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Atomistique

SMPC Semestre 1
cours d’Atomistique 2022 / 2023
CHAPITRE- III
ondulatoire

Particule quantique
Dualité onde-corpuscule

L’électron en mouvement possède un double caractère :


corpusculaire et ondulatoire
 a- Longueur d’onde associée à une balle (v = 300 m/s et m = 2g=2.10-3 kg)

Relation de De. Broglie :  


h 6, 626.1034 o

mv  3
33 23
 1,104.10 m  1,104.10 A
2.10 .300
Cette onde est totalement indécelable car sa longueur d'onde est beaucoup trop courte pour
pouvoir être détectée expérimentalement.
A l'échelle macroscopique les ondes de De Broglie sont totalement négligeables.

 b- Longueur d’onde associée à un électron se déplaçant à 3.104 m /s


Relation de De. Broglie :
(6,626.1034 ) (6,626.1034 )
 h    2,4.108 m
h mv 9,1. 1031. 3 .104 2,73 .1026
 
mv   240.1010 m  240 A
 associée à l’électron est de l’ordre des dimensions des particules atomiques
Cette onde est tout à fait décelable expérimentalement.

A l’échelle macroscopique ces ondes de De Broglie ou ondes de matière ne s’observent pas .


En revanche les particules de très petites dimensions (protons, électrons, atomes……..) présentent bien
un comportement ondulatoire.
II-3-Principe d’incertitude d’Heisenberg

Heisenberg a établit que les incertitudes  X sur la position et  PX sur la


quantité de mouvement ne sont pas indépendantes et que leur produit est
h ou encore
établi comme suit : X .P X  .m.V 
h
2  X X 2

avec p  mv

𝒉
Soit 𝜟𝑿. 𝜟𝑽𝑿 ≥
𝟐𝝅𝒎
EXEMPLE: Application du Principe d’incertitude d’Heisenberg pour deux entités :
 a- un électron se déplaçant sur une orbite de Bohr de rayon a0 = 0,529 A0 avec a0 = 1% de la valeur de a0

Soit a0 = 0,01 x a0 = 0.01 x 0.529 . 10 -10 = 0,529 . 10 -12 m = X : incertitude sur la position

h 6,626.1034
Vx    
 2,1.108
m/ s
2mx 2 . 3,14 . 9,109.10 . 0,529 .10
31 12

 Valeur très élevée


Cette incertitude sur la vitesse est énorme puisqu'elle est de l'ordre de grandeur de la plus
grande vitesse existante, celle de la lumière dans le vide C = 3 108 m.s-1.
 b- Une bille de masse m = 1g = 10 -3 Kg se déplaçant en ligne droite X = 1mm = 10 -3 m

h 6,626.1034  28
VX    
 1,055095541 .10 m/ s
2mx 2 . 3,14 .1.10 .1.10
3 3

 Valeur non mesurable


Cette incertitude sur la vitesse est trop petite:
A l'échelle macroscopique le principe d'Heisenberg ne joue aucun rôle.
 Pour l’électron, on travaille à l’échelle atomique, l’incertitude est très grande
 Pour la bille, on travaille à l’échelle macroscopique, l’application du principe de
Heisenberg entraine donc des incertitudes très faibles (non mesurables)

Conclusion
On ne peut donc déterminer simultanément la position et la vitesse d’une particule atomique.
Ainsi, la position d’un électron possédant une quantité de mouvement bien déterminée ne sera
définie qu’avec une certaine incertitude.

Cela amène à abandonner la notion de trajectoire (orbite) précise de


l’électron autour du noyau et de la remplacer par la notion d’orbitale
atomique (OA) : région de l’espace, définie par la fonction mathématique ,
où la particule a une probabilité de présence dP
Le modèle évolue avec les
avancées expérimentales.

1803

1901

1911

1913
Modèle de
1925
Dalton Modèle de
Thompson
Modèle de
Rutherford
Modèle de
Bohr
Découverte
Modèle de
des électrons Mise en évidence Energie Schrödinger
du noyau quantifiée Théorie quantique
II-4-Fonction d’onde et probabilité de présence
En mécanique classique (conception de Bohr), l'étude du mouvement d'un électron consiste à
rechercher sa trajectoire avec précision, par contre en mécanique quantique on parle de la
probabilité de trouver l'électron en un certain point de l'espace.
Cette délocalisation dans l'espace est donnée par une fonction des coordonnées de l'électron
appelée fonction d'onde Ψ: Solution de l’équation de Schrödinger
H = E
La probabilité de présence est:

 1s2 est la probabilité de présence de trouver l’électron sur une


sphère ( 1s) a l’intérieur d’un volume dV compris entre deux sphères
de rayon ( r) et( r + dr)
( 1s) est assimilée a une sphère de volume V

4
V   r 3  dV  4 r 2 dr
3
15
Probabilité de présence P:
est la probabilité de trouver l’électron
entre la sphère de rayon (r) et (r+dr)

r+dr

𝑟: 0 → ∞
𝜃: 0 → 𝜋
𝜑: 0 → 2𝜋
 La probabilité de présence:P

pr r  dr    12s dV
4 3
Sachant que V   r  dV  4 r 2 dr
3
    r ao
1

1s   a
r
et
 N1s .e
3 2 ao
o e
2
r  dr  
r

2  dr
donc Pr r  dr  4 
r
r 2
N1s  
e a0

 
2r
r  dr 
Pr r dr  4  N1s  
2 2 a0
re dr
r

La probabilité de présence dans un espace limité par deux sphères de rayon (r) et (r+dr)
 Densité de probabilité de présence radiale : Dr

La valeur de la densité de probabilité radiale pour une distance r donnée


permet de connaître à quelle distance du noyau l’électron se trouve le plus
souvent.

 
dP  r a0
2 2r
Elle est exprimée par : D   N1s .e 4 r  Kr e
2 2 a0
Avec K  N1s 4
2
dr
Le rayon de la sphère sur laquelle la probabilité de présence ou densité
radiale est maximale correspond à :

r  0  Dr  0 La fonction Dr est

Dr'  0 r  a0  Dr  4 N12s a02e 2 * croissante entre r=0 et r=a0
r    D  0
 r * décroissante entre r=a0 et r → ∞
* maximale pour r=a0
II-5- Equation de SCHRÖDINGER pour l’atome d’hydrogène
On appelle orbitales atomiques, les fonctions d'ondes des électrons atomiques.

En 1926, Schrödinger a montré que la fonction d'onde Ψ et l'énergie E sont solution d'une équation aux
dérivées partielles du second ordre.
•L'équation de Schrödinger s'écrit : H = E
C'est le principe fondamental de la mécanique quantique.
H = (-h2/8π2m).Δ + V : est appelé opérateur Hamiltonien caractéristique de l’électron.
Δ = ∂2/∂x2 + ∂2/∂y2 + ∂2/∂z2 : est le Laplacien.

m : masse de l'e-
V : Opérateur énergie potentiel
E : énergie totale de l'électron, appelée valeur propre
Ψ : fonction d'onde appelée fonction propre 𝒎𝒆 𝒆𝟒 𝒁𝟐
La résolution de cette équation conduit aux différentes valeurs de E et Ψ :
𝑬𝒏 = − 𝟐 𝟐 𝟐
𝟖𝜺𝟎 𝒉 𝒏
C'est la même expression que celle trouvée par Bohr
L’équation de Schrödinger: HΨ = EΨ
Sa résolution fait apparaitre de manière naturelle les quatre nombres quantiques: n, l, m et s

n : nombre quantique principal


l : nombre quantique secondaire ou azimutal
m : nombre quantique magnétique
s : nombre quantique de spin s
Les quatre nombres quantiques constituent les papiers d’ identité des électrons
Un jeu de 4 valeurs (n, l, m, s) décrit totalement la position d’un électron dans
un atome:

Couche (n) /sous couche (l) /case quantique (m) / spin (s)
III- Nombres quantiques

a-nombre quantique principal: n

• Il détermine le niveau d’énergie ou la couche associée à l’électron

• n ne peut prendre que des valeurs entières : n ≥ 1

 Pour n = 1, nous avons la couche (K)


 Pour n = 2, nous avons la couche (L)
 Pour n = 3, nous avons la couche (M)
 Pour n = 4, nous avons la couche (N)
b-nombre quantique secondaire ou azimutal : l
• l détermine la forme générale de l’orbitale c'est-à-dire la région
dans laquelle l’électron se déplace (ou configuration spatiale)

0  l  n-1 ; l (entier)

• Le nombre quantique secondaire l définit donc la sous-couche.


• l peut prendre les valeurs de 0 à (n-1). l = 0, 1, 2, 3,…..(n-1)
 Pour l = 0, nous avons la sous-couche (s) sharp
 Pour l = 1, nous avons la sous-couche (p) principal
 Pour l = 2, nous avons la sous-couche (d) diffuse
 Pour l = 3, nous avons la sous-couche (f) fundamental
c-nombre quantique magnétique : m
• Ce nombre définit le nombre d’orbitales atomiques (OA)

• il prend les valeurs de – l à + l

-l m  +l

 Pour l = 0(s), m=0 (1OA)


 Pour l = 1(p), m = -1, 0, +1 (3OA)
 Pour l = 2(d), m = -2, -1, 0, +1, +2 (5OA)
 Pour l = 3(f), m = -3, -2, -1, 0, +1, +2, +3 (7OA)
Ce troisième nombre quantique définit une case quantique
(nous dirons plus tard une orbitale)
d-nombre quantique de spin s :
•L’électron se comporte comme un aimant et ne peut prendre que deux
orientations possibles dans un champ magnétique.

•On caractérise ces orientations qui sont de sens opposé par le


nombre quantique de spin

s=+1/2 et s=-1/2

 Les signes(+) et( –) correspondent aux différents sens de rotation de


l’électron.

 Dans chaque case (orbitale), il ne peut y avoir que deux électrons au maximum.
IV-1- Représentation des Orbitales Atomiques (O.A)
Chaque orbitale représente à la fois la fonction d'onde Ψ et la distribution
électronique qui en découle (probabilité de présence).
 Orbitales s
Les orbitales s sont caractérisées par l = 0 et m = 0 et dont les fonctions sont  n,0,0 .

Toutes les orbitales s (ns) ; sont de symétrie sphérique car la probabilité


de présence de l'électron varient de la même façon dans toutes les directions autour du noyau.

s
n,0,0

L’O.A. s est représentée par une case quantique

25
 Orbitales p
Pour l = 1 ⇒ m = -1 , 0 ou 1 ⇒ 3 orbitales p qui présentent une symétrie axiale
On parle des orbitales px , py et pz ayant la même forme, mais chacune est allongée sur une des trois
axes perpendiculaires.
Une orbitale p possède un "plan nodal", dans lequel la probabilité de trouver l'électron est nulle.
Ce plan passe par le noyau.

n,1,-1 n,1,0 n,1,1


Les O.A. p qui possèdent la même énergie sont représentés par
trois cases quantiques
26
 Orbitales d n,2,-2
n,2,-1
l = 2, ml = –2, –1, 0, +1, +2
5 orbitales centrosymétriques
n,2,0
n,2,1
n,2,2

Les O.A. d sont représentées par cinq cases quantiques

27
IV- Les orbitales atomiques : O.A.

Ce sont les fonctions propres de l’équation de Schrödinger :

 n, l ,m
n = 1, 2, 3, …….
l= 0, 1, 2, ….,(n-1)
-l ≤ m ≤+ l

Les différents types d’orbitales sont représentés


par des cases appelées « cases quantique »
V – Structures électroniques

La configuration électronique des éléments


Etablir la configuration électronique d’un élément
(structure électronique) consiste à décrire le cortège électronique de celui-ci:

C’est-à-dire attribuer à chaque électron de l’atome une place:


(couche/ sous-couche/ case quantique/ spin):

C’est-à-dire déterminer pour chaque électron les valeurs de ses


quatre nombres quantiques
V-1-Règles et principes qui permettent d’établir la structure électronique d’un atome

Le remplissage successif des sous-couches obéit aux règles suivantes :


 1-Principe de stabilité
A l’ état fondamental, un atome se trouve dans son état énergétique le plus stable correspondant
à l’énergie la plus basse.
Les électrons commencent par occuper les niveaux de plus basse énergie .
On remplit les OA par ordre croissant d’énergie en commençant par l’OA
de plus basse énergie

l=0,1,2 3

l=0,1,2

l=0,1
l=0
 2-Principe d’ exclusion de Pauli
Deux électrons du même atome ne peuvent avoir leurs quatre nombres quantiques identiques

Dans une même case quantique on ne peut placer que deux électrons au
maximum avec leur nombre quantique de spin opposés:

n=3 l=0 m=0 s= 1/2


Ex: 3s²
n=3 l=0 m=0 s=-1/2

Conséquence pratique

Si deux électrons d’un atome occupent la même orbitale (même valeur de n, l m),
ils diffèrent forcement par le nombre quantique de spin.
 3-Règle de Hund :

Les électrons occupent le maximum de cases quantiques d’une sous-couche sous


forme d’électrons célibataires à projection de spin parallèle (même valeur de s).
On commence par mettre un électron dans chaque case quantique d’une
sous-couche avant de faire des paires c’électrons .

Le nombre d’électrons célibataires et à spins


parallèles est ainsi maximal .

Exemple: N(Z=7) 1s2 2s2 2p3


 4-Règle de Klechkowsky
Le remplissage des sous-couches se fait dans l’ordre (n+l) croissant.
Si pour deux sous-couches, cette somme est la même, celle qui a la plus petite valeur de n ,se remplit la
première

On écrit les diverses couches et sous


l 0 1 2 3 couches dans un tableau.
n Chaque ligne correspond à une valeur de n.
1 1s² Chaque colonne correspond à une valeur de l.

2 2s 2 p6 Le nombre placé en exposant est le nombre maximal


d’électrons que peut contenir la sous-couche
3 3s 3p 3 d10 correspondante : soit 4l+2
Nous avons 118 éléments (Z=118)
4 4s 4p 4d 4 f14 En respectant la règle de Klechkowski ,
5 5s 5p 5d 5f on arrive à l’OA ( 7p ).
L’ordre de remplissage est alors le suivant :
6 6s 6p 6d

7 7s 7p (1s)(2s)(2p)(3s)(3p)(4s)(3d)(4p)(5s)(4d)(5p)(6s)(4f)(5d)(6p)(7s)(5f)(6d)(7p)
Electrons de cœur / de valence
D'un point de vue purement chimique, la derrière couche occupée est primordiale
car c’est elle qui va fixer les propriétés chimiques de l'atome.
Elle est appelée : couche de valence de l'atome.
Les autres couches plus internes sont appelées des couches de cœur.

Les électrons de valence sont ceux dont le nombre quantique principal n


est le plus grand ainsi que ceux qui appartiennent à des sous-couches
en cours de remplissage (bloc d).

6 2 2 2
C :1s 2s 2 p
électrons de cœur électrons de valence
Propriétés magnétiques des atomes
La présence d’électrons célibataires dans un atome, molécule ou un cristal
confère à ce système des propriétés paramagnétiques.
Exemple : Lithium ; Li (Z=3) : 1s2 2s1

En l’absence d’électrons célibataires la matière est dite diamagnétique


Exemple : Néon : Ne (Z=10) : 1s2 2s2 2p6

Important L’électron est dit célibataire ms ≠ 0

Les deux électrons sont dits appariés ms = 0


VI- Les atomes à plusieurs électrons
Pour un atome neutre de numéro atomique Z, on considère de la même manière
que pour les atomes hydrogénoïdes l’Opérateur Hamiltonien décrivant
les Z électrons dans le champ du noyau portant Z charges +e, supposé fixe et
au centre du référentiel atomique.
Cette équation H  = E  est particulièrement complexe. Elle ne peut être
résolue que pour les systèmes à un seul électron (comme l’hydrogène ou les ions
hydrogénoïdes, tels que He+ ou Li2+).
Lorsque plusieurs électrons entrent en jeu, des interactions électron-électron doivent être
prises en compte, en plus des interactions électron-noyau, ce qui nécessite de recourir à des
approximations.
On recherche donc des solutions approchées qui ne soient pas seulement mathématiques mais
portent en elles des concepts utiles au chimiste et applicables quelle que soit la nature de
l'atome considéré.

On doit faire appel à des approximations


Charge effective, constante d’écran et énergie d’ionisation
Théorie de Slater
Dans le cas des hydrogénoïdes (ions monoatomiques à un seul électron), nous
avons établi les relations suivantes : 𝑍2 𝑛2
𝐸𝑛 = 𝐸0 𝑟𝑛 = 𝑎0
𝑛2 𝑍

Pour les atomes polyélectroniques, il faudrait tenir compte des


interactions supplémentaires électron-électron qui n’existaient
pas dans le cas des hydrogénoïdes.
Les règles de Slater appliquent les résultats du modèle de Bohr
aux atomes polyélectroniques.
Approximations hydrogénoïdes de Slater.
Dans un atome polyélectronique, chaque
électron est attiré par le noyau mais
repoussé par les autres électrons de l’atome

Afin de tenir compte de cet effet d’écran, on définit pour le


noyau une charge nucléaire effective (Z*.e), inférieure á la
charge réelle (Z.e) et qui tient compte à la fois de l’attraction
noyau-électron et des répulsions électron-électron.

Z*.
Règles de Slater
Ce sont des règles empiriques permettant d’estimer la constante d’écran. Ces
règles sont des généralisations simplificatrices fondées sur le comportement
moyen des différents électrons. Bien que souvent approximatives, elles
permettent une estimation simple et utile.
Soit i l’électron considéré, la charge nucléaire effective Z*i est donnée par la relation :

Z i  Z    j i
Z est le numéro atomique de l’atome considéré

ji représente la constante d’écran due aux électrons j autres que i.


REGLES de SLATER
1) Ecrire la configuration électronique de l’élément en utilisant les groupes suivants et dans l’ordre suivant :

Groupes de Slater
[1s] ;[2s ,2p]; [3s ,3p] [ 3d]; [4s ,4p] [ 4d] [ 4f ]; [ 5s ,5p] [ 5d ] ;[ 5f ]...
2) Valeurs des constantes d’écran
 Électrons du même groupe :  = 0,35 1S = 0,3)
(sauf pour 1s ou

 Electron d’un groupe plus externe (situé à droite du groupe étudié) :  = 0

 Electrons d’un groupe plus interne (situé à gauche du groupe étudié)


Deux cas à distinguer :
a) l’électron étudié appartient à un groupe [ns ; np]
= 1
-Les électrons des groupes plus internes (n-2) ; (n-3) etc....ont un effet d ’écran 
-Les électrons du groupe immédiatement inférieur (n-1) ont un effet d ’écran de  = 0,85

b) l’électron étudié appartient à un groupe [n d] ou [n f]


- Les électrons de tous les groupes plus internes (n-2) ; (n-3) etc.... ont un effet d’écran  =1
EXEMPLE: calcul de la charge nucléaire effective Z* perçue par chaque électron
de l’atome de Lithium Li (Z=3, 3 électrons)
Li (Z=3, 3 électrons) : 1s22s1 configuration électronique à l’état fondamental

Électron de cœur : 1s2


Li Électron de valence : 2s1

Groupes de Slater : [1s2] [2s1 ]

[1s] [2s ,2p]


𝒁𝒊∗ = 𝒁 − 𝝈𝒋→𝒊

2e- 1e-
Z=3 ∗2
𝑍
𝐸𝑛 = ∗2
𝐸1𝐻
𝑛
 Calcul des charges nucléaires effectives Z*1s(Li) et Z*2s2p(Li)

𝑍1𝑠 (Li) = Z – [11s1s ]=3-0,30= 2,7

𝑍2𝑠2𝑝 (Li) = Z – [21s2s2p ]=3-(2x(0,85))= 1,3
 Calcul des énergies E1s(Li) et E2s2p(Li)

∗2
𝑍1𝑠 (2,7)2
𝐸1𝑠 𝐿𝑖 = ∗2 𝐸1H = 2
−13,6 = −𝟗𝟗, 𝟏𝟒𝟒 𝒆𝑽
𝑛 1
∗2
𝑍2𝑠2𝑝 (1,3)2
𝐸2𝑠2𝑝 (Li) = ∗2 𝐸1H = 2
−13,6 = −𝟓, 𝟕𝟒𝟔 𝒆𝑽
𝑛 2
 Calcul de l’énergie totale du lithium Li:

Li (Z=3): 1s2 2s1

L’énergie totale d’un atome =


Somme des énergies de chaque électron

E(Li)=2E1s(Li)+1E2s(Li)
E(Li)=2(-99,144)+1(-5,746)

E(Li)=-204,034 eV
EXEMPLE : Potassium K(Z=19) : 1s22s22p63s23p64s1
Électron de valence : 4s1

Électron de cœur : 1s22s22p63s23p6


Groupes de Slater : (1s2) (2s22p6) (3s23p6) (4s1)
[1s] [2s ,2p] [3s ,3p] [4s,4p]

𝒁𝒊∗ = 𝒁 − 𝝈𝒋→𝒊
Z=19 2e- 8e- 8e- 1e-
∗𝟐
𝒁
𝑬𝒏 = ∗𝟐
𝑬𝟏𝑯
𝒏
Des électrons d’un même groupe « ressentent » la même charge effective.
Ils ont donc une même énergie et sont à la même distance du noyau.
 Calcul des charges nucléaires effectives Z*1s(K), Z*2s2p(K), Z*3s3p(K) et Z*4s4p(K)

Z1s ( K )  Z  1s1s   19  0,30  18,7

 
Z 2s 2 p ( K )  Z  7 2 s 2 p 2 s 2 p  2 1s 2 s 2 p  19  [7(0,35)  2(0,85)]  19  4,15  14,85


Z 3s 3 p ( K )  Z  7 3s 3 p3s 3 p  8 2 s 2 p3s 3 p  2 1s3s 3 p 
Z 3s 3 p ( K )  19  [7(0,35)  8(0,85)  2(1)]
Z 3s 3 p ( K )  19  11,25  7,75

Z 4s 4 p ( K )  Z  8 3s 3 p4 s 4 p  8 2 s 2 p4 s 4 p  2 1s4 s 4 p 
Z 4s 4 p ( K )  19  [8(0,85)  8(1)  2(1)]
Z 4s 4 p ( K )  19  16,8  2,2
 Calcul des énergies E1s(K), E2s2p(K), E3s3p(K) et E4s4p(K)

Z 1*s2 (18,7) 2
E1s ( K )  ( 2
) E1H  2
(13,6)  4755 ,784 eV
n (1)

Z 2*2s 2 p (14,85) 2
E2s2 p (K )  ( 2
) E1H  2
(13,6)  749 ,776 eV
n (2)

Z 3*s23 p (7,75) 2
E3s 3 p ( K )  ( 2
) E1H  2
(13,6)  90,76 eV
n (3)

Z 4*2s 4 p (2,2) 2
E4s 4 p (K )  ( 2
) E1H  2
(13,6)  4,808 eV
n (3,7)
 Calcul de l’énergie totale du potassium K:

K(Z=19): 1s22s22p63s23p6 4s1

L’énergie totale d’un atome =


Somme des énergies de chaque électron

E(K)=2E1s(K)+8E2s2p(K)+8E3s3p(K)+1E4s4p(K)
E(K)=2(-4755,78)+8(-749,77)+8(-90,76)+1(-4,808)

E(K)=-16240,608 eV
Vérification de la règle de klechkowsky : cas du potassium 19K

Configuration de l’atome de potassium K(Z=19) d’après Klechkowsky:


A l’état fondamental : 1s2 2s2 2p6 3s2 3p6 4s1
Son énergie totale est: E = 2E1s + 8E2s,2p + 8E3s,3p + E4s

Si nous ne respectons pas la règle de klechkowsky et si nous


suivons la disposition spatiale
la configuration électronique sera: 1s22s2 2p63s2 3p6 3d1
Son énergie totale deviendra: E = 2E1s + 8E2s,2p + 8E3s,3p + E3d

Pour comparer les énergies de ces deux configurations


il suffit de comparer les énergies de 4s et 3d.

Z 4s 4 p ( K )  Z  8 3s 3 p4 s 4 p  8 2 s 2 p4 s 4 p  2 1s4 s 4 p 
Z 4s 4 p ( K )  19  [8(0,85)  8(1)  2(1)]
E
Z 4s 4 p ( K )  19  16,8  2,2
3d (-1,51 eV)
Z 4*2s 4 p (2,2) 2
E4s 4 p (K )  ( 2
) E1H  2
(13,6)  4,808 eV 4s (-4,81 eV)
n (3,7)

Si nous ne respectons pas la règle de Kleshkowsky nous aurons: 1s22s22p63s23p63d1



𝑍3𝑑 = 19 − (8𝜎3𝑠3𝑝→3𝑑 + 8𝜎2𝑠2𝑝→3𝑑 + 2𝜎1𝑠→3𝑑

𝑍3𝑑 = 19 − 18 = 1
12
𝐸3𝑑 = 2 (−13,6) = −1,51𝑒𝑣
3
𝐸3𝑑 ≥ 𝐸4𝑠 Les électrons occupent le niveau 4s avant d’occuper 3d
Les calculs d’énergie des orbitales confirment la règle empirique de Klechkowsky

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