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I. INTRODUCTION
1. Définition des concepts et groupes de mots
2. Commerce international
3. Intégration régionale
4.
5. CEMAC
II. DEVELOPPEMENT
1. Enjeux et importance du commerce international
2. Les types d’intégration et l’intégration économique et régionale
3. Régionalisation et régionalisme
4. Les problèmes institutionnels à l’intégration régionale
5. Les différents échanges économiques dans la CEMAC
6. Quelques statiques
7. Avantages et inconvénients
8. Perspectives pour le Congo
III. CONCLUSION
IV. BIBLIOGRAPHIE
V. SITOGRAPHIE
Introduction :
Le commerce international : c’est l’échange des biens et services entre pays. Ce type de commerce
existe depuis des siècles mais il connait un nouvel essor du fait de la mondialisation économique.
Intégration régionale : C’est un processus dans lequel les pays voisins concluent un accord afin de
renforcer la coopération grâce a des institutions et des règles communes.
CEMAC : Organisation internationale regroupant plusieurs pays d’Afrique Centrale, créée pour
prendre le relais de l’union douanière et économique de l’Afrique Centrale. Son siège est à Bangui,
en République Centrafricaine.
Pour les producteurs, le commerce international leur permettrait d’élargir leurs marchés et d’avoir
accès à des machines, des matières premières, de l’énergie (à des prix plus faibles) mais aussi d’être
confrontés à d’autres entreprises qui peuvent être aussi voire plus compétitives qu’elles.
Les enjeux :
Accès aux matières premières, aux produits de consommation, à la technologie, aux marchés
financiers.
Importance :
Le commerce aide ainsi les pays à promouvoir leurs objectifs sociaux et environnementaux ainsi que
leurs objectifs de développement. Le commerce international élargit la diffusion des biens et services
environnementaux et de méthodes de procédés de production respectueux de l’environnement dans
les pays. En effet, l’échange international accroit la diversité des produits et donc le choix du
consommateur. En ouvrant ses frontières au commerce international, un pays permet à ses
consommateurs d’accéder à des biens étrangers dont les caractéristiques sont souvent différentes
des biens produits localement.
L’intégration économique est le fait pour des pays d’une même zone géographique, de constituer un
espace économique unique. Des pays qui s’intègrent sur le plan économique constituent entre eux
un
espace économique unique. On peut distinguer plusieurs degrés dans l’intégration selon laquelle elle
est plus ou moins poussée :
Zone de libre-échange : c’est la Suppression des barrières douanières dans la zone, libre circulation
des marchandises.
Marché unique : c’est l’Union douanière, libre circulation des hommes et des capitaux.
Union économique et monétaire : c’est une Union économique, avec une monnaie commune,
unification des politiques monétaires et budgétaires.
Union économique : c’est un Marché unique, harmonisation des politiques (agricole, fiscale par
exemple).
Union sociale et politique : Union économique et monétaire, mise en œuvre de politiques sociales
communes (par exemple sur la protection sociale).
Enjeux :
La constitution d’une zone d’intégration économique peut être considérée comme une source de
croissance économique par le libre-échange qu’elle instaure. Celui-ci est profitable aux
consommateurs, il stimule la concurrence, fait pression sur les prix à la baisse, favorise l’innovation.
Le
Vaste marché permet des économies d’échelle. Une intégration plus poussée est également
favorable à la croissance : la stabilité des règles de change, la monnaie unique réduisent l’incertitude
et les couts.
3-Régionalisation et régionalisme :
*Régionalisation : C’est le fait par lequel un groupe de pays voisins transfère une partie de leurs
pouvoirs administratifs, économiques et politiques à une entité supranationale fondée sur l’idée
d’une région, entendue dans le sens continental du mot.
*Régionalisme : C’est une attitude visant à valoriser et à défendre les intérêts et l’identité de régions
particulières qu’elles soient officielles ou bien traditionnelles.
Ils s’appuient sur la nouvelle économie institutionnelle qui accorde une place importante comme
condition nécessaire à un meilleur fonctionnement des mécanismes de marché, pour analyser la
situation des pays de la zone CEMAC sur cette base, il montre d’une part, que l’ancienne
coopération, malgré les avantages que procuraient l’existence de la monnaie unique, n’a pas conduit
aux résultats espérés et d’autre part, que la nouvelle coopération permet d’espérer des résultats
positifs. Ces mots résultats restent cependant très fragiles, en raison de la persistance des
irrédentismes rationaux ; de la permanence de conflits des difficultés à trouver les financements
nécessaires.
Le présent chapitre couvre les résultats d’enquête de suivi des flux transfrontaliers des produits
agricoles et horticoles entre la CAMEROUN et ses voisins de la CEMAC sur la période de janvier à
décembre 2008. Il fournit des estimations du commerce transfrontalier des produits agricoles et
horticoles non enregistré, tant en qualité.
°les résultats dans le tableau indiquant qu’en 2008, un volume d’un peu plus de 155000 tonnes de
produits agricoles a été expédié du CAMEROUN vers ses voisins de la CEMAC pour une valeur
estimée de presque 38 milliards de francs CFA soit 0,4% du produit intérieur brut (PIB) camerounais.
Les importateurs CEMAC des produits camerounais sont dans l’ordre décroissant : la GUINEE
EQUATORIALE (41%), le TCHAD (29,5%), le GABON (12,4%), le CONGO (11,5%) et la RCA (5,6%).