I.

INTRODUCTION

Corps du devoir

A. Définitions de sérum et vaccin

B. Contexte historique de leur développement

C-Aperçu sur les sérums

1) Définition
2) composition
3) Utilisations médicales du sérum
4) Exemples de sérum thérapeutique

D-Aperçu sur les vaccins

Composition du vaccin

Utilisations médicales du vaccin

C – Types de vaccin , vivants atténués , sous – unitaires inactives

E- processus de fabrication et de distribution des vaccins et sérums

F- Différences fondamentales dans leurs compositions et leurs actions

G- Cas d’études : cas du tétanos

a- Vaccins antitétanique
b- Sérums antitétanique
G- IMPACT DES VACCINS ET SÉRUMS SUR LA SANTÉ MONDIALE

Conclusion
I- Introduction

Dans un monde constamment menacé par des maladies infectieuses, les vaccins et les
sérums jouent un rôle crucial dans la préservation de la santé publique. Depuis l’avènement
de la vaccination au 18e siècle les interventions médicales en révolutionné la manière dont
nous combattons les agents pathogènes, souvent des millions de vies et contribuant à
l’éradication de certaines maladies. Cependant, malgré leur succès les vaccins et les sérums
suscite encore des débats et des controverses, allant de question sur leur efficacité et leur
sécurité aux préoccupations éthiques et sociales. Dans cet exposé, nos explorons l’histoire, la
science et les enjeux entourant les vaccins et les sérums, ainsi que leur impact sur la santé
mondiale
II- définition
-Sérum
Les sérums sont des substances liquides qui contiennent des éléments essentiels comme des
anticorps ou des protéines, souvent utilisé pour traiter ou prévenir les maladies
-Vaccin
Un vaccin a une substance médicale introduite dans le corps pour aider à renforcer le
système immunitaire contre certaines maladies. Il aide le corps à développer une réponse
immunitaire afin de se défendre contre les maladies figures souvent en imitant l’infection
réelle mais de manière sure

B- contexte historique de leur développement

Le développement de vaccins et des sérum est étroitement lié à l’histoire de la médecine et
des maladies infectieuses. Au cours des siècles, les humains ont été confrontés à de graves
épidémie qui ont décliné des populations entier. Cependant , l’utilisation de méthode telle
que la variolisations en Chine ancienne, ou des croûtes de variole séché étaient insufflées
dans le nez pour immunisé contre la variole, acheter les bases du concept de vaccination.
L’avènement de la vaccination moderne a été marqué par les travaux de Édouard Jenner à la
fin du 18e siècle. Jean a observé que les personnes exposées à la variole des vaches (connu
sous le nom de Cowpox ) semblait être protégé contre la variole humaine. En 1796 il a réalisé
la première vaccination réussie en inoculant du matériel provenant de pustules de cowpox à
un jeune garçon, le protégeant ainsi contre la variole. Cette découverte a ouvert la voie au
développement de vaccin contre une gamme de maladie. Au fil du temps, des progrès
majeurs ont été réalisés dans le domaine de l’immunologie et de la microbiologie,
permettant le développement de nouveaux vaccin et sérums . Les scientifiques comme Louis
pasteur, qui a développé le premier vaccin contre la rage en 1885 et Jonas salk qui a inventé
le premier vaccin contre la poliomyélite dans les années 1950 on contribué de manière
significative à l’avancement de ses inventions médicales .
Aperçu sur le sérum
A-composition du sérum
Le sérum est généralement composé d’anticorps spécifiques ou d’autres substances
bioactives qui sont utilisés pour traiter certaines maladies ou conditions médicales . la
composition précise du sérum dépend de son utilisation spécifique et peut-être en fonction
du type de maladie ou de l’État médical traité. Par exemple, le sérum thérapeutique peut
contenir des anticorps spécifiques pour traiter des infections virales ou bactériennes, des
facteurs de coagulation pour traiter les troubles de la coagulation sanguine, ou des
immunoglobulines pour traiter les maladies auto-immunes.
B- l’utilisation médicale du sérum
Le sérum thérapeutique est utilisé dans le traitement de diverses maladies notamment :
infection virale : il peut être utilisé pour traiter les infections virales telles que la varicelle
l’hépatite b, ou la rage en fournissant des anticorps spécifiques qui aident à neutraliser le
virus.
Infection bactérienne : le sérum thérapeutique peut être utilisé pour neutraliser les toxines
produite par certaines bactéries, comme dans le cas du tétanos ou de la diphtérie
Immunisant passive : il est utilisé pour fournir une immunité temporaire contre certaines
infections virales telles que la varicelle l’hépatite b et d’autres.
Traitement des intoxication : le sérum peut être utilisé pour neutraliser les toxines dans le
corps causés par des infections matériel comme le tétanos et la diphtérie
Maladie auto-immune : dans certains cas virgule le sérum thérapeutique peut être utilisé
pour moduler la réponse immunitaire c’est les personnes atteintes de maladie auto-immune
telle que la polyarthrite rhumatoïde ou le lupus.
Immunodéficience : dans les cas d’immunodeficience , le sérum peut être administré pour
renforcer le système immunitaire et aider à provenir les infections.
Prévention des maladies. Il peut être administré comme les yeux préventives chez les
personnes exposées à des agents pathogènes spécifiques, comme dans le cas des piqûres de
serpent venimeux.
Le sérum thérapeutique est donc un outil polyvalent utilisé pour traiter et prévenir diverses
maladies en fournissant des anticorps spécifiques ou en modulant la réponse immunitaire du
corps.
Exemple de sérum thérapeutique
Un exemple célèbre de sérum thérapeutique et le sérum anti-venimeux utilisé pour traiter
les morsures de serpent. Ce sérum est fabriqué en immunisant des animaux tels que les
chevaux ou les moutons avec des venin de serpent spécifique. Les anticorps produits par ces
animaux sont ensuite extraits et purifiés pour créer un sérum thérapeutique capable de
neutraliser les toxines présentes dans le vinaigre. Ce sérum est administré aux personnes
mordu par serpent venimeux pour réduire les effets toxiques du Bénin et favoriser la
récupération
Le sérum immunoglobuline (IG)
Intrave vers le utilisé pour traiter certaines maladies auto-immune, tel que le syndrome de
Guillain-barré et la thrombocytopenie idiopathique.Ce sérum est dérivé du plasma sanguin
humain et contient une concentration élevée
D’anticorps spécifiques pour aider à moduler la réponse immunitaire et réduire
l’inflammation associée à ces maladies

Le sérum anti- rabique utiliser pour traiter les personnes exposées au virus de la rage après
une morsure ou une exposition suspecte .Ce sérum est fabriqué à partir d’anticorps
spécifiques contre le virus de la rage et est administré pour prévenir ou atténuer le
développement de l’infection chez les personnes exposées.Il est généralement administré en
combinaison avec un vaccin antirabique pour fournir une protection immédiate et à long
terme contre les maladies
Le sérum immunitaire utiliser dans le traitement de certaines maladies auto-immunes telles
que le lupus érythémateux systémiques (LES) et la polyarthrite rhumatoïde.Ce sérum est
produit à partir du plasma sanguin de donneurs sains et contient des anticorps spécifiques
qui aident à réguler le système immunitaire hyperactif observé dans ces maladies .
L’administration de ce sérum peut aider à réduire l’inflammation et les dommages aux tissus
associés à ces conditions auto -immunes
D- Aperçu sur les vaccins
a- Composition des vaccins

Les compositions des vaccins peuvent varier en fonction du type de vaccin. Voici des
ingrédients couramment trouvés dans les vaccins :

Adjuvants : Ces substances sont ajoutées pour stimuler la réponse immunitaire, ce qui peut
améliorer l’efficacité du vaccin. Des adjuvants courants incluent l’aluminium et le MF59.

Conservateurs : Ils sont utilisés pour prévenir la croissance des bactéries et des champignons
dans le vaccin, prolongeant ainsi sa durée de conservation. Le thiomersal est un conservateur
couramment utilisé.

Stabilisants : Ces substances aident à maintenir la stabilité du vaccin pendant le stockage et

le transport, en évitant la dégradation des composants actifs. Des stabilisants comme le
saccharose et le sorbitol sont souvent utilisés.

Excipients : Ce sont des substances ajoutées pour diverses raisons, comme ajuster le pH,
stabiliser les protéines ou améliorer la tolérance. Des excipients courants comprennent le
lactose, le mannitol et les acides aminés.

Les vaccins peuvent contenir d’autres ingrédients en plus de ceux mentionnés, et que les
formulations peuvent varier d’un vaccin à l’autre. Les autorités sanitaires fournissent
généralement des informations détaillées sur la composition spécifique de chaque vaccin
approuvé.

Utilisation médical du vaccin

Les vaccins sont utilisés en médecine principalement dans le but de prévenir les maladies
infectieuses. Voici quelques-unes des utilisations médicales les plus courantes des vaccins :

Prévention des maladies infectieuses : Les vaccins sont administrés pour prévenir les
infections virales et bactériennes telles que la rougeole, la grippe, la poliomyélite, la
diphtérie, le tétanos, la coqueluche, la varicelle, et bien d’autres.

Immunisation de la population : Les programmes de vaccination visent à immuniser une

population contre une maladie spécifique, contribuant ainsi à la prévention et au contrôle
des épidémies.

Protection individuelle : Les vaccins offrent une protection individuelle en stimulant le

système immunitaire pour produire une réponse spécifique contre un agent pathogène,
réduisant ainsi le risque de contracter une maladie.

Réduction de la gravité des maladies : Même en cas d’infection malgré la vaccination, les
vaccins peuvent souvent réduire la gravité des symptômes et les risques de complications
graves.
Éradication des maladies : Dans certains cas, les vaccins ont été utilisés avec succès pour
éradiquer des maladies graves, comme cela a été le cas pour la variole.

L’utilisation des vaccins est basée sur des données scientifiques solides concernant leur
sécurité et leur efficacité. Les vaccins sont souvent recommandés par les autorités sanitaires
nationales et internationales en fonction de l’épidémiologie des maladies et des populations
à risque.

Type de vaccins

Il existe plusieurs types de vaccins, notamment les vaccins à virus inactivé, les vaccins à virus
vivant atténué, les vaccins à sous-unités protéiques, les vaccins à vecteur viral, et les vaccins
à acide nucléique (ARNm ou ADN).
Vaccins à virus inactivé : Ces vaccins contiennent des virus entiers qui ont été tués (inactivés)
de manière à ce qu’ils ne puissent pas causer la maladie, mais peuvent encore stimuler une
réponse immunitaire.

Vaccins à virus vivant atténué : Ces vaccins contiennent des versions vivantes mais affaiblies
du virus ciblé, qui sont incapables de causer la maladie grave chez les individus
immunocompétents, mais qui peuvent néanmoins induire une réponse immunitaire robuste.

Vaccins à sous-unités protéiques : Ces vaccins utilisent uniquement une partie spécifique du
virus, comme une protéine ou une partie d’une protéine, pour stimuler une réponse
immunitaire. Ils sont souvent associés à des adjuvants pour renforcer l’efficacité de la
réponse immunitaire.

Vaccins à vecteur viral : Ces vaccins utilisent un virus modifié, tel qu’un adénovirus, pour
transporter des gènes du virus cible dans les cellules de l’organisme. Une fois à l’intérieur des
cellules, ces gènes incitent à la production de protéines virales, déclenchant ainsi une
réponse immunitaire.

Vaccins à acide nucléique (ARNm ou ADN) : Ces vaccins utilisent une technologie génétique
pour délivrer des instructions génétiques sous forme d’ARNm (ou ADN) qui codent pour une
protéine virale spécifique. Une fois injectées dans l’organisme, ces instructions sont utilisées
par les cellules pour produire la protéine virale, ce qui déclenche une réponse immunitaire.

Chaque type de vaccin présente des avantages et des inconvénients en termes d’efficacité,

de sécurité et de facilité de production. Le choix du type de vaccin dépend souvent de la

maladie cible, des ressources disponibles et des caractéristiques de la population à vacciner.
E-Le processus de fabrication et de distribution des vaccins et des sérum
C’est un processus complexe qui implique plusieurs étapes. Voici une vue d’ensemble des
principales étapes

1- Recherche et développement ( R&D)

Les scientifiques travaillent en laboratoire pour développer de nouveaux vaccin au sérum.
Cela implique la recherche sur les agents pathogènes, la conception de formulation
vaccinelle et la réalisation d’essai précliniques pour évaluer l’efficacité et la sécurité des
produits.
2-essai clinique
Une fois qu’un candidat vaccin ou sérum est développé, il doit passer par des essais cliniques
pour évaluer son efficacité et sa sécurité chez les humains. Ces essaies sont généralement
mener en plusieurs phases du stade précoce à celui de grande échelle.
2- Autorisation réglementaire
Une fois que les essais cliniques ont prouvé l’efficacité et la sécurité du vaccin ou du sérum, il
doit être autorisé par les autorités réglementaires compétente, comme FDA aux États-Unis
où l’Agence européenne des médicaments (EMA) en Europe.
3- Production
Une fois autorisé, le vaccin ou le sérum est produit à grande échelle. Cela implique souvent la
fabrication de grande quantité de substance active, suivi de son conditionnement en doses
individuelles.
5-distribution
Une fois fabriqué, le vaccin ou le sérum est distribué au point de vaccination ou aux
établissements de santé. La distribution peut-être régional, national ou international, selon
les besoins et les accords entre les pays.
6-administration
Enfin, les vaccins ou les sérum sont administrés aux populations ciblées. Cela peut se faire
dans des centres de vaccination, des cliniques, des hôpitaux ou d’autres lieux des soins de
santé.
Il est important de noter que chaque étape du processus est soumise à des règlementations
stricte et à des normes de qualité élevé pour garantir l’efficacité et la sécurité des produits.
De plus, le processus peut varier en fonction du type de vaccin ou de sérum et des exigences
spécifiques des autorités réglementaires de chaque pays.

F- la différence entre les compositions et les actions de vaccin et des sérum

Les vaccins et le sérum sont deux types de produits biologiques qui on décomposition et des
actions différentes
1- Composition
Vaccin
Les vaccins contiennent des agents pathogènes affaibli, tu es ou des composants spécifiques
de ceux- ci . ces agents pathogènes peuvent être des virus, des bactéries ou d’autres micro-
organismes. Les versets sont conçus pour stimuler une réponse immunitaire spécifique chez
l’organisme afin de le protéger contre une infection future pas le même agent pathogène.

 Sérums
Les sérums sont des produits biologiques dérivé du sang d’individu ayant déjà développé une
réponse immunitaire comme un agent pathogène spécifique. Les sérum contiennent des
anticorps spécifiques dirigés contre cet agent pathogène. Ils sont utilisés pour fournir une
immunité passive temporaire chez les individus non immunisés, par exemple après une
exposition à un agent pathogène ou dans le traitement de certaines maladies infectieuses .
2-Actions
* vaccins
Les vaccins induisent une réponse immunitaire active chez l’organisme fasciné point cela
signifie que le système immunitaire de l’organisme produit ses propres anticorps et cellules
immunitaire en réponse à la vaccination point cette réponse immunitaire prend du temps à
se développer, mais elle confère généralement une immunité à long terme contre l’argent
pathogène ciblé.

*sérums
Les sérum fournissent une immunité passive temporaire en fournissant des anticorps
spécifiques à un agent pathogène. Ces anticorps sont immédiatement disponibles dans le
corps et peuvent aider à neutraliser l’argent pathogène, réduisant ainsi la gravité de
l’infection ou fournissant une protection temporaire. Cependant, cette immunité est de
courte durée un induit pas de mémoire immunitaire chez l’organisme.

CAS D’ÉTUDES : CAS DU TÉTANOS

Vaccins antitétanique
Sérum antitétanique

*Le Vaccin contre le tétanos est un vaccin destiné à prévenir le tétanos, une maladie causée
par une bactérie d’espèce clostridium tétanie. L’efficacité du vaccin est importante et ses
effets secondaires sont le plus souvent sans gravité. Il fait partir des Vaccins recommandés
tout au long de la vie.
Quand faire le rappel du vaccin antitétanique ?

-L’âge de 6ans ,puis entre 11et 13ans, chez l’adulte à 25 ans, 45ans et 65ans, puis tous les
10ans (75ans ,85ans ect.)
*Quelle est la durée du vaccin antitétanique ?
Tous les 10ans chez les adultes contre le tétanos lorsqu’un calendrier complet de vaccination
comprenant au moins 5 doses est utilisé et ce jusqu’au mois 20 à 30 ans après la fin de la
vaccination.

Quel antibiotique contre le tétanos ?

Les antibiotiques (par ex le métronidazole ,la pénicilline, la doxycyclené)sont utilisés pour

tuer les bactéries qui causent le tétanos mais leur action est trop lente pour être le seul
traitement.

Quels sont les effets secondaires du vaccin contre le tétanos ?

Des réactions au font d’injection soit de l’enflure, de la rougeurs ou de la douleur de la fièvre,

de l’irritabilité maux de tête des frissons et de la fatigue ont déjà été signalés .

NB : le vaccin antitétanique est utilisé pour prévenir le tétanos tandis que le sérum
antitétanique est plus utilisé pour combattre le virus du tétanos

Le sérum antitetanique est un liquide une forte dose d’anticorps luttant le bacille de
Nicolaer responsable du tétanos. Cette maladie s’attaque au système nerveux et peut
entraîner la mort .Le bacille présent dans la terre penetre généralement dans l’organisme .
une plaie ouverte souillé Ce sérum est produit par l’institut Pasteur.

*Sérum
Sérum contenant une antitoxine neutralisant la toxine tétanique ,utilisé pour éviter le
tétanos. Ce sérum préparé sur chevaux hyper immunisés, est utilisé en serotherapie pour
conférer une immunité passive contre le tétanos.

*Comment injecter le sérum antitétanique ?

La dose minimale est de 2ml y compris pour les enfants ,nourrissons, prématurés ou nouveau
-né hypotrophique .

GAMMATETANOS doit être injecté lentement par voie intramusculaire soit dans l’épaule
(deltoïde) soit dans le quadrant supero-externe de la fesse .
Les symptômes Crampes et raideurs soudaines dans les muscles d’abord au cou et au
visage . Là mâchoire se bloque souvent. C’est pourquoi le tétanos est parfois appelé «
Lockjaw « en anglais

En résumé, les vaccins induisent une réponse immunitaire active et qu’on fait généralement
une immunité à long terme, tandis que les sérums fournissent une immunité passive
temporaire grâce à des anticorps spécifiques et n’induisent pas de mémoire immunitaire.
H- Impact des vaccins et sérums sur la santé mondiale

Vaccins

Les vaccins ont un impact significatif sur la santé mondiale de plusieurs manières :
Prévention des maladies infectieuses : Les vaccins ont permis de prévenir et de contrôler de
nombreuses maladies infectieuses graves telles que la poliomyélite, la rougeole, la diphtérie,
la coqueluche, la tuberculose et bien d’autres. Cela a contribué à réduire considérablement
le nombre de décès et de handicaps liés à ces maladies dans le monde.
Éradication de maladies : Grâce à des campagnes de vaccination mondiales, certaines
maladies ont pu être éradiquées ou presque éradiquées. Par exemple, la variole a été
éradiquée grâce à un programme de vaccination intensif.
Prévention des épidémies : Les vaccinations de masse peuvent jouer un rôle crucial dans la
prévention et le contrôle des épidémies, comme cela a été le cas pour la grippe, la COVID-19
et d’autres maladies infectieuses.

Diminution des coûts de santé : En prévenant les maladies, les vaccins contribuent à réduire
les coûts associés aux traitements médicaux, aux hospitalisations et aux soins de longue
durée, ce qui bénéficie à la fois aux individus et aux systèmes de santé.

Protection des populations vulnérables : Les vaccins protègent les groupes de population les
plus vulnérables, tels que les enfants, les personnes âgées et les personnes
immunodéprimées, contre les maladies infectieuses potentiellement mortelles.
Amélioration de la santé maternelle et infantile : Les vaccins protègent les femmes enceintes
et les nourrissons contre certaines maladies qui pourraient avoir des conséquences graves
pour leur santé.

Sérums

Les sérums jouent également un rôle important dans la santé mondiale, bien que leur
impact soit souvent plus spécifique que celui des vaccins. Voici quelques façons dont les
sérums peuvent influencer la santé mondiale :
Traitement des maladies infectieuses : Les sérums peuvent être utilisés pour traiter des
maladies infectieuses spécifiques en fournissant des anticorps préformés capables de
neutraliser les agents pathogènes. Par exemple, les immunoglobulines sont utilisées dans le
traitement de certaines infections virales comme l’hépatite B ou la varicelle.

Prévention et traitement des maladies auto-immunes : Certains sérums contiennent des

anticorps spécifiques qui peuvent être utilisés pour traiter les maladies auto-immunes en
neutralisant les auto-anticorps responsables de la maladie. Par exemple, les sérums anti-
CD20 sont utilisés dans le traitement de la polyarthrite rhumatoïde et du lupus érythémateux
systémique.

Neutralisation des toxines : Les sérums antitoxiques peuvent être utilisés pour neutraliser les
effets toxiques des venins d’animaux, des toxines bactériennes ou des substances chimiques.
Cela est particulièrement important dans les régions où les piqûres d’animaux venimeux sont
fréquentes.

Protection contre les infections après exposition : Les sérums immunoglobulines peuvent
être administrés après une exposition à un agent pathogène pour fournir une immunité
passive temporaire, ce qui peut être crucial dans des situations d’urgence ou lors de voyages
dans des zones à haut risque.
Amélioration de la santé maternelle et infantile : Certains sérums comme l’immunoglobuline
anti-D sont utilisés pour prévenir les complications liées à l’incompatibilité Rhésus entre la
mère et le fœtus, contribuant ainsi à réduire les taux de morbidité et de mortalité infantiles.
Conclusion