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L’intégration économique totale est un processus par lequel plusieurs économies distinctes

sont conduites à ne former qu’un seul espace économique. Cela implique l’abolition partielle
ou totale des restrictions tarifaires (taxes, droits de douane) et non tarifaires sur le commerce 1.
L’intégration économique peut prendre plusieurs formes12 :

1. Zone de libre-échange : Les droits de douane sont supprimés entre les pays membres,
mais chaque pays reste maître de sa politique vis-à-vis des pays tiers1.
2. Union douanière : En plus des dispositions de libre-échange, le commerce avec les
pays tiers est régi par un tarif extérieur commun1.
3. Marché commun : En plus des acquis de l’union douanière, il y a la libre circulation
des facteurs de production et l’harmonisation des politiques économiques1.
4. Union économique : En plus du marché commun, s’ajoute l’union économique qui
est un groupe de pays qui ont adopté une monnaie unique et ouvert leur marché
économique pour former une zone de libre échange1.

L’Union européenne, par exemple, représente une intégration économique complète 3. Elle est
passée par toutes ces étapes pour arriver à une union économique et monétaire4. L’intégration
économique vise à connecter les systèmes économiques des différents États, à agrandir les
marchés pour faciliter le commerce international, et à coordonner l’action des différents pays
pour amortir les chocs économiques et obtenir un effet maximal2.
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 Quels sont les avantages de l'intégration économique?


 Comment fonctionne une union monétaire?
 Y a-t-il des exemples d'échecs d'intégration économique?

Oui, il y a des exemples d’échecs d’intégration économique. Voici quelques exemples :


1. Pays maghrébins : L’intégration économique entre les pays maghrébins (Algérie, Maroc, Tunisie)
a rencontré des difficultés. Malgré de nombreuses relations institutionnelles entre ces pays, les
échanges commerciaux intrarégionaux sont restés en dessous de leur potentiel économique1. De
plus, ces pays ont eu des échanges interrégionaux élevés, bien qu’asymétriques, avec leur principal
partenaire commercial, l’Union européenne, sans parvenir à obtenir de l’UE une stratégie claire en
matière de relation institutionnelle euro-maghrébine1.
2. Pays en développement : Les expériences d’intégration économique entre pays en développement
nées dans les années 1960 et 1970 ont été, dans l’ensemble, un échec par rapport aux objectifs
fixés2. Une des explications souvent avancées est l’impossibilité de concevoir et de déterminer des
mécanismes de compensation équitable simples et faisables2. En effet, les pays en développement
ont des niveaux de développement très différents, bien qu’uniformément faibles, et des structures
de production et d’échanges très similaires. Dans ces conditions, leurs gains potentiels dans le
commerce mutuel sont limités alors que les coûts d’une intégration économique sont élevés2.

Ces échecs soulignent la complexité de l’intégration économique et la nécessité d’une planification et d’une
coordination soigneuses pour surmonter les obstacles économiques, politiques et institutionnels.

L’intégration économique présente plusieurs avantages et inconvénients :


Avantages de l’intégration économique1 :
1. Accroissement des échanges : L’intégration économique encourage les échanges
entre les pays membres en éliminant ou en réduisant les barrières commerciales telles
que les droits de douane et les quotas. Il en résulte une expansion des marchés et une
augmentation des volumes d’échanges.
2. Avantages comparatifs : L’intégration économique permet aux pays de se spécialiser
dans les secteurs où ils disposent d’un avantage comparatif, ce qui se traduit par une
efficacité et une productivité accrues.
3. Efficacité économique : L’intégration favorise l’efficacité de l’allocation des
ressources en permettant la circulation transfrontalière des capitaux, de la main-
d’œuvre et des technologies.
4. Possibilités d’emploi et migration : L’intégration économique peut créer des
opportunités d’emploi pour les personnes, en leur permettant de se déplacer d’un pays
à l’autre pour trouver un emploi ou gagner un salaire plus élevé.
5. Expansion du marché : L’intégration ouvre de nouveaux marchés aux entreprises de
la région intégrée. L’accès à une base de consommateurs plus large peut entraîner une
augmentation des ventes et de la rentabilité des entreprises.
Inconvénients de l’intégration économique1 :
1. Détournement des échanges : L’intégration économique peut détourner les échanges
des pays non membres plus efficaces vers les pays membres, ce qui entraîne des
inefficacités dans l’allocation des ressources. Ce phénomène se produit lorsque les
barrières commerciales sont réduites au sein de la région intégrée, ce qui entraîne une
réorientation des échanges des pays non-membres plus compétitifs vers les pays
membres moins efficaces.
2. Perte d’autonomie politique : L’intégration économique peut entraîner une perte
d’autonomie politique pour les pays membres, car ils doivent se conformer aux
politiques et aux réglementations communes de l’union.
3. Inégalités économiques : L’intégration économique peut également exacerber les
inégalités économiques entre les pays membres, car certains pays peuvent bénéficier
plus que d’autres de l’accès au marché commun.
4. Pressions concurrentielles : L’intégration économique peut augmenter les pressions
concurrentielles sur les entreprises locales, qui doivent désormais rivaliser avec les
entreprises étrangères sur le marché intérieur.
Il est important de noter que les avantages et les inconvénients de l’intégration économique
peuvent varier en fonction de nombreux facteurs, tels que le niveau de développement
économique des pays membres, leur taille, leur situation géographique, leur structure
économique, etc.
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Video : Manager exige une culture européenne et géopolitique

Comprendre la culture européenne et la géopolitique est essentiel pour le management pour


plusieurs raisons :
1. Diversité culturelle : L’Europe est caractérisée par une grande diversité de pays, de
langues et de cultures. Cette diversité peut être une source de créativité et de valeur
ajoutée pour les entreprises1. Un manager doit donc comprendre et apprécier cette
diversité pour pouvoir travailler efficacement avec des équipes multiculturelles et
servir des marchés diversifiés2.
2. Environnement économique et politique : Les transformations de l’Union
Européenne ont un impact significatif sur l’activité économique et modifient
l’environnement des entreprises3. Un manager doit donc comprendre les enjeux
économiques et politiques pour pouvoir naviguer dans cet environnement complexe et
en constante évolution4.
3. Relations internationales : La géopolitique joue un rôle important dans les relations
internationales et peut affecter les opérations des entreprises à l’échelle mondiale 4. Un
manager doit donc comprendre les enjeux géopolitiques pour pouvoir prendre des
décisions éclairées sur des questions telles que l’expansion internationale, la gestion
des risques et la stratégie d’entreprise4.
4. Adaptation aux changements : La culture européenne et la géopolitique peuvent
aider les managers à anticiper et à s’adapter aux changements dans l’environnement
des affaires. Par exemple, comprendre la culture européenne peut aider à anticiper les
tendances du marché, tandis que comprendre la géopolitique peut aider à anticiper les
risques politiques et économiques5.
En somme, la culture européenne et la géopolitique fournissent un cadre important pour
comprendre le contexte dans lequel les entreprises opèrent, ce qui peut aider les managers à
prendre des décisions plus efficaces et à réussir dans un environnement de plus en plus
globalisé et interconnecté4235.
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Voici quelques exemples de zones de libre-échange :


1. ALENA (Accord de Libre-Échange Nord-Américain) : Il s’agit d’un accord entre le Canada, les
États-Unis et le Mexique qui a été mis en place en 1994. Il a pour objectif la suppression
progressive des barrières douanières et non tarifaires dans un délai de quinze ans1.
2. Mercosur : C’est une zone de libre-échange entre les pays du Cône Sud (Argentine, Brésil,
Paraguay, Uruguay). Elle fait partie des principales zones de libre-échange au monde2.
3. ASEAN (Association des Nations de l’Asie du Sud-Est) : Elle regroupe l’Indonésie, la Malaisie,
les Philippines, Singapour, la Thaïlande, le Brunéi Darussalam, le Vietnam, la Birmanie, le Laos,
et le Cambodge3.
4. AELE (Association Européenne de Libre-Échange) : Elle comprend la Norvège, l’Islande, la
Suisse et le Liechtenstein3.
5. RCEP (Partenariat Économique Régional Global) : Signé en 2020, le RCEP est le plus grand
accord de libre-échange au monde. Il regroupe la Chine et 14 pays de la région Asie-Pacifique2.

Ces zones de libre-échange ont été mises en place via des accords de libre-échange afin de faciliter leurs
échanges et de favoriser leur développement ou leur croissance

Une zone de libre-échange offre plusieurs avantages :


1. Baisse des prix des biens et services : En ouvrant la porte aux produits étrangers, le
consommateur a plus de choix. Donc, les producteurs locaux font face à une concurrence venue
d’ailleurs ce qui les encourage à baisser leurs prix1.
2. Plus grande efficacité économique : Le libre-échange encourage les pays à se spécialiser dans des
productions où ils sont les plus efficaces. Les industries locales qui ne pourront pas faire face à la
concurrence internationale seront appelées à disparaître ; seules les industries les plus compétitives
subsisteront1.
3. Une augmentation dans la croissance économique : La baisse des prix augmentera la
demande. De plus, l’ouverture des marchés va encourager les entreprises à produire plus1.
4. Permet la croissance régionale : Il enrichit les régions qui commercent librement entre elles, par
opposition au marché international ordinaire2.
5. Facilitation du commerce : Les zones de libre-échange facilitent le commerce en supprimant les
barrières à la circulation des marchandises et des capitaux3.

Il est important de noter que ces avantages peuvent varier en fonction des spécificités de chaque zone de
libre-échange.
Une zone de libre-échange, bien qu’elle présente de nombreux avantages, peut également comporter
certains inconvénients :
1. Pertes d’emplois dans les pays riches : La rude concurrence peut forcer certaines compagnies à
mettre la clé sous la porte. Il y aura des pertes d’emplois, énormes dans certains cas1.
2. Risques de ralentissement de la croissance : Si les pertes d’emplois sont significatives, la
demande des produits et services baissera. Donc, la croissance économique, qui en dépend, va
baisser aussi1.
3. Remise en cause des acquis sociaux des travailleurs : Si les acquis sociaux comme salaire
minimal ou les plans de santé augmentent le coût de la main d’œuvre (diminuant ainsi la
compétitivité du pays), les entreprises vont les réduire ou délocaliser leurs productions dans
d’autres pays moins chers1.
4. Menace contre la propriété intellectuelle : Lorsque les importations arrivent plus facilement, les
producteurs nationaux peuvent facilement y accéder, ce qui leur permet de copier les idées et de les
vendre comme des contrefaçons2.
5. Conditions de travail insalubres : Dans certains cas, la concurrence peut conduire à une
dégradation des conditions de travail2.
6. Moins de recettes fiscales : La suppression des droits de douane peut entraîner une diminution des
recettes fiscales pour les gouvernements2.

Il est important de noter que ces inconvénients peuvent varier en fonction des spécificités de chaque zone
de libre-échange.

L’Association européenne de libre-échange (AELE), également connue sous le nom


d’EFTA (European Free Trade Association), est une association d’États visant à établir une
zone de libre-échange en Europe1. Elle a été formée en 1960 et a connu plusieurs
élargissements jusqu’en 1991, mais a progressivement perdu des membres en 1973, 1981,
1986 et 1995 lorsque ceux-ci ont intégré l’Union européenne1.
Les membres actuels de l’AELE sont1:

 Islande
 Liechtenstein
 Norvège
 Suisse

L’accord de l’Espace économique européen (EEE), entré en vigueur en 1994, a approfondi les
relations entre certains États de l’AELE (Islande, Liechtenstein et Norvège) et l’Union
européenne (UE). La Suisse, après avoir participé aux négociations et signé l’accord, ne l’a
pas ratifié, à la suite d’un refus exprimé par le peuple lors d’un référendum1. Cependant,
depuis, la Suisse a conclu des accords bilatéraux avec l’UE en dehors des mécanismes de
l’EEE1.
Il est important de noter que contrairement à l’UE, l’AELE n’est pas une union douanière. Par
conséquent, chacun de ses pays membres peut déterminer librement ses tarifs douaniers et sa
politique commerciale vis-à-vis des pays tiers2.
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Quels sont les avantages de l'AELE?


Copilot
L’Association européenne de libre-échange (AELE) offre plusieurs avantages à ses pays
membres123:

1. Accès à des marchés plus larges : L’AELE permet à ses pays membres d’accéder à
des marchés plus larges, ce qui peut stimuler le commerce et la croissance
économique3.
2. Réduction des coûts d’exportation et d’importation : En éliminant les droits de
douane sur les produits industriels, l’AELE peut aider à réduire les coûts d’exportation
et d’importation pour ses pays membres23.
3. Élimination des barrières techniques au commerce : L’AELE travaille à éliminer
les barrières techniques au commerce, ce qui peut faciliter le commerce entre ses pays
membres3.
4. Coopération économique et technique : L’AELE favorise la coopération
économique et technique entre ses pays membres, ce qui peut contribuer à renforcer
leurs économies3.
5. Promotion des investissements directs étrangers : En créant un environnement
commercial favorable, l’AELE peut aider à attirer des investissements directs
étrangers3.
6. Liberté de déterminer les tarifs douaniers et la politique commerciale :
Contrairement à l’Union européenne, l’AELE n’est pas une union douanière. Par
conséquent, chacun de ses pays membres peut déterminer librement ses tarifs
douaniers et sa politique commerciale vis-à-vis des pays tiers12.

Il est important de noter que ces avantages peuvent varier en fonction des accords spécifiques
conclus entre les pays membres de l’AELE et d’autres pays ou organisations123.

Une union douanière est un accord commercial régional dont les États membres ont adopté
une politique commerciale commune vis-à-vis des États tiers. Cette politique commerciale
commune définit des tarifs extérieurs communs, mais aussi la redistribution des recettes
douanières entre États, voire des politiques de coopération économique1.
Voici quelques exemples d’unions douanières :

 Union douanière de l’Union européenne


 EU - Turquie
 EU - Saint Marin
 EU - Andorre
 Union économique eurasiatique
 Mercosur
 Communauté d’Afrique de l’Est
 Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale
 Conseil de coopération du Golfe
 Union douanière d’Afrique australe
 Union économique et monétaire ouest-africaine2

Ces unions douanières ont pour objectif de faciliter le commerce entre les pays membres en
supprimant les droits de douane et en harmonisant les politiques commerciales1.
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 Quels sont les avantages d'une union douanière?


 Comment fonctionne la redistribution des recettes douanières?
 Existe-t-il des unions douanières en dehors de l'Europe?

Une union douanière offre plusieurs avantages :


1. Augmentation des flux commerciaux et intégration économique : L’effet principal d’une union
douanière est qu’elle augmente le commerce entre les pays membres. Cela contribue à améliorer
l’allocation des ressources rares qui satisfont les désirs et les besoins des consommateurs et stimule
l’investissement direct étranger1.
2. Création et détournement de commerce : Une union douanière génère des créations et des
détournements de commerce qui contribuent à l’intégration économique1.
3. Réduction du détournement de commerce : Une union douanière réduit le détournement de
commerce, c’est-à-dire qu’elle évite que le commerce ne soit détourné vers des pays plus coûteux 1.
4. Facilitation du commerce : L’union douanière facilite le commerce pour les entreprises de l’UE,
harmonise les droits de douane sur les marchandises provenant de l’extérieur de l’UE et contribue
à protéger les citoyens européens, les animaux et l’environnement2.

Il est important de noter que ces avantages peuvent varier en fonction des spécificités de chaque union
douanière.
Une union douanière, bien qu’elle présente de nombreux avantages, peut également comporter certains
inconvénients :
1. Perte de souveraineté économique : Les membres d’une union douanière sont tenus de négocier
avec les pays non membres et les organisations telles que l’OMC. Cela peut limiter leur capacité à
établir leurs propres accords commerciaux1.
2. Répartition des recettes tarifaires : Certains pays de l’union peuvent ne pas recevoir une part
équitable des recettes tarifaires. Cela peut créer des tensions et des déséquilibres au sein de
l’union1.
3. Complexité de la fixation du taux tarifaire : La fixation d’un tarif extérieur commun peut être un
processus complexe qui nécessite des négociations et des compromis entre les pays membres1.
Il est important de noter que ces inconvénients peuvent varier en fonction des spécificités de chaque union
douanière. Par exemple, certaines unions douanières, notamment celles qui comprennent des pays en
développement, peuvent sembler imparfaites du fait que certaines marchandises sensibles sont exclues de
l’application du TEC qui couvre les certaines marchandises des non-membres et que des droits de douane
sont appliqués sur certains types de marchandises circulant entre les membres2.

Le “marché commun”, maintenant connu sous le nom de “marché unique”, est un concept clé de l’Union
européenne (UE). Il vise à assurer la libre circulation des biens, des personnes, des services et des capitaux
au sein de l’UE1.
Voici quelques points clés sur le marché commun1:

1. Libre circulation des biens : Il n’y a pas de droits de douane ou de restrictions quantitatives
(quotas) sur les marchandises échangées entre les pays de l’UE. Cela a été réalisé par
l’établissement d’une union douanière, qui comprend un tarif douanier commun à l’égard des pays
tiers1.
2. Libre circulation des personnes : Les citoyens de l’UE ont le droit de vivre, de travailler,
d’étudier et de se retirer dans n’importe quel pays de l’UE1.
3. Libre circulation des services : Les entreprises de l’UE peuvent offrir leurs services dans
n’importe quel pays de l’UE1.
4. Libre circulation des capitaux : Il existe une liberté totale de mouvement des capitaux au sein de
l’UE, ce qui facilite les investissements entre les pays de l’UE1.

Le marché unique a été officiellement créé le 1er janvier 1993 et comprend les 27 États membres de l’UE,
ainsi que 3 États associés (Norvège, Islande et Liechtenstein) par le biais de l’Espace économique européen
(EEE). La Suisse bénéficie également d’un accès partiel par le biais d’accords bilatéraux 1.

Il est important de noter que le marché unique ne se limite pas à la suppression des obstacles au
commerce. Il comprend également des règles et des politiques communes visant à favoriser une
concurrence équitable, à assurer de bonnes conditions sociales aux travailleurs et à réduire les inégalités
entre les régions européennes

Le “marché commun” et l’“union douanière” sont deux concepts clés dans le contexte de
l’intégration économique, mais ils ont des significations différentes1234:
1. Union douanière : Une union douanière est un accord entre deux pays ou plus qui
élimine les droits de douane et les restrictions sur le commerce entre eux. De plus, les
pays membres d’une union douanière adoptent une politique commerciale commune
envers les pays tiers, y compris des tarifs extérieurs communs4. Cela signifie que tous
les pays membres de l’union douanière appliquent les mêmes droits de douane sur les
biens importés de pays non membres4.
2. Marché commun (ou marché unique) : Un marché commun va au-delà d’une union
douanière en permettant également la libre circulation des personnes, des services et
des capitaux entre les pays membres123. Cela signifie que non seulement les biens,
mais aussi les travailleurs, les services et l’argent peuvent se déplacer librement entre
les pays membres123. En outre, les pays membres d’un marché commun s’engagent
généralement à harmoniser leurs réglementations dans divers domaines, tels que les
normes de sécurité des produits et les règles de concurrence123.
En résumé, alors qu’une union douanière concerne principalement le commerce des biens, un
marché commun couvre un éventail beaucoup plus large d’activités économiques1234.
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Le “marché économique et monétaire” fait référence à deux concepts clés de l’intégration


économique européenne123:
1. Marché économique (ou marché unique) : Le marché économique, également connu sous le
nom de marché unique, est un concept clé de l’Union européenne (UE). Il vise à assurer la libre
circulation des biens, des personnes, des services et des capitaux au sein de l’UE1. Cela signifie
que non seulement les biens, mais aussi les travailleurs, les services et l’argent peuvent se déplacer
librement entre les pays membres1.
2. Union monétaire : L’union monétaire est une étape plus avancée de l’intégration économique.
Dans une union monétaire, les pays membres partagent une monnaie commune et coordonnent leur
politique monétaire. Dans le cas de l’UE, l’union monétaire est réalisée par l’introduction de l’euro
et la création de la Banque centrale européenne (BCE). La BCE est responsable de la politique
monétaire de la zone euro et vise à maintenir la stabilité des prix23.
Il est important de noter que tous les pays de l’UE font partie du marché unique, mais tous ne font pas
partie de l’union monétaire. Certains pays de l’UE, comme la Suède et la Pologne, n’ont pas adopté l’euro1.

Il existe plusieurs niveaux d’intégration économique, chacun ayant un impact différent


sur les échanges :
1. Zone de libre-échange : C’est le premier degré d’intégration. Elle permet une libre
circulation des marchandises entre les pays via la suppression des barrières douanières
tarifaires et non-tarifaires. À ce stade, les pays conservent cependant leur propre
système douanier puisqu’aucun tarif extérieur commun n’est adopté1.
2. Union douanière : Lorsqu’un tarif extérieur commun est adopté, la zone de libre-
échange devient alors une union douanière1.
3. Marché commun : La mise en place d’un marché commun va encore plus loin
puisqu’elle étend la libre circulation (qui ne concerne que les marchandises dans le cas
d’une union douanière) aux personnes, services et capitaux1.
4. Union économique : Lorsque le marché commun est complété par des politiques
communes aux États membres, nous parlons alors d’union économique1.
5. Union économique et monétaire : Nous préférons parler d’union monétaire lorsque
les pays choisissent d’adopter une monnaie commune comme c’est le cas pour les
pays membres de la zone euro regroupés dans l’Union Monétaire Européenne (UME)1.
Chaque niveau d’intégration a un impact sur les échanges commerciaux. Par exemple, une
zone de libre-échange peut stimuler le commerce entre les pays membres en éliminant les
droits de douane. Une union douanière peut aller plus loin en adoptant une politique
commerciale commune à l’égard des pays non membres. Un marché commun peut permettre
une plus grande mobilité des travailleurs et des capitaux, ce qui peut stimuler l’investissement
et la croissance économique. Enfin, une union économique et monétaire peut faciliter les
échanges en éliminant les risques de change1.
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Comprendre leffet varié

L’impact des différents facteurs d’internationalisation peut varier en fonction du type d’entreprise ou du
secteur d’activité. Voici quelques points à considérer :
1. Taille de l’entreprise : Les grandes entreprises ont souvent plus de ressources pour
s’internationaliser, tandis que les petites et moyennes entreprises peuvent avoir besoin de
partenariats ou de soutien pour entrer sur les marchés étrangers1.
2. Secteur d’activité : Certains secteurs, comme la technologie ou la finance, sont plus mondialisés
et donc plus susceptibles de bénéficier de l’internationalisation. D’autres secteurs, comme
l’agriculture ou le commerce de détail, peuvent être plus locaux et donc moins concernés par
l’internationalisation1.
3. Concurrence : Dans certains secteurs, la concurrence internationale est intense, ce qui peut
pousser les entreprises à s’internationaliser pour rester compétitives2.
4. Technologie : Les entreprises technologiques, en particulier dans les domaines de l’information et
de la communication, sont souvent plus enclines à s’internationaliser en raison de la nature
mondiale de ces secteurs1.
5. Réglementation : Les entreprises dans des secteurs fortement réglementés, comme la santé ou
l’énergie, peuvent rencontrer plus de défis lors de l’internationalisation en raison des différences de
réglementation entre les pays3.
6. Marché cible : Les entreprises qui ciblent des marchés à forte croissance démographique, où se
développent de nouvelles classes moyennes et supérieures, comme les BRICS (Brésil, Russie,
Inde, Chine et Afrique du Sud), peuvent être plus enclines à s’internationaliser1.
Il est important de noter que l’internationalisation peut également avoir des effets négatifs, tels que
l’exposition à une concurrence étrangère accrue, qui peut entraîner la disparition des entreprises les moins
productives4. De plus, les entreprises qui recourent aux délocalisations peuvent devoir restructurer leur
masse salariale et faire face à des baisses de salaires pour conserver leur emploi4.

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