JÉZABEL COUPPEY-SOUBEYRAN TECH MARCHÉS ACTIONS

‘TRANSFORMONS LA MONNAIE L’ÈRE DES GARDER LA TÊTE

POUR TRANSFORMER LICORNES FROIDE DEVANT
LA SOCIÉTÉ’ EST RÉVOLUE L’EMBALLEMENT
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Le nouvel
Economiste
Eco
conom “Savoir aujourd’hui pour comprendre demain”
N°2209 HEBDOMADAIRE WWW.LENOUVELECONOMISTE.FR VENDREDI 8 MARS 2024 5€

L’IA en entreprise, premier bilan

Super Tuesday
Des lendemains de
victoire qui ne chantent
pas p. 8 La technologie se déploie peu à peu, mais certaines expérimentations sont plus utiles que d’autres
BIDEN POWER,
ANNE TOULOUSE

Companies Act
L’Inde, pionnière
de la RSE p. 9
CHRONIQUES DU MAHABHARATA,
CHARLY SALKAZANOV

DOSSIERS

Sécurisation des données

Sauvegardes hybrides,
la clé de la résilience p. 11

L’une des leçons à tirer des précédentes percées technologiques est qu’il faut du temps avant qu’elles ne portent leurs fruits à l’échelle de l’économie.

Une tête et un réseau
Le commerce organisé
et ses contrats p. 14
Défiscalisation outre-mer
Le Girardin industriel se
refait une réputation p. 20
Voici près d’un an qu’OpenAI a cerveau de ChatGPT, son robot américain de la tech, au sens large, entreprises de la tech, l’augmen-
publié GPT-4, son modèle d’in- conversationnel révolutionnaire. a augmenté de moitié, générant tation des recettes commence à
telligence artificielle (IA) le Dans le même temps, la capi- une valeur actionnariale de 6 000 correspondre à cette hausse verti-
plus sophistiqué qui constitue le talisation boursière du secteur milliards de dollars. Pour certaines gineuse du cours des actions... p. 2
Guerre en Europe
Gu
À quand un “quoi qu’il en coûte” stratégique ?
Les Vingt-Sept face au défi d’accroître les financements pour leurs propres équipements militaires et leur aide
à l’Ukraine
ECONOMIE ET POLITIQUE, conscience de sa solitude écono- n’a ni matières premières ni armée dans le monde d’avant. Peu, dans
LA CHRONIQUE DE JEAN-MICHEL LAMY mique, diplomatique et militaire. opérationnelle sous commande- le monde d’aujourd’hui. Au point
Parce qu’à la différence des trois ment unique. Il n’a pour bouclier que le commissaire au marché inté-
Les images sont en accéléré. autres, l’américain, le chinois et que ses valeurs démocratiques et rieur de l’Union européenne (UE),
L’empire européen a soudain pris le russe, ce n’est pas un empire. Il ses principes juridiques. Beaucoup, Thierry Breton, proclame... p. 4

GRAND PARIS Une fois n’est pas coutume ‘Financial fair play’
L’actualité des départements
d’Ile-de-France p. 23
Vers une baisse des effectifs La crise financière du football
de l’État de 0,3 % en 2024 anglais
ANNONCES LEGALES
Le décret d’annulation de février l’obligera à une Comment les règles de viabilité financière ont semé
P. 28
Tél. 01 75 444 117 - lenouveleconomiste.fr suppression nette de 8 000 emplois la pagaille en Premier League
annonceslegales@nouveleconomiste.fr
MÉCOMPTES PUBLICS, emplois dans les services de Il est difficile de détourner les par des groupes d’avocats : la pre-
FRANÇOIS ECALLE l’État. Pour financer ces créa- yeux des amateurs de football d’un mière, en novembre, a infligé au club
tions d’emplois et la hausse des match. Mais pour Everton, club une pénalité de dix points pour avoir
La loi de finances initiale (LFI) salaires, elle prévoyait une aug- de première division anglaise, les enfreint les règles financières de la
pour 2024 prévoyait la création, mentation des crédits de person- moments les plus critiques de la sai- ligue ; la seconde, le 26 février, a
nette des suppressions, de 6 700 nel de 7,5 Mds€... p. 8 son ont été deux décisions rendues ramené la pénalité à six points... p. 5
Le nouvel Economiste - n°2209 - Du 08 au 14 mars 2024 - Journal d’analyse & d’opinion paraissant le vendredi 1
ANALYSES
Productivité
L’IA en entreprise, premier bilan
La technologie se déploie peu à peu, mais certaines expérimentations sont plus utiles que d’autres
Voici près d’un an qu’OpenAI a
publié GPT-4, son modèle d’in-
telligence artificielle (IA) le
plus sophistiqué qui constitue le
cerveau de ChatGPT, son robot
conversationnel révolutionnaire.
Dans le même temps, la capitali-
sation boursière du secteur amé-
ricain de la tech, au sens large,
a augmenté de moitié, générant
une valeur actionnariale de
6 000 milliards de dollars. Pour
certaines entreprises de la tech,
Actuellement, la plupart des
entreprises n’utilisent pas
ChatGPT, Gemini de Google,
Copilot de Microsoft ni aucun
autre outil de ce type de
manière systématique
l’augmentation des recettes com-
mence à correspondre à cette
hausse vertigineuse du cours des
actions. Le 21 février, Nvidia, qui
conçoit des puces utilisées pour
entraîner et faire fonctionner des
modèles comme GPT-4, a publié
pour le quatrième trimestre des
résultats exceptionnels, si bien
que sa valeur boursière s’est
envolée à plus de 2 000 milliards
de dollars. L’engouement pour
l’IA a également fait grimper le
cours des actions d’autres géants
de la tech, notamment Alphabet
(société mère de Google), Amazon
et Microsoft, qui consacrent des
sommes considérables au déve-
loppement de cette technologie.
Révolution en attente
Dans le même temps, leurs
ventes de logiciels d’IA restent
modestes. L’année dernière, l’IA
n’a représenté qu’un cinquième
de la croissance des revenus
d’Azure, la division “cloud com-
puting” de Microsoft, et des
services connexes. Alphabet et
Amazon ne révèlent pas leurs
ventes liées à l’IA, mais les ana-
lystes pensent qu’elles sont infé-
rieures à celles de Microsoft. Pour
que le boom boursier de l’IA per-
dure, ces firmes devront tôt ou
tard faire des profits significatifs
en vendant leurs services à leurs
clients. Les entreprises du monde
entier, qu’il s’agisse des banques,
des cabinets de conseil ou des
studios de cinéma, devront se
mettre à utiliser à grande échelle
des outils de type ChatGPT. Dans
la pratique, elles ont fait preuve
de prudence dans l’adoption de
l’IA générative. Pourtant, même
ces petits pas laissent entrevoir
le changement de nature du tra-
vail des cols blancs.
© 2024 The Economist Newspaper Limited. All rights reserved. Source The Economist, traduction Le nouvel Economiste, publié sous licence. L’article en version originale: www.economist.com.
2 Le nouvel Economiste - n°2209 - Du 08 au 14 mars 2024 - Journal d’analyse & d’opinion paraissant le vendredi
Certaines entreprises utilisent la technologie pour créer des logiciels. GitHub Copilot
de Microsoft, un outil d’écriture de code par IA, compte 1,3 million d’abonnés.
Amazon et Google ont des produits rivaux et Apple serait en train d’en élaborer un.
Les percées technologiques pré-
cédentes ont révolutionné le tra-
vail de bureau. La généralisation
de la machine à écrire a mis cer-
tains travailleurs au chômage. “À
l’aide de cette petite machine, un
opérateur peut rédiger plus de cor-
respondance en une journée qu’une
demi-douzaine d’employés avec un
stylo, et il fait un meilleur travail”,
déclarait un observateur en 1888.
L’apparition de l’ordinateur, envi-
ron un siècle plus tard, a permis
d’éliminer certaines tâches admi-
nistratives faiblement qualifiées,
tout en rendant les employés
hautement qualifiés plus pro-
ductifs. Selon une étude, entre
les années 1970 et 1990, l’ordina-
teur explique plus de la moitié
de l’évolution de la demande de
main-d’œuvre en faveur des tra-
vailleurs diplômés du supérieur.
Plus récemment, l’essor du tra-
vail à domicile, provoqué par la
pandémie de Covid-19 et rendu
possible par la vidéoconférence,
a modifié le rythme quotidien
des cols blancs.
L’IA générative peut-elle entraî-
ner des changements aussi pro-
fonds ? L’une des leçons à tirer
des précédentes percées techno-
logiques est qu’il faut du temps
avant qu’elles ne portent leurs
fruits à l’échelle de l’écono-
mie. Le travailleur moyen d’une
entreprise moyenne en a besoin
pour s’habituer à de nouvelles
méthodes de travail. Les gains
de productivité dus à l’ordina-
teur personnel n’ont été consta-
tés qu’au moins dix ans après sa
généralisation.
Disparités sectorielles
Jusqu’à présent, il n’y a aucune
preuve que l’IA ait induit une
augmentation de la productivité
dans l’économie en général. Selon
une enquête récente du Boston
Consulting Group (BCG), une
majorité de managers a déclaré
qu’il faudrait au moins deux ans
pour “dépasser le stade du bat-
tage médiatique”. Une étude
récente d’Oliver Wyman, un
autre cabinet de conseil, conclut
que l’adoption de l’IA “ne s’est
pas nécessairement traduite par
des niveaux de productivité plus
élevés – pour l’instant”.
Le constat n’a rien de surpre-
nant. Actuellement, la plupart
des entreprises n’utilisent pas
ChatGPT, Gemini de Google,
Copilot de Microsoft ni aucun
autre outil de ce type de manière
systématique, même si certains
employés s’amusent à s’en servir.
Dans une enquête bimensuelle,
le Bureau du recensement des
États-Unis (United States Census
Bureau, USCB) demande à des
dizaines de milliers d’entreprises
si elles utilisent une forme ou
une autre d’IA. Il s’agit aussi bien
de la nouvelle forme d’IA géné-
rative que de l’ancienne, que les
entreprises utilisaient avant 2023
pour améliorer les résultats des
recherches en ligne ou prévoir
les besoins en stocks. En février,
seules 5 % des entreprises améri-
caines, toutes tailles confondues,
avaient répondu par l’affirmative.
Et 7 % prévoient de l’adopter dans
les six mois. Ces chiffres cachent
de grandes disparités entre les
secteurs : 17 % des entreprises de
l’industrie de l’information, qui
comprend la tech et les médias,
déclarent l’utiliser pour fabriquer
des produits, contre 3 % des entre-
prises manufacturières et 5 % des
entreprises de soins de santé.
Les grandes entreprises
en tête
Lorsque l’USCB a commencé à
interroger sur l’IA, en septembre
2023, les petites entreprises
étaient plus susceptibles d’uti-
liser la technologie que les
grandes, peut-être parce que le
nombre réduit de formalités à
remplir pour elles leur en ren-
daient l’adoption plus facile.
Aujourd’hui, l’IA est plus répan-
due dans les grandes entreprises
(de plus de 250 employés), qui
peuvent se permettre d’engager
des équipes dédiées à l’IA et de
payer les investissements néces-
saires. Un sondage réalisé par la
banque Morgan Stanley auprès
de grandes entreprises a révélé
qu’entre le début et la fin de
l’année 2023, la part des projets
pilotes concernant l’IA est pas-
sée de 9 % à 23 %.
Certains des plus grosses entre-
prises expérimentent frénétique-
ment pour voir ce qui fonctionne
ou non. Elles recrutent des
experts en IA par milliers, selon
les données d’Indeed, une pla-
teforme de recherche d’emploi.
L’année dernière, Jamie Dimon,
patron de JPMorgan Chase, a
déclaré que la banque avait déjà
“aujourd’hui plus de 300 cas d’uti-
lisation de l’IA en production”.
La société de conseil Capgemini
assure qu’elle “va utiliser l’IA
générative de Google Cloud pour
développer une riche bibliothèque
de plus de 500 cas d’utilisation
dans l’industrie”. Bayer, une
grande entreprise allemande de
produits chimiques, affirme avoir
plus de 700 cas d’utilisation pour
l’IA générative.
Les dérives
des usages cosmétiques
Cette “prolifération de cas d’uti-
lisation”, comme l’appelle un
consultant, peut être divisée en
trois grandes catégories : l’ajout
cosmétique, les outils destinés
aux employés peu ou moyenne-
ment qualifiés, et ceux destinés
aux employés les plus précieux
d’une entreprise. Parmi ces caté-
gories, l’ajout cosmétique est
de loin le plus courant. Selon
Kristina McElheran, de l’uni-
versité de Toronto, beaucoup
d’entreprises rebaptisent leurs
efforts de digitalisation courante
en ““programmes d’IA générative”
pour paraître plus sophistiquées.
Presto, un fournisseur de tech-
nologies pour la restauration, a
lancé un assistant d’IA généra-
tive pour prendre les commandes
au drive-in. Mais 70 % de ces
commandes nécessitent l’inter-
vention d’un humain. La société
de streaming musical Spotify
a mis en place un D.J. d’IA qui
sélectionne des chansons et
fait des plaisanteries idiotes.
Récemment, Instacart, une
société de livraison de produits
alimentaires, a supprimé un outil
qui générait des photos des pro-
duits proposés par les vendeurs,
l’IA ayant montré aux clients des
images peu appétissantes. Les
grandes entreprises de la tech
intègrent elles aussi leurs propres
avancées en matière d’IA dans
les offres destinées aux consom-
mateurs. Amazon lance Rufus, un
assistant d’achat doté d’une IA
qu’aucun acheteur n’a vraiment
demandé. Google a ajouté une IA
à Maps, rendant le produit plus
“immersif” – quoi que le terme
puisse signifier.
Des usages pertinents
pour les tâches simples
Les outils destinés aux employés
moins qualifiés pourraient être
plus immédiatement utiles.
Certaines applications simples,
comme le service à la clientèle,
font appel à l’IA standard. La
plupart des questions des clients
sont simples et portent sur un
petit nombre de sujets, ce qui
permet aux entreprises de for-
mer facilement des robots de
conversation pour y répondre.
Certaines de ces initiatives por-
tent déjà leurs fruits. Amdocs
produit des logiciels pour aider
les entreprises de télécommuni-
cations à gérer leur facturation
et leurs services à la clientèle.
Selon l’entreprise, l’utilisation
de l’IA générative a permis de
réduire de près de 50 % le temps
de traitement des appels des
clients. Sprinklr, qui commer-
cialise des produits similaires,
affirme que l’un de ses clients
du secteur du luxe a récemment
“constaté une amélioration de
25 % de ses notes de service à la
clientèle”.
Aujourd’hui, l’IA
est plus répandue
dans les grandes
entreprises (de plus
de 250 employés),
qui peuvent se
permettre d’engager
des équipes dédiées
et de payer les
investissements
nécessaires

Les tâches administratives
courantes semblent égale-
ment mûres pour être transfor-
mées par l’IA. Les “meilleurs
exemples” des 700 cas d’utilisa-
tion de Bayer comprennent des
tâches banales telles que “l’ob-
tention facile de données à partir
de fichiers Excel” et “la création
d’un premier projet dans Word”.
Certaines entreprises utilisent
l’IA générative pour effectuer
des recherches plus intelligentes.
Chez Nasdaq, société de services
financiers, l’IA générative aide
ceux qui enquêtent sur la crimi-
nalité financière à rassembler
des preuves pour évaluer les
transactions bancaires suspectes.
Selon l’entreprise, cela permet
de réduire à trois minutes un
processus qui pouvait prendre de
trente à soixante minutes.
Les usages plus pointus
Jusqu’à présent, l’utilisation
d’outils d’IA par les travailleurs
les plus précieux d’une entre-
prise, dont les besoins sont com-
plexes, est moins répandue. Mais
cette pratique est elle aussi de
plus en plus visible. Les avo-
cats ont été parmi les premiers
à l’adopter. Allen & Overy, un
grand cabinet d’avocats, s’est
associé à Harvey, une start-up
spécialisée dans l’IA, et a déve-
loppé un système que ses avocats
utilisent pour les aider dans tous
les domaines, de la due diligence
[vérifications opérées par un inves-
tisseur dans le but de sécuriser un
achat, ndt] à l’analyse de contrat.
Les banques d’investissement
utilisent l’IA pour automatiser
une partie de leur processus de
recherche. À la Bank of New York
Mellon, un système d’IA traite
les données pour les analystes de
la banque pendant la nuit et leur
fournit un draft à partir duquel
travailler le matin. “Ainsi, au lieu
de se lever à 4 heures du matin
pour rédiger des recherches, ils
se lèvent à 6 heures”, explique
la banque. Petites miséricordes.
Sanofi, entreprise pharmaceu-
tique française, utilise une appli-
cation d’IA pour fournir à ses
cadres des informations en temps
réel sur de nombreux aspects des
opérations de l’entreprise.
Certaines entreprises utilisent
la technologie pour créer des
logiciels. GitHub Copilot de
Microsoft, un outil d’écriture de
code par IA, compte 1,3 million
d’abonnés. Amazon et Google
ont des produits rivaux et Apple
serait en train d’en élaborer un.
Fortive, un conglomérat techno-
logique, affirme que ses sociétés
© 2024 The Economist Newspaper Limited. All rights reserved. Source The Economist, traduction Le nouvel Economiste, publié sous licence. L’article en version originale: www.economist.com.
Le nouvel Economiste - n°2209 - Du 08 au 14 mars 2024 - Journal d’analyse & d’opinion paraissant le vendredi
d’exploitation “constatent une
accélération de plus de 20 % du
temps de développement des
logiciels grâce à l’utilisation
de l’IA générative”. Chirantan
Desai, directeur de l’exploitation
de ServiceNow, une société de
logiciels d’entreprise, a déclaré
que GitHub Copilot produisait
des “gains de productivité à un
e” pour les développeurs
chiffre”
de son entreprise. À l’aide d’ou-
tils d’IA, Konnectify, une start-up
indienne, est passée de quatre à
sept applications par mois. Les
enquêtes menées par Microsoft
suggèrent que rares sont ceux qui
veulent abandonner Copilot une
fois qu’ils se sont mis à l’utiliser.
Le réseau social Pinterest
indique qu’il a amélioré la perti-
nence des résultats de recherche
de ses utilisateurs de dix points
de pourcentage grâce à l’IA
générative. Lors d’une récente
annonce de résultats, son patron,
Bill Ready, a déclaré que les nou-
veaux modèles étaient 100 fois
plus larges que ceux que son
entreprise utilisait auparavant.
L’Oréal, l’une des plus grandes
entreprises de cosmétiques au
monde, a attiré l’attention des
investisseurs en améliorant
BetIQ, outil interne destiné à
mesurer et à améliorer la publi-
cité [stratégie pull, ndt] et la
promotion [stratégie push, ndt]
de l’entreprise. L’Oréal affirme
que l’IA générative génère déjà
“des augmentations de producti-
vité allant jusqu’à 10-15 % pour
certaines des marques qui l’ont
déployée”.
Des nouveaux métiers
de cols blancs
Ceci n’implique pas que ces
marques auront besoin de 10 à
15 % de travailleurs en moins.
Comme lors des précédentes
révolutions technologiques, les
craintes d’apocalypse pour l’em-
ploi lié à l’IA semblent déplacées.
Jusqu’à présent, cette technolo-
gie semble créer plus d’emplois
qu’elle n’en supprime. Une
enquête publiée en novembre
par la banque Evercore ISI a
révélé que seules 12 % des entre-
prises jugent que l’IA générative
a remplacé le travail humain ou
qu’elle le remplacerait dans les
douze mois. Bien que certaines
entreprises de la tech annoncent
geler les embauches ou réduire
le personnel à cause de l’IA, on
ne voit guère de preuves d’une
augmentation des licenciements
dans le monde riche.
L’IA générative engendre éga-
lement de nouvelles formes de
travail en col blanc. Des entre-
prises telles que Nestlé, un
conglomérat qui vend aussi bien
du café que de la nourriture pour
chats, et la société de conseil
KPMG, recrutent des “prompt
engineers”, ou ingénieurs de
requête, spécialisés dans l’ob-
tention de réponses utiles de la
L’Oréal affirme
que l’IA générative
génère déjà
“des augmentations
de productivité allant
jusqu’à 10-15 %
pour certaines
des marques qui
l’ont déployée”
part de chatbots d’IA. Une com-
pagnie d’assurances emploie des
“explainability engineers”, ou
ingénieurs en explicabilité, qui
aident à comprendre les résultats
des systèmes d’IA. Une entreprise
de biens de consommation ayant
récemment introduit l’IA géné-
rative dans son équipe de vente
dispose désormais d’un “respon-
sable des robots de vente” chargé
de surveiller les machines.
Une amélioration de la culture
des données dans l’entreprise
Ces évolutions ne se traduiront
certes pas dans les statistiques
globales de productivité avant
un certain temps, mais elles
influencent déjà le travail des
cols blancs. Certains effets sont
nettement positifs. L’IA permet
aux entreprises de numériser
et de consolider les données
internes auparavant dispersées,
qu’il s’agisse d’évaluations des
performances ou de comptes ren-
dus de réunions. Les personnes
interrogées dans le cadre d’en-
quêtes menées par Randy Bean,
un consultant, ont fait état d’im-
portantes améliorations dans la
mise en place d’une “culture des
données et de l’analyse” interne,
que bien des entreprises ont du
mal à entretenir.
Les travers de l’IA
L’adoption de l’IA peut également
avoir certaines conséquences
imprévisibles. Bien que ses outils
d’écriture de code aident les
développeurs à faire leur tra-
vail, un rapport de GitClear, un
fabricant de logiciels, a révélé
qu’au cours de l’année écoulée,
la qualité de ce travail a baissé.
Les programmeurs peuvent utili-
ser l’IA pour produire un premier
projet, puis découvrir qu’il est
truffé de bogues ou qu’il manque
de concision. En conséquence,
ils risquent de passer moins de
temps à écrire le code, mais plus
de temps à le réviser et à l’éditer.
Si d’autres entreprises connais-
sent une expérience similaire, la
quantité d’outputs [autre nom des
productions des algorithmes, ndt]
sur le lieu de travail moderne
pourrait augmenter – l’IA multi-
pliant e-mails et mémos –, alors
même ces outputs deviennent de
moins en moins utiles pour faire
avancer les choses.
Des doutes de sécurité
pour les données sensibles
Un sondage réalisé par IBM,
entreprise de la tech, suggère
que beaucoup d’entreprises hési-
tent à adopter l’IA parce qu’elles
manquent d’expertise interne
sur le sujet. D’autres craignent
que leurs données soient trop
cloisonnées et trop complexes
pour être rassemblées. Environ
un quart des patrons américains
interdisent totalement l’uti-
lisation de l’IA générative au
travail. Leur réticence peut en
partie s’expliquer par l’inquié-
tude concernant [la sécurité pour]
les données de leur entreprise.
Dans leurs rapports annuels,
Blackstone, un géant du capital-
investissement, et Eli Lilly, une
société pharmaceutique, ont mis
en garde les investisseurs contre
les risques liés à l’IA, tels que
la fuite possible de la propriété
intellectuelle vers les fabri-
cants de modèles d’IA. L’année
dernière, Marie-Hélène Briens
Ware, cadre pour la société de
télécoms Orange, a expliqué que
l’entreprise avait mis en place
des garde-fous pour ses données
avant de lancer un essai avec
Copilot de Microsoft.
En fin de compte, l’IA généra-
tive doit encore s’améliorer pour
que les entreprises choisissent
de l’adopter de façon tranchée.
En novembre, Microsoft a lancé
un Copilot pour ses logiciels de
productivité, tels que Word et
Excel. Certains adopteurs pré-
coces l’ont trouvé étonnamment
peu habile et prompt à buguer
– sans parler de son utilisation
laborieuse même pour ceux
qui maîtrisent déjà Office. De
ANALYSES
nombreux patrons hésitent à
utiliser l’IA générative pour des
opérations plus sensibles tant
que les modèles continuent d’in-
venter des résultats. Récemment,
Air Canada s’est retrouvée en
mauvaise posture lorsque son
chatbot d’IA a donné à un pas-
sager des informations erronées
sur la politique de rembourse-
ment de la compagnie. C’était
déjà embarrassant pour elle,
mais il est facile d’imaginer bien
pire. Pourtant, même la machine
à écrire a dû commencer quelque
part.
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Administrateurs:
Alexandre
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Villiers-le-Bel.Dépôt légal:
Villiers-le
janvier 1993.
Numéro de commission
paritaire: 0727 C 85258.
ISSN : 0395-6458.
Ne pas jeter sur la voie publique
3
ANALYSES
Guerre en Europe
À quand un “quoi qu’il en coûte” stratégique ?
Les Vingt-Sept face au défi d’accroître les financements pour leurs propres équipements militaires et leur aide à l’Ukraine
ECONOMIE ET POLITIQUE,
LA CHRONIQUE DE JEAN-MICHEL LAMY
Les images sont en accéléré.
L’empire européen a soudain pris
conscience de sa solitude écono-
mique, diplomatique et militaire.
Parce qu’à la différence des trois
autres, l’américain, le chinois et
le russe, ce n’est pas un empire.
Il n’a ni matières premières ni
armée opérationnelle sous com-
mandement unique. Il n’a pour
bouclier que ses valeurs démo-
cratiques et ses principes juri-
diques. Beaucoup, dans le monde
d’avant. Peu, dans le monde
d’aujourd’hui. Au point que le
commissaire au marché intérieur
de l’Union européenne (UE),
Thierry Breton, proclame que
“nous devons passer en mode ‘éco-
nomie de guerre’ pour l’industrie
de la défense”. C’est loin d’être
acquis.
Un “aveuglement
historique”
Que voit le conglomérat des
Vingt-Sept ? Des troupes russes
qui avancent à nouveau en terri-
toire ukrainien. Une incapacité
à aider puissamment Kiev en
armements offensifs. Un para-
pluie nucléaire Otan possible-
ment retourné sous le grand vent
“Trump”. Un conflit cyber déjà
ouvertement déclenché contre
L’heure serait-elle au tocsin
plutôt qu’aux palabres ?
Une à une, les autorités
institutionnelles franchissent la
digue du “bruxellement correct”
les États baltes et à bas bruit
contre la France. Une géographie
périphérique qui devient celle de
l’étranger proche – comme pour
la Moldavie. In fine, une menace
des forces de Moscou sur la stabi-
lité et la sécurité de l’ensemble
du continent européen.
Alors l’heure serait-elle au toc-
sin plutôt qu’aux palabres ?
Une à une, les autorités institu-
tionnelles franchissent la digue
du “bruxellement correct”. Le
revirement le plus spectacu-
laire est signé de la présidente
de la Commission, Ursula von
der Leyen. Le 28 février, devant
les eurodéputés, elle confessait
“de nombreuses illusions”. Voici
l’aveu d’un aveuglement histo-
rique : “l’illusion que l’Europe en
faisait assez en matière de sécurité
– qu’elle soit économique ou mili-
taire, conventionnelle ou cyberné-
tique – pendant que [Vladimir]
Poutine utilisait les dividendes de
la paix pour préparer la guerre”.
4 Le nouvel Economiste - n°2209 - Du 08 au 14 mars 2024 - Journal d’analyse & d’opinion paraissant le vendredi
Le 28 février, au Parlement européen de Strasbourg, Ursula von der Leyen a reconnu
une “illusion” selon laquelle “l’Europe en faisait assez en matière de sécurité pen-
dant que Vladimir Poutine [préparait] la guerre”.
Les différents courants poli-
tiques en lice pour le Parlement
de Strasbourg auront à donner
avec minutie leurs convictions
sur cette analyse !
Les outils disponibles
En attendant l’installation du
nouvel hémicycle, comment
manœuvre la Commission ?
D’aucuns militent pour l’arrivée
d’un commissaire à la défense
dédié. Ce qui exigerait une révi-
sion des traités à l’unanimité,
autant dire pas avant cinq ans.
Aussi Thierry Breton, candidat à
sa propre succession, a-t-il pris
les devants en se présentant de
fait comme “le commissaire à
la défense”. Ce serait un fanion
de plus à accrocher à l’immense
périmètre “marché intérieur”
déjà sous son magistère.
Oubliant les théories sur une
insaisissable Europe de la
défense, Thierry Breton a choisi
de frapper à plusieurs portes.
L’adoption en juillet dernier par
le Parlement européen du fonds
d’aide Asap (Action de soutien
à la production de munitions)
permet de régler en amont les
fabricants d’obus. Le cap de 1,7
million devrait être atteint cette
année et celui de 2 millions en
2025. Il a fallu apprendre à rem-
placer la poudre à canon fournie
par la Chine, dont la fourniture
a été brutalement interrompue,
par d’autres filières. Une preuve
de plus, s’il en était besoin, de
la liaison directe Pékin-Moscou.
L’argent de la Facilité euro-
péenne de paix (sic) aura éga-
lement servi pour un quota de
550 000 autres obus.
Bientôt, la BEI (Banque euro-
péenne d’investissement) adap-
tera sa gouvernance pour pou-
voir apporter un contingent de
crédits. Nul n’interdit les dons
– il y en a. La saisie des inté-
rêts issus des avoirs russes gelés
depuis l’attaque de l’Ukraine
pourrait procurer d’ici à 2027 une
quinzaine de milliards d’euros.
Bruxelles se refuse au transfert
pur et simple du “paquet” à Kiev,
de peur d’une réciprocité redou-
table appliquée par Moscou sur
les avoirs européens toujours en
terre russe.
Session de rattrapage
sur la stratégie industrielle
La bonne volonté certaine des
autorités européennes se brise
vite devant l’extrême étroitesse
de la base productive de l’UE.
Celle-ci s’était engagée à livrer
à Kiev un million d’obus d’ici ce
mois de mars. “Seuls 30 % l’au-
ront été”, déplore le président
ukrainien Volodymyr Zelensky.
En deux ans, selon ‘Le Figaro’, la
France n’aura remis à Kiev que
30 000 obus de 155 mm, soit une
quinzaine de jours de combat. Du
matériel français de haute inten-
sité, comme le canon Caesar, par-
vient, il est vrai, sur le terrain
ukrainien.
Pour tous, ce 5 mars, c’est session
de rattrapage au collège des com-
missaires. C’est jour de présenta-
tion d’une “stratégie industrielle
de défense” qui sera à valider
ultérieurement par le Conseil
européen et le Parlement. Le col-
lège plaide pour la création d’un
fonds de 100 milliards d’euros
sur cinq ans afin de remédier à
des décennies de sous-investis-
sement chronique. Par ailleurs,
il s’agit de favoriser des acqui-
sitions conjointes sur le mode
déjà expérimenté des vaccins
anti-covid et du gaz naturel. À
l’horizon 2030, Bruxelles entend
que 50 % des équipements mili-
taires commandés par les États
membres soient fournis par
l’industrie européenne, et non
comme actuellement à 68 % par
les États-Unis. La création d’un
“catalogue unique” couplée avec
une visibilité sur les contrats
à long terme pourrait faciliter
l’opération. Sous condition que la
compétitivité des couleurs euro-
péennes soit au rendez-vous.
Bâtir des lignes de front
sur du solide ou sur du sable
Le commissaire Breton assure
devant l’Ajef (Association des
journalistes économiques et
financiers) que “les montants
proposés sont réalistes”. Et de
relativiser par quelques compa-
raisons. Le PIB de la Russie se
situe entre celui de l’Espagne et
de l’Italie. La France et l’Alle-
magne comptent plus d’habitants
que la Russie. C’est exact. Seule
certitude, pour tenir des lignes
de front, mieux vaut pouvoir
compter sur les fondamentaux
d’une économie solide que sur le
sable de l’endettement. Là, le bât
blesse. La zone euro doit regar-
der en face un immense mur d’in-
vestissement dont la composante
armée est toujours réduite à la
portion congrue.
A-t-elle les moyens de desserrer
l’étau ? La transition verte pour
lutter contre le changement cli-
matique exige au bas mot 80 mil-
liards d’euros d’investissements
publics et privés, moitié-moitié,
par an. La révolution numérique
va aussi absorber sa part. Les 20
milliards “militaires” annuels
mis au cœur des débats par
Thierry Breton seraient à répar-
tir entre deux enveloppes : l’une
destinée à conforter les infras-
tructures dans le cyber, l’espace
et le maritime ; l’autre dirigée
vers le cofinancement de la base
industrielle pour “changer de
modèle économique”.
Ne fâchons personne, mais il
est évident que l’on parle d’un
Meccano technocratique en quête
de fonds disponibles. Emmanuel
Macron l’a compris, puisqu’il
réclame le lancement d’euro-
bonds pour payer les ardoises,
pendant que le patron de Bercy,
Bruno Le Maire, suggère de créer
avec quelques pays volontaires
un produit d’épargne européen.
“L’envahisseur” a beau camper
aux portes de l’UE, le recours à
la dette reste dans les têtes.
De là à prétendre que les armées
attendent le Mario Draghi d’un
“quoi qu’il en coûte” stratégique,
il n’y a qu’un pas. Référence à
l’ancien président de la BCE qui
a sorti la zone euro de la crise
financière en déclarant que
Francfort achèterait sur les mar-
chés toute dette spéculative. Au
vrai, entrer de plain-pied dans
une économie de guerre passe
par des dépenses militaires his-
sées à un minimum de 3 % du
PIB. La solution royale pour que
les équipements commencent
à être boostés (la France est à
1,9% du PIB). Sauf pour les voi-
sins immédiats de la Russie, très
peu d’États de l’UE sont prêts à
fournir ce “sureffort”.
Le spectre du vote populiste
C’est pourquoi, sans l’appui et le
concours de la force d’âme des
populations, rien n’est gagnable
dans la durée. Les élections au
Parlement européen pourraient
être ce lieu de mobilisation des
opinions publiques. Las, les
esprits vacillent. “Je ne sais plus
si la France et l’Allemagne sont
toujours moteurs”, confie poli-
ment un haut dirigeant. À un
Emmanuel Macron qui cherche, à
raison, à alerter sur l’imminence
d’un risque majeur en Ukraine, le
chancelier allemand Olaf Scholz
oppose son refus d’envisager la
moindre stratégie d’escalade
verbale pour dissuader Vladimir
Poutine. En l’occurrence, le pré-
sident français avait maladroite-
ment agité l’hypothèse, dans une
dynamique future, de l’envoi de
“troupes” sur le sol ukrainien
(non combattantes, a-t-il été indi-
qué par la suite).
Malgré la récrimination générale
des partenaires contre la “fer-
meté Macron”, personne jusqu’à
présent n’a repéré une poussée
d’esprit munichois dans les rangs
européens. Quoi qu’il en soit, le
plus gros danger indirect pour
l’Ukraine est un fort vote popu-
liste aux élections nationales et
européennes. Rien de tel pour
saper une détermination claire
sur ce que les Vingt-Sept veulent
faire ensemble. À tous les partici-
pants des “Rencontres de Saint-
Denis” du 7 mars, consacrées
à la gradation dans la défense
de l’Ukraine, l’Élysée devrait
offrir un exemplaire du dernier
numéro de la revue ‘Politique
étrangère’ de l’Ifri. Ils pourraient
lire cet oracle : “la Russie est
prête à une guerre intense entre
2024 et 2025. Elle n’a aucune
intention de négocier puisqu’elle
pense pouvoir l’emporter”.
Il est évident que l’on
parle d’un Meccano
technocratique
en quête de fonds
disponibles.
Emmanuel Macron
l’a compris, puisqu’il
réclame le lancement
d’eurobonds
 ANALYSES
Financial Fair Play

La crise financière du football anglais

Comment les règles de viabilité financière ont semé la pagaille en Premier League

Il est difficile de détourner les

yeux des amateurs de football d’un
match. Mais pour Everton, club
de première division anglaise, les
moments les plus critiques de la
saison ont été deux décisions ren-
dues par des groupes d’avocats : la
première, en novembre, a infligé
au club une pénalité de dix points
pour avoir enfreint les règles finan-
cières de la ligue ; la seconde, le 26
février, a ramené la pénalité à six
points en appel.

Des règles anti-faillite qui

favorisent les grands clubs
Everton est le premier club anglais
de première division à être sanc-
tionné en vertu de ces règles,
appelées “Profit and Sustainability
Rules” (PSR) par la Premier
League et “Financial Fair Play”
(FFP) ou “Financial Sustainability”
par l’UEFA, l’instance administra-
tive du sport en Europe. D’autres
sanctions pourraient être prises à
l’encontre de Manchester City, le
champion, et de Nottingham Forest ;
Everton lui-même pourrait être
confronté à d’autres problèmes.

En plafonnant les dépenses par rapport aux recettes des clubs, les règles limitent les moyens dont disposent les challengers pour éclipser les titulaires plus riches.

L’objectif déclaré des règles est
admirable : empêcher les clubs
de faire faillite en dépensant
trop d’argent à la recherche
d’un prestige et d’une gloire
sportive. Mais il y a un prix à
payer : elles favorisent les clubs
historiques les plus riches et
contraignent les challengers.
En vertu des PSR, introduites en
2013, un club ne peut pas perdre
plus de 105 millions de livres
(122,65 millions d’euros) sur trois
ans, à l’exclusion de certaines caté-
gories comme les investissements
dans les stades, le football féminin
et les projets de développement
communautaire. Des règles simi-
laires ont été introduites à l’origine
dans les divisions inférieures de
l’Angleterre après une vague de
faillites dans les années 2000. Leur
objectif déclaré est admirable :
empêcher les clubs de faire faillite
en dépensant trop d’argent à la
recherche d’un prestige et d’une
gloire sportive. Les faillites dans le
football anglais ont diminué depuis
les années 2000. Mais il y a un prix
à payer : les règles favorisent les
clubs historiques les plus riches et
limitent les challengers.
Le cas d’école Everton
L’histoire d’Everton suit un schéma
familier dans le football anglais. Un
propriétaire aux poches profondes
– Farhad Moshiri, un milliardaire
© 2024 The Economist Newspaper Limited. All rights reserved. Source The Economist, traduction Le nouvel Economiste, publié sous licence. L’article en version originale: www.economist.com.
britannico-iranien – a acheté le
club en 2016, avec l’intention de
dépenser beaucoup, et d’atteindre
le sommet du football anglais. Il
en est resté à la première étape : la
masse salariale d’Everton a doublé
entre 2016 et 2021. Mais Everton a
échappé de justesse à la relégation
lors des saisons 2021-22 et 2022-23.
Le business plan du club s’appuyait
sur un classement régulier parmi
les huit premiers pour assurer sa
rentabilité.
L’explosion des coûts et la faiblesse
des recettes ont entraîné une perte
avant impôts de 287 millions de
livres (335 millions d’euros) au
cours de la dernière période d’éva-
luation des PSR. Le club a présenté
un ensemble “héroïquement créa-
tif” de dérogations pour atteindre
le montant autorisé de 105 millions
de livres, dont certaines très peu
conventionnelles (ne pas pour-
suivre en justice un joueur accusé
de délits sexuels pour obtenir
des dommages et intérêts, ne pas
vendre de joueurs en raison de la
pandémie). Finalement, Everton
a admis qu’il avait trop dépensé,
tout en faisant valoir que la guerre
en Ukraine (les sanctions ont fait
échouer les droits de dénomination
des stades) et la pandémie avaient
atténué l’infraction. La sanction
initiale a rapproché le club de la
relégation, le déstabilisant encore
davantage.
L’UEFA a modifié ses règles pour
se concentrer sur le “squad cost
ratio”, soit le “ratio des coûts de
l’équipe”, c’est-à-dire la facture
représentée par les joueurs et les
entraîneurs de haut niveau par
rapport aux recettes. La Premier
League devrait faire de même. Il
s’agit d’une amélioration : le sys-
tème est plus simple et implici-
tement indexé sur l’inflation. La
perte admissible de 105 millions
de livres n’avait jusque-là pas aug-
menté en fonction de l’inflation
économique ou de l’explosion des
salaires des footballeurs.
Effet délétère des règles
sur l’équilibre compétitif
Mais un compromis essentiel
demeure : stabilité financière vs
compétition. En plafonnant les
dépenses par rapport aux recettes
des clubs, les règles limitent les
moyens dont disposent les challen-
gers pour éclipser les titulaires plus
riches. En conséquence, une voie
coûteuse mais autrefois viable vers
le succès a été fermée. Manchester
City a perdu de l’argent pendant
huit saisons consécutives entre
2007 et 2014, avant d’afficher huit
saisons de bénéfices avant impôts à
partir de 2015, au cours desquelles
il a remporté le championnat à cinq
reprises. Des chercheurs de l’univer-
sité Sheffield Hallam ont constaté
que l’équilibre compétitif [recherche
d’une relative égalité des forces et donc
d’une incertitude du résultat, ndt] s’est
détérioré dans les cinq plus grands
championnats européens après l’in-
troduction du FFP. Dans toutes les
divisions supérieures d’Europe, le
nombre d’équipes différentes ter-
minant dans les quatre premières
places a diminué de 10 %. (Il s’agit
là cependant de preuves indirectes ;
le football a beaucoup changé pen-
dant cette période).
Les clubs anglais
font-ils vraiment faillite ?
Les défenseurs de ces règles sou-
lignent l’effet dévastateur de la
faillite d’un club sur les supporters.
Le Bury FC, pilier des troisième
et quatrième divisions du football
anglais, s’est effondré en 2019 et
végète désormais en neuvième
division, même après un sauvetage
financé par les supporters. Mais
la plupart des faillites sont plus
bénignes. Stefan Szymanski, éco-
nomiste du sport à l’université du
Michigan, a compilé des données
sur toutes les faillites survenues
dans les quatre premières divisions
depuis 1945 et n’a trouvé aucun
club ayant entièrement disparu.
Les clubs de football anglais sont
des exemples remarquables de lon-
gévité d’entreprises. “Il est difficile
d’imaginer un autre secteur d’activité
où il y avait 100 entreprises il y a un
siècle et où elles existent toujours”,
s”
ajoute-t-il.
Les supporters ont tendance à
être très favorables à la réglemen-
tation. Il en va de même pour le
gouvernement, qui légifère sur la
création d’une autorité de régu-
lation du football indépendante
chargée de traiter les “problèmes
financiers systémiques dans le foot-
ball”. Il doit cependant résister à
la tentation de s’immiscer davan-
tage. Le football anglais est suivi
dans le monde entier en raison de
sa compétitivité féroce. Il a le don
spectaculaire de vider les poches
des milliardaires et d’éparpiller les
richesses dans les villes anglaises.
Les histoires de cendrillon, du type
de celles que M. Moshiri espérait
pour Everton, ne se concrétisent
pas toujours. Mais elles devraient
rester possibles.
THE ECONOMIST
Les clubs de
football anglais
sont des exemples
remarquables
de longévité
d’entreprises. “Il est
difficile d’imaginer
un autre secteur
d’activité où il y avait
100 entreprises il y a
un siècle et où elles
existent toujours”

Le nouvel Economiste - n°2209 - Du 08 au 14 mars 2024 - Journal d’analyse & d’opinion paraissant le vendredi 5
ANALYSES
Retour à la modération
L’ère des licornes est révolue
Et ne nous attendons pas à ce que l’IA y change quelque chose
Les affaires n’ont jamais été aussi
bonnes pour les géants américains
de la tech. Après avoir chuté en
2022, la valeur de marché combinée
d’Alphabet, d’Amazon, d’Apple, de
Meta et de Microsoft a bondi de
70 %, à plus de 10 000 milliards de
dollars depuis le début de l’année
2023, grâce à l’engouement suscité
par l’intelligence artificielle (IA).
L’épiphénomène
des entreprises d’IA
Cette technologie a également
propulsé d’autres entreprises sur
le devant de la scène. Le 21 février,
Nvidia, un champion des puces IA,
a annoncé que ses ventes avaient
grimpé de 265 % en glissement
annuel au cours du trimestre qui
s’est achevé en janvier. Sa valeur
boursière est passée d’environ 500
milliards de dollars il y a un an à
1 700 milliards de dollars, ce qui
en fait la cinquième entreprise
la plus valorisée des États-Unis.
OpenAI, la société à l’origine de
ChatGPT, et d’autres créateurs
d’IA tels qu’Anthropic, ont gagné
en notoriété et ont levé des mil-
liards de dollars de financement.
Tout au long des années 2010,
le nombre de lic
licornes a gr
grimpé
en flèche aux États-Unis.
En 2021, 344 sociétés ont
décroché ce statut. L’année
dernière, elles étaient 45.
Des milliers de petites entreprises
spécialisées dans l’IA ont égale-
ment vu le jour. À tel point qu’une
petite île des Caraïbes, Anguilla,
dont le suffixe du domaine inter-
net est “.ai”, tire aujourd’hui près
d’un tiers du budget de son gou-
vernement de l’octroi de licences
sur cette extension, selon le site
en ligne Rest of World. Dernier
signe en date de l’emballement en
cours dans la Silicon Valley : Adam
Neumann, le fondateur évincé de
WeWork, une entreprise de cowor-
king qui s’est déclarée en faillite en
novembre 2023 après des années de
pertes, a fait une offre le 5 février
pour en reprendre les rênes.
Les investisseurs
sur la retenue
Pourtant, il ne faut pas croire que
le milieu américain des start-up
a retrouvé son exubérance d’an-
tan. D’une part, la direction et les
créanciers de WeWork ont montré
peu d’enthousiasme pour l’offre
d’Adam Neumann. Les sociétés de
capital-risque n’ont investi que 170
milliards de dollars dans le pays
l’année dernière, soit une baisse
de moitié par rapport à 2021, selon
© 2024 The Economist Newspaper Limited. All rights reserved. Source The Economist, traduction Le nouvel Economiste, publié sous licence. L’article en version originale: www.economist.com.
6 Le nouvel Economiste - n°2209 - Du 08 au 14 mars 2024 - Journal d’analyse & d’opinion paraissant le vendredi
Les sociétés de capital-risque n’ont investi que 170 milliards de dollars dans le pays l’année dernière, soit une baisse de moitié
le cabinet d’études PitchBook. À
quelques exceptions près, comme
OpenAI, les investisseurs ont
été particulièrement réticents à
l’idée de signer des chèques aux
montants exorbitants. Tout au
long des années 2010, le nombre
de licornes – entreprises d’une
valeur supérieure à 1 milliard de
dollars – a grimpé en flèche aux
États-Unis. En 2021, 344 sociétés
ont décroché ce statut. L’année
dernière, elles étaient 45.
La fin de l’ère de l’argent facile
est en grande partie responsable.
Dans les années fastes, alors que
les investisseurs se précipitaient
pour mettre la main sur les start-
up les plus en vogue, les entre-
prises de la tech n’avaient pas
besoin de faire appel à la bourse
pour lever des capitaux. Des inves-
tisseurs hybrides tels que Tiger
Global et Coatue, qui opèrent à la
fois sur les marchés boursiers et
privés, ont afflué dans la Silicon
Valley. Dharmesh Thakker, de la
société de capital-risque Battery
Ventures, se souvient de l’époque
où les fondateurs de start-up pou-
vaient “lever des fonds sur un appel
vidéo par Zoom”. En 2021, les
investisseurs hybrides représen-
taient plus de la moitié des modes
de financement des start-up.
Depuis, ils ont refait leurs calculs,
contribuant l’an dernier à moins
d’un tiers de leur financement.
Les IPO ne font plus recette…
Aujourd’hui, les investisseurs réflé-
chissent à la manière de revendre
leurs participations dans d’an-
ciennes licornes. La plupart des
fonds de capital-risque fonction-
nent sur dix ans, soutenant les
start-up durant cinq ans avant de
par rapport à 2021.
se retirer progressivement au cours
de la seconde période. Avec plus
de 700 licornes, d’une valeur totale
de 2 400 milliards de dollars, les
sommes en jeu sont considérables.
La première façon d’en sortir est
de procéder à une introduction en
bourse (IPO). Pourtant, ce marché
reste au point mort, avec 83 intro-
ductions soutenues par des sociétés
de capital-risque en 2023, contre
309 en 2021. Bon nombre des socié-
tés cotées l’année dernière, notam-
ment Instacart, une entreprise de
livraison de produits d’épicerie, et
Klaviyo, une société de logiciels,
voient leurs actions se négocier en
dessous de leur prix d’introduction.
Arm, un concepteur de puces dont
le cours a plus que doublé depuis
son introduction en bourse en sep-
tembre, constitue l’une des rares
exceptions. Les entreprises qui pré-
voient une introduction en bourse
cette année le font souvent en mini-
misant leur valeur : Reddit, un site
web de partage de mèmes, prévoit
de s’introduire en bourse pour un
montant de 5 milliards de dollars,
alors qu’il avait été évalué à 10 mil-
liards de dollars en 2021.
La revente de licornes non plus
La deuxième voie de sortie – à
savoir la vente de la start-up à une
autre entreprise – est également
partiellement bloquée. Selon
PitchBook, seules 698 entreprises
financées par le capital-risque ont
été rachetées par d’autres sociétés
l’année dernière, contre 1 311 en
2021. Les autorités anti-trust ont
maintenu sur la touche les entre-
prises de la Big tech, qui étaient
autrefois des acquéreurs start-up
en série. Le mois dernier, Amazon a
abandonné son offre d’acquisition
d’iRobot, un fabricant de robots
aspirateurs, à la suite de l’examen
minutieux de la situation par les
régulateurs européens.
La vente de la start-up à un autre
investisseur privé – qui constitue
la troisième option – n’est pas
non plus très attrayante. Selon
Caplight, un fournisseur de don-
nées, les valorisations privées sur
le marché secondaire sont infé-
rieures à celles obtenues lors de la
dernière levée de fonds pour plus
de quatre cinquièmes des licornes.
Discord, un service de chat popu-
laire auprès des amateurs de jeux
vidéo, a été récemment évalué sur
le marché secondaire à 6 milliards
de dollars, contre près de 15 mil-
liards de dollars lors de sa dernière
levée de fonds en 2021.
Au milieu de cette période dif-
ficile, certaines licornes se sont
tout simplement effondrées.
Convoy, une start-up spécialisée
dans la logistique dont la dernière
levée de fonds en 2022 s’élevait à
près de 4 milliards de dollars, a
définitivement fermé en octobre.
Veev, une licorne spécialisée dans
la construction de maisons, a, elle,
fermé en novembre et est en train
de liquider ses actifs. Samir Kaji,
d’Allocate, une société qui met en
relation des investisseurs avec des
fonds de capital-risque, pense que
de nombreuses licornes seront
“discrètement rachetées en pièces
détachées”.
Retour à la modération
dans la Silicon Valley
C’est un triste sort pour les fonda-
teurs, les employés et les investis-
seurs de ces entreprises autrefois
prometteuses. Mais les autres
ne doivent pas s’inquiéter outre
mesure. Tom Tunguz, de Theory
Ventures, une autre société de
capital-risque, estime que la
baisse des financements depuis
2021 n’est qu’un retour à une
tendance de plus long terme qui
a été perturbée par la pandémie.
Le retour d’une certaine modéra-
tion dans la Silicon Valley offre de
nombreuses raisons de se réjouir.
Il est rare aujourd’hui de trouver
une start-up qui prône la crois-
sance à tout prix. Les entrepre-
neurs ont redécouvert le concept
de frugalité. Nombre d’entre eux
sont prudents dans leurs recrute-
ments, une attitude qui contraste
fortement avec la course aux
talents lancée pendant la pan-
démie. Le fait que les géants du
secteur de la tech aient inondé le
marché de milliers de profession-
nels de l’informatique à la suite
d’une vague de licenciements
n’est pas étranger à cette situa-
tion. Au cours des deux dernières
années, Alphabet, Amazon, Meta
et Microsoft ont licencié plus de
75 000 personnes.
De plus, l’IA fournit aux start-up
américaines non seulement de
nouvelles idées de business, mais
aussi des moyens d’en faire plus
avec moins. Les start-up consa-
crent environ la moitié de leur
trésorerie à la vente de leurs pro-
duits et un tiers à l’ingénierie.
Les assistants IA pour les com-
merciaux et les codeurs augmen-
tent leur productivité de plus
d’un tiers dans certaines start-up,
ce qui réduit le montant des capi-
taux à lever. Finalement, l’ère des
licornes ne nous manquera pas.
THE ECONOMIST
l’IA fournit aux
start-up américaines
non seulement de
nouvelles idées de
business, mais aussi
des moyens d’en faire
plus avec moins. Les
assistants IA pour les
commerciaux et les
codeurs augmentent
leur productivité de
plus d’un tiers dans
certaines start-up, ce
qui réduit le montant
des capitaux à lever.

Stratégie
Faut-il placer tout votre portefeuille en actions ?
Alors que les marchés s’emballent, il convient de garder la tête froide
Moins de deux mois se sont écou-
lés depuis début 2024 et l’année
a déjà été réjouissante pour les
investisseurs en bourse. L’indice
S&P 500 des grandes entreprises
américaines est en hausse de 5 %
et a dépassé les 5 000 points pour la
première fois de son histoire, porté
par un regain d’enthousiasme pour
les géants de la technologie, tels
que Meta et Nvidia. Le 22 février,
le Nikkei 225 japonais a battu son
propre record, établi en 1989. Ce
début d’année en fanfare a ravivé
un vieux débat : les investisseurs
doivent-ils miser à fond sur les
actions ?
100 % actions ?
Quelques études font l’objet de
discussions dans les milieux finan-
ciers. L’une d’entre elles a été
publiée en octobre par Aizhan
Anarkulova, Scott Cederburg et
Michael O’Doherty, un trio d’uni-
versitaires. Ils plaident en faveur
d’un portefeuille composé à 100 %
d’actions, une approche qui va à
l’encontre des conseils tradition-
Le problème, lorsqu’il
s’agit de choisir entre une
allocation en actions de 60 %,
100 % ou même 200 %, c’est
que l’histoire des marchés
financiers est trop courte
nels, qui suggèrent qu’une combi-
naison d’actions et d’obligations
est la meilleure solution pour la
plupart des investisseurs. Selon les
auteurs, un portefeuille composé
uniquement d’actions (même si
elles sont pour moitié américaines
et pour moitié mondiales) a toutes
les chances de l’emporter sur une
approche diversifiée, une conclu-
sion qui s’appuie sur des données
remontant jusqu’à 1890.
Effet de levier sur portefeuille
d’actions
Pourquoi s’arrêter là ? Bien que
l’idée puisse paraître absurde, le
fait que des investisseurs ordi-
naires utilisent l’effet de levier
pour acheter des actifs est consi-
déré comme normal sur le marché
de l’immobilier. Certains préconi-
sent une approche similaire sur le
marché boursier. Ian Ayres et Barry
Nalebuff, tous deux de l’université
de Yale, ont déjà fait remarquer
que les jeunes sont ceux qui ont le
plus à gagner de l’effet composé à
long terme de la croissance du capi-
tal, mais ce sont aussi ceux qui ont
le moins à investir. Selon le duo, les
jeunes devraient donc emprunter
pour acheter des actions, avant de
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Le nouvel Economiste - n°2209 - Du 08 au 14 mars 2024 - Journal d’analyse & d’opinion paraissant le vendredi
Un portefeuille composé à 100 % d’actions est une approche qui va à l’encontre des conseils traditionnels, qui suggèrent qu’une
combinaison d’actions et d’obligations est la meilleure solution pour la plupart des investisseurs (Tokyo, le 22 février dernier).
se désendetter et de se diversifier
plus tard dans leur vie.
Cliff Asness, fondateur d’AQR
Capital Management, un fonds
spéculatif quantitatif, se situe dans
l’autre camp. Il reconnaît qu’un
portefeuille d’actions a un rende-
ment attendu plus élevé qu’un por-
tefeuille d’actions et d’obligations.
Mais il affirme que ce rendement
n’est pas forcément plus élevé en
fonction du risque pris. Pour les
investisseurs capables d’utiliser
l’effet de levier, M. Asness estime
qu’il est préférable de choisir un
portefeuille présentant le meilleur
équilibre entre le risque et le rende-
ment, puis d’emprunter pour inves-
tir dans une plus grande partie de
ce portefeuille. Il a déjà affirmé
que cette stratégie permettait d’ob-
tenir un rendement supérieur à
celui d’un portefeuille entièrement
composé d’actions, avec la même
volatilité. Même pour ceux qui ne
peuvent pas emprunter facilement,
une allocation à 100 % en actions
peut ne pas offrir le meilleur ren-
dement en fonction du degré de
risque que les investisseurs souhai-
tent prendre.
La trop courte histoire
des marchés
Le problème, lorsqu’il s’agit de choi-
sir entre une allocation en actions
de 60 %, 100 % ou même 200 %,
c’est que l’histoire des marchés
financiers est trop courte. Les argu-
ments des deux camps reposent,
explicitement ou non, sur un juge-
ment concernant les performances
des actions et d’autres actifs sur
le très long terme. Et la plupart
des recherches qui concluent à la
ANALYSES
Les partisans de la diversification
éprouvent des difficultés lorsque
les marchés sont en pleine reprise,
car une approche prudente peut
paraître timorée. Cependant, l’his-
toire financière fournit de nom-
breuses raisons de rester inflexible :
les données récentes sur les rende-
ments relatifs sont limitées ; des
aperçus de périodes antérieures
suggèrent que les actions ne sont
pas toujours plus performantes. À
tout le moins, les partisans d’une
allocation à 100 % en actions ne
peuvent pas s’appuyer sur l’argu-
ment de l’historique à long terme,
car cet historique n’est tout simple-
ment pas assez long.
THE ECONOMIST
Les partisans d’une
allocation à 100 %
surperformance des actions par d’aujourd’hui peut sembler en actions ne peuvent
rapport aux autres options se réfè- quelque peu ridicule. Après tout,
rent à leurs performances depuis la finance a énormément évolué pas s’appuyer
la fin du XIXe siècle (comme c’est depuis 1941, sans parler de 1792. sur l’argument
le cas dans les travaux de Mme Pourtant, en 2074, il est presque
Anarkulova et de MM. Cederburg certain que la finance sera très de l’historique
et O’Doherty) ou même depuis le différente de l’époque récente, à long terme,
début du XXe siècle. marquée par une surperformance
Bien que cette période puisse sem- effrénée des marchés boursiers. car cet historique
bler longue, elle représente une Outre le risque mesurable, les n’est tout simplement
quantité de données insuffisante investisseurs doivent faire face à
pour un jeune investisseur qui une incertitude inconnue. pas assez long.
réfléchit à la manière d’investir
pour le reste de sa vie profession-
nelle, soit une période d’environ un
demi-siècle. Pour résoudre ce pro-
blème, la plupart des enquêtes uti-
lisent des périodes glissantes qui se
chevauchent afin de créer des cen-
taines ou des milliers de points de
données. Mais comme elles se che-
vauchent, les données ne sont pas
statistiquement indépendantes, ce
qui réduit leur valeur si elles sont
utilisées pour des prévisions.
En outre, lorsque les chercheurs
adoptent une vision à plus long
terme, le tableau peut être dif-
férent. Une analyse publiée en
novembre par Edward McQuarrie,
de l’université de Santa Clara,
porte sur des données relatives aux
actions et aux obligations remon-
tant à la fin du XVIIIe siècle. Il en
ressort que les actions n’ont pas
systématiquement surpassé les
obligations entre 1792 et 1941. En
effet, il y a eu des décennies où les
obligations ont surpassé les actions.
La prudence
envers et contre tous
L’idée d’utiliser des données d’une
époque aussi lointaine pour éclai-
rer les décisions d’investissement
7
ANALYSES
Une fois n’est pas coutume
Vers une baisse des effectifs de l’État de 0,3 % en 2024
Le décret d’annulation de février l’obligera à une suppression nette de 8 000 emplois au lieu d’une création nette de 7 000 emplois
MÉCOMPTES PUBLICS,
FRANÇOIS ECALLE
La loi de finances initiale (LFI)
pour 2024 prévoyait la création,
nette des suppressions, de 6 700
emplois dans les services de l’État.
Pour financer ces créations d’em-
plois et la hausse des salaires, elle
prévoyait une augmentation des
crédits de personnel de 7,5 Mds€.
Ces 7,5 Mds€ comprenaient
2,5 Mds€ de contributions de l’État
employeur au financement des
pensions de ses anciens fonction-
naires. Il se verse ces contributions
à lui-même et paye lui-même ces
pensions. Il s’agit d’un simple jeu
d’écritures et la véritable hausse
des crédits de personnel était donc
de 5,0 Mds€ (5,1 %).
L’essentiel de cette hausse pro-
vient de l’augmentation du salaire
moyen par tête, qui elle-même
résulte de l’effet en année pleine
de la revalorisation du point de la
fonction publique en juillet 2023,
Super Tuesday
Des lendemains de victoire qui ne chantent pas
Pour Biden et Trump, qui suscitent peu d’enthousiasme chez la majorité des électeurs, le plus dur reste à faire
BIDEN POWER,
ANNE TOULOUSE
Ce mardi on a voté dans mon État,
la Virginie, et dans 14 autres, pour
le fameux Super Tuesday qui,
généralement, règle le résultat
des primaires. Et, ô surprise, les
deux vainqueurs sont Joe Biden et
Donald Trump, tous les deux assurés
Seule la frange des vrais
croyants aborde ce duel avec
des certitudes, les autres se
trouvent devant un dilemme qui
a peu de chance de s’améliorer :
Joe Biden ne va pas rajeunir
et Donald Trump ne va pas
s’acheter une conduite
désormais d’atteindre le nombre de
délégués qui leur permettra d’être
adoubés par leurs conventions l’été
prochain. Ont-ils tant de raisons de
se réjouir ? Car on pourrait dire que
pour deux candidats qui suscitent
aussi peu d’enthousiasme chez la
majorité des électeurs, le plus dur
reste à faire.
Première question : où vont aller
les électeurs de Nikki Haley, qui a
tout de même réuni un tiers des suf-
frages ? Les interviews à la sortie des
bureaux de vote montrent que pour
8 Le nouvel Economiste - n°2209 - Du 08 au 14 mars 2024 - Journal d’analyse & d’opinion paraissant le vendredi
Il est très difficile de réduire les salaires et de freiner l’effet des avancements
de carrière dans la fonction publique.
des mesures catégorielles (en
faveur de catégories particulières
de fonctionnaires) et du “glisse-
ment vieillissement technicité”
(avancements de carrière à l’an-
cienneté ou au mérite).
Le décret d’annulation de février
a annulé 0,8 Md€ sur ces crédits
de personnel, mais en y incluant
Les deux candidats ont maintenant les mains libres pour se tourner l’un contre l’autre,
ce qu’ils ont déjà fait il y a quatre ans, mais cette fois-ci avec un surcroît de munitions.
bon nombre d’entre eux, elle a été
un recours contre Donald Trump.
Ces électeurs rebutés par les casse-
roles judiciaires de l’ex-président et
par ses déclarations intempestives
vont-ils se rallier en novembre ?
Rien n’est moins sûr. Ils vont en tout
cas être à partir de maintenant la
cible des deux camps, à moins que
l’on voie surgir l’Arlésienne de cette
campagne, le candidat d’un troi-
sième parti, qui rebattrait complète-
ment les cartes.
“Uncommitted”, “cross-over”
et autres curiosités électorales
Joe Biden triomphe sans gloire dans
une élection sans péril, puisqu’il
les contributions au financement
des pensions pour près de 0,3
Md€. L’annulation des “vrais” cré-
dits de personnel est d’environ 0,5
Md€ soit 10 % de l’augmentation
prévue.
Il est très difficile de réduire les
salaires et de freiner l’effet des
avancements de carrière dans la
n’a que des opposants symboliques,
alors que ceux qui pourraient lui
faire de l’ombre se sont pliés à la
discipline du parti. Michele Obama
a choisi ce jour pour annoncer
qu’elle n’avait pas l’intention de se
présenter “au cas où” – d’ailleurs
qu’irait-elle faire dans cette galère ?
Le président a davantage de souci
avec ses opposants fantômes, les
“uncommitted” [non engagés], ceux
qui votent pour dire qu’ils ne savent
pas pour qui voter. Ils étaient près
de 20 % dans le Minnesota, un État
qui compte une notable population
musulmane, comme le Michigan,
qui a donné la semaine dernière un
avertissement similaire.
Parmi les autres curiosités
fonction publique. On peut repor-
ter la date de mise en œuvre de
mesures catégorielles, mais l’im-
pact sur la masse salariale de
2024 sera très faible : s’agissant
par exemple des enseignants du
second degré public, le report des
mesures salariales non encore
mises en œuvre jusqu’à la fin de
l’année permettrait une économie
de 60 M€
M pour une augmentation
des crédits de personnel prévue en
LFI de 1 400 M
M€.
15 000 recrutements en moins
L’économie permise par le déca-
lage des mesures salariales attein-
dra difficilement 0,1 Md€ au total,
et il faudra donc trouver 0,4 Md€
en recrutant moins que prévu. Le
coût annuel des nouveaux entrants
étant de 27 000 €, cela correspond
à une diminution d’environ 15 000
des effectifs prévus pour 2024.
Cela signifie qu’il y aura une sup-
pression nette d’environ 8 000
emplois au lieu d’une création
nette d’environ 7 000 emplois. Elle
électorales américaines, on compte
les “cross over” ceux qui vont voter
dans les primaires du camp adverse,
soit pour y semer la pagaille, soit
parce qu’ils sont déçus par leur
candidat. Les inconditionnels de
Donald Trump sont persuadés
qu’une partie des électeurs de Nikki
Haley sont des démocrates qui se
déguisent en républicains pour
nuire à Donald Trump, ce qui n’a
pas trop de sens car dans une élec-
tion générale, les sondages donnent
à l’ex-ambassadrice une meilleure
chance de battre Joe Biden.
Inquiétudes
dans les deux camps
Tous ces fantasmes sont le reflet de
l’inquiétude latente qui règne aussi
bien chez les partisans du président
que chez ceux de son prédécesseur.
Quatre sondages, sortis ces derniers
jours, sont préoccupants pour Joe
Biden : ils donnent tous à Donald
Trump un avantage qui se situe,
il est vrai, dans la marge d’erreur.
Dans le même temps, la cote du
président est passée en dessous de
la barre des 40 % et il enregistre
des scores négatifs dans tous les
domaines. Donald Trump est lui à la
merci du calendrier judiciaire, une
bonne partie de ceux qui ont voté
pour lui dans les primaires décla-
rant qu’ils pourraient y réfléchir à
prendra la forme d’une réduction
des ouvertures de postes dans les
concours et d’une diminution des
recrutements de contractuels.
Tous les départs en retraite (envi-
ron 60 000 par an) ne seront pas
remplacés.
Même sans ce décret d’annulation,
il n’y aurait sans doute pas eu 6 700
créations nettes d’emplois en 2024
car les administrations, comme les
entreprises, recrutent difficilement
et de nombreux postes ne sont pas
pourvus. L’impact de ce décret sera
toutefois plus fort que celui de ces
difficultés de recrutement.
Il faut enfin rappeler que la fonc-
tion publique d’État compte
2 500 000 agents et qu’il s’agit de
réduire ce nombre de 0,3 %. Il est
possible de dégager des gains de
productivité de 0,3 % et de suppri-
mer ainsi des emplois sans baisser
le niveau des services publics.
Le site www.fipeco.fr développe
les analyses de François Ecalle.
deux fois devant une condamnation
pénale.
Les deux candidats ont maintenant
les mains libres pour se tourner l’un
contre l’autre, ce qu’ils ont déjà fait il
y a quatre ans, mais cette fois-ci avec
un surcroît de munitions. Cela res-
semble à ces interminables guerres
de l’Ancien Régime, qui inspiraient
au mieux de la lassitude chez les
peuples. Les Américains savent que
quels que soient leurs états d’âme,
ils vont vraisemblablement se trou-
ver en novembre devant un choix
qui, pour beaucoup, revient à se
résigner au moindre mal. Seule la
frange des vrais croyants aborde ce
duel avec des certitudes, les autres
se trouvant devant un dilemme qui
a peu de chance de s’améliorer : Joe
Biden ne va pas rajeunir et Donald
Trump ne va pas s’acheter une
conduite. Dans un pays qui, en dépit
des apparences, reste pragmatique,
tout va se jouer sur celui qui réussira
à convaincre qu’il sera le meilleur
gestionnaire de ce qui compte pour
les électeurs, et qui est, dans l’ordre :
l’économie, le respect des principes
démocratiques, l’immigration, la
lutte contre la criminalité et la poli-
tique face à l’avortement.
(*) Anne Toulouse vient de publier
‘L’art de trumper - Comment la
politique de Trump a contaminé le
monde’ (Tallandier)
 ANALYSES
Companies Act

L’Inde, pionnière de la RSE

La responsabilité sociale des entreprises y est passée de la philanthropie volontaire à l’impératif légal en 2013

santé, réduction de la pauvreté et

CHRONIQUES DU MAHABHARATA,
CHARLY SALKAZANOV
La responsabilité sociale des entre-
prises (RSE), ou Corporate Social
Responsibility (CSR), s’est imposée
comme une priorité pour une grande
partie des États occidentaux. Selon
ce concept, les entreprises doivent
intégrer les préoccupations sociales
et environnementales et de gouver-
nance à leurs actions. Désormais, il
est difficile pour les grands groupes
d’ignorer l’impact de leurs activi-
tés sur leur environnement. Aussi,
certains pays les ont mis à contri-
bution, mais souvent sur la base du
volontariat. Mais en 2013, l’Inde est
devenue le premier pays à faire de
la RSE une obligation légale. La loi
indienne oblige les grandes entre-
prises à lui consacrer une partie de
leurs bénéfices. Avec le Compagnies
Act, l’Inde envoyait un signal fort au
monde entier en affirmant le rôle
des entreprises dans le développe-
ment de la société.
La longue tradition indienne
de la RSE
Le concept d’entreprise sociale-
ment responsable n’est pas nou-
veau en Inde. Les industries du
pays peuvent revendiquer une
longue tradition en la matière.
Schématiquement, il existe quatre
grandes familles. Pour les anciennes
dynasties industrielles, les concepts
de développement et de soutien
ont toujours fait partie de la poli-
tique d’entreprise. Le groupe Tata
a ainsi pris sous son aile près de
3 000 villages du Jamshedpur où il a
construit écoles et cliniques, amélio-
Le modèle indien diffère considérablement du modèle occidental où les entreprises sont libres de s’engager dans les activités de
leur choix. Parmi les domaines fixés par le législateur figure la réduction de la pauvreté.
des trois exercices précédents à des
activités de RSE. Sont visées les
entreprises étrangères qui ont enre-
gistré un chiffre d’affaires annuel
d’au moins 10 milliards de roupies
(soit environ 111 millions d’euros),
ou une valeur nette d’au moins
5 milliards de roupies indiennes
(environ 56 millions d’euros) ou
encore un bénéfice net de 50 mil-
lions de roupies indiennes (envi-
ron 560 000 euros). Non seulement
l’obligation consacrée est inédite,
mais elle ne concerne pas moins
de 8 000 sociétés cotées en bourse.
Seul le droit saoudien s’en rap-
proche. Toutefois, en Inde, ce sont
les entreprises qui doivent mettre
en œuvre leur politique en matière
de RSE. Le régime actuel est fondé
sur le principe “se conformer ou se
justifier”. Aussi, les entreprises qui
omettent de consacrer les sommes
obligatoires à la RSE sont sommées
de s’expliquer dans le rapport
annuel de leur conseil d’adminis-
tration. En outre, le gouvernement
n’hésite pas à sanctionner les
entreprises récalcitrantes en leur
infligeant des amendes.
Des domaines d’intervention
listés par le législateur
Le développement de la commu-
nauté est un élément clé du pro-
gramme RSE indien. Pour leurs
actions, les entreprises sont inci-
tées à privilégier les communau-
tés locales. Le législateur a listé
les domaines dans lesquels il était
le plus urgent d’agir : éducation,
protection de l’environnement. De
nombreuses ONG comptent sur la
RSE pour exercer leurs missions.
C’est le cas par exemple de l’ONG
Tara Éducation et Protection de
l’enfance, fondée par deux Français,
qui gère des foyers d’accueil à New
Delhi. En Inde, les ONG ne man-
quent pas. Aussi, afin d’optimiser
l’efficacité de leurs contributions,
les entreprises ont tout intérêt
à privilégier des organismes de
confiance. Comme l’explique le
fondateur de Tara, Pascal Fautrat,
“le retour de bâton peut être terrible
lorsque le projet est bancal”.
Le modèle indien diffère considéra-
blement du modèle occidental où les
entreprises sont libres de s’engager
dans les activités de leur choix. Avec
une clôture de l’année financière
fixée au 31 mars, il ne reste plus que
quelques semaines aux entreprises
françaises qui travaillent en Inde
pour respecter cette obligation.
Le modèle
indien diffère
considérablement du
modèle occidental où
les entreprises sont
libres de s’engager
dans les activités de
leur choix

Le gouvernement n’hésite pas

à sanctionner les entreprises
récalcitrantes en leur infligeant
des amendes

rant ainsi les conditions sanitaires

pour les femmes enceintes et les
enfants. Le secteur public né après
l’indépendance de 1947 incarne
une autre tradition. La conception
de la RSE y est plus limitée mais
sa raison d’être l’amène nécessai-
rement à se tourner vers les ser-
vices envers la société. Quant aux
grandes entreprises indiennes, leur
vision de la RSE se limite essen-
tiellement à la responsabilité de
l’actionnariat. Enfin, la nouvelle
génération va jusqu’à intégrer dans
son objectif global un rôle social et
environnemental.

Le Companies Act
Le Companies Act de 2013 oblige
les entreprises à but lucratif à consa-
crer 2 % de leur bénéfice net moyen

Le nouvel Economiste - n°2209 - Du 08 au 14 mars 2024 - Journal d’analyse & d’opinion paraissant le vendredi 9
INTERVIEW
Le pouvoir de la monnaie
Jézabel Couppey-Soubeyran : “Transformons la monnaie
pour transformer la société”
L’économiste met en avant un dispositif d’émission monétaire permettant de financer les investissements non rentables
dans la transition écologique et sociale
Il faut “changer d’ordre monétaire” pour
mettre ce dernier au service de la “bifurcation
écologique et sociale” ! Le propos pourrait
paraître de prime abord un brin présomp-
tueux, mais il est soutenu par une très
sérieuse démonstration sur près de 400
pages *. Celle-ci puise à la fois dans la longue
histoire des métamorphoses monétaires, et
dans la compréhension de la nature profonde
du “pouvoir de la monnaie”. Avec ses deux co-
auteurs, l’économiste Jézabel Couppey-
Soubeyran démontre tout d’abord comment
le substrat monétaire a évolué dans le temps
en fonction du “projet” de chaque société.
C’est ainsi que la monnaie bancaire de crédit
s’est imposée dans la période contemporaine
parce qu’en phase avec l’accumulation capi-
taliste et sa quête infinie de valeur future. Mais
aujourd’hui, alors que nos économies sont
engagées dans une pressante transition éco-
logique et sociale, il est temps de raisonner
avec de nouveaux outils. Ainsi les auteurs plai-
dent-ils pour instituer un nouveau mode
volontaire d’émission permettant, via des
subventions monétaires et non budgétaires,
de financer des investissements qui, selon les
critères capitalistes, ne sont pas rentables.
Argent magique, assume crânement Jézabel
Couppey-Soubeyran, qui rappelle à ses
détracteurs qui feignent de l’ignorer que quel
que soit son mode d’émission, la monnaie est
toujours créée ex nihilo. Un pouvoir qui a trop
servi, déplore-t-elle, au développement de la
sphère financière ces dernières années, et
qu’elle entend mettre en partie au service de la
juste cause écologique.
(*) ‘Le pouvoir de la monnaie - Transformons
la monnaie pour transformer la société’
Jézabel Couppey-Soubeyran, Pierre Delandre
et Augustin Sersiron (éditions Les Liens qui
Libèrent)
Par ailleurs Jézabel Couppey-Soubeyran est
co-autrice avec Christophe Nijdam de
“Parlons banque en 30 questions”s” (La
Documentation française - 3°édtion à paraitre
le 17 mai prochain)
SANS FILTRE
UNE INTERVIEW RÉALISÉE PAR PHILIPPE PLASSART
Quelle thèse principale défendez-vous ?
Notre proposition clé est d’ajouter un nou-
veau mode de création monétaire à ceux qui
existent déjà pour nous donner les moyens
d’une bifurcation écologique et sociale.
Notre conviction est que pour transformer
la société, il faut transformer la monnaie,
du fait du rôle puissant de structuration de
cette dernière. Le système monétaire actuel,
façonné pour l’accumulation capitaliste, ne
permettra pas en l’état de réaliser l’indis-
pensable transition vers une société ayant
pour priorité le respect de la planète et de
l’humain. La bonne nouvelle est que cette
transformation nécessaire de la monnaie est
aussi possible, comme le montrent les grands
10
“La Caisse de développement durable aurait pour
fonction d’allouer des subventions aux porteurs de
projets d’investissements à fort impact écologique
et social mais dépourvus de rentabilité financière.
Une fois le projet financé, son porteur n’aurait rien à
rembourser.”
basculements monétaires de l’histoire. Le
premier basculement monétaire a été celui
des monnaies non marchandes des socié-
tés tribales aux monnaies marchandes des
sociétés de la haute antiquité, qui inventent
la monnaie de compte nécessaire à leurs pro-
jets agraires et religieux. Puis on est passé de
la monnaie de compte à la monnaie de paie-
ments avec l’invention des premières mon-
naies frappées au VIe siècle avant notre ère,
qui répondent au besoin des projets conqué-
rants et marchands des sociétés de l’antiquité
classique. Et ainsi de suite jusqu’au bascule-
ment, au XIXe siècle, à la monnaie bancaire
(billets de banque et monnaie de crédit),
encastrée dans la dette, tournée vers la créa-
tion de valeur future et l’accumulation. Cette
monnaie a été un formidable levier pour le
capitalisme, système qui n’est aujourd’hui
plus soutenable au vu des dégâts écologiques
et sociaux qu’il entraîne.
Quel est l’objectif ?
Nous ne disons pas qu’il faut changer de mon-
naie, mais qu’il faut ajouter un nouveau mode
d’émission légale sans dette, c’est-à-dire sans
que le bénéficiaire n’ait à la rembourser ou
à céder un titre. L’objectif ? Rendre possible
des investissements non rentables – ceux dont
nous avons besoin pour réaliser la bifurca-
tion écologique et sociale – et qui ne trouvent
pas de financements dans le système actuel
de la monnaie de crédit qui requiert taux
d’intérêt et remboursement. Les sommes
généralement avancées pour financer cette
transition – de l’ordre de 2 à 3 points de PIB,
dont une moitié d’investissements publics
– sous-estiment l’ampleur des besoins. Ces
évaluations se limitent en général à la seule
transition climatique stricto sensu, dont les
investissements sont les plus attractifs. Ce
chiffrage pourrait laisser croire que l’ordre
de grandeur de l’effort financier à fournir,
notamment de la part de l’État, est à portée
de portefeuille. Mais c’est sans compter la
part supplémentaire des investissements de
“
réparation de la nature, des investissements
d’accompagnement sectoriel et d’accompa-
gnement des ménages – autant de projets qui
a priori ne rapportent financièrement rien.
Pour couvrir ces besoins, il faudrait émettre
selon notre estimation 20 milliards de mon-
naie volontaire par mois chaque année. Un
quantum somme toute modéré comparé aux
60 milliards (et même au-delà) des émissions
de la banque centrale européenne lors de la
crise sanitaire.
Comment fonctionne concrètement
votre dispositif ?
Le nouvel institut d’émission qui serait mis
en place à côté ou au sein de la banque cen-
trale se tournerait vers de cette dernière
pour qu’elle émette un certain montant de
monnaie sans dette, en fonction des besoins
d’investissements nécessaires non rentables.
L’institut inscrirait cette encaisse de mon-
naie volontaire sur le compte d’une société
financière publique appelée Caisse de déve-
loppement durable. Celle-ci, fonctionnant en
réseaux, aurait pour fonction d’allouer des
subventions aux acteurs porteurs de projets
d’investissements à fort impact écologique et
social mais dépourvus de rentabilité finan-
cière. Avec comme point essentiel qu’une fois
le projet financé, son porteur n’aurait rien à
rembourser. Une telle mécanique aurait pour
vertu d’élever la capacité de subvention dans
l’économie et permettrait de réaliser beau-
coup plus de projets qui, bien que non ren-
tables, seraient indispensables au regard de
leur impact écologique et social positif.
N’est-ce pas de l’argent “magique” ?
Peut-être, mais alors à chacun sa magie ! Il y
a ceux qui croient en la magie de la technolo-
gie qui pourrait nous sauver de tout, notam-
ment en assurant le découplage de la crois-
sance économique et des émissions de gaz à
effet de serre ou des extractions de matières
premières non renouvelables. Il y a ceux qui
croient en la magie de la dette et qui croient
que l’État peut emprunter autant qu’il en a
besoin sur les marchés financiers sans que
jamais il ne se passe aucun problème. Il y
a ceux qui croient en la magie des marchés
et qu’il suffit d’un signal prix pour que tout
aille bien. Pour notre part, nous croyons à la
magie de la monnaie, si l’on veut bien consi-
dérer que la monnaie, quel que soit son mode
d’émission, est toujours créée ex nihilo par un
jeu d’écriture comptable avec ou sans contre-
partie. Ce que notre dispositif ajoute, c’est
de désencaster notre monnaie volontaire du
marché du crédit et des marchés financiers. Il
est vrai que ce faisant, à la différence d’une
monnaie créée par une avance de fonds
(prêt) qui est remboursée pour effacer la
créance, cette nouvelle monnaie subvention,
sans dette, ne refluant pas, vient se fondre
dans la masse monétaire. D’où l’impératif de
surveiller cette masse monétaire pour que
son niveau n’excède pas les besoins de l’éco-
nomie, au risque de générer de l’inflation.
Pour faire refluer si nécessaire cette monnaie
vers l’institut d’émission (dans le but de la
détruire), on peut mobiliser les instruments
Le nouvel Economiste - n°2209 - Du 08 au 14 mars 2024 - Journal d’analyse & d’opinion paraissant le vendredi
Le système
monétaire actuel,
ne permettra pas en
l’état de réaliser
l’indispensable
transition vers une
société ayant pour
priorité le respect
de la planète et
de l’humain”
classiques (réglage des réserves obligatoires)
ou des instruments fiscaux spécifiques sous
la forme de contributions monétaires ou de
compensations écologiques du type taxes
sur les rejets polluants ou sur l’utilisation de
ressources non renouvelables acquittées par
tous les agents, et pas uniquement les béné-
ficiaires des subventions. On peut même ima-
giner, pourquoi pas, le lancement d’un grand
emprunt populaire par la banque centrale
pour réduire la masse monétaire en circula-
tion. Cette batterie d’instruments rend tout
à fait gérable à nos yeux le risque d’inflation
d’origine monétaire de notre dispositif.
Quel écho a votre proposition ?
Nous n’avons certes pas encore été invi-
tés par Christine Lagarde [présidente de la
banque centrale européenne, ndlr] ou François
Villeroy de Galhau [gouverneur de la Banque
de France, ndlr], mais notre proposition a
trouvé indéniablement un écho dans les
médias et auprès d’associations citoyennes
désireuses de comprendre la matière moné-
taire. Parallèlement, dans les milieux acadé-
miques, le débat sur les questions monétaires
fait un grand retour. Force est toutefois de
constater qu’il n’est pas toujours très cor-
dial et qu’il reste toujours beaucoup teinté
de dogmatisme et de conservatisme. Sa
teneur me rappelle le violent débat qui a
eu lieu au XIXe siècle entre les tenants du
“currency principle” et les tenants du “ban-
king principle”, ces derniers voulant que la
monnaie bancaire émergente s’affranchisse
de la contrepartie de métal précieux. Cette
monnaie bancaire correspondait à l’époque
à la monnaie du futur en phase avec le pro-
jet d’accumulation capitaliste. Aujourd’hui,
le projet de société doit changer en visant
la satisfaction de nos besoins dans le respect
des limites planétaires et de l’humain. Le
nouvel institut monétaire que nous appelons
de nos vœux est le levier qui rend possible ce
nouveau projet de société.
 DOSSIERS

Sécurisation des données

Sauvegardes hybrides, la clé de la résilience

Multiplier les modes de sauvegarde diminue le risque de catastrophe économique en cas d’incendie ou de cyberattaque

Données perdues après une panne, difficul-
tés à redémarrer après une cyberattaque…
Certaines entreprises ou collectivités en
ont fait la douloureuse expérience : confier
les clefs de son hébergement en cloud à
un prestataire ne suffit pas pour s’assurer
que ses données sont à l’abri. Pour limiter
les risques, une stratégie hybride de sau-
vegarde de la data et de résilience doit
être pensée en amont. De ce point de vue,
l’émergence des sauvegardes en cloud n’a
pas tué l’intérêt de sauvegardes locales,
qui offrent un niveau de sécurité supplé-
mentaire sur des suppo
m supports de complément.
À mettre en lieu sûr…

I
nondation, incendie,
attaque par un ransom-
ware, crash d’un disque
dur… “Je rencontre des
entreprises et des collectivités
locales qui, malgré leurs sauve-
gardes, ne sont pas à l’abri”, pré-
vient Jean-François Hugot, direc-
teur général délégué d’IPGarde.
Il y a des erreurs qui peuvent
coûter cher en cas de cyberat-
taque, comme celle qui consiste
à avoir connecté un serveur back-
up au domaine Windows. “Celui
qui devient administrateur du
domaine devient également admi-
nistrateur du back-up…”, explique
le dirigeant de cette entreprise
spécialiste des sauvegardes
externalisées. Un exemple parmi
d’autres qui illustre l’importance
de soigner le plan de sauvegarde
des données d’une entreprise.
Pour éviter le black-out lié à un
dysfonctionnement d’un service
informatique, il y a une pre-
mière règle basique à appliquer :
Une entreprise doit prévoir
trois copies de ses données, sur
deux supports différents, dont
un conservé loin de l’entreprise
celle du “3-2-1”. Une entreprise
doit prévoir trois copies de ses
données, sur deux supports dif-
férents, dont un conservé loin
de l’entreprise. Cette approche
hybride de la sauvegarde est
recommandée, et obéit à un
précepte de bon sens : mieux
vaut ne pas mettre tous ses œufs
dans le même panier.
Bien connu des organisations,
le cloud computing permet de
stocker automatiquement et en
continu les données, applications
et services IT de l’entreprise.
L’informatique en nuage offre
une connexion en continu aux
données, via internet, par l’in-
termédiaire d’un fournisseur de
services.
Élasticité, simplicité,
les atouts du cloud
Le cloud computing a des avan-
tages : l’élasticité, la simplicité,
l’emplacement hors site, la délé-
gation de gestion… “Le gros plus
du cloud est de déléguer la fiabilité
de l’infrastructure de sauvegarde à
un tiers qui s’engage sur la redon-
dance et la réplication des don-
nées”, souligne David Guglielmi,
CTO du spécialiste en infogé-
rance et hébergement Alterway.
Pour sauvegarder leurs données
dans le cloud, les entreprises
ont le choix du cloud public
ou du cloud privé. Les grandes
différences ? Les cloud publics
comme Microsoft Azure, Amazon
Web Services ou Google Cloud
déploient leur propre infras-
tructure, qu’ils proposent à de
multiples entreprises. Les entre-
prises payent l’utilisation de ces “Je rencontre des entreprises et des
ressources informatiques “à la collectivités locales qui, malgré leurs
consommation”, sans contraintes sauvegardes, ne sont pas à l’abri.”
de capacité. Pour une start-up qui Jean-François Hugot, IPGarde.

Le nouvel Economiste - n°2209 - Du 08 au 14 mars 2024 - Journal d’analyse & d’opinion paraissant le vendredi 11
DOSSIERS
“L’idéal est de prévoir un back-up dans
le cloud public et de récupérer les
données à un autre endroit dans le cloud
privé.” David Guglielmi, Alterway.
n’a guère de visibilité ni de fonc-
tions support, le cloud public est
une option à étudier. C’est aussi
le cas pour les entreprises de la
distribution ou du e-commerce,
par exemple, en proie à des fluc-
tuations de trafic. “Les surcroîts
d’activité lors du Black Friday
ou en période de fin d’année, par
exemple, réclament une utilisation
de ressources informatiques plus
importante sur une période limi-
tée. Plutôt que d’immobiliser de
nombreux serveurs qui ne seront
pas utilisés le reste de l’année, l’en-
treprise augmente, grâce au cloud,
sa capacité durant les pics, très
simplement”, explique Fabrice
Sollami, directeur technique
France de Google Cloud. “Le
cloud public, ajoute-t-il, permet
Cybersécurité : ce que va changer la directive NIS 2
Des entreprises
à partir de 50 salariés
et 10 millions d’euros
de chiffre d’affaires
pourront être
concernées
Entreprises, institutions et collecti-
vités, préparez-vous à augmenter
vos exigences en matière de cyber-
sécurité. La directive Network and
Information Security (NIS 2), qui doit
être transposée en droit français
avant la fin de l’année 2024, cherche
à harmoniser les pratiques d’hy-
giène informatique et de cybersécu-
rité dans l’Union européenne. Elle
ambitionne de créer un château fort
pour conjurer le spectre d’une para-
lysie généralisée. Par rapport à NIS 1
(2016), NIS 2 élargit considérable-
ment le champ des organisations et
des secteurs invités à mieux protéger
leurs services informatiques.
Deux types de structures de toute
taille vont devoir augmenter leur
niveau de résilience : les entités
essentielles (EE) et les entités impor-
tantes (EI). Pour cibler ces organisa-
tions, la directive se base sur des cri-
tères de chiffre d’affaires, de nombre
12
aux entreprises, et notamment
celles avec une forte saisonnalité,
de réduire leur TCO (coût total de
possession, Ndlr).”
Le cloud privé nécessite, en
revanche, un investissement dans
des infrastructures à l’usage
exclusif de l’entreprise, qui
devra l’amortir sur le moyen-
long terme. Le calcul du retour
sur investissement doit être fait.
“L’investissement est plus impor-
tant au départ, mais souvent inté-
ressant à la longue. Le cloud privé
permet aussi de mieux maîtriser
ses consommations”, juge David
Guglielmi.
La mixité des supports,
une garantie
Pour réduire les risques de perte
de données, les entreprises ont,
en fait, intérêt à marier les deux
options. “L’idéal est de prévoir
un back-up dans le cloud public,
et de récupérer les données à un
autre endroit dans le cloud privé”,
conseille David Guglielmi. Cette
sauvegarde de cloud à cloud
permet, par ailleurs, de sauve-
garder dans un cloud distinct,
les données d’une application
Saas (“as a service”, c’est-à-dire
hébergée dans le cloud) comme
Microsoft 365.
Cette mixité des supports utili-
sés est d’autant plus nécessaire
que le cloud n’est pas infaillible.
Les incendies dans les centres
de données sont rares, mais pos-
sibles. “Des entreprises ont connu
des situations critiques : les sauve-
gardes n’étaient pas configurées
de salariés et de criticité. Dix-huit sec-
teurs d’activité sont jugés critiques
ou hautement critiques : banque,
énergie, transports, infrastructures
numériques, eau potable…
“Même des entreprises de taille rela-
tivement petite, à partir de 50 sala-
riés et 10 millions d’euros de chiffre
d’affaires, pourront être désignées”,
note Maître Gérald Sadde, avocat
associé et fondateur du cabinet
spécialisé en droit numérique SHIFT
Avocats. Parmi elles, toutes les entre-
prises sous-traitantes des organisa-
tions les plus à risque.
Si vous êtes désigné EE (entité
essentielle), EI (entité importante)
ou EC (entité critique), vous aurez
des obligations graduées en fonc-
tion de votre niveau de “criticité”,
par exemple, la mise en place
de VPN, l’organisation de plans
de continuité… “Les mesures ne
devraient pas aller plus loin que
les prescriptions de la Norme
ISO 27 001 sur la sécurité des sys-
tèmes d’information”, précise Me
Gérald Sadde. Les entités désignées
devraient également être soumises
à des contrôles de l’Anssi (l’Agence
nationale de sécurité informatique).
La directive prévoit des amendes
sévères : jusqu’à 10 millions d’eu-
ros ou 2 % du chiffre d’affaires
mondial consolidé. 
correctement et ne couvraient pas
toutes les données, ou la clé de
cryptage se trouvait dans le data
center qui a brûlé, si bien que les
3 questions à… Mélanie Biberian, présidente de Beemo Technologie
“Nous adressons historiquement
le marché des TPE et PME, et plus
particulièrement le marché
des professions réglementées.”
Entretien réalisé en collaboration
avec Beemo Technologie
Qu’est-ce que Beemo Technologie
et quel est votre positionnement?
Beemo est éditeur du logiciel de sau-
vegarde de données informatiques
Data Safe Restore depuis 2002. Nous
adressons historiquement le marché
des TPE et PME, et plus particulière-
ment le marché des professions régle-
mentées. Beemo protège les données
informatiques des entreprises qui sont
des actifs vulnérables pour diverses
raisons: ransomware, défaillance
matérielle, erreur de manipulation,
acte de malveillance, vol, incendie ou
3 questions à… Julien Jean, pdg d’ATHENA Global Services, distributeur exclusif d’ESET en France
et en Afrique francophone
“Avec un réseau de plus de 3500 par-
tenaires en France, ESET est capable
d’offrir un accompagnement sur
mesure à chaque client.”
Entretien réalisé
en collaboration avec ESET
Qu’est-ce qui distingue ESET
de ses concurrents sur le marché
de la cybersécurité?
Avec plus de 35 ans d’existence, ESET
est l’un des piliers européens de
cybersécurité, classé 4e éditeur mon-
dial. Société privée, ESET est toujours
Le nouvel Economiste - n°2209 - Du 08 au 14 mars 2024 - Journal d’analyse & d’opinion paraissant le vendredi
données existaient, mais n’étaient
pas accessibles”, illustre Jos
Poortvliet, directeur marketing
et cofondateur de Nextcloud.
“Nous proposons des
solutions de sauvegarde
de données clés en main
100 % françaises et
souveraines”
inondation représentent autant de
risques pouvant les affecter. Les don-
nées constituent le cœur même de l’ac-
tivité de toute entreprise et leur protec-
tion ne saurait être négligée.
Sur un marché de la sauvegarde
des données très concurrentiel, quels
sont vos éléments de différenciation?
Beemo propose des solutions de
sauvegarde de données clés en main
compatibles avec tous les systèmes
d’exploitation (y compris anciens),
100 % françaises et souveraines.
Nous mettons à disposition de nos
clients à la fois le logiciel, le service
et une gamme matérielle de 1 à 375
To en s’appuyant sur un réseau
national de distributeurs certiiés
techniquement.
Concrètement, les données sont
d’abord sauvegardées chiffrées dans
un serveur de sauvegarde au sein
de l’entreprise via un protocole de
communication propriétaire, ce qui
permet une restauration rapide des
données en cas d’erreur de manipu-
lation, de panne ou de cyberattaque.
“Le cloud optimise
notre capacité de
réaction grâce à des
services de pilotage
à distance”
pilotée par ses ingénieurs fondateurs.
Nos clients peuvent compter sur une
indépendance et un dévouement iné-
branlables. Chaque jour, nos experts,
répartis dans 13 centres de R&D dans
le monde, s’engagent à anticiper les
cybermenaces futures en s’adaptant à
l’évolution de la technologie. Nos solu-
tions intègrent l’intelligence artiicielle
depuis 1997 sur la base du “machine
learning”. Cela permet d’analyser
toutes les menaces en combinant
efforts humains et puissance de la
machine dans un but commun: proté-
ger nos utilisateurs.
Quelle place occupe le cloud
dans vos produits et services?
Le cloud assure sécurité, interconnec-
tivité et réactivité, des qualités fon-
damentales et précieuses pour nos
Mieux vaut lire toutes les petites
lignes du contrat et tester régu-
lièrement son plan de reprise (lire
en encadré). “Le prestataire est
Elles sont ensuite externalisées,
soit vers un autre serveur de sau-
vegarde (dans le cas d’entreprises
multisites) soit dans un cloud sou-
verain en France, répliqué vers un
deuxième cloud souverain distant
géographiquement du premier. De
plus, en cas de sinistre dans l’entre-
prise ayant entraîné une perte totale
du serveur de sauvegarde (vol, inon-
dation, incendie…), nous renvoyons
à notre client un nouveau serveur
de sauvegarde contenant toutes les
données externalisées dans notre
cloud en moins de 72 heures. Notre
méthode permet de restaurer toutes
les données de l’entreprise en cas
de sinistre, mais également de parer
à une catastrophe qui se produirait
dans un des deux datacenters en
plus d’un sinistre dans l’entreprise.
Les données sont donc restaurables
facilement, quoi qu’il arrive.
Quels sont vos enjeux et ambitions
pour 2024?
Nous souhaitons sensibiliser les
entreprises aux risques liés à la perte
de données, surtout face à l’actuelle
recrudescence de cyber attaques, et
proposer des solutions adaptées.
Toutes les entreprises ne sont pas
expertes en sécurité informatique,
Beemo va continuer à proposer ses
solutions pour sauvegarder leurs
données et protéger leur activité.
clients qui souhaitent optimiser leur
gestion opérationnelle. Grâce à lui, nos
solutions sont constamment à jour, ce
qui garantit à nos clients les protections
les plus récentes contre les menaces et
les vulnérabilités. L’interconnectivité
de nos produits améliore l’eficacité et
l’expérience utilisateur. Le cloud opti-
mise notre capacité de réaction grâce
à des services de pilotage à distance,
de surveillance et d’analyse ayant une
réactivité immédiate.
Comment ESET soutient-il ses clients
face à la transformation numérique?
La transformation numérique accé-
lère la digitalisation des entreprises,
mais aussi leurs besoins en sécu-
rité informatique. Avec un réseau
dense de plus de 3 500 partenaires
en France, ESET est capable d’offrir
un accompagnement sur mesure à
chaque client, indépendants comme
grandes entreprises. Nos parte-
naires, formés et certiiés, assurent
une sécurité informatique constante
via nos solutions avancées et des
services proactifs de détection et
d’analyse pour contrer les menaces
émergentes.

“Pour chacun des risques, l’entreprise
doit être capable d’apporter une diver-
sité de sauvegarde et d’accès aux don-
nées critiques.” Luc Imbert, Intercloud.
censé copier les données plusieurs
fois, mais il faut le vérifier pour être
certain d’être capable de redémar-
rer en cas de problème”, conseille
François Hugot. “Vous devez vous
renseigner sur le degré de réplica-
tion et vous prémunir contre l’inac-
cessibilité des données”, ajoute Luc
Imbert, CPO d’Intercloud. Enfin,
pour éviter les mauvaises sur-
prises, il ne faut pas confondre
le stockage en cloud et la sauve-
garde en cloud, le premier privi-
légiant l’accessibilité des données
et la seconde, la sécurité.
Pour ces raisons, les sauvegardes
locales traditionnelles sur les ser-
veurs de l’entreprise gardent leur
intérêt. D’autant qu’il est possible
de chiffrer localement les don-
nées dans leur intégralité, avant
de les envoyer vers le stockage
dans le cloud. “Dans de nombreux
cas, si le budget et les ressources sont
adéquats, une approche hybride de
Le nouvel Economiste - n°2209 - Du 08 au 14 mars 2024 - Journal d’analyse & d’opinion paraissant le vendredi
la sauvegarde est appropriée. Cette
combinaison de sauvegardes dans le
cloud et de sauvegarde locale garan-
tit une protection solide des don-
nées”, juge Jos Poortvliet.
Sauvegarde locale : la bande
magnétique n’est pas morte
Ces sauvegardes locales pren-
nent plusieurs formes : disques
durs, disques SSD, clefs USB… Il
est aussi possible d’avoir recours
aux bandes magnétiques qui fonc-
tionnent sur le principe des cas-
settes audio des années 1980. On
les stocke dans une bibliothèque.
“La bande a encore des atouts
aujourd’hui et certaines entreprises
y ont recours pour archiver des don-
nées, car c’est un moyen de stockage
à long terme fiable”, note David
Guglielmi. Elles offrent une pro-
tection hors-ligne inatteignable
par les pirates. En cas d’incen-
die d’un centre de données, on
sera heureux d’avoir ces bandes
magnétiques sous la main. “Certes,
elles sont lentes et encombrantes,
mais elles sont aussi très bon marché
et permettent une restauration com-
plète”, ajoute Jos Poortvliet.
Il appartient à
l’entreprise de
maîtriser la fiabilité
de sa sauvegarde,
qu’elle soit réalisée
dans ses locaux
ou dans le cloud
Mais avant de penser aux supports,
il est nécessaire de construire une
stratégie de sauvegarde. Ce plan
hybride, imaginé en amont, dépend
de la nature des objets (data brutes,
données liées à une application,
objets non structurés, contextes
applicatifs…), de vos enjeux spéci-
fiques et des différentes menaces
identifiées : perte de PC, du réseau
d’entreprise ou cyberattaque. Plus
vos données seront sensibles, plus
la stratégie sera élaborée. Il appar-
tient à l’entreprise de maîtriser la
fiabilité de sa sauvegarde, qu’elle
soit réalisée dans ses locaux ou dans
3 questions à… Pierre de Neve, public sector sales manager chez Trend Micro
“Outre les
cyberattaques, c’est la
mauvaise configuration
du cloud qui est en tête
de liste des risques
cyber”
Entretien réalisé
en collaboration avec Trend Micro
Que pense Trend Micro de la sécurisa-
tion des données dans le cloud?
Les organisations s’orientent vers le
cloud (public ou privé) pour gagner en
agilité, accélérer la création de nou-
velles applications, réduire leurs coûts
en payant uniquement les ressources
réellement utilisées, et rendre la colla-
boration plus eficace. Cependant, elles
estiment trop souvent que la responsa-
bilité de la sécurisation des données sur
le cloud repose entièrement sur le cloud
provider, ce qui n’est pas le cas. C’est
là qu’apparaît la notion de “responsa-
bilité partagée”. Il est crucial que les
Mon entreprise est-elle “data-résiliente” ?
Les plans
de sauvegarde
comprennent
des simulations
d’incidents du service
informatique
En ayant confié les clefs à un four-
nisseur, les entreprises pensent
être à l’abri. Puis un jour, l’incendie
arrive. Grave erreur : de nombreuses
entreprises n’avaient jamais testé
leur processus de restauration des
données sauvegardées dans le
cloud, et elles s’aperçoivent qu’il
n’est pas si simple de redémarrer.
La sécurité des données n’incombe
pourtant pas qu’au prestataire. Les
entreprises doivent y contribuer, au
premier plan, en élaborant une stra-
tégie de conservation de la data, et
de résilience.
Ces plans de sauvegarde s’appuient
sur des objectifs de quantité de don-
nées récupérées (RPO) et de temps
le cloud. “Pour chacun des risques,
l’entreprise doit être capable d’ap-
porter une diversité de sauvegardes
et d’accès aux données critiques. Les
probabilités de perte et d’indisponibi-
lité doivent être strictement indépen-
s” conseille Luc Imbert.
dantes”,
Cette stratégie tient également
compte de la “température des don-
nées”. Si elles sont nécessaires au
fonctionnement instantané d’une
application, elles devront être
situées à proximité immédiate de
l’environnement applicatif. Le
piège serait d’oublier des sauve-
gardes à distance. La prudence
entreprises comprennent que la mécon-
naissance de ce modèle donne un faux
sentiment de sécurité.
Quels sont les risques d’attaques
sur le cloud?
Outre les cyberattaques (ransom-
wares, vers, etc.), c’est la mauvaise
coniguration du cloud qui est en
tête de liste des risques ! En effet, le
cloud permet de consommer divers
services avec une expertise limitée.
Vient ensuite l’uniformisation des
outils. Si plusieurs clients utilisent les
mêmes services/outils dans le cloud,
les assaillants n’auront qu’à exploiter
une faille sur un même outil utilisé par
plusieurs clients pour opérer de mul-
tiples attaques.
Comment Trend Micro accompagne
ses clients?
L’important pour bien accompagner
ses clients vers le cloud est de leur
permettre de bénéicier d’une visibilité
instantanée sur ces environnements,
mais aussi sur les services consommés.
“Un processus de sauvegarde
défectueux est susceptible de n’être
découvert qu’après la perte des deux
premiers emplacements de données.”
Jos Poortvliet, Nextcloud.
de récupération (RTO). Ils compren-
nent des tests qui passent par des
simulations d’incidents du service
informatique. L’enjeu est de taille,
comme le souligne Philippe Plantive,
président de l’entreprise Proginov :
DOSSIERS
est de mise pour éviter qu’un
incendie se double d’une catas-
trophe économique.
ARMELLE GEGADEN
Chiffres clés
347 000, c’est le nombre de cyber-
attaques ayant réussi à toucher
les entreprises françaises en
2022. Parmi elles, 330 000 ont
ciblé des PME.
Source : Asterès 2022
“La méconnaissance de la responsa-
bilité partagée dans le cloud donne un
faux sentiment de sécurité.”
C’est ce que propose notre plateforme
uniiée de cybersécurité Trend Vision
One. Grâce à cette dernière, nous pro-
tégeons les containers, les données ou
les espaces de stockage. De plus, nous
supervisons l’activité, nous réagissons
en cas de problèmes grâce à une équipe
dédiée. Trend Vision One permet de
simpliier et de faire converger les opé-
rations de sécurité.
“vous devez pouvoir compter sur
la mise en sécurité de la data pour
repartir en cas de dysfonctionne-
ment du système d’information, un
crash machine ou une cyberattaque,
par exemple”.
Cette data-résilience repose aussi
sur le choix d’un fournisseur. Les
administrateurs sont amenés à véri-
fier régulièrement l’efficacité de leur
sauvegarde locale.
En revanche, ils n’ont pas de vue
régulière sur les actions de l’hé-
bergeur sur leur sauvegarde à dis-
tance. Et c’est là que le bât blesse.
“Une mauvaise configuration ou
un processus de sauvegarde défec-
tueux est donc susceptible de n’être
découvert qu’après la perte des
deux premiers emplacements de
données”, souligne Jos Poortvliet,
directeur marketing et cofondateur
de Nextcloud. La confiance n’exclut
pas le contrôle : “Vérifiez de temps
en temps ce qui est encrypté sur les
bandes de sauvegarde”, conseille
Philippe Plantive, président de
Proginov. 
13
DOSSIERS

Une tête et un réseau

Le commerce organisé et ses contrats

De la franchise à la commission-affiliation, tour d’horizon des différentes formes de commerce en réseau

Franchise, coopérative, licence de marque, et des entreprises indépendantes juri- surtout, une plus ou moins grande auto-
concession, affiliation, commission-affi- diquement et économiquement, peut nomie dans les relations entre la tête et
liation… Le commerce organisé ou en prendre des formes différentes. Chacune les membres du réseau.
réseau, qui comprend une tête de réseau a ses spécificités, ses coûts d’entrée et,

L
es statistiques sont
probantes : alors que
8 entrepreneurs indé-
pendants sur dix
échouent dans les cinq premières
années, l’échec ne concerne, dans
le cadre du commerce organisé,
que 2,5 entrepreneurs sur dix.
Car créer en réseau, “c’est dupli-
quer une réussite” selon Michel
Kahn, dirigeant de Michel Kahn
Consultants et président de l’Iref
(ou Fédération des réseaux euro-
péens de partenariat et de fran-
chise) “De plus en plus de réseaux
deviennent des réseaux mixtes”,
constate-t-il. Ainsi, de grands
réseaux qui étaient jusque-là
intégrés, comme Darty, Fnac,
Monoprix ou Decathlon, se déve-
loppent depuis quelques années
en franchise. “L’enjeu en matière
de compétitivité est d’être dans un
maillage de zone de plus en plus
étroit, explique Michel Kahn pour
Alors que huit entrepreneurs
indépendants sur dix échouent
dans les cinq premières années,
l’échec ne concerne, dans le
cadre du commerce organisé,
que 2,5 entrepreneurs sur dix
justifier leurs choix de dévelop-
pement. Les réseaux ont intérêt
à être présents dans le paysage
commercial dans une plus grande
proximité avec le consommateur.”
L’avantage du commerce
organisé ? La vitesse de
développement. “La formule est
beaucoup plus rapide pour prendre
des parts de marché, car ce sont
des indépendants qui investis-
sent et achètent le fonds de com-
merce”, poursuit Michel Kahn.
Un réseau de commerce organisé
peut monter 10 à 40 entités en
un an, quand un réseau intégré
ne pourra en monter que trois
ou cinq au maximum, en fonc-
tion de sa trésorerie, compare-
t-il. Le dirigeant de Michel Kahn
Consultants considère en outre
qu’“entreprendre en réseau est le
plus grand réducteur de risque qui
existe”, grâce à la tête de réseau.
Celle-ci va former les candidats,
leur apporter l’accompagne-
ment, les services et les outils
nécessaires pour se développer,
elle va leur permettre d’acheter
moins cher grâce aux économies
d’échelle, et de faire de “la fer-
tilisation croisée” en échangeant
avec les autres membres du
réseau.
Le franchisé accompagné
tout au long du contrat
Le commerce organisé, qui com-
prend une tête de réseau et des
entreprises indépendantes juri-
diquement et économiquement,
peut prendre des formes diffé-
rentes. Parmi les modèles les “Le commerce organisé va beaucoup
plus aboutis et les plus largement plus vite pour prendre des parts de
utilisés se trouvent la franchise marché car ce sont des indépendants
et la licence de marque. “Le type qui investissent et achètent
de contrat juridique choisi par la le fonds de commerce.”
tête de réseau aura un impact pour Michel Kahn, Michel Kahn consultants

14 Le nouvel Economiste - n°2209 - Du 08 au 14 mars 2024 - Journal d’analyse & d’opinion paraissant le vendredi
Le nouvel Economiste - n°2209 - Du 08 au 14 mars 2024 - Journal d’analyse & d’opinion paraissant le vendredi 15
DOSSIERS
“La franchise demande plus d’énergie
pour le franchiseur, qui doit accompa-
gner le franchisé et mettre les moyens
humains et logistiques nécessaires.”
Solène Arnaud, KPMG
les deux parties”, prévient Solène
Arnaud, chef de projet en charge
du secteur de la franchise chez
KPMG France. En fonction du
contrat qu’ils choisissent, le fran-
chisé et le réseau n’auront ni les
mêmes obligations, ni les mêmes
contraintes, ni le même accompa-
gnement. Les contreparties sont
les mêmes, à savoir pour le fran-
chisé comme pour le licencié, le
droit d’utiliser la marque, de
bénéficier de la communication
nationale du réseau, et l’obli-
gation de verser chaque mois
des royalties à la tête de réseau.
Toutefois, “le licencié sera plus
autonome que le franchisé, à la fois
dans l’aménagement du local et
dans ses pratiques commerciales”,
compare Solène Arnaud.
La franchise implique ainsi une
obligation d’accompagnement de
la part du franchiseur, en termes
de formation initiale et continue,
16
au moment de l’ouverture du
point de vente, mais également
tout au long du contrat de fran-
chise et au moment de la clô-
ture du contrat. De fait, “c’est un
modèle qui demande plus d’énergie
pour le franchiseur, qui doit accom-
pagner le franchisé et donc mettre
les moyens humains et logistiques
nécessaires, tout en ne dépassant
pas la ligne rouge pour ne pas ris-
quer l’ingérence”, avertit Solène
Arnaud. Quant à la licence de
marque, “elle est beaucoup plus
souple sur l’obligation d’accompa-
gnement”, poursuit l’experte de
KPMG.
In fine, “tout dépend du profil du
candidat qui va se lancer et de ce
qu’il attend de la tête de réseau”,
résume Solène Arnaud. S’il s’agit
d’une personne en reconversion
professionnelle qui ne connaît
pas l’entrepreneuriat,
conseille plutôt d’aller vers un
elle
contrat de franchise “qui est plus
sécurisant, avec un réel accompa-
gnement dès le début de l’activité”.
Question de budget
En revanche, la forme juridique
du contrat ne doit pas être l’élé-
ment principal dans le choix de
l’adhésion à un réseau. C’est
avant tout une question d’appé-
tence pour un secteur d’activité,
un produit, un service ou une
marque. Autre critère de choix, le
budget dont dispose le candidat.
Dans un contrat de franchise, les
droits d’entrée sont très variables
selon le secteur d’activité visé, à
partir de 20 000 euros. Ils repré-
sentent le droit d’accéder à
une enseigne et d’utiliser une
marque, et financent le travail
du franchiseur – développement
d’un savoir-faire éprouvé et
validé, et réussite avérée depuis
plusieurs années sur plusieurs
sites. “L’enveloppe est plus ou
moins élevée en fonction de la
maturité du réseau et de l’accom-
pagnement qu’il apporte”, ajoute
Solène Arnaud.
D’autres formes de contrat exis-
tent, comme la coopérative, la
concession, ou la commission-
affiliation. Sur le modèle du com-
merce associé, la coopérative,
encadrée par une loi, fonctionne
avec des associés actionnaires
qui disposent chacun d’une voix.
“Des commissions sont réguliè-
rement organisées pour échan-
ger sur l’évolution du concept, la
stratégie, et de manière générale
sur toutes les grandes décisions à
prendre concernant l’entreprise.
On mutualise ainsi la marque et
le savoir-faire avec tous les associés
décisionnaires”, détaille Solène
Arnaud. C’est sur ce modèle
coopératif que fonctionnent des
réseaux d’agences immobilières
comme Orpi, des enseignes de
sport – Intersport ou Sport 2000
–, d’optique – Lynx Optique,
Krys ou Optic 2000 –, ou encore
de grandes enseignes de distri-
bution indépendantes comme
Leclerc ou U Express.
La concession, l’outil
du secteur automobile
Autre forme de contrat, la conces-
sion, que l’on trouve davantage
dans le secteur automobile. Cela
consiste pour une tête de réseau
à “mettre à disposition de ses
concessionnaires une marque, un
produit ou un service. Le conces-
sionnaire, très autonome, jouit
principalement de la notoriété de
Location-gérance, un contrat hybride
Le principe ?
Alléger le coût d’entrée
et mieux répartir les
investissements de
départ afin de rendre
la franchise accessible
Pour éviter de passer à côté de
certains profils, de plus en plus
de réseaux proposent également
d’autres formes de contrats plus
hybrides, tels que la gérance-man-
dat, la location-gérance ou la fran-
chise participative. Heytens (rideaux
et stores sur mesure) propose aux
candidats un système de location-
gérance. Le principe ? Alléger le coût
d’entrée et mieux répartir les inves-
tissements de départ afin de rendre
la franchise accessible, notam-
ment pour ceux qui n’auraient pas
d’apport personnel. Le réseau, qui
compte 90 % de femmes, souhaite
ainsi lever l’un des principaux obs-
tacles qui freinent les candidates :
l’accès au financement. “Il est
plus compliqué pour une femme
Le nouvel Economiste - n°2209 - Du 08 au 14 mars 2024 - Journal d’analyse & d’opinion paraissant le vendredi
la marque du constructeur et d’une
exclusivité territoriale de revente”,
développe Solène Arnaud.
D’autres préfèrent le modèle
de l’affiliation. C’est le cas de
La Compagnie des Déboucheurs,
un réseau spécialisé dans le
débouchage et l’inspection de
canalisations, qui y voit une
façon de mieux “homogénéiser le
réseau, en matière de respect du
Les contreparties
sont les mêmes pour
le franchisé comme
pour le licencié, le
droit d’utiliser la
marque, de bénéficier
de la communication
nationale du réseau,
et l’obligation de
verser chaque mois
des royalties à la tête La commission-affiliation,
de réseau une solution plus encadrée
concept et de l’image : présentation
uniforme, exécution qualitative
des prestations ou vente en ligne”,
souligne Grégory Bonhomme, le
fondateur du réseau.
L’entreprise, qui s’est lancée
dans le commerce organisé en
2018, s’apprête à effectuer la bas-
cule vers l’affiliation dans ses 94
agences, de manière progressive.
d’obtenir un prêt, et c’est assez
anxiogène, constate Sylvaine Poyé,
chargée de développement réseau
franchise chez Heytens. Cette for-
mule leur permet de démarrer plus
sereinement.”
L’avantage ? Réduire l’investis-
sement de départ. Au lieu des
150 000 euros nécessaires pour
rejoindre l’enseigne, “le franchisé
en location-gérance n’a que 20 à
30 000 euros à investir”, souligne
Sylvaine Poyé. Au regard du durcis-
sement des conditions de finance-
ment et de la hausse des taux d’in-
térêt, le modèle a de quoi séduire.
Même s’il implique des coûts men-
suels plus élevés, souvent sous
la forme d’une redevance supplé-
mentaire indexée sur le niveau
d’activité, ou du versement d’un
loyer plus important que le simple
bail commercial au franchiseur. Car
l’objectif à terme pour le franchisé
est d’acquérir le fonds de com-
merce pour devenir franchisé à part
entière. Ce que confirme Sylvaine
Poyé : “la location-gérance ne doit
durer qu’un temps. Au bout d’un ou
“Pour ceux qui avaient signé un
contrat de concession, nous allons
basculer leur contrat lors de leur
renouvellement vers un contrat
d’affiliation”, expose Grégory
Bonhomme, fondateur du réseau.
“Il est préférable de proposer le
renouvellement des contrats des
franchisés déjà installés, pour que
ce soit homogène dans le réseau”,
souligne Solène Arnaud.
“La Compagnie des Déboucheurs
intervenant dans l’intimité de ses
clients (salle de bains, toilettes…),
nous avons besoin de restaurer
leur confiance dans un service de
dépannage à domicile, souligne
Grégory Bonhomme. Aujourd’hui
les clients font confiance à une
marque pour les gages de qualité
qu’elle offre. Grâce au contrat d’af-
filiation, nous pouvons nous assu-
rer d’une application stricte du
concept et du respect uniforme de
l’image de marque. Une interven-
tion Compagnie des Déboucheurs se
doit d’être la même à Paris, à Dijon
ou à Marseille. C’est ce qui fait
la force d’une marque”, défend
Grégory Bonhomme.
De son côté, l’enseigne de shop-
ping vintage et de seconde main
Kiloshop va tester une autre
formule, la commission-affilia-
tion, pour ses prochains contrats.
Ce modèle, que l’on retrouve
“davantage dans le secteur de
l’équipement de la personne et de
la maison, présente un avantage
de taille : le commissionnaire-affi-
lié n’est pas propriétaire du stock”,
estime Michel Kahn. Le com-
missionnaire-affilié n’aura donc
pas à gérer les invendus, que la
Il est plus compliqué pour une femme
d’obtenir un prêt, et c’est assez anxio-
gène. La location-gérance leur permet
de démarrer plus sereinement.”
Sylvaine Poyé, Heytens
deux exercices, quand ils peuvent
démontrer que leur activité est ren-
table, le but est que les franchisés
rachètent le fonds de commerce. Il
sera alors plus facile de démarcher
les banques pour emprunter”. 
Le nouvel Economiste - n°2209 - Du 08 au 14 mars 2024 - Journal d’analyse & d’opinion paraissant le vendredi 17
DOSSIERS
Trois jours de salon avec Franchise Expo Paris
Le salon s’adresse à
toute personne “qui
un jour a eu l’idée
ou l’envie de créer
une entreprise”
Cette année encore, Franchise
Expo Paris attend plus de 30 000
visiteurs. En quelques chiffres, le
salon représente “530 enseignes
issues de plus de 90 secteurs d’ac-
tivité, matérialisés dans le salon
par des zones de couleurs”, détaille
Sylvie Gaudy, directrice du salon.
Avec des réseaux venus d’Europe
mais aussi de Taïwan, du Brésil,
du Québec, et le salon compte,
pour la première fois, un pavillon
saoudien. Soit “entre 20 et 24
nationalités différentes”, glisse
Sylvie Gaudy. La cible ? Des salariés
encore en place qui souhaitent se
mettre à leur compte, des commer-
çants isolés, des aspirants à la pluri
ou à la multifranchise, des investis-
seurs intéressés par la master fran-
chise ou encore de futurs franchi-
seurs. Le salon s’adresse à “toute
personne qui un jour a eu l’idée
18
ou l’envie de réfléchir à une créa-
tion d’entreprise”, résume Sylvie
Gaudy. Franchise Expo Paris est
là pour leur donner toutes les clés
nécessaires pour se lancer, que ce
soit en termes d’idées, d’accompa-
gnement ou de financement.
Pour la première fois, le salon
durera, trois jours au lieu de quatre,
mais comprendra un week-end
entier. Ce changement répond à une
demande des visiteurs, qui sont sou-
vent des salariés aspirant à la créa-
tion d’entreprise. Ceux-ci peuvent
préparer leur venue grâce à la nou-
velle application mobile qui leur per-
met de s’inscrire aux conférences et
aux ateliers et de planifier leurs ren-
dez-vous. Sur place, l’appli envoie
alertes et relances. Enfin, les visi-
teurs pourront même prolonger les
échanges avec les enseignes après la
fermeture du salon, jusqu’au 5 avril,
via l’outil de networking Franchise
MeetUp. “C’est un condensé du
salon dans votre poche”, explique
Sylvie Gaudy. 
Franchise Expo Paris, du 16 au
18 mars, Paris Expo, porte de
Versailles (Paris XVe arrondisse-
ment), hall 1.
Informations : franchiseparis.com/fr
tête de réseau récupère. “C’est
particulièrement adapté à ce sec-
teur d’activité, qui répond à une
forte saisonnalité”, ajoute Solène
Arnaud.
En revanche, il reste dépendant
de la stratégie d’approvision-
nement du réseau. “Il ne dispose
pas d’une grande liberté dans le
choix des articles qu’il vend, ni
même dans le rythme des livrai-
sons”, poursuit-elle. Kiloshop, qui
compte neuf franchisés en France
“Grâce au contrat d’affiliation, nous
pouvons nous assurer d’une application
stricte du concept et du respect uniforme
de l’image de marque.”
Grégory Bonhomme,
La Compagnie des Déboucheurs.
Le nouvel Economiste - n°2209 - Du 08 au 14 mars 2024 - Journal d’analyse & d’opinion paraissant le vendredi
et six à l’étranger (en Allemagne retail. Autre point de différence,
et en Belgique), espère par ce “l’investissement global, hors local,
changement de contrat, réussir est minimisé – de l’ordre de 40 000
à attirer d’autres types de com- euros pour un commissionnaire-
merçants et rendre son concept affilié, versus 80 000 euros pour un
plus accessible. “Demain, la com- franchisé –, et le commissionnaire-
mission-affiliation nous permettra affilié paie moins de charges. Mais
d’avoir des profils de commerçants à l’arrivée, les marges ne sont pas
qui ne viennent pas forcément les mêmes”, conclut-il.
du secteur de la mode”, justifie
Éric Rey, directeur retail de la CHARLOTTE DE SAINTIGNON
holding DB Invest, qui détient
le groupe Daily Retail, l’un des
principaux acteurs sur le marché
du vêtement recyclé, dont l’en-
seigne Kilo Shop. Les commis- Le commissionnaire-
sionnaires-affiliés ont seulement
à gérer leur point de vente, et
affilié reste
non les stocks de marchandise dépendant
et leur réassort. “C’est la tête de
réseau qui va les gérer et les mettre
de la stratégie
en dépôt-vente chez le commission- d’approvisionnement
naire-affilié. Ce dernier ne paiera
que ce qu’il vend”, précise Éric
Rey.
A contrario, un franchisé clas-
sique, qui doit commander lui-
même les réassorts, sera plus Chiffres clés
autonome, mais prendra égale-
ment plus de risques. Or, pour les 1 972 réseaux de franchise.
candidats qui ne sont pas issus du 84 497 points de vente franchisés
828 178 emplois directs et indi-
secteur de la mode, appréhender
rects générés par la franchise.
les tendances peut s’avérer com-
76,6 Mds€ de chiffre d’affaires
pliqué. Si le commissionnaire- global.
affilié n’a ni à supporter le stock
ni à gérer les livraisons, “il est Source : 19e Enquête annuelle de la
plus assisté que dans un système de franchise, FFF, Banque Populaire,
franchise”, compare le directeur Kantar, réalisée en 2022
Le nouvel Economiste - n°2209 - Du 08 au 14 mars 2024 - Journal d’analyse & d’opinion paraissant le vendredi 19
DOSSIERS

Défiscalisation outre-mer

Le Girardin industriel se refait une réputation

Les opérateurs ayant pignon sur rue tentent de rassurer les clients de ce produit aussi attractif que controversé

Pour réduire le montant de son impôt sur
le revenu, il est possible d’investir outre-
mer dans des projets de défiscalisation
dans le cadre du dispositif Girardin
industriel. Pourtant, ce dispositif a
mauvaise presse, certains investisseurs
ayant été victimes d’abus par le passé.
Les opérateurs ont donc réagi et afin
d’éviter tout risque de redressement par
le Trésor public, ils n’hésitent désormais
pas à intégrer des garde-fous dans ce
type d’opérations, tout en proposant des
systèmes d’assurances pour apaiser leurs
clients. En quoi consistent-ils et sont-ils
réellement efficaces ?

C
ertains contri-
buables n’hésitent
pas à investir dans
des projets de défis-
calisation par le biais du dispo-
sitif Girardin industriel, destiné
à soutenir l’activité économique
des départements et collectivités
d’outre-mer (Dom-Com). Mais il
convient de prendre des précau-
tions avant de se laisser tenter,
car les risques de redressement
par le Trésor public sont loin
d’être inexistants.
Concrètement, à travers une struc-
ture de portage dont ils devien-
nent associés, les contribuables
investissent dans du matériel
productif neuf (machines-outils,
véhicules utilitaires, camions,
grues, pelleteuses, bétonnières,
échafaudages, etc.) mis en loca-
tion auprès d’une ou plusieurs
sociétés exploitantes, localisées
dans les Dom-Com. À l’issue de
l’opération, ces sociétés le leur
rachètent pour une somme sym-
bolique. Il faut dire que la moti-
vation des investisseurs est exclu-
sivement fiscale. En contrepartie
Entre les promesses non tenues,
les sociétés d’exploitation
fantômes ou encore les
montages maladroits, certains
contribuables ont perdu gros à
travers ce dispositif
de leur investissement de départ,
“en vertu des articles 199 undecies
B du Code général des impôts, les
contribuables vont bénéficier, l’an-
née suivante, d’une intéressante
économie d’impôt comprise entre
110 et 116 % de l’apport réalisé,
sous la forme d’un remboursement
par le Trésor public”, indique
Mélanie Kabla, directrice du
développement chez Ecofip.
Un encadrement renforcé
pour des risques réels
Il n’en reste pas moins que les désil-
lusions ne sont pas rares. Entre les
promesses non tenues, les sociétés
d’exploitation fantômes ou encore
les montages maladroits, certains
contribuables ont perdu gros à tra-
vers ce dispositif. Dans de telles
éventualités, ils peuvent perdre
l’intégralité du montant investi au
départ, sans parler du rembourse-
ment au Trésor du bénéfice fiscal
lié à l’opération, le tout majoré
de pénalités de retard. Quelques
projets de Girardin industriel ont
ainsi fait l’objet par le passé d’une
reprise de leur avantage fiscal par
le fisc, en raison de projets fictifs
ou tout simplement non éligibles “en privilégiant les équipes de mon-
au dispositif, la faute en revenant teur présentes sur place, capables
souvent à des intermédiaires peu de suivre au plus près l’ensemble
scrupuleux. Néanmoins, ce cas est
désormais beaucoup plus rare.
En effet, pour limiter les éven-
tuels abus, le législateur a renforcé
ces dernières années les obliga-
tions des monteurs d’opérations
Girardin industriel, qui sont géné-
ralement des cabinets spécialisés
en défiscalisation. Ainsi, avec le
décret 2015-149 du 10 février 2015,
ces derniers doivent notamment
disposer d’un numéro d’agrément
obtenu auprès de la préfecture.
Toutefois, il est vivement recom-
mandé de souscrire un tel produit
de défiscalisation par le biais de
professionnels fiables et expéri-
mentés, ayant pignon sur rue et en
mesure de sélectionner les socié- “Il faut privilégier les équipes de mon-
tés exploitantes dans les Dom-Com teurs présentes sur place.”
avec beaucoup de précautions, Christophe Monel, Investis Dom.

20 Le nouvel Economiste - n°2209 - Du 08 au 14 mars 2024 - Journal d’analyse & d’opinion paraissant le vendredi
Le nouvel Economiste - n°2209 - Du 08 au 14 mars 2024 - Journal d’analyse & d’opinion paraissant le vendredi 21
DOSSIERS
“Il est possible d’inclure
une garantie de bonne fin financière
et fiscale du montage.”
Dominique Arribas, Financile
des dossiers financés pendant la
période contractuelle de cinq ans”,
indique Christophe Monel, direc-
teur chez Investis Dom.
Des mesures de précaution
multiples
Ces professionnels ont, pour la plu-
part d’entre eux, également mis
en place leurs propres garde-fous
afin de rassurer les investisseurs
potentiels, notamment au regard
des risques juridiques et écono-
miques relatifs au dispositif : loyer
impayé, non-exploitation continue,
matériel non livré, etc. Ces mesures
de précaution passent par exemple
par des expertises indépendantes,
destinées à vérifier que le maté-
riel acheté par les investisseurs a
bien été facturé au prix du mar-
ché, afin d’éviter tout risque de
surfacturation, proscrite par Bercy.
Mais ce n’est pas tout. Comme le
précise Mélanie Kabla, “désormais,
Le Girardin se décline aussi en vert
Certains projets
permettent de
combiner réduction
d’impôt et placement
responsable
D’après une étude publiée l’été
dernier par l’AMF, la majorité des
investisseurs particuliers souhaitent
désormais intégrer une dimension
sociale ou environnementale dans
la gestion de leur patrimoine. Pour
répondre à ce besoin, certains mon-
teurs de projets éligibles au dispo-
sitif Girardin industriel permettent
de combiner réduction d’impôt et
placement responsable.
En général, il s’agit de projets des-
tinés à financer l’acquisition et
l’installation de matériel relatif à la
protection de la planète, à l’image
de citernes de récupération d’eau
de pluie, visant à réduire la pression
sur les ressources en eau douce
dans les Dom-Com en permettant
de limiter les prélèvements dans
les nappes phréatiques. Mais les
investissements peuvent également
22
les monteurs multiplient les clauses
juridiques, assurances et surassu-
rances, à l’image des ‘assurances
chapeaux’ [complémentaires, ndlr].
Ces diverses clauses ou assurances
prennent le relais en cas de défaut
de paiement, d’absence de livraison
de matériel, d’accidents de la route,
de déclarations erronées, d’erreurs
de gestion, ou encore de malversa-
tions d’un tiers – ce dernier risque
est uniquement assuré chez Ecofip”.
Par ailleurs, les spécialistes recom-
mandent aux investisseurs de s’as-
surer que le monteur prévoit, dans
le cas du financement d’une partie
du matériel à crédit, une clause
de renonciation de recours de la
banque prêteuse envers les inves-
tisseurs. La vigilance est notam-
ment de mise si le montage du
projet a été réalisé via une société
en nom collectif (SNC), à travers
laquelle les investisseurs associés
sont responsables indéfiniment et
solidairement de l’ensemble de
ses dettes. De plus, “il est possible
d’inclure une garantie de bonne fin
financière et fiscale du montage,
proposée par le monteur d’opéra-
tions lui-même, qui s’engage alors
à prendre en charge un éventuel
redressement”, indique Dominique
Arribas, directrice du dévelop-
pement chez Financile. Ainsi,
“l’avantage fiscal est sécurisé en cas
de contestation, même si l’adminis-
tration le réclame”, ajoute-t-elle.
La vigilance reste de mise
Il n’en reste pas moins que sub-
siste en théorie le risque d’ab-
sence d’exploitation du matériel
financé, par exemple en cas de
décès ou de liquidation judiciaire,
même s’il demeure très faible en
pratique. D’ailleurs, le taux de
concerner le développement de la
production et des infrastructures
liées aux énergies renouvelables, à
travers le financement de panneaux
photovoltaïques ou encore l’instal-
lation de borne de recharge pour les
véhicules électriques ou hybrides
rechargeables.
Attention toutefois, depuis la loi de
Finance 2024, “les actifs donnés
en location ou mis à disposition de
ménages et syndicats de coproprié-
taires, y compris dans le cadre de
contrats incluant la fourniture de
prestations de service, ne seront
plus éligibles au dispositif, cette res-
triction concernant essentiellement
les mises à disposition de chauffe-
eau solaires (et autres biens domes-
tiques)”, indique Christophe Monel,
directeur chez Investis Dom.
En revanche, les investissements
réalisés par des exploitants portant
sur “des installations de production
d’électricité utilisant l’énergie radia-
tive du soleil dont la production est
affectée pour au moins 80 % à l’au-
toconsommation par l’exploitant, et
dont le prix de revient hors taxes est
supérieur ou égal à 250 000 euros,
sont éligibles”, ajoute-t-il. 
requalification fiscale des pro-
jets administrés par les princi-
paux monteurs en défiscalisation
Girardin est désormais très faible,
selon les professionnels interro-
gés. Pour Quentin Junod, directeur
général de Star Invest, “les risques
sont clairement identifiés et peuvent
être sensiblement réduits par le jeu
Le taux de
requalification
fiscale des projets
administrés par les
principaux monteurs
est désormais
très faible
de garanties contractuelles. Ils parais-
sent donc très faibles au regard de la
rentabilité ! Rappelons que le gain
pour l’investisseur sur quelques mois
– de l’ordre de 9 à 17 % environ selon
les opérations – est connu dès la sous-
cription au capital d’un véhicule de
portage, sans surprise à la sortie”.
Autre élément à prendre en
compte : la faillite d’une société
ultramarine bénéficiaire du dispo-
sitif Girardin industriel ne conduit
pas forcément à une reprise de la
réduction d’impôt par l’adminis-
tration fiscale, car il est toujours
possible de récupérer le matériel
et de le proposer à d’autres socié-
tés éligibles, appartenant au même
secteur d’activité. “C’est la raison
pour laquelle nous privilégions les
biens standards, non spécifiques,
à fort potentiel de relocation afin
Investir dans les FIP Outre-mer pour réduire ses impôts
Le souscripteur
doit garder à l’esprit
que le capital investi
n’est pas garanti
Le fonds d’investissement de proxi-
mité, ou FIP, est un placement finan-
cier qui permet à l’épargnant d’ache-
ter des parts qui sont investies par
des compagnies de gestion dans des
PME afin de les accompagner dans
leur développement. En investissant
dans un FIP dédié aux PME ultrama-
rines, “les personnes physiques fis-
calement domiciliées en France, au
sens de l’article 4 B du Code général
des impôts, bénéficient d’une réduc-
tion de leur impôt sur le revenu égale
à 30 % des sommes investies, en
contrepartie d’une durée de blocage
de cinq ans au minimum, en l’occur-
rence jusqu’au 31 décembre de la
cinquième année suivant celle de la
souscription”, indique Yves Gambart
de Lignières, conseiller en gestion
de patrimoine. À cette condition
s’ajoute un plafond d’investissement
fixé à 12 000 euros pour une per-
sonne seule, et à 24 000 euros pour
un couple soumis à une imposition
Le nouvel Economiste - n°2209 - Du 08 au 14 mars 2024 - Journal d’analyse & d’opinion paraissant le vendredi
de les relouer facilement”, indique
Mélanie Kabla. Et c’est d’autant
plus facile que le monteur dispose
d’une capacité à suivre la réalisa-
tion des investissements dans les
Dom-Com, grâce à des équipes
salariées présentes sur place. De
plus, une forte implantation en
Outre-mer permet une sélection
stricte des programmes d’investis-
sements et un suivi efficace de la
situation des exploitants qui les
réalisent. Mais “la sécurisation du
montage commence déjà par une
mutualisation des risques”, indique
Dominique Arribas. D’ailleurs,
“certains monteurs proposent un tel
système en cofinançant plusieurs
dizaines de projets dans différents
secteurs d’activité, mais aussi dans
plusieurs territoires ultramarins, à
l’image la société Ecofip”, comme le
précise Mélanie Kabla. Ainsi, en
cas de défaut, seule une quote-part
“La sécurisation du montage
commence par une mutualisation des
risques sur plusieurs projets.”
Mélanie Kabla, Ecofip.
commune, “sachant que l’assiette de
la réduction d’impôt est constituée
par les versements annuels retenus
nets de frais de souscription ou de
frais d’entrée, et que, dans ce mon-
tant, sont inclus tous les versements
en FIP et en fonds communs de pla-
cement dans l’innovation (FCPI)”,
ajoute le conseiller. De plus, les FIP
outre-mer sont également soumis
au plafonnement global des niches
fiscales, s’élevant à 10 000 euros.
Mais, cerise sur le gâteau, les plus-
values éventuelles réalisées ne sont
pas soumises à l’imposition des plus-
values sur valeurs mobilières au-delà
de cinq ans de détention, suppor-
tant uniquement les prélèvements
sociaux de 17,2 %.
Toutefois, pour pouvoir espérer réali-
ser des profits avec un FIP outre-mer,
encore faut-il choisir le bon produit
parmi ceux disponibles sur le marché,
ce qui nécessite de prendre quelques
précautions, à commencer par le choix
d’une société de gestion disposant
d’une équipe expérimentée ayant su
montrer par le passé sa capacité à
créer de la valeur en investissant dans
des PME ultramarines. En effet, le
souscripteur d’un tel placement doit
garder à l’esprit que le capital investi
n’est pas garanti. Et l’éventuelle
de la réduction fiscale serait poten-
tiellement menacée. Néanmoins,
comme le précise le site internet de
l’Autorité des marchés financiers
(AMF), “aucune assurance ne per-
met d’éviter de façon certaine une
éventuelle perte financière”.
Et pour les investisseurs toujours
réticents à l’idée de se tourner
vers le dispositif Girardin indus-
triel pour réduire le montant de
leur impôt sur le revenu, certains
monteurs proposent également, en
option, une assistance juridique
destinée à prendre en charge les
frais de contentieux en cas de
contestation par le Trésor public.
Cependant, il faut garder à l’esprit
que toutes ces assurances option-
nelles viennent rogner la rentabi-
lité finale de l’opération, même si
elles ont l’avantage de rassurer les
investisseurs réticents. Au final, “le
principal garde-fou est sans doute la
qualité du monteur et sa connais-
sance du tissu économique”, conclut
Quentin Junod.
ROMAIN THOMAS
Chiffres clés
Les contrôles fiscaux rapportent
de plus en plus
D’après le ministère de l’Écono-
mie et des Finances, en 2022, les
montants mis en recouvrement
après contrôle fiscal atteignent un
niveau record de 14,6 Mds€, soit
1,2 Md€ de plus qu’en 2021.
Source : ministère de l’Économie
et des Finances.
moins-value à la sortie peut potentiel-
lement dépasser le gain fiscal obtenu
au moment de la souscription. Autre
point de vigilance : surveiller le niveau
des frais de gestion, qui peuvent venir
sévèrement rogner le montant final
remboursé, en particulier s’ils dépas-
sent la barre des 5 % par an. 
“Les personnes physiques fiscalement
domiciliées en France bénéficient
d’une réduction de leur impôt sur le
revenu égale à 30 % des sommes
investies.” Yves Gambart de Lignières,
conseiller en gestion de patrimoine.
75 Paris
77 Seine-et-Marne Le nouvel
Economiste
78 Yvelines Publier vos annonces légales
91 Essonne en quelques clics:

Grand Paris
92 Hauts-de-Seine Le nouvel Economiste.fr
93 Seine-Saint-Denis
94 Val-de-Marne simple, rapide, économique
95 Val-d’Oise Tél. 01 75 444 116

75 - Transition écologique 94 - Reconversion

Les gares parisiennes
se mettront au vert
d’ici à 2030 p. 24
Une manufacture collaborative
77 - Sécheresse 2022
Dix-sept communes
s’installe à Vitry-sur-Seine
de Seine-et-Marne L’espace de coworking d’artisans du réseau Make ICI sera installé dans les halles ferroviaires des Ardoines
se battent pour la
reconnaissance de
l’état de catastrophe
naturelle p. 24

93 - Aménagement
du territoire
La charge
du président
de Seine-Saint-Denis
contre le nouveau
schéma directeur
de la région p. 25

91 - Urbanisme
Mennecy obtient
le label “quartiers Le réseau Make ICI n’en est pas à son coup d’essai. Il compte déjà plusieurs structures en France et en Ile-de-France, comme celle de Montreuil. Premier site à avoir ouvert
il y a dix ans, la structure de Seine-Saint-Denis a accompagné plus de 600 résidents.
innovants” de la
région p. 25 PAR ANNE THIRIET
Ébénistes, menuisiers, céramistes,
78 - Écologie relieurs… Toute une galaxie de
professionnels de l’artisanat se
Des élus des Yvelines retrouvera bientôt, en avril, dans
s’associent pour les locaux de Make ICI, un lieu de
coworking et de formation, à Vitry-
relever le défi sur-Seine, dans le Val-de-Marne. Ils
climatique p. 26 seront rejoints par des spécialistes
de la conception tels que des déco-
rateurs ou des scénographes.
C’est à l’initiative de Linkcity,
92 - Habitat lauréat en 2017 du concours
“Inventons la métropole du Grand
À Antony, Paris”, que cette “manufacture col-
une nouvelle ZAC laborative” s’installe sur 1 400 m²
dans les halles ferroviaires du
accueillera technicentre SNCF. Et plus préci-
4 500 logements p. 26 sément au cœur des 49 hectares de
la ZAC Gare Ardoines, qui est en
pleine transformation. En parte-
nariat avec l’Établissement public
75 - Sport d’aménagement Orly-Rungis –
L’Adidas Arena Seine Amont (EPA Orsa), amé-
nageur de la ZAC, le promoteur
de Paris prête immobilier est en effet chargé de
pour accueillir des développer 180 000 m² de bureaux,
résidences, commerces et activi-
épreuves des JOP p. 26 tés au pied de la nouvelle gare du
Grand Paris Express.
“Linkcity a pris contact avec nous car
ANNONCES LEGALES
il souhaitait implanter de l’activité
productive dans cette zone pour créer
P. 28 Tél. 01 75 444 117
de l’emploi, indique Nicolas Bard,
www.lenouveleconomiste.fr
annonceslegales@nouveleconomiste.fr cofondateur avec sa femme du
Le nouvel Economiste - n°2209 - Du 08 au 14 mars 2024 - Journal d’analyse & d’opinion paraissant le vendredi
réseau Make ICI. Nous partageons
les locaux avec Cynéo, le centre de
réemploi de matériaux de Bouygues
Construction, qui est spécialisé dans
l’écoconstruction, et nous permettra
de disposer de matière première à
é.” Ce centre, le premier du
proximité.”
groupe, a été ouvert en novembre
2023 pour accueillir les matériaux
des chantiers de construction et
faciliter leur réemploi.
Le réseau Make ICI a également
noué directement un partena-
riat avec Bouygues Construction,
comme il le fait à chaque ouver-
ture de site, afin que le groupe
sous-traite à ses artisans certains
de ses projets, comme par exemple
la fabrication de mobilier.
L’accessibilité,
un atout pour le site
Autre atout des lieux : leur accessi-
bilité. “Même si nous sommes au sud
de Paris, dans une zone industrielle,
nous disposerons de plusieurs trans-
ports en commun avec le renforce-
ment de la ligne C [du RER, NDLR],
l’arrivée de la ligne 15 [du métro] et
du Tzen5 [projet de bus en site propre
entre Paris XIIIIIIe et Choisy-le-Roi]”,
observe le coresponsable.
Christine et Nicolas Bard n’en
sont pas à leur coup d’essai. Le
site qui ouvre est déjà le septième
avec Marseille, Nantes ou encore et de la céramique, ainsi qu’aux
Montreuil. “Nous répondons aux méthodes de l’écoconception”, ajoute
trois besoins des artisans, qui sont le cofondateur.
encore plus importants aujourd’hui : D’autres ouvertures de sites sont
l’accès à un parc de machines pour le déjà en prévision. La Banque
travail du bois, du métal ou du cuir, des Territoires, une filiale de la
ainsi qu’à des outils de fabrication
numérique qui coûtent des dizaines
Caisse des dépôts, est entrée dans
le capital de Make ICI à hauteur
de milliers d’euros, ou à des lieux de de 20 % pour faciliter le déploie-
stockage. Ils ont besoin de se créer un
réseau professionnel qui leur apporte
ment des manufactures et créer
de l’emploi, notamment dans des
du chiffre d’affaires. Le troisième quartiers prioritaires de la ville.
besoin est la transmission entre pairs, Prochaine étape : la transforma-
afin d’améliorer leur savoir-faire”, tion du réseau en franchise.
énumère celui qui est en charge
plus particulièrement du dévelop-
pement et de la coordination.
Former à l’écoconception
Les professionnels restent en
moyenne cinq ans dans les lieux,
avant de monter leur propre
Le réseau Make ICI
structure. Depuis sa création, a noué un partenariat
ICI Montreuil, le premier site à
avec Bouygues
avoir ouvert il y a dix ans, a accom-
pagné plus de 600 résidents. Make Construction afin que
ICI est aussi un organisme de for-
mation certifié Qualiopi, aussi bien
le groupe sous-traite
pour des cursus initiaux qu’en for- à ses artisans certains
mation continue, pour des jeunes
en réinsertion ou des personnes
de ses projets,
en reconversion. “À Vitry-sur-Seine, comme, par exemple
nous proposerons trois thématiques :
des formations à la menuiserie et à
la fabrication
l’ébénisterie ; au travail de la terre de mobilier
23
ANALYSES
75 - Transition écologique
Les gares parisiennes se mettront au vert d’ici à 2030
SNCF Gares & Connexions a signé un protocole avec la ville de Paris portant sur la végétalisation, les économies d’énergie et les déchets
Les voyageurs suisses et allemands
devraient être dépaysés. Habitués
à fouler un parvis entièrement
minéralisé, ils découvriront pro-
chainement une gare de l’Est
transformée et végétalisée. En
tout cas, c’est l’objectif de SNCF
Gares & Connexions, le gestion-
naire des gares voyageurs, qui
L’exercice n’est pas simple
car cette transformation
doit être réalisée
en maintenant les arrêts
de taxis, les espaces d’attente…
Ce test – le premier en France –
pourrait être ensuite dupliqué
sur le territoire national.
a signé avec la ville de Paris un
protocole d’engagements clima-
tiques pour les grandes gares pari-
siennes. L’exercice n’est pas simple
car cette transformation doit être
réalisée en maintenant les arrêts
de taxis, les espaces d’attente, et
en développant l’intermodalité,
c’est-à-dire la connexion avec des
moyens de transport comme les bus
ou les vélos. Ce test – le premier
en France – pourrait être ensuite
dupliqué sur le territoire national.
77 - Sécheresse 2022
Dix-sept communes de Seine-et-Marne se battent pour
la reconnaissance de l’état de catastrophe naturelle
Après le rejet de leur demande par l’État, elles ont déposé un recours gracieux, soutenues par l’association des maires du département
“Dans notre ville, une dizaine de maisons se fissurent de plus en plus en raison
d’un phénomène de retrait et de gonflement de l’argile dans le sol, qui s’accentue
depuis trois ans”, selon le maire de Presles-en-Brie.
C’est dans le ‘Journal Officiel’ du
14 septembre, dans l’arrêté intermi-
nistériel du 22 juillet, que 17 maires
du département ont appris que la
demande de reconnaissance de
l’état de catastrophe naturelle pour
leurs communes n’avait pas reçu
de réponse positive. “Cette décision
nous laisse un goût d’amertume, sou-
ligne Dominique Rodriguez, maire
24
Dans les gares parisiennes, comme celle de Lyon, des interventions sur les bâtis
auront lieu, avec notamment l’utilisation de peintures et de matériaux plus clairs.
La végétalisation est l’un des axes
de travail visant à adapter les gares
au changement climatique. Des
interventions sur les bâtis (utilisa-
tion de peintures et matériaux plus
clairs) auront également lieu.
Consommation d’énergie :
des engagements chiffrés
Au total, une liste de cinq théma-
tiques a été abordée au travers du
document destiné à faire entrer le
réseau ferroviaire dans l’ère de la
transition écologique. “L’objectif
de Presles-en-Brie. On voit que l’État
ne veut pas mettre les assurances
dans l’embarras en déclenchant
cette reconnaissance un peu partout.
Dans notre ville, une dizaine de mai-
sons se fissurent de plus en plus en
raison d’un phénomène de retrait et
de gonflement de l’argile dans le sol,
qui s’accentue depuis trois ans. Un
pavillon de la ville, en location, est
était de mettre en cohérence le plan
stratégique en matière de responsa-
bilité sociale et environnementale du
groupe SNCF, et les objectifs du plan
climat air énergie de la ville de Paris
pour la gare Saint-Lazare, la gare du
Nord, la gare de l’Est, celles de Lyon,
Bercy, Austerlitz et Montparnasse”,
indique Stéphane Lerendu, direc-
teur des grands projets nationaux
de SNCF Gares & Connexions.
Il y a aussi la question de la consom-
mation énergétique. “Avec ce texte,
nous prenons des engagements chif-
frés. Nous réduirons, par exemple,
également concerné. Nous n’allons
pas attendre pour faire des travaux
de sécurisation.”
Des épisodes de sécheresse
et de réhydratation des sols
La demande de reconnaissance
était formulée pour la période du
1er au 31 décembre 2022 et pour
des phénomènes de sécheresse et
réhydratation des sols. Les 17 com-
munes ont donc fait une demande
de recours gracieux. Faute de
réponse de l’État, dans les 2 mois,
elles avaient la possibilité de se
tourner ensuite vers le tribunal
administratif. Ce qu’a fait Presles-
en-Brie le 29 février, par le biais de
l’avocat qu’elle a mandaté.
La démarche de recours a été encou-
ragée par l’association des maires
de Seine-et-Marne. “Un avocat, dont
les honoraires sont pris en charge par
l’association, les a aidés, réagit Guy
Geoffroy, président de l’Associa-
tion des maires de Seine-et-Marne.
Il faut probablement une clarifica-
tion des critères et une plus grande
souplesse dans le déclenchement des
arrêtés de catastrophe naturelle.”
Le nouvel Economiste - n°2209 - Du 08 au 14 mars 2024 - Journal d’analyse & d’opinion paraissant le vendredi
la consommation énergétique des
bâtiments de 5 % d’ici à 2026, en
prenant 2019 comme valeur de
référence, et de 25 % d’ici à 2030.
Ces indicateurs seront reportés
dans les conventions d’occupation
des gares (signées aussi bien avec
des compagnies ferroviaires que des
commerces), détaille le représen-
tant de Gares & Connexions. En
2023, nous étions déjà à - 14 % au
niveau national.”
La production solaire sera favori-
sée. Un plan de déploiement au
niveau national porte déjà sur
une centaine de sites. “À Paris,
nous sommes en retard. Les premiers
panneaux photovoltaïques vont être
posés, gare du Nord, sur la halle à vélo
qui ouvre en mai. Il faut discuter au
cas par cas avec les architectes des
Bâtiments de France, car la plupart
des gares sont des sites patrimoniaux
de grande valeur, indique Stéphane
Lerendu. L’objectif est d’équiper
20 % des toits parisiens en 2050.”
Autres enjeux : favoriser la logis-
tique et le commerce durable,
développer l’intermodalité et les
transports alternatifs, et recycler
les déchets. L’engagement est
d’atteindre zéro déchet non valo-
risé d’ici à 2030. “Nous travaillons
beaucoup sur le réemploi. SNCF
À Croissy-Beaubourg, qui est égale-
ment concernée, le directeur géné-
ral des services de la ville, Zakaria
Rezig, rappelle que “sur toute la
partie est de l’Ile-de-France, dont la
Seine-et-Marne, nous avons des terres
fortement argileuses qui se prêtent à
ce double phénomène de sécheresse
et de regonflement du sol. Un certain
nombre de nos administrés en ont
souffert. Nous voulons obtenir cette
reconnaissance pour les aider à être
indemnisés par les assurances.”
Contacté par le ‘Nouvel écono-
miste’, le ministère de l’Inté-
rieur précise que “l’épisode de
sécheresse géotechnique de l’an-
née 2022 a été particulièrement
intense à l’échelle nationale (…).
Plus de 9 200 demandes commu-
nales ont été déposées en préfec-
ture au 1er février 2023 (…). Plus
de 6 700 communes ont été recon-
nues en état de catastrophe natu-
relle à l’échelle nationale”. C’est
le cas de 44 communes seine-et-
marnaises sur 168.
“Pour décider de la reconnais-
sance d’une commune en état de
catastrophe naturelle, l’autorité
administrative est tenue de se
réseau nous envoie des déchets,
comme du ballast concassé, pour
faire du revêtement ou des traverses
que nous pouvons réemployer dans
les abris de vélo, détaille le respon-
sable. Avec Paris, nous réfléchis-
sons à la création de plateformes
de stockage. La ville, qui possède
des sites de réemploi, devrait nous
ouvrir son site de Bonneuil [Val-de-
Marne, ndlr]. Pour la végétalisa-
tion, nous sommes en contact avec
les jardiniers de la ville et les serres
parisiennes pour nous aider à choi-
sir les essences et à les entretenir.”
A. T.
Autres enjeux :
favoriser la
logistique et le
commerce durable,
et développer
l’intermodalité et les
transports alternatifs
prononcer sur l’intensité anor-
male de l’agent naturel à l’ori-
gine des dégâts, et non sur l’im-
portance des dégâts eux-mêmes”,
souligne le ministère.
Résultat : la demande de cer-
taines communes d’Ile-de-France,
dont la Seine-et-Marne, a été reje-
tée “parce que le caractère anor-
mal de l’épisode de sécheresse
n’est pas mis en évidence sur
leur territoire en 2022”, conclut
le ministère. de l’Intérieur.
A. T.
“Le caractère
anormal de l’épisode
de sécheresse n’est
pas mis en évidence
sur leur territoire
en 2022”, conclut
le ministère
de l’Intérieur

93 - Aménagement du territoire
La charge du président de Seine-Saint-Denis
contre le nouveau schéma directeur de la région
Le socialiste Stéphane Troussel ne mâche pas ses mots contre le nouveau document directeur défendu par Valérie Pécresse
Sa critique est sans détours. Pour
Stéphane Troussel, le président
socialiste du conseil départe-
mental de Seine-Saint-Denis, le
nouveau schéma directeur de la
région Ile-de-France (SDRIF-E)
qui “se veut environnemental”
n’est “pas à la hauteur des enjeux
sociétaux et écologiques, dont l’im-
portance ne fera que s’accentuer à
l’horizon 2040”.
Aucune mesure n’est envisagée,
selon l’élu, pour faire en sorte
que soient atteints les 25 % de
logements sociaux imposés par
la loi SRU
Le document est soumis à
enquête publique jusqu’au 16
mars 2024. Il réglemente l’utili-
sation du sol et la protection de
l’environnement en Ile-de-France
et déterminera l’aménagement
du territoire pour les 12 millions
de Franciliens d’ici à 2040.
Dans sa contribution, rendue
publique le 14 février dernier,
l’élu de Seine-Saint-Denis pointe
les faiblesses de ce texte direc-
teur. Il insiste notamment sur
la nécessité d’améliorer la qua-
lité du cadre de vie, le nombre
91 - Urbanisme
Mennecy obtient le label “quartiers innovants” de la région
L’enveloppe de 4 millions d’euros sera consacrée à la rénovation du groupe scolaire du quartier de la Jeannotte
En matière d’aménagement
durable, le maire de Mennecy,
dans l’Essonne, connaît son sujet
sur le bout des doigts. Élu depuis
2011 dans cette ville de près de
15 000 habitants, Jean-Philippe
Dugoin-Clément est aussi le vice-
président de la région Ile-de-
“Nous avons décidé de faire
porter le financement de la
région sur le cœur autour
duquel nous reconstruisons
le quartier, c’est-à-dire l’école,
qui permet de stabiliser
des équipes d’enseignants
et des habitants”
France en charge justement de
cette question, ainsi que du loge-
ment et du schéma directeur de la
région Ile-de-France. La ville, qui
a décidé de réhabiliter le quartier
de la Jeannotte, construit dans
les années 1970, a obtenu pour
ce dernier le label “100 quartiers
Le nouvel Economiste - n°2209 - Du 08 au 14 mars 2024 - Journal d’analyse & d’opinion paraissant le vendredi
Pour Stéphane Troussel, le nouveau Schéma directeur de la région Ile-de-France
n’est “pas à la hauteur des enjeux sociétaux et écologiques, dont l’importance ne
fera que s’accentuer à l’horizon 2040”.
de départs d’habitants étant
plus important que le nombre
d’arrivées.
Le “dispositif anti-ghetto”
pointé du doigt
“À titre d’exemple, le SDRIF-E pour-
rait ainsi se saisir plus sérieusement
du devenir des grandes zones com-
merciales et repenser la place de la
voiture dans ces espaces.” s.” Or, “le
nombre de centres commerciaux
identifiés comme devant être requa-
lifiés est sous-dimensionné”, écrit-il.
Certaines classes pourront être affectées aussi bien à l’école élémentaire qu’à l’école
maternelle, et les espaces sportifs seront réversibles, pour s’adapter aux besoins.
innovants et écologiques” pro-
posé par la région, et qui existe
depuis 2016. C’est le 91e quartier
francilien à en bénéficier.
Des matériaux biosourcés
Dans ce cadre, l’Ile-de-France ver-
sera quatre millions d’euros à la
Sur le logement comme sur l’arti-
ficialisation des sols, les réponses
apportées sont jugées insuffisantes.
Stéphane Troussel pointe ainsi le
“dispositif anti-ghetto”, qui vise
à freiner la construction de loge-
ments très sociaux dans les com-
munes où leur proportion dépasse
les 30 %. Selon lui, cette disposi-
tion empêcherait la construction
d’un logement sur cinq par rapport
à la période 2018-2022.
Aucune mesure n’est par ailleurs
envisagée, ajoute l’élu, pour faire
en sorte que soient atteints les
commune. “Nous avons décidé de
faire porter le financement de la
région sur le cœur autour duquel
nous reconstruisons le quartier,
c’est-à-dire l’école, qui permet de
stabiliser des équipes d’enseignants
et des habitants”, indique l’édile.
Cette reconstruction sera réalisée
avec des matériaux biosourcés,
25 % de logements sociaux impo-
sés par la loi solidarité et renouvel-
lement urbain (SRU). Reste que le
Premier ministre a lui-même remis
en cause cette loi, dans son dis-
cours du 30 janvier, en indiquant
vouloir ajouter les logements
intermédiaires dans le calcul.
Un dispositif (type SRU de l’héber-
gement) pourrait être créé pour
répartir l’offre d’hébergement
d’urgence à l’échelle de toute l’Ile-
de-France, “offre qui est aujourd’hui,
en grande partie concentrée à Paris et
en Seine-Saint-Denis”, pointe-t-il.
La transition écologique n’est pas
mieux envisagée, selon Stéphane
Troussel. “Le SDRIF-E ne contient
pas d’objectifs chiffrés de réduction
des émissions de gaz à effet de serre,
ni d’amélioration de la qualité de
l’air, alors que la prise en compte
de ces données sera déterminante
pour lutter efficacement contre les
inégalités territoriales d’exposi-
tion des Franciliens aux différentes
pollutions (air, bruit…).” Même
remarque concernant le Zéro
artificialisation nette (ZAN)
sur lequel l’autorité environne-
mentale a exprimé également
son insatisfaction, considérant
que “la trajectoire proposée de
réduction de l’artificialisation de
20 % par décennie ne semble pas
des normes d’isolation ther-
mique modernes, avec des cours
ouvertes l’été aux habitants du
quartier. “Nous travaillons sur des
mixités fonctionnelles et d’usage.
Avec les écoles, les collèges et les
lycées, on a des millions de mètres
carrés d’espaces publics qui sont
fermés un jour sur deux, observe
Jean-Philippe Dugoin-Clément.
Nous réaliserons des espaces sportifs
qui pourront être réversibles. Sur 22
classes, dont 16 en élémentaire et 6
en maternelle, deux pourront aussi
bien être maternelles ou élémen-
taires. L’objectif est de pouvoir nous
adapter par rapport aux besoins
actuels et aux futurs besoins.”
La ville poursuivra la rénova-
tion de l’ensemble du patrimoine
social, la construction et l’aména-
gement de nouveaux locaux avec
de l’habitat privé et social, des
locaux d’activités (près de 1 000 m²
de commerces, de services ou d’en-
treprises) ainsi que des services
publics, dans un quartier jusqu’ici
voué uniquement à l’habitat. Le
ANALYSES
permettre d’atteindre l’objectif
de l’absence d’artificialisation
nette en 2050”.
Enfin, Stéphane Troussel réfute
l’avant-propos de la présidente
(LR) de la région Ile-de-France,
Valérie Pécresse, selon lequel le
“rééquilibrage à l’Est, priorité des
dernières années, est désormais une
réalité”. Pour lui, les fractures et
les inégalités entre ces territoires
demeurent et sont loin de s’atté-
nuer. Dans la Seine-Saint-Denis,
le taux de pauvreté est toujours
le double de celui de la moyenne
régionale (28,6 % contre 15,6 %).
A. T.
“Un dispositif
pourrait être créé
pour répartir l’offre
d’hébergement
d’urgence
à l’échelle de toute
l’Ile-de-France”
centre communal d’action sociale
va être déplacé et installé dans
des locaux plus grands, et un
auditorium de 200 places va voir
le jour. Des jardins familiaux et
une aire de jeux sont prévus au
sein d’un parc. Un deuxième parc
boisé est également en projet.
L’investissement est évalué à plus
de 20 millions d’euros.
A. T.
Le centre communal
d’action sociale
va être déplacé
et installé dans des
locaux plus grands,
et un auditorium
de 200 places
va voir le jour
25
ANALYSES
78 - Écologie
Des élus des Yvelines s’associent pour relever le défi climatique
Une vingtaine d’élus viennent de fonder l’association Vert L’Avenir, et veulent créer un livre blanc avant les municipales de 2026
Parmi les buts de l’association figure notamment la protection de la biodiversité.
Le coup d’envoi de Vert l’Avenir a
été lancé le 5 février. L’association,
qui se veut transpartisane, réu-
nit une vingtaine d’élus du nord
92 - Logement
À Antony, une nouvelle ZAC
accueillera 4 500 logements
Pour atteindre les objectifs de la ville en matière de logements, le nouveau
quartier sera construit sur une ancienne zone logistique
Grâce à cette nouvelle zone, la ville d’Antony veut dédensifier la zone
pavillonnaire, notamment en limitant les constructions en hauteur.
Comment préserver son tissu
pavillonnaire, tout en répondant
aux objectifs de construction fixés à
4 500 logements en 15 ans ? C’est à ce
casse-tête qu’a réfléchi la ville d’An-
tony, dans les Hauts-de-Seine, – plus
de 60 000 habitants – pour répondre
aux attentes de la population, qui
voulait préserver l’existant. “Les
services de la ville et Vallée Sud –
Grand Paris (VSGP) ont échangé
quotidiennement afin de trouver
un juste équilibre entre la réalisa-
tion de projets d’aménagement et
la préservation de l’environnement
urbain des Antoniens”, indique la
mairie alors qu’un projet de plan
local d’urbanisme intercommunal
(PLUI) vient d’être adopté par l’éta-
blissement public territorial VSGP
et doit faire l’objet d’une enquête
26
des Yvelines, maires, adjoints
au maire ou encore conseillers
municipaux. Les objectifs, qui
veulent répondre aux défis du
publique entre mai et juin 2024.
“Pour atteindre les objectifs fixés dans
le nouveau schéma directeur environ-
nemental de la région Ile-de-France
[actuellement soumis à enquête
publique, ndlr], les futurs logements
seront produits dans une ancienne
zone logistique abandonnée dont la
ville a racheté le foncier”, indique le
maire, Jean-Yves Sénant.
L’arrivée du Grand Paris
Express a changé la donne
Cette cinquantaine d’hectares
abandonnés n’était jusqu’ici pas
utilisée pour la construction d’habi-
tations, car trop éloignés des trans-
ports. L’installation prochaine de la
future gare du Grand Paris Express
(ligne 18) a changé la donne. D’ici
dérèglement climatique, sont
multiples : mutualiser les retours
d’expérience, interpeller le légis-
lateur sur les contraintes locales
et, à moyen terme, c’est-à-dire
avant les échéances municipales
de 2026, éditer un livre blanc à
destination des futurs candidats
et des maires sortants.
“Entre les affaires de leur commune,
et celles de la communauté urbaine
Grand Paris Seine & Oise, les maires
ont très peu de temps pour échanger.
Nous avons souhaité pour cette rai-
son créer une structure associative
qui nous permettra notamment de
discuter de nos bonnes pratiques en
matière d’éco-exemplarité, indique
Lionel Wastl, maire d’Andrésy
et coprésident de l’association
avec Franck Fontaine, maire de
15 ans, cette nouvelle ZAC, bap-
tisée Antonypole, accueillera, à
terme, les 4 500 logements néces-
saires, environ 150 000 m² d’activi-
tés économiques (petits commerces
uniquement). Une résidence étu-
diante est prévue dans le quartier
Jean-Zay à la Croix-de-Berny. La
place accordée aux espaces verts
sera également augmentée et le
patrimoine architectural préservé.
“Quant à la zone pavillonnaire, nous
allons la dédensifier, en limitant
notamment les constructions en hau-
teur”, ajoute l’édile.
A. T.
“La ville a racheté le foncier pour
atteindre les objectifs fixés dans le
nouveau schéma directeur environne-
mental de la région Ile-de-France.”
Jean-Yves Sénant, maire d’Antony.
Le nouvel Economiste - n°2209 - Du 08 au 14 mars 2024 - Journal d’analyse & d’opinion paraissant le vendredi
Mézières-sur-Seine. Nous connais-
sons les difficultés qu’il peut y avoir à
transformer de belles idées en projets.”
Des contraintes budgétaires
Il peut s’agir aussi bien de protec-
tion de la biodiversité que d’écono-
mie sociale et solidaire. Exemple :
le compostage. Beaucoup de villes
souhaitent mettre en place des
composteurs de quartiers, mais
il peut être compliqué de trouver
un référent chargé de leur ges-
tion. À Andrésy, la mairie a fait
appel, via une convention, aux
bénévoles d’une association envi-
ronnementale de la ville.
Autre projet : pour son marché du
samedi, la ville d’Andrésy a réussi
à recycler 90 % des déchets (bois,
75 - Sport
L’Adidas Arena de Paris prête pour
accueillir des épreuves des JOP
Ce complexe sera aussi la résidence du club Paris
Basketball et proposera concerts, loisirs
et animations tout au long de l’année
L’Adidas Arena a été inaugurée le 11 février, lors du match opposant le club Paris
Basketball et Saint-Quentin.
L’Adidas Arena sera prête à temps
pour les Jeux olympiques et para-
lympiques qui débutent dans cinq
mois. Inaugurée le 11 février, cette
nouvelle infrastructure servira de
résidence du club Paris Basketball,
qui vient d’y remporter son pre-
mier succès contre l’équipe de
Saint-Quentin, dans l’Aisne. Elle
va aussi accueillir les épreuves de
badminton, de gymnastique ryth-
mique, puis de parabadminton et
de parahaltérophilie de la compé-
tition internationale.
Jusqu’à 9 000 spectateurs
lors des concerts
Hormis l’Accord Arena de Bercy et
ses 17 000 places, il n’existait pas
jusqu’ici de grande salle de sport
dans Paris intra-muros. Construit
entre le boulevard des Maréchaux
et le périphérique, dans le nord de
la capitale, le site permet de rece-
voir 8 000 spectateurs assis lors
des matchs de basket, et jusqu’à
9 000 pour des concerts.
Outre la salle principale, des
espaces de loisirs, de restauration
carton, papier…) et à trouver
une filière pour le polystyrène
des poissonniers et les coquilles
de fruits de mer. L’obstacle peut
être également financier, en rai-
son des contraintes budgétaires
des communes. Les élus veulent
pouvoir discuter des possibilités
de financement existantes.
A. T.
“Les maires ont très peu
de temps pour échanger.
Nous avons donc souhaité
créer une structure associative
qui nous permettra de discuter
de nos bonnes pratiques
en matière d’éco-exemplarité”
et d’animation bénéficient de
2 000 m². L’enceinte a également
été conçue, en l’espace de deux
ans et demi, pour offrir deux gym-
nases, dont un avec une capacité
de 750 spectateurs, aux écoles de
quartier et aux clubs, sept jours
sur sept. Un local devrait égale-
ment accueillir une association
de rap ou de hip-hop.
Le but est d’en faire, plus lar-
gement, un lieu de vie pour les
habitants du quartier. Près de
120 événements sont prévus
annuellement dans cette salle
modulable, dont une cinquan-
taine de concerts cette année.
65 % des billets devraient être
accessibles à moins de 25 euros.
D’autres projets sont en cours pour
changer l’image de ce secteur de
la porte de la Chapelle, associé
à la consommation de crack et à
une forte insécurité. Un site uni-
versitaire, le campus Condorcet,
est notamment en cours de
construction, plus de 3 000 nou-
veaux logements sont prévus.
A. T.
 Publiez vos annonces légales
au prix le plus bas dans toute la France

Le nouvel Economiste est habilité à publier les Annonces Légales pour les départements du : 75 - Paris, 78 - Les Yvelines, 91 - Essonne, 92 - Hauts-de-Seine,
93 - Seine-Saint-Denis, 94 - Val-de-Marne. Pour tous les autres départements nous travaillons en étroite collaboration avec nos confrères habilités.

Le nouvel Economiste - n°2209 - Du 08 au 14 mars 2024 - Journal d’analyse & d’opinion paraissant le vendredi 27
ANNONCES LÉGALES & JUDICIAIRES
Vie des sociétés, ventes judiciaires, avis judiciaires, appel d’offres, arrêtés préfectoraux, enquêtes publiques
Paris
Rectificatif
AMADDE
SARL au capital de 5.000 €
Siège social : 20 rue mathis
75019 PARIS
901 990 317 RCS PARIS
Rectificatif de l’annonce parue sous
le n°AL0124-208821 dans l’édition du
08/01/2024. Il fallait lire : 42 rue Saint-
Maur 75011 PARIS
AL0324-212211
Constitution
Par acte SSP du 30/01/2024 il a été
constitué une SASU dénommée:
N.M. EVENEMENTIEL
Siège social : 58 rue Notre Dame de
Nazareth 75003 PARIS
Capital : 15.000 €
Objet : Evènementiel, apporteur
d’affaire
Président : M. CAMARA Idrissa, 58
rue Notre Dame de Nazareth 75003
PARIS
Transmission des actions: Actions
librement cessibles entre associés
uniquement.
Admission aux assemblées et exer-
cice du droit de vote: Tout Actionnaire
est convoqué aux Assemblées.
Chaque action donne droit à une voix.
Durée : 99 ans à compter de l’immatri-
culation au RCS de PARIS
AL0324-211255
Par acte SSP du 01/03/2024, il a été
constitué une EURL dénommée :
FAUBOURG RH
Siège social : 103 rue du Faubourg du
Temple 75010 PARIS
Capital : 1.000 €
Objet : Conseil en stratégie et valorisa-
tion des ressources humaines.
Gérant : M. Mathieu SOUCHET, 37 rue
Vandrezanne 75013 PARIS
Durée : 99 ans à compter de l’immatri-
culation au RCS de PARIS
AL0324-211713
Par acte SSP du 23/02/2024 il a été
constitué une SASU dénommée:
NC RENOV
Siège social : 38 rue la Glaciere 75013
PARIS
Capital : 3.500 €
Objet : Fibre optique, informatique,
électricité, peinture, isolation, menui-
serie, plomberie, rénovation intérieure
et extérieure, décoration, maçonnerie,
achat-vente de matériels non régle-
mentés, import-export
Président : M. ALI Shoukat, 28 rue de
Verdun 93350 LE BOURGET
Durée : 99 ans à compter de l’immatri-
culation au RCS de PARIS
AL0324-212190
Par acte SSP du 22/02/2024, il a été
constitué une SAS dénommée :
BARBOC INVEST
Siège social : 4 rue de Bocage 75015
PARIS
Capital : 1.000 €
Objet : La participation dans toutes
opérations pouvant se rattacher à son
objet par voie de création de sociétés
nouvelles, d’apports, de souscription
ou d’achat de titres ou droits sociaux,
de fusion ou autrement, de création,
d’acquisition, de location, de prise en
28
location-gérance de tous fonds de
commerce ou établissements; la prise,
l’acquisition, l’exploitation ou la cession
de tous procédés et brevets concer-
nant ces activités.
Président : BBCM GROUP, Société
Civile au capital de 1.000 €, sise 4
rue du Bocage 75015 PARIS, 984 439
828 RCS PARIS, représentée par M.
Baréma BOCOUM
Admissions aux assemblées et
droits de vote : Tout Actionnaire est
convoqué aux Assemblées. Chaque
action donne droit à une voix.
Clauses d’agréments : Actions li-
brement cessibles entre associés
uniquement.
Durée : 99 ans à compter de l’immatri-
culation au RCS de PARIS
AL0324-212209
Par acte SSP du 28/02/2024, il a été
constitué une SAS dénommée :
BOAT EN SCENE
Siège social : 78 avenue des Champs
Elysées, bureau 326 - 75008 PARIS
Capital : 1.000 €
Objet : Organisation d’événement en
lien avec le nautisme, la réalisation
d’excursion en mer ou en fleuve, loca-
tion de bateau avec ou sans skipper,
à destination des particuliers et des
professionnels
Président : M. TANHCHALEUN
Richard, 6 rue de l’eau Vive 56890
SAINT-AVE
Directeur Général : M. SATABIN
Nicolas, 77 rue Alexandre Dumas
78800 HOUILLES
Admissions aux assemblées et
droits de vote : Tout Actionnaire est
convoqué aux Assemblées. Chaque
action donne droit à une voix.
Clauses d’agréments : Actions li-
brement cessibles entre associés
uniquement.
Durée : 99 ans à compter de l’immatri-
culation au RCS de PARIS
AL0324-212252
Par acte SSP du 28/02/2024, il a été
constitué une SASU dénommée :
OPTIMUM CONSULTING
Siège social : 50 avenue des Champs-
Elysées 75008 PARIS
Capital : 1.000 €
Objet : Conseil pour les affaires et
autres conseils de gestion, conseils et
des services d’assistance aux entre-
prises, associations et organismes pu-
blics. conseils méthodologiques mais
aussi rédaction de mémoires tech-
niques, ingénierie de process, etudes,
audit pour valoriser l’entreprise lors
des candidatures aux appels d’offres
(marchés publics), appel à manifesta-
tion d’intérêt (ami) et appel à projets.
conseils en matière de stratégie, de
planification et de gestion, ainsi que
des services de conseil en matière
de démarche qualité de la société, de
marketing et communication, de finan-
cement et de gestion des ressources
humaines, de qualité de vie au tra-
vail, des aspects rse, des systèmes
informatiques
Président : M. Belkassen SI
MOHAMMED, 36 bis rue Phanie Leleu
95150 TAVERNY
Admissions aux assemblées et
droits de vote : Tout Actionnaire est
convoqué aux Assemblées. Chaque
action donne droit à une voix.
Clauses d’agréments : Actions li-
brement cessibles entre associés
uniquement.
Durée : 99 ans à compter de l’immatri-
culation au RCS de PARIS
AL0324-212293
TPar acte SSP du 01/01/2024, il a été
constitué une SASU dénommée :
EXPERTISE
PRESTATIONS
INFORMATIQUES
Sigle : EPI
Siège social : 38 rue des Mathurins
75008 PARIS
Capital : 5.000 €
Objet : Prestations de services
informatiques
Président : M. Alain CLAVEL, 49 rue
des Grands Champs 75020 PARIS
Durée : 99 ans à compter de l’immatri-
culation au RCS de PARIS
AL0324-212322
Par acte SSP du 20/01/2024, il a été
constitué une SAS dénommée :
14 RED RIVER
Siège social : 176 rue du Château
75014 PARIS
Capital : 1.000 €
Objet : Autres services personnels
N.C.A. (9609z) tatouage et piercings
ainsi que toutes activités se rattachant
directement ou indirectement à ces
activités
Président : M. Mikhail
SOBOLEV, 27 rue de Paris 92100
BOULOGNE-BILLANCOURT
Admissions aux assemblées et
droits de vote : Tout Actionnaire est
convoqué aux Assemblées. Chaque
action donne droit à une voix.
Clauses d’agréments : Actions li-
brement cessibles entre associés
uniquement.
Durée : 99 ans à compter de l’immatri-
culation au RCS de PARIS
AL0324-212575
Par acte SSP du 01/03/2024, il a été
constitué une SARL dénommée :
EU EBIKE ESCOOTER
Siège social : 58 rue de Monceau
CS48756, 75380 PARIS Cedex 08
Capital : 1.000 €
Objet : Commerce produits électro-
niques, de produits ménagers, de
jouets, d’articles de jardin, d’articles de
plein air, de vélos électriques, de scoo-
ters électriques, et de leurs accessoires
Gérante : Mme CHEN YING, Chambre,
51, bâtiment 1, No.114, Route Hexia,
Bourg Hexia, District Yushui 330807
XINYU, PROVINCE DU JIANGXI
(CHINE)
Durée : 99 ans à compter de l’immatri-
culation au RCS de PARIS
AL0324-212631
Par acte SSP du 24/02/2024, il a été
constitué une SAS dénommée :
LIXINVEST
Siège social : 25 bis rue Duvivier
75007 PARIS
Capital : 300.000 €
Objet : La participation, directe ou indi-
recte, de la société dans toutes opéra-
tions financières, immobilières ou mo-
bilières ou entreprises commerciales
ou industrielles pouvant se rattacher à
l’objet social ou à tout objet similaire ou
connexe
Président : M. Daliang HUANG, 25 bis
rue Duvivier 75007 PARIS
Durée : 99 ans à compter de l’immatri-
culation au RCS de PARIS
AL0324-212640
Par acte SSP du 01/03/2024, il a été
constitué une SASU dénommée :
MANI INVEST
Siège social : 125 rue de Reuilly
75012 PARIS
Capital : 100 €
Objet : Conseil aux entreprises en ma-
tière administrative, financières.
Président : M. Raphael MANI, 125 rue
de Reuilly 75012 PARIS
Admissions aux assemblées et
droits de vote : Tout Actionnaire est
convoqué aux Assemblées. Chaque
action donne droit à une voix.
Clauses d’agréments : Actions li-
brement cessibles entre associés
uniquement.
Durée : 99 ans à compter de l’immatri-
culation au RCS de PARIS
AL0324-212707
Le nouvel Economiste - n°2209 - Du 08 au 14 mars 2024 - Journal d’analyse & d’opinion paraissant le vendredi
Par acte SSP du 29/02/2024, il a été Camila LOPES MASETTI. Mention au
constitué une EURL dénommée : RCS de PARIS
HAUTFLY
Siège social : 9 rue des Colonnes AL0324-212568
75002 PARIS
Capital : 100 € MICIS GROUPE
Objet : Vente des produits non ré- SAS au capital de 10.000 €
glementés y compris vente en ligne, Siège social : 58 rue de Monceau
import-export 75008 PARIS
Gérant : M. Sufei GAO, No.1, Middle 980 971 782 RCS PARIS
Fumin Road, Jiyuan Town, Dayi District
611330 CHENGDU (CHINE) Le 29/02/2024, le Président a décidé
Durée : 99 ans à compter de l’immatri- de transférer le siège social au 5 allée
culation au RCS de PARIS de la Grande Treille, bureau 3, 35200
RENNES. Radiation au RCS de PARIS
AL0324-212727 et immatriculation au RCS de RENNES
AL0324-212578
Modification
DJC LOGISTIQUES
CGST PIERRE EURL au capital de 100 €
SAS au capital de 1.000 €
Siège social : 6 rue d’Armaille
Siège social : 5 rue des Bruyères
75017 PARIS
93260 LES LILAS
910 792 357 RCS PARIS
879 253 847 RCS BOBIGNY
Suivant délibérations en date du
L’AGE du 07/11/2023 a décidé de :
29/02/2024, l’associé unique a décidé
- transférer le siège social au 6 rue de
de transférer le siège social au 9 rue de
la Trémoille 75008 PARIS
Condé, bureau 3, 33000 BORDEAUX.
- nommer Président M. Rami SMILA,
Radiation au RCS de PARIS et imma-
107 rue Charles Laffitte 92200
triculation au RCS de BORDEAUX
NEUILLY-SUR-SEINE en remplace-
ment de M. Jean-Claude SITRUK.
AL0324-212580
Radiation au RCS de BOBIGNY et im-
matriculation au RCS de PARIS
STYL MOD’S
AL0324-212217 SARL au capital de 3.000 €
Siège social : 126 boulevard Murat
75016 PARIS
C.T.N.B. 805 380 912 RCS PARIS
EURL au capital de 100 €
Siège social : 30 rue de Patay
Le 01/01/2024, l’AGE a décidé de
75013 PARIS
nommer Gérante Mme Meryem
524 392 685 RCS PARIS
KILINCARSLAN, 20 Square de
Cherbourg 95380 LOUVRES en
Le 31/12/2023, l’associé unique a déci-
remplacement de M. Selahattin
dé de nommer Gérant Mme Bin LENG
KILINCARSLAN. Mention au RCS de
3 Square Got 75020 PARIS en rempla-
PARIS
cement de M. Abdelaziz BOUATTOUR.
Mention au RCS de PARIS
AL0324-212629
AL0324-212250
SBN SERVICES
SASU au capital de 1.000 €
AMRALINK Siège social : 19 rue des Balkans
SAS au capital de 20.000 €
75020 PARIS
Siège social : 14 rue Charles V
980 131 767 RCS PARIS
75004 PARIS
815 141 833 RCS PARIS
Le 01/02/2024, l’AGE a décidé de nom-
mer Président M. Abdelkader BELOUD
Le 01/09/2023, le Président a décidé de
19 boulevard du Maréchal Leclerc
transférer le siège social au 10 rue de
94340 JOINVILLE-LE-PONT en rem-
la Pépinière 75008 PARIS. Modification
placement de M. Hedi AIDOUDI.
au RCS de PARIS
Mention au RCS de PARIS
AL0324-212273
AL0324-212636
HB PROTECT NICOLAS
SASU au capital de 1.000 €
Siège social : Victory’s Sud
SCI au capital de 1.524,49 €
Siège social : 6 avenue de Breteuil
494 rue Léon Blum
75007 PARIS
34000 MONTPELLIER
337 579 429 RCS PARIS
951 913 151 RCS MONTPELLIER
Le 04/01/2024, l’AGO a décidé de
Le 05/02/2024, le Président a dé-
nommer co-Gérant M. Nicolas NOËL
cidé de transférer le siège social au
12 avenue Franklin Delano Roosevelt
25 rue de Ponthieu 75008 PARIS.
75008 PARIS. Mention au RCS de
Gérant : M. Benlamlih HICHAM, 1 rue
de la Ganguise 11100 NARBONNE.
PARIS
Radiation au RCS de MONTPELLIER
AL0324-212638
et immatriculation au RCS de PARIS
AL0324-212312 COUPDEPOUCE-
FORMATION
CMD CONSTRUCTION- SAS au capital de 500 €
Siège social : 15 rue des Halles
MENUISERIE-DESIGN 75001 PARIS
SASU au capital de 100 €
915 390 389 RCS PARIS
Siège social : 21B rue du Simplon
75018 PARIS
L’AGE du 01/01/2024 a décidé de
984 207 142 RCS PARIS
procéder à l’extension de l’objet so-
cial en ajoutant à l’article Objet social
Le 15/02/2024, l’AGE a décidé de mo-
les activités suivantes : Formation par
difier le capital social de 100 € afin de
apprentissage. La décision sera effec-
porter ce dernier à 5.100 €. Mention au
tive à compter du 01/01/2024, l’article
RCS de PARIS
Objet social des statuts a été modifié
en conséquence. Le reste est sans
AL0324-212557
changement. Modification au RCS de
PARIS
WOLFOX
SAS au capital de 1.000 € AL0324-212676
Siège social : 22 rue Saint Sauveur
75002 PARIS
810 971 390 RCS PARIS
Le 29/05/2020, l’AGO a pris acte du
départ des Gérants M. Guillaume
HIVERT, Mme Camille LAURENT, Mme

O.C.B
SARL au capital de 10.000 €
Siège social : 195 avenue Gambetta
75020 PARIS
805 321 197 RCS PARIS
Le 18/09/2023, l’AGE a déci-
dé de nommer gérant M. Bosko
VUCKOVIC CARA LAZARA 76 11500
OBRENOVAC (SERBIE), en remplace-
ment de M. Laurent GAVA. Mention au
RCS de PARIS
AL0324-212688
SUPER 8 PRODUCTION
SAS au capital de 50.000 €
Siège social : 34 rue de Cléry
75002 PARIS
829 256 254 RCS PARIS
Le 13/02/2024, l’AGE a décidé de
nommer Président JAINA VENTURES,
SAS au capital de 6.371.712,50 €, sise
14 rue de l’Aqueduc 75010 PARIS,
522 056 670 RCS PARIS, représentée
par M. Marc SIMONCINI en rempla-
cement de REBORN PRODUCTION,
représentée par M. Marc SIMONCINI.
Mention au RCS de PARIS
AL0324-212726
Dissolution
HABITAT SERVICES
SASU au capital de 1.000 €
Siège social : 111 avenue Victor Hugo
75784 PARIS Cedex 16
848 906 194 RCS PARIS
Le 30/12/2023, l’AGE a décidé la
dissolution anticipée de la société,
nommé liquidateur M. David Maurice
COHEN, 50 rue Louis Blanc 92400
COURBEVOIE et fixé le siège de liqui-
dation au siège social. Modification au
RCS de PARIS
AL0324-210933
FORM’ACTION
SASU au capital de 100 €
Siège social : 5 allée Darius Milhaud
75019 PARIS
908 168 065 RCS PARIS
Le 02/01/2024, l’AGE a décidé la
dissolution anticipée de la société,
nommé liquidateur M. TSION ZAOUI,
5 allée Darius Milhaud 75019 PARIS,
et fixé le siège de liquidation au siège
social. Modification au RCS de PARIS
AL0324-210969
L’AVENIR DU FAUBOURG
- BYG
SARL au capital de 7.622,45 €
Siège social : 10 rue du Faubourg
Saint Denis 75010 PARIS
421 102 096 RCS PARIS
Le 31/12/2023, l’AGE a décidé la dis-
solution anticipée de la société, nom-
mé liquidateur M. Sami BEN YOUNES,
18 rue de Jessaint 75018 PARIS et fixé
le siège de liquidation au siège social.
Modification au RCS de PARIS
AL0324-212182
WWOODSTOCK
SAS au capital de 2.000 €
Siège social : 17 boulevard Jules
Sandeau - 75116 PARIS
911 653 160 RCS PARIS
Le 30/11/2023, les associés ont décidé
la dissolution anticipée de la société,
nommé liquidateur M. Aaron PARIENTI,
17 boulevard Jules Sandeau 75116
PARIS et fixé le siège de liquidation au
siège social. Modification au RCS de
PARIS
AL0324-212644
MONOS
SASU au capital de 1 €
Siège social : 45 rue de Sevres
75006 PARIS
852 283 282 RCS PARIS
Le 28/12/2023, l’associé unique a déci-
dé la dissolution anticipée de la société
à compter du 31/12/2023, nommé liqui-
Le nouvel Economiste - n°2209 - Du 08 au 14 mars 2024 - Journal d’analyse & d’opinion paraissant le vendredi
Vie des sociétés, ventes judiciaires, avis judiciaires, appel d’offres, arrêtés préfectoraux, enquêtes publiques
dateur Mme OURIA YAZID, 45 rue de
Sevres 75006 PARIS et fixé le siège de
liquidation au siège social. Modification
au RCS de PARIS
AL0324-212713
ICHOR
SCI au capital de 2.000 €
Siège social : 84 rue de l’Abbe Carton
75014 PARIS
477 514 897 RCS PARIS
Le 01/05/2021, l’AGO a décidé la
dissolution anticipée de la société,
nommé liquidateur Mme Monique
MENARDON, 84 rue de l’Abbe Carton
75014 PARIS et fixé le siège de liquida-
tion chez le liquidateur. Modification au
RCS de PARIS
AL0324-212723
Clôture de Liquidation
HABITAT SERVICES
SASU au capital de 1.000 €
Siège social : 111 avenue Victor Hugo
75784 PARIS Cedex 16
848 906 194 RCS PARIS
Le 31/12/2023, l’AGE a approuvé les
comptes de liquidation, déchargé le li-
quidateur M. David Maurice COHEN, 50
rue Louis Blanc 92400 COURBEVOIE
de son mandat et constaté la clôture
des opérations de liquidation à comp-
ter du 31/12/2023. Radiation au RCS
de PARIS
AL0324-210935
FORM’ACTION
SASU au capital de 100 €
Siège social : 5 allée Darius Milhaud
75019 PARIS
908 168 065 RCS PARIS
Le 03/01/2024, l’AGE a approuvé les
comptes de liquidation, déchargé le
liquidateur M. TSION ZAOUI, 5 allée
Darius Milhaud 75019 PARIS de son
mandat et constaté la clôture des
opérations de liquidation à compter
du 03/01/2024. Radiation au RCS de
PARIS
AL0324-210970
CEPAG
SARL au capital de 3.000 €
Siège : 8 rue Lemercier
75017 PARIS
489 967 844 RCS PARIS
Suivant PV en date du 28/02/2024,
l’Assemblée Générale Extraordinaire
a approuvé les comptes de liquida-
tion et donné quitus de sa gestion au
liquidateur M. DE KERSABIEC Michel,
prononcé la clôture de la liquidation à
compter du 28/02/2024. Les comptes
de liquidation seront déposés au greffe
du Tribunal de Commerce de PARIS.
Le liquidateur
AL0324-212270
WWOODSTOCK
SAS au capital de 2.000 €
Siège social : 17 boulevard Jules
Sandeau - 75116 PARIS
911 653 160 RCS PARIS
Le 30/11/2023, les associés ont approu-
vé les comptes de liquidation, déchar-
gé le liquidateur M. Aaron PARIENTI,
17 boulevard Jules Sandeau 75116
PARIS de son mandat et constaté la
clôture des opérations de liquidation à
compter du 30/11/2023. Radiation au
RCS de PARIS
AL0324-212646
Divers Autres
F&C PARIS
SARL au capital de 2.000 €
Siège social : 6 rue d’Armaillé
75017 PARIS
903 394 831 RCS PARIS
Suivant délibérations en date du
27/02/2024, l’associé unique a décidé
ANNONCES LÉGALES & JUDICIAIRES
de la continuation de la société malgré
un actif inférieur à la moitié du capital
social. Modification au RCS de PARIS
AL0324-212233
Transmission Universelle
de Patrimoine
LAVOO PLUS
SASU au capital de 1.000 €
Siège social : 366 T rue de Vaugirard
75015 PARIS
880 046 941 RCS PARIS
Le 27/02/2024 la société L’ARCANE,
SASU au capital de 100 €, sise 155 rue
de la Croix Nivert 75015 PARIS, 984
198 325 RCS PARIS, associée unique
de la société LAVOO PLUS, a décidé
la dissolution sans liquidation de cette
société dans les conditions de l’article
1844-5 al. 3 du Code civil. Les créan-
ciers peuvent former opposition devant
le T.C. de PARIS dans les 30 jours de
la présente publication
AL0324-212282
Yvelines
Modification
WINDIGO
SAS au capital de 5.000 €
Siège : 1 Place de la Libération
78490 MONTFORT L’AMAURY
841 471 352 RCS VERSAILLES
Aux termes de l’AGE en date du
30/01/2024, les associés ont décidé
de :
- augmenter le capital social en le por-
tant de 5.000 € à 25.000 €
- modifier le capital social fixe en ca-
pital social variable. Le capital social
variable est fixé à un montant minimum
de 2.500 €
Les statuts ont été modifiés en
conséquence. Mention au RCS de
VERSAILLES
AL0324-212200
SCI JLEG
SCI au capital de 130.500 €
Siège social : 97 avenue
du Professeur Emile Sergent
78680 EPONE
842 299 067 RCS VERSAILLES
Par AG en date du 18/01/2024, les as-
sociés ont pris acte du décès en date
du 13/06/2022 de M. Jean LAYE as-
socié et co-gérant. La gérance de la
société se poursuit par Mme Elisabeth
LAYE née GERMOND déjà asso-
ciée co-gérante. Mention au RCS de
VERSAILLES
AL0324-212716
Essonne
Rectificatif
Rectificatif à l’annonce parue le
20/10/2023 concernant la société : SCI
DU CASTEL, il y avait lieu de lire Le
15/10/2023 l’AGE a décidé la dissolu-
tion anticipée de la Société à compter
du 15/10/2023 nommé liquidateur Mme
Colette PEQUERY, 151 Bis rue de la
Division Leclerc 91310 LINAS et fixé le
siège de liquidation au siège social
AL0324-212689
Constitution
Par acte SSP du 30/01/2024, il a été
constitué une SASU dénommée :
MJD
Siège social : 24 allée Jean Rostand
91000 EVRY-COURCOURONNES
Capital : 100 €
Objet : Création de contenu digital
Président : M. MUHAMMADI
JAWAD, 24 allée Jean Rostand 91000
EVRY-COURCOURONNES
Durée : 99 ans à compter de l’immatri-
culation au RCS d’EVRY
AL0324-210899
Par acte SSP du 08/02/2024, il a été
constitué une SASU dénommée :
SMARTERCO
Siège social : 7 rue Montespan 91000
EVRY-COURCOURONNES
Capital : 10.000 €
Objet : La vente d’emballages per-
sonnalisés et tous produits non régle-
mentés en gros ou au détail, conseil et
consulting, apporteur d’affaires, et, plus
généralement, toutes opérations com-
merciales, industrielles, mobilières,
immobilières, financières, se rattachant
directement ou indirectement à l’objet
social ou susceptibles d’en favoriser
l’existence et le développement.
Président : M. FARBOD IMANI, 7
avenue du Parc aux Biches 91000
EVRY-COURCOURONNES
Admissions aux assemblées et
droits de vote : Tout Actionnaire est
convoqué aux Assemblées. Chaque
action donne droit à une voix.
Clauses d’agréments : Actions li-
brement cessibles entre associés
uniquement.
Durée : 99 ans à compter de l’immatri-
culation au RCS d’EVRY
AL0324-212237
Par acte SSP du 29/02/2024, il a été
constitué une SASU dénommée :
ETABLISSEMENT
SERMAK
Sigle : ETB SERMAK
Siège social : 1 Square des
Muses, Chez Sermak 91370
VERRIERES-LE-BUISSON
Capital : 5.000 €
Objet : Exploitant de voiture de trans-
port avec chauffeur VTC, taxi et trans-
port. services aux entreprises et parti-
culiers, etat des lieux.
Président : M. RADOUANE
SERMAK, 1 Square des Muses 91370
VERRIERES-LE-BUISSON.
Admissions aux assemblées et
droits de vote : Tout Actionnaire est
convoqué aux Assemblées. Chaque
action donne droit à une voix.
Clauses d’agréments : Actions li-
brement cessibles entre associés
uniquement.
Durée : 99 ans à compter de l’immatri-
culation au RCS d’EVRY
AL0324-212258
Par acte SSP du 27/02/2024, il a été
constitué une SASU dénommée :
MHP RENOV
Siège social : 30 rue du
Bonhomme en Pierre 91000
EVRY-COURCOURONNES
Capital : 1.000 €
Objet : Ravalement d’intérieur et exté-
rieur, plâtrerie, peinture, maçonnerie,
travaux d’isolation et activités annexes
de l’immobilier
Président : M. BELGACEM MANAI,
30 rue du Bonhomme en Pierre 91000
EVRY-COURCOURONNES
Durée : 99 ans à compter de l’immatri-
culation au RCS d’EVRY
AL0324-212295
Par acte SSP du 28/02/2024, il a été
constitué une SARL dénommée :
Z HA ADAM
Siège social : 14 rue Lefebvre 91350
GRIGNY
Capital : 1.000 €
Objet : Achat, vente, importation, ex-
portation et négoce en général de fruits
et de légumes
Gérant : M. ELBARADWIL Mohamed,
2 rue Tanta Qism 6623277 TANTA
(EGYPTE)
Durée : 99 ans à compter de l’immatri-
culation au RCS d’EVRY
AL0324-212321
Par acte SSP du 26/02/2024, il a été
constitué une SAS dénommée :
KANCEL AUTO
Siège social : 19 rue Pipien 91160
LONGJUMEAU
Capital : 2.500 €
Objet : Réparation de véhicules au-
tomobiles achat vente de véhicules
d’occasion
Président : Mme Danitza DOUTAU, 19
rue Pipien 91160 LONGJUMEAU
Admissions aux assemblées et
droits de vote : Tout Actionnaire est
convoqué aux Assemblées. Chaque
action donne droit à une voix.
Clauses d’agréments : Actions li-
brement cessibles entre associés
uniquement.
Durée : 99 ans à compter de l’immatri-
culation au RCS d’EVRY
AL0324-212623
Par acte SSP du 01/03/2024, il a été
constitué une SASU dénommée :
TECHMIND
Siège social : 1 rue du Pré Saint Jean
91360 VILLEMOISSON-SUR-ORGE
Capital : 1.000 €
Objet : Ingénierie et conseil informa-
tique conseil en ressources humaines,
contrôle de gestion et gestion des en-
treprises, divers travaux de secréta-
riats et divers travaux de formalités aux
entreprises, divers travaux et presta-
tions de services informatiques, conseil
en organisation d’évènements divers
activité d’évènementielle en france et
à l’étranger. La participation de la so-
ciété à toutes opérations susceptibles
de se rattacher audit objet par voie de
création de sociétés nouvelles, apport,
commandite, souscription, ou rachat
de titres ou droits sociaux, fusion, ac-
quisition, location ou location-gérance
de fonds de commerce, alliance, asso-
ciation en participation ou groupement
d’intérêt économique
Président : Mme ASMA MAATOUG,
1 rue du Pré Saint Jean 91360
VILLEMOISSON-SUR-ORGE
Admissions aux assemblées et
droits de vote : Tout Actionnaire est
convoqué aux Assemblées. Chaque
action donne droit à une voix.
Clauses d’agréments : Actions li-
brement cessibles entre associés
uniquement.
Durée : 99 ans à compter de l’immatri-
culation au RCS d’EVRY
AL0324-212626
Modification
C2
SAS au capital de 3.000 €
Siège social : B P 76
2 Route de la Noue
91193 GIF-SUR-YVETTE Cedex
789 611 035 RCS EVRY
Le 24/01/2024, l’AGO a décidé de nom-
mer Président M. Philippe RIMMER,
7 rue Gounod 75017 PARIS en rem-
placement de M. SITBON Raphael.
Mention au RCS d’EVRY
AL0324-210896
RINCENT ASSOCIES
Société civile au capital de 2.000 €
Siège social : 4 bis
rue du Bois Briard
91080 EVRY COURCOURONNES
790 622 328 RCS EVRY
L’AGE du 02/02/2024 a transformé la
société en SAS, sans création d’un
être moral nouveau, à compter du
02/02/2024 et a nommé Président M.
PELLEVRAULT Sébastien, 1 rue des
Mésanges, bâtiment B 91400 ORSAY.
Directeur Général M. CASSAGNES
Yves, 4 rue des Coupières 91190 GIF
SUR YVETTE
Admission aux assemblées et droits
de vote : Tout actionnaire est convo-
qué aux assemblées. Chaque action
donne un droit à une voix.
Le reste demeure inchangé. Mention
au RCS d’EVRY
AL0324-212326
29
ANNONCES LÉGALES & JUDICIAIRES
Vie des sociétés, ventes judiciaires, avis judiciaires, appel d’offres, arrêtés préfectoraux, enquêtes publiques
CONSEIL DECO PLUS
SASU au capital de 1.000 €
Siège social : 44 rue de la Tramerolle
91720 MAISSE
918 232 141 RCS EVRY
Suivant délibérations en date du
16/02/2024, l’associé unique a décidé
de transférer le siège social au 3 rue de
la Gendarmerie 06000 NICE. Radiation
au RCS d’EVRY et immatriculation au
RCS de NICE
AL0324-212535
EUROPE
ECHAFAUDAGES
SERVICES
SAS au capital de 10.000 €
Siège social : La Ferme d’Arvigny
77550 MOISSY-CRAMAYEL
922 533 773 RCS MELUN
Le 17/01/2024, l’AGO a décidé de
transférer le siège social au 3 rue
Jules Guesde 91130 RIS-ORANGIS.
Président : M. KENDY STGERMAIN,
7 rue de Vienne 95380 LOUVRES.
Radiation au RCS de MELUN et imma-
triculation au RCS d’EVRY
AL0324-212536
ENERGIE SOLUTION BY
SASU au capital de 100 €
Siège social : 9 avenue du Bois
Chapet - 91540 MENNECY
919 931 105 RCS EVRY
L’AGE du 04/03/2024 a décidé de :
- transférer le siège social au 16 rue du
Général Leclerc 91540 MENNECY
- porter le capital social à 1.000 €
Mention au RCS d’EVRY
AL0324-212708
RINCENT BTP
SERVICES SAS
SAS au capital de 166.075 €
Siège social : 4 bis rue du Bois Briard
91080 EVRY-COURCOURONNES
391 222 874 RCS EVRY
Le 15/01/2024, l’AGE a pris acte de
la fin du mandat d’administrateur de :
M. Yves CASSAGNES. Et a désigné
en qualité d’Administrateur RINCENT
ASSOCIES, Société Civile au capital
de 2.000 €, sise 4 bis rue du Bois Briard
91080 EVRY-COURCOURONNES,
790 622 328 RCS EVRY. Mention au
RCS d’EVRY
AL0324-212732
BKS FACADE
SASU au capital de 1.000 €
Siège social : 54 avenue Henri
Barbusse - 93700 DRANCY
947 869 186 RCS BOBIGNY
L’AGE du 04/03/2024 a décidé de :
- transférer le siège social au 6 rue Paul
Sezanne 91540 MENNECY. Président :
M. COLBASIUC Ion, 54 rue Emmanuel
Arago 93600 AULNAY-SOUS-BOIS
- nommer Président M. Ion
COLBASIUC, 54 rue Emmanuel Arago
93600 AULNAY-SOUS-BOIS en rem-
placement de M. Ali Kemal CANTEPE
Radiation au RCS de BOBIGNY et im-
matriculation au RCS d’EVRY
AL0324-212746
Dissolution
SANI BRO’S
SARL au capital de 8.000 €
Siège social : 13 rue Jean Jacques
Rousseau - 91350 GRIGNY
803 262 211 RCS EVRY
Le 05/12/2023, l’AGE a décidé la disso-
lution anticipée de la société, nommé li-
quidateur M. FATTEH WERYEMMI, 23
rue Victor Hugo 94140 ALFORTVILLE
et fixé le siège de liquidation au siège
social. Modification au RCS d’EVRY
AL0324-212245
30
LTC CONCEPT
SASU au capital de 1.000 €
Siège social : 3 Square
des Chardonnerets - 91250 TIGERY
809 551 930 RCS EVRY
Le 30/11/2023, le Président a décidé la
dissolution anticipée de la société, nom-
mé liquidateur Mme Laetitia CARLIER,
3 Square des Chardonnerets 91250
TIGERY et fixé le siège de liquidation
au siège social. Modification au RCS
d’EVRY
AL0324-212530
VENDINOV
SAS au capital de 5.000 €
Siège social : 3 rue Henri Dunant
91140 VILLEBON-SUR-YVETTE
898 777 313 RCS EVRY
Le 29/01/2024, l’AGE a décidé la disso-
lution anticipée de la société, nommé li-
quidateur M. Farid LARBI-DAOUADJI,
3 rue Henri Dunant 91140 VILLEBON-
SUR-YVETTE et fixé le siège de liqui-
dation au siège social. Modification au
RCS d’EVRY
AL0324-212622
SCI GUERM
SCI au capital de 1.010 €
Siège social : 13 bis rue du Parc
91160 BALLAINVILLIERS
903 549 210 RCS EVRY
Le 28/02/2024, l’AGE a décidé la
dissolution anticipée de la société,
nommé liquidateur Mme Khadija
TOUZANI, 13 bis rue du Parc 91160
BALLAINVILLIERS et fixé le siège de
liquidation au siège social. Modification
au RCS d’EVRY
AL0324-212625
WOK BRUNOY
SARL au capital de 8.000 €
Siège social : 55 bis Route Nationale
et 6 et 102 rue de Paris
91800 BRUNOY
799 853 858 RCS EVRY
Le 31/01/2024, l’AGE a décidé la dis-
solution anticipée de la société, nom-
mé liquidateur M. Clément LIN, 28 rue
Scandicci 93500 PANTIN et fixé le
siège de liquidation chez le liquidateur.
Modification au RCS d’EVRY
AL0324-212703
SCI LAROCHE
SCI au capital de 100 €
Siège social : 16 Hameau de la
Trirème 91650 BREUILLET
819 064 924 RCS EVRY
Le 02/01/2024, l’AGE a décidé la dis-
solution anticipée de la société, nom-
mé liquidateur Mme Nathalie GUERIN,
16 Hameau de la Trirème 91650
BREUILLET et fixé le siège de liqui-
dation au siège social. Modification au
RCS d’EVRY
AL0324-212731
2M COURSE
SASU au capital de 2.000 €
Siège social : 8 Impasse du Clos
de la Ferme - 91130 RIS-ORANGIS
881 883 268 RCS EVRY
Le 11/12/2023, l’AGO a décidé la dis-
solution anticipée de la société, nom-
mé liquidateur M. Mehdi MAZOUNI, 8
Impasse du Clos de la Ferme 91130
RIS-ORANGIS et fixé le siège de liqui-
dation au siège social. Modification au
RCS d’EVRY
AL0324-212747
Clôture de Liquidation
EL MUNDO PIZZA
SARL au capital de 1.000 €
Siège social : 8 rue Robert Schuman
91200 ATHIS-MONS
921 757 316 RCS EVRY
Le 25/12/2023, l’AGE a approuvé les
comptes de liquidation, déchargé le li-
quidateur M. Youssef ECHI, 79 avenue
Maurice Utrillo 95100 ARGENTEUIL de
son mandat et constaté la clôture des
opérations de liquidation à compter du
25/12/2023. Radiation au RCS d’EVRY
AL0324-212527
MARTY IT CONSULTING
SARL au capital de 8.000 €
Siège social : 4 Chemin des Prés
de Vauboyen - 91570 BIEVRES
500 548 375 RCS EVRY
Le 29/02/2024, l’associé unique a ap-
prouvé les comptes de liquidation, dé-
chargé le liquidateur M. Cyrille MARTY,
2 rue Legraverend 75012 PARIS de
son mandat et constaté la clôture des
opérations de liquidation à compter du
29/02/2024. Radiation au RCS d’EVRY
AL0324-212632
WOK BRUNOY
SARL au capital de 8.000 €
Siège social : 55 Bis Route Nationale
et 6 et 102 rue de Paris
91800 BRUNOY
799 853 858 RCS EVRY
Le 31/01/2024, l’AGE a approuvé les
comptes de liquidation, déchargé le
liquidateur M. Clément LIN, 28 rue
Scandicci 93500 PANTIN de son man-
dat et constaté la clôture des opé-
rations de liquidation à compter du
31/01/2024. Radiation au RCS d’EVRY
AL0324-212704
2M COURSE
SASU au capital de 2.000 €
Siège social : 8 Impasse du Clos
de la Ferme - 91130 RIS-ORANGIS
881 883 268 RCS EVRY
Le 31/12/2023, l’AGO a approuvé les
comptes de liquidation, déchargé le
liquidateur M. Mehdi MAZOUNI, 8
Impasse du Clos de la Ferme 91130
RIS-ORANGIS de son mandat et
constaté la clôture des opérations de
liquidation à compter du 31/12/2023.
Radiation au RCS d’EVRY
AL0324-212748
Hauts-de-Seine
Constitution
Par acte SSP du 27/02/2024 il a été
constitué une SASU dénommée:
TAB
Siège social : 8 Square du Pont
de Sevres 92100 BOULOGNE
BILLANCOURT
Capital : 100 €
Objet : Import-export, achat et vente
de tous produits non réglementés,
prestations de service, montage et dé-
montage de meubles et de stand; l’or-
ganisation, la promotion et la gestion
d’évènements en tous genres
Président : M. BAHA Boussad, 8
Square du Pont de Sevres 92100
BOULOGNE BILLANCOURT
Durée : 99 ans à compter de l’immatri-
culation au RCS de NANTERRE
AL0324-212186
Par acte SSP du 21/02/2024, il a été
constitué une SASU dénommée :
MHHUNTING
Siège social : 120 rue Jean Jaurès
92300 LEVALLOIS-PERRET
Capital : 1.500 €
Objet : Conseil pour les affaires et
autres conseils de gestion.
Président : M. Anthony HUNKELER,
200 boulevard Galliéni 92390
VILLENEUVE-LA-GARENNE
Clauses d’agréments : Actions li-
brement cessibles entre associés
uniquement.
Durée : 99 ans à compter de l’immatri-
culation au RCS de NANTERRE
AL0324-212202
Par acte SSP du 10/02/2024, il a été
constitué une SASU dénommée :
PRODIGE IT
Siège social : 99 avenue
de la Chataigneraie 92500
RUEIL-MALMAISON
Le nouvel Economiste - n°2209 - Du 08 au 14 mars 2024 - Journal d’analyse & d’opinion paraissant le vendredi
Capital : 10.000 €
Objet : Gestion de projet informatique,
service numérique, audit, conseil et
gestion de projet
Président : M. BENDJEBOUR
BENCHINOUN, 99 ave-
nue de la Chataigneraie 92500
RUEIL-MALMAISON
Durée : 99 ans à compter de l’immatri-
culation au RCS de NANTERRE
AL0324-212203
Par acte SSP du 27/02/2024, il a été
constitué une SASU dénommée :
COMPTEASY
Siège social : 8 rue Huntziger 92110
CLICHY
Capital : 10.000 €
Objet : Expert-comptable
Président : GROUPE FMDB, SAS
au capital de 10.000 €, sise 8 rue
Huntziger 92110 CLICHY, 984 638 916
RCS NANTERRE, représentée par M.
Stephane DABOU
Admissions aux assemblées et
droits de vote : Tout Actionnaire est
convoqué aux Assemblées. Chaque
action donne droit à une voix.
Clauses d’agréments : Actions li-
brement cessibles entre associés
uniquement.
Durée : 99 ans à compter de l’immatri-
culation au RCS de NANTERRE
AL0324-212204
Par acte SSP du 09/02/2024, il a été
constitué une SAS dénommée :
MIM
Siège social : 202 boulevard Charles
de Gaulle 92700 COLOMBES
Capital : 2.000 €
Objet : Acquisition, gestion et exploita-
tion d’un fonds de commerce de res-
tauration rapide, vente de boissons,
sur place et à emporter
Président : M. Nur HOSSAIN, CCAS,
Place du 8 Mai 1945, 91383 CHILLY
MAZARIN Cedex
Admissions aux assemblées et
droits de vote : Tout Actionnaire est
convoqué aux Assemblées. Chaque
action donne droit à une voix.
Clauses d’agréments : Actions li-
brement cessibles entre associés
uniquement.
Durée : 99 ans à compter de l’immatri-
culation au RCS de NANTERRE
AL0324-212319
Par acte SSP du 20/12/2023, il a été
constitué une SAS dénommée :
ANARCHY CAR
Siège social : 6 allée Clément Ader
92290 CHATENAY-MALABRY
Capital : 1.000 €
Objet : Achat-vente de neuf et occa-
sion véhicule, import export, location
de voitures, dépannage, distributeur de
pièces détachées
Président : M. Karim BENAROUA,
6 allée Clement Ader 92290
CHATENAY-MALABRY
Admissions aux assemblées et
droits de vote : Tout Actionnaire est
convoqué aux Assemblées. Chaque
action donne droit à une voix.
Clauses d’agréments : Actions li-
brement cessibles entre associés
uniquement.
Durée : 99 ans à compter de l’immatri-
culation au RCS de NANTERRE
AL0324-212528
Par acte SSP du 25/02/2024, il a été
constitué une SASU dénommée :
STLH HOLDING
Siège social : 17 bis rue de Neuilly
92000 NANTERRE
Capital : 1.000 €
Objet : Acquisition, détention et ges-
tion de tous droits sociaux; apport de
tous soutiens techniques aux socié-
tés du groupe. Et plus généralement,
toutes opérations, de quelques natures
qu’elles soient, juridiques, écono-
miques et financières, civiles et com-
merciales, se rattachant à l’objet sus
indiqué ou à tous autres objets simi-
laires ou connexes, de nature à favo-
riser, directement ou indirectement, le
but poursuivi par la société, son exten-
sion ou son développement. ces activi-
tés peuvent être réalisées en france ou
à l’étranger.
Président : M. Selim TELHAOUI, 17
bis rue de Neuilly 92000 NANTERRE
Admissions aux assemblées et
droits de vote : Tout Actionnaire est
convoqué aux Assemblées. Chaque
action donne droit à une voix.
Clauses d’agréments : Actions li-
brement cessibles entre associés
uniquement.
Durée : 99 ans à compter de l’immatri-
culation au RCS de NANTERRE
AL0324-212533
Par acte SSP du 27/02/2024, il a été
constitué une SASU dénommée :
DT SOCIETY
Siège social : 12 rue des Menus 92100
BOULOGNE-BILLANCOURT
Capital : 100 €
Objet : Restauration rapide sur place à
emporter et livraisons
Président : M. Tarek SASSI, 1 rue
Bossuet 92140 CLAMART
Admissions aux assemblées et
droits de vote : Tout Actionnaire est
convoqué aux Assemblées. Chaque
action donne droit à une voix.
Clauses d’agréments : Actions li-
brement cessibles entre associés
uniquement.
Durée : 99 ans à compter de l’immatri-
culation au RCS de NANTERRE
AL0324-212558
Par acte SSP du 01/03/2024, il a été
constitué une SASU dénommée :
LASA
Siège social : 9 avenue des Freres
Lumiere 92160 ANTONY
Capital : 1.500 €
Objet : Peinture, electricité, plomberie,
carrelage, démolition, plaquiste, sto-
riste, rénovation intérieure, isolation,
entreprise générale du bâtiment
Président : M. FRANK JOSUE
ESTRADA LASA, 45 avenue Anatole
France 94400 VITRY-SUR-SEINE
Admissions aux assemblées et
droits de vote : Tout Actionnaire est
convoqué aux Assemblées. Chaque
action donne droit à une voix.
Clauses d’agréments : Actions li-
brement cessibles entre associés
uniquement.
Durée : 99 ans à compter de l’immatri-
culation au RCS de NANTERRE
AL0324-212579
Par acte SSP du 15/02/2024, il a été
constitué une SASU dénommée :
RKN LUXE
Siège social : 13 allée de la Madeleine,
BP 16, 92220 BAGNEUX
Capital : 100 €
Objet : Exploitation de véhicules de
transport avec chauffeur (vtc et taxi) et
plus largement le transport public rou-
tier de personnes avec des véhicules
n’excédant pas neuf places y compris
conducteur
Président : M. FOUZI RAQEN, 13
allée de la Madeleine, BP 16 92220
BAGNEUX
Admissions aux assemblées et
droits de vote : Tout Actionnaire est
convoqué aux Assemblées. Chaque
action donne droit à une voix.
Clauses d’agréments : Actions li-
brement cessibles entre associés
uniquement.
Durée : 99 ans à compter de l’immatri-
culation au RCS de NANTERRE
AL0324-212642
Par acte SSP du 01/03/2024, il a été
constitué une SASU dénommée :
UKA DRIVING
Siège social : 28 avenue d’Estienne
d’Orves 92350 PLESSIS-ROBINSON
Capital : 1 €
Objet : L’exploitation directe ou indi-
recte d’une activité de véhicule de tou-
risme avec chauffeur (VTC)
Président : UKA, SASU au capital de
1.000 €, sise 28 avenue d’Estienne
d’Orves 92350 PLESSIS-ROBINSON,
983 352 618 RCS NANTERRE, repré-
sentée par M. Nabil BERKOUS
Durée : 99 ans à compter de l’immatri-
culation au RCS de NANTERRE
AL0324-212709

Par acte SSP du 25/02/2024, il a été
constitué une SASU dénommée :
BEAUPRE INVEST
Siège social : 3 avenue du Maréchal
Joffre 92000 NANTERRE
Capital : 1.000 €
Objet : Acquisition, détention et ges-
tion de tous droits sociaux; apport de
tous soutiens techniques aux socié-
tés du groupe; et plus généralement,
toutes opérations, de quelques natures
qu’elles soient, juridiques, écono-
miques et financières, civiles et com-
merciales, se rattachant à l’objet sus
indiqué ou à tous autres objets simi-
laires ou connexes, de nature à favo-
riser, directement ou indirectement, le
but poursuivi par la société, son exten-
sion ou son développement. ces activi-
tés peuvent être réalisées en france ou
à l’étranger.
Président : M. Ramzi REZGUI, 3
avenue du Maréchal Joffre 92000
NANTERRE
Admissions aux assemblées et
droits de vote : Tout Actionnaire est
convoqué aux Assemblées. Chaque
action donne droit à une voix.
Clauses d’agréments : Actions li-
brement cessibles entre associés
uniquement.
Durée : 99 ans à compter de l’immatri-
culation au RCS de NANTERRE
AL0324-212635
Par acte SSP du 04/03/2024, il a été
constitué une SARL dénommée :
DAY NAIL’S
Siège social : 65 rue de la Croix 92000
NANTERRE
Capital : 1.000 €
Objet : Les soins de manucure et les
soins des pieds à vocation esthétique
et toutes activités connexes aux sec-
teurs soins de beauté. Formation, or-
ganisation de conférences, conseils
liés directement ou indirectement au
domaine de l’esthétique et de la cos-
métique, la réalisation de formations en
apprentissage notamment en tant que
centre de formation d’apprentis -CFA-.
L’achat, la vente, la commercialisation
de tous produits cosmétiques, esthé-
tiques et parfums ainsi que de maté-
riels s’y rapportant. Autres commerces
de détail en magasin non spécialisé
Gérante : Mme MEDJADJI
Yasmina, 11 rue Kleber 92250 LA
GARENNE-COLOMBES
Durée : 99 ans à compter de l’immatri-
culation au RCS de NANTERRE
AL0324-212637
Modification
BOUCHERIE
DE SAINT GERMAIN
SAS au capital de 9.800 €
Siège social : 12 rue du Vieux Marché
78100 SAINT-GERMAIN-EN-LAYE
533 904 819 RCS VERSAILLES
Le 22/02/2024 l’AGE a décidé de :
- transférer le siége social au 94 rue
Houdan 92330 SCEAUX. Président
M. Yann PESCHEUR, 12 rue du Vieux
Marché 78100 SAINT GERMAIN EN
LAYE
- changer la dénomination sociale pour
BOUCHERIE 1900
Radiation au RCS de VERSAILLES et
immatriculation au RCS de NANTERRE
AL0324-212120
PASAMAA
Société Civile au capital de 1.000 €
Siège social : 212 Chemin Notre
Dame - 06480 COLLE-SUR-LOUP
953 788 502 RCS ANTIBES
Le 15/02/2024, par décision unanime,
les associés ont décidé de :
- transférer le siège social au 11 ave-
nue Eugénie 92210 SAINT-CLOUD.
Gérant : M. MAAREK Eyal 11 avenue
Eugénie 92210 SAINT-CLOUD
- nommer Gérant M. Eyal MAAREK, 11
avenue Eugénie 92210 SAINT-CLOUD
en remplacement de M. Bernard
MAAREK
Radiation au RCS d’ANTIBES et im-
matriculation au RCS de NANTERRE
AL0324-212162
Le nouvel Economiste - n°2209 - Du 08 au 14 mars 2024 - Journal d’analyse & d’opinion paraissant le vendredi
Vie des sociétés, ventes judiciaires, avis judiciaires, appel d’offres, arrêtés préfectoraux, enquêtes publiques
DASIA
SASU au capital de 30.000 €
Siège social : 85 boulevard Brune
75014 PARIS
888 649 811 RCS PARIS
Le 01/02/2024, l’AGE a décidé de
transférer le siège social au 25
Quai Président Doumer, Wacano/
Workstation 92400 COURBEVOIE.
Président : M. YASSUR CHAKIB,
85 boulevard Brune 75014 PARIS.
Radiation au RCS de PARIS et imma-
triculation au RCS de NANTERRE
AL0324-212221
MB INSTITUT
SAS au capital de 72.000 €
Siège social : 171 rue de Billancourt
92100 BOULOGNE-BILLANCOURT
890 348 212 RCS NANTERRE
Le 31/01/2024, l’AGE a décidé
d’étendre l’objet social comme suit : La
société met en œuvre des actions de
formation s’inscrivant dans la catégorie
d’actions par apprentissage au sens
de l’article L.6211-2 du code du travail.
Modification au RCS de NANTERRE
AL0324-212244
DECIDERS LAB
SASU au capital de 1.000 €
Siège social : 2 rue Pierre Brossolette
92320 CHATILLON
890 440 753 RCS NANTERRE
Suivant délibérations en date du
21/02/2024, l’associé unique a dé-
cidé de transférer le siège social au
43 rue de la Division Leclerc 92140
CLAMART. Modification au RCS de
NANTERRE
AL0324-212294
GOURMET AND CO
EURL au capital de 1.000 €
Siège social : 144 avenue Charles de
Gaulle
92200 NEUILLY-SUR-SEINE
891 247 645 RCS NANTERRE.
Suivant délibérations en date du
30/11/2023, l’associé unique a dé-
cidé de transformer la société en
SASU. A été nommé Président Mme
KOTLOWSKI DARDEL Valerie, 17
chemin aux boeufs 78770 AUTEUIL.
Admissions aux assemblées et droits
de vote: Tout Actionnaire est convo-
qué aux Assemblées. Chaque action
donne droit à une voix. Clauses d’agré-
ments: Actions librement cessibles
entre associés uniquement. Le reste
demeure inchangé. Mention au RCS
de NANTERRE
AL0324-212299
BMA SERVICES
SARL au capital de 7.500 €
Siège : 43-47 boulevard de Verdun
92400 COURBEVOIE
792 840 712 RCS NANTERRE
Il résulte du PV du 29/09/2023 que l’ob-
jet social a été étendu et est à présent
rédigé comme suit : L’exploitation de
tous fonds de commerce de station-
service et de toutes activités annexes
susceptibles d’y être exploitées, la
vente de tous produits dérivés néces-
saires, utiles ou adaptés à l’automobi-
liste ainsi que la location de véhicules,
achat et vente de véhicules, la vente
de gaz, la fourniture d’énergies et no-
tamment électrique. Toutes prestations
de services concernant les Véhicules
Terrestres à Moteur, notamment l’en-
tretien, la réparation et le lavage. Le
commerce au détail de tous produits
et articles d’alimentation générale et
plus généralement l’achat et la vente
de tous produits alimentaires ou non,
vente d’alcool à emporter, Points ser-
vices (formalités de cartes grises, re-
levé de km, consignes automatiques..),
relais colis, revente de tabac, jeux,
presse, laveries libre-service, lavage
canin libre-service. L’activité de restau-
ration sur place et à emporter. La socié-
té pourra accomplir toutes opérations
ANNONCES LÉGALES & JUDICIAIRES
se rapportant à l’objet social pouvant
lui être utile ou en faciliter la réalisation.
Mention au RCS de NANTERRE
Suivant deux actes SSP du 28/09/2023,
la société TOTALENERGIES
MARKETING FRANCE, SAS au capi-
tal de 390.553.839 €, dont le siège est
situé à NANTERRE (Hauts de Seine),
562 avenue du Parc de l’Ile, immatri-
culée au RCS de NANTERRE sous le
n°531 680 445 a confié sous contrat
de location gérance du 01/10/2023
au 30/09/2026 à la société BMA
SERVICES,
- un fonds de commerce de station-ser-
vice et activités annexes (carburants
(distribués sous le régime du man-
dat), lubrifiants et produits connexes;
boutiques : produits et articles pour
l’automobile et les automobilistes, pro-
duits alimentaires, lavage (mandat),
entretien, gaz en bouteilles, vente de
cartes lavage, offre café, service de
recharges électriques)), dénommé
RELAIS COURBEVOIE VERDUN, ex-
ploité à COURBEVOIE (92400), 43-47
boulevard de Verdun.
- un fonds de commerce de station-ser-
vice et activités annexes (carburants
(distribués sous le régime du mandat),
lubrifiants et produits connexes; bou-
tiques : produits et articles pour l’auto-
mobile et les automobilistes, produits
alimentaires, lavage (mandat), dépous-
siérage, entretien, gaz en bouteilles,
vente de cartes lavage, offre café, ser-
vice de recharges électriques), dénom-
mé RELAIS COURBEVOIE BINEAU,
exploité à COURBEVOIE (92400), 14
boulevard de Verdun
AL0324-212553
ANTON GEORGE
SARL au capital de 1.000 €
Siège social : 30 avenue Victor Hugo
92140 CLAMART
832 906 234 RCS NANTERRE
Le 01/02/2024, l’AGE a décidé de
nommer Gérant Mme Sharon Jenifar
ANTON RAJASEGARAN 15 allée de
Gizeh 77420 CHAMPS-SUR-MARNE
en remplacement de M. George
Inparajah BURCHMANS. Mention au
RCS de NANTERRE
AL0324-212556
MB INSTITUT+
SASU au capital de 1.000 €
Siège social : 171 rue de Billancourt
92100 BOULOGNE-BILLANCOURT
921 202 503 RCS NANTERRE
Le 26/02/2024, l’AGE a décidé de
nommer Gérant Mme Maria Chiara
GROSSO 4 rue Pau Casals 92100
BOULOGNE-BILLANCOURT en rem-
placement de MB INSTITUT, représen-
tée par Mme Maria Chiara GROSSO.
Mention au RCS de NANTERRE
AL0324-212630
HOLDING DU MAZET
SPFPL SAS au capital de 1.981.000 €
Siège social : 39 rue Maréchal Joffre
78000 VERSAILLES
900 046 970 RCS VERSAILLES
Le 24/01/2024, l’associé unique a dé-
cidé de transférer le siège social au
14b rue Escudier 92100 BOULOGNE
BILLANCOURT. Président : M.
Stéphane GLANGEAUD, 14b
rue Escudier 92100 BOULOGNE
BILLANCOURT, de modifier le capital
social de 1.981.000 € afin de porter ce
dernier à 1.893.520 €. Radiation au
RCS de VERSAILLES et immatricula-
tion au RCS de NANTERRE
AL0324-212706
UNICLY
SARL au capital de 3.000 €
Siège social : 10 rue de la Paix
75002 PARIS
532 460 128 RCS PARIS
Le 04/12/2023, l’AGE a décidé de
transférer le siège social au 4 rue de
la Gare 92300 LEVALLOIS-PERRET.
Gérant : M. Alexander RADIC, 4 rue de
la Gare 92300 LEVALLOIS-PERRET.
Radiation au RCS de PARIS et imma-
triculation au RCS de NANTERRE
AL0324-212714
MOLO
SASU au capital de 1.000 €
Siège social : 34 rue Casteres
92110 CLICHY
902 366 756 RCS NANTERRE
Le 01/03/2024, l’associé unique a déci-
dé de changer la dénomination sociale
qui devient : MOLO. Modification au
RCS de NANTERRE
AL0324-212745
SCI SAB
SCI au capital de 2.000 €
Siège social : 13 rue Eugene Sue
bâtiment D
92500 RUEIL-MALMAISON
830 044 525 RCS NANTERRE
Le 02/01/2024, l’AGE a décidé de
transférer le siège social au 197
rue du Claye 77400 THORIGNY-
SUR-MARNE. Radiation au RCS de
NANTERRE et immatriculation au RCS
de MEAUX
AL0324-212749
Dissolution
Z CARS
SASU au capital de 1.000 €
Siège social : 20b rue Louis Philippe
92200 NEUILLY-SUR-SEINE
922 003 264 RCS NANTERRE
Le 26/02/2024, l’AGE a décidé la dis-
solution anticipée de la société à comp-
ter du 29/02/2024, nommé liquidateur
M. Raphael ZARKA, 42 rue de Chezy
92200 NEUILLY-SUR-SEINE et fixé le
siège de liquidation au siège social.
Modification au RCS de NANTERRE
AL0324-212207
AGAPE CONSEIL
SASU au capital de 1.000 €
Siège social : 31 avenue Joffre
92250 LA GARENNE-COLOMBES
824 370 829 RCS NANTERRE
Le 30/09/2023, l’associé unique a déci-
dé la dissolution anticipée de la socié-
té, nommé liquidateur Mme LAURINE
GIRAUD, 31 avenue Joffre 92250 LA
GARENNE-COLOMBES et fixé le
siège de liquidation au siège social.
Modification au RCS de NANTERRE
AL0324-212246
AQUASYS
HYDROTECHNOLOGIE
SA au capital de 38.200 €
Siège social : Z.A. du Petit Nanterre
31 rue des Peupliers
92000 NANTERRE
433 736 998 RCS NANTERRE
Le 15/02/2024, l’AGE a décidé la dis-
solution anticipée de la société, nom-
mé liquidateur M. Jean-Louis BALD, 13
avenue Gutenberg 92800 PUTEAUX
et fixé le siège de liquidation au
siège social. Modification au RCS de
NANTERRE
AL0324-212567
MB CAR
SASU au capital de 500 €
Siège social : 5 allée de la Madeleine
92220 BAGNEUX
880 586 854 RCS NANTERRE
Le 01/12/2023, l’AGE a décidé la
dissolution anticipée de la société,
nommé liquidateur M. BOURIGA
MOHAMED, 5 allée de la Madeleine
92220 BAGNEUX et fixé le siège de
liquidation au siège social. Modification
au RCS de NANTERRE
AL0324-212722
Clôture de Liquidation
Z CARS
SASU au capital de 1.000 €
Siège social : 20b rue Louis Philippe
92200 NEUILLY-SUR-SEINE
922 003 264 RCS NANTERRE
Le 26/02/2024, l’AGE a approuvé les
comptes de liquidation, déchargé le li-
quidateur M. Raphaël ZARKA, 42 rue
de Chezy 92200 NEUILLY-SUR-SEINE
de son mandat et constaté la clôture
des opérations de liquidation à comp-
ter du 29/02/2024. Radiation au RCS
de NANTERRE
AL0324-212208
ASIF
SARL en liquidation
au capital de 4.000 €
Siège : 14/30 rue de Mantes
92700 COLOMBES
881 041 107 RCS NANTERRE
Suivant procès-verbal en date du 1er
février 2024, l’assemblée générale a
approuvé les comptes de liquidation et
donné quitus de sa gestion au liquida-
teur : M. EL SAYED Mohamed, pronon-
cé la clôture de la liquidation à compter
du 1er février 2024. Les comptes de
liquidation seront déposés au greffe du
Tribunal de Commerce de NANTERRE
Le liquidateur.
AL0324-212214
AGAPE CONSEIL
SASU au capital de 1.000 €
Siège social : 31 avenue Joffre
92250 LA GARENNE-COLOMBES
824 370 829 RCS NANTERRE
Le 30/09/2023, l’associé unique a ap-
prouvé les comptes de liquidation,
déchargé le liquidateur Mme Laurine
GIRAUD, 31 avenue Joffre 92250
LA GARENNE-COLOMBES de son
mandat et constaté la clôture des
opérations de liquidation à compter
du 30/09/2023. Radiation au RCS de
NANTERRE
AL0324-212247
SOLEVAFI
EURL au capital de 500 €
Siège social : 18 rue Raymond Barbet
92000 NANTERRE
839 050 861 RCS NANTERRE
Le 29/02/2024, l’AGO a approuvé
les comptes de liquidation, déchargé
le liquidateur Mme Catherine JANY-
ROQUES, 18 rue Raymond Barbet
92000 NANTERRE de son mandat et
constaté la clôture des opérations de
liquidation à compter du 29/02/2024.
Radiation au RCS de NANTERRE
AL0324-212325
SCI PARIS NEUILLY
SCI au capital de 750.000 €
Siège social : 64 avenue Charles de
Gaulle 92200 NEUILLY-SUR-SEINE
524 041 530 RCS NANTERRE
Le 08/08/2023, l’AGE a approuvé les
comptes de liquidation, déchargé le li-
quidateur M. Laurent STORCH, 16 rue
de Sèvres, C/O Mme BACHE 75007
PARIS de son mandat et constaté la
clôture des opérations de liquidation à
compter du 08/08/2023. Radiation au
RCS de NANTERRE
AL0324-212690
Divers Autres
TIAN LE
SARL au capital de 2.000 €
Siège social : 1 avenue Saint-Exupéry
92160 ANTONY
837 669 233 RCS NANTERRE
Le 30/01/2024, l’AGE a décidé de la
continuation de la société malgré un ac-
tif inférieur à la moitié du capital social.
Modification au RCS de NANTERRE
AL0324-212236
31
ANNONCES LÉGALES & JUDICIAIRES
Vie des sociétés, ventes judiciaires, avis judiciaires, appel d’offres, arrêtés préfectoraux, enquêtes publiques
FL NOVA
SARL au capital de 56.070 €
Siège social : 1 Place Paul Verlaine
92100 BOULOGNE-BILLANCOURT
819 743 907 RCS NANTERRE
Le 27/02/2024, l’AGE a décidé de la
continuation de la société malgré un ac-
tif inférieur à la moitié du capital social.
Modification au RCS de NANTERRE
AL0324-212532
FONCIERE PATCHAI
SASU au capital de 2.000 €
Siège social : 2 rue Eugénie Eboué
92600 ASNIÈRES-SUR-SEINE
834 175 408 RCS NANTERRE
Le 31/12/2023, l’AGO a décidé de la
continuation de la société malgré un ac-
tif inférieur à la moitié du capital social.
Modification au RCS de NANTERRE
AL0324-212562
Seine-Saint-Denis
Constitution
Par acte SSP du 04/03/2024, il a été
constitué une SAS dénommée :
AUTO MOTO ECOLE
CHANTELOUP
Siège social : 29 avenue de Nonneville
93600 AULNAY-SOUS-BOIS
Capital : 1.000 €
Objet : Auto-moto-ecole, établisse-
ment d’enseignement à titre onéreux
de la conduite de véhicules à moteur et
de la sécurité routière
Président : M. Thamer TRABELSI, 12
rue d’Athènes 93000 BOBIGNY
Durée : 99 ans à compter de l’immatri-
culation au RCS de BOBIGNY
AL0324-212641
Modification
KAYLI NAILS
SASU au capital de 1.000 €
Siège social : 152 rue de Paris
93260 LES LILAS
950 795 898 RCS BOBIGNY
Le 27/02/2024, l’associé unique a dé-
cidé de :
- transférer le siège social au 34 bou-
levard de la Liberte 93260 LES LILAS
- changer la dénomination sociale qui
devient : WANTED BARBER
- modifier l’objet social comme suit :
barber
Mention au RCS de BOBIGNY
AL0324-212205
ISODOR
SASU au capital de 45.000 €
Siège social : 12 rue des Tonneliers
71100 CHALON-SUR-SAONE
888 051 430 RCS CHALON SUR
SAONE
L’AGE du 28/02/2024 a décidé de :
- transférer le siège social au 184 rue
de Paris 93130 NOISY-LE-SEC.
- nommer Président Mme Dolores
RIOS SANCHEZ, 52 rue Edgar Quinet
93120 LA COURNEUVE en remplace-
ment de Mme Wesley LARA
Radiation au RCS de CHALON-SUR-
SAONE et immatriculation au RCS de
BOBIGNY
AL0324-212289
ETBE
SASU au capital de 1.000 €
Siège social : 1 rue Henri Clausse
93000 BOBIGNY
950 750 109 RCS BOBIGNY
L’AGE du 11/02/2024 a décidé de :
- étendre l’objet social comme suit :
import/export, achat/vente, négoce de
matériel et/ou machines de chantiers
et BTP
- nommer Président Mme Gladis
ROJAS PARRA 64 rue Jules Princet
93600 AULNAY-SOUS-BOIS en rem-
32
placement de M. Hassan IQBAL
JAVED
Mention au RCS de BOBIGNY
AL0324-212624
Dissolution
AVANTAGES PERMIS
LIVRY RN3
SARL au capital de 1.000 €
Siège social : 2 boulevard Jean Moulin
93190 LIVRY-GARGAN
803 304 302 RCS BOBIGNY
Le 10/02/2024, l’AGE a décidé la dis-
solution anticipée de la société, nom-
mé liquidateur M. Nicolas GUILLET, 4
Villa Thorel 93140 BONDY et fixé le
siège de liquidation au siège social.
Modification au RCS de BOBIGNY
AL0324-212234
TECHNOSOFT
SASU au capital de 1.000 €
Siège social : 11 rue Robert Vignes
93240 STAINS
833 103 914 RCS BOBIGNY
Le 31/01/2024, l’associé unique a déci-
dé la dissolution anticipée de la société,
nommé liquidateur M. Ali MOKRAOUI,
11 rue Robert Vignes 93240 STAINS et
fixé le siège de liquidation au siège so-
cial. Modification au RCS de BOBIGNY
AL0324-212249
GMJ
SARL au capital de 2.000 €
Siège : 150 avenue Jean Jaurès
93700 DRANCY
893 202 796 RCS BOBIGNY
Par décision de l’AGE du 05/02/2024,
il a été décidé la dissolution anticipée
de la société, nommé liquidateur Mme
ISHFAQ PAROSHA 150 avenue Jean
Jaurès 93700 DRANCY, et fixé le siège
de liquidation au siège social. Mention
au RCS de BOBIGNY
AL0324-212271
Clôture de Liquidation
GMJ
SARL au capital de 2.000 €
Siège : 150 avenue Jean Jaurès
93700 DRANCY
893 202 796 RCS BOBIGNY
Par décision de l’AGE du 05/02/2024, il
a été décidé d’approuver les comptes de
liquidation, donné quitus au Liquidateur
et déchargé ce dernier de son mandat
et prononcé la clôture des opérations
de liquidation au 05/02/2024. Radiation
au RCS de BOBIGNY
AL0324-212272
Transmission Universelle
de Patrimoine
DFG IMMOBILIER
SARL au capital de 10.000 €
Siège social : 2 Chemin de Montreuil
à Claye ZAC des Carrouges
93140 BONDY
522 954 031 RCS BOBIGNY
Par décision du 21/02/2024, la socié-
té DFG GESTION FINANCE, SARL
au capital de 1.000.000 €, sise 2
Chemin de Montreuil à Claye ZAC des
Carrouge 93140 BONDY, 400 982 526
RCS BOBIGNY, associée unique de la
société DFG IMMOBILIER, a décidé la
dissolution anticipée sans liquidation
de ladite société. Conformément aux
dispositions de l’article 1844-5 du Code
Civil et de l’article 8 alinéa 2 du décret
n° 78-704 du 3 juillet 1978, les créan-
ciers de la société DFG IMMOBILIER
peuvent faire opposition à la dissolution
dans un délai de trente jours à compter
de la publication du présent avis. Ces
oppositions doivent être présentées
devant le Tribunal de commerce de
BOBIGNY.
Pour avis,
La gérance
AL0324-212286
Val-de-Marne
Additif
Additif à l’annonce AL0124-209509
parue le 19/01/2024 concernant
5FEEDBACK : Du certificat dépositaire
établi le 31/12/2023. Du PV des déci-
sions de la Présidente du 31/12/2023
constatant la réalisation de l’augmen-
tation de capital. Il résulte que le capital
social a été augmenté d’un montant
de 620 € et porté ainsi à 11.730 €. En
conséquence, l’article 7 « Apports » et
8 « Capital social » des statuts a été
modifié
AL0324-212196
Constitution
Par acte SSP du 07/02/2024, il a été
constitué une SASU dénommée :
CH LOGISTIQUE
Siège social : 12 avenue Maurice
Thorez 94200 IVRY-SUR-SEINE
Capital : 12.000 €
Objet : Transport public routier de mar-
chandises ou location de véhicules
industriels pour le transport routier
de marchandises avec conducteur
assurés à l’aide de véhicules de tout
tonnage
Président : Mme Chaimaa AEMAMRA,
26 rue Marcel Bouderiez 59650
VILLENEUVE D’ASCQ
Admissions aux assemblées et
droits de vote : Tout Actionnaire est
convoqué aux Assemblées. Chaque
action donne droit à une voix.
Clauses d’agréments : Actions li-
brement cessibles entre associés
uniquement.
Durée : 99 ans à compter de l’immatri-
culation au RCS de CRETEIL
AL0324-212241
Par acte SSP du 19/01/2024, il a été
constitué une SASU dénommée :
MHS MENUISIERE
Siège social : 50 avenue Paul Vaillant
Couturier 94800 VILLEJUIF
Capital : 500 €
Objet : Travaux de menuiserie presta-
tion de services
Président : M. MOHAMED ALI
HASSAN, 50 avenue Paul Vaillant
Couturier 94800 VILLEJUIF
Admissions aux assemblées et
droits de vote : Tout Actionnaire est
convoqué aux Assemblées. Chaque
action donne droit à une voix.
Clauses d’agréments : Actions li-
brement cessibles entre associés
uniquement.
Durée : 99 ans à compter de l’immatri-
culation au RCS de CRETEIL
AL0324-212274
Par acte SSP du 19/02/2024, il a été
constitué une SASU dénommée :
Y PRESTIGE
Siège social : 11 rue Germaine Tillion
94200 IVRY-SUR-SEINE
Capital : 100 €
Objet : Exploitation de véhicules de
tourisme avec chauffeur
Président : M. YACINE EL
MAHRAOUI, 11 rue Germaine Tillion
94200 IVRY-SUR-SEINE
Admissions aux assemblées et
droits de vote : Tout Actionnaire est
convoqué aux Assemblées. Chaque
action donne droit à une voix.
Clauses d’agréments : Actions li-
brement cessibles entre associés
uniquement.
Durée : 99 ans à compter de l’immatri-
culation au RCS de CRETEIL
AL0324-212275
Par acte SSP du 10/02/2024, il a été
constitué une SAS dénommée :
FBS-2013
Siège social : 5 allée Fernand Léger
94250 GENTILLY
Capital : 500 €
Objet : Exploitation de véhicules de
tourisme avec chauffeur
Président : Mme Ladifatou
SAMANDOULGOU épouse
Le nouvel Economiste - n°2209 - Du 08 au 14 mars 2024 - Journal d’analyse & d’opinion paraissant le vendredi
BANDAOGO, 5 allée Fernand Léger
94250 GENTILLY
Admissions aux assemblées et
droits de vote : Tout Actionnaire est
convoqué aux Assemblées. Chaque
action donne droit à une voix.
Clauses d’agréments : Actions li-
brement cessibles entre associés
uniquement.
Durée : 99 ans à compter de l’immatri-
culation au RCS de CRETEIL
AL0324-212276
Par acte SSP du 28/02/2024, il a été
constitué une EURL dénommée :
BINGGOAL SARL
Siège social : 110 rue de Fontenay CS
20010, 94303 VINCENNES Cedex
Capital : 100 €
Objet : L’activité d’achat et vente des
produits électroniques en directe ou à
distance; l’import-export de tous pro-
duits non réglementés
Gérant : M. Dayu LI, 3e groupe, village
Fengxiang, bourg Chengzi Yangda
136106 Gongzhuling, Jilin (CHINE)
Durée : 99 ans à compter de l’immatri-
culation au RCS de CRETEIL
AL0324-212277
Par acte SSP du 28/01/2024, il a été
constitué une EURL dénommée :
EXECUTIVE BY GD
Siège social : 38 rue Marcel Risser
94290 VILLENEUVE-LE-ROI
Capital : 1.000 €
Objet : La société a pour objet, en
France et dans tous pays : L’achat, la
vente, le développement, la production
et l’exploitation de contenus audio-
visuels sur tous supports multimédia
connus ou inconnus à ce jour, de tous
genres quel que soit le format à l’exclu-
sion de la fiction audiovisuelle (à l’ex-
ception des programmes courts) d’une
part et d’autre part du spectacle vivant.
La fourniture de prestations de conseil
en communication audiovisuelle dans
les domaines indiqués supra. La créa-
tion, l’acquisition, la location, la prise
en location-gérance de tous fonds de
commerce, la prise à bail, l’installation,
l’exploitation de tous établissements,
fonds de commerce, se rapportant
aux activités indiquées ci-dessus.
L’acquisition et l’exploitation de tous
procédés ou brevets relatifs à ces ac-
tivités. Et, plus généralement, toutes
opérations industrielles, commerciales,
financières, mobilières ou immobi-
lières, se rapportant directement ou
indirectement à l’objet social ou sus-
ceptibles d’en faciliter l’extension ou le
développement.
Gérant : M. Gregory DRAY,
38 rue Marcel Risser 94290
VILLENEUVE-LE-ROI
Durée : 99 ans à compter de l’immatri-
culation au RCS de CRETEIL
AL0324-212290
Par acte SSP du 04/12/2023, il a été
constitué une SASU dénommée :
IK.IK.S
Siège social : 33 rue Henri Janin 94190
VILLENEUVE-SAINT-GEORGES
Capital : 1.000 €
Objet : Import et export de consom-
mables informatiques
Président : M. RAZVAN CIUBOTARIU,
35 rue de Brement 93130
NOISY-LE-SEC
Durée : 99 ans à compter de l’immatri-
culation au RCS de CRETEIL
AL0324-212305
Par acte SSP du 05/02/2024, il a été
constitué une SASU dénommée :
DRIVE MI
Siège social : 16 rue Simone de
Beauvoir 94140 ALFORTVILLE
Capital : 1 €
Objet : Voiture de transport avec chauf-
feur (VTC)
Président : M. Vijendran JEYAKUMAR,
16 rue Simone de Beauvoir 94140
ALFORTVILLE
Durée : 99 ans à compter de l’immatri-
culation au RCS de CRETEIL
AL0324-212320
Par acte SSP du 25/01/2024, il a été
constitué une SASU dénommée :
MK
Siège social : rue Hoche/ Place Charles
de Gaulle 94200 IVRY-SUR-SEINE
Capital : 1.000 €
Objet : Commerce de détail de journaux
et papeterie en magasin spécialisé
Président : M. Mourad KERCHAOUI,
8 rue Olympe de Gouges 94200
IVRY-SUR-SEINE
Durée : 99 ans à compter de l’immatri-
culation au RCS de CRETEIL
AL0324-212526
Par acte SSP du 29/02/2024, il a été
constitué une SARL dénommée :
DS
Siège social : 97 bis rue des Bleuets
94000 CRETEIL
Capital : 1.000 €
Objet : La vente de boissons alcooli-
sées ou non alcoolisées sur place ou
à emporter, la vente de restauration
sur place ou à emporter, la location
d’espaces privatifs ou collectifs, l’orga-
nisation d’événements (repas, forma-
tions, animations), l’exposition-vente
d’œuvres d’art, objets, vêtements et
accessoires.
Gérant : M. ANTOINE Sébastien, 132
T boulevard Aristide Briand 94500
CHAMPIGNY-SUR-MARNE
Durée : 99 ans à compter de l’immatri-
culation au RCS de CRETEIL
AL0324-212529
Par acte SSP du 01/06/2023, il a été
constitué une SASU dénommée :
MALVA
Siège social : 1 bis rue du Berry 94550
CHEVILLY-LARUE
Capital : 1.000 €
Objet : Alarme, vidéo surveillance,
fibre optique, câblage, téléphonie, multi
média, maintenance réseaux, installa-
tion et réparation en courant faible et
courant fort, étude, consultants en ges-
tion, création, rénovation, entretien et
revêtement des sols et murs intérieurs
et extérieurs.
Président : M. Quentin Emmanuel
Paul MOUYABI, 1 bis rue du Berry
94550 CHEVILLY-LARUE
Durée : 99 ans à compter de l’immatri-
culation au RCS de CRETEIL
AL0324-212531
Par acte SSP du 23/02/2024, il a été
constitué une SCI dénommée :
VDR VIENOT
Siège social : 17 rue Clément Viénot
94300 VINCENNES
Capital : 1.000 €
Objet : La société a pour objet social
la propriété, l’administration, la gestion
et l’exploitation directe ou indirecte par
bail, location ou autrement de tous
biens et droits immobiliers et toutes
opérations financières, mobilières ou
immobilières de caractère purement ci-
vil et se rattachant à l’objet social.
Gérante : Mme Dominique
RACASSIER, 15 allée des Myosotis
93110 ROSNY-SOUS-BOIS
Cessions de parts sociales : Les
parts sociales sont librement cessibles
au profit d’un Associé. Toute cession à
un tiers de la société est soumise au
préalable à agrément de la collecti-
vité des Associés réunis en Assemblée
Générale.
Durée : 99 ans à compter de l’immatri-
culation au RCS de CRETEIL
AL0324-212534
Par acte SSP du 02/03/2024, il a été
constitué une SAS dénommée :
GENIUS POP
Siège social : 3 boulevard de la Liberte
94370 SUCY-EN-BRIE
Capital : 1.000 €
Objet : Aide à domicile
Président : M. GEORGE POP,
3 boulevard de la Liberte 94370
SUCY-EN-BRIE
Durée : 99 ans à compter de l’immatri-
culation au RCS de CRETEIL
AL0324-212639

Par acte SSP du 25/01/2024, il a été
constitué une Société Civile dénom-
mée :
JJM HOLDING
Siège social : 6 Bis rue Jean Mermoz
94340 JOINVILLE-LE-PONT
Capital : 1.000 €
Objet : La participation de la société
par tous moyens dans toutes socié-
tés commerciales ou civiles ainsi que
dans toutes entreprises ou tous grou-
pements, notamment par voie de créa-
tion, d’acquisition, d’apport, de fusion
ou autrement.
Gérance : M. Jack RUPCHANDANI,
31 Bis avenue Arago 94340
JOINVILLE-LE-PONT
Durée : 99 ans à compter de l’immatri-
culation au RCS de CRETEIL
AL0324-212563
Par acte SSP du 01/03/2024, il a été
constitué une SASU dénommée :
NB AUDIT & CONSEIL
Siège social : 48 avenue Jamin 94340
JOINVILLE-LE-PONT
Capital : 100 €
Objet : Toutes prestations de consul-
tants, de conseils et de services auprès
de toutes entreprises, du secteur public
ou du secteur privé.
Président : M. Nathan BENAYOU,
48 avenue Jamin 94340
JOINVILLE-LE-PONT
Admissions aux assemblées et
droits de vote : Tout Actionnaire est
convoqué aux Assemblées. Chaque
action donne droit à une voix.
Clauses d’agréments : Actions li-
brement cessibles entre associés
uniquement.
Durée : 99 ans à compter de l’immatri-
culation au RCS de CRETEIL
AL0324-212633
Par acte SSP du 01/03/2024, il a été
constitué une SASU dénommée :
SAJI ALIMENTATION
Siège social : 198 rue Marcel
Hartmann 94200 IVRY-SUR-SEINE
Capital : 1.000 €
Objet : Alimentation générale achat de
vente de cartes téléphoniques, de bou-
teille de gaz, achat et vente d’alcool et
de boissons alcoolisées. Import/export
de tous produits non réglementés.
Président : M. LAKSHMIKANTHAN
BALAKRISHNAPILLAI, 10 Square des
3 Chemins 91350 GRIGNY
Admissions aux assemblées et
droits de vote : Tout Actionnaire est
convoqué aux Assemblées. Chaque
action donne droit à une voix.
Clauses d’agréments : Actions li-
brement cessibles entre associés
uniquement.
Durée : 99 ans à compter de l’immatri-
culation au RCS de CRETEIL
AL0324-212643
Par acte SSP du 02/03/2024, il a été
constitué une SASU dénommée :
3X TRANSPORT
Siège social : 78 ave-
nue Salvador Allende 94500
CHAMPIGNY-SUR-MARNE
Capital : 100 €
Objet : Exploitation de véhicule de tou-
risme avec chauffeur, négoce de véhi-
cule occasion, location de véhicule
Président : M. Younes DHIFALLAH,
78 avenue Salvador Allende 94500
CHAMPIGNY-SUR-MARNE
Admissions aux assemblées et
droits de vote : Tout Actionnaire est
convoqué aux Assemblées. Chaque
action donne droit à une voix.
Clauses d’agréments : Actions li-
brement cessibles entre associés
uniquement.
Durée : 99 ans à compter de l’immatri-
culation au RCS de CRETEIL
AL0324-212645
Par acte SSP du 27/02/2024, il a été
constitué une SASU dénommée :
KAI IT CONSULTING
Siège social : 36 rue Clement Perrot
94400 VITRY-SUR-SEINE
Capital : 1 €
Objet : Le conseil en ingénierie infor-
matique et en gestion d’entreprises;
la formation de tout personnel tech-
Le nouvel Economiste - n°2209 - Du 08 au 14 mars 2024 - Journal d’analyse & d’opinion paraissant le vendredi
Vie des sociétés, ventes judiciaires, avis judiciaires, appel d’offres, arrêtés préfectoraux, enquêtes publiques
nique ou de gestion dans le domaine
informatique, ainsi que l’installation et
le paramétrage de logiciels; la concep-
tion, la réalisation et la distribution de
tous matériels électroniques et infor-
matiques; la participation de la société,
par tous moyens, à toutes entreprises
ou sociétés créées ou à créer, pouvant
se rattacher à l’objet social, notamment
par voie de création de sociétés nou-
velles, d’apport, commandite, sous-
cription ou rachat de titres ou droits
sociaux, fusion, alliance ou associa-
tion en participation ou groupement
d’intérêt économique ou de location
gérance; et plus généralement, toute
opération de conception d’applications,
de réalisation de portails, de main-
tenance et d’assistance de logiciels,
d’applications et d’équipements infor-
matiques pouvant se rattacher directe-
ment ou indirectement à l’objet social
et à tous objets similaires ou connexes
pouvant favoriser son extension ou son
développement.
Président : M. Pek-Long Johnny
LUONG, 36 rue Clement Perrot 94400
VITRY-SUR-SEINE
Admissions aux assemblées et
droits de vote : Tout Actionnaire est
convoqué aux Assemblées. Chaque
action donne droit à une voix.
Clauses d’agréments : Actions li-
brement cessibles entre associés
uniquement.
Durée : 99 ans à compter de l’immatri-
culation au RCS de CRETEIL
AL0324-212692
Par acte SSP du 04/03/2024, il a été
constitué une SASU dénommée :
PARIS RIDEAUX
METALLIQUES
Siège social : 14 avenue des Martyrs
de Chateaubriant 94310 ORLY
Capital : 100 €
Objet : Travaux de menuiserie métal-
lique et serrurerie
Président : M. Nabil TRABELSI, 14
avenue des Martyrs de Chateaubriant
94310 ORLY
Admissions aux assemblées et
droits de vote : Tout Actionnaire est
convoqué aux Assemblées. Chaque
action donne droit à une voix.
Clauses d’agréments : Actions li-
brement cessibles entre associés
uniquement.
Durée : 99 ans à compter de l’immatri-
culation au RCS de CRETEIL
AL0324-212705
Modification
CONNEXION
SASU au capital de 10.000 €
Siège social : 63 rue des Heros
Nogentais
94130 NOGENT-SUR-MARNE
841 975 501 RCS CRETEIL
Le 08/02/2024, le Président a décidé
de modifier l’objet social comme suit:
Conseil pour les affaires et autres
conseils de gestion, le conseil et l’as-
sistance aux entreprises et aux ser-
vices publics en matière de recherche
du rendement, d’organisation, de pla-
nification, d’information de gestion, de
contrôle, honoraires. Modification au
RCS de CRETEIL
AL0324-212184
VENEXO
SAS au capital de 1.000 €
Siège social : 237 rue du Général
Leclerc 94700 MAISONS-ALFORT
978 034 049 RCS CRETEIL.
Le 20/11/2023, l’associé unique a dé-
cidé de :
- transférer le siège social au 16 rue du
Seminaire 94516 RUNGIS Cedex
- porter le capital social à 2.000 €
- nommer directeur général,
SUDAFRUITS, SARL au capital de
8.000 €, 13 Bis rue du chicot 91310
LONGPONT-SUR-ORGE, 509 298
899 RCS EVRY, représentée par M.
Jean Benoit HOUZARD
Mention au RCS de CRETEIL
AL0324-212228
ANNONCES LÉGALES & JUDICIAIRES
ARTHUR CDG
SASU au capital de 5.000 €
Siège social : 72 rue du 11 Novembre
1918, 22 Résidence le Parc
94700 MAISONS-ALFORT
827 892 746 RCS CRETEIL
Le 01/11/2023, l’AGE a décidé de nom-
mer Président M. Marin SCURTU 51 B
Quai de la Pie, étage 3, 94100 SAINT-
MAUR-DES-FOSSES en remplace-
ment de M. Dimitru GUTU. Mention au
RCS de CRETEIL
AL0324-212671
ARTHUR CDG
SASU au capital de 5.000 €
Siège social : 72 rue du 11 Novembre
1918, 22 Résidence le Parc
94700 MAISONS-ALFORT
827 892 746 RCS CRETEIL
Le 01/11/2023, l’AGE a décidé de
transférer le siège social au 51 B Quai
de la Pie 94100 SAINT-MAUR-DES-
FOSSES. Modification au RCS de
CRETEIL
AL0324-212672
LOC4B
SCI au capital de 1.000 €
Siège social : 25 Sentier des Rosiers
94310 ORLY
897 921 177 RCS CRETEIL
L’AGE du 20/02/2024 a décidé de :
- modifier l’objet social comme suit :
L’acquisition, la vente, la propriété,
l’échange ainsi que la location
- nommer Gérant Mme Hassina TRIFI
25 Sentier des Rosiers 94310 ORLY
Mention au RCS de CRETEIL
AL0324-212673
MBF CHAUFFAGE
SASU au capital de 1.000 €
Siège social : 230 avenue
du Général de Gaulle
94170 LE PERREUX-SUR-MARNE
888 006 947 RCS CRETEIL
Le 01/01/2024, l’associé unique a
décidé de modifier le capital social
de 1.000€ afin de porter ce dernier à
10.505 €. Mention au RCS de CRETEIL
AL0324-212678
AU PAYS DES
MERVEILLES
EURL au capital de 1.500 €
Siège social : 67 avenue Robert André
Vivien 94160 SAINT-MANDE
483 494 456 RCS CRETEIL
Le 28/02/2020, l’AGE a décidé de mo-
difier le capital social de 1.500 € afin de
porter ce dernier à 11.500 €. Mention
au RCS de CRETEIL
AL0324-212686
CHARENTON NEUF
QUATRE MOBILE
SASU au capital de 500 €
Siège social : 39 rue Republique
94220 CHARENTON-LE-PONT
951 248 566 RCS CRETEIL
Le 31/01/2024, l’associé unique a
décidé de nommer Président DSLF
ZEGGANE, SASU au capital de
1.000 €, sise 1 Place de la Bataille
de Stalingrad 75010 PARIS, 984 198
861 RCS PARIS, représentée par M.
Fayçal ZEGGANE en remplacement
de M. Samir HANZAZ. Mention au
RCS de CRETEIL
AL0324-212720
LA TUYAUTERIE
FRANCAISE
SASU au capital de 1.000 €
Siège social : 24 rue Garnier Pages
94100 SAINT-MAUR-DES-FOSSES
853 128 049 RCS CRETEIL
Le 02/01/2024, l’associé unique a dé-
cidé de nommer Président YOSSEV,
SASU au capital de 100 €, sise 4 rue
Aminata Traore 94460 VALENTON 952
711 661 RCS CRETEIL, représentée
par M. Sacha ALALI en remplacement
de M. Sacha ALALI. Mention au RCS
de CRETEIL
AL0324-212721
Dissolution
SHOPPEX
SAS au capital de 200 €
Siège social : 5 avenue
Jean de la Fontaine
94420 LE PLESSIS-TREVISE
951 958 396 RCS CRETEIL
Le 15/02/2024, l’AGE a décidé la dis-
solution anticipée de la société, nom-
mé liquidateur M. Corentin ROMANO-
SINTRA, 5 avenue Jean de la Fontaine
94420 LE PLESSIS-TREVISE et fixé
le siège de liquidation au siège so-
cial. La correspondance est à adres-
ser à Jeremy Muraben, 161 Route
des Grands Prés 74320 SEVRIER.
Modification au RCS de CRETEIL
AL0324-212222
SCI COTE PYRAMIDE
SCI au capital de 1.000 €
Siège social : 10 avenue de l’Alma
94210 LA VARENNE SAINT HILAIRE
791 863 475 RCS CRETEIL
Le 31/12/2023, l’AGE a décidé la dis-
solution anticipée de la société, nom-
mé liquidateur M. Fernando SOUSA
DE OLIVEIRA, 3 avenue des Sorbiers
94210 LA VARENNE SAINT HILAIRE
et fixé le siège de liquidation au
siège social. Modification au RCS de
CRETEIL
AL0324-212537
RM RENOVATIONS
SAS au capital de 1.000 €
Siège social : 18 Chemin
des Boutareines
94350 VILLIERS-SUR-MARNE
948 989 587 RCS CRETEIL
Le 20/02/2024, l’AGE a décidé la dis-
solution anticipée de la société à comp-
ter du 31/12/2023, nommé liquidateur
M. MEHDI ROUIS, 18 Chemin des
Boutareines 94350 VILLIERS-SUR-
MARNE et fixé le siège de liquidation
chez le liquidateur. Modification au
RCS de CRETEIL
AL0324-212627
Clôture de Liquidation
CEA CONSEIL
SASU au capital de 5.000 €
Siège social : 6 rue
du Général Chanzy
94220 CHARENTON-LE-PONT
850 824 335 RCS CRETEIL
Le 31/12/2023, l’associé unique a
approuvé les comptes de liquida-
tion, déchargé le liquidateur M. Brian
ATLAN, 6 rue du Général Chanzy
94500 CHAMPIGNY-SUR-MARNE de
son mandat et constaté la clôture des
opérations de liquidation à compter
du 31/12/2023. Radiation au RCS de
CRETEIL
AL0324-212172
RM RENOVATIONS
SAS au capital de 1.000 €
Siège social : 18 Chemin
des Boutareines
94350 VILLIERS-SUR-MARNE
948 989 587 RCS CRETEIL
Le 20/02/2024, l’AGE a approuvé les
comptes de liquidation, déchargé le li-
quidateur M. Mehdi ROUIS, 18 Chemin
des Boutareines 94350 VILLIERS-
SUR-MARNE de son mandat et
constaté la clôture des opérations de
liquidation à compter du 31/12/2023.
Radiation au RCS de CRETEIL
AL0324-212628
SCI COTE PYRAMIDE
SCI au capital de 1.000 €
Siège social : 10 avenue de l’Alma
94210 LA VARENNE SAINT HILAIRE
791 863 475 RCS CRETEIL
Le 31/12/2023, l’AGE a approuvé les
comptes de liquidation, déchargé le
liquidateur M. Fernando SOUSA DE
OLIVEIRA, 3 avenue des Sorbiers
94210 LA VARENNE SAINT HILAIRE
de son mandat et constaté la clôture
des opérations de liquidation à comp-
ter du 31/12/2023. Radiation au RCS
de CRETEIL
AL0324-212691
Location Gérance
Suivant acte SSP en date du
26/02/2024, il a été décidé de rési-
lier la location-gérance du fonds
de commerce de restauration rapide,
sis et exploité 117 avenue du Général
de Gaulle 94500 CHAMPIGNY-
SUR-MARNE, consentie depuis le
29/03/2023 par la société
PIZZERIA DEL BAYA
SASU au capital de 500 €, sise 117
avenue du Général de Gaulle 94500
CHAMPIGNY-SUR-MARNE, 883 113
805 RCS CRETEIL, au profit de la
société
MUMBAY
SASU au capital de 1.000 €, sise 117
avenue du Général de Gaulle 94500
CHAMPIGNY-SUR-MARNE, 951 218
130 RCS CRETEIL. La résiliation a pris
effet à compter du 26/02/2024
AL0324-212206
Vente de Fonds
Suivant acte SSP en date du 31/10/2023
enregistré le 13/02/2024 au SIE de
CRETEIL, dossier N°202400003396,
référence N°9404P61 2024 A 00491,
ALEGRIA
SARL au capital de 7.500 €, sise 7 al-
lée des Coucous 94000 CRETEIL, 500
945 084 RCS CRETEIL, a cédé à
O2 PARIS 12
SARL au capital de 1.000 €, sise 7
rue de Toul 75012 PARIS, 519 248
322 RCS PARIS, un fonds de com-
merce de Services à la personne sis
et exploité 7 allée des Coucous 94000
CRETEIL comprenant éléments incor-
porels : clientèle moyennant le prix de
348.000 €. La date d’entrée en jouis-
sance est fixée au 01/02/2024. Les op-
positions sont reçues dans les 10 jours
de la dernière date des publicités lé-
gales à l’adresse suivante : ALEGRIA,
7 allée des Coucous 94000 CRETEIL
AL0324-212213
Suivant acte SSP en date du
31/10/2023 enregistré le 13/02/2024
au SIE de CRETEIL, dossier N°2024
0000 3396, référence N°9404P61 2024
A 00491,
ALEGRIA
SARL au capital de 7.500 €, sise 7 al-
lée des Coucous 94000 CRETEIL, 500
945 084 RCS CRETEIL, a cédé à
O2 MAISON ALFORT
SARL au capital 1.000 €, sise 5 rue
Pasteur 94700 MAISONS-ALFORT,
500 644 554 RCS CRETEIL, un
fonds de commerce de Services à
la personne sis et exploité 7 allée des
Coucous 94000 CRETEIL compre-
nant éléments incorporels : clientèle
moyennant le prix de 87.000 €. La
date d’entrée en jouissance est fixée
au 01/02/2024. Les oppositions sont
reçues dans les 10 jours de la dernière
date des publicités légales à l’adresse
suivante : ALEGRIA, 7 allée des
Coucous 94000 CRETEIL
AL0324-212235
33
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Vente aux enchères publiques sur surenchère,

Mardi 23 avril 2024 à 13 H 30
au Tribunal Judiciaire de BOBIGNY, VEND AU HAVRE (76620)
173 avenue Paul Vaillant-Couturier 33 rue Anatole France
Copropriété de 93 lots (dont 35 logements) sans procédure en cours
Honoraires à la charge du vendeur
UN APPARTEMENT à NOISY-LE-GRAND (93)
13 Place des Fédérés, de 94,73 m2, Un appartement T3 de 63,00 m²
au 1er étage avec cave
bâtiment unique, escalier 2, au 7ème étage, porte droite, Réf. 7190L-0113 – Lot n°3 - DPE en cours – Le DPE sera transmis
aux futurs acquéreurs avant signature de l’avant contrat - Charges
comprenant : double séjour, 2 chambres, cuisine, salle de bains, de copropriété estimées à 1 560 €/an VEND AU HAVRE (7662 0)
salle d’eau avec w.-c., placards, dégagements et balcons. Prix : 158 800 € 85 rue Président Wilson
Avec un LOCAL au rez-de-chaussée inférieur et un Emplacement Réf. 7134L-0005 – Lot n°9
de voiture au sous-sol. Occupé Un appartement T4 de 77,00 m² Un appartement T3 de 78,00 m²
au 2e étage avec cave au 2e étage avec cave et cellier
MISE A PRIX : 121.000 Euros Réf. 7190L-0122 – Lot n°9 - DPE en cours – Le DPE sera transmis DPE en cours – Le DPE sera transmis aux futurs acqué-
Caution bancaire ou chèque de banque de 12.100 euros aux futurs acquéreurs avant signature de l’avant contrat - Charges reurs avant signature de l’avant contrat
de copropriété estimées à 1 620 €/an
Prix : 183 520 €
Pour consulter le cahier des conditions de vente s’adresser au Greffe du Prix : 204 800 € Honoraires à la charge du vendeur
Copropriété de 18 lots (dont 11 logements) sans procédure en cours
Charges de copropriété estimées à 720 €/an
Juge de l’Exécution du Tribunal Judiciaire de BOBIGNY, où il a été déposé Contact QUADRAL TRANSACTIONS
Contact QUADRAL TRANSACTIONS
maxime.betton@quadral.fr
sous la Référence Greffe 23/02928, à Maître Kodjovi Azianti SEDJRO, 06.31.83.49.28 maxime.betton@quadral.fr
Avocat à NEUILLY-SUR-MARNE (93330), 107 avenue du Général de Gaulle, Les informations sur les risques auxquels ce bien est exposé sont disponibles sur le site 06.31.83.49.28
Géorisques : www.georisques.gouv.fr Les informations sur les risques auxquels ce bien est exposé sont disponibles sur le

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**Conformément aux dispositions de l’article L443-11 et suivants du CCH *Offre et prix soumis à condition de ressources
**Conformément aux dispositions de l’article L443-11 et suivants du CCH

À VENDRE À VENDRE
APPARTEMENT APPARTEMENT

VILLEJUIF (94800) BRETIGNY SUR-ORGE (91220)

BRETIGNY-
7 Passage Cassini 6 Impasse Branly

Prix de vente : 350 664€ * Prix de vente : 171 790 € *

Référence ESI : 2477L-2112 Référence ESI : R187L-0084

Appartement de 4 pièces en Duplex d’une surface de 88,6 m² avec ascenseur au 1er et 2èm e Appartement de 4 pièces d’une surface de 77,3 m² sans ascenseur au 1 er étage comprenant
étage comprenant : une entrée, un séjour, trois chambres, une cuisine, salle de bains, WC, rangement et
Au premier étage : entrée, séjour, cuisine, WC et rangement, dégagement.
Au deuxième étage : trois chambres, salle de bains, WC et dégagement.
Un box et une cave complètent ce bien
Un box complète ce bien.
Copropriété de 160 lots principaux
Copropriété de 31 lots principaux Absence de procédure en cours
Absence de procédure en cours Quote-part annuelle des charges courantes prévisionnelles 2023 : 2 772 €
Quote-part annuelle des charges courantes prévisionnelles 2023 : 1 205 € Estimation de la taxe foncière 2022 : 1 100 €
Estimation de la taxe foncière 2022 : 2 856 € DPE : C
DPE : En cours Chauffage et production d’eau chaude : Collectif gaz
Chauffage et production d’eau chaude : Individuel Gaz

NUNES Raphaël NUNES Raphaël

Raphael.nunes@transactif-immobilier.fr Raphael.nunes@transactif
Raphael.nunes@transactif-immobilier.fr
COORDONNEES : 07 72 13 57 26 COORDONNEES : 07 72 13 57 26

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VEND à TOULOUSE (31100)
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Modalités de remise des offres * : Par mail, remise en mains propres ou par tout autre moyen Modalités de remise des offres * : Par mail, remise en mains propres ou par tout autre moyen
Copropriété de 435 lots (dont 187 logements) sans procédure en cours
* Offre et prix soumis à condition de ressources * Offre et prix soumis à condition de ressources
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l’Acquéreur l’Acquéreur
Frais d’acte en mains sur ces biens*
* Conformément aux dispositions de l’article L443
L443-11 et suivants du CCH * Conformément aux dispositions de l’article L443-11 et suivants du CCH

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Appartement T3 de 63,10 m² au 1er étage avec box en sous-
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sol.
À VENDRE À VENDRE Classe énergie : C (138 KWh/m².an) - Classe climat : A (4 kgCO2/
APPARTEMENT APPARTEMENT
m².an) - Montant des dépenses d’énergie pour un usage habituel estimé
BRETIGNY SUR ORGE (91220) BRETIGNY SUR ORGE (91220) à 803 €/an (prix moyens des énergies indexés au 01/01/2021, VEND à
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8 Impasse Branly abonnements compris) - Charges de copropriété estimées à 1 243 €/an. MONTAUBAN (82
(82000)
Prix de vente : 151 950 € *
Prix de vente : 171 790 € Prix : 97.805 € (prix box inclus) 11, rue de Beauport- Réf. MONTAUBANlgt07
Référence ESI : R187L-0098
Référence ESI : R187L-0092
UN APPARTEMENT T3 de 73,32 m² au 3e étage - Lot n°7
Appartement de 3 pièces d’une surface de 65,9 m² sans ascenseur au RDC comprenant un
Appartement de 4 pièces d’une surface de 79 m² au RDC comprenant entrée, séjour, trois
• 7, passage Bailly - Réf. 0019C31-L007 - Lot n°1107. . Prix net vendeur : 83.000 € .
Entrée, séjour, deux chambres, cuisine, salle de bains, water-closet et rangement.
chambres, cuisine, salle de bains, water-closet, rangement, dégagement.
Un box et une cave.
Un box et une cave. Appartement T3 de 64,10 m² au 2e étage avec box en
Appar Honoraire TTC à la charge de l’acquéreur : 3.187,20 €
Copropriété de 160 lots principaux
Absence de procédure en cours (ou citer la procédure en cours)
Copropriété de 160 lots principaux
Absence de procédure en cours
sous-sol. Prix de vente TTC : 86.187,20 €
Quote-part annuelle des charges courantes prévisionnelles 2024 : 1 913 €
Estimation de la taxe foncière 2023 : 904 €
Quote-part annuelle des charges courantes prévisionnelles 2023 : 2 377,5 €
Estimation de la taxe foncière 2021 : 900 € Classe énergie : C (164 KWh/m².an) - Classe climat : A (5 kgCO2/ Classe énergie : D (170 KWh/m2.an) - Classe climat : D (33 kgCO2eq/m2.an) - Montant des dépenses
DPE : En cours
Chauffage et production d’eau chaude : Collectif Gaz
DPE : En cours
Chauffage et production d’eau chaude : Collectif gaz m².an) - Montant des dépenses d’énergie pour un usage habituel estimé énergétiques estimé à 895 €/an (prix moyen des énergies indexé au 01/01/2021, abonnement inclus)
à 943 €/an (prix moyens des énergies indexés au 01/01/2021, - Copropriété de 41 lots (dont 18 logements) sans procédure en cours - Charges de copropriété
abonnements compris) - Charges de copropriété estimées à 1 243 €/an. estimées à 1 044 €/an. Les logements sont vendus sous réserve du respect des dispositions des
articles L443-11 et D443-12-1 du Code de la Construction et de l’Habitation. Les acquéreurs intéressés
NUNES Raphaël NUNES Raphaël
Raphael.nunes@transactif
Raphael.nunes@transactif-immobilier.fr
Prix : 99.951 € (prix box inclus) sont priés d’envoyer une demande écrite en précisant les nom, adresse, téléphone, commune,
Raphael.nunes@transactif
Raphael.nunes@transactif-immobilier.fr
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Modalités de remise des offres * : Par mail, remise en mains propres ou par tout autre moyen Les informations sur les risques auxquels ce bien est exposé sont disponibles sur le site Géorisques
(www.georisques. gouv.fr). Sous réserve de priorité conformément aux dispositions de l’artic l’article Sans offre retenue à l’expiration de ce délai, il est reconduit tacitement de la même durée. Cette
* Offre et prix soumis à condition de ressources reconduction tacite est renouvelable jusqu’à l’acceptation d’une offre par PROMOLOGIS. VVisites sur
Honoraires d’agence à la charge du Vendeur et Frais de notaire en sus à la charge de l’Acquéreur
L443-11 du CCH relatif aux ventes de logements sociaux. Vi Visite sur rendez-vous. Remise des
offres d’achat au plus tard 1 mois à compter de la parution de cette rendez-vous.
dez-vous. Remise des offres d’achat au plus ttard le 08
08/04/2024, par e-mail et selon les dispositions
* Conformément aux dispositions de l’article L443-11 et suivants du CCH annonce, par e-mail et selon les dispositions consultables sur https:// consultables sur https://www.quadral.fr/pub-vacants
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Le Kremlin-Bicêtre (94270)
14 AVENUE DU DOCTEUR ANTOINE LACROIX

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Pavillon de 3 pièces d’une superficie habitable de 55,39m2 comprenant : Entrée, dégagement, salle de
bain avec WC, cuisine, séjour ainsi que 2 chambres en enfilade.
Cave.

Copropriété de 132 lots principaux

Absence de procédure en cours
Quote-part annuelle des charges courantes prévisionnelles 2023 estimée : 2 760 €
Estimation de la taxe foncière : 1 650 €
DPE : E
Chauffage et production d’eau chaude : Collectif Gaz + Ballon électrique

CONTACT :
NUNES Raphaël
07 72 13 57 26
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le 07/04/2024

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34 Le nouvel Economiste - n°2209 - Du 08 au 14 mars 2024 - Journal d’analyse & d’opinion paraissant le vendredi
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Appartement T3 de 67,90 m² au 1er étage - Réf. 0099C76-L045 – Lot n°1 - Classe énergie : C (126 KWh/m².an) - Classe climat : C (25 kgCO2/m².an) - Montant des dépenses d’énergie pour un usage
habituel estimé à 750 €/an (prix moyens des énergies indexés au 01/01/2021, abonnements compris) - Charges de copropriété estimées à 1 620 €/an. Prix : 102 900 €
• 5 allée de Belfort
Appartement T3 de 67,50 m² au 2e étage - Réf. 0099C76-L062 – Lot n°17 - Classe énergie : C (105 KWh/m².an) - Classe climat : C (20 kgCO2/m².an) - Montant des dépenses d’énergie pour un usage
habituel estimé à 750 €/an (prix moyens des énergies indexés au 01/01/2021, abonnements compris) - Charges de copropriété estimées à 1 620 €/an. Prix : 102 300 €
• 8 allée de Belfort
Appartement T2 de 56,00 m² au 3e étage - Réf. 0099C76-L037 – Lot n°607 - Classe énergie : C (107 KWh/m².an) - Classe climat : C (20 kgCO2/m².an) - Montant des dépenses d’énergie pour un usage
habituel estimé à 650 €/an (prix moyens des énergies indexés au 01/01/2021, abonnements compris) - Charges de copropriété estimées à 1 550 €/an. Prix : 93 600 €
• 13 allée de Belfort
Appartement T3 de 73,50 m² au rez-de-chaussée - Réf. 0099C76-L073 – Lot n°110 - Classe énergie : C (144 KWh/m².an) - Classe climat : C (29 kgCO2/m².an) - Montant des dépenses d’énergie pour
un usage habituel estimé à 750 €/an (prix moyens des énergies indexés au 01/01/2021, abonnements compris) - Charges de copropriété estimées à 1 730 €/an. Prix : 114 100 €
Appartement T3 de 68,30 m² au 1er étage - Réf. 0099C76-L074 – Lot n°111 - Classe énergie : C (87 KWh/m².an) - Classe climat : C (16 kgCO2/m².an) - Montant des dépenses d’énergie pour un usage
habituel estimé à 750 €/an (prix moyens des énergies indexés au 01/01/2021, abonnements compris) - Charges de copropriété estimées à 1 560 €/an. Prix : 103 500 €
Appartement T3 de 68,40 m² au 2e étage - Réf. 0099C76-L076 – Lot n°113 - Classe énergie : C (88 KWh/m².an) - Classe climat : C (16 kgCO2/m².an) - Montant des dépenses d’énergie pour un usage
habituel estimé à 750 €/an (prix moyens des énergies indexés au 01/01/2021, abonnements compris) - Charges de copropriété estimées à 1 560 €/an. Prix : 103 600 €
• 14 allée de Belfort
Appartement T3 de 68,60 m² au 2e étage - Réf. 0099C76-L028 – Lot n°510 - Classe énergie : C (92 KWh/m².an) - Classe climat : C (17 kgCO2/m².an) - Montant des dépenses d’énergie pour un usage
habituel estimé à 750 €/an (prix moyens des énergies indexés au 01/01/2021, abonnements compris) - Charges de copropriété estimées à 1 550 €/an. Prix : 103 900 €
• 15 allée de Belfort
Appartement T2 de 55,60 m² au rez-de-chaussée - Réf. 0099C76-L081 – Lot n°118 - Classe énergie : D (165 KWh/m².an) - Classe climat : D (33 kgCO2/m².an) - Montant des dépenses d’énergie pour
un usage habituel estimé à 600 €/an (prix moyens des énergies indexés au 01/01/2021, abonnements compris) - Charges de copropriété estimées à 1 200 €/an. Prix : 97 700 €
Appartement T3 de 67,20 m² au 2e étage - Réf. 0099C76-L085 – Lot n°122 - Classe énergie : C (101 KWh/m².an) - Classe climat : C (19 kgCO2/m².an) - Montant des dépenses d’énergie pour un usage
habituel estimé à 750 €/an (prix moyens des énergies indexés au 01/01/2021, abonnements compris) - Charges de copropriété estimées à 1 560 €/an. Prix : 101 800 €
Appartement T2 de 54,60 m² au 3e étage - Réf. 0099C76-L087 – Lot n°124 - Classe énergie : C (101 KWh/m².an) - Classe climat : C (19 kgCO2/m².an) - Montant des dépenses d’énergie pour un usage
habituel estimé à 600 €/an (prix moyens des énergies indexés au 01/01/2021, abonnements compris) - Charges de copropriété estimées à 1 200 €/an. Prix : 91 300 €
• 18 allée de Belfort
Un appartement T3 de 67,90 m² au 1er étage - Réf. 0099C76-L020 – Lot n°501 - Classe énergie : D (156 KWh/m².an) - Classe climat : D (32 kgCO2/m².an) - Montant des dépenses d’énergie pour un
usage habituel estimé à 750 €/an (prix moyens des énergies indexés au 01/01/2021, abonnements compris) - Charges de copropriété estimées à 1 550 €/an. Prix : 102 900 €
Appartement T3 de 67,80 m² au 1er étage - Réf. 0099C76-L021 – Lot n°502 - Classe énergie : C (137 KWh/m².an) - Classe climat : C (27 kgCO2/m².an) - Montant des dépenses d’énergie pour un usage
habituel estimé à 750 €/an (prix moyens des énergies indexés au 01/01/2021, abonnements compris) - Charges de copropriété estimées à 1 500 €/an. Prix : 102 700 €
Appartement T3 de 67,80 m² au 2e étage - Réf. 0099C76-L023 – Lot n°504 - Classe énergie : C (108 KWh/m².an) - Classe climat : C (21 kgCO2/m².an) - Montant des dépenses d’énergie pour un usage
habituel estimé à 750 €/an (prix moyens des énergies indexés au 01/01/2021, abonnements compris) - Charges de copropriété estimées à 1 500 €/an. Prix : 102 700 €
• 20 allée de Belfort
Appartement T2 de 55,70 m² au 3e étage - Réf. 0099C76-L018 – Lot n°406 - Classe énergie : C (105 KWh/m².an) - Classe climat : C (20 kgCO2/m².an) - Montant des dépenses d’énergie pour un usage
habituel estimé à 600 €/an (prix moyens des énergies indexés au 01/01/2021, abonnements compris) - Charges de copropriété estimées à 1 200 €/an. Prix : 93 100 €
• 26 allée de Belfort
Appartement T3 de 67,30 m² au 1er étage - Réf. 0099C76-L001 – Lot n°301 - Classe énergie : C (100 KWh/m².an) - Classe climat : C (19 kgCO2/m².an) - Montant des dépenses d’énergie pour un usage
habituel estimé à 750 €/an (prix moyens des énergies indexés au 01/01/2021, abonnements compris) - Charges de copropriété estimées à 1 500 €/an. Prix : 102 000 €
Appartement T2 de 56,20 m² au 3e étage - Réf. 0099C76-L009 – Lot n°305 - Classe énergie : C (107 KWh/m².an) - Classe climat : C (20 kgCO2/m².an) - Montant des dépenses d’énergie pour un usage
habituel estimé à 600 €/an (prix moyens des énergies indexés au 01/01/2021, abonnements compris) - Charges de copropriété estimées à 1 200 €/an. Prix : 94 000 €
Appartement T2 de 56,20 m² au 3e étage - Réf. 0099C76-L011 – Lot n°306 - Classe énergie : C (102 KWh/m².an) - Classe climat : C (19 kgCO2/m².an) - Montant des dépenses d’énergie pour un usage
habituel estimé à 600 €/an (prix moyens des énergies indexés au 01/01/2021, abonnements compris) - Charges de copropriété estimées à 1 200 €/an. Prix : 94 000 €

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sitions de l’article L443-11 du CCH relatif aux ventes de logements sociaux. Visite sur rendez-vous. Remise des offres d’achat au plus tard 1 mois à compter de la parution de cette
annonce, par e-mail et selon les dispositions consultables sur https://www.quadral.fr/pub-vacants

VEND à AVON (77210) VEND à PONTHIERRY (77310)

18 rue de Bellevue 3 mail du Moulin Clair MONTREUIL PALAISEAU (91120)
Réf. B591L-0009 Réf. B143L-0028 – Lot n°44 10 RUE AUGUSTE PERON 8 RUE AUGUSTE RODIN
Un pavillon T4 de 74,50 m² Un appartement T3 de 60,45 m² au 4e Appartement de type F4 de 79,2 m² Appartement de type F1 de 18,23 m²
avec garage étage avec cave et parking extérieur (référence: lot n° 324) (référence: lot n° 151)
Classe énergie : D (203 kWh/m2 /an) - Classe climat : D Classe énergie : E (276 kWh/m2 /an) - Classe climat : E Etage : 7ème étage Etage : Rez-de-chaussée
(40 kg CO2/m2 /an) (60 kg CO2/m2 /an) Annexe : cave incluse – box en sus pour 9 000 € Classe énergie : D
Montant des dépenses énergétiques estimé à 1 560 €/ Montant des dépenses énergétiques estimé à 1 610 €/ Classe énergie : E Charges trimestrielles prévisionnelles : 150€
Charges trimestrielles prévisionnelles : 762 € (chaufage inclus) Copropriété de 91 logements – pas de procédure en cours
an (prix des énergies indexé au 01/01/2021, abonnement an (prix des énergies indexé au 01/01/2021, abonnement Copropriété de 46 logements
compris) compris)

Prix : 214 084 € Prix : 137 673 € PRIX : 261 700 €

Copropriété de 30 lots (dont 13 logements) sans procédure en cours
Charges de copropriété estimées à 998 €/an
Contact QUADRAL TRANSACTIONS
anne-laure.samake@quadral.fr
06.70.08.58.59
Les informations sur les risques auxquels ce bien est exposé sont disponibles sur le
site Géorisques : www.georisques.gouv.fr
MODALITES DE VISITES ET DE REMISE DES OFFRES D’ACHAT
Visites sur rendez-vous, renseignements et dépôt des candidatures avec
dossier complet en contactant le commercialisateur
Délais de remise des offres prioritaires** : 1 mois à compter de la parution de
cette annonce.
Modalité de remise des offres** : Par mail, remise en mains propres ou par tout
autre moyen
*Offre et prix soumis à condition de ressources
**Conformément aux dispositions de l’article L443-11 et suivants du CCH
Copropriété de 238 lots (dont 74 logements) sans procédure en cours
Charges de copropriété estimées à 2 184 €/an
Contact QUADRAL TRANSACTIONS
anne-laure.samake@quadral.fr
06.70.08.58.59
Les informations sur les risques auxquels ce bien est exposé sont disponibles sur le
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Délais de remise des offres prioritaires** : 1 mois à compter de la parution de
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Modalité de remise des offres** : Par mail, remise en mains propres ou par tout
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*Offre et prix soumis à condition de ressources
**Conformément aux dispositions de l’article L443-11 et suivants du CCH
(Hors frais d’acte)
Votre conseillère commerciale
Mme DIOMBERA
diombera.s@polylogis.fr
07 56 19 45 90
Visite sur RDV dès la libéraion efecive des lieux.
Ofre d’achat à transmetre par mail au conseiller commercial au plus tard
1 mois à compter du 08/03/2024 et traitée par ordre de priorité selon
l’aricle L 443-11 (III) du CCH relaif aux ventes de logements sociaux.
Aucune ofre ne pourra être prise en compte sans transmission au pré-
alable du dossier de candidature complet (voir modalités auprès du
conseiller commercial).
Les informaions sur les risques auxquels ce bien est exposé sont dispo-
nibles sur le site Géorisques: www.georisques.gouv.fr
PRIX : 80 900 €
(Hors frais d’acte)
Votre conseillère commerciale
Mme. PETITFOURG
peifourg.f@polylogis.fr
07 63 67 17 10
Visite sur RDV dès la libéraion efecive des lieux.
Ofre d’achat à transmetre par mail au conseiller commercial au plus tard
1 mois à compter du 08/03/2024 et traitée par ordre de priorité selon
l’aricle L 443-11 (III) du CCH relaif aux ventes de logements sociaux.
Aucune ofre ne pourra être prise en compte sans transmission au pré-
alable du dossier de candidature complet (voir modalités auprès du
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Le nouvel Economiste - n°2209 - Du 08 au 14 mars 2024 - Journal d’analyse & d’opinion paraissant le vendredi 35
36 Le nouvel Economiste - n°2209 - Du 08 au 14 mars 2024 - Journal d’analyse & d’opinion paraissant le vendredi