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sont conduites à ne former qu’un seul espace économique. Cela implique l’abolition partielle
ou totale des restrictions tarifaires (taxes, droits de douane) et non tarifaires sur le commerce 1.
L’intégration économique peut prendre plusieurs formes12 :
1. Zone de libre-échange : Les droits de douane sont supprimés entre les pays membres,
mais chaque pays reste maître de sa politique vis-à-vis des pays tiers1.
2. Union douanière : En plus des dispositions de libre-échange, le commerce avec les
pays tiers est régi par un tarif extérieur commun1.
3. Marché commun : En plus des acquis de l’union douanière, il y a la libre circulation
des facteurs de production et l’harmonisation des politiques économiques1.
4. Union économique : En plus du marché commun, s’ajoute l’union économique qui
est un groupe de pays qui ont adopté une monnaie unique et ouvert leur marché
économique pour former une zone de libre échange1.
L’Union européenne, par exemple, représente une intégration économique complète 3. Elle est
passée par toutes ces étapes pour arriver à une union économique et monétaire4. L’intégration
économique vise à connecter les systèmes économiques des différents États, à agrandir les
marchés pour faciliter le commerce international, et à coordonner l’action des différents pays
pour amortir les chocs économiques et obtenir un effet maximal2.
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Ces échecs soulignent la complexité de l’intégration économique et la nécessité d’une planification et d’une
coordination soigneuses pour surmonter les obstacles économiques, politiques et institutionnels.
Ces zones de libre-échange ont été mises en place via des accords de libre-échange afin de faciliter leurs
échanges et de favoriser leur développement ou leur croissance
Il est important de noter que ces avantages peuvent varier en fonction des spécificités de chaque zone de
libre-échange.
Une zone de libre-échange, bien qu’elle présente de nombreux avantages, peut également comporter
certains inconvénients :
1. Pertes d’emplois dans les pays riches : La rude concurrence peut forcer certaines compagnies à
mettre la clé sous la porte. Il y aura des pertes d’emplois, énormes dans certains cas1.
2. Risques de ralentissement de la croissance : Si les pertes d’emplois sont significatives, la
demande des produits et services baissera. Donc, la croissance économique, qui en dépend, va
baisser aussi1.
3. Remise en cause des acquis sociaux des travailleurs : Si les acquis sociaux comme salaire
minimal ou les plans de santé augmentent le coût de la main d’œuvre (diminuant ainsi la
compétitivité du pays), les entreprises vont les réduire ou délocaliser leurs productions dans
d’autres pays moins chers1.
4. Menace contre la propriété intellectuelle : Lorsque les importations arrivent plus facilement, les
producteurs nationaux peuvent facilement y accéder, ce qui leur permet de copier les idées et de les
vendre comme des contrefaçons2.
5. Conditions de travail insalubres : Dans certains cas, la concurrence peut conduire à une
dégradation des conditions de travail2.
6. Moins de recettes fiscales : La suppression des droits de douane peut entraîner une diminution des
recettes fiscales pour les gouvernements2.
Il est important de noter que ces inconvénients peuvent varier en fonction des spécificités de chaque zone
de libre-échange.
Islande
Liechtenstein
Norvège
Suisse
L’accord de l’Espace économique européen (EEE), entré en vigueur en 1994, a approfondi les
relations entre certains États de l’AELE (Islande, Liechtenstein et Norvège) et l’Union
européenne (UE). La Suisse, après avoir participé aux négociations et signé l’accord, ne l’a
pas ratifié, à la suite d’un refus exprimé par le peuple lors d’un référendum1. Cependant,
depuis, la Suisse a conclu des accords bilatéraux avec l’UE en dehors des mécanismes de
l’EEE1.
Il est important de noter que contrairement à l’UE, l’AELE n’est pas une union douanière. Par
conséquent, chacun de ses pays membres peut déterminer librement ses tarifs douaniers et sa
politique commerciale vis-à-vis des pays tiers2.
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1. Accès à des marchés plus larges : L’AELE permet à ses pays membres d’accéder à
des marchés plus larges, ce qui peut stimuler le commerce et la croissance
économique3.
2. Réduction des coûts d’exportation et d’importation : En éliminant les droits de
douane sur les produits industriels, l’AELE peut aider à réduire les coûts d’exportation
et d’importation pour ses pays membres23.
3. Élimination des barrières techniques au commerce : L’AELE travaille à éliminer
les barrières techniques au commerce, ce qui peut faciliter le commerce entre ses pays
membres3.
4. Coopération économique et technique : L’AELE favorise la coopération
économique et technique entre ses pays membres, ce qui peut contribuer à renforcer
leurs économies3.
5. Promotion des investissements directs étrangers : En créant un environnement
commercial favorable, l’AELE peut aider à attirer des investissements directs
étrangers3.
6. Liberté de déterminer les tarifs douaniers et la politique commerciale :
Contrairement à l’Union européenne, l’AELE n’est pas une union douanière. Par
conséquent, chacun de ses pays membres peut déterminer librement ses tarifs
douaniers et sa politique commerciale vis-à-vis des pays tiers12.
Il est important de noter que ces avantages peuvent varier en fonction des accords spécifiques
conclus entre les pays membres de l’AELE et d’autres pays ou organisations123.
Une union douanière est un accord commercial régional dont les États membres ont adopté
une politique commerciale commune vis-à-vis des États tiers. Cette politique commerciale
commune définit des tarifs extérieurs communs, mais aussi la redistribution des recettes
douanières entre États, voire des politiques de coopération économique1.
Voici quelques exemples d’unions douanières :
Ces unions douanières ont pour objectif de faciliter le commerce entre les pays membres en
supprimant les droits de douane et en harmonisant les politiques commerciales1.
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Il est important de noter que ces avantages peuvent varier en fonction des spécificités de chaque union
douanière.
Une union douanière, bien qu’elle présente de nombreux avantages, peut également comporter certains
inconvénients :
1. Perte de souveraineté économique : Les membres d’une union douanière sont tenus de négocier
avec les pays non membres et les organisations telles que l’OMC. Cela peut limiter leur capacité à
établir leurs propres accords commerciaux1.
2. Répartition des recettes tarifaires : Certains pays de l’union peuvent ne pas recevoir une part
équitable des recettes tarifaires. Cela peut créer des tensions et des déséquilibres au sein de
l’union1.
3. Complexité de la fixation du taux tarifaire : La fixation d’un tarif extérieur commun peut être un
processus complexe qui nécessite des négociations et des compromis entre les pays membres1.
Il est important de noter que ces inconvénients peuvent varier en fonction des spécificités de chaque union
douanière. Par exemple, certaines unions douanières, notamment celles qui comprennent des pays en
développement, peuvent sembler imparfaites du fait que certaines marchandises sensibles sont exclues de
l’application du TEC qui couvre les certaines marchandises des non-membres et que des droits de douane
sont appliqués sur certains types de marchandises circulant entre les membres2.
Le “marché commun”, maintenant connu sous le nom de “marché unique”, est un concept clé de l’Union
européenne (UE). Il vise à assurer la libre circulation des biens, des personnes, des services et des capitaux
au sein de l’UE1.
Voici quelques points clés sur le marché commun1:
1. Libre circulation des biens : Il n’y a pas de droits de douane ou de restrictions quantitatives
(quotas) sur les marchandises échangées entre les pays de l’UE. Cela a été réalisé par
l’établissement d’une union douanière, qui comprend un tarif douanier commun à l’égard des pays
tiers1.
2. Libre circulation des personnes : Les citoyens de l’UE ont le droit de vivre, de travailler,
d’étudier et de se retirer dans n’importe quel pays de l’UE1.
3. Libre circulation des services : Les entreprises de l’UE peuvent offrir leurs services dans
n’importe quel pays de l’UE1.
4. Libre circulation des capitaux : Il existe une liberté totale de mouvement des capitaux au sein de
l’UE, ce qui facilite les investissements entre les pays de l’UE1.
Le marché unique a été officiellement créé le 1er janvier 1993 et comprend les 27 États membres de l’UE,
ainsi que 3 États associés (Norvège, Islande et Liechtenstein) par le biais de l’Espace économique européen
(EEE). La Suisse bénéficie également d’un accès partiel par le biais d’accords bilatéraux 1.
Il est important de noter que le marché unique ne se limite pas à la suppression des obstacles au
commerce. Il comprend également des règles et des politiques communes visant à favoriser une
concurrence équitable, à assurer de bonnes conditions sociales aux travailleurs et à réduire les inégalités
entre les régions européennes
Le “marché commun” et l’“union douanière” sont deux concepts clés dans le contexte de
l’intégration économique, mais ils ont des significations différentes1234:
1. Union douanière : Une union douanière est un accord entre deux pays ou plus qui
élimine les droits de douane et les restrictions sur le commerce entre eux. De plus, les
pays membres d’une union douanière adoptent une politique commerciale commune
envers les pays tiers, y compris des tarifs extérieurs communs4. Cela signifie que tous
les pays membres de l’union douanière appliquent les mêmes droits de douane sur les
biens importés de pays non membres4.
2. Marché commun (ou marché unique) : Un marché commun va au-delà d’une union
douanière en permettant également la libre circulation des personnes, des services et
des capitaux entre les pays membres123. Cela signifie que non seulement les biens,
mais aussi les travailleurs, les services et l’argent peuvent se déplacer librement entre
les pays membres123. En outre, les pays membres d’un marché commun s’engagent
généralement à harmoniser leurs réglementations dans divers domaines, tels que les
normes de sécurité des produits et les règles de concurrence123.
En résumé, alors qu’une union douanière concerne principalement le commerce des biens, un
marché commun couvre un éventail beaucoup plus large d’activités économiques1234.
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L’impact des différents facteurs d’internationalisation peut varier en fonction du type d’entreprise ou du
secteur d’activité. Voici quelques points à considérer :
1. Taille de l’entreprise : Les grandes entreprises ont souvent plus de ressources pour
s’internationaliser, tandis que les petites et moyennes entreprises peuvent avoir besoin de
partenariats ou de soutien pour entrer sur les marchés étrangers1.
2. Secteur d’activité : Certains secteurs, comme la technologie ou la finance, sont plus mondialisés
et donc plus susceptibles de bénéficier de l’internationalisation. D’autres secteurs, comme
l’agriculture ou le commerce de détail, peuvent être plus locaux et donc moins concernés par
l’internationalisation1.
3. Concurrence : Dans certains secteurs, la concurrence internationale est intense, ce qui peut
pousser les entreprises à s’internationaliser pour rester compétitives2.
4. Technologie : Les entreprises technologiques, en particulier dans les domaines de l’information et
de la communication, sont souvent plus enclines à s’internationaliser en raison de la nature
mondiale de ces secteurs1.
5. Réglementation : Les entreprises dans des secteurs fortement réglementés, comme la santé ou
l’énergie, peuvent rencontrer plus de défis lors de l’internationalisation en raison des différences de
réglementation entre les pays3.
6. Marché cible : Les entreprises qui ciblent des marchés à forte croissance démographique, où se
développent de nouvelles classes moyennes et supérieures, comme les BRICS (Brésil, Russie,
Inde, Chine et Afrique du Sud), peuvent être plus enclines à s’internationaliser1.
Il est important de noter que l’internationalisation peut également avoir des effets négatifs, tels que
l’exposition à une concurrence étrangère accrue, qui peut entraîner la disparition des entreprises les moins
productives4. De plus, les entreprises qui recourent aux délocalisations peuvent devoir restructurer leur
masse salariale et faire face à des baisses de salaires pour conserver leur emploi4.