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Couche d'ozone

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En pratique : Quelles sources sont attendues ?


Comment ajouter mes sources ?
Les différentes couches de l'atmosphère terrestre.

Filtration des UV par la stratosphère.

Concentration et « trou d'ozone » au-dessus de


l'hémisphère sud.

Modélisation de la disparition de la couche d'ozone :


Ce qui serait arrivé si les CFC n'avaient pas été
interdits

La couche d'ozone ou ozonosphère


désigne la partie de la stratosphère
contenant une quantité relativement
importante d'ozone (concentration de
l'ordre de un pour cent mille). Son
existence est démontrée en 1913 par les
physiciens français Henri Buisson et
Charles Fabry grâce à son interféromètre
optique. Cet ozone est produit par
l'action des UV, du rayonnement solaire,
sur les molécules de dioxygène à haute
altitude[N 1]. Sydney Chapman propose le
mécanisme de formation en 1930. Elle
renvoie les rayons solaires et n'en laisse
pénétrer que 50 % dans la troposphère.

Ozone utile ou nocif


À haute altitude, la couche d'ozone a
pour effet d'absorber la plus grande
partie du rayonnement solaire ultraviolet.
Ce rayonnement est dangereux pour les
organismes vivants, et la couche d'ozone
joue donc un rôle protecteur pour les
êtres vivants.

Selon le lieu on considère la qualité de


l'ozone comme :

le « bon ozone » présent dans la


couche stratosphérique[N 2] : bon, car il
nous protège des rayons UV-C
(ultraviolet) et de leurs effets ;
le « mauvais ozone » présent dans la
couche basse de l'atmosphère[N 3] :
mauvais, car c'est celui que toutes les
espèces animales, dont l'homme, sont
amenées à inhaler et qui présente,
selon sa concentration, une certaine
toxicité (voir Normes de qualité de
l'air).

En l'absence de la couche d'ozone dans


la haute atmosphère, la vie n'aurait été
possible que dans les
océans [réf. nécessaire], à une profondeur
suffisante de la surface des eaux (les UV
ne pénétrant qu'en surface). Ce fut le cas
au cours de l'éon Archéen, lorsque
l'atmosphère de la Terre était dépourvue
de dioxygène (et donc d'ozone).

À la fin des années 1970, des recherches


scientifiques en Antarctique ont mis en
évidence une diminution périodique de
l'ozone dans cette région polaire, ce que
l'on a appelé le « trou de la couche
d'ozone ». Il se forme au printemps dans
l'Antarctique (à la fin de la nuit polaire) et
s'agrandit pendant plusieurs mois avant
de se réduire.

Ozone stratosphérique
Cet ozone stratosphérique, qui s'étend
entre 20 et 40 km d'altitude, est en réalité
très dilué dans l'atmosphère locale, de
l'ordre de quelques ppm à quelques
dizaines de ppm dans la couche d'ozone
elle-même, qui est un mélange gazeux à
faible pression.

En fait si cet ozone était regroupé,


concentré à l'état pur, il aurait dans les
conditions normales de température et
de pression (c'est-à-dire les conditions
moyennes à la surface de la Terre) une
épaisseur de seulement 3 mm, soit
300 unités Dobson (DU)[N 4].

Processus de formation

Lancement d'un ballon sonde pour des mesures


dans la couche d'ozone.

L'ozone est produit à partir du dioxygène,


composé de deux atomes d'oxygène(O2).
Aux altitudes supérieures à 30 km, le
rayonnement solaire possède encore une
énergie suffisante pour casser une partie
des molécules de dioxygène et libérer les
atomes. Un atome d'oxygène tendant à
ne pas rester seul pour des raisons de
stabilité, doit se recombiner à un autre
élément ; il interagit donc avec une autre
molécule de dioxygène (O2) présente
pour former une nouvelle molécule,
composée de trois atomes d'oxygène :
l'ozone (O3).

O2 + rayonnement solaire → O + O et
O + O2 → O3

Cette réaction chimique est la seule qui,


dans la stratosphère, produit de l'ozone.
Mais puisque tout l'oxygène n'est pas
transformé en ozone dans ce processus,
il existe donc un facteur limitant sa
concentration. Primitivement, une
certaine quantité d'ozone est apparue, il y
a plus de 2 milliards d'années, lorsque
l'oxygène est devenu permanent avec
une concentration de l'ordre du pourcent.
La concentration observée aujourd'hui
résulte d'un équilibre entre la production
d'ozone par le rayonnement solaire, et
certains processus de destruction : tout
l'ozone produit en « trop plein du
réservoir » est détruit. C'est ce que l'on
appelle un équilibre dynamique.

D'autres études, menées à l'aide de


ballons évoluant à haute altitude et de
satellites météorologiques, ont révélé
que la proportion d'ozone au-dessus de
l'Antarctique est en baisse. Des vols au-
dessus de l'Arctique ont mis en évidence
des problèmes similaires dans cette
région.

Équilibre dynamique

Le jour, à haute altitude, le rayonnement


solaire peut dissocier la molécule
d'ozone en une molécule de dioxygène et
un atome d'oxygène :
O3 + rayonnement → O2 + O

Durant la nuit et en particulier la nuit


polaire, cette réaction n'existe pas
puisqu'il n'y a plus de rayonnement
solaire. Une autre réaction devient alors
prépondérante : la recombinaison d'un
atome d'oxygène et d'une molécule
d'ozone pour donner deux molécules de
dioxygène :
O3 + O → 2 O2

C'est ce que l'on appelle la


décomposition spontanée de l'ozone.
Mais l'ensemble de ces deux réactions
ne peut rendre compte que de 20 % de la
destruction naturelle de l'ozone, alors
que pour parvenir à un équilibre il faut
que la perte soit égale à la production.
Ce problème met en évidence la fragilité
de l'équilibre de l'ozone. En effet, si les
deux réactions ci-dessus avaient pu
suffire à compenser la surproduction
d'ozone, l'équilibre de ce dernier ne
dépendrait que de la quantité de
dioxygène présent dans la haute
atmosphère, et cet équilibre aurait été
difficilement perturbable, mais les
composés chlorés perturbent cet
équilibre. Les composés bromés, et les
oxydes d'azotes (NOx) contribuent
également à cette destruction.

Action des composés chlorés

Article détaillé : Destruction de la couche


d'ozone.

Parvenues dans la stratosphère, les


molécules de composés chlorés sont
décomposées par le rayonnement
solaire, les produits de cette
décomposition détruisant les molécules
d'ozone par le jeu de réactions
catalytiques[N 5].

Une source naturelle abondante de


chlore organique est le chlorure de
méthyle, principalement produit dans les
océans par les micro-organismes et les
algues[1]. La concentration ne dépasse
pas 0,6 milliardième, limite naturelle du
taux de chlore organique dans
l'atmosphère.

Inventés dans les années 1930, les


chlorofluorocarbures (C.F.C.) ont connu
un développement important à partir des
années 1950 à cause de leurs propriétés
remarquables (ininflammables,
facilement compressibles, non solubles)
et, comme ils n'ont qu'une faible
réactivité chimique, on les croyait peu
toxiques pour l'environnement. Utilisés
principalement dans l'industrie du froid,
dans les bombes aérosols comme
propulseur, en solvants pour l'industrie
électronique, dans les mousses
synthétiques et les agents extincteurs ;
ils sont essentiellement dus à l'activité
humaine. La production des CFC est très
importante. Pour les deux principaux, le
trichlorofluorométhane (CFC 11) et le
dichlorofluorométhane (R 21), la
production est passée de 50 000 à
100 000 t au début des années 1960
jusqu'à 500 000 t en 1999. Cela
représente une croissance de 5 à 6 % par
an, soit pratiquement un doublement de
la quantité tous les dix ans.

Les vents brassent l'atmosphère en


permanence :

horizontalement, avec un temps


moyen de transport d'un pôle à l'autre
de l'ordre de 2 ou 3 ans ;
verticalement, avec une
homogénéisation de l'atmosphère
jusqu'à 80 km d'altitude.

En 2 à 3 ans, les CFC se retrouvent donc


dans l'atmosphère sous toutes les
latitudes, aussi bien à l'équateur qu'aux
pôles. Puis, en 15 ans, ils montent dans
la haute atmosphère.

À cela s'ajoute un autre effet, les CFC


présents dans la stratosphère en 1997
sont ceux qui ont été produits entre 1977
et 1982, ce qui ne représente que 40 %
de ce qui a été produit jusqu'à ce jour.
Les 60 % restants sont encore en train de
se mélanger et de monter. Du fait de ce
retard, les effets des CFC produits ces
dernières années se feront encore sentir
dans 60 ans.

Bilan

Ainsi, la quantité de chlore organique


naturellement présente dans la
stratosphère est d'environ 0,6
milliardième, alors qu'aujourd'hui la
proportion totale de chlore organique
atteint 3,5 milliardièmes. Elle a été
multipliée par 5 en 20 ans, ce qui a
entrainé une rupture de l'équilibre
dynamique.

En hiver, la destruction d'ozone est


limitée à sa destruction spontanée. Au
printemps, elle devient très importante
car il y a déjà des UV, beaucoup de
cristaux de glace dans la stratosphère et
parce que la circulation atmosphérique,
le vortex polaire autour de l'Antarctique,
empêche le remplacement de l'ozone
détruit par de l'ozone provenant du nord
de l'Antarctique.

Dès la fin du printemps, l'amincissement


est moins important parce que la
quantité de cristaux de glace diminue, et
aussi parce que la circulation
atmosphérique change : il y a alors un
mélange entre l'air antarctique et l'air
venu du nord qui apporte de l'ozone.
Enfin, et surtout, la génération de l'ozone
à partir de l'oxygène a repris avec
l'allongement de l’ensoleillement diurne.

Statistiques
Perte continue d'ozone en
Antarctique
Article détaillé : Destruction de la couche
d'ozone.

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Carte du trou d'ozone au-dessus de l'Antarctique le


Carte du trou d ozone au-dessus de l Antarctique le
15 octobre 1987.

La couche d'ozone est aujourd'hui [Quand ?]


observée par un réseau de stations au
sol et au moyen de satellites artificiels
construits, entre autres, par la NASA
(USA). Les variations pluriannuelles
depuis 1957 de l'épaisseur de la couche
d'ozone peuvent aussi être mesurées par
le taux de flavonoïdes contenus dans des
mousses (notamment Bryum argenteum)
conservées dans des herbiers[2].

C'est en 1985 que l'alerte a été donnée


avec la découverte d'une diminution
importante de la concentration d'ozone
au cours des mois de septembre et
d'octobre au-dessus du continent
Antarctique. Une réduction de près de
50 % du contenu total d'ozone était
observée, se produisant au cours du
printemps austral et couvrant toute la
surface de l'Antarctique. Depuis la fin des
années 1970, l'épaisseur de l'ozone est
passée, en certains endroits, de
l'équivalent de 3 mm à 2 et même
1,5 mm aujourd'hui, en moyenne pour le
mois d'octobre.

C'est cette diminution relative de


l'épaisseur de la couche d'ozone
stratosphérique (par rapport à son
épaisseur standard ou initiale de 300
DU), que l'on nomme « trou d'ozone » ou
« trou dans la couche d'ozone ».

En 2000, 2001 et 2003, le trou dans la


couche d'ozone a atteint une superficie
jamais observée avant 2000, alors que
celui de 2002 était le plus petit qui ait été
observé depuis 1998. En effet, à la fin de
l'été 2003, le trou a de nouveau atteint un
record de superficie… pour diminuer
rapidement durant le mois d'octobre. En
2006, un nouveau record a été enregistré
au-dessus de l'Antarctique.

En 2006, l'ONU et les experts alertent sur


le fait que la couche d'ozone se
reconstitue moins vite que prévu, en
raison probablement de l'utilisation
persistante de gaz interdits, de type CFC.

L'utilisation d'un modèle a permis


d'attribuer la pause observée en 2015 à
l'éruption du volcan chilien Calbuco et de
montrer que la baisse des
concentrations de chlore et de brome
était bien responsable de l'amélioration
observée sur le long terme[3].

Perte d'ozone en Arctique

Dans l'océan Arctique, l'ampleur du


phénomène n'atteint pas encore celle qui
est observée dans l'hémisphère Sud.
Le fait que la perte d'ozone, si importante
en Antarctique, soit moindre au-dessus
de l'Arctique découle des différences
climatiques entre ces deux régions. Le
refroidissement de la stratosphère
polaire est en effet moins intense au
nord où, en moyenne, les températures
sont de 15 à 20 °C supérieures à celles
observées au pôle Sud.

Cette différence entre les deux pôles est


d'origine géographique : le continent
antarctique est isolé au milieu des
océans dans l'hémisphère Sud. Dans
l'hémisphère Nord, au contraire, une
alternance de continents et d'océans, de
zones de hautes et de basses pressions
atmosphériques contribue à créer un
mouvement continu des masses d'air tel
que le pôle Nord ne reste jamais
totalement isolé. L'air des latitudes
moyennes, plus chaud, arrive donc
toujours au pôle, y augmentant ainsi les
températures moyennes.

En exploitant des données fournies par


un satellite de la NASA chargé de la
recherche de la haute atmosphère, les
chercheurs ont remarqué que les nuages
stratosphériques de l'Antarctique ont une
durée de vie deux fois plus longue que
ceux situés au-dessus de l'Arctique. Le
satellite MetOp-A a observé le trou
d'ozone en 2007.
En 2011, le trou dans la couche d'ozone a
atteint des valeurs record dans l'Arctique,
avec une perte de 80 % de l'ozone, entre
15 et 20 km d'altitude, dans la periode
d'hiver 2010 - printemps 2011[4].

Un début de résorption ?

Toutefois, en 2014, un rapport de L’Union


météorologique mondiale et du
Programme des Nations Unies pour
l’environnement faisait état d’une
stabilisation et même d’un début de
résorption sous les latitudes moyennes
de l’hémisphère Nord[5]. En juin 2016 une
étude dirigée par Susan Salomon et
publiée dans la revue « Science »
concluait à une réduction du trou dans la
couche d'ozone en Antarctique de plus
de 4 millions km2 depuis 2000, soit
environ la moitié de la superficie des
États-Unis. Selon les chercheurs, cette
amélioration, qui restait à confirmer,
s’expliquait pour partie par la diminution
des émissions de gaz chlorés (les CFC
notamment) et bromés ; mais aussi par
l'effet de serre anthropique. En effet, le
réchauffement induit par les gaz à effet
de serre (CO2, méthane, etc.) provoque
paradoxalement un refroidissement de la
stratosphère. Or comme l’explique
Slimane Bekki, chercheur au CNRS : « ce
refroidissement ralentit les réactions
chimiques qui détruisent l’ozone »[6].
Ultraviolets sur les
organismes vivants

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Les ultraviolets sont des agents


mutagènes : ils détériorent l'ADN des
cellules, ce qui dérègle leurs activités
biologiques (ex. : cancer) ou les détruit
(coup de soleil). Le 9 octobre 2003, au
sud du Chili, la couche d'ozone qui avait
perdu 50 % de son épaisseur habituelle,
offrait si peu de protection contre les
ultraviolets que ce jour-là, il suffisait de
passer cinq minutes dehors sans
protection pour attraper un coup de
soleil [réf. nécessaire]. Le sud du Chili n'est
pas la seule zone atteinte, d'autres
régions de l'Australie et de la Nouvelle-
Zélande ont également connu des
épisodes semblables. De plus, les rayons
ultraviolets perturbent les divisions
cellulaires des micro-organismes
aquatiques, ce qui a de graves
conséquences sur la vie aux pôles[N 6]. En
plus des cancers de la peau, on observe
aussi un affaiblissement général du
système immunitaire.

Sur Mars
Sur la planète Mars, trois couches
d'ozone distinctes ont été identifiées
dans son atmosphère. Une couche est
située en dessous de 30 km d'altitude,
une autre est présente durant le
printemps et l'été de l'hémisphère nord
martien (entre 30 et 60 km) et une autre
au-dessus du pôle sud entre 40 et 60 km.
La couche présente au-dessus du pôle
sud n'a pas d'équivalent au pôle nord[7].

Préservation planétaire
Mesures prises

Le protocole de Montréal, signé en


septembre 1987 puis révisé à Londres,
Copenhague, Montréal et Pékin jusqu'en
1999, a préconisé une diminution des
émissions de 50 % en dix ans. Sa
ratification universelle (196 pays) a été
atteinte en 2009, ce qui constitue un
évènement puisqu'il est le premier traité
environnemental international à atteindre
ce statut.

L'Union européenne a proposé en 1989


une interdiction totale de l'utilisation des
CFC (chlorofluorocarbure) durant les
années 1990, qui fut approuvée par les
États-Unis. L'Union Européenne s'est
ensuite dotée d'outils juridiques, dont le
récent règlement européen (1005/2009)
visant à transposer le Protocole de
Montréal en droit européen, tout en fixant
des objectifs plus ambitieux de réduction
ou d'interdiction de certains gaz
détruisant la couche d'ozone.

Avenir

Les délégués de 190 pays réunis à


Montréal le 12 septembre 2007 ont pu
saluer, 20 ans après la signature du
protocole, la réussite du projet qui se
concrétise par un arrêt total de la
production des chlorofluorocarbures
prévu en 2010 et une estimation
optimiste de la communauté
scientifique : la couche d'ozone
retrouvera normalement son état de
1980 entre 2055 et 2065.

Il était prévu d'éliminer les


hydrochlorofluorocarbures, les principaux
substituts des chlorofluorocarbures, d'ici
à 2020 pour les pays industrialisés et
2040 pour les pays en voie de
développement. Des chercheurs ont
établi récemment que l'élimination
précoce (10 ans plus tôt, soit en 2030)
des hydrochlorofluorocarbures réduirait
l'effet de serre dans une proportion
supérieure à ce que doit permettre le
Protocole de Kyoto sur le changement
climatique. Un accord a été conclu, lors
de cette 19e réunion des parties qui
permet une accélération de la sortie de
l'utilisation des
hydrochlorofluorocarbures. En vertu de
cette entente, la production de ces
substances sera gelée en 2013 à son
niveau moyen de 2009-2010. Les pays
industrialisés arrêteront la production et
la consommation en 2020, réduisant
celles-ci à 75 % en 2010 et 90 % en
2015[N 7]. Les pays en développement
réduiront de 10 % en 2015, 35 % en 2020,
67,5 % en 2025, gardant 2,5 % en
moyenne sur les cinq dernières années
pour la maintenance.
Si le lien de causalité entre CFC et trou
est démontré ou si ce dernier disparait
sur une longue période on pourra établir
que le Protocole de Montréal a été un
succès de la communauté internationale,
capable de résoudre des problèmes
environnementaux.

Notes et références
Notes

1. entre 20 et 50 km d'altitude
2. objet de cet article
3. troposphère : du sol jusqu'à environ
20 km d'altitude
4. « DU » en anglais, Dobson Unit en
hommage au spécialiste anglais G.M.B
Dobson, un des premiers scientifiques à
étudier la couche d'ozone et inventeur du
spectromètre Dobson. Une unité DU
correspond à 0,01 mm d'épaisseur à
température et pression atmosphérique
standard.
5. Catalytique signifie que le constituant
qui attaque l'ozone est régénéré à la fin de
la réaction. À travers une succession de
ces réactions en chaine, un unique atome
d'un constituant peut donc permettre la
destruction d'un très grand nombre de
molécules d'ozone (de l'ordre de 10 000 à
100 000). Dès lors, des constituants dont
l'abondance relative ne se chiffre pourtant
qu'en milliardièmes peuvent suffire à
contrôler chimiquement l'équilibre de
l'ozone, dont l'abondance relative est
pourtant mille fois supérieure.
6. L'arrivée des ultraviolets provoque non
seulement des cancers de la peau, mais
aussi des mutations de l'ADN des
organismes vivants. Ces modifications
consistent en la réalisation d'une nouvelle
liaison, notamment entre deux thymines
situées sur le même brin d'ADN. Ces deux
thymines forment alors un dimère de
thymine qui perturbe le fonctionnement
des cellules de peau et qui peut provoquer
leur mort. Toutefois, ces cellules
possèdent un mécanisme de réparation
(NER) capable de dissocier les dimères de
thymines éventuellement formés après
une exposition aux UV.
7. 0,5 % sont autorisés pour la
maintenance

Références

1. Haute Atmosphère: Chimie du Chlore


Sur le site Société Max-Planck
atmosphere.mpg.de
2. (en) Ryan Ken G. et al. « Historical
ozone concentrations and flavonoid levels
in herbarium specimens of the Antarctic
moss Bryum argenteum » Global change
biology. 2009;15:1694-702.
3. (en) « Ozone layer on the mend, thanks
to chemical ban » , sur Science (revue),
30 juin 2016 (consulté le 3 juillet 2016)
4. (en) « NASA Leads Study of
Unprecedented Arctic Ozone Loss » ,
NASA
5. article du journal "Le Monde" du 10
septembre 2014
6. article du journal "Le Monde" du 1er
juillet 2016
7. (en) « A seasonal ozone layer over the
martian south pole » , sur sci.esa.int,
29 septembre 2013

Voir aussi
Bibliographie

Gérard Mégie, L'ozone stratosphérique,


Tec & Doc Lavoisier, coll. « Rapport de
l'Académie des sciences », 1998,
271 p. (ISBN 2-7430-0256-5,
présentation en ligne )
Patrick Aimedieu, L'ozone
stratosphérique, Presses universitaires
de France, coll. « Que sais-je? », 1996,
127 p. (ISBN 2-13-047443-8)
(en) Sophie Godin-Bekkmann, Paul A.
Newnan et Irina Petropavlovskikh,
« 30th Anniversary of the Montreal
Protocol : From the safeguard of the
ozone layer to the protection of the
Earth Climate », Comptes Rendus
Geoscience, vol. 350, no 7,
novembre 2018, p. 331-448, un numéro
spécial consacré à l'après-Montréal

Articles connexes
Atmosphère terrestre
Ozone
Ozone troposphérique
Destruction de la couche d'ozone
UV solaires
Photochimie, Photolyse
Traînée de condensation, albédo
Gordon Dobson

Liens externes

L'effet de serre et la couche d'ozone


« L'ozone stratosphérique » , sur
Environnement Canada
« Programme des Nations unies pour
l’Environnement - Secrétariat de
l’Ozone » , sur UNEP
« La production de gaz qui
appauvrissent la couche d'ozone en
France » , sur IFEN
« Voir le trou dans la couche d'ozone
en temps réel d'après des données de
satellites de la NASA » , sur NASA

Portail de l’écologie
Portail des sciences de la Terre et
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