KRISTIN SCOTT THOMAS INDUSTRIE INÉDIT

‘LE CHAGRIN, L’ÉLECTRIFICATION COMMENT L’IA PERMET

LE PRIX À PAYER DES USINES AU D’AMÉLIORER LA CULTURE
POUR L’AMOUR’ SECOURS DU CLIMAT D’ENTREPRISE
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Le nouvel
Economiste
Eco
conom “Savoir aujourd’hui pour comprendre demain”
N°2208 HEBDOMADAIRE WWW.LENOUVELECONOMISTE.FR VENDREDI 1ERR MARS 2024 5€

L’Europe de la défense face à son destin

En Inde aussi
“Delhi Chalo”,
les agriculteurs marchent
vers Delhi p. 9 L’agression russe et le flottement américain lui imposent de penser très différemment sa stratégie.
Et de commencer dès maintenant.

CHRONIQUES DU MAHABHARATA,
CHARLY SALKAZANOV

L’œil du journaliste
Voyage au cœur de
la Chine ordinaire p. 10

©F
QUAND LA CHINE S’EST ÉVEILLÉE, Après avoir compté pendant tant de décennies sur l’Amérique, de nombreux Européens qui n’ont jamais connu autre chose que la paix continuent d’esquiver
PAUL-HENRI MOINET les choix difficiles qu’exige l’agression russe.

La Russie devient de plus en plus est simple, mais l’ampleur de de la Seconde guerre mondiale – sera très difficile de les refaire.
dangereuse, l’Amérique est de sa solution est difficile à com- et qui ont empêché une troisième Les dirigeants européens doivent
DOSSIERS moins en moins fiable et l’Europe prendre. Les accords de sécurité guerre – font tellement partie d’urgence renoncer à leur com-
n’est pas préparée. Le problème fondés sur l’Otan qui ont émergé de la structure européenne qu’il plaisance post-soviétique... p. 2
Biogaz et biométhane
Gaz verts, des leviers de Entreprises agricoles
décarbonation p. 13
L’ardente obligation de compétitivité
Diversification de portefeuille Comment concilier filières performantes sur les marchés et filières en perdition en quête de soutiens
À qui confier la gestion
ECONOMIE ET POLITIQUE, côte l’exploitation en perdition perçu le danger en secouant l’es- parti de la subvention. Il est allé
de ses actifs ? p. 16 LA CHRONIQUE DE JEAN-MICHEL LAMY et les filières performantes. La couade des récriminateurs d’un jusqu’à remettre en selle un prix
première a investi l’imaginaire “arrêtez de dire que notre agri- garanti pour un coût de production
Le vrai face-à-face est passé de la population. La seconde culture est foutue”. donné. Alors que l’immense hété-
Retournement de conjoncture sous les radars du 60e Salon de était presque en accusation pour En même temps, le chef de l’État rogénéité entre les exploitations et
l’agriculture. Il expose côte à ses succès. Emmanuel Macron a a rendu une partie des armes au entre les variétés des produits... p. 4
Adieu marché immobilier
spéculatif? p. 18
Retour vers le futur e-Commerce
GRAND PARIS Gardons-nous de ressusciter Amazon doit-il s’inquiéter
L’actualité des départements
d’Ile-de-France p. 23 la PAC à l’ancienne de Shein et Temu ?
La fixation de prix planchers agricoles à l’échelon Produits bon marché et stratégies marketing
ANNONCES LEGALES européen nous ramènerait à un système onéreux offensives ont installé les deux géants chinois dans
P. 27 et inefficace le paysage américain
Tél. 01 75 444 117 - lenouveleconomiste.fr
annonceslegales@nouveleconomiste.fr MÉCOMPTES PUBLICS, les produits agricoles. “Faites vos courses comme un football américain avaient déjà
FRANÇOIS ECALLE Leurs prix résultent actuellement milliardaire” : c’est avec ce slogan eu droit à une publicité similaire
de la confrontation de l’offre et de alléchant que Temu s’est adressé de la part de la société d’e-com-
Le président de la République la demande sur des marchés qui aux Américains qui regardaient le merce. Mais cette fois-ci, le mes-
vient d’annoncer au salon de sont européens, et même le plus Super Bowl le 11 février dernier. sage était encore plus percutant.
l’agriculture qu’il envisageait la souvent mondiaux. Fixer en France L’année passée, lors de ce même Au total, la publicité de Temu a
fixation de prix planchers pour des prix plus élevés... p. 9 événement, les amateurs de été diffusée cinq fois... p. 6
Le nouvel Economiste - n°2208 - Du 1er au 7 mars 2024 - Journal d’analyse & d’opinion paraissant le vendredi 1
A LA UNE
Entre Poutine et Trump
L’Europe de la défense face à son destin
L’agression russe et le flottement américain lui imposent de penser très différemment sa stratégie. Et de commencer dès maintenant.
La Russie devient de plus en plus
dangereuse, l’Amérique est de
moins en moins fiable et l’Europe
n’est pas préparée. Le problème
est simple, mais l’ampleur de sa
solution est difficile à comprendre.
Les accords de sécurité fondés
sur l’Otan qui ont émergé de la
Seconde guerre mondiale – et qui
ont empêché une troisième guerre
L’Europe doit commencer
à renforcer sa propre capacité
à combattre. Cela commence
par un programme massif
de recrutement de soldats
et d’acquisition de matériel.
– font tellement partie de la struc-
ture européenne qu’il sera très dif-
ficile de les refaire. Les dirigeants
européens doivent d’urgence
renoncer à leur complaisance post-
soviétique. Cela implique de por-
ter les dépenses de défense à un
niveau jamais atteint depuis des
décennies, de restaurer les tradi-
tions militaires négligées de l’Eu-
rope, de restructurer ses industries
d’armement et de se préparer à
une éventuelle guerre. Le travail a
à peine commencé.
Poutine et Trump,
le marteau et l’enclume
L’assassinat d’Alexei Navalny, le
principal leader de l’opposition
russe, dans une colonie péniten-
tiaire le 16 février dernier, aurait
dû briser tous les doutes et illu-
sions qui subsistaient encore sur
l’impitoyabilité et la violence de
Vladimir Poutine. Alors que les
combats entrent dans leur troi-
sième année, la Russie gagne en
Ukraine. Après avoir mis l’écono-
mie sur le pied de guerre, le pré-
sident russe consacre 7,1 % de son
PIB à la défense. D’ici trois à cinq
ans, selon le ministre danois de la
Défense, M. Poutine pourrait être
prêt à s’attaquer à l’Otan, peut-être
en lançant des opérations hybrides
contre l’un des États baltes. Son
objectif serait de rompre l’engage-
ment de l’Otan selon lequel si un
pays est attaqué, les autres seront
prêts à lui venir en aide.
Alors même que la menace russe
s’accroît, la dissuasion occiden-
tale s’affaiblit. Cela s’explique en
partie par l’hésitation du soutien
américain à l’Ukraine. Mais c’est
aussi parce que Donald Trump, qui
pourrait bien être le prochain pré-
sident américain, a laissé planer
le doute quant à son ralliement à
l’Europe en cas d’attaque russe.
Le Parti républicain et une par-
tie de l’establishment sécuritaire
sont de moins en moins attachés
à l’Europe. La défense américaine
se concentre de plus en plus sur
© 2024 The Economist Newspaper Limited. All rights reserved. Source The Economist, traduction Le nouvel Economiste, publié sous licence. L’article en version originale: www.economist.com.
2 Le nouvel Economiste - n°2208 - Du 1er au 7 mars 2024 - Journal d’analyse & d’opinion paraissant le vendredi
D’ici trois à cinq ans, selon le ministre danois de la Défense, M. Poutine pourrait être
prêt à s’attaquer à l’Otan, peut-être en lançant des opérations hybrides contre
l’un des États baltes.
le Pacifique. Même si le président
Joe Biden est réélu, il pourrait être
le dernier président américain ins-
tinctivement atlantiste.
L’Europe n’est pas prête
pour la guerre
Les conséquences sont sombres.
L’Europe dépend totalement de
la force militaire dominante de
l’Otan. Un général américain s’est
récemment plaint que nombre
de ses armées auraient du mal
à déployer ne serait-ce qu’une
brigade complète de quelques
milliers de soldats. Entre 2015 et
2023, la Grande-Bretagne a perdu
cinq de ses bataillons de combat.
De nombreux pays manquent de
capacités telles que les avions de
transport, le commandement et
le contrôle, et les satellites. La
Pologne peut mettre en œuvre
l’excellent système d’artillerie à
roquettes Himars, mais dépend
de l’Amérique pour trouver ses
cibles à longue portée. Les progrès
rapides de la Russie et de l’Ukraine
dans le domaine de la guerre par
drones, testés quotidiennement
sur le champ de bataille, risquent
de laisser l’Otan à la traîne.
Compte tenu de la longueur
des cycles de planification mili-
taire, l’Europe doit commencer
à remédier à cette situation dès
aujourd’hui. La priorité est de ren-
forcer sa propre capacité à com-
battre. Cela commence par un pro-
gramme massif de recrutement de
soldats et d’acquisition de maté-
riel. La conscription est coûteuse
et inefficace, mais l’Europe pour-
rait s’inspirer des pays nordiques,
comme la Finlande et la Suède,
qui conservent d’importants effec-
tifs de réservistes. Les armées
européennes tentent de mettre en
commun leurs commandes d’équi-
pement, mais les pays dotés d’une
industrie de défense se disputent
souvent pour savoir si leurs entre-
prises ont une part équitable du
marché. La France s’insurge contre
l’achat par les pays européens d’un
système de défense aérienne uti-
lisant des lanceurs américains et
israéliens. Dans le compromis entre
l’amélioration rapide de la force de
frappe de leurs soldats et le déve-
loppement lent de leurs propres
industries, ils devraient mettre
davantage l’accent sur la rapidité.
Plus d’argent, mieux dépensé
Cela ne sera pas bon marché. Cette
année, l’Otan européenne dépen-
sera environ 380 milliards de dol-
lars pour la défense. Ajusté en fonc-
tion du pouvoir d’achat, ce montant
est à peu près équivalent à celui de
la Russie, mais l’Europe en a moins
pour son argent. La fragmentation
en est l’une des raisons. Une autre
raison est la mauvaise habitude de
lésiner sur l’équipement. L’Otan
attend de ses membres qu’ils
consacrent 20 % de leur budget
défense à l’armement. Le “défaut
d’investissements” accumulé
par les pays de l’UE membres de
l’Otan (plus la Norvège) depuis
1991 s’élève à 557 milliards d’eu-
ros (600 milliards de dollars).
Il sera difficile de combler cet
écart. En 2022, après huit années
d’augmentations consécutives à
l’annexion de la Crimée par la
Russie, les membres européens
de l’Otan n’ont pas dépensé au
total plus qu’en 1990, en termes
réels. Les dépenses sociales [liées
aux militaires, ndt] ont plus que
doublé. Les débats sur les bud-
gets de l’Otan se résument sou-
vent à la question de savoir si un
pays consacre 2 % de son PIB à
la défense. Mais la manière dont
l’argent est dépensé a également
son importance. Pourtant, même
avec des gains d’efficacité, ces
2 % ne suffiront pas.
Des choix difficiles
Si les dirigeants européens doi-
vent trouver les fonds nécessaires
en réduisant d’autres services, et
en augmentant les impôts et les
emprunts, ils devront persuader
les électeurs que les sacrifices en
valent la peine. En Allemagne, qui
risque de devenir le pays euro-
péen le plus dépensier en matière
militaire, ils devront modifier
la limite de déficit inscrite dans
la constitution. Un projet de la
Commission européenne visant à
coordonner les achats d’armes a
suscité des critiques de la part des
États membres, peut-être parce
qu’il limiterait le lobbying des
champions industriels. Après avoir
compté pendant tant de décen-
nies sur l’Amérique, de nombreux
Européens qui n’ont jamais connu
autre chose que la paix continuent
d’esquiver les choix difficiles
qu’exige l’agression russe.
Ces choix difficiles s’étendent aux
armes nucléaires. M. Poutine a
menacé d’escalade pour dissuader
l’Occident de donner à l’Ukraine
des armes conventionnelles avan-
cées. Sans la dissuasion nucléaire
américaine, l’Europe de l’Est serait
vulnérable aux mêmes tactiques.
La Grande-Bretagne et la France,
dotées de l’arme nucléaire, pour-
raient-elles offrir des garanties à
la place ? Le feraient-elles ? Dans
ce cas, M. Poutine les croirait-il ?
Avec ou sans l’Otan ?
Le danger est que l’Europe s’en-
ferme dans des nœuds de théologie
institutionnelle. Certains, en parti-
culier en France, soutiennent que
le continent devrait rechercher une
autonomie stratégique par rapport
à l’Amérique le plus rapidement
possible, idéalement par le biais
de l’Union européenne. Il serait
bien plus judicieux de se concen-
trer sur l’Otan. L’alliance dispose
d’une capacité et d’un champ
d’expansion bien plus importants
que la toute jeune opération de
sécurité de l’UE. Renforcer le rôle
de l’Europe au sein de l’Otan est
logique car les structures militaires
nécessaires existent déjà. Cette
option permettrait également de
s’attacher des alliés non européens
essentiels à la défense de l’Europe :
Augmenter le poids
de l’Europe dans
l’Otan présente
l’avantage de
montrer qu’elle est
prête à en faire plus,
dans l’espoir que
l’Amérique reste,
tout en se préparant
au cas où l’Amérique
se retirerait.
la Grande-Bretagne est le pays
européen qui dépense le plus, la
Norvège a une frontière commune
avec la Russie et l’Islande contrôle
l’accès à l’Atlantique Nord.
Augmenter le poids de l’Europe
dans l’Otan présente l’avantage de
montrer qu’elle est prête à en faire
plus, dans l’espoir que l’Amérique
reste, tout en se préparant au cas
où l’Amérique se retirerait.
La Russie est beaucoup plus
pauvre et moins peuplée que
l’Europe. Les déprédations de
M. Poutine en font une puis-
sance en déclin. Mais l’ours peut
encore semer la destruction et la
misère. Le meilleur endroit pour
arrêter M. Poutine est l’Ukraine.
Cependant, même si cela réussit,
l’Europe devra penser la défense
très différemment. Elle doit com-
mencer dès maintenant.
THE ECONOMIST
Affaires
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paraissant le vendredi
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Villiers-le-Bel.Dépôt légal:
Villiers-le
T
Tissonvilliers, 95400
janvier 1993.
Numéro de commission
paritaire: 0727 C 85258.
ISSN : 0395-6458.
Ne pas jeter sur la voie publique

INTERNATIONAL
Entretien avec
Laurent Taieb
Éditeur du magazine de géopolitique L’Essentiel des relations internationales, Laurent Taieb
nous apporte un éclairage sur les préoccupations actuelles du continent africain et les défis
à venir.
Par Carmen Torres
Le 37e sommet des chefs d’État et de
gouvernement de l’Union africaine
s’est achevé le 18 février en Éthiopie.
Quelles ont été les décisions prises à
cette occasion ?
LT : Guidée par un agenda à l’horizon
2063, l’Union africaine aspire à trans-
former l’Afrique en puissance mondiale
de l’avenir. L’organisation panafricaine
œuvre principalement dans les do-
maines de la paix et de la sécurité, tout
en s’engageant de plus en plus sur les
questions du changement climatique et
de l’éducation. Ces quatre piliers sont en
les clés de l’émergence.
La présidence tournante de l’UA revient
cette année au président mauritanien,
Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani,
qui a présenté dans sa déclaration de clô-
ture la thématique de la santé, axe de ses
douze prochains mois à la tête de l’organi-
sation. Le président El Ghazouani a éga-
lement insisté sur l’urgence de la restau-
ration de la sécurité et de la stabilité sur
le continent, une obligation pour pouvoir
peser sur les grandes décisions interna-
tionales. L’UA qui a rejoint le G20, ambi-
tionne de devenir membre permanent du
Conseil de sécurité des Nations unies.
L’Afrique de l’Ouest a été secouée par
des coups d’État, au Mali, en Guinée,
au Burkina Faso et dernièrement au
Niger, et des changements constitu-
tionnels, avec des élections reportées
au Sénégal, ce qui favorise l’instabi-
lité et soulève des inquiétudes dans la
communauté internationale. Quel re-
gard portez-vous sur ces situations ?
LT : Il ne faut pas tout confondre. Il faut
condamner les coups d’État et la prise du
Le nouvel Economiste - n°2208 - Du 1er au 7 mars 2024 - Journal d’analyse & d’opinion paraissant le vendredi
pouvoir par la force. Les pays que vous
mentionnez, dont le pouvoir a été pris
par des militaires, ont traversé de nom-
breuses crises politiques, économiques
et sécuritaires. La plupart d’entre eux
ont connu pendant de nombreuses
années une mauvaise gouvernance et
un manque de courage politique. Je
ne justiie pas les coups d’État mais je
comprends l’usure des populations qui
vivent dans des situations précaires et
dans l’insécurité, et les tensions et frus-
trations au sein de l’armée.
Concernant le Sénégal, c’est incompa-
rable. Le pays est attaché à sa démo-
cratie et à son développement. Le pré-
sident Macky Sall subit depuis plusieurs
semaines une campagne médiatique
qui n’est pas méritée. Il est vrai que le
report de l’élection présidentielle ini-
tialement prévue le 25 février a suscité
l’émoi chez de nombreux Sénégalais,
mais il faut bien comprendre pourquoi
le Sénégal en est arrivé là.
À la suite de l’invalidation par le
Conseil constitutionnel de la candida-
ture de Karim Wade du Parti démo-
cratique sénégalais (PDS) à l’élection
présidentielle, les députés de son parti
ont demandé puis obtenu l’instauration
d’une commission d’enquête parlemen-
taire. Dans l’exposé des motifs, le PDS
indique tout d’abord « que le contrôle du
parrainage a permis de relever des man-
quements graves, liés au ichier général
des électeurs et aux défaillances tech-
niques du logiciel de contrôle des par par-
rainages, lesquels doivent être déiniti-
vement purgés ». Le texte évoque aussi,
sans les nommer, deux candidats qui ont
défrayé la chronique en raison de leur
binationalité, sénégalaise et française,
encore effective à la date du dépôt des
dossiers de candidature le 26 décembre
2023. La candidature de Karim Wade
avait été écartée pour ce motif, alors
même qu’un décret de la République
française était venu oficialiser a pos-
teriori, le 16 janvier, sa renonciation à
sanationalité française.
Puis, à quelques jours de l’ouverture
oficielle de la campagne présidentielle
ixée au 4 février, le même groupe a
obtenu la création d’une commission
d’enquête chargée de faire la lumière
sur des soupçons de « conlits d’inté-
rêt », d’«avantages », de « corruption»
et de « collusion » portés contre deux
des sept sages du Conseil constitution-
nel ainsi que contre le Premier ministre
et candidat de la majorité présidentielle,
Amadou Ba. Selon la proposition de loi
constitutionnelle, « cette situation a créé
une crise institutionnelle entre les pou-
voirs législatifs et judiciaires et s’avère
de nature à remettre en cause la démo-
cratie sénégalaise, l’intégrité du proces-
sus électoral et le caractère transparent
et inclusif de l’élection présidentielle ».
Je veux le dire haut et fort, Macky Sall
est un démocrate, un républicain, et très
attaché au droit. Je connais l’homme et
il est clair dans ses déclarations tant pu-
bliques qu’en cercle restreint : il ne fera
pas de troisième mandat, il quittera ses
fonctions cette année et souhaite orga-
niser au plus vite des élections libres
et transparentes. Il a, pour le futur,
d’autres projets et ne souhaite en aucun
cas s’accrocher au pouvoir.
Concernant l’élection présidentielle à
venir, le Conseil constitutionnel a pris
COMMUNIQUÉ
des décisions. Macky Sall n’engagera
pas un bras de fer, ne bafouera pas les
lois, il a tant fait pour le développement
du Sénégal qu’il sortira la tête haute. Il
est dans un état d’esprit constructif.
Le président Sall souhaite réellement
que le pays continue à suivre la voie de
la stabilité et du développement, tout en
préservant un climat de paix et de dia-
logue qui sont la colonne vertébrale de
la société sénégalaise. Il ne faut pas lui
faire des procès d’intention.
Entre frontières poreuses et corrup-
tion, l’Afrique est victime du ter-
rorisme, du crime organisé et des
lux migratoires vers le Nord. Quels
doivent être les efforts à accomplir
pour sécuriser les pays du continent
et éviter une immigration non maîtri-
sée vers les pays occidentaux ?
LT : L’Afrique, comme le reste du
monde, est touchée par le terrorisme.
Il est essentiel de mettre l’accent sur
l’éducation et la formation, puis de
renforcer les politiques économiques
adaptées aux plus vulnérables. Il faut
que les Africains dans leur ensemble
puissent travailler et vivre de leurs
revenus. Il faut susciter l’espoir et que
chacun puisse se projeter dans son pays.
La démographie en Afrique est un des
problèmes majeurs auxquels le conti-
nent sera confronté dans quelques an-
nées, mais aussi les pays européens ou
l’Amérique. Si les gens n’ont pas accès
à la santé, au travail, et ne peuvent sub-
venir aux besoins de leur famille, ce ne
sont pas les mers et les océans qui les
arrêteront. Il faut créer des opportunités
et susciter l’espoir.
3
ANALYSES
Entreprises agricoles
Une ardente obligation de compétitivité
Comment concilier filières performantes sur les marchés et filières en perdition en quête de soutiens
ECONOMIE ET POLITIQUE,
LA CHRONIQUE DE JEAN-MICHEL LAMY
Le vrai face-à-face est passé sous
les radars du 60e Salon de l’agricul-
ture. Il expose côte à côte l’exploita-
tion en perdition et les filières per-
formantes. La première a investi
l’imaginaire de la population. La
seconde était presque en accusa-
tion pour ses succès. Emmanuel
Macron a perçu le danger en
secouant l’escouade des récrimina-
teurs d’un “arrêtez de dire que notre
agriculture est foutue”.
Le retour de la régulation
par les institutions
En même temps, le chef de l’État
a rendu une partie des armes au
parti de la subvention. Il est allé
jusqu’à remettre en selle un prix
garanti pour un coût de produc-
tion donné. Alors que l’immense
hétérogénéité entre les exploita-
tions et entre les variétés des pro-
duits en fait un casse-tête bureau-
cratique. Ce prix de “bon sens”
heurte l’ardente obligation de la
recherche de compétitivité. Sans
cet aiguillon, la terre rapportera
de moins en moins.
Résumer le travail paysan sous sa
seule déclinaison “productivité”
s’apparente certes à une équation
trop réductrice. Une aporie, confir-
mera le logicien. Une provocation,
tranchera le camp de gauche. Une
attaque contre le climat, assurera
l’écologiste. Trop d’injonctions
contradictoires, conclura l’écono-
miste. Pourtant, le malheur actuel
vient de la panne de productivité
de l’agriculture française.
Il y a encore quelques années, ce
modèle fournissait plus de volumes
à moindre coût grâce au concours
d’une efficacité techno-écono-
mique optimale. Dans la foulée,
le maintien du revenu des agricul-
teurs était préservé. C’était la solu-
tion. Que mettre à la place si cela
ne marche plus ? La régulation par
les institutions plutôt que par le
marché regagne du terrain. La for-
mule est apaisante, elle n’est pas
gagnante. Pour de bons salaires,
rien de mieux que des gains de pro-
ductivité. Que des rémunérations
complémentaires soient servies
pour des tâches de “jardinier de la
nature” relève d’un autre logiciel.
Une remontada à l’image de
l’amorce de réindustrialisation
Depuis des années, le repli struc-
turel des forces tricolores sur le
front productif irrigue par de
multiples canaux une crise sous-
jacente. En greffant sur le marché
de l’Union européenne (UE) des
poulets et des céréales à tarifs
bradés, l’aide à l’Ukraine aura
4 Le nouvel Economiste - n°2208 - Du 1er au 7 mars 2024 - Journal d’analyse & d’opinion paraissant le vendredi
Malgré un niveau de vie comparable au reste de la population française, les agriculteurs ne tirent qu’un tiers de leurs revenus
décuplé l’exaspération. Vu de la
Commission, la guerre déclenchée
par la Russie le 24 février 2022 ne
devait durer que six mois !
Emmanuel Macron a choisi de
répondre en jouant les urgentistes
par des mesures nationales, notam-
ment de trésorerie. Il reconnaît les
entraves venant du niveau euro-
péen. Il s’engage à faire bouger les
lignes à Bruxelles sur une réforme
de la PAC intégrant la nouvelle
configuration géopolitique et le
refus de la décroissance décré-
tée par une certaine écologie. En
filigrane, le chef de l’État entend
toujours nouer les fils d’un grand
débat, réunissant amoureux des
petites fermes, de la nature, et du
productivisme, voire les adeptes de
la radicalité “écologique”.
Au bout de la confrontation naî-
trait un consensus minimal sur
un avenir attractif pour le monde
agricole. L’Élysée parle d’une
remontada à l’image de l’amorce
de réindustrialisation. Le parallèle
est saisissant entre la fin des usines
et la fin des fermes. La méthodo-
logie macronienne détient en la
matière un début d’expertise. Sur
ce chemin escarpé, les conseillers
en orientation sont légion. Le va-
et-vient est permanent entre révo-
lutions idylliques et choc d’inves-
tissement gigantesque au nom de
la “transition” climatique. La saga
des “modèles” occupe sans répit
l’espace médiatique.
Une réussite qui cache
des détails alarmants
Halte au feu ! La lecture de “Insee
Références” du 27 février sur les
transformations de l’agriculture
serait précieuse à tous. Elle part du
réel. Les satisfecit d’abord. En four-
nissant 18 % des produits agricoles
bruts de l’UE, la France est pre-
mière devant l’Allemagne, à 14 %,
et l’Espagne et l’Italie, à 12 %.
de l’exploitation agricole.
Elle est au deuxième rang pour le
chiffre d’affaires de la pêche. Le
solde des échanges commerciaux
agroalimentaires est “structurelle-
ment excédentaire”, de 10,2 mil-
liards d’euros en 2022.
Le détail est plus alarmant. Les
céréales et autres oléagineux déga-
gent un surplus de 9,5 milliards
alors que les fruits et “plantes à
boisson” enregistrent un solde
négatif de 5,6 milliards. Pour les
produits transformés, le secteur
“boissons” remporte la palme
avec un excédent de 16 milliards,
pendant que viandes, pêches pré-
parées, fruits et légumes affichent
une cascade de déficits tous qua-
siment supérieurs à 3 milliards.
En vérité, la balance agroalimen-
taire de la France est déficitaire
avec ses partenaires de l’UE
depuis les années 2000.
Les soldes positifs sont engrangés
hors d’Europe ! Voilà qui devrait
pousser les détracteurs des trai-
tés de libre-échange à davantage
de modestie. Mieux vaut veiller
à l’application stricte des clauses
“miroir”. Celles qui exigent la réci-
procité des normes pour importa-
teurs et producteurs domestiques.
L’Insee ajoute à son panorama
un fait structurant : “un tiers du
revenu disponible des ménages
est tiré de l’exploitation agricole.
Environ 45 % proviennent d’autres
revenus d’activité professionnelle
(conjoint salarié notamment), 22 %
de revenus du patrimoine (terres
louées par exemple), 15 % de pen-
sions”. Au total “les agriculteurs
ont un niveau de vie comparable
au reste de la population et sont
moins touchés par la pauvreté”,
observe le cabinet Asterès. En fait,
la proportion d’un tiers seulement
de gains issus directement du tra-
vail agricole livre les vraies raisons
du désarroi entendu au salon de
la porte de Versailles. Le taux de
pauvreté monétaire s’échelonne de
24,9 % dans le maraîchage et l’horti-
culture à 11,5 % dans la viticulture.
L’émotion de l’opinion
publique
Le Salon 2024 aura été l’occasion
pour l’opinion publique d’une prise
de conscience émotionnelle sur la
question agricole. C’est quasiment
dans le désert que le principal
syndicat, la FNSEA, met en garde
depuis des années contre “une
perte de compétitivité durable et
multifactorielle”. Les maux sont
les mêmes que pour l’ensemble
de la société française. C’est frap-
pant : coût du travail élevé en
dépit des politiques d’allégement
de charges, retard d’investisse-
ment, distorsions de concurrence,
relations commerciales déséquili-
brées avec la distribution.
À ces handicaps s’ajoutent les
contrôles tatillons jusqu’à l’ab-
surde infligés au monde agricole
et un Pacte vert européen orches-
trant la marche forcée vers la
décarbonation à base d’interdits.
“Une large majorité de la population
française, de plus en plus sensible
aux sujets environnementaux et aux
questions touchant au bien-être ani-
mal, découvre et rejette l’existence
d’exploitations qui empruntent au
secteur industriel leurs formes de
concentration et d’organisation,
mises en œuvre au nom de la com-
pétitivité et de la baisse des coûts des
productions”, commentent François
Purseigle et Bertrand Hervieu dans
‘Une agriculture sans agriculteurs’
(Les Presses de Sciences Po, 2022).
Repenser la transition
écologique
Il y a un recentrage gouvernemen-
tal par rapport à cette tendance
lourde. L’exécutif a promis de
reconnaître, dans un futur projet
de loi, un objectif de souveraineté
alimentaire et de placer l’agricul-
ture au rang des intérêts fonda-
mentaux de la Nation. Ce concept
“d’intérêt général majeur de la
nation française” permet de placer
devant les juridictions la produc-
tion agricole au même rang que
la défense de l’environnement.
Certes, les magistrats fabriquent
ensuite leur propre jurisprudence,
mais le signal demeure. Il a été
salué par Arnaud Rousseau, le
président de la FNSEA, comme un
tournant disruptif positif.
Tous les États de l’UE sont confron-
tés à la difficile conciliation entre
la dimension marchande de l’agri-
culture pour les revenus et l’emploi
et la dimension non marchande
du climat et de la biodiversité. La
tension, voire l’hostilité entre ces
deux pôles, ne peut être avanta-
geusement gérée qu’au niveau
européen. En l’occurrence, le salon
2024 connaît des répliques dans
plusieurs pays voisins. Parlement
de Strasbourg, Conseil européen
des chefs d’État et de gouverne-
ment et Commission, commen-
cent à comprendre que l’agricul-
ture ne peut plus être traitée en
recourant aux seules contraintes
réglementaires. La façon de
mener la transition écologique est
à repenser collectivement.
En attendant de nouveaux équi-
libres bruxellois, le gouvernement
français s’accroche aux armes à sa
disposition. La plus élaborée reste
une future loi Egalim 4, avec un
objectif de construction du prix
filière par filière pour servir de
référence de négociations avec l’in-
dustrie transformatrice, puis la dis-
tribution. Dans les années 1970, ce
système fonctionnait. L’agriculture
n’étant pas dans le Gatt (accord
général sur les tarifs douaniers et
le commerce, l’ancêtre de l’OMC),
l’État érigeait sans difficulté des
taxes à l’importation. Qui est prêt
aujourd’hui à faire payer la facture
au consommateur en le privant
d’articles importés bon marché ?
La porte de sortie cohérente passe
par un Egalim européen. Voilà une
belle utopie franco-française.
Ce concept
“d’intérêt général
majeur de la nation
française” permet
de placer devant
les juridictions
la production agricole
au même rang
que la défense
de l’environnement
Le nouvel Economiste - n°2208 - Du 1er au 7 mars 2024 - Journal d’analyse & d’opinion paraissant le vendredi 5
ANALYSES
e-commerce
Amazon doit-il s’inquiéter de Shein et Temu ?
Produits bon marché et stratégies marketing offensives ont installé les deux géants chinois dans le paysage américain
“Faites vos courses comme un
milliardaire” : c’est avec ce slo-
gan alléchant que Temu s’est
adressé aux Américains qui
regardaient le Super Bowl le 11
février dernier. L’année passée,
lors de ce même événement, les
amateurs de football américain
avaient déjà eu droit à une publi-
cité similaire de la part de la
société d’e-commerce. Mais cette
fois-ci, le message était encore
plus percutant.
Marketing et publicité
offensifs
Au total, la publicité de Temu a
été diffusée cinq fois. Et pas gra-
tuitement ! Un créneau publici-
taire de 30 secondes pendant le
Super Bowl de cette année coû-
tait environ 7 millions de dol-
lars. La banque JPMorgan Chase
estime que Temu va dépenser
cette année 3 milliards de dollars
en marketing, contre 1,7 milliard
en 2023.
L’entreprise, dont le siège est
à Boston, est une émanation de
Pinduoduo, une société chinoise
d’e-commerce. Elle tente de
reproduire le succès de Shein,
une plateforme chinoise de la
fast fashion, qui a connu un suc-
cès fulgurant aux États-Unis en
2021 grâce à une habile straté-
Sur Temu, on trouve
des brosses à dents électriques,
des lunettes de soleil
et des sacs à dos pour environ
1 dollar chacun.
gie marketing et à des prix très
bas. Pour tenter de séduire les
acheteurs américains, le duo
d’entreprises dépense tellement
d’argent en publicités numé-
riques que leur empreinte appa-
raît dans les revenus des grandes
sociétés de la tech. Le 1er février,
Susan Li, directrice financière
de Meta, un géant des réseaux
sociaux, a déclaré que les annon-
ceurs chinois avaient contribué
à hauteur de 10 % au chiffre
d’affaires de son entreprise l’an-
née dernière, et de 5 points de
pourcentage dans la croissance
de son chiffre d’affaires mondial.
En novembre, Josh Silverman, le
patron d’Etsy, un marché en ligne
d’objets artisanaux, a repro-
ché à Temu et Shein d’avoir fait
grimper les prix de la publicité
numérique.
Leurs nombreuses dépenses leur
ont tout de même permis d’ac-
quérir une certaine notoriété.
L’année dernière, Temu a été l’ap-
plication la plus téléchargée en
© 2024 The Economist Newspaper Limited. All rights reserved. Source The Economist, traduction Le nouvel Economiste, publié sous licence. L’article en version originale: www.economist.com.
6 Le nouvel Economiste - n°2208 - Du 1er au 7 mars 2024 - Journal d’analyse & d’opinion paraissant le vendredi
Temu tente de reproduire
eproduire
duir le succès de Shein, une plateforme chinoise de la fast fashion, qui a connu un succès fulgurant
aux États-Unis en 2021 grâce à une habile stratégie marketing et à des prix très bas.
Amérique, en Grande-Bretagne,
en France et en Allemagne, selon
le cabinet d’études Business of
Apps. Shein fait déjà sensation
auprès des adolescents améri-
cains. Mais les deux entreprises
peuvent-elles conquérir tous les
acheteurs américains ?
Le secret des prix bas
Bien que Temu propose une
gamme plus large d’articles –
allant des jouets pour enfants
aux outils industriels – que
Shein, qui vend principalement
des vêtements, les deux entre-
prises ont des business models
similaires. Pour le consommateur,
sur une plateforme comme sur
l’autre, le principal avantage est
le prix. Michael Morton, du cabi-
net d’études MoffettNathanson,
estime que des sites américains
proposent les mêmes vêtements
féminins que Temu, mais deux à
quatre fois plus chers. Sur Temu,
on trouve des brosses à dents
électriques, des lunettes de soleil
et des sacs à dos pour environ 1
dollar chacun.
Les deux entreprises maintien-
nent leurs coûts à un niveau très
bas de plusieurs façons. L’une
d’elles consiste à supprimer les
intermédiaires et à traiter direc-
tement avec les usines chinoises.
D’autre part, elles facturent aux
commerçants des frais inférieurs
à ceux de leurs rivaux améri-
cains. Elles ne tentent pas non
plus d’implanter d’énormes pla-
teformes logistiques aux États-
Unis, comme le fait Amazon.
Au lieu de cela, elles expédient
les produits depuis des entre-
pôts basés en Chine et les font
livrer aux acheteurs américains
par UPS, FedEx ou la poste. Les
clients bénéficient ainsi de prix
bas, mais les délais de livraison
sont plus longs. Les colis peuvent
mettre des semaines à arriver.
Pour l’instant, Temu se concentre
sur ses parts de marché plutôt
que sur ses bénéfices. Le cour-
tier Bernstein estime que l’entre-
prise d’e-commerce perd environ
10 dollars par article vendu aux
États-Unis. Il est possible qu’elle
puisse maintenir cette situa-
tion pendant un certain temps,
grâce au succès de sa société
mère en Chine. L’année dernière,
Pinduoduo a généré 12 milliards
de dollars de cash-flow. Shein, en
revanche, cherche à lever davan-
tage de fonds. En novembre, elle
a déposé une demande d’intro-
duction en bourse aux États-Unis.
Si la cotation a lieu, elle sera
énorme : lors de son dernier tour
de table en mai 2022, la société
était évaluée à 66 milliards de
dollars.
Amazon copie Shein et
Temu, et vice versa
Jusqu’à présent, le duo n’a fait
que de petites incursions sur le
marché américain du commerce
en ligne. Selon Bernstein, Temu
et Shein détiennent chacun envi-
ron 1 % du marché. Amazon en
détient 38 %. Malgré cela, le
géant américain prend au sérieux
la menace que le duo représente.
En décembre, Amazon a déclaré
qu’il réduirait les frais des com-
merçants pour les vêtements de
moins de 15 dollars, probable-
ment en réponse à cette double
menace. En septembre, Amazon
a mis en place une chaîne d’ap-
provisionnement qu’il maîtrise
de bout en bout : il récupère les
marchandises directement dans
les usines des commerçants et les
expédie aux clients, à l’image de
ce que font ses rivaux chinois.
Mais il est peu probable qu’Ama-
zon soit la première cible du duo
chinois ou la société la plus tou-
chée par son expansion. Les vête-
ments et les accessoires ne repré-
sentent que 16 % de ses ventes,
selon le cabinet d’études eMar-
keter. De fait, Shein constitue
probablement une menace plus
importante pour les marques de
la fast fashion telles que Forever
21. Quant à Temu, son manque de
réseau logistique local rend diffi-
cile sa mise en concurrence avec
Amazon pour ce qui concerne
les produits que les clients veu-
lent obtenir rapidement, tels que
les tablettes pour lave-vaisselle.
Les deux entreprises chinoises
représentent probablement une
menace plus importante pour
eBay ou Etsy.
À terme, cette situation pour-
rait cependant évoluer. Shein et
Temu ont acheté des entrepôts
aux États-Unis et conclu des par-
tenariats avec des entreprises
de logistique locales. Shein
serait en train de débaucher
des spécialistes en supply chain
issus d’Amazon. Temu pourrait
également commencer à vendre
des produits plus chers, tels que
des smartphones, comme l’a fait
sa société mère en Chine. Cela
mettrait l’entreprise en concur-
rence plus directe avec Amazon
ou encore Walmart, dont l’impor-
tance économique est similaire.
Concurrences chinoises
en Amérique
Toutefois, les choses peuvent
potentiellement mal tourner
pour les deux entreprises. Elles
doivent non seulement rivaliser
avec les opérateurs historiques
américains, mais également
entre elles. TikTok Shop, une
place de marché gérée par le
réseau social et lancée aux États-
Unis en septembre de l’année
dernière, pourrait également
leur barrer la route. Les tensions
géopolitiques pourraient égale-
ment leur nuire. Une commission
de sénateurs américains enquête
sur leurs liens présumés avec le
travail forcé. (Les deux sociétés
nient en bloc) L’analyse de la
banque Morgan Stanley suggère
que les consommateurs améri-
cains pourraient déjà se détour-
ner de Temu, du fait que l’effet
nouveauté soit passé.
Cela dit, Mark Shmulik, de
Bernstein, affirme qu’il est
plus difficile pour les nouvelles
entreprises de l’e-commerce
d’accroître leur part de marché
de zéro à 1 % que de la faire
passer de 1 % à 5 %. Il est dif-
ficile d’obtenir l’attention des
consommateurs. Une fois qu’une
marque leur est familière, il est
plus facile de vendre aux clients
davantage de produits, et des pro-
duits plus chers. Temu et Shein
ont peut-être déjà fait le plus dur
pour s’imposer en Amérique.
THE ECONOMIST
Il est plus difficile
pour les nouvelles
entreprises
de l’e-commerce
d’accroître leur part
de marché de zéro à
1 % que de la faire
passer de 1 % à 5 %.

Décryptage
L’IA, une promesse inédite pour améliorer
la culture d’entreprise
Elle permet d’évaluer finement et rapidement ce que pensent réellement les employés de leur employeur
Dans une récente enquête menée
auprès de directeurs exécutifs et
de directeurs financiers nord-amé-
ricains, près de 80 % des personnes
interrogées citaient la culture
d’entreprise comme l’un des cinq
facteurs les plus importants de la
performance financière de leur
société. Des preuves empiriques
toujours plus nombreuses viennent
étayer leur opinion : la culture est
importante et elle peut stimuler la
rentabilité.
Des enquêtes d’engagement
peu concluantes
Pourtant, dans la même enquête,
encore plus de personnes inter-
rogées (84 %) déclaraient que la
culture de leur entreprise n’était
pas ce qu’elle devrait. Là encore,
les données confirment leur intui-
tion. La note moyenne de la culture
d’entreprise des grands employeurs
américains sur Glassdoor, un site
web qui permet aux gens d’évaluer
leurs employeurs, est de 3,6 sur 5.
Peu de gens seraient enthousiastes
à l’idée de manger dans un restau-
rant ou de faire appel à un chauf-
feur Uber affichant une telle note.
De même, peu d’employés sont
susceptibles de se réjouir de passer
quarante heures par semaine dans
une culture d’entreprise médiocre.
Construire et entretenir une
culture d’entreprise saine peut
être encore plus difficile dans les
organisations où les employés tra-
vaillent à distance. Dans une étude
en cours, nous constatons que les
entreprises où les employés sont
les plus enthousiastes à l’égard
du travail à distance obtiennent
des résultats inférieurs à ceux des
autres en matière de culture d’en-
treprise, en particulier concernant
les possibilités d’apprentissage et
de développement, et la franchise
de la communication.
Les dirigeants ne peuvent amélio-
rer ce qu’ils ne peuvent mesurer.
Malheureusement, l’outil le plus
courant pour évaluer la culture
d’entreprise, l’enquête d’enga-
gement, présente de sérieuses
limites. Devant cette longue liste
de questions, les employés adop-
tent le mode pilote automatique
et attribuent des notes identiques
ou similaires à toutes les ques-
tions. Les employeurs qui posent
des douzaines de questions à choix
multiples, cas fréquent, risquent
de ne guère recueillir d’informa-
tions fiables en raison de l’inertie
des personnes interrogées. Même
lorsque les employés s’intéressent à
une question, leur note n’offre que
peu d’indications sur la manière
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d’améliorer les choses. Et que se
passe-t-il si le sujet sur lequel l’em-
ployé tient vraiment à s’exprimer
n’est pas abordé ?
Une mine de données
“naturelles” à portée d’IA
Les progrès récents de l’intelligence
artificielle (IA), notamment les
grands modèles de langage (LLM),
permettent pour la première fois
aux dirigeants de recueillir des
informations nuancées sur leur
culture d’entreprise dans les termes
mêmes qu’utilisent les employés
pour parler de leur entreprise.
Plutôt que de répondre à une ava-
lanche de questions sur une échelle
de cinq points, les employés peuvent
désormais simplement expliquer ce
qui fonctionne et ce qui ne fonc-
tionne pas dans leur organisation et
donner leurs idées pour l’améliorer.
L’IA peut faire le gros du travail, en
fournissant une classification beau-
coup plus fine des commentaires
et une évaluation des sentiments
exprimés.
Libérées des contraintes des
enquêtes traditionnelles, les orga-
nisations peuvent utiliser l’IA pour
recueillir et traiter les commen-
taires des employés provenant de
sources multiples. Le volume des
avis disponibles est stupéfiant. La
combinaison de textes libres prove-
nant d’enquêtes internes, de feed-
backs sur les performances fournis
aux managers, d’avis en logne sur
les employeurs et bien d’autres
sources encore, équivaut chaque
année, pour une grande entreprise,
à des dizaines de milliers de pages
de données. Jusqu’à récemment, les
organisations devaient s’appuyer
sur des outils rudimentaires tels que
les nuages de mots ou les mots-clés
de recherche pour extraire des infor-
mations de cette mine de données.
Armés des statistiques plus nom-
breuses et plus fines qu’apporte
l’IA, les dirigeants peuvent plus
ANALYSES
domaines où elle peut être adoptée a toujours été une énigme au cœur
dès maintenant, car elle exploite de la performance organisation-
l’une des plus grandes forces nelle : elle est sans aucun doute
actuelles de l’IA : la compréhension importante, mais reste impéné-
du langage naturel à grande échelle. trable. Avec l’IA, des progrès signifi-
Un tel avantage ne signifie pas que catifs peuvent être réalisés pour la
les dirigeants doivent faire aveuglé- décrypter.
ment confiance aux résultats des
LLM. Il faut se prémunir contre Don Sull est professeur à la MIT Sloan
imperfections de ces outils, telles School of Management et cofondateur
que les hallucinations, ces réponses de CultureX, une société de recherche
inventées présentées comme un fait et d’intelligence artificielle. Charlie
certain. Les modèles doivent mesu- Sull est cofondateur de CultureX.
rer les éléments de la culture en se
fondant sur des preuves solides, plu- THE ECONOMIST
tôt que sur la dernière mode mana-
gériale. Les dirigeants doivent adop-
ter une vision large de la culture, en
rapidement et plus facilement éva- mesurant non seulement les fac-
luer si leur entreprise respecte les teurs qui influencent la satisfaction
valeurs qu’elle considère comme des employés, mais aussi ceux qui
L’IA permet pour
“fondamentales”, identifier les élé- façonnent la capacité d’une entre- la première fois
ments culturels les plus importants prise à s’adapter aux évolutions
qui déterminent tout le reste – du du marché et à éviter les compor-
aux dirigeants
taux d’attrition des employés à l’in- tements contraires à l’éthique ou de recueillir des
novation –, diagnostiquer les sous- illégaux.
cultures toxiques au sein de l’organi- Les dirigeants qui adoptent l’IA
informations
sation, et suivre les progrès au fil du pour obtenir des informations sur nuancées sur leur
temps. Après avoir dégagé une vue la culture de leur entreprise peu-
d’ensemble, les dirigeants peuvent vent les utiliser pour rendre leurs
culture d’entreprise
se plonger dans les commentaires employés plus heureux, réduire les dans les termes
bruts pour obtenir un contexte plus risques de catastrophe pour leur
nuancé et examiner les recomman- réputation et, en fin de compte,
mêmes qu’utilisent
dations des employés sur la manière augmenter leurs bénéfices. Mesurer les employés pour
d’améliorer la culture de leur n’est pas la seule pièce du puzzle
entreprise. d’une “culture réussie”, mais elle
parler de leur
Prenons l’exemple d’Amazon, est cruciale. La culture d’entreprise entreprise
qui aspire à devenir le meilleur
employeur au monde. Nous avons
utilisé notre plateforme d’IA
[CultureX, ndt] pour analyser des
dizaines de milliers d’évaluations
du géant du commerce électro-
nique par ses employés. Il en ressort
qu’Amazon est performante sur
bon nombre de ses principes de lea-
dership, tels que “l’obsession client”
et “inventer et simplifier”. Mais
la culture de l’entreprise contri-
bue également à l’épuisement des
employés, en particulier chez les
ingénieurs logiciels, qui sont deux
fois plus susceptibles de se plaindre
d’épuisement que les magasiniers
ou les chauffeurs. Les commen-
taires bruts des employés indiquent
qu’Amazon pourrait réduire le stress
de ces ingénieurs, en corrigeant par
exemple un processus d’évaluation
des performances largement consi-
déré comme brutal, ou en évitant
de les déranger la nuit lorsque des
techniciens sont de garde.
Décrypter les mystères
de la culture d’entreprise
Même les plus grandes entreprises
prendront leur temps avant d’adop-
ter l’IA. Mais l’analyse de la culture
d’entreprise est l’un des rares
7
ANALYSES
Réduction des émissions
L’électrification de l’industrie au secours du climat
La production électrique de la chaleur et les espoirs des technologies de captage de CO2 permettent d’être optimiste
Deux faits très simples et une
très bonne nouvelle nous donnent
toutes les raisons de croire en
l’avenir de notre planète. Les faits
tout d’abord : l’électricité est un
merveilleux phénomène physique
L’électricité doit avoir
des usages plus polyvalents.
L’un des principaux défis
consiste à fournir de la
chaleur à l’industrie.
capable d’alimenter toutes sortes
d’éléments, et de nombreuses
technologies peuvent désormais
la produire sans émettre de gaz à
effet de serre. L’une de ces techno-
logies est l’énergie solaire. C’est là
que réside la bonne nouvelle : cette
ressource est non seulement très
accessible financièrement, mais
elle le sera encore plus demain.
Les usages polyvalents
de l’électricité
Cela amène à la conception d’une
stratégie simple consistant d’une
part à faire en sorte que le réseau
électrique n’émette pas de gaz à
effet de serre, et d’autre part qu’un
maximum de choses fonctionne
à l’électricité. Les obstacles à la
première partie de cette stratégie,
bien que clairement identifiés,
restent décourageants : l’accès
restreint aux capitaux pour les
8 Le nouvel Economiste - n°2208 - Du 1er au 7 mars 2024 - Journal d’analyse & d’opinion paraissant le vendredi
Les systèmes qui stockent la chaleur pour une utilisation ultérieure, parfois appelés “batteries thermiques”, peuvent être
rechargés lorsque l’électricité est bon marché, ce qui est une bonne chose à la fois pour les propriétaires et pour les exploitants
de réseaux. Comme ici, la centrale solaire à tour de Yiwu, en Chine.
pays pauvres, un réseau élec-
trique aux capacités limitées et
un manque de possibilités de
stockage pour compenser les
approvisionnements fluctuants.
Néanmoins, les politiques et les
investisseurs semblent prendre
conscience du problème. L’année
dernière, par exemple, davantage
d’argent a été injecté dans le déve-
loppement de nouvelles capaci-
tés stationnaires de stockage de
l’électricité que dans la construc-
tion de centrales nucléaires.
Cependant, pour tirer le meilleur
parti de tous ces efforts, l’élec-
tricité doit avoir des usages plus
polyvalents. L’un des principaux
défis consiste à fournir de la cha-
leur à l’industrie. Si l’on veut
sécher, faire durcir, fondre, fixer,
distiller, reformer ou modifier
l’état de quelque chose, comme
c’est souvent le cas dans les pro-
cessus industriels, les sources de
chaleur sont essentielles. En 2016,
la production de cette “chaleur
industrielle” a engendré près de
sept gigatonnes d’émissions de
dioxyde de carbone, soit environ
20 % de toutes les émissions pro-
venant des combustibles fossiles.
Le fait que l’électricité ait rare-
ment servi à produire de la cha-
leur a ancré l’idée que ces émis-
sions sont “difficiles à réduire”.
Cela signifie que l’élimination de
ces émissions nécessite de nou-
veaux types d’infrastructures. Le
dioxyde de carbone produit par
l’usine où le combustible est brûlé
pourrait être récupéré et conservé
dans un dépôt souterrain : un pro-
cessus appelé captage et stockage
du carbone (CSC). Le gaz naturel,
quant à lui, pourrait être remplacé
par de l’hydrogène. Entre-temps,
le gaz naturel continuerait d’être
utilisé comme “carburant de tran-
sition” vers un avenir à la fois plus
vert mais aussi, hélas, plus lointain.
De nouvelles technologies
production de chaleur
Ce postulat est aujourd’hui remis
en question. Des entrepreneurs
novateurs et des opérateurs histo-
riques imaginatifs ont trouvé des
moyens pour produire de la chaleur
réutilisable à partir d’électricité,
qu’il s’agisse d’agrandir la taille des
pompes à chaleur domestiques, ou
de réacteurs remplis d’étain fondu
© 2024 The Economist Newspaper Limited. All rights reserved. Source The Economist, traduction Le nouvel Economiste, publié sous licence. L’article
en version originale: www.economist.com.
chauffé à blanc et de tuyauterie en
graphite.
Ces technologies présentent plu-
sieurs avantages. La chaleur prove-
nant de sources renouvelables ou
nucléaires n’est pas soumise à la
volatilité des prix des combustibles
fossiles. En général, les pompes à
chaleur sont beaucoup plus effi-
caces sur le plan énergétique que
les technologies recourant à la com-
bustion. Les systèmes qui stockent
la chaleur pour une utilisation ulté-
rieure, parfois appelés “batteries
thermiques”, peuvent être rechar-
gés lorsque l’électricité est bon
marché, ce qui est une bonne chose
à la fois pour les propriétaires et
pour les exploitants de réseaux qui
aspirent à une meilleure gestion de
la demande.
Le plus grand avantage, cepen-
dant, est que lorsque les industries
utilisent de l’électricité propre,
elles réduisent leurs émissions de
dioxyde de carbone. Si nous vou-
lons maintenir le réchauffement
global de la planète bien en des-
sous de 2 °C, comme cela est sou-
haitable, il faudra obligatoirement
en passer par là.
Taxe carbone,
stimulant d’innovation
Malheureusement, ces efforts ne
se retrouvent dans le bilan d’une
entreprise que lorsque les indus-
tries sont soumises à une sorte de
système de tarification du carbone.
Mais ces systèmes ont aujourd’hui
tendance à se concentrer sur les
producteurs d’électricité. L’une
des raisons est que, contrairement
aux entreprises qui produisent
l’électricité, les industriels sont
en concurrence sur les marchés
mondiaux. Si leurs produits sont
taxés pour le carbone émis lors
de leur fabrication, alors ils seront
désavantagés par rapport à leurs
concurrents non taxés.
La solution évidente est l’instau-
ration de droits de douane qui
mette tout le monde sur un pied
d’égalité : c’est ce qu’on appelle
un mécanisme d’ajustement car-
bone aux frontières [carbon border-
adjustment mechanism, ndt]. De
telles mesures risquent d’être utili-
sées par les opérateurs historiques
pour favoriser le protectionnisme.
Mais ce risque vaut la peine d’être
pris. Et si la taxation du carbone
concerne une plus grande partie de
l’économie mondiale, il deviendra
nécessaire de régler le problème de
ces effets commerciaux. En outre,
des mécanismes d’ajustement bien
conçus pourraient inciter les indus-
tries qui ne font pas partie du sys-
tème de tarification à décarboner
leurs activités
La tarification des émissions de
carbone provenant de la chaleur
industrielle favoriserait une série
de technologies innovantes dont les
avantages pour la société ne sont
actuellement pas suffisamment mis
en avant. Ce serait une mauvaise
nouvelle pour les fournisseurs de
gaz naturel qui dominent actuelle-
ment le marché de la production
de chaleur. L’effet sur la décarbo-
nation par le biais du CSC, que ce
soit dans les usines où la chaleur
est utilisée ou dans les installations
qui transforment le gaz naturel et
la vapeur en hydrogène, est plus
difficile à prévoir.
Captage de CO2
ou électrification ?
Le moins que l’on puisse dire,
c’est que les progrès réalisés dans
le domaine du CSC n’ont pas été
très enthousiasmants. Largement
discuté depuis des décennies, le
captage-stockage du CO2 reste,
en termes opérationnels, quasi
inexistant. Il n’a pas déclenché la
même frénésie d’innovations que
l’électrification des usages. De
nombreux défenseurs du climat y
voient une excuse pour justifier
une forme d’inaction, faisant des
combustibles fossiles l’option par
défaut.
Pour autant, le CSC peut avoir un
rôle primordial à jouer, et ses par-
tisans, qui croient sincèrement en
son potentiel, devraient se réjouir
des innovations permises par la
généralisation de l’électricité.
Il semble très probable que cer-
taines applications et certaines
formes de groupements industriels
seront mieux servies par le CSC ou
l’hydrogène. La concurrence est le
meilleur moyen de savoir lesquels.
THE ECONOMIST
 ANALYSES
Retour vers le futur

Gardons-nous de ressusciter la PAC à l’ancienne

La fixation de prix planchers agricoles à l’échelon européen nous ramènerait à un système onéreux et inefficace
MÉCOMPTES PUBLICS,
FRANÇOIS ECALLE
Le président de la République
vient d’annoncer au salon de
l’agriculture qu’il envisageait la
fixation de prix planchers pour les
produits agricoles.
Leurs prix résultent actuellement
de la confrontation de l’offre et
Les ménages ont finalement
payé très cher cette politique,
à la fois en achetant
leur alimentation à des prix
élevés et en payant des impôts
pour financer les subventions
et les achats des offices
sur les marchés
de la demande sur des marchés
qui sont européens, et même le
plus souvent mondiaux. Fixer en
France des prix plus élevés entraî-
nerait inévitablement une hausse
des importations, ce qui dégrade-
rait encore plus le déficit de nos
élevé que le produit des taxes, ce
qui pesait sur le budget européen
et donc les finances publiques des
pays membres.
Ces prix minima étaient fixés en
fonction de considérations tech-
nico-économiques plus ou moins
pertinentes et de la capacité de
lobbying des différentes filières.
Pour assurer aux agriculteurs les
moins productifs un revenu mini-
mal, qui n’était jamais assez rému-
nérateur, ils étaient souvent forte-
ment revalorisés, ce qui assurait
des revenus très confortables aux
Un tournant salutaire a été pris en 1992 en arrêtant les interventions des offices sur grosses exploitations et conduisait
les marchés et en versant aux agriculteurs des aides forfaitaires visant à leur assurer les offices à accumuler des stocks
un revenu minimal indépendamment de leur production. considérables de produits inven-
dables (60 % de la consommation
échanges extérieurs. Une telle agricoles” achetaient ces produits annuelle de beurre en 1986).
mesure n’est donc envisageable sur les marchés pour faire repasser Il a alors été décidé de réduire
qu’au niveau européen. les prix au-dessus de ces planchers. administrativement la production
Il s’agirait alors de ressusciter la de certaines filières. Le taux de
politique agricole commune (PAC) Une politique très chère jachère obligatoire a atteint 15 %
des premières années du marché et des quotas individuels ont été
commun européen. Dès que les Ces prix minima étant supérieurs assignés aux producteurs de lait.
cours des produits agricoles pas- aux prix mondiaux, il fallait à la Ces quotas n’étant pas échan-
saient au-dessous de prix minima fois taxer les importations et sub- geables, le développement des
fixés par le conseil des ministres ventionner les exportations. Le exploitations les plus performantes
de l’Agriculture, des “offices coût des subventions était plus a été bloqué.
Les ménages ont finalement payé
très cher cette politique, à la fois
en achetant leur alimentation à des
prix élevés et en payant des impôts
pour financer les subventions et les
achats des offices sur les marchés.
Un tournant salutaire a été pris
en 1992 en arrêtant les interven-
tions des offices sur les marchés
et en versant aux agriculteurs des
aides forfaitaires visant à leur
assurer un revenu minimal indé-
pendamment de leur production.
Ces aides, dites “découplées” de
la production, ont pu ensuite être
plafonnées en fonction des revenus
pour réduire les inégalités et condi-
tionnées par le respect de normes
environnementales.
Sans doute faudrait-il réexaminer
l’utilité de certaines de ces normes,
mieux rémunérer les aménités
rurales et mieux protéger les agri-
culteurs contre les aléas clima-
tiques, mais il ne faudrait certaine-
ment pas ressusciter la PAC et avoir
à réécrire cette histoire.
Le site www.fipeco.fr développe
les analyses de François Ecalle.

En Inde aussi

“Delhi Chalo”, les agriculteurs marchent vers Delhi

Quelques semaines avant les élections, ils projettent de bloquer la capitale afin de réclamer des prix planchers pour leurs récoltes
CHRONIQUES DU MAHABHARATA,
CHARLY SALKAZANOV
Le 13 février dernier, des dizaines
de milliers d’agriculteurs indiens
ont entamé une longue marche vers
Delhi. Ils répondaient présents à
l’appel de deux cents syndicats agri-
coles. Depuis leurs exploitations du
Penjab, de l’Haryana et de l’Uttar
Pradesh, des centaines de tracteurs
ont débarqué dans la capitale avec
la ferme intention de la bloquer,
utilisant leurs machines pour reti-
De novembre 2020 à novembre
2021, un puissant mouvement
de contestation de paysans
avait déjà campé aux portes de
la capitale. Sept cents paysans
avaient été tués durant le siège.
rer les barricades des routes. Cette
“Delhi Chalo” (marche sur Delhi)
survient deux ans après la plus lon-
gue grève de l’histoire de l’Inde. De
novembre 2020 à novembre 2021,
un puissant mouvement de contes-
tation de paysans avait déjà campé
aux portes de la capitale. En blo-
quant les autoroutes pendant près
d’un an, ils avaient fait plier le gou-
vernement et obtenu le retrait de
trois lois controversées concernant
Le moment est opportun pour les agriculteurs. Leur manifestation survient avant
les élections générales attendues en avril.
la libéralisation du marché agri-
cole. Selon les agriculteurs, ces lois
auraient livré le secteur agricole
aux mains des grands groupes de
l’agrobusiness. La victoire a été
immense, mais les pertes colos-
sales. Sept cents paysans avaient
été tués durant le siège de la capi-
tale. Toutes les promesses n’ayant
pas été tenues depuis, les syndicats
ont repris le mouvement.
Des prix planchers
La principale revendication des
agriculteurs est l’instauration d’un
tarif minimal pour toutes leurs
productions. Ce système permet
de protéger les agriculteurs en cas
de volatilité des cours. Les agricul-
teurs disposent alors d’une garantie
lorsque les prix chutent en dessous
du tarif minimum. Mais à ce jour,
seuls le blé, le riz et la canne à sucre
sont protégés des fluctuations du
marché par ces prix planchers. Les
agriculteurs veulent plus. Les syndi-
cats veulent également une pension
mensuelle pour les agriculteurs de
plus de 60 ans, un allégement de
leurs dettes ainsi qu’un retrait des
poursuites judiciaires engagées
contre les dirigeants syndicaux lors
des précédentes manifestations. Par
ailleurs, ils exigent des accords de
libre-échange et que l’Inde quitte
l’Organisation mondiale du com-
merce (OMC) afin de se protéger de
la concurrence de l’étranger.
Un modèle à bout de souffle
Les agriculteurs ont un poids poli-
tique important en Inde en raison
de leur nombre. Les deux tiers de
la population (plus d’1,4 milliard
d’habitants) vivent de l’agricul-
ture. Le secteur emploie plus de
45 % de la main-d’œuvre et repré-
sente 15 % du PIB du pays. Mais la
majorité des paysans indiens sont
pauvres et la taille des exploita-
tions reste modeste. Plus de 85 %
des agriculteurs possèdent moins
de 2 hectares de terre. Seul un
agriculteur sur cent possède plus
de 10 hectares. La plupart des
exploitations ne sont pas irriguées
et les récoltes dépendent des
pluies et de la mousson, de plus en
plus aléatoire. Les 300 000 suicides
de paysans depuis 1990 reflètent
l’intensité de la crise.
L’agriculture indienne a besoin
d’une réforme globale. En effet,
le modèle issu de la révolution
verte lancée dans les années 60
est à bout de souffle. Les autorités
ont promu un mode de produc-
tion intensif qui fait la part belle
à la monoculture, aux engrais et
aux pesticides. Cela a permis à
l’Inde de devenir un important
exportateur de produits alimen-
taires. Mais les sols ont été pollués
massivement et les paysans ont été
amenés à s’endetter.
L’enjeu politique
Pour l’instant, le gouvernement
a cherché à contenir les manifes-
tations afin d’éviter l’ampleur du
mouvement précédent. Le 26 jan-
vier 2021, les agriculteurs avaient
forcé les barrages pour entrer dans
la capitale en pleine célébration
du Jour de la République. Cette
fois, la police a mobilisé un dis-
positif impressionnant pour stop-
per la “Delhi Chalo”: barrages
avec pointes métalliques, blocs de
ciment et barrières en acier sont
déployés sur les principaux axes
routiers menant à la capitale. Près
d’Ambala, à 200 km de Delhi, les
manifestants ont été accueillis par
des gaz lacrymogènes et des mani-
festants ont été interpellés.
Le moment est opportun pour les
agriculteurs. Leur manifestation
survient avant les élections géné-
rales attendues en avril. Le parti
d’opposition, le Congrès national
indien (centre gauche), a déclaré
qu’il répondrait aux demandes des
agriculteurs et instaurerait un prix
minimum s’il était élu. Avec leur
mouvement, les agriculteurs s’invi-
tent dans la campagne électorale.

Le nouvel Economiste - n°2208 - Du 1er au 7 mars 2024 - Journal d’analyse & d’opinion paraissant le vendredi 9
ANALYSES
L’œil du journaliste
Voyage au cœur de la Chine ordinaire
‘Cinq ans dans la Chine de Xi Jinping’ : un parfait périple pour comprendre la société civile chinoise
QUAND LA CHINE S’EST ÉVEILLÉE,
PAUL-HENRI MOINET
“Ce qui a vraiment changé depuis
l’arrivée au pouvoir de Xi Jinping ?
WeChat et la propreté des toilettes
s” confesse un jour son
publiques”
assistante à Frédéric Lemaître, cor-
respondant du journal ‘Le Monde’
à Pékin de 2018 à 2023. Tout est dit
ou presque et l’on comprend ainsi
l’état général de l’opinion publique
chinoise : intervenir le moins pos-
L’empereur Marc-Aurèle
définissait ainsi la posture
stoïcienne : être suffisamment
serein pour accepter les choses
que l’on ne peut changer,
suffisamment courageux pour
transformer celles que l’on peut
changer et suffisamment sage
pour faire
re lla différence entre
les deux. À cette aune-là les
Chinois sont les plus stoïciens
de nos contemporains.
sible sur les sujets qui peuvent
menacer votre liberté et votre vie,
reconnaître les progrès accom-
plis, contribuer à la modernité en
apportant humblement et massi-
vement sa part d’originalité à l’hu-
manité dans laquelle nous sommes
tous embarqués et qui coulera ou
se réinventera avec nous. De la
10
“Tant qu’ils ne font pas de politique, les Chinois n’ont pas le sentiment de vivre dans un État autoritaire face auquel
ils sont totalement démunis” affirme Frédéric Lemaître.
lâcheté et de l’indifférence ? Non.
De la soumission immémoriale et
un art de la dissimulation géné-
tique ? Non plus. De la prudence et
de l’intelligence.
La Chine stoïcienne
L’empereur Marc-Aurèle définis-
sait ainsi la posture stoïcienne : être
suffisamment serein pour accepter
les choses que l’on ne peut chan-
ger, suffisamment courageux pour
transformer celles que l’on peut
changer et suffisamment sage
pour faire la différence entre les
deux. À cette aune-là, les Chinois
sont les plus stoïciens de nos
contemporains.
On apprend des choses précieuses
et savoureuses dans ‘Cinq ans dans
la Chine de Xi Jinping’ qui vient
de paraître chez Tallandier. Ceci
par exemple : en pleine pandémie,
200 couples homosexuels chinois
se sont mariés en ligne via Zoom
devant les autorités de l’Utah, le
seul État américain qui autorise
les unions en ligne quels que soient
la nationalité et le lieu de rési-
dence des futurs époux. Ce qui ne
veut pas dire qu’il fait bon être un
sympathisant LGTB en Chine : on
sait que la Gay Pride de Shanghaï
est interdite depuis 2020 et que
le dernier centre LGBT de Pékin
a dû fermer et désactiver son site.
L’immense majorité des citoyens a
depuis longtemps appris à contour-
ner sans contredire, à inventer sans
se révolter, à vivre pour ne pas être
inquiétée. Sans cette philosophie
sociale et politique, il serait impos-
sible à l’élite des 100 millions de
membres du Parti communiste de
gouverner le 1,4 milliard restant.
De ce parti, les Chinois ordinaires
seraient facilement tentés de dire
ce que Churchill disait de la démo-
cratie, “le pire des régimes à l’excep-
tion de tous les autres”. Deux études
citées par Frédéric Lemaître confir-
ment ainsi que les Chinois sont
satisfaits de leur sort. La première
du Ash Center for Democratic and
Governance Innovation de l’univer-
sité Harvard, réalisée entre 2003 et
2016 sur 31 000 Chinois, évalue à
93 % le taux de Chinois satisfaits
Le nouvel Economiste - n°2208 - Du 1er au 7 mars 2024 - Journal d’analyse & d’opinion paraissant le vendredi
de leurs dirigeants centraux, contre
86 % en 2003. Une autre réalisée
l’an dernier par European Council
of Foreign Relations nous apprend
que 77 % des Chinois pensent que
leur pays est une vraie démocratie,
supérieure aux systèmes américain
et européen. On peut y lire bien sûr
une pure manifestation de crainte
et de réserve vis-à-vis d’un régime
qui achète la liberté contre la pros-
périté. Ou en faire une lecture
plus réaliste et nuancée comme
Frédéric Lemaître : “Tant qu’ils
ne font pas de politique, les Chinois
n’ont pas le sentiment de vivre dans
un État autoritaire face auquel ils
sont totalement démunis”.
Aux antipodes de la doxa
Le journaliste a arpenté le pays
de Dali, dans le Yunnan, à Harbin,
la grande ville construite par les
Russes au début du XXe siècle dans
le Heilongjiang, et de Chengdu
dans le Sichuan à Kachgar dans le
Xinjiang. Il ne connaît pas toutes
les 55 minorités ethniques officiel-
lement reconnues par le régime
mais rappelle que, même si elles
ne comptent que pour 8 % de la
population, elles représentent 105
millions de personnes.
Ses récits, aux antipodes de la
doxa, de l’idéologie et de la pro-
pagande, ont l’immense mérite de
s’approcher du cœur des chauf-
feurs de taxi, des vendeurs stars de
rouge à lèvres en ligne, des paysans
pauvres, des artistes anarchistes,
des militaires à la retraite, des avo-
cats fortunés, des producteurs de
cinéma nationalistes, des jeunes
pacifistes qui ne sont pas prêts à
mourir pour Taïwan, des parents
qui vivent l’enfer pour l’éduca-
tion de leurs enfants, des femmes
encore humiliées par les mariages
forcés.
Comprendre ce que les hommes
vivent, d’où vient ce qu’ils vivent
et comment ils le vivent, voilà sans
doute le seul sujet d’enquête vrai-
ment intéressant, traquant sans
relâche les craintes et les espoirs de
nos contemporains. “Est-ce ainsi que
les hommes vivent ? Et leurs baisers
au loin les suivent comme des soleils
s” chantait Aragon.
révolus”
La prochaine génération
de Chinois…
Il y a des bonnes nouvelles dans
ces histoires chinoises. Celle-ci par
exemple : “On peut croiser en Chine
des serveuses de bar lesbiennes farou-
chement nationalistes et des mili-
taires écœurés par la corruption. Des
artistes qui naviguent parfaitement à
l’intérieur du système et des membres
du Parti qui n’en peuvent plus”. On y
découvre aussi des petits miracles
comme ce café littéraire que Pan
He, jeune anarchiste érudit de
Shenyang, capitale du Liaoning, a
baptisé Wonderland, “une adresse
digne du Quartier latin où les petites
étiquettes signalent Aragon, Thomas
Mann, Shakespeare Umberto Eco ou
Milan Kundera”.
Il y a des choses que l’on savait
déjà : que le revenu médian annuel
du pays est de 26 500 yuans, soit
3 400 euros, que le seuil de pau-
vreté est de 4 000 yuans par an soit
514 euros. Que les trois hommes
les plus riches de Chine en 2023
sont Zhang Shanshan, le fonda-
teur de Nongfu Spring, la plus
grosse société d’embouteillage du
pays, Zhang Yiming, le fondateur
de ByteDance, la maison mère de
TiKoK, et Zeng Yukun, le fondateur
de l’entreprise de batteries élec-
triques CATL.
À la fin du voyage, une question,
l’une des plus obsédantes de cette
puissance chinoise qui en pose
mille au monde, subsiste : “La géné-
ration Xi Jinping entrée au collège
en 2012 ignore tout de la Révolution
culturelle et du massacre de la place
Tiananmen mais reste un mystère.
On la dit nationaliste et individua-
liste mais nul ne connaît son rapport
à la politique”. C’est d’elle que la
suite de l’histoire dépendra.
L’immense majorité
des citoyens a depuis
longtemps appris
à contourner sans
contredire, à inventer
sans se révolter, à
vivre pour ne pas être
inquiétée

“J’ai toujours été favorable aux conflits. Je crois que beaucoup de gens m’ont trouvée très difficile. Surtout quand j’étais une jeune femme beaucoup plus en colère.”
Déjeuner avec
Kristin Scott Thomas
L’actrice revient sur les rôles de sa carrière et évoque son enfance et ses parents, à l’honneur dans ‘North Star’, son premier film en tant
que réalisatrice
N
ous en sommes à la moitié de nos
entrées lorsque Dame Kristin
Scott Thomas m’informe que je
ne dois en aucun cas la qualifier
de “reine des glaces” dans cet article.
“Ne mettez pas ça !” s’exclame-t-elle, pré-
cisant à toutes fins utiles que ce n’est pas
“reine” qu’elle conteste. Je ne dois pas la
décrire comme glaciale, froide ni même
“plus chaleureuse que prévu”.
Ces épithètes, utilisées abondamment au
cours des quatre décennies de carrière de
l’actrice, l’ont mise “très en colère”. Elle se
corrige : “‘colère’ n’est pas le bon terme. J’ai
tout simplement été déçue. C’est tout simple-
ment déprimant. On se dit qu’il y a sûrement
autre chose”.
Exigeante et infatigable
Elle a raison. Elle est “autre chose”. Tout
d’abord, elle est peut-être la personne la
plus expressive que j’aie jamais rencontrée.
Elle a choisi ce restaurant, un bistrot fran-
çais chic de St James, pour son acoustique
agréable : “je trouve les restaurants londoniens
tellement bruyants ! Il faut crier”. Mais je me
rends vite compte qu’un enregistrement
audio, même clair, ne suffit pas : pour la
Le nouvel Economiste - n°2208 - Du 1er au 7 mars 2024 - Journal d’analyse & d’opinion paraissant le vendredi
première fois avec un invité des déjeuners,
j’aurais aimé avoir aussi une vidéo.
Elle jongle d’une expression à l’autre avec la
même facilité qu’un magicien avec un jeu de
cartes. Elle lance des regards perçants, roule
des yeux, hypnotisante, et (lorsque nous dis-
cutons de l’échec de sa pièce) sa bouche se
tord en une grimace consternée.
Et puis – vous l’aurez peut-être déjà com-
pris –, Kristin Scott Thomas est exigeante.
Lorsque le serveur lui verse de l’eau plate,
elle se fige. “Il l’a fait dans le mauvais sens.
C’est vraiment pas de chance.” e.” Elle remplit
son verre de la manière qu’elle juge cor-
recte : en tournant la bouteille dans le sens
des aiguilles d’une montre à la fin. J’ai le
sentiment que mes manières vont mortelle-
ment l’offenser, mais je me console en me
disant qu’elle me le fera sans doute savoir.
“Je suppose que j’ai toujours été favorable aux
conflits, dit-elle à un moment donné. Je crois
que beaucoup de gens m’ont trouvée très dif-
ficile. Surtout quand j’étais une jeune femme
beaucoup plus en colère.”
Pendant une scène du film ‘Le Patient
anglais’ (1996), où elle et Ralph Fiennes
sont pris dans une tempête de sable, le réa-
lisateur Anthony Minghella lui a demandé
d’écrire le mot “love” sur la vitre d’une
voiture. “Et je me suis dit : ‘non, je ne vais pas
faire ça !’ Je ne l’ai donc pas fait.”
Kristin Scott Thomas est devenue l’une
des actrices britanniques les plus recon-
naissables et les plus appréciées en jouant
d’élégantes et cassantes aristocrates, au ton
sec et aux répliques tranchantes, de ‘Quatre
mariages et un enterrement’ à ‘Gosford
Park’. Elle joue toujours ces rôles, notam-
ment celui de Diana Taverner dans l’excel-
lente série d’espionnage d’Apple TV+ (“ils
me font venir de temps en temps pour jouer
un rôle important”), mais elle a longtemps
voulu échapper à ce piège. Elle est réfléchie
et infatigable. Elle a réalisé des dizaines de
films en français et un en roumain, une lan-
gue qu’elle n’avait jamais parlée auparavant.
Son désir de nouveauté l’a amenée à jouer
dans ‘Lyonesse’, une pièce de Penelope
Skinner montrant comment les hommes
déforment les déclarations des femmes sur
les abus qu’elles subissent. Un four.
À la mention de ‘Lyonesse’, Kristin Scott
Thomas elle-même rit sans se faire prier.
Mais elle se rebiffe. “Comment peut-on être
assez naïf pour croire que la pièce doit avoir
une conclusion ou apporter une réponse ?
L’idée, c’est que les problèmes sont là, et qu’il
faut maintenant en parler.” r.” Elle promet de
ENTRETIEN
remonter bientôt sur scène. “Je veux faire
plus souvent ce genre de choses qui font bouillir
les gens.”
Ce qu’elle ne fera pas, à 63 ans, c’est conti-
nuer à être une muse pour les hommes. Son
premier film en tant que réalisatrice est sorti
en septembre 2023 en Grande-Bretagne :
‘North Star’, avec Scarlett Johansson. Il
explore les effets de la tragédie de son
enfance : son père, pilote de la marine, est
mort dans un accident d’avion lorsqu’elle
avait cinq ans, et son beau-père, également
pilote de la marine, est mort dans un acci-
dent “terrifiant et similaire”
e” lorsqu’elle avait
11 ans. Personnalité discrète, souvent can-
tonnée à des rôles secondaires, Kristin Scott
Thomas met aujourd’hui sa vie en scène.
Elle assure avoir “littéralement tremblé dans
s” lors d’une projection d’équipe la
ses bottes”
veille de notre rencontre.
Les plateaux de tournage modernes ne
s’arrêtent pas pour déjeuner. L’actrice, qui
a déménagé en France à l’âge de 19 ans en
tant que jeune fille au pair et y a passé une
grande partie de sa vie, s’en agace : “C’est
vraiment pitoyable. Vous êtes assis en train
d’essayer de jouer une scène romantique et
vous avez un monteur en train de manger son
vindaloo”.
11
ENTRETIEN
Elle a insisté pour que les acteurs de ‘North
Star’ prennent un déjeuner décent, et elle
en veut un aujourd’hui. Elle commande des
poireaux suivis de flétan. Je choisis le céleri-
rave, puis le potiron.
‘North Star’ et le décès de son père
La mort tragique de son père est depuis long-
temps de notoriété publique. Après dans son
premier long-métrage, réalisé par Prince, un
journaliste de la télévision française lui a
demandé : “qu’est-ce que votre père pense du
fait que vous jouiez dans un film avec Prince ?”
“Et une petite voix dans ma tête a dit : ‘oh, je te
déteste’. Je me souviens avoir pensé que j’allais
l’achever en lui imposant une situation inex-
tricable. J’ai répondu : ‘il est mort’.”
Entre ses mains, l’histoire est encore plus
obsédante. Après la mort de son père,
Kristin Scott Thomas a souffert de la froi-
deur anglaise traditionnelle : on lui a dit
de ne pas pleurer et on l’a envoyée dans un
pensionnat de filles, qu’elle a détesté.
Quand elle avait environ neuf ans, son beau-
père lui a proposé de l’adopter. Elle échan-
gerait le nom de famille de son père, Scott
Thomas, contre celui de son beau-père,
Idiens. Elle a refusé tout net. “J’ai senti que
ce serait trahir mon père qui venait de mourir.”
Son nom était “la dernière chose qui restait de
lui”. Dans ‘North Star’, elle joue avec l’idée
de ce moment comme “un terrible secret”,
qui aurait pu déchirer la fratrie des années
plus tard.
Elle en est venue à idolâtrer son défunt père
et son beau-père. “J’ai perdu mon père à l’âge
de cinq ans – au summum du culte du père – et
il m’a fallu beaucoup de temps pour me faire
à l’idée que les gens ne sont pas parfaits. Qu’il
s’agisse de relations amoureuses, amicales ou
professionnelles, je voudrais que ceux que j’ad-
mire soient irréprochables. C’est impossible.”
‘North Star’ prend le contre-pied à la fois
de son éducation rigide et de la recherche
de traumatismes qui a cours dans l’ère
moderne. Dans une scène émouvante, le
personnage inspiré de la mère de l’actrice
– joué par Kristin Scott Thomas elle-même
– exhorte ses filles adultes à cesser de fan-
tasmer sur le passé et à devenir “des femmes,
pas des filles”.
Kristin Scott Thomas est passée par là. Sa
mère – une “guerrière absolue”, qui a poussé
ses enfants dans la vie même lorsque l’ar-
gent venait à manquer – est décédée l’an-
née dernière. “On est toujours la fille de sa
mère, jusqu’à ce qu’elle ne soit plus là. On reste
toujours un peu dans son sillage. C’est une
immense tristesse, bien sûr, mais il y a aussi
quelque chose de valorisant. Je me sens plus
adulte maintenant qu’elle est partie. Mais sa
disparition me brise le cœur.” r.” Elle marque
une pause théâtrale : “je ne pleurerai pas dans
cette interview”.
Elle ne pleure pas, elle reprend son rythme.
“J’ai l’impression qu’il existe une version auto-
risée de moi, et c’est celle-là. J’ J’acquiers une
sorte de pertinence. Je ne suis plus seulement
la fille de ma mère, je suis moi maintenant.
Peut-être parce que je suis l’aînée de la famille.
J’ai aussi des petits-enfants. Mon ex-mari [un
obstétricien français, François Olivennes,
ndlr] a fait une brillante remarque : il aime
tellement ses petits-enfants que les enfants ne
e.” Le chagrin est le prix
sont qu’un corollaire.”
à payer pour l’amour, et les enfants sont le
prix à payer pour les petits-enfants.
Kristin Scott Thomas a également dépassé
la perte de son père. Il y a une trentaine
d’années, un homme chauve et bedonnant
l’a abordée lors d’un mariage. “Il m’a dit :
‘j’étais un grand ami de votre père’. (Je me
suis dit que ce n’était pas possible. Pourquoi
mon père aurait-il été ami avec un homme de
12
deux fois son âge ?) Voulais-je entendre ses sou-
venirs ? Si je suis vraiment honnête – c’est un
peu personnel –, si je rencontrais quelqu’un qui
me parle de mon père aujourd’hui, j’estime-
rais que le moment est passé, parce que je n’ai
plus besoin de lui. J’avais besoin de lui quand
j’avais 11, 13, 20, 30 ans.”
Mais tout le monde n’est pas prêt à laisser
le passé de côté. Des plongeurs amateurs du
Dorset prévoient de sonder le site de l’acci-
dent de son père l’année prochaine. Selon
eux, leur travail permettra de faire savoir
comment les avions de la marine ont été
perdus lors d’exercices de vol de nuit. “Oh,
mon Dieu, c’est écœurantt ! s’exclame Kristin
Scott Thomas. Pourquoi mènerait-on ce genre
d’opération ? C’est comme si quelqu’un allait
voir le ‘Titanic’. Je ne comprends pas. Et ça ne
finit pas bien.”
Kristin Scott Thomas a fait un sort aux
poireaux et aux noisettes, laissant le lit de
feuilles vertes. Les plats principaux arri-
vent. Mes frites sont à une température dont
mon chauffage central ne peut que rêver.
De ‘Quatre mariages et un
enterrement’ à ‘Lyonesse’
L’actrice s’est fait connaître dans ‘Quatre
mariages et un enterrement’. Son person-
nage, Fiona, une âme en peine, aurait-elle
dû finir avec son amour impossible, Charles,
interprété par Hugh Grant ? “Oui.”
Un client passe devant notre table en sor-
tant. “Bonjour, comment allez-vous ?” lui
lance Kristin Scott Thomas, avant de se
retourner vers moi avec un air malicieux : “il
devait assister à la projection hier. Il a dit qu’il
avait la grippe”.
‘Quatre mariages et un enterrement’ était
autrefois une référence culturelle, mais elle
le considère aujourd’hui comme “un peu
dépassé”. “Ne pensez-vous pas que ce à quoi
[les jeunes] aspirent aujourd’hui est très diffé-
rent ?” C’est en partie dû à la difficulté de la
vie. Mais aussi au fait que “le désir diminue,
parce qu’à notre époque, tous les besoins sont
satisfaits instantanément. Les gens ont cessé de
désirer. C’est assez effrayant, n’est-ce pas ?”
Le film ‘Quatre mariages et un enterrement’
montrait également les femmes principa-
lement à travers les yeux des hommes. À
cet égard, l’air du temps a définitivement
changé. Ce qui nous ramène à ‘Lyonesse’.
Kristin Scott Thomas y joue le rôle d’une
actrice autrefois célèbre qui s’est recluse
après avoir été victime de violences psycho-
logiques. L’enjeu de la pièce est de savoir
si on lui laissera raconter son histoire. Les
critiques l’ont trouvée confuse. ‘The Times’
a déclaré : Scott Thomas “n’a aucun sens du
timing comique, elle se contente d’élever la
voix en espérant que ça passe”. C’est la pire
critique de sa carrière.
Elle assure qu’elle ne lit normalement pas
les critiques : les mauvaises parce qu’elles
“lui font peur”, les bonnes “parce qu’à chaque
fois que vous redites cette réplique ou que vous
êtes aussi drôle, vous vous dites : ‘mon Dieu,
j’espère que je l’ai fait aussi bien qu’hier’”.
Mais l’une d’entre elles est apparue sur son
“téléphone”e” (elle semble être la dernière
personne du show-business à l’appeler “télé-
phone”). “C’était horrible de retourner au tra-
vail le lendemain.”
Elle proteste et garantit que le public a
apprécié la pièce. “Tout le monde quitte le
théâtre en se disant : ‘est-ce qu’Elaine a été
étouffée à ce point ou est-elle juste folle’ ?” Eh
bien, certains sont partis plus tôt, furieux
d’avoir payé 140 livres sterling (163 euros)
ou plus pour un billet. “Le théâtre est trop
cher, j’en conviens. Mais pour certains, 140
livres, ce n’est rien.” .” Les spectateurs les
plus riches subventionnent les billets bon
“
marché ; elle affirme que le West End [quar-
tier des théâtres à Londres, ndt] ne peut pas se
limiter aux comédies musicales, aux rediffu-
sions et aux produits dérivés de la télévision.
“Veut-on que le West End devienne une grosse
machine? Je n’arnaque personne. Les gens qui
dépensent 140 livres sterling pour acheter un
billet pourraient en avoir un pour beaucoup
moins cher ou aller voir un autre spectacle.”
‘Lyonesse’ met en scène Greg, un homme
superficiellement moderne, qui cajole
sa femme pour qu’elle tombe à nouveau
enceinte au détriment de sa carrière. “Je
suis vraiment désolée pour Greg, parce qu’il
n’a pas été élevé dans l’idée que la vie de sa
femme était aussi importante que la sienne…
Je connais des gens à qui l’on a refusé la crèche
parce que la femme ne gagnait pas assez pour
e.” Elle
la mériter. Cette injustice me rend folle.”
déteste l’expression “mère au foyer” : “au
foyer – comme le chien”.
Un féminisme qui doit beaucoup
à l’exemple maternel
Je demande à mon invitée si elle a toujours
été féministe. Pas exactement. “Je n’ai fré-
quenté que des écoles de filles. Je ne rencontrais
pas d’hommes et il n’y en avait pas à la mai-
son. La première fois que je me suis assise à
côté d’un garçon dans une situation normale,
c’était à l’école d’art dramatique. [Jusque-là,]
tout ce que j’avais vu, c’était une femme [sa
mère, ndlr] qui, un instant, réparait la chau-
dière – terrifiée à l’idée qu’elle risque explo-
ser – et, l’instant d’après, changeait un pneu
sur la M1 dans le noir pour m’emmener à des
concerts… Elle ne semblait pas connaître de
limites.”
Ses propres enfants ont façonné sa carrière.
Elle voulait leur donner une éducation
européenne. “Je ne voulais pas que l’Europe
devienne un exotisme […]. Si j’étais allée aux
États-Unis, j’aurais eu une vie très, très diffé-
rente. Parce que je suis très facile à influencer –
au contraire de tout ce que je viens de vous dire
–, j’aurais été horriblement mal à Los Angeles.”
Mais elle a adoré la maternité. “Certaines
personnes veulent être au top, au top, au top.
Je n’ai jamais vraiment voulu être au top, au
top, au top. Je veux être choisie. Mais je veux
surtout m’amuser.”
La serveuse propose un dessert. “Pas pour
moi. Actrice !” répond Kristin Scott Thomas,
qui commande un expresso à la place. Elle
est retournée à Londres il y a quelques
années. “Beaucoup de gens, à la cinquantaine,
commencent à se languir de leur pays d’ori-
gine […]. Dois-je vous dire quelle serait ma vie
idéale ? Mon rêve est de tourner des films fran-
çais et, tous les deux ans, de venir faire quelque
chose au théâtre à Londres.”
Dans la comédie télévisée ‘Fleabag’, elle
a joué le rôle d’une femme de pouvoir qui
célèbre la ménopause et dit au personnage
de Phoebe Waller-Bridge, la créatrice de la
série avec qui elle partage la vedette, de
“prendre la nuit par les tétons”. Dans la vraie
vie, elle n’oserait pas donner un tel conseil :
“qui suis-je ?” Est-elle plus proche d’Elaine
l’aigrie dans ‘Lyonesse’ ou de la cadre libé-
rée de ‘Fleabag’ ?
“Vieillir, c’est une plaie. On ne peut plus courir
autant. Certains disent nt [elle prend une voix
de crécelle] : ‘bien sûr que si, j’ai commencé
à courir à 64 ans’. Laissez-moi tranquille. J’ai
mal aux genoux. Mais je ne suis pas vraiment
une vieille femme en colère.” e.” La réalisation
lui a donné confiance : pour une fois, les
gens faisaient ce qu’elle demandait. “Je sais
tenir bon, mais pas en étant sur la défensive.
Je pense que j’étais beaucoup, beaucoup sur la
défensive.”
L’intelligence artificielle pourrait proba-
blement lui permettre d’apparaître dans
Le nouvel Economiste - n°2208 - Du 1er au 7 mars 2024 - Journal d’analyse & d’opinion paraissant le vendredi
Je voudrais
que ceux que
j’admire soient
irréprochables.
C’est impossible.”
des films sous ses traits de 30 ans. Elle a un
mouvement de recul. “Je trouve l’idée terri-
fiante, car ils peuvent vous faire faire ce qu’ils
veulent.”
Elle n’aspire pas à la jeunesse éternelle.
“Heureusement, je n’étais pas une poupée.”
Pardon ? “On m’appelait ‘thinking man
crumpet’ [la fille canon pour un homme qui
réfléchit, ndt], ce qui me plaisait bien. Mais
je n’ai jamais été ni jolie ni sexy. Je n’ai pas eu
à devenir quelqu’un d’autre [en vieillissant].
Au fond, je suis juste devenue plus ridée, mais
je suis toujours la même.” Je me demande si
elle s’efforce de me mettre mal à l’aise, ou si
elle y parvient sans même essayer.
Le personnage de Sienna Miller, dans ‘North
Star’, est une actrice qui se plaint que,
lorsqu’on est célèbre, “les seuls hommes assez
courageux pour vous courir après sont les trous
du cul”. Est-ce l’expérience de Kristin Scott
Thomas ? “Je me suis dit qu’elle n’avait pas
tort.”
Dans le film, la mère de l’actrice se remarie
avec un ornithologue barbu. C’est un hymne
aux hommes peu prestigieux et fiables (le
partenaire de Kristin Scott Thomas est
John Micklethwait, rédacteur en chef de
Bloomberg).
Je lui demande si John Micklethwait, une
sorte de gentleman campagnard, avec qui
elle a écrit le scénario, ressemble à Hugh
Grant dans ‘Quatre mariages et un enterre-
ment’. “Je ne vais pas parler de lui. Je parle de
moi”, dit-elle, mais son expression suggère
qu’elle n’a pas l’intention de parler long-
temps de quoi que ce soit.
Comment a-t-elle évité que sa vie ne devienne
la proie de sa célébrité ? “J’aimerais être cool,
mais voilà qui n’arrivera jamais”, sourit-elle.
Pourtant, une fois qu’elle est partie, je me
dis que son franc-parler et ses doutes sont
bel et bien cool – me permettrait-elle de dire
plus cool que prévu ?
HENRY MANCE, FT
Maison François
34 Duke Street, Londres SW1Y 6DF
Poireaux en vinaigrette 12 £
Céleri rémoulade 9 £
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 DOSSIERS

Biogaz et biométhane

Gaz verts, des leviers de décarbonation

Ils se font une place dans le mix énergétique des villes et des campagnes en remplacement des énergies fossiles

Dans la course à la décarbonation, villes et
communes françaises sont de plus en plus
nombreuses à se tourner vers les gaz verts.
Le biogaz et le biométhane (résultat de la
purification du biogaz), gaz à 100 % renou-
velables, sont produits à partir de la fermen-
tation de résidus agricoles et autres déchets
organiques. Leur bilan carbone est quasi
neutre, un atout pour les collectivités qui
aspirent à la neutralité climatique. Elles uti-
lisent le biométhane pour chauffer des bâti-
ments publics, à l’instar de Lyon. D’autres,
comme Lorient, font circuler leurs bus grâce
au bioGNV. Et même si le coût est un peu
plus élevé que le gaz d’origine fossile, les élus
apprécient que ce biométhane soit produit
de manière locale dans un souci d’indépen-
dance énergétique et de développement des
territoires. Quant aux particuliers, ils peu-
vent se tourner vers les biogaz liquides type
biopropane et biobutane pour leurs usages
domestiques. Mais de par les disparités des
territoires, ce modèle ne peut pas s’appli-
quer partout de la même manière.

C
omme d’autres col-
lectivités en France,
Lyon a fait le choix
du biométhane il y
a deux ans, afin de réduire son
recours aux énergies fossiles.
Cette énergie renouvelable
est produite à partir de la
dégradation de déchets
organiques, mais aussi de
boues issues des stations
d’épuration
Ce gaz renouvelable alimente
les chaudières à gaz de la ville
et permet de chauffer l’équi-
valent de quarante bâtiments
municipaux comme l’hôtel de
ville, des piscines d’hiver, des
écoles ou encore des établisse-
ments culturels. Ce gaz vert, issu
d’un procédé de méthanisation,
s’est fait une place ces dernières
années dans le mix énergétique
des agglomérations et des cam-
pagnes françaises.
Solution sans transformation
des installations
La filière connaît un fort déve-
loppement, et de nombreuses
exploitations agricoles instal-
lent des unités de méthanisation
partout dans l’Hexagone. Cette
énergie renouvelable est pro-
duite à partir de la dégradation
de déchets organiques issus de
l’agriculture, mais aussi de boues
issues des stations d’épuration.
Ces matières libèrent du biogaz
lors de leur décomposition selon
un processus de fermentation.
Épuré, le biométhane possède
les mêmes propriétés que le gaz
naturel. Il permet de se chauf-
fer, de cuisiner ou bien de se
déplacer.
Une solution dont les collecti-
vités n’hésitent pas à s’emparer
alors qu’elles doivent atteindre
la neutralité carbone dès 2050.
La ville de Lyon, elle, compte
atteindre cet objectif dès 2030.
“Nous avons signé un contrat de
trois ans avec un fournisseur qui
nous garantit que 25 % du gaz que
nous consommons est du biomé-
thane”, précise Sylvain Godinot,
adjoint au maire de Lyon, délé-
gué à la transition écologique.
“En tant que grande ville, nous
avons voulu donner un signal. Il y a
la démarche écologique, mais aussi
la volonté de développer une filière
industrielle. L’avenir du gaz, c’est
d’être renouvelable. Nous étions
prêts à acheter ce gaz vert un peu
her.” Ce choix représente un
plus cher.”
surcoût de 3 % pour la facture de
gaz de la ville. “C’est acceptable”,
souligne Sylvain Godinot.
D’autant que le passage au bio-
gaz ne nécessite aucune trans-
“L’avenir du gaz, c’est d’être renouve-
formation technique. “Nous lable. Nous étions prêts à acheter ce gaz
n’avons pas réalisé de travaux sur vert un peu plus cher.”
nos bâtiments. En changeant de Sylvain Godinot, Ville de Lyon.

Le nouvel Economiste - n°2208 - Du 1er au 7 mars 2024 - Journal d’analyse & d’opinion paraissant le vendredi 13
DOSSIERS
mode d’énergie ou de technologie,
il aurait fallu faire des investisse-
ments, ce qui aurait pris du temps.
Là, c’est plus rapide. C’est une
bonne solution pour faire entrer de
l’énergie renouvelable sur des sites
où il est impossible de se raccor-
der au réseau de chaleur”, pointe
l’adjoint.
Pour la municipalité de Lyon,
il est aussi important de ne pas
tout miser sur l’électricité et de
diversifier ses sources d’approvi-
sionnement. “Les collectivités sont
intéressées par le biométhane pour
verdir leur utilisation actuelle
d’énergies fossiles, mais sans créer
d’usages supplémentaires. Elles
Un partenariat public-privé pour le méthaniseur de Roanne
Les entreprises
financeuses vont
exploiter le site pendant
quinze ans. Ensuite,
l’agglomération
le récupérera.
Roannais Agglomération a inauguré
fin novembre son premier méthani-
seur territorial, composé de deux
unités de méthanisation. Un projet
lancé en octobre 2021 qui a pour
ambition de produire du gaz vert
à partir des 15 000 tonnes de bio-
déchets récoltés sur le territoire et
des 58 000 tonnes de boues issues
du traitement des eaux usées de
Parole d’expert
Natacha Cambriels: “Accompagner la transition écologique des territoires
ruraux par des solutions abordables”
Pour la présidente de Butagaz SAS, le recours à un mix énergétique diversifié est indispensable pour tenir compte des réalités locales
ENTRE
R TIE
TI N RÉALISÉ
V C BUTAGAZ
EN COLLABORATION AVE
Quelles sont les spécificités
des territoires ruraux en matière
d’approvisionnement et
de disponibilité énergétique?
Alors que 30 746 communes fran-
çaises sont dites rurales au sens
de l’Insee, soit 94 % du territoire
national où résident 33 % de
la population, 72 % ont recours
aux gaz liquides pour se chauf-
fer ou cuisiner. Cela représente
près de 7,5 millions de logements
installés sur des communes sans
réseau de gaz naturel, soit près
de 12 millions d’habitants. Ces
territoires dépendent largement
de sources énergétiques alterna-
tives telles que les gaz liquides
ou la biomasse pour répondre
à leurs besoins. Cette diversité,
bien que caractéristique des ter-
ritoires ruraux, constitue un défi
majeur dans le cadre de la tran-
sition énergétique. Il est donc
impératif de prendre en compte
les spécificités des territoires
14
se tournent aussi vers ce gaz vert
pour alimenter leur flotte de bus
ou de bennes à ordures, car elles
sont conscientes que l’électrique
ne fera pas tout”, explique Éric
Goumondie, chargé des rela-
tions institutionnelles régionales
chez Teréga, acteur majeur des
infrastructures de transport et
de stockage de gaz en France et
dans le développement des gaz
renouvelables.
Un atout pour la mobilité
La mobilité, tel est l’un des
grands enjeux de la décar-
bonation. De plus en plus de
la station d’épuration de Roanne.
À terme, cet équipement produira
2 millions de mètres cubes de bio-
méthane, soit l’équivalent de la
consommation en gaz de 2 100
foyers.
Coût de l’équipement : 19 millions
d’euros. Pour financer le projet,
cette agglomération de la Loire,
qui compte un peu plus de 100 000
habitants, s’est engagée dans un
partenariat public-privé. Le projet a
été confié à la Roannaise de l’eau et
s’est constitué grâce à une déléga-
tion de service public. Trois parte-
naires ont ainsi financé la majeure
partie du méthaniseur : Suez et
Engie BiOZ ainsi qu’une PME locale,
BM Environnement. “Ces entreprises
vont exploiter le site pendant quinze
“Cette diversité, bien que caractéristique des territoires ruraux,
constitue un déi majeur dans le cadre de la transition énergétique.”
ruraux, en évitant une approche
uniforme qui ne tient pas compte
des réalités locales.
Quels sont les enjeux du monde rural
face aux défis de la décarbonation?
En raison de leur importance et
de leurs spécificités, les territoires
ruraux jouent un rôle central dans
collectivités passent à ce bioGNV
(gaz naturel pour véhicules) pour
leurs flottes lourdes. Le réseau
des transports en commun de
Lorient Agglomération, dans le
Morbihan, s’est déjà doté de 13
bus roulant au biogaz et 11 autres
arriveront cette année. “Nous pos-
sédons une centaine de bus et l’ob-
jectif est de passer 80 % de cette
flotte en bioGNV, 20 % en hydro-
gène vert d’ici à 2031”, détaille
Bruno Paris, vice-président de
Lorient Agglomération respon-
sable de la transition écologique.
Si la collectivité n’a pas opté pour
l’électrique, c’est que l’autono-
mie proposée était insuffisante
ans. Ensuite, l’agglomération le
récupérera. Nous avons préféré pro-
céder de la sorte car sinon, le projet
impliquait de nous endetter forte-
ment, et puis nous n’avions pas les
compétences techniques requises.
S’entourer de grands groupes est
un gage de sécurité. Nous limitons
les risques financiers et les risques
techniques d’exploitation”, pré-
cise Daniel Fréchet, président de
la Roannaise de l’eau et vice-pré-
sident de l’agglomération. Cette
unité de méthanisation a également
reçu des subventions de l’Ademe,
l’Agence de la transition écologique
(1,9 million d’euros), et de la région
Auvergne-Rhône-Alpes (700 000
euros). L’agglomération n’a, elle,
déboursé que 390 000 euros. 
la transition écologique. Les pou-
voirs publics orientent principale-
ment leurs programmes vers l’élec-
trification massive des bâtiments
résidentiels, négligeant souvent les
spécificités du parc immobilier des
territoires ruraux. Ce parc, majori-
tairement composé de maisons indi-
viduelles construites avant la pre-
mière réglementation thermique
Le nouvel Economiste - n°2208 - Du 1er au 7 mars 2024 - Journal d’analyse & d’opinion paraissant le vendredi
pour assurer le service. Surtout,
elle produit son propre biomé-
thane grâce à son centre d’en-
fouissement de déchets ména-
gers. “On flèche ainsi notre propre
gaz vers notre consommation. Et
le bioGNV a un effet considérable
sur la qualité de l’air. Nous rédui-
sons nos émissions d’oxyde d’azote
de moitié et nos émissions de par-
ticules fines de 95 %”, s’enthou-
siasme l’élu centriste. Coût total
de l’investissement, pour 76 bus
et 2 stations de recharge : 37 mil-
lions d’euros.
Production locale
et valorisation des déchets
Pour ces collectivités, le gaz vert
présente plusieurs avantages.
Garanti d’origine française, il
permet de ne pas être dépendant
de la géopolitique de l’énergie
et de s’affranchir des problèmes
d’approvisionnement. Il favorise
Certaines
collectivités songent
déjà à acheter leur
gaz en direct auprès
des producteurs afin
de s’affranchir de la
volatilité des marchés
internationaux
de 1974, présente des performances
énergétiques souvent faibles.
L’enjeu est double: d’une part, il
s’agit d’accompagner la transition
énergétique en décarbonant les
usages tels que le chauffage, l’eau
chaude sanitaire et la cuisson dans
des logements souvent mal isolés.
D’autre part, il est essentiel d’assu-
rer que ces solutions restent abor- or
dables tant pour les ménages que
pour les pouvoirs publics.
Pour atteindre ces objectifs, nous
sommes convaincus, chez Butagaz,
que le recours à un mix énergé-
tique diversifié, utilisant toutes les
sources d’énergies renouvelables,
est indispensable.
Comment Butagaz accompagne et
soutient ses clients ruraux dans leur
transition énergétique?
Nous proposons des alternatives
énergétiques durables à l’ensemble
de nos clients particuliers et profes-
sionnels: gaz verts, électricité verte,
granulés de bois, panneaux pho-
tovoltaïques, ainsi qu’une gamme
de services visant à réduire la
aussi l’emploi local. Selon GRDF,
la filière biogaz crée en moyenne
3 à 4 emplois directs par instal-
lation (exploitation et mainte-
nance). “Ce biométhane apporte
des externalités positives au niveau
des territoires, bien plus intéres-
santes que les importations de gaz,
“Le BioGNV a un effet considérable
sur la qualité de l’air. Nous réduisons
nos émissions d’oxyde d’azote de moi-
tié et nos émissions de particules fines
de 95 %.” Bruno Paris,
Lorient Agglomération.
surtout dans le contexte actuel,
avec les risques que l’on connaît
au niveau international. Ce choix
permet de soutenir l’agriculture
et instaure un cercle vertueux. On
valorise les déchets et les effluents
d’élevage”, argumente Éric
Goumondie, de Teréga avant de
poursuivre. “Maintenant, il faut
développer des écosystèmes entre
des communautés de communes
consommation d’énergie.
Notre offre de gaz verts est produite
en France et issue de ressources
végétales et renouvelables. Ils garan-
tissent l’utilisation d’une énergie
performante, notamment dans les
territoires ruraux.
Nos équipes sont formées pour
accompagner les clients en situation
de précarité énergétique. D’ailleurs,
notre Fondation d’entreprise a
contribué à un projet de lutte contre
la précarité énergétique dans un vil-
lage du Pas-de-Calais en finançant
la rénovation énergétique de loge-
ments et de la mairie-école. De plus,
nous sommes partenaires de l’Asso-
ciation des maires ruraux de France
avec qui nous animons les “Trophées
de la rénovation verte”, qui récom-
pensent les projets de rénovations
énergétiques portés par les mairies
de territoires ruraux. Enfin, nous
soutenons des projets labellisés
bas carbone par le ministère de la
Transition écologique, situés dans
les territoires ruraux qui, par le
reboisement ou la plantation de ver-
er
gers, contribuent aux objectifs de
décarbonation de nos territoires.

“Adopter le gaz vert pour tout,
notamment lorsque le vecteur
électrique peut répondre au besoin,
est imprudent par rapport aux tensions
futures sur la production.”
Sylvain Brémond, Capenergies.
rurales qui peuvent être des lieux
de production et les agglomérations
qui sont consommatrices de ce gaz
vert afin de mutualiser les coûts.”
Certaines collectivités son-
gent déjà à acheter leur gaz en
direct auprès des producteurs
afin de s’affranchir de la volati-
lité des marchés internationaux.
“Aujourd’hui, les collectivités peu-
vent faire appel à des fournisseurs
Biogaz, une solution pour le mix énergétique rural
Dans les territoires
ruraux, le parc
résidentiel est
globalement plus
difficile à décarboner
que dans les zones
urbaines
Si le marché du biogaz se déve-
loppe en direction des collectivités,
il est aussi possible pour les parti-
culiers de choisir de se fournir en
gaz liquide d’origine renouvelable
pour leurs usages domestiques –
chauffage et cuisson notamment.
Une solution d’autant plus perti-
nente dans les territoires ruraux,
non desservis par des réseaux de
gaz ou de chaleur. Il est ainsi pos-
sible de remplacer le propane et
le butane, en bouteille ou citerne,
par du biogaz liquide, et ce sans
aucune modification de l’instal-
lation existante ni différence de
performance.
Si biopropane et biobutane sont
bien produits à partir de biomasse
comme le biométhane, ils sont
plus précisément fabriqués à par-
tir d’huiles végétales recyclées,
notamment dans les raffineries de
biocarburants. Ils affichent ainsi
un bilan carbone significativement
meilleur que leurs homologues
conventionnels. Leurs vusages
domestiques s’avèrent donc perti-
nents en termes de réduction des
émissions de CO2, mais aussi dans
Le nouvel Economiste - n°2208 - Du 1er au 7 mars 2024 - Journal d’analyse & d’opinion paraissant le vendredi
d’énergie qui leur proposeront des
certificats de garantie d’origine
du gaz vert. Mais la tendance qui
se développe, c’est que les villes ou
les collectivités achètent du bio-
méthane en gré à gré, auprès d’un
producteur qui a sa propre unité de
méthanisation sur le territoire. Cet
achat direct leur permettra d’avoir
de meilleures garanties sur l’appro-
visionnement et sur le prix qu’elles
vont payer à moyen terme. Les col-
lectivités sont sensibles à l’idée de
travailler avec des méthaniseurs
locaux”, note Xavier Passemard,
directeur biométhane de GRDF.
Un gisement
pour l’instant limité
Cependant, la production de
gaz vert apparaît plus ou moins
adaptée selon les territoires.
Le développement des unités
de production de biométhane
n’est homogène en France, ni
donc la possibilité d’y recourir.
Des départements comme la
Mayenne ou la Vendée comptent
bien plus de méthaniseurs que
le Var, par exemple. “En fonction
du contexte culturel, économique
et géographique, les collectivités
se sont plus ou moins emparées de
l’enjeu du biométhane. Ce modèle
certains cas en termes de coût final
pour le consommateur. Le biogaz
est en effet plus cher à l’achat que
le gaz liquide conventionnel, mais
son utilisation avec une chaudière
à condensation haute perfor-
mance, par exemple, permettrait
in fine de réduire la consommation
finale d’énergie et le coût global
d’un changement de système de
chauffage. Autant d’arguments de
poids pour les habitants des zones
rurales, où le parc résidentiel est
globalement plus ancien, plus spa-
cieux et plus énergivore que dans
les zones urbaines et périurbaines,
et donc plus difficile à décarboner.
Les biogaz liquides tentent donc
de se faire une place dans le mix
énergétique des territoires ruraux,
où le fioul est promis à une dispa-
rition progressive, et le tout-élec-
trique soumis aux aléas géopo-
litiques et techniques (avec des
pics de consommation qui peuvent
entraîner des coupures électriques
locales). Ils présentent cependant
pour l’instant un défaut majeur :
leur rareté. Seuls deux fournis-
seurs les proposent à leur catalo-
gue, et les capacités de production
sont encore réduites – seulement
250 000 tonnes ont été produites
en Europe en 2022. Mais la situa-
tion devrait évoluer rapidement car
plusieurs projets de construction de
bioraffineries ou de reconversion
de raffineries pétrolières sont sur
la table, laissant espérer une multi-
plication par 8 de la production de
biogaz liquides d’ici à 2030. 
A.P.
ne peut être appliqué partout de la
même façon. Il y a naturellement
des territoires où le potentiel de pro-
duction de gaz vert est plus impor-
tant, notamment au nord d’une
ligne Bordeaux-Strasbourg, où
l’on peut produire plus de cultures
“Il ne faut pas
oublier que 90 %
du potentiel de
développement de la
méthanisation repose
sur des intrants
agricoles”
intermédiaires et collecter davan-
tage d’effluents d’élevage. Il ne faut
pas oublier que 90 % du potentiel
de développement de la méthani-
sation repose sur des intrants agri-
coles”, souligne Xavier Passemard
de GRDF.
“Il faut aussi bien déterminer
quels sont les usages les plus perti-
nents pour ce biométhane”, conti-
nue Sylvain Brémond, directeur
général adjoint de Capenergies,
Trois questions à… Jean-Marc Le Gall, responsable du pôle développement gaz chez GRTgaz,
principal transporteur de gaz en France sur les grandes distances
“Avec le biométhane,
nous changeons de
logique, la production
devient diffuse et
décentralisée”
Entretien réalisé en collaboration
avec GRTgaz
Quelle est la part aujourd’hui
du gaz vert dans le total consommé
en France?
Aujourd’hui, environ 3 % du gaz
consommé en France est du biomé-
thane. Près de 12 térawatt-heures
(TWh) ont été produits cette année,
soit l’équivalent de deux millions
de foyers chauffés. Ce nombre com-
mence à être signiicatif. La ilière
s’est fortement développée ces der-
nières années. En comparaison, en
2017, nous étions à une production
de 0,4 TWh. Au-delà de cet état des
lieux, le potentiel est important. Des
études scientiiques montrent qu’en
méthanisant la totalité des déchets
agricoles, couplés aux biodéchets
issus des collectes dans les villes,
nous pourrions produire 130 TWh de
biométhane. Ce chiffre nous permet-
trait de contribuer à l’atteinte d’un
objectif de neutralité carbone d’ici à
2050. Pour y parvenir, il faudra aussi
accroître les autres sources de pro-
duction de gaz renouvelables comme
la pyrogazéiication, qui permet de
pôle de compétitivité des filières
énergétiques bas carbone. Car il
y a des limites dans les quanti-
tés que la France sera en mesure
de produire. Elles dépendent
notamment des gisements de
déchets méthanisables. Certains
arbitrages seront nécessaires,
selon cet expert. “Le biométhane
est pertinent pour les mobilités
lourdes et intenses, pour les lignes
de bus qui font beaucoup de rota-
tions, par exemple. Son utilisation
a aussi du sens quand il existe une
“En fonction du contexte culturel,
économique et géographique,
les collectivités se sont plus ou moins
emparées de l’enjeu biométhane.”
Xavier Passemard, GRDF
“Nous ne sommes pas en retard.
La France est le pays européen qui
a connu la plus forte dynamique
de développement du biométhane
ces dernières années.”
valoriser des déchets solides en gaz,
ou la gazéiication hydrothermale, qui
permet de valoriser des déchets orga-
niques liquides.
Quel déi ces nouvelles sources de
production de gaz représentent-elles
pour GRTgaz?
Nous sommes conduits à adapter notre
réseau pour assurer des exutoires
pour les producteurs. Historiquement,
il y avait un nombre très limité de
points d’arrivée du gaz sur le territoire
français, essentiellement des pipelines
et des terminaux portuaires métha-
niers. Ce gaz provenait de différents
pays comme la Norvège, la Russie ou
DOSSIERS
boucle locale et que le circuit entre
production et consommation est un
circuit court. Mais adopter le gaz
vert pour tout, notamment lorsque
le vecteur électrique peut répondre
au besoin, est imprudent par rap-
port aux tensions futures sur la
production”, conclut Sylvain
Brémond.
ÉMILIE VALES
Chiffres clés
Dès 2030, 20 % du gaz consommé
en France pourrait être renouve-
lable. En 2050, la France pourrait
être capable de couvrir 100 % de
sa demande de gaz grâce aux gaz
verts.
À terme, la capacité de production
de gaz vert atteindrait l’équiva-
lent de 11 réacteurs nucléaires en
2030.
La filière méthanisation pourrait
créer jusqu’à 53 000 emplois d’ici
six ans.
Source : GRDF
encore l’Algérie. L’approvisionnement
était donc très centralisé. Aujourd’hui,
avec le biométhane, nous avons déjà
plus de 650 sites de production, princi-
palement des méthaniseurs agricoles
installés partout sur le territoire fran-
çais. Nous basculons dans une autre
logique, la production devient diffuse
et décentralisée. Dans ce contexte,
notre rôle est toujours d’assurer
l’acheminement du gaz, mais aussi
d’accompagner les différentes ilières.
Nous participons à leur structuration
ain qu’elles se développent en France.
Justement, notre ilière du biométhane
est-elle en retard par rapport
aux autres pays européens?
Nous ne sommes pas en retard même
si en Europe, le Danemark surclasse
tous les autres pays. Les gaz renou-
velables représentent 40 % de la
consommation gazière du pays. Cet
exemple montre que c’est possible
et nous avons l’ambition de répliquer
ce succès. Mais nous n’avons pas à
rougir. La France est le pays européen
qui a connu la plus forte dynamique
de développement du biométhane
ces dernières années. D’autres pays,
notamment l’Italie ou le Royaume-
Uni, sont également très dynamiques.
Il faut dire que la guerre en Ukraine
a mis en lumière l’enjeu de souve-
raineté énergétique. Ce qui a incité
l’Union européenne à ixer l’objectif
de produire 35 milliards de mètres
cubes de biométhane sur son terri-
toire d’ici à 2030. 
15
DOSSIERS

Diversification de portefeuille

À qui confier la gestion de ses actifs ?

Banques et sociétés de gestion indépendantes sont complémentaires, il est donc inutile de choisir entre l’une et l’autre

Déléguer la gestion de leur portefeuille
d’investissement permet aux particuliers
de valoriser leur patrimoine même s’ils
n’ont pas le temps ni les connaissances
pour s’en occuper. L’accompagnement
et les services proposés par les socié-
tés de gestion indépendantes et les
banques sont différents dans la forme,
mais similaires dans leur finalité : obte-
nir la meilleure performance pour leurs
clients. Et puisque la clé pour minimiser
les risques est la diversification, il est
possible de missionner plusieurs acteurs
plutôt que de se cantonner à un seul.

D
epuis deux ans, le
nombre de socié-
tés de gestion n’a
jamais été aussi
élevé en France. Le record a été
atteint en 2021 (708 structures)
avant de reculer légèrement en
2022 (702). Reste que le pays tire
son épingle du jeu par rapport à
ses voisins. “Le marché français se
distingue par un tissu entrepreneu-
rial parmi les plus importants en
Europe, qui représente, en nombre
et en création, les deux tiers des
acteurs et le tiers des équipes de
gestion” sur le continent, souligne
l’Association française de la ges-
tion financière (AFG) dans son
dernier rapport d’activité.
Faire appel à une société de
gestion d’actifs plutôt que de
s’en charger soi-même offre
plusieurs avantages. “Les mar-
chés de capitaux offrent des pos-
sibilités d’investissement larges
L’accompagnement d’un
conseiller en gestion de
patrimoine est souvent perçu
comme plus neutre ou objectif
que celui d’un banquier. Mais
rien ne garantit qu’il propose
une meilleure répartition.
et spécialisées à la fois. Il est illu-
soire de penser, quand on est un
particulier non expérimenté, que
l’on peut appréhender les nom-
breuses opportunités d’investis-
sement et gérer un patrimoine
significatif, de façon diversi-
fiée, avec une gestion des risques
adaptée. C’est un vrai métier”,
souligne Pierre Bouhanna, diri-
geant et gérant de portefeuille
chez Igea Finance, société de
gestion indépendante créée en
2009 par trois anciens associés
d’une grande banque d’inves-
tissement. Un avis partagé par
David Vaillant, responsable glo-
bal finance, stratégie et partici-
pations chez BNP Paribas Asset
Management. “Investir est un acte
complexe qui demande des compé-
tences techniques, de l’expérience,
du temps et des outils d’analyse
permettant de traiter de vastes
quantités d’informations. C’est
justement le rôle d’un asset mana-
ger [gestionnaire d’actifs, ndlr]”.
Si certains se tournent à cette
fin vers une banque, d’autres, à
la place ou pour compléter, pas-
sent la porte d’un cabinet indé-
pendant afin d’entrer en contact
avec un conseiller en gestion de
patrimoine.
Palette de produits
L’accompagnement et le suivi
ne sont évidemment pas iden-
tiques. “Le problème de la banque
est qu’elle oriente vers ses produits.
Mais elle en offre généralement tout
de même une panoplie”, estime
Éric Le Maire, directeur géné- “La qualité d’un conseiller financier
ral d’Hugau Gestion, société de se voit par l’accompagnement global
gestion entrepreneuriale créée qu’il apporte, qui comprend la situation
en 2006. Ce que nuance néan- du client et ses projets.” David Vaillant,
moins Mathilde Sauvé, directrice BNP Paribas Asset Management.

16 Le nouvel Economiste - n°2208 - Du 1er au 7 mars 2024 - Journal d’analyse & d’opinion paraissant le vendredi

“Notre prise de décision est le fruit d’une
analyse et d’une sélection de fonds
externes qui apportent énormément
de valeur ajoutée à nos clients.”
Pierre Bouhanna, Igea Finance.
du développement et du marke-
ting chez l’asset manager LBP
AM. “Une banque de réseau va
naturellement proposer des pro-
duits manufacturés par elle-même
et son gérant d’actifs interne. En
revanche, plus on va vers l’univers
de la banque privée, plus la notion
d’architecture ouverte et la capa-
cité du banquier à suggérer diffé-
rents supports en dehors de l’offre
‘maison’ vont être importantes.”
Puisque le conseiller en gestion
de patrimoine ne dispose pas de
produits financiers en propre,
ses conseils sont souvent perçus
comme plus neutres ou objectifs.
Il n’est cependant pas garanti
qu’il propose une meilleure
répartition qu’un banquier.
Vers une refonte du règlement sur la finance durable
Deux ans après
l’entrée en vigueur
du règlement SFDR,
la Commission
européenne planche
sur son évolution et
hésite entre deux
variantes
Depuis le 10 mars 2021, les fournis-
seurs et les conseillers de produits
financiers sont soumis au règle-
ment européen SFDR (Sustainable
Finance Disclosure). Ce dernier
a pour objectif “d’harmoniser et
de renforcer les obligations de
transparence applicables”, selon
la Banque de France. “Chaque
pays avait développé sa propre
approche, son propre label, ses
propres exclusions… Il était apparu
nécessaire de mettre en place une
norme européenne”, explique
Mathilde Sauvé, directrice du déve-
loppement et du marketing chez
LBP AM. Les acteurs doivent depuis
“publier des informations institu-
tionnelles relatives aux politiques
générales adoptées dans leurs
processus de décision d’investisse-
ment ou dans la fourniture de leurs
conseils ainsi que des informations
Le nouvel Economiste - n°2208 - Du 1er au 7 mars 2024 - Journal d’analyse & d’opinion paraissant le vendredi
Compte tenu du nombre impor-
tant de produits et services finan-
ciers existants, il apparaît dif-
ficile de les connaître tous. “La
qualité d’un conseiller financier ne
se réduit pas au nombre de fonds
présentés. C’est l’accompagnement
global qu’il apporte, comprenant
la situation du client et ses pro-
jets, qui est essentiel et garantit la
sérénité des investisseurs”, pointe
David Vaillant.
Rémunérations
et commissions
Quelle que soit la structure choi-
sie, confier ses actifs à un tiers a
forcément un coût. Le montant
varie d’un acteur à un autre et
dépend de l’enveloppe confiée.
“Tout distributeur est rémunéré
pour proposer des supports d’in-
vestissement adaptés à ses clients.
Cette rémunération est transpa-
rente, notamment dans les notices
des contrats d’assurance”, résume
Mathilde Sauvé. Il n’est toutefois
pas automatique qu’une société
de gestion, qui est finalement
un intermédiaire, revienne plus
cher que le choix de traiter direc-
tement avec une banque. “Nous
avons un rôle de sélectionneur, non
d’intermédiaire”, tient à préciser
Pierre Bouhanna. “Notre prise de
décision est le fruit d’une analyse
et d’une sélection de fonds externes,
chacun spécialisé sur la classe d’ac-
tifs qui le concernent, qui appor-
tent énormément de valeur ajoutée
à nos clients”, ajoute-t-il. Pour
éviter les mauvaises surprises, il
relatives aux produits, notamment
pour ceux d’entre eux qui présen-
tent des caractéristiques extra-
financières”. Le règlement définit
trois catégories de produits : ceux
n’affichant pas d’objectifs de dura-
bilité (article 6), ceux faisant la pro-
motion de caractéristiques environ-
nementales et/ou sociales (article
8) et ceux dont l’objectif est d’avoir
une incidence positive sur l’environ-
nement et la société (article 9).
Deux ans après l’entrée en vigueur
de cette disposition, la Commission
européenne planche déjà sur son
évolution et hésite entre deux
variantes : soit introduire diffé-
rents types de stratégie durable
pour les produits, soit maintenir les
concepts existants en ajoutant des
critères minimaux et contraignants
pour chaque catégorie. L’institution
a lancé cet automne une consul-
tation auprès des acteurs concer-
nés. En attendant la décision de
Bruxelles, il n’y a toutefois pas de
raison de s’alarmer, selon Pierre
Bouhanna, dirigeant et gérant de
portefeuille chez Igea Finance.
“Nous sommes régulièrement
soumis à de nouvelles obligations
réglementaires de gestion et nous
nous adaptons à chaque évolution
en tenant compte des attentes et
de l’intérêt de nos clients”, rassure-
t-il. 
suffit en tout cas de demander à
son interlocuteur la méthode de
rémunération appliquée et les
commissions perçues. “Il peut y
avoir de gros écarts selon les éta-
blissements, sociétés de gestion
comme banques. Dans tous les cas,
il faut négocier”, conseille Éric Le
Maire.
Complémentaires
plus qu’opposés
Il n’y a toutefois pas de raison,
aux yeux des acteurs interrogés,
de comparer les deux structures.
C’est même selon eux difficile,
tant tirer des généralités n’est
En termes
de coût de gestion,
“il peut y avoir
de gros écarts selon
les établissements,
sociétés de gestion
comme banques.
Dans tous les cas,
il faut négocier.”
pas évident. Sociétés de ges-
tion et banques sont d’ailleurs
plutôt complémentaires. “Les
épargnants qui ont recours à un
conseiller en gestion de patrimoine
sont très fréquemment clients
d’une banque également. Il n’y
a pas d’opposition entre ces deux
modèles, qui coexistent d’ailleurs
depuis longtemps”, considère
David Vaillant. Et comme le
L’intelligence artificielle au service de la gestion d’actifs
“L’IA permet
de répondre
à une demande
des investisseurs
qui souhaitent
un certain niveau
de personnalisation
à un coût acceptable”
Il y a tout juste un an, en novembre
2022, l’agent conversationnel
ChatGPT, développé par l’entreprise
américaine OpenAI, a débarqué
auprès du grand public. Depuis, pas
un jour ou presque ne passe sans
que le sujet de l’intelligence artifi-
cielle (IA) et de son impact sur les
métiers ne soit abordé. Le secteur de
la gestion d’actifs n’y échappe pas.
D’autant plus que ses acteurs sont
de gros consommateurs de données.
“Les gérants de portefeuille ont
rappelle Éric Le Maire, “pour un
particulier qui veut déléguer la ges-
tion de ses actifs, une banque est
nécessaire, mais un conseiller en
gestion de patrimoine, non”.
Pour choisir la bonne struc-
ture, il est au demeurant recom-
mandé d’en rencontrer plu-
sieurs. “L’investisseur doit avoir
un échange construit avec l’équipe
qui sera en charge de la gestion de
son portefeuille. C’est cet échange,
qui peut s’étendre sur quelques
semaines, qui permet de com-
prendre les différences entre les
acteurs et d’identifier celui qui
semble le mieux correspondre aux
objectifs qu’il s’est fixés”, glisse
Pierre Bouhanna.
Il n’est en outre pas obligatoire
de se cantonner à un seul éta-
blissement. Un client peut répar-
tir son patrimoine, en alternant
sociétés de gestion indépen-
dantes et banques. L’avantage –
et c’est la clé pour minimiser les
risques – est que tous ses œufs ne
seront pas dans le même panier.
“Multiplier les conseillers relève du
choix des clients et du niveau de
“La multiplication des conseillers
dépend des attentes des clients.
Par contre, diversifier les supports d’in-
vestissements est plus que conseillé.”
Mathilde Sauvé, LBP AM.
constamment besoin d’accéder à des
données financières et extra-finan-
cières pour se forger un avis sur les
valeurs dans lesquelles ils investis-
sent. Ils passent beaucoup de temps
à lire des analyses et à décrypter des
données”, souligne Mathilde Sauvé,
directrice du développement et du
marketing au sein de LBP AM. Une
multitude d’informations qu’ils doi-
vent ensuite classer, trier, sélection-
ner, etc. pour faire ressortir celles
dont ils ont besoin et qui sont les
plus pertinentes. Ce qui varie forcé-
ment d’un client à un autre.
Dans cette tâche, l’IA tire son épingle
du jeu et “fait gagner du temps”,
reconnaît l’experte. Mais son uti-
lisation n’est pas nouvelle. “Nous
avons l’habitude depuis longtemps
de nous appuyer sur des outils de
modélisation financière et de traite-
ment de l’information financière et
non financière. De ce point de vue,
l’IA présente une évolution intéres-
sante, qui permet aux professionnels
DOSSIERS
service et d’accompagnement que
chacun attend. Par contre, diversi-
fier les supports d’investissements
est plus que conseillé”, souligne
Mathilde Sauvé. Ce qui semble
être appliqué dans les faits,
d’après les données de l’AFG.
L’encours des organismes de pla-
cement collectif de droit français
à fin 2022 était en effet plutôt
équitablement réparti entre les
fonds monétaires (17,2 %), les
actions (16,0 %), les fonds de
titrisation (14,3 %), les fonds
diversifiés (14,2 %) et les obli-
gations (12,9 %) – le solde étant
ventilé sur des supports tels que
l’immobilier, l’épargne salariale
et le capital-investissement.
AGATHE PERRIER
Chiffres clés
Les professionnels de la gestion
d’actifs ont géré 4 597 Mds€ en
2022 en France (-5,8 %, après
une année 2021 record). Le pays
occupe ainsi la première place
en termes de gestion d’actifs en
Europe continentale.
Source : Association française de
la gestion financière (AFG)
de la finance, d’une part, de prendre
en compte plus de données dans la
décision d’investissement et, d’autre
part, de répondre à une demande
des investisseurs qui souhaitent un
certain niveau de personnalisation
à un coût acceptable”, estime David
Vaillant, responsable global finance,
stratégie et participations chez BNP
Paribas Asset Management. Sans
pour autant menacer les métiers de
la gestion d’actifs. “Les mécanismes
financiers sont complexes et je pense
que, pour encore quelques années,
les décisions d’investissement per-
mettant d’assurer la performance
[du portefeuille, ndlr] pour le client
final resteront prises par des indivi-
dus plutôt que par des ordinateurs”,
considère Pierre Bouhanna, diri-
geant et gérant de portefeuille chez
Igea Finance. Comme pour beau-
coup de professions et de secteurs
où la relation humaine est centrale,
l’IA ne devrait donc pas remplacer
les gestionnaires d’actifs de sitôt. 
17
DOSSIERS

Retournement de conjoncture

Adieu marché immobilier spéculatif ?

2023 a été synonyme de réajustement des prix et des transactions, mais 2024 se présente sous de meilleurs auspices

Le retournement du marché immobilier,
tant redouté en 2022, a bien eu lieu en
2023. Après plusieurs années d’eupho-
rie, tous les indicateurs sont passés au
rouge en raison de la hausse brutale des
taux d’intérêt immobiliers, liée à celle
des taux directeurs. Les vendeurs ont eu
du mal à entériner la baisse des prix. De
leur côté, les acheteurs, même aisés, se
sont vus parfois refuser un crédit immo-
bilier, en raison d’un taux d’usure ina-
dapté. Dans ces conditions, acheter
heter de
l’immobilier relève de la gageure. À cela
s’ajoutent un marché du neuf à l’arrêt
et un marché de la location totalement
grippé. L’année 2024 devrait cependant
voir des crédits plus facilement accordés
par les banques, et les prix continuer à
baisser. Des opportunités d’investisse-
ment demeurent donc, dans les villes
moyennes comme à Paris.

A
vec des ventes en
baisse de 22 %, le
marché de l’immo-
bilier a enregistré
en 2023 sa plus forte baisse des
transactions depuis cinquante
ans, selon la Fnaim. Après avoir
été un marché “de confort”, il
est désormais un “marché de
besoins” pour les uns, de “néces-
sité”, voire de “contraintes” pour
les autres. “Le marché immobilier
est sorti de trois années eupho-
riques, portées par des taux d’inté-
rêt historiquement bas. En 2023,
de spéculatif, le marché de l’im-
mobilier est redevenu normal”,
résume en nuançant Guillaume
Martinaud, président d’Orpi.
Le temps de la spéculation immo-
bilière favorisée par l’argent
facile et des taux d’intérêt anor-
malement bas, voire négatifs, est
révolu. Outre des transactions qui
Outre la baisse des ventes et
des prix, le marché immobilier
français connaît de nombreux
points de blocage
diminuent drastiquement dans
l’ancien et une baisse trop modé-
rée des prix selon les experts,
le marché immobilier français
connaît de nombreux points de
blocage. Hausse subite des taux
d’intérêt, retour de l’inflation,
taux d’usure déconnecté pendant
plusieurs mois de la réalité, crise
du crédit immobilier, marché du
neuf à l’arrêt et marché de la
location bloqué ne favorisent pas
l’investissement immobilier.
Hausse des taux d’intérêt
et insuffisance de l’offre
Le point de blocage majeur et
même détonateur reste la hausse
rapide et subite des taux d’inté-
rêt après des années d’argent
quasi gratuit. Le taux moyen des
crédits immobiliers est passé de
1,12 % au premier trimestre 2022
à 4,22 % fin 2023. “Le marché
immobilier s’est enrayé de manière
assez brutale en raison de la mul-
tiplication par quatre en dix-huit
mois des taux d’intérêt”, com-
mente Delphine Herman, direc-
trice des relations extérieures et
des projets transverses du réseau
Guy Hoquet. Conséquence pre-
mière de cette hausse des taux :
une diminution du pouvoir
d’achat immobilier des Français
de 15 % en deux ans, selon la
Fnaim. “Les acquéreurs peuvent
toujours réaliser leur projet, mais
ils sont amenés à faire des conces-
sions : localisation plus éloignée de
leur souhait, apport plus impor- “En 2023, de spéculatif le marché de
tant que prévu ou réduction de la l’immobilier est redevenu normal.”
surface du bien”, constate Charles Guillaume Martinaud, Orpi.

18 Le nouvel Economiste - n°2208 - Du 1er au 7 mars 2024 - Journal d’analyse & d’opinion paraissant le vendredi
Le nouvel Economiste - n°2208 - Du 1er au 7 mars 2024 - Journal d’analyse & d’opinion paraissant le vendredi 19
DOSSIERS
Marinakis, président de Century
21 France.
Autre point de blocage plus
structurel, une offre de loge-
ments insuffisante à la vente ou à
la location. Par ailleurs, la baisse
des prix de l’immobilier, -1 %
pour l’ensemble de la France
(source : Fnaim), a été trop
modérée pour faire repartir le
marché de l’immobilier. Charles
Marinakis le regrette : “la baisse
des prix à Paris ou dans les grandes
métropoles régionales n’a pas été
suffisante pour créer des achats
d’opportunité”. Selon lui, “les ven-
deurs, qui, pour certains, ont enre-
gistré des plus-values de 25 à 50 %,
Le marché du neuf en berne
Les mises en vente
de logements neufs
ont chuté de 48,6 %
au troisième
trimestre 2023
“Quand le bâtiment va, tout va”, dit
l’adage. Visiblement, il ne va plus. Les
mises en vente de logements neufs
ont chuté de 48,6 % au troisième tri-
mestre 2023, par rapport à la même
période de 2022, et les ventes de
logement neuf ont régressé de 30,6 %
pour la même période (source :
Fédération promoteurs immobiliers).
“La hausse brutale des taux d’inté-
rêt a grippé le marché immobilier et
20
doivent accepter de faire un effort
financier et de diminuer leur prix
de 7 à 10 %”. Ce que confirme
Delphine Herman : “les vendeurs
doivent comprendre que le marché
de l’immobilier a changé. Vendre
son bien en diminuant le prix ne
serait-ce que de 1 % peut permettre
de débloquer la vente”.
L’inertie du marché concerne
aussi le locatif. Selon la Fnaim,
les offres de location ont chuté
de 59 % en cinq ans. “La hausse
des taux et les conditions d’octroi
des crédits immobiliers posent
un problème aux primo-accé-
dants, qui n’ont pas d’autre choix
que de demeurer locataires, ce
notamment le neuf, dont les prix ont
seulement diminué de 1 % en Ile-
de-France en 2023”, note Quentin
Lamour, directeur national des études
et conseils chez Adéquation. La baisse
a en effet été limitée par la hausse des
matières premières et de l’énergie
dans le secteur de la construction.
“L’offre disponible de logements
neufs devrait évoluer à la baisse en
2024, avec les rachats en blocs assu-
rés par de grandes institutions, telles
que la Caisse des dépôts ou encore
Action Logement”, indique-t-il encore.
De son côté, Loïc Cantin, président
de la Fnaim, regrette que “nous ne
soyons plus en mesure de construire
des logements neufs, dont le prix est
devenu inaccessible pour nombre
de nos compatriotes. Or, le marché
de l’immobilier neuf alimentait une
qui entraîne aussi un blocage du
marché de la location”, explique
Delphine Herman. “Les parcours
résidentiels sont aujourd’hui for-
tement entravés. L’ensemble des
acteurs constatent une baisse
de la rotation du marché locatif
immobilier depuis dix-huit mois,
tant dans le parc social que dans
le parc locatif privé”, commente
Jérôme Drunat, directeur géné-
ral de l’APAGL (groupe Action
Logement), qui gère la garantie
locative Visale [garantie gratuite
contre les loyers impayés, ndlr].
“Le blocage soudain du marché
immobilier est davantage dû à
l’incapacité d’obtenir un crédit
clientèle de nouveaux investisseurs,
qui n’existera plus demain”. Quentin
Lamour constate lui aussi “un reflux
plus important du côté des investis-
seurs particuliers que des proprié-
taires occupants”. Selon lui, pour
aider le neuf, il conviendrait de “lever
les freins opérationnels et de déve-
lopper une offre de logements diffé-
rente en transformant des bureaux
en logements ou en fixant un nombre
de logements à construire, au niveau
local, plutôt que national”.
Et d’ajouter : “il importe de proposer
davantage de montages en accession
progressive ou partielle à la propriété,
et de clarifier le maquis des aides à
la rénovation pour faire à nouveau
se rencontrer offre et demande, sans
attendre d’hypothétiques baisses des
taux ou des prix”. 
Le nouvel Economiste - n°2208 - Du 1er au 7 mars 2024 - Journal d’analyse & d’opinion paraissant le vendredi
qu’à la question des prix, même
s’il faut considérer les deux fac-
teurs”, constate Quentin Lamour,
directeur national des études et
conseils chez Adequation.
Des opportunités
d’investissement
Qui dit crise dit opportunités.
Investir dans l’immobilier est
encore et toujours possible, car si
les taux ont augmenté, les prix, eux,
ont baissé. “En dépit des difficultés
actuelles, l’immobilier demeure un
investissement intéressant financiè-
rement, à condition que l’on n’ait
pas une vision uniquement capita-
listique de celui-ci”, note Charles
Marinakis, qui rappelle que “les
prix de l’immobilier ont connu une
hausse de 40 % en dix ans dans cer-
s.” Même son de cloche
taines villes.”
“Le blocage soudain du marché immo-
bilier est davantage dû à l’incapacité
d’obtenir un crédit qu’à la question des
prix.” Quentin Lamour, Adequation.
chez Guy Hoquet : “on n’achète pas
une résidence principale pour faire
une plus-value”, rappelle Delphine
Herman.
Par ailleurs, les régions n’ont pas
toutes expérimenté le même réa-
justement des prix. À Paris, les
prix ont connu une baisse de 5,7 %
en un an. Les grandes métropoles
régionales, surévaluées depuis
plusieurs années, ont connu une
correction analogue. Des villes plus
petites ont en revanche vu leurs
prix augmenter. Les experts inter-
rogés constatent d’ailleurs “une
hypersegmentation des marchés
immobiliers” région par région.
Les villes moyennes disposent de
nombreux atouts : les prix y sont
plus accessibles, la qualité de vie
meilleure. Guillaume Martinaud
estime qu’il est “possible de procéder
à des investissements locatifs dans des
villes moyennes, disposant d’un bon
réseau de transports et d’une bonne
qualité de vie”. Il met cependant en
garde : “si les prix augmentent trop
rapidement dans ces villes, la correc-
tion en matière de volume de ventes
sera d’autant plus forte”. “La satura-
tion du marché peut être très rapide,
en raison de la taille de ces cités”, ren-
chérit Georges Nemes, président
du groupe Patrimmofi.
Les villes moyennes
disposent de
nombreux atouts :
les prix y sont plus
accessibles, la qualité
de vie meilleur.
Cependant la
saturation du marché
peut être très rapide,
en raison de la taille
de ces cités
Même investir à Paris n’est pas
absurde, bien que l’ajustement
des prix reste faible par rapport
à la flambée des cinq dernières
années. “Il existe encore des oppor-
tunités à Paris, à condition que les
acquéreurs soient très sélectifs. Il
est ainsi possible d’investir dans un
bien qui nécessitera des travaux, ce
qui permettra au nouveau proprié-
taire d’utiliser le dispositif du déficit
foncier. Investir en location meublée
permet aussi de bénéficier du statut
LMNP [loueur meublé non pro-
fessionnel, ndlr]. Tout dépend de
l’objectif de l’investisseur”, estime
Georges Nemes. Pour les investis-
seurs qui aiment les défis, ache-
ter une passoire thermique peut
s’avérer également intéressant,
en raison de leur forte décote à
l’achat et des aides accordées par
l’État, dont MaPrimeRénov’. Pour
ceux qui souhaitent se lancer dans
l’immobilier locatif, investir dans
du Pinel est possible jusqu’au
31 décembre 2024, avec toutefois
Le nouvel Economiste - n°2208 - Du 1er au 7 mars 2024 - Journal d’analyse & d’opinion paraissant le vendredi 21
DOSSIERS
“Les banques ont de nouveau une
marge pour octroyer des crédits aux
acquéreurs potentiels et sont en phase
de conquête.” Caroline Arnould, Cafpi.
une défiscalisation moindre.
Acheter de l’immobilier, valeur
refuge par excellence, demeure
intéressant. “Il faut toujours investir
en immobilier, et c’est toujours le bon
moment !” juge Georges Nemes,
lequel recommande cependant aux
investisseurs “d’être bien accompa-
gnés et très sélectifs dans leur choix”.
De meilleures perspectives
en 2024
De plus, 2024 semble démarrer
sous de meilleurs auspices. Les
taux de crédit immobilier ont
légèrement diminué à 4,15 % en
janvier. “L’année commence avec
de bons indicateurs : les prix de l’im-
mobilier continuent de baisser. La
baisse des taux de la Banque cen-
trale européenne avant l’été devrait
entraîner une baisse des taux du cré-
dit immobilier”, souligne Caroline
Arnould, directrice générale du
courtier Cafpi. Une prévision qui
devrait rassurer Quentin Lamour,
pour lequel “acheteurs comme
Les propositions de la Fnaim pour soutenir l’immobilier
Elle défend un
dispositif d’incitation
fiscale avec prise en
charge différée
Tous les acteurs concernés par
l’immobilier ne souhaitent qu’une
chose : que l’on “déverrouille le
logement”, pour reprendre les mots
du Premier ministre, Gabriel Attal.
La Fnaim appelle à un “choc des
solutions” et demande “un vrai par-
cours résidentiel des Français”. Il y
a urgence à trouver des solutions
pour débloquer le marché de l’im-
mobilier. La Fnaim défend un dispo-
sitif d’incitation fiscale avec prise en
charge différée. L’investisseur pour-
rait bénéficier d’une défiscalisation
différée de dix ans (comme dans le
dispositif Balladur), après dix années
de détention du bien à usage loca-
tif. La durée de défiscalisation serait
portée à quinze ans pour un inves-
tissement dans le neuf ou en cas de
réalisation de travaux de rénovation
22
vendeurs font preuve d’attentisme :
il ne faudrait pas que l’immobilier
reste au point bas trop longtemps”.
Caroline Arnould se veut opti-
miste : “les conditions bancaires sont
favorables. Le taux de l’usure est
supérieur à 6 %, alors que le taux du
crédit immobilier est aux alentours
de 4 %. Les banques ont de nouveau
une marge pour octroyer des crédits
aux acquéreurs potentiels et sont
en phase de conquête dans un mar-
ché bancaire très concurrentiel”. Et
d’ajouter : “nombre de clients nous
sollicitent pour des calculs d’enve-
loppes. Les acheteurs solvables sont
à même de négocier à la baisse le
prix des biens et des taux”. Pour sa
part, Guillaume Martinaud estime
que “le blocage dû aux vendeurs se
Investir dans
l’immobilier est
encore et toujours
possible, car si les
taux ont augmenté,
les prix, eux, ont
diminué
termine. Jusqu’en septembre 2023,
certains vendeurs n’avaient pas pris
conscience de la nécessité de diminuer
leur prix. Nous avons dû faire preuve
de pédagogie envers eux tout au long
de l’année”. “Il ne faudrait pas tou-
tefois qu’ils estiment que la crise que
traverse l’immobilier est terminée”,
alerte-t-il.
Selon certains professionnels, 2024
sera l’année de la baisse des prix.
La baisse du volume des ventes
devrait se poursuivre. La Fnaim
anticipe 800 000 transactions fin
énergétique.
“Ce dispositif permettrait de stabi-
liser le parc de logements tout en
encourageant l’investissement”,
affirme Loïc Cantin, son président,
qui demande, par ailleurs, “aux
banques, sauvées par l’État de la
crise des subprimes en 2008, de
faire un geste républicain en faveur
du logement, en réactivant la porta-
bilité et la transférabilité des prêts.”
Ces deux modalités permettraient
de limiter l’impact de la hausse des
taux. Ainsi, la portabilité permettrait
au vendeur de reporter son crédit à
un taux avantageux sur une nouvelle
acquisition. La transférabilité donne-
rait la possibilité au vendeur de trans-
férer son crédit à un taux intéressant
à l’acquéreur de son logement.
En outre, la Fnaim demande que
seuls les logements loués à comp-
ter du 1er janvier 2025 soient frappés
d’indécence. L’organisation profes-
sionnelle rappelle que 6,6 millions
de biens sont considérés comme des
passoires énergétiques classées F et
G, dont 4,8 millions de résidences
principales. 
2024. “Idéalement, il serait néces-
saire que les prix diminuent de
10 % pour que le marché immobi-
é” analyse
lier retrouve de la tonicité”
Guillaume Martinaud, qui constate
que, “depuis décembre 2023, en rai-
son d’une diminution de l’inflation
et d’une éventuelle stabilisation des
taux d’intérêt, les acquéreurs com-
mencent à revenir sur le marché
3 questions à… Jérôme Drunat, directeur général de l’APAGL (groupe Action Logement)
“Action Logement contrôle l’éligibi-
lité du candidat locataire et garantit
jusqu’à 36 mois d’impayés de loyers,
ainsi que les dégradations locatives.”
Entretien réalisé
en collaboration avec l’APAGL
Qu’est-ce que la garantie Visale?
Dispositif de cautionnement gratuit,
simple et dématérialisé, la garantie
Visale répond à deux logiques: celle
des bailleurs privés, cherchant à sécu-
riser leur investissement locatif, et celle
des actifs locataires, qui évoluent dans
3 questions à… Alban Gautier, directeur général délégué de Fidexi
“Depuis 1988, Fidexi est
une référence dans
la location meublée
et la nue-propriété”
Entretien réalisé
en collaboration avec Fidexi
Quelle est votre analyse du marché
de l’immobilier?
L’immobilier est un marché mosaïque
composé de divers secteurs qui réa-
gissent très différemment à la situa-
tion actuelle. Le marché rencontre
des vents contraires, mais il n’est pas
dans la situation catastrophique sou-
vent décrite. Malgré une hausse des
taux de 400 points de base, la baisse
des prix en résidentiel ancien n’a été
que de 1,8 % entre in 2022 et in
2023, pour 860000 transactions en
2023. Le résidentiel neuf et le bureau
sont en revanche fortement impactés.
De son côté, le marché des SCPI est
contrasté mais les plus récentes ou
innovantes continuent de collecter.
L’immobilier reste une valeur refuge
dont le rendement est supérieur à
Le nouvel Economiste - n°2208 - Du 1er au 7 mars 2024 - Journal d’analyse & d’opinion paraissant le vendredi
immobilier”. Le président d’Orpi
rappelle également que “le finance-
ment constitue le nerf de la guerre : si
les banques octroient à nouveau des
crédits immobiliers, si le gouverne-
ment garantit aux bailleurs une
stabilité fiscale, alors les Français
pourront se loger”. À suivre…
SOPHIE SÉBIROT
“En sécurisant les
revenus locatifs des
bailleurs, Visale permet
une plus grande fluidité
du marché locatif”
un marché de travail parfois précaire.
Action Logement (ex-1 % Logement)
contrôle l’éligibilité du candidat loca-
taire et garantit jusqu’à 36 mois d’im-
payés de loyers, ainsi que les dégrada-
tions locatives. Il prend en charge les
procédures de recouvrement, amiable
ou judiciaire. Visale s’adresse aux loca-
taires de 18 à 30 ans; à ceux éligibles au
bail mobilité; aux salariés des secteurs
privé et agricole de plus de 30 ans nou-
vellement embauchés ou mutés, et à
tous les salariés des secteurs privé et
agricole gagnant jusqu’à 1500 euros
nets par mois.
La garantie Visale favorise-t-elle
le marché locatif?
En facilitant l’accès au logement des
salariés et des jeunes en formation
et en sécurisant les revenus locatifs
celui de l’assurance-vie. Par ailleurs,
l’indexation des loyers sur l’inlation
protège l’investisseur de celle-ci. Ces
indicateurs soulignent la résistance
considérable du marché et son lot
d’opportunités.
Quelles sont les spéciicités de Fidexi?
Depuis 1988, Fidexi est une référence
dans la location meublée et la nue-
propriété. Dans le secteur du meublé
géré, nous obtenons des rentabilités
attractives corrélées à un statut is-
cal avantageux inhérent à la location
meublée, permettant à l’épargnant de
bénéicier de revenus presque nets
d’impôts. La nue-propriété est un pro-
duit très prometteur, car l’épargnant
investit dans un bien avec une décote
de 40 % en moyenne et sans aucune
contrainte de gestion locative. De
plus, il permet aux épargnants moins
aisés d’investir dans la pierre. Ce fut
un produit phare en 2023.
L’immobilier peut-il rebondir dans
les mois à venir?
Fidexi est optimiste sur l’avenir et
constate en ce début d’année la soli-
dité du secteur. Les taux d’intérêt
Chiffres clés
Le marché de l’immobilier ancien a
enregistré 875 000 transactions en
2023, contre 1,115 million en 2022.
La capacité d’emprunt des Français
a diminué de 54 000 €, passant de
216 000 € en janvier 2022 à 162 000
€ fin 2023.
Source : Fnaim.
des bailleurs, Visale permet une
plus grande luidité du marché loca-
tif. Cette luidité est indispensable
pour permettre le parcours profes-
sionnel et résidentiel des ménages.
Depuis 2016, plus d’1,2 million de
contrats ont été signés. En 2023,
319000 nouveaux contrats signés
ont été signés (+14 % par rapport à
2022). L’APAGL vise les 2,1 millions
de garanties Visale signées sur la
période 2023-2027.
Comment ouvrir davantage le marché
de la location?
Pour ouvrir davantage le marché de
la location, il faut donner coniance à
la fois aux locataires et aux bailleurs.
Pour les locataires, l’enjeu est d’avoir
la certitude de trouver un logement
à louer malgré des situations écono-
miques ou familiales particulières.
Pour les bailleurs, l’enjeu est de s’as-
surer un revenu locatif ain de propo-
ser un logement de meilleure qualité
et écologiquement responsable.
Pour les partenaires sociaux d’Action
Logement, le logement locatif est
avant tout un enjeu de société avant
d’être un placement inancier.
“Les salaires ont augmenté et les
conditions d’octroi de crédits se sont
assouplies: les épargnants peuvent
investir de nouveau.”
devraient se stabiliser. Les salaires
ont augmenté et les conditions d’oc-
troi de crédits se sont assouplies :
les épargnants peuvent investir de
nouveau. En ce qui concerne notre
cœur de métier, les exploitants
recommencent à faire des projets
dans le meublé géré. La nue-pro-
priété comme le géré, produits très
sécurisés en périodes incertaines,
continueront d’être des produits
phares en 2024.
75 Paris
77 Seine-et-Marne Le nouvel Publier vos annonces légales
78 Yvelines
91 Essonne Economiste en quelques clics:

Grand Paris
92 Hauts-de-Seine Le nouvel Economiste.fr
93 Seine-Saint-Denis
94 Val-de-Marne simple, rapide, économique
95 Val-d’Oise Tél. 01 75 444 116

77 - Énergies renouvelables 78 - Enseignement supérieur

La Seine-et-Marne
fait le pari de
l’hydrogène vert p. 24
Objectif développement urbain
75 - Climat
pour l’EPA Paris-Saclay
Comment Paris Le nouveau directeur général Martin Guespereau veut faire du pôle universitaire une ville à part entière
se prépare
au scénario d’une
canicule à 50° C p. 24

93 - Restauration scolaire
Les cantines de
Montreuil repassent
en régie publique p. 25

94 - Tri sélectif
Dans le Val-de-Marne,
le Sivom, la poule
et l’œuf p. 25

91 - Urbanisme
Un nouveau quartier
sur le site
de l’hôpital Joffre L’EPA Paris-Saclay vient de terminer la première phase de son développement : faire du plateau de Saclay le pôle universitaire et de recherche le plus important d’Europe.
de Draveil p. 26
PAR FABIEN HUMBERT
92 - Mobilités C’est la fin d’un cycle et le début
d’un nouveau pour l’Établisse-
Le Vélib’ à la ment public d’aménagement
(EPA) Paris-Saclay, dont le péri-
conquête de la dalle mètre d’action s’étend sur 27 com-
de La Défense p. 26 munes, réunies en trois commu-
nautés d’agglomération sur deux
départements, les Yvelines et l’Es-
sonne. Créé en 2010 dans le cadre
de la loi relative au Grand Paris,
il vient de terminer la première
phase de son développement :
faire du plateau de Saclay le pôle
universitaire et de recherche le
plus important d’Europe, dans le
but notamment de faire rayonner
la France à l’international.
“30 000 étudiants s’instruisant
dans la plupart des grandes écoles
75 - Trafic urbain et universités de la région Ile-de-
Tarification du France (Polytechnique, l’École
nationale des techniques avan-
stationnement des cées, Telecom, l’École nationale
SUV à Paris: un “oui” supérieure, Agro ParisTech…) sont
désormais à pied d’œuvre, se féli-
en demi-teinte p. 26 cite Martin Guespereau, le direc-
teur général, arrivé en septembre
2023. Depuis que nous avons réalisé
ce regroupement entre la recherche,
ANNONCES LEGALES
les grandes écoles et l’université,
P. 27 Tél. 01 75 444 117
www.lenouveleconomiste.fr Paris-Saclay a bondi dans les clas-
annonceslegales@nouveleconomiste.fr sements. L’université s’est même
hissée au premier rang mondial en
mathématiques, quatre années de
suite, même si elle vient de passer
derrière Stanford. Actuellement, 15
médailles Fields ou prix Nobel tra-
vaillent sur le plateau !”
La recherche privée
en plein essor
La suite du programme sur ce
premier volet est d’amener la
recherche publique et la recherche
privée à travailler ensemble. Si la
première est déjà bien installée,
la seconde est en train d’inves-
tir rapidement les lieux autour
de thèmes qui sont dans l’ADN
de Paris-Saclay, comme l’IA, les
sciences quantiques ou les mathé-
matiques appliquées. Mais pas
seulement, puisque de grands
groupes comme EDF (2015) ou
Danone (2023) y ont installé leurs
chercheurs. Enfin, l’écosystème
Paris-Saclay génère également
chaque année quelque 70 start-up
tournées vers la recherche.
Autre indice (et de taille) de
la montée en puissance de la
recherche privée : l’arrivée de
Kadans Science Partner (récem-
ment intégré au groupe Axa-IM),
un acteur économique qui propose
des locaux pouvant se transfor- grand groupe hospitalier de Nord-
mer à volonté en bureaux ou en Essonne (courant 2024).
laboratoires. “Ils viennent d’ache- Cette urbanisation ne se fera
ter 14 000 m² et sont en négociation cependant pas à tous crins. “Dans
pour 30 000 m² supplémentaires”, se notre mission, il y a aussi la garan-
félicite Martin Guespereau. tie de la non-urbanisation des
espaces naturels et agricoles du pla-
Une ville dotée d’une vie teau, ce qui représente cinq fois le
bois de Boulogne, prévient Martin
commerciale et culturelle Guespereau. C’est un peu notre loi
Même si cette éclosion de la Littoral à nous.”
recherche privée est un objectif
important, la deuxième phase de
développement de l’EPA Paris-
Saclay porte sur l’urbanisme. Cette
nouvelle étape vise à transformer
ce qui est actuellement une cité
universitaire de sept kilomètres de
long, qui s’arrête peu ou prou de
vivre pendant l’été, pour en faire
une véritable ville, dotée d’une
vie commerciale et culturelle, et
comptant davantage d’habitants.
Ainsi, d’ici à l’arrivée de la ligne
18 du métro, prévue en 2026,
des milliers de logements auront
commencé à être livrés (envi-
ron 6 000 dans l’Essonne et 6 000
dans les Yvelines), avec notam-
ment un neuvième quartier à
Versailles. Auront également vu
le jour des artères commerciales, “Actuellement, 15 médailles Fields ou
en particulier autour des gares prix Nobel travaillent sur le plateau !”
du Grand Paris, ou encore le très Martin Guespereau, EPA Paris-Saclay.

Le nouvel Economiste - n°2208 - Du 1er au 7 mars 2024 - Journal d’analyse & d’opinion paraissant le vendredi 23
ANALYSES
77 - Énergies renouvelables
La Seine-et-Marne fait le pari de l’hydrogène vert
Bussy-Saint-Georges va accueillir le plus grand site de production de l’Est francilien, complété par une station de distribution
La Seine-et-Marne va accueillir
à Bussy-Saint-Georges le plus
grand site de production d’hydro-
gène vert de l’Est francilien, et le
premier de la région à proposer
une livraison par conteneurs. Le
site alimentera également la sta-
tion de distribution multi-éner-
gies Avia.
La ville de Bussy-Saint-Georges
et ses partenaires avaient
lancé un appel à manifestation
d’intérêt pour la mise en place
d’une filière hydrogène vert
dans le département
La ville de Bussy-Saint-Georges
et ses partenaires (EpaMarne, la
communauté d’agglomération de
Marne et Gondoire, le départe-
ment de Seine-et-Marne, le syndi-
cat départemental des énergies de
Seine-et-Marne et la chambre de
commerce et d’industrie) avaient
en effet lancé un appel à mani-
festation d’intérêt pour la mise
en place d’une filière hydrogène
vert dans le département. C’est
75 - Climat
Comment Paris se prépare au scénario d’une canicule à 50° C
Améliorer la coordination et créer des points refuges climatisés figurent parmi les leçons tirées de la simulation organisée en octobre
C’était une première dans la capi-
tale. Les 13 et 17 octobre 2023,
la municipalité, assistée par la
société Crisotech, a organisé un
exercice de crise en conditions
réelles, consistant à imaginer
qu’une température de 50 °C
s’abattait sur la ville. L’objectif :
être prêts, au cas où ce scénario
catastrophe se produirait – ce qui
devrait être le cas d’ici à 2050,
L’objectif : être prêts au cas
où ce scénario catastrophe
se produirait – ce qui devrait
être le cas d’ici à 2050, selon le
groupe d’expertise sur le climat
de la région Ile-de-France
selon le groupe d’expertise sur le
climat de la région Ile-de-France.
Il s’agissait notamment de s’as-
surer de la bonne coordination
entre les services de la muni-
cipalité, ceux de la préfecture
de police et les opérateurs qui
interviennent dans la capitale :
Enedis, RATP, Paris Habitat ou
Eau de Paris.
Il s’agissait également de voir
comment la population réagirait,
et notamment les plus fragiles :
personnes âgées, en situation
24
Lhyfe (pour le site de production)
et Thevenin & Ducrot (pour la
station Avia) qui l’ont remporté,
pour une livraison prévue des
deux installations en 2026.
À proximité d’axes routiers
importants
Le site de production d’hydro-
gène vert et renouvelable de
Lhyfe aura une capacité de pro-
duction de 2 tonnes d’hydrogène
par jour, qui permet de produire
5 MW d’électricité. Il permet-
tra d’alimenter, par canalisation
directe, la station de distribution
Avia, sur un site d’une surface
de 8 500 m², qui pourra à son
tour recharger véhicules légers,
poids lourds, cars et bus. “Lhyfe
se fait fort de livrer son hydrogène
par conteneurs (en vrac) en Ile-
de-France et dans l’Est, dans un
rayon de 150 km selon un modèle
semi-centralisé, car le site se trouve
à proximité d’axes routiers impor-
tants, notamment l’autoroute A4.
Mais nous sommes aussi capables
de livrer par pipeline si l’opéra-
teur industriel se trouve dans les
Des centaines d’habitants des XIIIe et XIXe arrondissements ont participé à des
exercices simulant l’évacuation d’une école, le placement en refuge dans des
lieux climatisés ou la mise en œuvre des gestes de premier secours.
de handicap ou vivant à la rue,
enfants…
Concertation et coordination
Des centaines d’habitants des
XIIIe et XIXe arrondissements
ont ainsi participé à des exer-
cices grandeur nature, simulant
des situations aussi diverses que
l’évacuation d’une école, le pla-
cement en refuge dans des lieux
climatisés ou la mise en œuvre
des gestes de premier secours.
Le site de production permettra d’alimenter, par canalisation directe, la station de
distribution Avia, qui pourra recharger véhicules légers, poids lourds, cars et bus.
environs de Bussy-Saint-Georges”,
précise Ghislain Robert, le direc-
teur commercial France de Lhyfe.
Précision qui a son importance
l’hydrogène produit à Bussy-
Saint-Georges sera réellement
“vert”, et non “gris”, c’est-à-dire
que sa production ne rejettera
pas de gaz à effet de serre dans
l’atmosphère. “Lhyfe produit son
hydrogène vert et renouvelable
Les enseignements ont été nom-
breux et serviront aussi bien à
préparer les prochains exercices
qu’à affronter les crises bien
réelles. “Les différents services et
acteurs ont demandé à pouvoir se
concerter davantage lors de l’éla-
boration de ces exercices, et il a
été mis en lumière que leur coor-
dination était particulièrement
importante”, souligne Pénélope
Komitès, adjointe (PS) à la maire
de Paris, en charge de la prospec-
tive et de la résilience.
Le nouvel Economiste - n°2208 - Du 1er au 7 mars 2024 - Journal d’analyse & d’opinion paraissant le vendredi
livraison de l’hydrogène vert
(hors pipeline) ne peut se faire
que par camions qui, eux, rou-
lent au gasoil, car la réglemen-
tation n’autorise pas à transpor-
ter les matières dangereuses
autrement qu’à l’aide de moteurs
thermiques.
F. H.
par électrolyse de l’eau, grâce à
des contrats noués avec des pro- Seule ombre au
ducteurs d’électricité renouvelable
– produite par l’éolien, le photovol-
tableau, la livraison
taïque, ou hydroélectricité –, là où de l’hydrogène vert
l’immense majorité des opérateurs
procèdent par vapoformatage du
(hors pipeline) ne
gaz naturel, ce qui rejette 11 kilos peut se faire que par
de CO2 par kilo d’hydrogène pro-
duit”, explique Ghislain Robert.
camions qui, eux,
Seule ombre au tableau, la roulent au gasoil
“Nous nous sommes aussi rendu climatisés, de mieux prendre en
compte que les populations étaient charge les personnes à la rue, et
demandeuses de ce type d’exercices, de prévoir des moments de repos
car cela les rassure de voir que en cas de dôme de chaleur pour
les pouvoirs publics prennent en les personnels et agents qui sont
compte ces scénarios catastrophes. sur le terrain.
En revanche, il reste encore beau-
coup de pédagogie à mettre en F. H.
œuvre, notamment sur les compor-
tements à adopter en cas de cani-
cule, comme se mettre à l’abri dans
des endroits climatisés ou simple-
ment s’hydrater.”
Chargée de présenter la refonte
de la stratégie de résilience
au Conseil de Paris en octobre
2024, l’élue insiste également
sur l’importance d’avoir davan-
tage de points de rassemblement
Il s’agissait de
voir comment la
population réagirait,
et notamment
les plus fragiles :
personnes âgées, en
“Il reste encore beaucoup de pédagogie
situation de handicap à mettre en œuvre, notamment
ou vivant à la rue, sur les comportements à adopter
en cas de canicule.”
enfants… Pénélope Komitès, ville de Paris.

93 - Restauration scolaire
Les cantines de Montreuil repassent en régie publique
La ville de Seine-Saint-Denis confie les repas à la cuisine centrale d’Ivry-sur-Seine et prépare son adhésion au syndicat Tables communes
C’est la fin d’une parenthèse qui
aura duré plus de trente ans à
Montreuil (Seine-Saint-Denis).
Depuis le 2 janvier 2024, la muni-
cipalité a repris la main sur la
production de repas pour ses 54
écoles maternelles et élémen-
taires et ses 47 accueils de loisirs.
Le syndicat Tables communes
dépasse déjà, avec 34 % de
produits bio, les 20 % prescrits
par la loi Egalim, quand la
moyenne nationale dans les
cantines en France est de 7 %
Alors qu’ils étaient jusqu’alors
alimentés par un opérateur
privé, c’est désormais la cuisine
centrale d’Ivry-sur-Seine (Val-
de-Marne) qui prépare les 9 000
repas servis chaque jour aux
petits Montreuillois.
Pour tenir cet engagement de
campagne, l’équipe municipale
avait trois options : réhabiliter
et remettre en fonctionnement
toutes les cuisines pour que les
écoles puissent préparer leur
propre nourriture ; s’allier avec
une ou deux autres communes ; ou
94 - Tri sélectif
Dans le Val-de-Marne, le Sivom, la poule et l’œuf
Le Sivom Vallée de l’Yerres et des Sénarts propose aux habitants d’adopter des poules pour lutter contre les déchets alimentaires
C’est une opération plutôt ori-
ginale que le Sivom de la vallée
de l’Yerres et des Sénarts mène
depuis dix ans sur son territoire,
qui englobe 15 communes de l’Es-
sonne, de la Seine-et-Marne et du
Val-de-Marne. Le syndicat chargé
Environ 4 000 poules
ont été adoptées depuis
le début de la campagne
en 2013, et près de 60 tonnes
de déchets évités dans
les poubelles du Sivom
de la collecte et du traitement
des déchets propose en effet de
vendre des poules pondeuses à
certains de ses 183 000 habitants.
Le but ? Réduire la production de
déchets ménagers.
“Une poule mange 150 kg de
restes alimentaires par an, et vit
en moyenne quatre ou cinq ans,
explique David Nadeau, direc-
teur général du Sivom. Elles peu-
vent manger presque tout ce qu’on
leur propose : fruits et légumes,
pâtes, riz, et même des coquilles
d’huîtres, qui permettent d’amé-
liorer la qualité des œufs. En
Le nouvel Economiste - n°2208 - Du 1er au 7 mars 2024 - Journal d’analyse & d’opinion paraissant le vendredi
Quelque 9 000 repas sont servis chaque jour aux petits Montreuillois.
rejoindre un syndicat intercommu-
nal. C’est cette dernière option, la
moins onéreuse pour les finances
de la ville, qui a finalement été
choisie, avec le syndicat Tables
communes, qui regroupe à ce jour
15 villes franciliennes engagées
dans une démarche écorespon-
sable. La structure dépasse déjà,
avec 34 % de produits bio, les 20 %
prescrits par la loi Egalim, quand
la moyenne nationale dans les
cantines en France est de l’ordre
de 7 %, et bénéficie du label “En
cuisine” d’Ecocert.
Deux fois par an, l’animalerie Tom and Co à Brie-Comte-Robert, qui se fournit
chez un éleveur de Seine-et-Marne, propose d’adopter les poules.
revanche, il vaut mieux éviter les
agrumes ou la viande.”
200 foyers concernés
chaque année
Chaque année, depuis 2013,
l’opération “Adopte un bec” (qui
reprend avec humour les codes du
site de rencontres Adopte un mec)
touche 200 foyers, ce qui repré-
sente 400 poules par opération
et par an. Environ 4 000 poules
ont donc été adoptées depuis le
“Cela nous permet d’être vérita-
blement décisionnaires quant à ce
que nous servons à nos enfants, en
mettant l’accent sur une cuisine
maison, antigaspi, saine, si possible
locale, bio, moins carnée, explique
Dominique Attia, adjointe au
maire déléguée à l’éducation, à
l’enfance et aux bâtiments. C’est
aussi la garantie que chaque denier
investi le sera dans les assiettes, et
non pour rémunérer des action-
naires. Que l’argent sera égale-
ment réinvesti pour les conditions
de travail des agentes et agents de
début de la campagne, et près de
60 tonnes de déchets évités dans
les poubelles du Sivom.
Deux fois par an, l’animalerie
Tom and Co à Brie-Comte-Robert,
qui se fournit chez un éleveur de
Seine-et-Marne, propose d’adop-
ter les poules, mais aussi de s’équi-
per du matériel adéquat pour s’en
occuper, notamment un poulailler
sécurisé (les attaques de renards
ne sont pas rares). Les candidats
à l’adoption doivent aussi habiter
un pavillon se trouvant dans une
ANALYSES
Tables communes, qui assurent les Montreuil). “Nous n’avons pas
missions du service public et tra- encore le foncier, mais nous y tra-
vaillent en étroite collaboration vaillons, c’est un projet à long
avec ceux de la commune.” terme”, promet Dominique Attia.
Candidature en cours F. H.
Mais ce retour à une régie
publique n’est pas encore com-
plètement acté. En effet, si
Montreuil a bien demandé à
adhérer à Tables communes, sa
candidature doit encore être vali-
dée par ce syndicat qui couvre
cinq départements. Ce sera pro-
bablement effectif début mars.
La ville de Seine-Saint-Denis
veut aussi construire une cui-
sine centrale sur son territoire,
afin que les repas servis soient
100 % locaux (Ivry se trouve en
effet à quelques kilomètres de
Montreuil veut
aussi construire une
cuisine centrale sur
son territoire, afin “C’est la garantie que chaque denier
que les repas servis investi le sera dans les assiettes, et
non pour rémunérer des actionnaires.”
soient 100 % locaux Dominique Attia, ville de Montreuil.
copropriété acceptant les poules, spectateurs apportent un appareil
disposer d’une espace d’au moins électrique à recycler pour payer
8 m², ou encore signer une charte leur entrée, ndlr], énumère David
par laquelle ils s’engagent à bien Nadeau. En 2024 les ordures ména-
traiter les animaux et à ne pas… gères ont encore diminué de 5 %
les manger ! par rapport à 2023, et des actions
Adopter une poule n’est donc de ce type y contribuent.”
pas une mince affaire, mais des
réseaux d’entraide se sont notam- F. H.
ment mis en place pour s’occuper
des volatiles lorsque les proprié-
taires sont absents. “Cette opération
s’intègre à un plan de réduction des
déchets plus général, qui comprend
les autocollants ‘stop pub’ sur les
boîtes aux lettres, la distribution de
composteurs, ou l’écoconcert [mani-
festation organisée chaque année
par le Sivom pour laquelle les
Les candidats
à l’adoption doivent
signer une charte
par laquelle
ils s’engagent à bien
traiter les animaux “Une poule mange 150 kg de restes
et à ne pas… alimentaires par an, et vit en moyenne
quatre ou cinq ans.” David Nadeau,
les manger ! Sivom Vallée de l’Yerres et des Sénarts.
25
ANALYSES
91 - Urbanisme
Un nouveau quartier sur le site de l’hôpital Joffre de Draveil
Laissé à l’abandon pendant cinq ans, le lieu abritera résidence pour seniors, logements, commerces ainsi qu’un hôtel quatre étoiles
Cet ensemble géré par l’AP-HP (5 hectares de bâti et 3 de forêt), avait fermé en 2018.
La fermeture de l’hôpital Joffre de
Draveil a eu pendant de longues
années des allures d’Arlésienne.
En effet, elle avait une première
fois été annoncée en 2004, avec
92 - Mobilités
Le Vélib’ à la conquête de la dalle
de La Défense
Les vélos en libre-service bénéficieront en 2025 d’une trentaine de stations
Les stations de Vélib’ se trouveront à la surface de la dalle et en sous-sol. Des tracés
au sol délimiteront les espaces destinés aux piétons, vélos et voitures.
C’est une petite révolution que
va vivre le quartier d’affaires de
Paris La Défense. En effet, les
vélos en libre-service, les Vélib’, y
seront enfin disponibles d’ici à l’été
2025. Si les cycles ont de nouveau
le droit de circuler sur la dalle de
La Défense, depuis 2020, on n’y
croisait que peu de Vélib’, faute de
points d’accroche, hormis une sta-
tion à Puteaux depuis 2021. Cette
relative absence du vélo partagé
dans l’un des quartiers les plus fré-
quentés de la métropole du Grand
Paris – 180 000 salariés, 70 000
étudiants, 50 000 habitants et des
dizaines de milliers de touristes
– relevait de l’anomalie, d’autant
que La Défense avait à sa porte,
avec Vélib’, le plus grand service au
monde de vélos partagés en station,
avec 73 communes adhérentes. “Dès
mon arrivée, permettre l’installation
26
une date de réalisation 2011. Cet
ensemble géré par l’AP-HP, qui
comprend cinq hectares de bâti
et trois de forêt, était spécialisé
dans l’accueil des personnes âgées
de Vélib’ à La Défense était un objec-
tif prioritaire, mais nous devions
rester cohérents et être en mesure
de couvrir tout le territoire dès l’en-
trée en fonction du service, explique
Sylvain Raifaud, président du syn-
dicat Autolib’ Vélib’ Métropole. Il
y aura donc 30 stations, 1 200 points
d’accroche et 500 à 600 vélos supplé-
mentaires dans la flotte globale (qui
en compte aujourd’hui 18 000).”
Une station géante éphémère
pendant les Jeux olympiques
Les stations de Vélib’ se trouve-
ront à la surface de la dalle et en
sous-sol (avec un accès direct).
Des tracés au sol délimiteront les
espaces destinés respectivement
aux piétons, vélos et voitures.
En attendant le déploiement sur
tout le quartier, une station Vélib’
(longs et moyens séjours) et comp-
tait 330 lits. Il était alors prévu
que la plupart des bâtiments,
considérés comme vétustes, soient
détruits, mais que l’un d’entre eux,
baptisé “Brassens”, soit conservé
pour accueillir des personnes por-
teuses d’un handicap moteur.
Il était question de créer 350 lits sur
le site de Dupuytren, à quelques
centaines de mètres de là, dont
240 dans un nouveau bâtiment à
construire. Ces projets avaient été
abandonnés et la fermeture repous-
sée d’abord à 2020, malgré une
forte mobilisation pour conserver
l’hôpital, puis finalement avancée à
2018. Depuis cette date, l’ensemble
avait été laissé à l’abandon.
Fin janvier 2024, l’AP-HP a finale-
ment dévoilé ses projets pour l’an-
cien hôpital Joffre. Une résidence
services pour seniors de près de
géante éphémère d’une capacité
de 200 vélos, financée par la métro-
pole du Grand Paris, sera installée
sur la place Carpeaux (près du
CNIT et de la sculpture du Pouce,
de César), pendant toute la durée
des Jeux olympiques et paralym-
piques afin de faciliter l’accès à
Paris-La Défense Arena.
L’arrivée du Vélib’ est à mettre en
perspective avec le plan vélo 2023-
2027 de l’établissement public de
La Défense, qui prévoit de per-
mettre à plus de 50 000 cyclistes
d’accéder quotidiennement au
territoire d’ici à 2040, avec notam-
ment la construction de 9 km de
voies cyclables, contre 6 km à ce
jour. De son côté, Vélib’ continue
de s’étendre sur le territoire de la
métropole avec notamment Créteil
en 2024, Garches, La Courneuve…
F. H.
Cette relative
absence du vélo
partagé dans l’un
des quartiers
les plus fréquentés
du Grand Paris
relevait de l’anomalie
Le nouvel Economiste - n°2208 - Du 1er au 7 mars 2024 - Journal d’analyse & d’opinion paraissant le vendredi
100 places va voir le jour et jusqu’à
150 logements (maisons de ville et
petits collectifs) seront aménagés,
en accession à la propriété, à desti-
nation d’un bailleur social.
Un projet touristique
haut de gamme
Un projet touristique haut de
gamme, doté d’un hôtel quatre
étoiles avec un restaurant et un spa,
sera construit. Il est aussi prévu que
des commerces et “équipements
publics” (dont la nature n’est pas
précisée), viennent compléter ce
qui deviendra un nouveau quartier
de la ville essonnienne.
Le groupe immobilier Pichet,
l’agence d’architecture Advento
et l’atelier d’architectes et d’ur-
banistes TGTFP, ont été désignés
par l’AP-HP pour mener cette
75 - Trafic urbain
Tarification du stationnement des
SUV à Paris : un “oui” en demi-teinte
Les Parisiens ont voté pour un tarif majoré, mais
à une très courte majorité, avec une très faible
participation et une question au libellé partisan
Les Parisiennes et les Parisiens
ont rendu leur verdict, lors
de la votation citoyenne du
dimanche 4 février. Les SUV et
véhicules lourds devront payer
davantage (jusqu’à trois fois plus)
lorsqu’ils occuperont une place
sur la voirie de la capitale. Une
fois que la mesure aura été validée
par le Conseil de Paris, les conduc-
teurs de véhicules thermiques ou
hybrides rechargeables dépassant
1,6 tonne, ou 2 tonnes pour un véhi-
cule électrique, devront ainsi payer
18 euros de l’heure pour stationner
dans les arrondissements centraux
(du Ier au XIe arrondissement), et
12 euros dans les arrondissements
extérieurs (du XIIe au XXe, donc).
Une politique volontariste
assumée
Tous ? Non, car la mesure ne
concerne pas les résidents, seule-
ment celles et ceux qui viendront
leur rendre visite… Les chauffeurs
de taxi, les professionnels de la
santé et des secours, les personnes
handicapées qui possèdent un jus-
tificatif, sont eux aussi exemptés.
Depuis la première élection
d’Anne Hidalgo, et surtout depuis
sa réélection en 2020, la voiture
opération de recyclage urbain, qui
doit être réalisée en respectant les
objectifs zéro artificialisation nette
et bas carbone. Pour ce faire, 71 %
des bâtiments existants devraient
être conservés et rénovés. Les
espaces naturels devraient, eux,
augmenter de 35 %. 90 % des
arbres devraient être conservés
et 70 nouveaux plantés.
F. H.
L’opération doit être réalisée
en respectant les objectifs zéro
artificialisation nette et bas
carbone. 71 % des bâtiments
existants devraient être
conservés et rénovés.
n’est plus en odeur de sainteté à
Paris : le nombre de places dans
la rue a été drastiquement réduit,
les frais de stationnement (même
hors SUV) ont augmenté, les voies
réservées aux voitures ont dimi-
nué… Cette votation s’inscrit donc
dans la droite ligne d’une politique
volontariste assumée, qui entend
préserver la santé des Parisiens
en réduisant la place de la voiture,
décrite comme polluante, acci-
dentogène et source de nuisances
sonores. Cela s’entend.
La municipalité a donc choisi
l’organisation d’une votation
citoyenne pour traiter d’une ques-
tion concernant les personnes n’ha-
bitant pas la capitale, et libellée
de façon plutôt partisane : “pour
ou contre la création d’un tarif
spécifique pour le stationnement
des voitures individuelles lourdes,
encombrantes, polluantes ?”.
Rappelons qu’il a fallu ouvrir 222
bureaux de vote et mobiliser des
agents un dimanche, pour qu’au
final seulement 5,68 % du corps
électoral se déplace. Enfin, à
54,55 % en faveur du triplement
des tarifs de stationnement, on
est loin du plébiscite.
F. H.
ANNONCES LÉGALES & JUDICIAIRES
Vie des sociétés, ventes judiciaires, avis judiciaires, appel d’offres, arrêtés préfectoraux, enquêtes publiques
Paris
Constitution
Par acte SSP du 14/02/2024 il a été
constitué une SCI dénommée:
ILD
Siège social : 12 rue Raynouard
75016 PARIS
Capital : 1.000 €
Objet : L’acquisition de biens immo-
biliers sis 12 Bis rue de l’Étoile 75017
PARIS, l’administration et l’exploitation
par bail, location ou autrement desdits
biens immobiliers.
Gérant : M. DAHAN Michael, 12 rue
Raynouard 75016 PARIS
Cession des parts sociales : Les
parts ne peuvent être cédées qu’avec
un agrément donné par l’assemblée
générale des associés, sauf entre
associés.
Durée : 99 ans à compter de l’immatri-
culation au RCS de PARIS
AL0324-211393
Par acte SSP du 15/02/2024, il a été
constitué une SASU dénommée :
GARAGE AUTO
Siège social : 59 rue de Ponthieu, bu-
reau 326 - 75008 PARIS
Capital : 100 €
Objet : Le négoce, la vente, l’achat, le
dépôt vente, l’importation, l’exportation
et la distribution de tous véhicules au-
tomobiles ou autres genres à moteur
que cela soit neufs ou d’occasions
ainsi que la vente de tous produits et
matériels de toutes sortes et de toutes
natures non réglementés, vente par
tous moyens dont internet, les formali-
tés d’immatriculation des véhicules
Président : M. Ilhem ARBADJI,
1 Chemin Camille Picasso 78500
SARTROUVILLE
Admissions aux assemblées et
droits de vote : Tout Actionnaire est
convoqué aux Assemblées. Chaque
action donne droit à une voix.
Clauses d’agréments : Les ac-
tions sont librement cessibles et
transmissibles
Durée : 99 ans à compter de l’immatri-
culation au RCS de PARIS
AL0324-211755
Par acte SSP du 20/02/2024, il a été
constitué une SASU dénommée :
CELESYS
Siège social : 59 rue de Ponthieu, bu-
reau 326 - 75008 PARIS
Capital : 1.000 €
Objet : Programmation informatique
Président : M. Jean-Marc
BELLIER, 36 Grande rue 72600
VILLAINES-LA-CARELLE
Admissions aux assemblées et
droits de vote : Tout Actionnaire est
convoqué aux Assemblées. Chaque
action donne droit à une voix.
Clauses d’agréments : Les ac-
tions sont librement cessibles et
transmissibles
Durée : 99 ans à compter de l’immatri-
culation au RCS de PARIS
AL0324-211756
Par acte SSP en date du 12/02/2024,
il a été constitué une SAS dénommée:
VIAVEHO
Siège social : 91 rue du Faubourg
Saint Honoré 75008 PARIS
Capital : 10.000 €
Objet : Activité de mise à disposition
auprès de sa clientèle de voitures de
tourisme avec chauffeur
Président : SAS N’DIAYE
ENTERPRISES, sise 701 Chemin des
Le nouvel Economiste - n°2208 - Du 1er au 7 mars 2024 - Journal d’analyse & d’opinion paraissant le vendredi
Quatre Chemins 06600 ANTIBES, 983
153 172 RCS ANTIBES, représentée
par son Président M. Nicolas N’DIAYE
Directeur Général : M. Nicolas
N’DIAYE, 484 Chemin du Collet 06690
TOURRETTE-LEVENS
Admissions aux assemblées et
droits de vote : Tout actionnaire peut
participer aux assemblées sur justifica-
tion de son identité et de l’inscription en
compte de ses actions : chaque action
donne droit à une voix
Clauses d’agréments : Les actions
sont librement cessibles entre action-
naires, toutes autres cessions et trans-
missions sont soumises à l’agrément
du conseil d’administration
Durée : 99 ans à compter de l’immatri-
culation au RCS de PARIS
AL0324-212173
Par acte SSP en date du 12/02/2024,
il a été constitué une SARL à associé
unique dénommée:
SARL JOLYKA
Siège social : 61 rue de Lyon 75012
PARIS
Capital : 1.000 €
Objet : Exploitation de la notoriété et de
l’image publique d’artiste; Participation
à des évènements publics : salons,
défilés, foires, radiophoniques et té-
lévisuels; Réalisation et organisation
de manifestations ou actions visant à
promouvoir des produits, à les vendre
ainsi qu’à valoriser ladite notoriété;
Conception, promotion et vente de
tout article rattaché à l’image et la no-
toriété de l’artiste et des marques s’y
rattachant.
Gérante : Mme Justine KAMARA, 1
Impasse Passoir 92110 CLICHY
Durée : 99 ans à compter de l’immatri-
culation au RCS de PARIS
AL0324-211763
Par acte SSP du 22/01/2024, il a été
constitué une SASU dénommée :
CLEAN ECLAT
Siège social : 9 rue des Colonnes
75002 PARIS
Capital : 100 €
Objet : Entretien de la maison et tra-
vaux ménagers. Petits travaux de
jardinage, y compris les travaux de
débroussaillage. Travaux de petit bri-
colage dits «homme toutes mains».
Préparation de repas à domicile, y
compris le temps passé aux courses.
Livraison de repas à domicile. Collecte
et livraison à domicile de linge repassé.
Livraison de courses à domicile
Président : Mme KHADIJA LASSEHAB,
1 rue Leopold Rechossiere, apparte-
ment 12, 93300 AUBERVILLIERS
Durée : 99 ans à compter de l’immatri-
culation au RCS de PARIS
AL0324-211780
Par acte SSP du 23/02/2024, il a été
constitué une SASU dénommée :
BARAO SASU
Siège social : 10 rue de Penthièvre
75008 PARIS
Capital : 100 €
Objet : Toute activité d’achat et de
vente, importation et exportation de
toutes marchandises alimentaires ou
non alimentaires, commercialisation
et distribution de ces marchandises et
toute activité connexe.
Président : M. Gabriel MALKA,
13 rue Bernard Palissy 94120
FONTENAY-SOUS-BOIS
Admissions aux assemblées et
droits de vote : Tout Actionnaire est
convoqué aux Assemblées. Chaque
action donne droit à une voix.
Clauses d’agréments : Actions li-
brement cessibles entre associés
uniquement.
Durée : 99 ans à compter de l’immatri-
culation au RCS de PARIS
AL0324-211936
Par acte SSP du 23/02/2024, il a été
constitué une SASU dénommée :
LUED
Siège social : 41 rue de la Gaité 75014
PARIS 75014 PARIS
Capital : 10.000 €
Objet : Restaurant salon de thé, gla-
cier, patisserie, franchiseur
Président : Mme Xiaopeng Lucie YUE,
41 rue de la Gaité 75014 PARIS 75014
PARIS.
Admissions aux assemblées et
droits de vote : Tout Actionnaire est
convoqué aux Assemblées. Chaque
action donne droit à une voix.
Clauses d’agréments : Actions li-
brement cessibles entre associés
uniquement.
Durée : 99 ans à compter de l’immatri-
culation au RCS de PARIS
AL0324-212021
Par acte SSP du 22/02/2024, il a été
constitué une SASU dénommée :
BARBER WATTIGNIES
Siège social : 28 rue de Wattignies
75012 PARIS
Capital : 1.000 €
Objet : La coiffure homme et femme en
salon, barbier, vente d’accessoires de
beauté, vente de produits de coiffure
Président : M. KHALED DJEMEL, 4
rue Claude Debussy 92220 BAGNEUX
Durée : 99 ans à compter de l’immatri-
culation au RCS de PARIS
AL0324-212025
Par acte SSP du 25/02/2024, il a été
constitué une SASU dénommée :
KONCIERGATE
Siège social : 78 avenue des Champs
Elysées, bureau 326 - 75008 PARIS
Capital : 1.000 €
Objet : Conciergerie réceptive et de
conciergerie de voyage, luxe, et d’en-
treprise, service de réservation, service
de billetterie, service de transport
Président : M. Nicolas DUFAU, 42 rue
des Bois 75019 PARIS
Admissions aux assemblées et
droits de vote : Tout Actionnaire est
convoqué aux Assemblées. Chaque
action donne droit à une voix.
Clauses d’agréments : Les ac-
tions sont librement cessibles et
transmissibles
Durée : 99 ans à compter de l’immatri-
culation au RCS de PARIS
AL0324-212030
Par acte SSP du 26/12/2023, il a été
constitué une SASU dénommée :
RENO DEMO
Siège social : 115 rue Saint Dominique
75007 PARIS
Capital : 2.000 €
Objet : Bâtiment tous corps d’etat, ap-
porteur d’affaire
Président : M. Daniel HADJDARVISH,
40 rue Piat 75020 PARIS
Admissions aux assemblées et
droits de vote : Tout Actionnaire est
convoqué aux Assemblées. Chaque
action donne droit à une voix.
Clauses d’agréments : Actions li-
brement cessibles entre associés
uniquement.
Durée : 99 ans à compter de l’immatri-
culation au RCS de PARIS
AL0324-211949
Par acte SSP du 13/02/2024, il a été
constitué une SASU dénommée :
NEW TECHNOLOGY
EUROPA
Siège social : 49-51 rue de Ponthieu
75008 PARIS
Capital : 1.000 €
Objet : Prestation informatique et ré-
seaux, prestation fibre optique, adsl,
téléphonie, interphonie
Président : M. Mohamed EL
BOUHMIDI, 111 avenue Ledru-Rollin
75011 PARIS
Admissions aux assemblées et
droits de vote : Tout Actionnaire est
convoqué aux Assemblées. Chaque
action donne droit à une voix.
Clauses d’agréments : Actions li-
brement cessibles entre associés
uniquement.
Durée : 99 ans à compter de l’immatri-
culation au RCS de PARIS
AL0324-212089
Par acte SSP du 26/02/2024, il a été
constitué une SCI dénommée :
SMATEOV
Siège social : 59 rue de Ponthieu bu-
reau 326, 75008 PARIS
Capital : 500 €
Objet : L’acquisition, l’administration,
la gestion par location ou autrement de
tous immeubles et biens immobiliers
la vente de tous immeubles et biens
immobiliers
Gérant : M. Tommy COUILLAUD, 6
Haldenweg Horgen, 8810 ZURICH
(SUISSE)
Durée : 99 ans à compter de l’immatri-
culation au RCS de PARIS
AL0324-212122
Par acte SSP du 24/02/2024, il a été
constitué une SASU dénommée :
ENIMA IRAKKEB
Siège social : 9 rue Casimir Périer
75007 PARIS
Capital : 1.000 €
Objet : Prise de participations, presta-
tions de services et de conseil
Président : M. Amine LAMNAOUAR, 9
rue Casimir Périer 75007 PARIS
Admissions aux assemblées et
droits de vote : Tout Actionnaire est
convoqué aux Assemblées. Chaque
action donne droit à une voix.
Clauses d’agréments : La cession
d’actions est soumise à l’agrément pré-
alable de la Société
Durée : 99 ans à compter de l’immatri-
culation au RCS de PARIS
AL0324-212170
Modification
SCI MINEPOD
SCI au capital de 100 €
Siège social : 107 rue de l’Université
75007 PARIS
895 014 991 RCS PARIS
Aux termes d’une décision en date du
08/12/2023, les associés ont décidé
de modifier la dénomination sociale et
d’adopter la dénomination: MINEPOD.
Mention sera portée au RCS de PARIS
AL0324-211748
SCI CHELAN
SCI au capital de 100 €
Siège social : 107 rue de l’Université
75007 PARIS
904 003 043 RCS PARIS
Aux termes d’une décision en date du
08/12/2023, les associés ont décidé
de modifier la dénomination sociale et
d’adopter la dénomination: CHELAN.
Mention sera portée au RCS de PARIS
AL0324-211749
CONSELLIS SAS
SASU au capital de 1.000 €
Siège social : 22 rue des Alouettes
75019 PARIS
853 794 527 RCS PARIS
Suivant délibérations en date du
12/02/2024, l’associé unique a dé-
cidé de transférer le siège social au
58 rue de Monceau, CS 48756 75380
75380 PARIS Cedex 08, à compter du
20/02/2024. Modification au RCS de
PARIS
AL0324-211787
FIMAS
SCI au capital de 500.000 €
Siège social : 13 boulevard
de la Chapelle - 75010 PARIS
478 048 325 RCS PARIS
Le 01/01/2023, l’AGE a décidé de mo-
difier le capital social de 500.000 € afin
de porter ce dernier à 1.000 €. Mention
au RCS de PARIS
AL0324-211771
ESPOIR
SARL au capital de 8.000 €
Siège social : 148 rue du Faubourg
Saint Denis - 75010 PARIS
478 737 521 RCS PARIS
L’AGE du 15/01/2024 a décidé de :
- modifier l’objet social comme suit:
Alimentation générale, épicerie,
vente de produits alimentaires. Vente
de vêtements. Articles de souve-
nirs. Cosmétique; Import - export.
Commerce de tout produit non régle-
menté. Distribution nationale et interna-
tionale de tout produit non réglementé
- prendre acte du départ de la Gérante
Mme Fatena KHATUN
- transformer la société en SAS. A
été nommé Président M. SATAR ALI
Suman, 148 rue du Faubourg Saint
Denis 75010 PARIS
Mention au RCS de PARIS
AL0324-212073
WORLD PARNASSUS
SASU au capital de 260.000 €
Siège social : 7 rue Lalo
75116 PARIS
829 671 809 RCS PARIS
Le 20/02/2024, l’AGE a décidé de modi-
fier l’objet social comme suit : Holding.
Modification au RCS de PARIS
AL0324-211774
GOOD OPTION
SARL au capital de 1.000 €
Siège social : 40 rue Alexandre Dumas
75011 PARIS
802 509 299 RCS PARIS
Le 11/01/2024, l’AGO a décidé de
transférer le siège social au avenue
Salvador Allende 2 Dillon, Dillonaise
97200 FORT-DE-FRANCE, à compter
du 01/01/2024. Radiation au RCS de
PARIS et immatriculation au RCS de
FORT-DE-FRANCE
AL0324-211833
DERYA COIFFURE
SAS au capital de 1.000 €
Siège social : 56 rue Beaunier
75014 PARIS
794 743 989 RCS PARIS
Le 02/01/2024, l’AGE a décidé de nom-
mer Président M. Mustafa AKGUL 38
rue du Texel 75014 PARIS en rempla-
cement de M. Mehmet altug AKGUL.
Mention au RCS de PARIS
AL0324-211834
ROSE PRODUCTION
SAS au capital de 10.000 €
Siège social : 229 rue Saint Honoré
75001 PARIS
878 014 893 RCS PARIS
Le 01/01/2024, l’AGE a décidé de
nommer Gérant M. Adrien PRIAMI
671 Route de la Planche, 64, 74320
SEVRIER en remplacement de M.
Benjamin CHEMOUNY. Mention au
RCS de PARIS
AL0324-211849
FLUXENCE
SAS au capital de 60.000 €
Siège social : 17 rue Coysevox
75018 PARIS
950 965 285 RCS PARIS
Le 27/02/2024, l’AGE a décidé de
modifier le capital social de 60.000 €
afin de porter ce dernier à 90.000 €.
Mention au RCS de PARIS
AL0324-212133
27
ANNONCES LÉGALES & JUDICIAIRES
Vie des sociétés, ventes judiciaires, avis judiciaires, appel d’offres, arrêtés préfectoraux, enquêtes publiques
BEAUTE ART
SAS au capital de 1.000 €
Siège : 2 avenue Paul Langevin
93100 MONTREUIL
911 704 534 RCS BOBIGNY
Par décision de l’associé unique du
31/01/2024, il a été décidé de trans-
férer le siège social au 160 rue de la
Convention 75015 PARIS. Présidente:
Mme STAKHOVA Iryna Vassilievna,
2 avenue Paul Langevin 93100
MONTREUIL. Radiation au RCS de
BOBIGNY et immatriculation au RCS
de PARIS
AL0324-211928
ONEZIA
SAS au capital de 40.000 €
Siège social : 10, rue Labie
75017 PARIS
910 646 447 RCS PARIS
Le 26/02/2024, par décision unanime,
les associés ont décidé de modifier le
capital social de 40.000 € afin de porter
ce dernier à 2.000.000 €. Mention au
RCS de PARIS
AL0324-212058
FAST SERVICES
SASU au capital de 1.000 €
Siège social : 61 rue de Ponthieu
75008 PARIS
845 138 726 RCS PARIS
L’AGE du 01/06/2023 a décidé de :
- transférer le siège social au 10 rue
Quentin Bauchart 75008 PARIS
- nommer Président M. Milen
DELIDZHAKOV 10 rue Quentin
Bauchart 75008 PARIS en rempla-
cement de M. Ahmed EL KADAOUI
OUAZI
Mention au RCS de PARIS
AL0324-212124
Dissolution
LESSNA
SARL au capital de 1.000 €
Siège social : 52 boulevard Saint
Michel 75006 PARIS
809 897 242 RCS PARIS
Le 13/02/2024, l’associé unique a dé-
cidé la dissolution anticipée de la so-
ciété, nommé liquidateur M. ARTYOM
VARDANIAN, 52 boulevard Saint
Michel 75006 PARIS et fixé le siège
de liquidation chez le liquidateur.
Modification au RCS de PARIS
AL0324-211951
ALLURE
SARL au capital de 1.500 €
Siège social : 31 rue Victor Duruy
75015 PARIS
508 199 155 RCS PARIS
Le 31/01/2024, l’associé unique a dé-
cidé la dissolution anticipée de la so-
ciété à compter du 01/02/2024, nommé
liquidateur Mme Tiphaine ASCIAK,
13 avenue Pierre Brosolette 94400
VITRY-SUR-SEINE et fixé le siège de
liquidation au siège social. Modification
au RCS de PARIS
AL0324-212028
Clôture de Liquidation
JG CONSEIL
SASU au capital de 100 €
Siège : 12 rue des Beaux Arts
75006 PARIS
948 527 395 RCS PARIS
Aux termes d’une décision en date du
05/02/2024, l’Associé unique a approu-
vé les comptes de liquidation, donné
quitus au liquidateur M. Jacques-Henry
GRISLAIN 12 rue des Beaux Arts
75006 PARIS pour sa gestion, l’a dé-
chargé de son mandat et prononcé la
clôture des opérations de liquidation de
la société à compter du même jour. Les
comptes de clôture seront déposés au
greffe du tribunal matériellement com-
28
pétent de PARIS. Radiation au RCS de
PARIS
AL0324-210973
MAN PLUS
SASU au capital de 50.000 €
Siège social : 242 boulevard Voltaire
75011 PARIS
823 737 069 RCS PARIS
Le 15/02/2023, l’AGE a approuvé les
comptes de liquidation, déchargé le
liquidateur M. Pawel SZPAK, 11 rue
Albert Camus 93220 GAGNY de son
mandat et constaté la clôture des
opérations de liquidation à compter
du 15/02/2023. Radiation au RCS de
PARIS
AL0324-211800
RAE LOGISTIQUE
SASU au capital de 5.000 €
Siège social : 111 avenue Victor Hugo
75016 PARIS
892 278 409 RCS PARIS
Le 30/09/2022, l’AGE a approuvé les
comptes de liquidation, déchargé le
liquidateur M. Patrice BELMONT, 42
rue de Landy 93400 SAINT-OUEN de
son mandat et constaté la clôture des
opérations de liquidation à compter
du 30/09/2022. Radiation au RCS de
PARIS
AL0324-211831
BISOUS BISOUS
SARL au capital de 100 €
Siège social : 101/103 rue Oberkampf
75011 PARIS
922 017 603 RCS PARIS
Le 30/03/2023, l’AGE a approuvé les
comptes de liquidation, déchargé le
liquidateur M. Albert HADDAD, 12 rue
Keufer 75013 PARIS de son mandat et
constaté la clôture des opérations de
liquidation à compter du 30/03/2023.
Radiation au RCS de PARIS
AL0324-211911
PRESTIGE AUTOMOBILE
SASU au capital de 1.000 €
Siège social : 19 rue Auguste
Chabrieres 75015 PARIS
888 524 071 RCS PARIS
Le 31/01/2023, l’AGE a approuvé
les comptes de liquidation, déchargé
le liquidateur M. Tony CAZALETS,
5 Passage de la Margeride 31770
COLOMIERS de son mandat, et
constaté la clôture des opérations de
liquidation à compter du 31/01/2023.
Radiation au RCS de PARIS
AL0324-212029
NOUVEL ARCH
SARL au capital de 1.000 €
Siège social : 29 rue de l’Exposition
75007 PARIS
890 345 119 RCS PARIS
Le 26/02/2024, l’AGO a approuvé les
comptes de liquidation, déchargé le li-
quidateur Mme Christina CHATZOULI,
29 rue de l’Exposition 75007 PARIS de
son mandat et constaté la clôture des
opérations de liquidation à compter
du 31/12/2023. Radiation au RCS de
PARIS
AL0324-212093
Location Gérance
Suivant acte SSP en date du
15/02/2024,
MTG MAROC TAXI
GROUPE
SARL au capital de 7.622, 45 €, sise
37 rue d’Amsterdam 75008 PARIS, 411
440 142 RCS PARIS, a donné à titre
de location-gérance à
ZAT
SASU au capital de 1.000 €, sise
Résidence des Alouettes, bâtiment
D1, Route de Saint Germain, 78420
CARRIERES-SUR-SEINE, 919 852
194 RCS VERSAILLES, un fonds de
commerce d’autorisation administra-
tive de circuler, stationner et prendre
en charge de la clientèle sur la voie pu-
blique pour l’activité d’exploitant de taxi
Parisien sous le n° 9324 sis et exploité
commune 75001 PARIS, du 15/02/2024
au 15/02/2025. Renouvelable par ta-
cite reconduction
AL0324-211919
Suivant acte SSP en date du
27/02/2024, M. Cherif BENZERARA,
22 avenue Lamoricière 75012 PARIS,
a donné à titre de location-gérance à
SASU GH TAXI
SASU au capital de 200 €, sise 11
Square du Nouveau Belleville 75020
PARIS, 953 927 316 RCS PARIS, un
fonds de commerce de Mise en loca-
tion de licence de taxi doublage. sis et
exploité 22 avenue Lamoricière 75012
PARIS, du 01/03/2024 au 28/02/2025
AL0324-212167
Divers Autres
TENDERNET
EURL au capital de 3.000 €
Siège social : 66 avenue des Champs
Elysées 75008 PARIS
853 962 124 RCS PARIS
Le 23/02/2024, le Gérant a décidé de
la continuation de la société malgré un
actif inférieur à la moitié du capital so-
cial. Modification au RCS de PARIS
AL0324-211912
SIKA TEAM
SASU au capital de 50.000 €
Siège social : 33 rue Fortuny
75017 PARIS
835 098 245 RCS PARIS
Le 30/06/2023, l’AGE a décidé de la
continuation de la société malgré un
actif inférieur à la moitié du capital so-
cial. Modification au RCS de PARIS
AL0324-212152
Transmission Universelle
de Patrimoine
ATHENA
SAS au capital de 10.000 €
Siège social : 17 avenue Georges V
75008 PARIS
840 975 593 RCS PARIS
Le 22/02/2024 la société ADI, SARL au
capital de 1.000 €, sise 30 rue Charles
Baudelaire 75012 PARIS, 801 109 661
RCS PARIS, associée unique de la so-
ciété ATHENA, a décidé la dissolution
sans liquidation de cette société dans
les conditions de l’article 1844-5 al. 3
du Code civil. Les créanciers peuvent
former opposition devant le T.C. de
PARIS dans les 30 jours de la présente
publication
AL0324-211904
Yvelines
Rectificatif
Rectificatif à l’insertion parue dans Le
Nouvel Economiste du 16/02/2024,
concernant la société CTEX
INVESTISSEMENT, 16 Résidence du
Bois Bodin 78410 AUBERGENVILLE.
Il y a lieu de lire “Modification au
RSAC de VERSAILLES”, et non pas :
“Modification au RCS de VERSAILLES”
AL0324-211651
Location Gérance
Suivant un acte SSP en date du
15/02/2024
PATRIMO 2
SARL au capital de 1.000 €, sise 4
allée des Peupliers 78590 NOISY LE
ROI, 879 572 485 RCS VERSAILLES
a confié en location-gérance à
Le nouvel Economiste - n°2208 - Du 1er au 7 mars 2024 - Journal d’analyse & d’opinion paraissant le vendredi
VGP IMMOBILIER
SARL au capital de 1 €, sise 4 allée
des Peupliers 78590 NOISY LE ROI,
879 514 016 RCS VERSAILLES, son
fonds de commerce d’Agence immo-
bilière sis et exploité au 94 avenue du
Général Leclerc 78220 VIROFLAY. Le
preneur exploitera le fonds de com-
merce objet de la présente location
pour son compte personnel et sera
responsable envers les tiers et les
fournisseurs pour une durée de 1 an
à compter du 15/02/2024 pour se ter-
miner le 31/12/2024, renouvelable par
tacite reconduction
AL0324-212150
Suivant un acte SSP en date du
15/02/2024
IMMOBILIER DE GALLY
SARL au capital de 1.000 €, sise 4
allée des Peupliers 78590 NOISY LE
ROI, 898 613 542 RCS VERSAILLES
a confié en location-gérance à
VGP IMMOBILIER
SARL au capital de 1 €, sise 4 allée
des Peupliers 78590 NOISY LE ROI,
879 514 016 RCS VERSAILLES, son
fonds de commerce d’Agence immo-
bilière sis et exploité au 2 avenue du
Vallon 78450 CHAVENAY. Le preneur
exploitera le fonds de commerce objet
de la présente location pour son compte
personnel et sera responsable envers
les tiers et les fournisseurs pour une
durée de 1 an à compter du 15/02/2024
pour se terminer le 31/12/2024, renou-
velable par tacite reconduction.
AL0324-212154
Modification
DIESEL POWER
SAS au capital de 15.000 €
Siège social : 24 Quai de l’Oise
78570 ANDRESY
389 622 390 RCS VERSAILLES
L’Assemblée Générale Ordinaire et
Extraordinaire du 2 février 2024 a dé-
cidé la réduction du capital social d’un
montant de 9.000 € en le portant de
15.000 € à 6.000 €. La réalisation de
cette réduction a été constatée par dé-
cision du Président du 27 février 2024.
Par décisions unanimes du 27 février
2024, les associés ont décidé l’augmen-
tation du capital social de 9.000 € par
incorporation de réserves et création
de 180 actions nouvelles. Ainsi le ca-
pital a été porté de 6.000 € à 15.000 €.
Les statuts ont été modifiés en
conséquence. Mention au RCS de
VERSAILLES
AL0324-212158
Essonne
Rectificatif
Rectificatif à l’annonce parue le
09/02/2024 concernant la société:
LES BERCEAUX D’A COTE, il y
avait lieu de lire LES BERCEAUX D’A
COTE SAS au capital de 12.000 €
Siège social : 35 rue de l’Eglise 78500
SARTROUVILLE 898 748 017 RCS
VERSAILLES Le 05/01/2024, l’AGE
a décidé de transférer le siège social
au 48 avenue de Châteaudun 91410
DOURDAN, à compter du même jour.
Président : Mme Annette BELNOG
épouse NOLLA, 35 rue de l’Eglise
78500 SARTROUVILLE. Radiation au
RCS de VERSAILLES et immatricula-
tion au RCS d’EVRY
AL0324-212168
Constitution
Par acte SSP du 29/01/2024, il a été
constitué une SASU dénommée :
RD CHAUFFAGE
Siège social : 31 rue Guynemer 91230
MONTGERON
Capital : 2.000 €
Objet : Travaux d’installation d’équipe-
ments thermiques et de climatisation
Président : M. Daniel ROQUE, 31 rue
Guynemer 91230 MONTGERON
Admissions aux assemblées et
droits de vote : Tout Actionnaire est
convoqué aux Assemblées. Chaque
action donne droit à une voix.
Clauses d’agréments : Actions li-
brement cessibles entre associés
uniquement.
Durée : 99 ans à compter de l’immatri-
culation au RCS d’EVRY
AL0324-211836
Par acte SSP du 24/01/2024, il a été
constitué une SASU dénommée :
EBM CLEAN SERVICES
Siège social : 10 allée des
Champs Élysées 91000
EVRY-COURCOURONNES
Capital : 1.000 €
Objet : Nettoyage prestation de
services
Président : M. ALLAN BINDICKOU,
14 Square des Mouettes 91220
BRÉTIGNY-SUR-ORGE
Admissions aux assemblées et
droits de vote : Tout Actionnaire est
convoqué aux Assemblées. Chaque
action donne droit à une voix.
Clauses d’agréments : Actions li-
brement cessibles entre associés
uniquement.
Durée : 99 ans à compter de l’immatri-
culation au RCS d’EVRY
AL0324-211837
Par acte SSP du 20/02/2024, il a été
constitué une SARL dénommée :
DELTA ISOLATION
RAVALEMENT FACADES
Siège social : 111 boulevard Saint-
Michel 91150 ETAMPES
Capital : 10.000 €
Objet : Entreprise générale de bâti-
ment et location de matériels.
Gérance : M. ILIM Yunus, 109 boule-
vard Saint-Michel 91150 ETAMPES
Durée : 99 ans à compter de l’immatri-
culation au RCS d’EVRY
AL0324-211916
Par acte SSP du 07/02/2024, il a été
constitué une SASU dénommée :
OZMAN BAT
Siège social : 8 B rue Magellan 91300
MASSY
Capital : 100 €
Objet : Tous travaux de bâtiment, inté-
rieur et extérieur : construction et dé-
molition. tous travaux de construction
et de rénovation générale de bâtiments
résidentiels et non résidentiels. Tous
travaux de construction : gros œuvre,
finition intérieur et extérieur. Tous tra-
vaux de terrassement, de nivellement,
de comblement, de drainage, de ci-
mentage et de dallage. Tous travaux
de nettoyage de sols, murs et façades;
sablage, rejointoiement; entretien de
toit et démoussage. Tous travaux de
pose de carrelage et revêtements de
sol. Tous travaux d’isolation thermique,
acoustique et anti-vibrations. Tous
travaux de ravalement intérieur et ex-
térieur. Tous travaux de plâtrerie et de
pose de plaques; réalisation de cloi-
sons et plafonds. doublage, isolation,
jointage. Travaux d’étanchéité. Travaux
de menuiseries. Import et export
Président : M. BULENT SOGUTCU, 8
B rue Magellan 91300 MASSY
Admissions aux assemblées et
droits de vote : Tout Actionnaire est
convoqué aux Assemblées. Chaque
action donne droit à une voix.
Clauses d’agréments : Actions li-
brement cessibles entre associés
uniquement.
Durée : 99 ans à compter de l’immatri-
culation au RCS d’EVRY
AL0324-212118
Par acte SSP du 16/02/2024, il a été
constitué une SCI dénommée :
BSM IMMO
Siège social : 5 Bois de Quincampoix
91640 FONTENAY-LES-BRIIS
Capital : 2.500 €
Objet : Acquisition, propriété, adminis-
tration, exploitation, gestion de tous
biens immobiliers
Gérant : M. Tom BLANLUET,
5 Bois de Quincampoix 91640
FONTENAY-LES-BRIIS
Durée : 99 ans à compter de l’immatri-
culation au RCS d’EVRY
AL0324-212164

Par acte SSP du 10/02/2024, il a été
constitué une SASU dénommée :
COSMO CLOTHING
Siège social : 20 rue Albert Camus
91220 BRETIGNY-SUR-ORGE
Capital : 1.000 €
Objet : La vente tant pour son compte
que pour le compte de tiers, toute acti-
vité d’achat et de vente, d’importation
et d’exportation de toutes marchan-
dises alimentaires ou non alimentaires.
La commercialisation et la distribution
de ces marchandises, et toute activité
connexe. La vente et le commerce au
détail de tissus et de textiles en ma-
gasin spécialisé ou en ligne. achat et
vente, importation et exportation de
toutes marchandises de type textile
ou accessoires d’habillement et de
mode, et activités connexes. et plus
généralement toutes opérations com-
merciales, industrielles, financières se
rattachant directement ou indirecte-
ment aux objets précités, ou suscep-
tibles de favoriser sa réalisation et son
développement.
Président : M. Giovanni QUAGLIERI,
20 rue Albert Camus 91220
BRETIGNY-SUR-ORGE
Admissions aux assemblées et
droits de vote : Tout Actionnaire est
convoqué aux Assemblées. Chaque
action donne droit à une voix.
Clauses d’agréments : Actions li-
brement cessibles entre associés
uniquement.
Durée : 99 ans à compter de l’immatri-
culation au RCS d’EVRY
AL0324-212121
Par acte SSP en date du 18/02/2024,
il a été constitué une SCI dénommée:
AM-MA
Siège social : 10 avenue de Provence
91940 LES ULIS
Capital : 1.000 €
Objet : L’acquisition, l’administration
et la gestion du bien immobilier. la pro-
priété et la gestion d’un portefeuille de
valeurs mobilières et ou immobiliers,
droits sociaux ou tous autres titres
détenus en pleine propriété, nue-pro-
priété ou usufruit, par voie d’achat,
d’échange, d’apport, de souscriptions
de parts, d’actions, obligations et tous
titres ou droits sociaux en général.la
vente de ces mêmes biens pour autant
toutefois qu’elle ne puisse être consi-
dérée comme un acte de commerce et
ne porte pas en conséquence atteinte
au caractère civil de la société.
Gérant : M. ZORLU MEHMET, 10 ave-
nue de Provence 91940 LES ULIS
Clauses d’agrément : Cession
libre entre associés, ainsi qu’à leurs
conjoints, ascendants ou descendants.
Cession soumise à agrément dans les
autres cas Cession libre entre asso-
ciés, ainsi qu’à leurs conjoints, ascen-
dants ou descendants. Cession sou-
mise à agrément dans les autres cas.
Durée : 99 ans à compter de l’immatri-
culation au RCS d’EVRY
AL0324-212153
Modification
PROTRANS EXPERT
SARL au capital de 24.000 €
Siège social : 8 rue Rene Cassin
91300 MASSY
895 081 529 RCS EVRY
Le 19/02/2024, l’AGE a décidé de
transférer le siège social au 2 Place
Jean V 44000 NANTES. Radiation au
RCS d’EVRY et immatriculation au
RCS de NANTES
AL0324-211835
AYOS BATIMENT
SASU au capital de 20.000 €
Siège social : 6/8 rue de la Closerie
91090 LISSES
901 252 361 RCS EVRY
Le 01/12/2023, l’AGO a décidé de
transférer le siège social au 20 rue du
Bel Air 91090 LISSES. Modification au
RCS d’EVRY
AL0324-211903
Le nouvel Economiste - n°2208 - Du 1er au 7 mars 2024 - Journal d’analyse & d’opinion paraissant le vendredi
Vie des sociétés, ventes judiciaires, avis judiciaires, appel d’offres, arrêtés préfectoraux, enquêtes publiques
ANGELE EXOTIQUE
SUPERMARCHE
SARL au capital de 10.000 €
Siège social : 60 rue Saint-Spire
91100 CORBEIL-ESSONNES
881 097 596 RCS EVRY
Le 22/02/2024, l’AGE a décidé de
transférer le siège social au 14 rue
Aristide Briand 91150 ETAMPES.
Modification au RCS d’EVRY
AL0324-211909
TPG 25
SCI au capital de 1.000 €
Siège : Rue Panhard Levassor
87280 LIMOGES
901 098 715 RCS LIMOGES
L’AGE du 22/02/2024 a décidé de
transférer le siège social du 2 rue
Panhard Levassor 87280 LIMOGES au
1 rue Thomas Edison 91090 LISSES,
à compter du même jour et a modifié
en conséquence l’article 4 des sta-
tuts. La Société, immatriculée au RCS
de LIMOGES sous le n°901 098 715,
fera l’objet d’une nouvelle immatricu-
lation au RCS d’EVRY. Gérance : ALP
TRANSACTIONS, SAS au capital de
20.000.436 €, siège au 1 rue Thomas
Edison 91090 LISSES, n°397 793 878
RCS EVRY, représentée par M. Gilles
DIMBERT, Président de la société
KARIAS CONSULTING, Présidente
de la société ALP TRANSACTIONS.
Objet: acquisition, construction, mise
en valeur, gestion, administration et
exploitation par bail, location, sous-lo-
cation ou autrement desdits biens im-
mobiliers, bâtis ou non bâtis, qui seront
apportés à la société, construits ou ac-
quis par elle au cours de la vie sociale,
que ce soit en pleine propriété, en usu-
fruit ou nue-propriété; prise à bail sous
quelque forme que ce soit, en bail à
construction, en crédit-bail immobilier,
de tous immeubles ou biens immobi-
liers; entretien et éventuellement amé-
nagement desdits immeubles ou biens
immobiliers. Durée : 99 ans. Pour avis,
La Gérance
AL0324-211939
HOME FRANCE
SAS au capital de 50.000 €
Siège social : 3 boulevard de l’Yerres
91000 EVRY-COURCOURONNES
838 405 819 RCS EVRY
Le 24/02/2024, l’AGE a décidé de
transférer le siège social au 10 rue
du Parc des Vergers 91250 TIGERY.
Modification au RCS d’EVRY
AL0324-212024
GIU
SARL au capital de 100 €
Siège social : 24 Rocade de
Beaudreville
91190 GIF-SUR-YVETTE
947 833 851 RCS EVRY
Le 23/02/2024, l’AGE a décidé de
transférer le siège social au 8 rue
des Frères Caudron 78140 VÉLIZY-
VILLACOUBLAY. Radiation au RCS
d’EVRY et immatriculation au RCS de
VERSAILLES
AL0324-212070
Dissolution
YANPAS
SCI au capital de 2.000 €
Siège social : 107 avenue de la
République 91230 MONTGERON
812 807 667 RCS EVRY
Le 31/01/2024, l’AGE a décidé la
dissolution anticipée de la socié-
té, nommé liquidateur M. Pascal
CASAGRANDE, 36 route de Melun
77370 FONTENAILLES, et fixé le
siège de liquidation au siège social.
Modification au RCS d’EVRY
AL0324-211915
ANNONCES LÉGALES & JUDICIAIRES
MARTY IT CONSULTING
SARL au capital de 8.000 €
Siège social : 4 Chemin des Prés de
Vauboyen 91570 BIEVRES
500 548 375 RCS EVRY
Le 20/11/2023, l’associé unique a déci-
dé la dissolution anticipée de la société,
nommé liquidateur M. Cyrille MARTY, 2
rue Legraverend 75012 PARIS et fixé
le siège de liquidation au siège social.
Modification au RCS d’EVRY
AL0324-212027
Clôture de Liquidation
TOP PIZZA 2
SARL au capital de 1.000 €
Siège social : 8 rue Robert Schuman
91200 ATHIS-MONS
824 483 317 RCS EVRY
Le 08/01/2024, l’AGE a approuvé
les comptes de liquidation, déchargé
le liquidateur M. YOUSSEF ECHI,
79 avenue Maurice Utrillo 95100
ARGENTEUIL de son mandat et
constaté la clôture des opérations de
liquidation à compter du 08/01/2024.
Radiation au RCS d’EVRY
AL0324-211875
YANPAS
SCI au capital de 2.000 €
Siège social : 107 avenue de la
République 91230 MONTGERON
812 807 667 RCS EVRY
Le 31/01/2024, l’AGE a approuvé
les comptes de liquidation, dé-
chargé le liquidateur M. Pascal
CASAGRANDE, 36 route de Melun
77370 FONTENAILLES de son mandat
et constaté la clôture des opérations de
liquidation à compter du 31/01/2024.
Radiation au RCS d’EVRY
AL0324-211935
CM INCENDIE
SARL au capital de 7.500 €
Siège social : 11 rue des Sablons
91350 GRIGNY
497 742 023 RCS EVRY
Le 31/12/2023, l’AGE a approuvé les
comptes de liquidation, déchargé le
liquidateur M. Mustapha CHEBANI, 11
rue des Sablons 91350 GRIGNY de
son mandat et constaté la clôture des
opérations de liquidation à compter du
31/12/2023. Radiation au RCS d’EVRY
AL0324-212126
Hauts-de-Seine
Constitution
Par acte SSP du 07/02/2024, il a été
constitué une EURL dénommée :
SOOC
Siège social : 11 rue de la Pyramide
92100 BOULOGNE-BILLANCOURT
Capital : 1.000 €
Objet : L’acquisition, la souscription,
la détention, la gestion et la cession,
sous toute forme, de toutes parts so-
ciales et de toutes valeurs mobilières
dans toutes sociétés ou entités juri-
diques, créées ou à créer, françaises
ou étrangères
Gérance : M. Octave SOTTET,
11 rue de la Pyramide 92100
BOULOGNE-BILLANCOURT
Durée : 99 ans à compter de l’immatri-
culation au RCS de NANTERRE
AL0324-211754
Par acte SSP du 09/12/2023, il a été
constitué une SAS dénommée :
GOATLER
Siège social : 39 boulevard du
Château 92200 NEUILLY-SUR-SEINE
Capital : 1.000 €
Objet : La création, le développement,
l’administration de sites internet, d’ap-
plications mobiles grand public, l’achat
et la vente d’espace publicitaire, la
prise de participation, l’achat ou la
vente de sites internet, la promotion,
le référencement de site internet et la
vente sur internet et par correspon-
dance d’objets divers
Président : M. LINO JOSEPH
ERMANTIER, 39 boulevard du
Château 92200 NEUILLY-SUR-SEINE
Directeur Général : M. MOUSTAFA
ISSAM OTHMAN, 9 allée de l’Univer-
site 92000 NANTERRE
Durée : 99 ans à compter de l’immatri-
culation au RCS de NANTERRE
AL0324-211769
Par acte SSP du 09/02/2024, il a été
constitué une SASU dénommée :
AMK HOLDING
Siège social : 7 rue de la Croix 92000
NANTERRE
Capital : 1.000 €
Objet : Prise de participation dans
toute société ou entreprise
Président : M. Mondher AMDOUNI, 7
rue de la Croix 92000 NANTERRE
Admissions aux assemblées et
droits de vote : Tout Actionnaire est
convoqué aux Assemblées. Chaque
action donne droit à une voix.
Clauses d’agréments : Actions li-
brement cessibles entre associés
uniquement.
Durée : 99 ans à compter de l’immatri-
culation au RCS de NANTERRE
AL0324-211773
Par acte SSP du 24/01/2024 il a été
constitué une SASU dénommée:
REVOPARTS
Siège social : 10 Square Henri
Regnault 92400 COURBEVOIE
Capital : 500 €
Objet : Location de voitures de place
et location pour la clientèle des profes-
sionnels, prestations de services dans
les domaines de la location automobile
en particulier destinées aux taxis et
transports de la personne, location de
véhicules équipés taxis sans chauffeur
en exploitation directe (véhicules relais
taxis) location de longue durée de véhi-
cules automobiles sans chauffeur. ges-
tion d’autorisations de stationnement
pour le compte de leur(s) titulaire(s) en
mode location-gérance ou salariat.
Président : M. MOUTAWAKIL Younes,
10 Square Henri Regnault 92400
COURBEVOIE
Transmission des actions: Actions
librement cessibles entre associés
uniquement.
Admission aux assemblées et exer-
cice du droit de vote: Tout Actionnaire
est convoqué aux Assemblées.
Chaque action donne droit à une voix.
Durée : 99 ans à compter de l’immatri-
culation au RCS de NANTERRE
AL0324-211815
Par acte SSP du 02/02/1924, il a été
constitué une SASU dénommée :
TRIHAMON
Siège social : 43 rue Camille Pelletan
92300 LEVALLOIS-PERRET
Capital : 1.100 €
Objet : Mission de conseil et direction
de projet dans les domaines du marke-
ting, du digital, du commerce du sport
sans que ces domaines soient limita-
tifs, conférences, interventions, cours,
formation, apporteur d’affaires
Président : M. Julien HAMON,
43 rue Camille Pelletan 92300
LEVALLOIS-PERRET
Admissions aux assemblées et
droits de vote : Tout Actionnaire est
convoqué aux Assemblées. Chaque
action donne droit à une voix.
Clauses d’agréments : Actions li-
brement cessibles entre associés
uniquement.
Durée : 99 ans à compter de l’immatri-
culation au RCS de NANTERRE
AL0324-211854
Par acte SSP du 14/02/2024, il a été
constitué une EURL dénommée :
LE PETIT TYRRHENIEN
Siège social : 58 rue Pierre Brossolette
92700 COLOMBES
Capital : 3.000 €
Objet : Service de restauration à em-
porter et sur place
Gérant : M. Raphaël MOINE, 58 rue
Pierre Brossolette 92700 COLOMBES
Durée : 99 ans à compter de l’immatri-
culation au RCS de NANTERRE
AL0324-211874
Par acte SSP du 21/02/2024, il a été
constitué une SASU dénommée :
UNSEEN SAMY
Siège social : 26 rue Auguste Comte
92170 VANVES
Capital : 1.000 €
Objet : Conseil en développement et
stratégie digitale, conseil en commu-
nication et marketing, événementiel,
consulting, élaboration de campagnes
publicitaires, réalisation d’opérations
commerciales, création de contenus
vidéos et photos.
Président : M. Samy BENBRAHIM, 26
rue Auguste Comte 92170 VANVES
Durée : 99 ans à compter de l’immatri-
culation au RCS de NANTERRE
AL0324-211964
Par acte SSP du 20/02/2024, il a été
constitué une SASU dénommée :
VLGCONSEIL
Siège social : 4 allée de Marly 92500
RUEIL-MALMAISON
Capital : 1.000 €
Objet : Recherche, soutien, finance-
ment et développement de nouveaux
projets innovants. recherche de ta-
lents. développement de stratégies de
création d’entreprise, plan de déve-
loppement d’entreprise et support et
accompagnement administratif pour
tous projets d’entreprise. assistance à
la recherche d’investisseurs pour des
projets innovants.
Présidente : Mme Maria Catarina
DIDUKH, 4 allée de Marly 92500
RUEIL-MALMAISON
Durée : 99 ans à compter de l’immatri-
culation au RCS de NANTERRE
AL0324-212026
Par acte SSP du 09/02/2024, il a été
constitué une SCI dénommée :
SA IMMO
Siège social : 24 avenue Henri
Barbusse 92220 BAGNEUX
Capital : 1.000 €
Objet : Acquisition construction ges-
tion location et administration de tous
biens mobiliers et immobiliers et achat
et vente.
Gérance : M. Puvirajasingam
NIXENIUS, 24 avenue Henri Barbusse
92220 BAGNEUX
Durée : 99 ans à compter de l’immatri-
culation au RCS de NANTERRE
AL0324-212033
Par acte SSP du 23/12/2023, il a été
constitué une SAS dénommée :
MANOSHAN
Siège social : 54 rue du Bournard
92700 COLOMBES
Capital : 5.000 €
Objet : Alimentation générale, exo-
tique, cosmétique, fruits et légumes
et tous produits non réglementés, re-
lais colis, boisson alcoolisée ainsi que
toutes les opérations mobilières et
immobilières, financières ou commer-
ciales se rattachant directement ou
indirectement à l’un des objets visés
ci-dessus ou à tous objets similaires ou
connexe
Président : M. JEGAHTEEPAN
BALACHANDRAN, 233 avenue de
Rosny 93130 NOISY-LE-SEC
Admissions aux assemblées et
droits de vote : Tout Actionnaire est
convoqué aux Assemblées. Chaque
action donne droit à une voix.
Clauses d’agréments : Actions li-
brement cessibles entre associés
uniquement.
Durée : 99 ans à compter de l’immatri-
culation au RCS de NANTERRE
AL0324-212063
29
ANNONCES LÉGALES & JUDICIAIRES
Vie des sociétés, ventes judiciaires, avis judiciaires, appel d’offres, arrêtés préfectoraux, enquêtes publiques
Par acte SSP du 12/02/2024, il a été
constitué une SASU dénommée :
GMB SERVICE
Siège social : 237 rue du Président
Salvador Allende 92700 COLOMBES
Capital : 1.000 €
Objet : Électricité, courant fort et cou-
rant faible
Président : M. Bienvenu MBOKO,
237 rue du Président Salvador Allende
92700 COLOMBES
Admissions aux assemblées et
droits de vote : Tout Actionnaire est
convoqué aux Assemblées. Chaque
action donne droit à une voix.
Clauses d’agréments : Actions li-
brement cessibles entre associés
uniquement.
Durée : 99 ans à compter de l’immatri-
culation au RCS de NANTERRE
AL0324-212066
Par acte SSP du 26/02/2024, il a été
constitué une SASU dénommée :
HOLDING MHCB
Siège social : 16 rue Rene Jacques
92130 ISSY-LES-MOULINEAUX
Capital : 61.000 €
Objet : En France et à l’étranger : la
prise de participation par voie d’apport,
d’achat, de souscription ou autrement
dans toute sociétés constituées ou à
constituer sous quelque forme que ce
soit, industrielles, commerciales, fi-
nancières, agricoles, immobilières ou
autres. Toutes prestations de services,
conseils, études au profit des sociétés,
sur les plans administratif, comptable,
technique, commercial, financier ou
autres
Président : M. Charles BAMY,
16 rue Rene Jacques 92130
ISSY-LES-MOULINEAUX
Admissions aux assemblées et
droits de vote : Tout Actionnaire est
convoqué aux Assemblées. Chaque
action donne droit à une voix.
Clauses d’agréments : Actions li-
brement cessibles entre associés
uniquement.
Durée : 99 ans à compter de l’immatri-
culation au RCS de NANTERRE
AL0324-212169
Modification
H CASH
SARL au capital de 1.000 €
Siège social : 135 boulevard
du Général Koenig
92200 NEUILLY-SUR-SEINE
979 205 994 RCS NANTERRE
Le 16/02/2024, l’associé unique a dé-
cidé de :
- transférer le siège social au 4 Place
de Bagatelle, Supermarché H Cash
92200 NEUILLY-SUR-SEINE.
- nommer Gérant Mme Margot
Marguerite Maguy ATTIACH
NAKACHE 2 rue Théophile Gautier
94350 VILLIERS-SUR-MARNE
en remplacement de Mme Hanifa
BOULDJENNET
Mention au RCS de NANTERRE
AL0324-211783
3.S.1.L
SCI au capital variable de 3.000 €
Siège social : 100 avenue du Général
Leclerc lot 136-137 - 93500 PANTIN
509 691 325 RCS BOBIGNY
Aux termes d’une délibération en
date du 19/01/2024, les associés de
la société 3.5.1.L ont décidé de trans-
férer le siège social du 10 avenue
du Général Leclerc 93500 PANTIN
au 16 rue Thomas Edison 92230
GENNEVILLIERS à compter de ce
jour, et de modifier en conséquence
l’article 4 des statuts.La Société, imma-
triculée au RCS de BOBIGNY sous le
numéro 509 691 325 fera l’objet d’une
nouvelle immatriculation auprès du
RCS de NANTERRE
AL0324-211795
30
NL7 INTERNATIONAL
SAS au capital de 1.050.000 €
Siège social : ZAC de l’Ourcq
100 avenue du Général Leclerc
93500 PANTIN
802 659 136 RCS BOBIGNY
Aux termes d’une délibération en date
du 19/01/2024, les associés de la so-
ciété NL7 INTERNATIONAL ont dé-
cidé de transférer le siège social du
100 avenue du Général Leclerc 93500
PANTIN au 16 rue Thomas Edison
92230 GENNEVILLIERS à compter de
ce jour, et de modifier en conséquence
l’article 4 des statuts. La Société, im-
matriculée au RCS de BOBIGNY sous
le numéro 802 659 136 fera l’objet
d’une nouvelle immatriculation auprès
du RCS de NANTERRE
AL0324-211796
GARA
SARL au capital de 4.500 €
Siège social : 10 avenue de Reaumur
92140 CLAMART
514 418 805 RCS NANTERRE
Suivant délibérations en date du
15/02/2024, l’associé unique a décidé
de transférer le siège social au 78
Route de la Garenne 92140 CLAMART.
Modification au RCS de NANTERRE
AL0324-211841
DAYNIS
SAS au capital de 500 €
Siège social : 9 avenue des Sevines
92230 GENNEVILLIERS
887 636 124 RCS NANTERRE
L’AGE du 01/09/2023 a décidé de :
- transférer le siège social au
30 rue de Normandie 92600
ASNIERES-SUR-SEINE
- modifier l’objet social comme suit :
commerce de détail de parfumerie et
de produits de beauté en magasin spé-
cialisé, vente en ligne
- nommer Président M. Thierno
DIALLO, 20-22 rue Marcel le Pogamp
93240 STAINS en remplacement de M.
Yanis BENSEFIA et M. Fouzie BENNA
Mention au RCS de NANTERRE
AL0324-211850
MEGATECH
SASU au capital de 1.000 €
Siège social : 15 rue de la Providence
95800 CERGY
983 718 313 RCS PONTOISE.
L’AGE du 05/02/2024 a décidé de :
- transférer le siège social au 6 rue des
Bateliers 92110 CLICHY
- nommer Président M. HANY EL
TOHAMY, 101 rue DE TOCQUEVILLE
75017 PARIS, en remplacement de
Mme Sarah SAFTAWY
Radiation au RCS de PONTOISE et im-
matriculation au RCS de NANTERRE
AL0324-211952
MAJESCA
SASU au capital de 1.000 €
Siège social : 27 avenue Flachat
92600 ASNIÈRES-SUR-SEINE
895 197 242 RCS NANTERRE.
Le 26/02/2024, le Président a décidé
de transformer la société en EURL.
A été nommé Gérant M. GALLÉE
Nicolas, 27 avenue Flachat 92600
ASNIERES-SUR-SEINE. Le reste de-
meure inchangé. Mention au RCS de
NANTERRE
AL0324-212064
STEPHEN K
SASU au capital de 1 €
Siège social : 20 rue Parmentier
92200 NEUILLY-SUR-SEINE
982 261 539 RCS NANTERRE
Le 22/02/2024, l’AGE a décidé
d’étendre l’objet social comme suit :
Courtage en assurance courtage opé-
rations de banque services de paie-
ment Conseil en gestion patrimoine.
Modification au RCS de NANTERRE
AL0324-212119
AGENCE BERRY
MULTI ASSURANCES
PATRIMOINE
«ABMA PATRIMOINE»
SARL au capital de 5.000 €
Siège social : 21 rue Ernest Cognacq
92300 LEVALLOIS-PERRET
892 752 619 RCS NANTERRE
Le 22/02/2024, l’AGE a décidé de
nommer gérant M. Stephen KISSOUS,
20 rue Parmentier 92200 NEUILLY-
SUR-SEINE en remplacement de M.
Sebastien MICHON. Mention au RCS
de NANTERRE
AL0324-212102
WOMEN’S EMPIRE
SAS au capital de 2.000 €
Siège social : 10 avenue Jean Jaurès
69007 LYON
830 004 339 RCS LYON
L’AGE du 20/09/2023 a décidé de :
- transférer le siège social au 11 bou-
levard Marceau 92700 COLOMBES.
Président : M. CORNAND Romain 11
boulevard Marceau 92700 COLOMBES
- changer la dénomination sociale qui
devient : NEW R
- prendre acte du départ du Directeur
Général M. Fateh MEHNANA
Radiation au RCS de LYON et immatri-
culation au RCS de NANTERRE
AL0324-212151
ASATECH CONSULTING
SASU au capital de 1.000 €
Siège social : 9 avenue
Puvis de Chavannes
92400 COURBEVOIE
853 478 758 RCS NANTERRE
Suivant délibérations en date du
21/02/2024, l’associé unique a décidé
de transférer le siège social au 6 rue
des Bateliers bureau 3, 92110 CLICHY.
Modification au RCS de NANTERRE
AL0324-212171
Dissolution
VIT RENOV CLEAN
SASU au capital de 500 €
Siège : 3 rue Louis Jouvet
92230 GENNEVILLIERS
893 294 843 RCS NANTERRE
Par décision de l’associé unique du
31/12/2021, il a été décidé la disso-
lution anticipée de la société, nommé
liquidateur M. HAMMOU Tayeb 3 rue
Louis Jouvet 92230 GENNEVILLIERS,
et fixé le siège de liquidation au siège
social. Mention au RCS de NANTERRE
AL0324-211813
HLAND TRANSPORTS
SASU au capital de 4.500 €
Siège social : 10 rue des Canibouts
92700 COLOMBES
893 604 983 RCS NANTERRE
Le 31/12/2023, l’AGE a décidé la
dissolution anticipée de la société,
nommé liquidateur M. ABDELHAFID
BENAYADA, 10 rue des Canibouts
92700 COLOMBES, et fixé le siège de
liquidation au siège social. Modification
au RCS de NANTERRE
AL0324-211908
Clôture de Liquidation
VIT RENOV CLEAN
SASU au capital de 500 €
Siège : 3 rue Louis Jouvet
92230 GENNEVILLIERS
893 294 843 RCS NANTERRE
Par décision de l’associé unique du
31/12/2021, il a été décidé d’approu-
ver les comptes de liquidation, donné
quitus au Liquidateur et déchargé ce
dernier de son mandat et prononcé la
clôture des opérations de liquidation
au 31/12/2021. Radiation au RCS de
NANTERRE.
AL0324-211897
Le nouvel Economiste - n°2208 - Du 1er au 7 mars 2024 - Journal d’analyse & d’opinion paraissant le vendredi
RBO
SASU au capital de 3.000 €
Siège social : 31 avenue Charles de
Gaulle 92200 NEUILLY-SUR-SEINE
898 057 435 RCS NANTERRE
Le 30/09/2023, l’AGE a approuvé les
comptes de liquidation, déchargé le li-
quidateur Mme Nada COSIC, 1 avenue
Descartes 93150 LE BLANC-MESNIL,
de son mandat et constaté la clôture
des opérations de liquidation à comp-
ter du 30/09/2023. Radiation au RCS
de NANTERRE
AL0324-211906
HLAND TRANSPORTS
SASU au capital de 4.500 €
Siège social : 10 rue des Canibouts
92700 COLOMBES
893 604 983 RCS NANTERRE
Le 31/12/2023, l’AGE a approuvé
les comptes de liquidation, déchar-
gé le liquidateur M. ABDELHAFID
BENAYADA, 10 rue des Canibouts
92700 COLOMBES, de son mandat et
constaté la clôture des opérations de
liquidation à compter du 31/12/2023.
Radiation au RCS de NANTERRE
AL0324-211907
Divers Autres
AGA E&F
SARL au capital de 5.000 €
Siège social : 50 rue
Pierre Brossolette
92600 ASNIERES-SUR-SEINE
809 314 164 RCS NANTERRE
Le 31/01/2024, l’AGE a décidé de la
continuation de la société malgré un ac-
tif inférieur à la moitié du capital social.
Modification au RCS de NANTERRE
AL0324-211832
E.C.I ETUDES CONSEILS
IMMOBILIER
SASU au capital de 500 €
Siège social : 20 bis rue Louis Philippe
92200 NEUILLY-SUR-SEINE
829 162 940 RCS NANTERRE
Le 15/09/2022, l’AGE a décidé de la
continuation de la société malgré un ac-
tif inférieur à la moitié du capital social.
Modification au RCS de NANTERRE
AL0324-212071
Seine-Saint-Denis
Constitution
Par acte SSP du 15/02/2024 il a été
constitué une SASU dénommée:
JAVED
Siège social : 45 boulevard Foch
93800 EPINAY SUR SEINE
Capital : 1.000 €
Objet : Travaux de peinture, revête-
ments de sols et murs, plâtrerie, iso-
lation, maçonnerie, étanchéité, ravale-
ment, menuiserie
Président : M. HUSSAIN BASHIR
Javed Iqbal, 45 boulevard Foch 93800
EPINAY SUR SEINE
Durée : 99 ans à compter de l’immatri-
culation au RCS de BOBIGNY
AL0324-211792
Par acte SSP du 08/02/2024, il a été
constitué une SASU dénommée :
FRUTASEXPORT
Siège social : 19 Jardin Fatima Bedar
93200 SAINT-DENIS
Capital : 20.000 €
Objet : - autres commerces de détail
sur éventaires et marchés
Président : M. Martin Perez
DOMINGO, 3 rue Marcel Cachin 95190
GOUSSAINVILLE
Admissions aux assemblées et
droits de vote : Tout Actionnaire est
convoqué aux Assemblées. Chaque
action donne droit à une voix.
Clauses d’agréments : Actions li-
brement cessibles entre associés
uniquement.
Durée : 99 ans à compter de l’immatri-
culation au RCS de BOBIGNY
AL0324-211802
Par acte SSP en date du 20/02/2024, il
a été constitué une SASU dénommée:
YARA DRIVE
Siège social : 37 rue Paul Langevin
93120 LA COURNEUVE
Capital : 100 €
Objet : Chauffeur VTC transport de
personne
Président : M. ABDENNOUR Tarek,
37 rue Paul Langevin 93120 LA
COURNEUVE
Admission aux assemblées et droits
de vote : Associé unique
Durée : 99 ans à compter de l’immatri-
culation au RCS de BOBIGNY
AL0324-211814
Par acte SSP en date du 22/02/2024, il
a été constitué une SASU dénommée:
NBM AUTO
Siège social : 1 rue de Valmy 93120
LA COURNEUVE
Capital : 3.000 €
Objet : Achat, Vente, Location de véhi-
cules; Import, Export
Président : M. NEBBACHE Mehdi, 1
rue de Valmy 93120 LA COURNEUVE
Admissions aux assemblées et
droits de vote : Suivant décision de
l’actionnaire unique
Clauses d’agréments : Suivant déci-
sion de l’actionnaire unique
Durée : 99 ans à compter de l’immatri-
culation au RCS de BOBIGNY
AL0324-212079
Modification
TARA DECORATION
SASU au capital de 2.000 €
Siège social : 26 avenue Dode
de la Brunerie - 75016 PARIS
883 489 957 RCS PARIS
L’AGE du 12/02/2024 a décidé de :
- transférer le siège social au 4 allée
de Pretoria 93320 LES PAVILLONS-
SOUS-BOIS. Président : M. BELDOUN
Anas 4 allée de Pretoria 93320 LES
PAVILLONS-SOUS-BOIS
- nommer Président M. Anas
BELDOUN 4 allée de Pretoria 93320
LES PAVILLONS-SOUS-BOIS en rem-
placement de M. Zlatko DJERIC
Radiation au RCS de PARIS et imma-
triculation au RCS de BOBIGNY
AL0324-211793
MBMGC
SARL au capital de 1.000 €
Siège social : 2 rue Maryse Bastie
93120 LA COURNEUVE
912 826 880 RCS BOBIGNY.
L’AGE du 01/02/2024 a décidé de :
- transférer le siège social au 184 rue
de Paris 93130 NOISY-LE-SEC
- changer la dénomination sociale qui
devient: GLOB ENERGIES
- modifier l’objet social comme suit :
installation de tous types d’énergies re-
nouvelables, panneaux solaire, instal-
lation de pompe a chaleur. installation
de bornes électriques, télécommunica-
tions filaires.
Mention au RCS de BOBIGNY
AL0324-211860
TAXIM
SASU au capital de 12.000 €
Siège social : 35 rue des Alliés
38100 GRENOBLE
853 452 381 RCS GRENOBLE
L’AGE du 31/01/2024 a décidé de :
- transférer le siège social au 184 rue
de Paris 93130 NOISY-LE-SEC
- nommer Président Mme Dolores
RIOS SANCHEZ 52 rue Edgar Quinet
93120 LA COURNEUVE en remplace-
ment de M. Murat ELIUZ
Radiation au RCS de GRENOBLE et
immatriculation au RCS de BOBIGNY
AL0324-211924

COIFFEUR-BARBIER
SARL au capital de 500 €
Siège : 7Bis avenue Jean Jaurès
93700 DRANCY
822 469 235 RCS BOBIGNY
Par décision de l’AGM du 01/11/2023,
il a été décidé de changer la dénomi-
nation sociale qui devient: M BARBER.
Mention au RCS de BOBIGNY
AL0324-211921
M.I LOCATION PRESTIGE
CARS
SASU au capital de 50.000 €
Siège social : 13 rue Jean Mermoz
71000 SANCE
851 149 815 RCS MACON
L’AGE du 31/01/2024 a décidé de :
- transférer le siège social au 184 rue
de Paris 93130 NOISY-LE-SEC
- nommer Président Mme Dolores
RIOS SANCHEZ 52 rue Edgar Quinet
93120 LA COURNEUVE en remplace-
ment de M. Halil YILDIZ
Radiation au RCS de MACON et im-
matriculation au RCS de BOBIGNY
AL0324-211938
BIKE INNOV
SAS au capital de 100 €
Siège social : 85 quai de la Seine
75019 PARIS
851 516 260 RCS PARIS
Le 22/12/2023, l’associé unique a dé-
cidé de transférer le siège social au 16
avenue de la Division Leclerc 93240
STAINS, et de nommer Président
M. Maxime BIACK, 16 avenue de la
Division Leclerc 93240 STAINS en
remplacement de M. M’hamed Ait
Lkadi.Radiation au RCS de PARIS et
immatriculation au RCS de BOBIGNY
AL0324-211995
Dissolution
AHM BAT
SASU au capital de 2.000 €
Siège : 9 rue Henri Creuzillet
93700 DRANCY
981 105 950 RCS BOBIGNY
Par décision de l’AGE du 01/02/2024,
il a été décidé la dissolution antici-
pée de la société, nommé liquidateur
M. CAMARGO LECCA JORGE 9 rue
Henri Creuzillet 93700 DRANCY, et fixé
le siège de liquidation au siège social.
Mention au RCS de BOBIGNY
AL0324-211760
YILI
SARL au capital de 6.000 €
Siège social : 49-51 rue de la Haie
Coq - 93300 AUBERVILLIERS
882 416 498 RCS BOBIGNY
Le 31/12/2020, l’AGE a décidé la
dissolution anticipée de la société,
nommé liquidateur Mme Daoyue
LIN, 2 allée Edouard Manet 92230
GENNEVILLIERS et fixé le siège de
liquidation au siège social. Modification
au RCS de BOBIGNY
AL0324-211842
Clôture de Liquidation
AHM BAT
SASU au capital de 2.000 €
Siège : 9 rue Henri Creuzillet
93700 DRANCY
981 105 950 RCS BOBIGNY
Par décision de l’AGE du 01/02/2024, il
a été décidé d’approuver les comptes de
liquidation, donné quitus au Liquidateur
et déchargé ce dernier de son mandat
et prononcé la clôture des opérations
de liquidation au 01/02/2024. Radiation
au RCS de BOBIGNY
AL0324-211761
Le nouvel Economiste - n°2208 - Du 1er au 7 mars 2024 - Journal d’analyse & d’opinion paraissant le vendredi
Vie des sociétés, ventes judiciaires, avis judiciaires, appel d’offres, arrêtés préfectoraux, enquêtes publiques
Val-de-Marne
Additif
Additif par suite de l’annonce parue le
16/02/2024 concernant la société
MCSIV, MANAGEMENT, CONSEILS,
SERVICES, INFORMATIQUE
VIGOGNE. Il y avait également lieu de
lire que l’objet social a été reformulé
pour devenir : La réalisation de pres-
tations d’étude, de formation, d’audit et
de conseil en entreprise, collectivités,
associations, établissements publics
dans les domaines de la gouvernance,
de la gestion des ressources hu-
maines et de l’organisation du système
d’information
AL0324-211759
Constitution
Par acte SSP du 26/01/2024, il a été
constitué une SCI dénommée :
N.2.R.A
Siège social : 158 bis rue de Paris
94220 CHARENTON-LE-PONT
Capital : 500 €
Objet : La construction, l’acquisition
par voie d’achat ou d’apport, de tous
biens immobiliers et de tous terrains. la
propriété, la mise en valeur, l’adminis-
tration et l’exploitation par bail, location
ou autrement.
Gérant : M. MIKEL ARIK DARDOUR,
158 Bis rue de Paris 94220
CHARENTON-LE-PONT
Durée : 99 ans à compter de l’immatri-
culation au RCS de CRETEIL
AL0324-210139
Par acte SSP du 18/02/2024, il a été
constitué une SAS dénommée :
RS CONSEIL
Siège social : 110 rue de Fontenay
94303 VINCENNES Cedex
Capital : 500 €
Objet : Conseils et gestion des affaires
Président : M. RAYANE MACHADO,
15 rue Charles VII 94130
NOGENT-SUR-MARNE
Directeur Général : Mme SHANAEL
DRAY, 10 rue Guy Moquet 94130
NOGENT-SUR-MARNE
Durée : 99 ans à compter de l’immatri-
culation au RCS de CRETEIL
AL0324-211770
Par acte SSP du 01/01/2024, il a été
constitué une SASU dénommée :
RED-ONE TAXI
Siège social : 6 allée Jacques Laloe
94200 IVRY-SUR-SEINE
Capital : 1.000 €
Objet : Exploitant de véhicule de tou-
risme avec chauffeur, exploitant de taxi
Président : M. Redouane IKHLEF,
6 allée Jacques Laloe 94200
IVRY-SUR-SEINE
Admissions aux assemblées et
droits de vote : Tout Actionnaire est
convoqué aux Assemblées. Chaque
action donne droit à une voix.
Clauses d’agréments : Actions li-
brement cessibles entre associés
uniquement.
Durée : 99 ans à compter de l’immatri-
culation au RCS de CRETEIL
AL0324-211788
Par acte SSP du 01/02/2024, il a été
constitué une SASU dénommée :
ST CONSEILS
Siège social : 8 rue Jules Michelet
94000 CRETEIL
Capital : 100 €
Objet : Secrétariat
Présidente : Mme SANDRINE TUIL, 8
rue Jules Michelet 94000 CRETEIL
Admissions aux assemblées et
droits de vote : Tout Actionnaire est
convoqué aux Assemblées. Chaque
action donne droit à une voix.
Clauses d’agréments : Actions li-
brement cessibles entre associés
uniquement.
Durée : 99 ans à compter de l’immatri-
culation au RCS de CRETEIL
AL0324-211791
ANNONCES LÉGALES & JUDICIAIRES
Par acte SSP du 17/02/2024, il a été
constitué une SASU dénommée :
HAO BATI
Siège social : Chez M. LIN Benhao,
1 rue Olympe de Gouges 94200
IVRY-SUR-SEINE
Capital : 1.000 €
Objet : Tous travaux corps d’état, ré-
novation tous d’état, décoration, plom-
berie, papier-peint, électricité (basse
tension}, travaux de sol, maçonnerie,
travaux d’accès difficile
Président : M. Benhao LIN, 1
rue Olympe de Gouges 94200
IVRY-SUR-SEINE
Durée : 99 ans à compter de l’immatri-
culation au RCS de CRETEIL
AL0324-211852
Par acte SSP du 16/02/2024, il a été
constitué une SAS dénommée :
HUNIK ACADEMY
Siège social : 9 rue Maurice
Grandcoing 94200 IVRY-SUR-SEINE
Capital : 10.000 €
Objet : La société a pour objet, di-
rectement ou indirectement, en tous
pays: La création et le développement
de toutes actions de formation en gé-
néral et notamment dans le cadre de
la formation professionnelle initiale
et continue; L’activité de formation, et
notamment de formation profession-
nelle initiale et continue y compris en
apprentissage ou en alternance; La
création de solutions éducatives in-
novantes par le conseil, un portail en
ligne ou physiquement; la participation
de la Société́ , par tous moyens, direc-
tement ou indirectement, dans toutes
opérations pouvant se rattacher à son
objet par voie de création de sociétés
nouvelles, d’apport, de souscription
ou d’achat de titres ou droits sociaux,
de fusion ou autrement, de création,
d’acquisition, de location, de prise en
location-gérance de tous fonds de
commerce ou établissements; la prise,
l’acquisition, l’exploitation ou la cession
de tous procédés et brevets concer-
nant ces activités. Et plus générale-
ment : Toutes opérations industrielles,
commerciales, financières, civiles, mo-
bilières ou immobilières, pouvant se
rattacher directement ou indirectement
à l’objet social ou à tout objet similaire
ou connexe. Elle peut agir directement
ou indirectement, soit seule, soit en as-
sociation, participation, groupement ou
société, avec toutes autres personnes
ou sociétés et réaliser sous quelque
forme que ce soit les opérations en-
trant dans son objet principal.
Président : M. Camile GHASTINE, 46
avenue de Bellevue 91800 BRUNOY
Durée : 99 ans à compter de l’immatri-
culation au RCS de CRETEIL
AL0324-211857
Par acte SSP du 18/12/2023, il a été
constitué une SASU dénommée :
DN ISOLATION
Siège social : 112 avenue de Paris
94306 VINCENNES Cedex
Capital : 500 €
Objet : Faux plafond, cloison, isolation,
acoustique et thermique, intérieure et
extérieure.
Président : M. Florin-Ionel-Narcis
CAITA, 33 rue des Sablons 91310
LINAS.
Durée : 99 ans à compter de l’immatri-
culation au RCS de CRETEIL
AL0324-211861
Par acte SSP du 20/02/2024, il a été
constitué une SASU dénommée :
ALLO TRANSPORT
Siège social : 16 avenue Georges
Foureau, bâtiment D16 - 94420 LE
PLESSIS-TREVISE
Capital : 5.400 €
Objet : Transporteur public routier de
marchandises, de déménagement et/
ou loueur de véhicules industriels avec
conducteur au moyen de véhicules
n’excédant pas 3.5 tonnes de PMA.
Voiture de transport avec chauffeur
VTC
Président : M. M’Hidi MOUHLI, 16
avenue Georges Foureau, bâtiment
D16 - 94420 LE PLESSIS-TREVISE
Admissions aux assemblées et
droits de vote : Tout Actionnaire est
convoqué aux Assemblées. Chaque
action donne droit à une voix.
Clauses d’agréments : Actions li-
brement cessibles entre associés
uniquement.
Durée : 99 ans à compter de l’immatri-
culation au RCS de CRETEIL
AL0324-211910
Par acte SSP du 15/02/2024, il a été
constitué une SASU dénommée :
MAXI MEUBLES
VILLENEUVE
Siège social : 12 rue Pierre Curie
94290 VILLENEUVE-LE-ROI
Capital : 1.000 €
Objet : Dépôt, achat et vente de
meubles, mobiliers neufs ou d’occa-
sions, équipements de la maison
Présidente : Mme Samantha
EL MAATAOUI, 4 rue du
Docteur Semmelweis 76800
SAINT-ETIENNE-DU-ROUVRAY
Admissions aux assemblées et
droits de vote : Tout Actionnaire est
convoqué aux Assemblées. Chaque
action donne droit à une voix.
Clauses d’agréments : Actions li-
brement cessibles entre associés
uniquement.
Durée : 99 ans à compter de l’immatri-
culation au RCS de CRETEIL
AL0324-211950
Par acte SSP du 10/02/2024 il a été
constitué une SASU dénommée:
KN STUDIO
Siège social : 42 Centre Commercial
Rouget de l’Isle 94600 CHOISY LE
ROI
Capital : 1.000 €
Objet : Vente de prêt a porter homme,
femme et enfant, chaussures et acces-
soires, bijoux et parfumerie. Vente ci-
garette électronique
Président : M. NASIR Mobashar
Karim, 13 avenue des Sablons 91350
GRIGNY
Durée : 99 ans à compter de l’immatri-
culation au RCS de CRETEIL
AL0324-212003
Par acte SSP du 23/02/2024, il a été
constitué une SASU dénommée :
SCHAEFFER GROUP
INVEST
Siège social : 142 avenue Gambetta
94700 MAISONS-ALFORT
Capital : 500 €
Objet : La société a pour objet, en
france et à l‘étranger : la prise de par-
ticipation dans tout type de sociétés
ainsi que l’animation, la gestion, la di-
rection de toutes sociétés ou de tous
groupes de sociétés, l’animation, la di-
rection ou la gestion de toutes filiales
ou participations détenues directement
ou indirectement, tant en france qu’à
l’étranger, toutes activités financières,
immobilières ou commerciales, et tout
particulièrement l’achat, la vente et la
gestion, de tous biens immobiliers, la
location desdits biens en meublés ou
non et, ou assorti de prestations de
services. et plus généralement, toutes
opérations industrielles, commerciales,
financières, civiles, mobilières ou im-
mobilières, pouvant se rattacher direc-
tement ou indirectement à l’objet social
ou â tout objet similaire ou connexe.
Président : M. Lorenzo SCHAEFFER,
142 avenue Gambetta 94700
MAISONS-ALFORT.
Durée : 99 ans à compter de l’immatri-
culation au RCS de CRETEIL
AL0324-212022
Par acte SSP du 22/02/2024, il a été
constitué une SASU dénommée :
DIGITAL TIME
INNOVATION
Siège social : 8 ter Place Henri d’As-
tier 94220 CHARENTON-LE-PONT
Capital : 1.000 €
Objet : Ingénierie et conseil informa-
tique conseil, audit, sécurité et gou-
vernances informatique, conception et
réalisation de logiciels et de systèmes
d’informations, administration de ser-
veurs, infogérance des systèmes
d’informations, formation et accom-
pagnement à la certification, mana-
gement des systèmes d’informations,
développement d’applications pour les
nouvelles technologies d’information
et de communication. la participation
de la société à toutes opérations sus-
ceptibles de se rattacher audit objet par
voie de création de sociétés nouvelles,
apport, commandite, souscription, ou
rachat de titres ou droits sociaux, fu-
sion, acquisition, location ou location-
gérance de fonds de commerce, al-
liance, association en participation ou
groupement d’intérêt économique
Président : M. Alexis MAZROUI, Parc
de Galie, 8 allée de Rosrath 78860
SAINT-NOM-LA-BRETECHE
Admissions aux assemblées et
droits de vote : Tout Actionnaire est
convoqué aux Assemblées. Chaque
action donne droit à une voix.
Clauses d’agréments : Actions li-
brement cessibles entre associés
uniquement.
Durée : 99 ans à compter de l’immatri-
culation au RCS de CRETEIL
AL0324-212023
Par acte SSP du 22/02/2024, il a été
constitué une SAS dénommée :
LES LIONS DE BELFORT
Siège social : 5 rue du Midi 94300
VINCENNES
Capital : 100 €
Objet : Investissement dans tous
biens immobiliers et gestions de biens
immobiliers
Président : M. Nicolas MICARD, 5 rue
du Midi 94300 VINCENNES.
Admissions aux assemblées et
droits de vote : Tout Actionnaire est
convoqué aux Assemblées. Chaque
action donne droit à une voix.
Clauses d’agréments : Actions li-
brement cessibles entre associés
uniquement.
Durée : 99 ans à compter de l’immatri-
culation au RCS de CRETEIL
AL0324-212038
Par acte SSP du 02/02/2024, il a été
constitué une SASU dénommée :
RNJM
Siège social : 92-94 avenue de la
République 94700 MAISONS-ALFORT
Capital : 1.000 €
Objet : Toutes prestations de services
liées au domaine commercial et à la
prise de rendez-vous téléphoniques
au profit d’entreprises privées ou pu-
bliques, l’achat, la vente, la distribution,
la représentation, le négoce, le com-
missionnement et courtage de tous
produits et objets manufacturés ou non
manufacturés, sauf ceux réglementés.
l’achat et la vente de toutes prestations
de rénovation énergétique.
Président : M. Moché MELLUL, 92-
94 avenue de la République 94700
MAISONS-ALFORT
Admissions aux assemblées et
droits de vote : Tout Actionnaire est
convoqué aux Assemblées. Chaque
action donne droit à une voix.
Clauses d’agréments : Actions li-
brement cessibles entre associés
uniquement.
Durée : 99 ans à compter de l’immatri-
culation au RCS de CRETEIL
AL0324-212050
Par acte SSP du 08/01/2024, il a été
constitué une SASU dénommée :
TAXI YANIS
Siège social : 1 rue Jean Moulin 94380
BONNEUIL-SUR-MARNE
Capital : 1.000 €
Objet : Transport de voyageurs par
taxi, location de vehicules equipe taxi,
location de vehicules relais.
Président : M. MOHAMED EL AMINE
BENBALI, 1 rue Jean Moulin 94380
BONNEUIL-SUR-MARNE
Admissions aux assemblées et
droits de vote : Tout Actionnaire est
convoqué aux Assemblées. Chaque
action donne droit à une voix.
Clauses d’agréments : Actions li-
brement cessibles entre associés
uniquement.
Durée : 99 ans à compter de l’immatri-
culation au RCS de CRETEIL
AL0324-212059
31
ANNONCES LÉGALES & JUDICIAIRES
Vie des sociétés, ventes judiciaires, avis judiciaires, appel d’offres, arrêtés préfectoraux, enquêtes publiques
Par acte SSP du 05/02/2024, il a été
constitué une SAS dénommée :
SUN SUN PIZZAS
Siège social : 1 Quai des Carrières
94220 CHARENTON-LE-PONT
Capital : 1.000 €
Objet : Création, acquisition, gestion
d’intérêts et de participations dans
toutes sociétés industrielles, commer-
ciales et civiles
Président : M. BLABIO YVES-
BERTRAND HINE, 4 Bis Route de Roissy
93290 TREMBLAY-EN-FRANCE
Admissions aux assemblées et
droits de vote : Tout Actionnaire est
convoqué aux Assemblées. Chaque
action donne droit à une voix.
Clauses d’agréments : Actions li-
brement cessibles entre associés
uniquement.
Durée : 99 ans à compter de l’immatri-
culation au RCS de CRETEIL
AL0324-212062
Par acte SSP du 23/02/2024, il a été
constitué une SARL dénommée :
CAR A GOGO
Siège social : 2 rue Jean Zay 94380
BONNEUIL-SUR-MARNE
Capital : 1.000 €
Objet : Achat et vente auto-moto
vente de pièces détachées location
automobile
Gérance : M. FRIAA HICHEM, 39 rue
Gabrielle Josserand 93500 PANTIN
Durée : 99 ans à compter de l’immatri-
culation au RCS de CRETEIL
AL0324-212067
Par acte SSP du 26/02/2024, il a été
constitué une SASU dénommée :
ANVPP
Siège social : 60 rue Albert Garry
94450 LIMEIL-BREVANNES
Capital : 1.000 €
Objet : Démolition, terrassement, voile
contre la terre, travaux de gros œuvre
Président : M. Andrian PINTEA,
60 rue Albert Garry 94450
LIMEIL-BREVANNES
Admissions aux assemblées et
droits de vote : Tout Actionnaire est
convoqué aux Assemblées. Chaque
action donne droit à une voix.
Clauses d’agréments : Actions li-
brement cessibles entre associés
uniquement.
Durée : 99 ans à compter de l’immatri-
culation au RCS de CRETEIL
AL0324-212123
Par acte SSP du 22/02/2024, il a été
constitué une SASU dénommée :
GARAGE VERDUN
Siège social : 36 rue Verdun 94500
CHAMPIGNY-SUR-MARNE
Capital : 1.000 €
Objet : Mécanique générale. achat,
vente et location de véhicule sans
chauffeurs
Président : M. MABROUK MAATI,
21 Chemin du Pré de l’Étang 94500
CHAMPIGNY-SUR-MARNE.
Durée : 99 ans à compter de l’immatri-
culation au RCS de CRETEIL
AL0324-212163
Modification
LTCA
SASU au capital de 2.000 €
Siège social : 6 avenue Savornin
94240 L’HAY-LES-ROSES
824 320 568 RCS CRETEIL
L’AGE du 01/02/2024 a décidé de :
- changer la dénomination sociale qui
devient : A.L.V. CONCEPTION ET
COORDINATION
- modifier l’objet social comme suit :
Toutes opérations de coordination de
travaux. Toutes opérations de pilotages
et conduite de chantier dans la réno-
vation ou construction neuves de bâ-
timents. Toutes opérations de bureau
d’études et de conception de travaux
de bâtiments sur opérations de réno-
vations ou de constructions neuves.
Toutes opérations industrielles et com-
merciales se rapportant à : la créa-
tion, l’acquisition, la location, la prise
32
en location-gérance de tous fonds de
commerce, la prise à bail, l’installation,
l’exploitation de tous établissements,
fonds de commerce, usines, ateliers,
se rapportant à l’une ou l’autre des ac-
tivités spécifiées ci-dessus. La prise,
l’acquisition, l’exploitation ou la cession
de tous procédés, brevets et droits de
propriété intellectuelle concernant ces
activités. La participation, directe ou
indirecte, de la Société dans toutes
opérations financières, mobilières ou
immobilières ou entreprises commer-
ciales ou industrielles pouvant se rat-
tacher à l’objet social ou à tout objet si-
milaire ou connexe. Toutes opérations
quelconques contribuant à la réalisa-
tion de cet objet
Mention au RCS de CRETEIL
AL0324-211844
ZANE LTD
SASU au capital de 4.000 €
Siège social : 24 rue de Paris
94470 BOISSY-SAINT-LEGER
902 686 674 RCS CRETEIL
Le 10/01/2024, l’AGE a décidé de nom-
mer Présidente Mme Mireia MORA
ARAGON, 20 rue de la Courneuve
93300 AUBERVILLIERS en rempla-
cement de M. Abdelmoiffak DRINE.
Mention au RCS de CRETEIL
AL0324-211746
SHOUVA
SAS au capital de 1.000 €
Siège social : 18 Place de France
95200 SARCELLES
914 294 061 RCS PONTOISE
L’AGE du 20/02/2024 a décidé de :
- transférer le siège social au 149 ave-
nue du Général de Gaulle 94500
CHAMPIGNY-SUR-MARNE
- nommer Président M. AMINE AIT
OUAMARA, 1 rue de la Beaune 93100
MONTREUIL en remplacement de M.
JEFFERSON GABAY
Radiation au RCS de PONTOISE et
immatriculation au RCS de CRETEIL
AL0324-211772
GSR TRANSPORTS
SASU au capital de 10.000 €
Siège social : 57 rue de Mesly
94000 CRETEIL
911 894 947 RCS CRETEIL
Suivant délibérations en date du
15/01/2024, l’associé unique a dé-
cidé de transférer le siège social au
30 rue Gabriel Peri 94000 CRETEIL.
Modification au RCS de CRETEIL
AL0324-211775
PRODEC
SARL au capital de 1.000 €
Siège social : 5 rue Maurice Pirolley
94500 CHAMPIGNY-SUR-MARNE
921 545 224 RCS CRETEIL
L’AGE du 30/01/2024 a décidé de :
- transférer le siège social au 62 rue
Edouard Vaillant 94140 ALFORTVILLE
- nommer Gérant M. OLEKSANDR
KOVAL 62 rue Edouard Vaillant 94140
ALFORTVILLE en remplacement
de Mme OLENA MALINA épouse
SHEVCHENKO
Mention au RCS de CRETEIL
AL0324-211801
ARENA CONSULTING
SASU au capital de 500 €
Siège social : 2 rue Jean Zay
94380 BONNEUIL-SUR-MARNE
913 208 153 RCS CRETEIL
Le 05/02/2024, l’AGE a décidé
d’étendre l’objet social comme suit:
prestations de services pour un club
de sport, acquisition administra-
tion, gestion de biens immobiliers et
achat-revente de biens immobiliers.
Modification au RCS de CRETEIL
AL0324-211856
TAHA
SASU au capital de 500 €
Siège social : 64 rue Saint Hilaire
94210 SAINT MAUR DES FOSSES
918 180 761 RCS CRETEIL
Le 20/02/2024, l’associé unique a déci-
dé d’étendre l’objet social comme suit:
Restaurant Pakistanais sur place et à
emporter et commercialisation articles
de bazar, textiles, alimentaires et bois-
sons non alcoolisées. Modification au
RCS de CRETEIL
AL0324-211914
MEDIKARE
SELARL au capital de 1.000 €
Siège social : 4 boulevard Albert 1er
94130 NOGENT-SUR-MARNE
901 624 825 RCS CRETEIL
Le 22/12/2023, les associés ont pris
acte du départ des co-gérants, Mme
Iseline BEY, M. Robin COSTE. Mention
au RCS de CRETEIL
AL0324-211917
E-AFNA
SAS au capital de 7.000 €
Siège social : 3 rue du Canal
91160 LONGJUMEAU
881 264 121 RCS EVRY
L’AGE du 01/01/2024 a décidé de :-
transférer le siège social au 13 Rue du
Perreux 94400 VITRY-SUR-SEINE
- nommer Président M. Léon
ArnaudMANI MANI 13 rue du Perreux
94400 VITRY-SUR-SEINE en rempla-
cement de Mme Fatou CAMARA
Radiation au RCS d’EVRY et réimma-
triculation au RCS de CRETEIL
AL0324-211959
FAIR CONSULTING
SASU au capital de 1.000 €
Siège social : 31 rue Couste
94230 CACHAN
919 928 523 RCS CRETEIL
Suivant délibérations en date du
01/01/2024, l’associé unique a décidé
de transférer le siège social au 11 rue
Jean Lurçat 95100 ARGENTEUIL.
Radiation au RCS de CRETEIL et im-
matriculation au RCS de PONTOISE
AL0324-212049
ATELIER CLR
SAS au capital de 3.000 €
Siège social : 6 rue Rossini Villejuif
94800 VILLEJUIF
921 821 807 RCS CRETEIL.
L’AGE du 01/12/2023 a décidé de :
- transférer le siège social au 15
rue Jean Marie Poulmarch 94200
IVRY-SUR-SEINE
- modifier l’objet social comme suit:
Ingénierie et organisation en amé-
nagement intérieur. Etude, conseil,
conception et de gestion de projet re-
latif aux travaux et services immobiliers
de second œuvre et d’aménagement
intérieur. Réaliser la construction de
tous ouvrages, de bâtiments génie ci-
vil et de travaux publics et organiser
l’exécution de tous travaux de concep-
tion de recherches d’études, d’organi-
sation, d’ingénierie de décoration, de
finition et d’équipement se rapportant à
la construction et à la livraison de ces
ouvrages.
- nommer gérants, GROUPE LELOT,
SASU au capital de 1.000 €, 6 rue
Rossini 94800 VILLEJUIF, 979 593
134 RCS CRETEIL, représentée par
M. Kevin LELOT, GROUPE COLONIA,
SASU au capital de 1.000 €, 4 avenue
Jean Perrin 92330 SCEAUX, 979 593
100 RCS NANTERRE, représentée
par M. Olivier COLONIA et GROUPE
REZGUI, SASU au capital de 1.000 €,
bâtiment A1, 26 boulevard du Maréchal
Leclerc 94340 JOINVILLE-LE-PONT,
980 149 587 RCS CRETEIL, représen-
tée par M. Anis REZGUI. Mention au
RCS de CRETEIL
AL0324-212101
Le nouvel Economiste - n°2208 - Du 1er au 7 mars 2024 - Journal d’analyse & d’opinion paraissant le vendredi
Dissolution LE FOURNIL ANDMM
EURL au capital de 12.000 €
Siège social : 15 Place
CHICHAMAPS du Général Leclerc
SAS au capital de 6.000 € 94120 FONTENAY-SOUS-BOIS
Siège social : 24 avenue d’Alfortville 829 679 521 RCS CRETEIL
94600 CHOISY-LE-ROI
829 896 497 RCS CRETEIL Le 31/12/2023, l’AGE a approuvé
les comptes de liquidation, déchargé
Le 31/12/2022, l’AGE a décidé la dis- le liquidateur M. Brahim JAMHOR,
solution anticipée de la société, nom- 15 Place du Général Leclerc 94120
mé liquidateur Mme Amani SALMA, 24 FONTENAY-SOUS-BOIS de son
avenue d’Alforville 94600 CHOISY-LE- mandat et constaté la clôture des
ROI et fixé le siège de liquidation au opérations de liquidation à compter
siège social. Modification au RCS de du 31/12/2023. Radiation au RCS de
CRETEIL CRETEIL
AL0324-211886
AL0324-212125
LE FOURNIL ANDMM Location Gérance
EURL au capital de 12.000 €
Siège social : 15 Place du Général
Leclerc Suivant acte SSP en date du
17/02/2024,
94120 FONTENAY-SOUS-BOIS
829 679 521 RCS CRETEIL SOW TAXIS SERVICES
SASU au capital de 1.000 €, sise 28
Le 31/12/2023, l’AGE a décidé la dis- rue de la Liberation 77370 NANGIS,
solution anticipée de la société, nom- 980 778 864 RCS MELUN, a donné
mé liquidateur M. Brahim JAMHOR,
à titre de location-gérance à M.
15 Place du Général Leclerc 94120
MOHAMED BENBALI 1 rue Jean
FONTENAY-SOUS-BOIS, et fixé le
Moulin 94380 BONNEUIL-SUR-
siège de liquidation au siège social.
Modification au RCS de CRETEIL MARNE, un fonds de commerce de
transport de voyageurs par taxi, loca-
AL0324-211913 tion de vehicules equipe taxi, location
de vehicules relais. sis et exploité 1 rue
Jean Moulin 94380 BONNEUIL-SUR-
AMZALAG FRERES MARNE, du 17/02/2024 au 17/02/2025.
SAS au capital de 1.000 €
Renouvelable par tacite reconduction
Siège social : 124 rue Benoit Malon
94110 ARCUEIL
AL0324-211790
848 874 376 RCS CRETEIL
Le 31/01/2024, l’AGE a décidé la disso-
lution anticipée de la société, nommé li-
quidateur M. Mohamed BENTALEB, 49
avenue Pasteur 91330 YERRES et fixé
le siège de liquidation au siège social.
Modification au RCS de CRETEIL
AL0324-211948
PIZZERIA DEL BAYA
SASU au capital de 500 €
Siège social : 117 avenue du Général
de Gaulle
94500 CHAMPIGNY-SUR-MARNE
883 113 805 RCS CRETEIL
Le 22/02/2024, l’associé unique a déci-
dé la dissolution anticipée de la société,
nommé liquidateur M. CHAMSEDDINE
DRIDI, 117 avenue du Général de
Gaulle 94500 CHAMPIGNY-SUR-
MARNE et fixé le siège de liquidation
au siège social. Modification au RCS
de CRETEIL
AL0324-212031
Clôture de Liquidation
CHICHAMAPS
SAS au capital de 6.000 €
Siège social : 24 avenue d’Alfortville
94600 CHOISY-LE-ROI
829 896 497 RCS CRETEIL
Le 31/12/2022, l’AGO a approuvé les
comptes de liquidation, déchargé le
liquidateur Mme Amani SALMA, 24
avenue d’Alfortville 94600 CHOISY-
LE-ROI de son mandat et constaté la
clôture des opérations de liquidation à
compter du 31/12/2022. Radiation au
RCS de CRETEIL
AL0324-211887
PIZZERIA DEL BAYA
SASU au capital de 500 €
Siège social : 117 avenue du Général
de Gaulle
94500 CHAMPIGNY-SUR-MARNE
883 113 805 RCS CRETEIL
Le 22/02/2024, l’associé unique
a approuvé les comptes de liqui-
dation, déchargé le liquidateur M.
CHAMSEDDINE DRIDI, 117 ave-
nue du Général de Gaulle 94500
CHAMPIGNY-SUR-MARNE de son
mandat et constaté la clôture des
opérations de liquidation à compter
du 12/03/2024. Radiation au RCS de
CRETEIL
AL0324-212032

VEND à SAINT-FONS (69199)
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Prix de vente : 92 429 €*
Les informations sur les risques auxquels ce bien
est exposé sont disponibles sur le site :
www.georisques.gouv.fr
Selon disponibilité possibilité d’un garage au prix
de 5 000 €. Taxe foncière environ 615 €.
Estimation charges environ 860 € / an
Chauffage et production d’eau chaude : individuel
électrique.
*Frais de notaire offerts*
fferts* jusqu’au
jusqu’au 31 mars 2024
* Les frais de rédaction de promesse sont à la charge de
l’acquéreur.
Pas de contentieux - Copropriété de 55 lots principaux
Visite sur rendez-vous, renseignements et dépôt de candidatures à
remettre au commercialisateur (sous 1 mois à compter de la parution
de cette publicité et traitée par ordre de priorité selon l’article L 443-11
(III) du CCH relatif aux ventes de logements sociaux. Modalités de
remise du dossier de candidature à voir avec le commercialisateur.
INOVEFA
Contact : M.David CAMPOS DE SOUSA
06 61 87 51 79
dcds@inovefa.com
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660 €/an (prix moyens des énergies indexés au 01/01/2021, abon-
nements compris)
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en sus : + 15 000 €
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Copropriété de 110 lots (dont 55 logements) sans procédure en cours
Charges de copropriété estimées à 2 560 €/an
Contact QUADRAL TRANSACTIONS
nathalie.pudlicki@quadral.fr - 06.48.42.68.54
Les informations sur les risques auxquels ce bien est exposé sont disponibles sur le
site Géorisques : www.georisques.gouv.fr
MODALITES DE VISITES ET DE REMISE DES OFFRES D’ACHAT
Visites sur rendez-vous, renseignements et dépôt des candidatures avec
dossier complet en contactant le commercialisateur
Délais de remise des offres prioritaires** : 15 jours à compter de la parution de
cette annonce.
Modalité de remise des offres** : Par mail, remise en mains propres ou par tout
autre moyen
*Offre et prix soumis à condition de ressources
**Conformément aux dispositions de l’article L443-11 et suivants du CCH
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nement inclus) - Charges de copropriété estimées à 2.696 €/an
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à 1.179 €/an (prix moyen des énergies indexé au 15/08/2015,
abonnement inclus) - Charges de copropriété estimées à 2.609 €/an
Prix : 199.112 €
Contact Quadral Transactions
nabil.merimi@quadral.fr - 06 80 02 52 29
Les informations sur les risques auxquels ce bien est exposé sont disponibles sur le site Géorisques (www.georisques.
gouv.fr). Sous réserve de priorité conformément aux dispositions de l’article L443-11 du CCH relatif aux ventes de
logements sociaux. Visite sur rendez-vous. Remise des offres d’achat au
plus tard 1 mois à compter de la parution de cette annonce, par e-mail et
selon les dispositions consultables sur https://www.quadral.fr/pub-vacants
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disponibles sur le site : www.georisques.gouv.fr.
Taxe foncière environ 1 100 €. Estimation charges
environ 1 440 € / an. Chauffage et production d’eau
chaude : individuel gaz
Frais de notaire offerts jusqu’au 31 mars 2024*
(*les frais de rédaction de promesse sont à charge de
l’acquéreur)
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Les informations sur les risques auxquels ce bien est exposé sont
disponibles sur le site : www.georisques.gouv.fr.
Taxe foncière environ 1 280 €. Estimation charges
environ 1 490 € / an. Chauffage et production d’eau
chaude : individuel gaz
Frais de notaire offerts jusqu’au 31 mars 2024*
(*les frais de rédaction de promesse sont à charge de
l’acquéreur)
Pas de contentieux - Copropriété de 50 lots
Visite sur rendez-vous, renseignements et dépôt
de candidatures à remettre au commercialisa-
teur (sous 1 mois à compter de la parution de
cette publicité et traitée par ordre de priorité
selon l’article L 443-11 (III) du CCH relatif aux
ventes de logements sociaux. Modalités de
remise du dossier de candidature à voir avec le
commercialisateur.
Le nouvel Economiste - n°2208 - Du 1er au 7 mars 2024 - Journal d’analyse & d’opinion paraissant le vendredi
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est exposé sont disponibles sur le site : - Montant des dépenses d’énergie pour un usage habi- Appartement T4 de 79,18 m² au 4e étage.
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de 5 000 €. Taxe foncière environ 531 €. E (54 kgCO2eq/m2.an) - Montant des dépenses d’énergie
Estimation charges environ 1 020 € / an de 165 lots (dont 83 logements) sans procédure en pour un usage habituel estimé à 1.700 €/an (prix moyens des
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jusqu’au 31 mars 2024 Copropriété de 36 lots sans procédure en cours.
* Les frais de rédaction de promesse sont à la charge de Honoraires à la charge du vendeur.
l’acquéreur. Charges de copropriété estimées à 732 €/an.
Pas de contentieux - Copropriété de 55 lots principaux Les informations sur les risques auxquels ce bien est
Visite sur rendez-vous, renseignements et dépôt de candidatures à
remettre au commercialisateur (sous 1 mois à compter de la parution
exposé sont disponibles sur le site Géorisques (www.geo-
risques.gouv.fr). Sous réserve de libération effective des lieux
Prix : 85.000 €
de cette publicité et traitée par ordre de priorité selon l’article L 443-11 Honoraires à la charge vendeur
(III) du CCH relatif aux ventes de logements sociaux. Modalités de et de priorité conformément aux dispositions de l’article L443-
remise du dossier de candidature à voir avec le commercialisateur. 11 du CCH relatif aux ventes de logements sociaux. Visite sur Contact Quadral Transactions
INOVEFA rendez-vous. Remise des offres d’achat par e-mail au plus william.devaux@quadral.fr
Contact : M.David CAMPOS DE SOUSA tard le 02/04/2024 et selon les dispositions consultables sur 06.32.32.21.76
06 61 87 51 79 https://www.quadral.fr/pub-vacants
dcds@inovefa.com Sous réserve de priorité conformément aux dispositions de l’article L443-11 du CCH relatif
Contact : QUADRAL TRANSACTIONS aux ventes de logements sociaux. Visite sur rendez-vous. Remise des offres d’achat au plus
tard 1 mois à compter de la parution de cette annonce, par e-mail et selon les dispositions
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climat : B (9 kg CO2/m2.an) Montant des dépenses d’énergie pour un usage KWh/m².an) - Classe climat : C (26 kgCO2/m².an)
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2 440 €/an (prix moyen des énergies indexé au gies indexés au 15/08/2015, abonnements compris) habituel estimé à 790 €/an (prix moyens des éner-
01/01/2021, abonnement compris) Copropriété de 155 lots (dont 56 logements) sans pro- gies indexés au 01/01/2021, abonnements compris)
Honoraires à la charge vendeur Copropriété de 4
lots (dont 4 logements) sans procédure en cours cédure en cours. Charges de copropriété estimées à Copropriété de 36 lots (dont 18 logements) sans procédure
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Prix hors parking : 131.000 € Prix : 122.000 € Honoraires à la charge du vendeur
Prix : 137 000 € Prix du parking en sus : + 12.000 €
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Les informations sur les risques auxquels ce bien
est exposé sont disponibles sur le site Géorisques
Les informations sur les risques auxquels ce bien (www.georisques.gouv.fr). Sous réserve de libération effec-
nicolas.herblot@quadral.fr est exposé sont disponibles sur le site Géorisques tive des lieux et de priorité conformément aux dispositions
(www.georisques.gouv.fr). Sous réserve de libération effec-
06.62.61.59.23 tive des lieux et de priorité conformément aux dispositions
de l’article L443-11 du CCH relatif aux ventes de logements
sociaux. Visite sur rendez-vous. Remise des offres d’achat
Les informations sur les risques auxquels ce bien de l’article L443-11 du CCH relatif aux ventes de logements par e-mail au plus tard le 02/04/2024 et selon les dispositions
est exposé sont disponibles sur le site Géorisques sociaux. Visite sur rendez-vous. Remise des offres d’achat
(www.georisques.gouv.fr). Sous réserve de priorité consultables sur https://www.quadral.fr/pub-vacants.
conformément aux dispositions de l’article L443-11 du par e-mail au plus tard le 02/04/2024 et selon les dispositions
CCH relatif aux ventes de logements sociaux. Visite sur consultables sur https://www.quadral.fr/pub-vacants. Contact : QUADRAL TRANSACTIONS
rendez-vous. Remise des offres d’achat au plus tard 1 Contact : QUADRAL TRANSACTIONS pascal.pomies@quadral.fr - 06.86.97.69.92
mois à compter de la parution de cette annonce, par
e-mail et selon les dispositions consultables sur https:// pascal.pomies@quadral.fr - 06.86.97.69.92
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Quote-part annuelle des charges courantes 2022 : 3560 €
sont disponibles sur le site : www.georisques.gouv.fr. Montant taxe foncière 2021 : 500 € environ Estimation de la taxe foncière 2022 : 1020 €
Taxe foncière environ 1 300 € DPE : D169 CLASSE ENERGIE - DPE : D – 236 kWh/m²/an
Montant estimé des dépenses annuelles d’énergie pour un usage standard : 1 320 €/an
Estimation charges environ 1 500 € / an Chauffage et production d’eau chaude : Collectif Gaz Chauffage et production d’eau chaude : Collectif Gaz
Chauffage et production d’eau chaude :
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MODALITES DE VISITES ET DE REMISE DES OFFRES D’ACHAT
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remettre au commercialisateur (sous 1 mois à compter de la parution Visites sur rendez-vous, renseignements et dépôt des candida
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de cette publicité et traitée par ordre de priorité selon l’article L 443-11
(III) du CCH relatif aux ventes de logements sociaux. Modalités de
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le 31/03/2024
INOVEFA Modalité de remise des offres* : Par mail, remise en main propre Modalités de remise des offres * : Par mail, remise en mains propres ou par tout autre moyen
Contact : M.David CAMPOS DE SOUSA ou par tout autre moyen * Offre et prix soumis à condition de ressources
06 61 87 51 79 Offre et prix soumis à condition de ressources* Honoraires d’agence à la charge du Vendeur et Frais de notaire en sus à la charge de l’Acquéreur
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ROSNY-SOUS-BOIS (93110) ROSNY-SOUS-BOIS (93110)
24 RUE DE LA SIRENE LOT 36 N°321 12 RUE VALENTIN HAUY 14 RUE VALENTIN HAUY
T3 – 65,12 m² Carrez - 2ème étage - DPE : D Appartement de type F3 de 75,9 m² Appartement de type F2 de 53,2 m²
Prix de vente : 67 695 €*
(référence: lot n° 65) (référence: lot n° 116)
Etage : 3
Selon disponibilité possibilité d’acquérir un garage Annexe : possibilité de parking extérieur (7 000€ en sus)
Etage : 3
Classe énergie : D
au prix de 6 000 € Classe énergie : E Charges trimestrielles prévisionnelles : 411€
Charges trimestrielles prévisionnelles : 590€
Les informations sur les risques auxquels ce bien est exposé sont Copropriété de 53 logements – pas de procédure en cours
Copropriété de 53 logements – pas de procédure en cours
disponibles sur le site : www.georisques.gouv.fr.
Taxe foncière environ 1 100 €
Estimation charges environ 2 400 € / an PRIX : 205 700 € PRIX : 145 800 €
Chauffage et production d’eau chaude : chaudière (Hors frais d’acte) (Hors frais d’acte)
individuelle gaz Votre conseillère commerciale
* Hors frais de notaire Votre conseillère commerciale
Mme PETITFOURG Mme PETITFOURG
Pas de contentieux - Copropriété de 24 lots peifourg.f@polylogis.fr peifourg.f@polylogis.fr
Visite sur rendez-vous, renseignements et dépôt 07 63 67 17 10 07 63 67 17 10
Contact : de candidatures à remettre au commercialisa- Contact : Visite sur RDV dès la libéraion efecive des lieux.
teur (sous 1 mois à compter de la parution de Visite sur RDV dès la libéraion efecive des lieux.
INOVEFA INOVEFA Ofre d’achat à transmetre par mail au conseiller commercial au plus tard Ofre d’achat à transmetre par mail au conseiller commercial au plus tard
1 mois à compter du 01/03/2024 et traitée par ordre de priorité selon
M. David CAMMOS DE SOUSA cette publicité et traitée par ordre de priorité Mme Ghislaine SARRAZIN l’aricle L 443-11 (III) du CCH relaif aux ventes de logements sociaux.
1 mois à compter du 01/03/2024 et traitée par ordre de priorité selon
l’aricle L 443-11 (III) du CCH relaif aux ventes de logements sociaux.
06 61 87 51 79 selon l’article L 443-11 (III) du CCH relatif aux 06 27 93 70 29 Aucune ofre ne pourra être prise en compte sans transmission au pré- Aucune ofre ne pourra être prise en compte sans transmission au pré-
ventes de logements sociaux. Modalités de alable du dossier de candidature complet (voir modalités auprès du alable du dossier de candidature complet (voir modalités auprès du
dcds@inovefa.com gsarrazin@inovefa.com conseiller commercial). conseiller commercial).
remise du dossier de candidature à voir avec le Les informaions sur les risques auxquels ce bien est exposé sont dispo- Les informaions sur les risques auxquels ce bien est exposé sont dispo-
commercialisateur. nibles sur le site Géorisques: www.georisques.gouv.fr nibles sur le site Géorisques: www.georisques.gouv.fr
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VEND à L’ISLE D’ABEAU VEND à L’ISLE D’ABEAU

(38080) (38080)
11 RUE DES GOELETTES 15 RUE DES GOELETTES 15 RUE DES GOELETTES 17 RUE DES GOELETTES
LOT 101 N° 101 LOT 138 N° 303 LOT 151 N° 342 LOT 165 N° 411
T4 - 88,20 m² Carrez T4 - 88,60 m² Carrez T2 - 51,50 m² Carrez T3 - 67,40 m² Carrez
RDC - DPE : C RDC - DPE : C 4 ème
étage - DPE : C 1er étage - DPE : C
Prix de vente : 145 204 € Prix de vente : 145 862 € Prix de vente : 98 015 € Prix de vente : 115 123 €
Place de parking incluse. Place de parking incluse. Place de parking incluse. Place de parking incluse.
Selon disponibilité une cave offerte. Selon disponibilité une cave offerte. Selon disponibilité une cave offerte. Selon disponibilité une cave offerte.
Les informations sur les risques auxquels Les informations sur les risques auxquels Les informations sur les risques auxquels Les informations sur les risques auxquels
ce bien est exposé sont disponibles sur ce bien est exposé sont disponibles sur ce bien est exposé sont disponibles sur ce bien est exposé sont disponibles sur
le site : www.georisques.gouv.fr. le site : www.georisques.gouv.fr. le site : www.georisques.gouv.fr. le site : www.georisques.gouv.fr.
Taxe foncière environ 1 102,79 € Taxe foncière environ 1 087,39 € Taxe foncière environ 802 € Taxe foncière environ 1 034 €
Estimation charges Estimation charges Estimation charges Estimation charges
environ 1 616 € / an environ 1 332 € / an environ 990 € / an environ 1 295 € / an
Chauffage et production d’eau Chauffage et production d’eau Chauffage et production d’eau Chauffage et production d’eau
chaude : individuel gaz chaude : individuel gaz chaude : individuel gaz chaude : individuel gaz
Frais de notaire offerts jusqu’au 31 mars 2024* Frais de notaire offerts jusqu’au 31 mars 2024* Frais de notaire offerts jusqu’au 31 mars 2024* Frais de notaire offerts jusqu’au 31 mars 2024*
(*les frais de rédaction de promesse sont à charge de (*les frais de rédaction de promesse sont à charge de (*les frais de rédaction de promesse sont à charge de (*les frais de rédaction de promesse sont à charge de
l’acquéreur) l’acquéreur) l’acquéreur) l’acquéreur)

11 RUE DES GOELETTES 11 RUE DES GOELETTES 17 RUE DES GOELETTES 17 RUE DES GOELETTES
LOT 103 N° 103 LOT 117 N° 151 LOT 164 N° 402 LOT 169 N° 431
T3 - 68,10 m² Carrez T5 - 103,3 m² Carrez T4 - 76,40 m² Carrez T3 - 67,40 m² Carrez
RDC - DPE : C 5ème
étage - DPE : D RDC - DPE : D 3ème étage - DPE : D
Prix de vente : 121 742 € Prix de vente : 170 817 € Prix de vente : 119 551 € Prix de vente : 116 316 €
Place de parking incluse. Place de parking incluse. Place de parking incluse. Place de parking incluse.
Selon disponibilité une cave offerte. Selon disponibilité une cave offerte. Selon disponibilité une cave offerte. Selon disponibilité une cave offerte.
Les informations sur les risques auxquels Les informations sur les risques auxquels Les informations sur les risques auxquels Les informations sur les risques auxquels
ce bien est exposé sont disponibles sur ce bien est exposé sont disponibles sur ce bien est exposé sont disponibles sur ce bien est exposé sont disponibles sur
le site : www.georisques.gouv.fr. le site : www.georisques.gouv.fr. le site : www.georisques.gouv.fr. le site : www.georisques.gouv.fr.
Taxe foncière environ 853,78 € Taxe foncière environ 1 900 € Taxe foncière environ 1 200 € Taxe foncière environ 1 100 €
Estimation charges Estimation charges Estimation charges Estimation charges
environ 1 357 € / an environ 2 000 € / an environ 1 500 € / an environ 1 400 € / an
Chauffage et production d’eau Chauffage et production d’eau Chauffage et production d’eau Chauffage et production d’eau
chaude : individuel gaz chaude : individuel gaz chaude : individuel gaz chaude : individuel gaz
Frais de notaire offerts jusqu’au 31 mars 2024* Frais de notaire offerts jusqu’au 31 mars 2024* Frais de notaire offerts jusqu’au 31 mars 2024* Frais de notaire offerts jusqu’au 31 mars 2024*
(*les frais de rédaction de promesse sont à charge de (*les frais de rédaction de promesse sont à charge de (*les frais de rédaction de promesse sont à charge de (*les frais de rédaction de promesse sont à charge de
l’acquéreur) l’acquéreur) l’acquéreur) l’acquéreur)
Pas de contentieux - Copropriété de 50 lots Pas de contentieux - Copropriété de 50 lots
Visite sur rendez-vous, renseignements et dépôt de candidatures à Contact : Visite sur rendez-vous, renseignements et dépôt de candidatures à Contact :
remettre au commercialisateur (sous 1 mois à compter de la parution INOVEFA remettre au commercialisateur (sous 1 mois à compter de la parution INOVEFA
de cette publicité et traitée par ordre de priorité selon l’article L 443-11 M DAVID CAMPOS DE SOUSA de cette publicité et traitée par ordre de priorité selon l’article L 443-11 M DAVID CAMPOS DE SOUSA
(III) du CCH relatif aux ventes de logements sociaux. Modalités de 06 61 87 51 79 (III) du CCH relatif aux ventes de logements sociaux. Modalités de 06 61 87 51 79
remise du dossier de candidature à voir avec le commercialisateur. dcds@inovefa.com remise du dossier de candidature à voir avec le commercialisateur. dcds@inovefa.com

VEND à MONTARGIS VEND à ISSOIRE

20 RUE DE LA SIRENE
LOT 32 N°121
T4 – 80,87 m² Carrez
2ème étage - DPE : D
Prix de vente : 79 300 €*
Selon disponibilité possibilité d’acqué- Selon disponibilité possibilité d’acqué-
rir un garage au prix de 6 000 €
Les informations sur les risques auxquels Les informations sur les risques auxquels
ce bien est exposé sont disponibles sur
le site : www.georisques.gouv.fr.
Taxe foncière environ 1 400 €
Estimation charges environ
2 700 € / an
Chauffage et production d’eau
chaude : chaudière individuelle gaz
* Hors frais de notaire
(45200)
22 RUE DE LA SIRENE 28 Avenue Antonin Gaillard
LOT 22 N°202 LOT 54 n° 221
T3 – 63,83 m² Carrez T5 - 91,90 m² Carrez
2ème étage - DPE : D
RDC- DPE : D
Offre exceptionnelle
Prix de vente : 63 799 €* jusqu’au 31 mars 2024*
Prix de vente : 57 959 €
rir un garage au prix de 6 000 € Cellier inclus
Taxe foncière environ 920 €
ce bien est exposé sont disponibles sur Estimation charges environ 1 450 € /an Estimation charges environ 1 200 € /an
le site : www.georisques.gouv.fr. Chauffage et production d’eau
Taxe foncière environ 1 200 € chaude : électrique individuel.
Estimation charges environ Les informations sur les risques auxquels Les informations sur les risques auxquels
2 500 € / an ce bien est exposé sont disponibles sur
Chauffage et production d’eau le site : www.georisques.gouv.fr.
*Date limite d’envoi du dossier complet
chaude : chaudière individuelle gaz
au notaire
* Hors frais de notaire Hors frais de notaire
(63500)
22 Avenue Antonin Gaillard
LOT 42 n° 121
T3 - 66,80 m² Carrez
1er étage - DPE : D
Offre exceptionnelle
jusqu’au 31 mars 2024*
Prix de vente : 57 367 €
Cellier inclus
Taxe foncière environ 800 €
Chauffage et production d’eau
chaude : électrique individuel.
ce bien est exposé sont disponibles sur
le site : www.georisques.gouv.fr.
*Date limite d’envoi du dossier complet
au notaire
Hors frais de notaire

22 RUE DE LA SIRENE 24 RUE DE LA SIRENE 46 Avenue Antonin Gaillard 58 Avenue Antonin Gaillard
LOT 27 N°210 LOT 23 N°301 LOT 87 n° 512 LOT 99 n° 612
T4 – 76,39 m² Carrez T2 – 49,39m² Carrez T5 - 94,20 m² Carrez T4 - 78,70 m² Carrez
1er étage - DPE : D 1er étage - DPE : E
1er étage - DPE : C RDC- DPE : D
Offre exceptionnelle Offre exceptionnelle
Prix de vente : 75 314 €* Prix de vente : 55 606 €* jusqu’au 31 mars 2024* jusqu’au 31 mars 2024*
Selon disponibilité possibilité d’acqué- Selon disponibilité possibilité d’acqué- Prix de vente : 57 959 € Prix de vente : 68 014 €
rir un garage au prix de 6 000 € rir un garage au prix de 6 000 € Cellier inclus Cellier inclus
Les informations sur les risques auxquels Les informations sur les risques auxquels Taxe foncière environ 1 000 € Taxe foncière environ 800 €
ce bien est exposé sont disponibles sur ce bien est exposé sont disponibles sur Estimation charges environ 1 450 € /an Estimation charges environ 1 400 € /an
le site : www.georisques.gouv.fr. le site : www.georisques.gouv.fr. Chauffage et production d’eau Chauffage et production d’eau
Taxe foncière environ 1 400 € Taxe foncière environ 900 € chaude : électrique individuel. chaude : électrique individuel.
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Chauffage et production d’eau *Date limite d’envoi du dossier complet
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chaude : chaudière individuelle gaz au notraire au notraire
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de cette publicité et traitée par ordre de priorité selon l’article L 443-11 Mme Ghislaine SARRAZIN de cette publicité et traitée par ordre de priorité selon l’article L 443-11 M.David CAMPOS DE SOUSA
(III) du CCH relatif aux ventes de logements sociaux. Modalités de 06 27 93 70 29 (III) du CCH relatif aux ventes de logements sociaux. Modalités de 06 61 87 51 79
remise du dossier de candidature à voir avec le commercialisateur. gsarrazin@inovefa.com remise du dossier de candidature à voir avec le commercialisateur. dcds@inovefa.com

34 Le nouvel Economiste - n°2208 - Du 1er au 7 mars 2024 - Journal d’analyse & d’opinion paraissant le vendredi
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8 RUE SAINT ESPRIT` 8 RUE SAINT ESPRIT
74 ROUTE DE CHALVET 74 ROUTE DE CHALVET LOT 10 N°1 LOT 26 N°8
LOT 2 LOT 3
T4 – 84,70 m² Carrez T4 – 83,90 m² Carrez T3 – 69,8 m² Carrez T6 – 107,15 m² Carrez
1er étage - DPE : C 3ème étage - DPE : D
RDC - DPE : C RDC - DPE : D
Prix de vente : 184 700 € Prix de vente : 183 000 € Prix de vente : 158 400 € Prix de vente : 196 900 €
Cellier inclus Cellier inclus
Stationnement inclus Stationnement inclus Selon disponibilité possibilité Selon disponibilité possibilité
Taxe foncière environ 950 € Taxe foncière environ 950 € d’acquérir un parking au prix de d’acquérir un parking au prix de
Estimation charges environ Estimation charges environ 10 000 € 10 000 €
700 € / an 700 € / an Taxe foncière environ 900 € Taxe foncière environ 1 300 €
Chauffage et production d’eau Chauffage et production d’eau Estimation charges environ Estimation charges environ
chaude : individuel gaz naturel chaude : individuel gaz naturel 500 € / an 900 € / an
Chauffage et production d’eau Chauffage et production d’eau
Les informations sur les risques aux- Les informations sur les risques aux- chaude : individuel gaz naturel chaude : individuel gaz naturel
quels ce bien est exposé sont dispo- quels ce bien est exposé sont dispo- Les informations sur les risques auxquels Les informations sur les risques auxquels
nibles sur le site : nibles sur le site : ce bien est exposé sont disponibles sur ce bien est exposé sont disponibles sur
www.georisques.gouv.fr. www.georisques.gouv.fr. le site : www.georisques.gouv.fr. le site : www.georisques.gouv.fr.
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74 ROUTE DE CHALVET 74 ROUTE DE CHALVET 8 RUE SAINT ESPRIT 8 RUE SAINT ESPRIT
LOT 7 LOT 12 LOT 28 N°10 LOT 29 N°11
T3 –64 m² Carrez T2 – 49,60 m² Carrez T5 –98,45 m² Carrez T3 – 61,45 m² Carrez
RDC - DPE : C RDC - DPE : C 3ème étage - DPE : D 4ème étage - DPE : D
Prix de vente : 151 800 € Prix de vente : 126 300 € Prix de vente : 184 900 € Prix de vente : 142 100 €
Stationnement inclus Stationnement inclus Cellier inclus Cellier inclus
Taxe foncière environ 600 € Selon disponibilité possibilité Selon disponibilité possibilité
Taxe foncière environ 800 € d’acquérir un parking au prix de d’acquérir un parking au prix de
Estimation charges environ Estimation charges environ 10 000 € 10 000 €
700 € / an 550 € / an Taxe foncière environ 1 200 € Taxe foncière environ 800 €
Chauffage et production d’eau Chauffage et production d’eau Estimation charges environ Estimation charges environ
chaude : individuel gaz naturel chaude : individuel gaz naturel 850 € / an 650 € / an
Les informations sur les risques aux- Les informations sur les risques aux- Chauffage et production d’eau Chauffage et production d’eau
quels ce bien est exposé sont dispo- quels ce bien est exposé sont dispo- chaude : individuel gaz naturel chaude : individuel gaz naturel
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nibles sur le site : ce bien est exposé sont disponibles sur ce bien est exposé sont disponibles sur
www.georisques.gouv.fr. www.georisques.gouv.fr. le site : www.georisques.gouv.fr. le site : www.georisques.gouv.fr.
* Hors frais de notaire * Hors frais de notaire * Hors frais de notaire * Hors frais de notaire
Pas de contentieux - Copropriété de 14 lots Pas de contentieux - Copropriété de 19 lots
Visite sur rendez-vous, renseignements et dépôt de candidatures à Contact : Visite sur rendez-vous, renseignements et dépôt de candidatures à Contact :
remettre au commercialisateur (sous 1 mois à compter de la parution INOVEFA remettre au commercialisateur (sous 1 mois à compter de la parution INOVEFA
de cette publicité et traitée par ordre de priorité selon l’article L 443-11 M David Campos de Sousa de cette publicité et traitée par ordre de priorité selon l’article L 443-11 M David Campos de Sousa
(III) du CCH relatif aux ventes de logements sociaux. Modalités de 06 61 87 51 79 (III) du CCH relatif aux ventes de logements sociaux. Modalités de 06 61 87 51 79
remise du dossier de candidature à voir avec le commercialisateur. dcds@inovefa.com remise du dossier de candidature à voir avec le commercialisateur. dcds@inovefa.com

Le nouvel Economiste - n°2208 - Du 1er au 7 mars 2024 - Journal d’analyse & d’opinion paraissant le vendredi 35
36 Le nouvel Economiste - n°2208 - Du 1er au 7 mars 2024 - Journal d’analyse & d’opinion paraissant le vendredi