suivi des flux transfrontaliers des produits
agricoles et horticoles entre la CAMEROUN et ses voisins de la CEMAC sur la période de janvier à
décembre 2008. Il fournit des estimations du commerce transfrontalier des produits agricoles et
horticoles non enregistré, tant en qualité.

°les résultats dans le tableau indiquant qu’en 2008, un volume d’un peu plus de 155000 tonnes de
produits agricoles a été expédié du CAMEROUN vers ses voisins de la CEMAC pour une valeur
estimée de presque 38 milliards de francs CFA soit 0,4% du produit intérieur brut (PIB) camerounais.
Les importateurs CEMAC des produits camerounais sont dans l’ordre décroissant : la GUINEE
EQUATORIALE (41%), le TCHAD (29,5%), le GABON (12,4%), le CONGO (11,5%) et la RCA (5,6%).

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