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CHAPITRE II

SPECTROSCOPIE D’ABSORPTION
DANS L’UV- VISIBLE
I - INTRODUCTION

✓ spectroscopie d’absorption dans l’UV-visible :


méthode très commune dans les laboratoires
d’analyses.

✓ basée sur la propriété des molécules d’absorber


des radiations lumineuses de  déterminé.
II - DOMAINE SPECTRAL

Domaine UV-visible s'étend environ de 800 à 10 nm.

➢ Visible : 800 nm (rouge) - 400 nm (indigo)


➢ Proche-UV : 400 nm - 200 nm
➢ UV-lointain : 200 nm - 10 nm.

Domaine UV utilisable en analyse : 190 – 400 nm


Domaine visible utilisable en analyse : 400 – 800 nm
Spectre électromagnétique et domaine d’observation
des sauts électroniques
III – PRINCIPE ET REGLES DE SELECTION

Transition électronique (UV-visible)

Saut d’un électron d’une orbitale moléculaire


fondamentale occupée à une orbitale moléculaire
excitée vide

Lorsqu'elle a lieu, la matière absorbe un photon


dont l'énergie correspond à la E entre ces
niveaux fondamental et excité.
Mais toutes les transitions énergétiquement
possibles ne sont pas permises
➢ règles de sélection déterminent si une transition
est permise (active) ou interdite (inactive).
➢ transitions permises sont celles qui provoquent une
variation du moment dipolaire électrique.
Transition permise si : Energie du photon = à la
E entre l’état fondamental et un l’état excité
✓ variation du moment dipolaire électrique non nulle
✓ orbitales impliquées telles que l = ±1 et S = 0

Symétrie de l'orbitale occupée par


l'électron avant et après la transition
changée mais pas le spin de l’électron
IV – LOI D’ABSORPTION DE LA LUMIERE
LOI DE BEER-LAMBERT

Soit une lumière monochromatique traversant une


solution absorbante de concentration C contenue
dans une cuve d’épaisseur l.

Une partie de ce rayonnement sera absorbée


par l’échantillon et une partie sera transmise.
Lambert et Beer ont étudié les relations qui
existent entre I0 et I:

L'intensité d'une lumière monochromatique


traversant un milieu où elle est absorbée décroît
de façon exponentielle :
-k l C
I = I0 e
✓ I0 : intensité de la lumière incidente
✓ I : intensité transmise
✓ l : distance traversée par la lumière
(épaisseur de la cuve) (en cm)
✓ C : concentration des espèces absorbantes (en mol.L-1)
✓ k : constante caractéristique de l’échantillon.
Cette équation peut se réécrire

log(Io/I) = klC/2.3 =  l C
✓ log(I0/I) : appelé absorbance = A
✓ I/I0 = T : transmission
✓ % T : transmittance
✓  : coefficient d'extinction molaire ;
caractéristique de la substance étudiée à une
longueur d'onde donnée. ( est L.mol-1.cm-1)

On obtient alors la relation connue sous le nom


de loi de Beer-Lambert :

A = - log T =  l C
Validité de la loi de Beer-Lambert

✓ Lumière monochromatique

✓ Faibles concentrations (c<10-2)

✓ Solution ne doit être ni fluorescente, ni hétérogène

✓ Solution n’est pas le siège d’une réaction


photochimique.
Additivité des absorbances
✓ Cas où la solution à étudier contient plusieurs espèces
absorbantes,




V - ALLURE D’UN SPECTRE D’ABSORPTION

▪ Ordonnée : A ou T
▪ Abscisse :  (ou ). Le spectre présente très
peu de bandes comparativement au spectre IR
mais leur allure est beaucoup plus large.
➢ bande d'absorption, observée dans le domaine de
l’UV-visible, est caractérisée par :

- sa position en longueur d'onde max, nm (ou en


nombre d’onde , cm-1).

- son intensité reliée au


coefficient d’extinction
molaire εmax (liée
au moment dipolaire).
REMARQUE : Absorption et couleur
- couleur d’un composé est le complémentaire de ce
qu’il absorbe (violet/jaune, bleu/orange, vert/rouge).
VI - TYPES DE TRANSITIONS ELECTRONIQUES
➢ Transitions électroniques passage des e- des
OML ou OMNL remplies, vers des OMAL non remplies.

 d’absorption dépend
de la nature des
orbitales mises en jeu. n → σ*
L’absorption d’un photon dans le domaine
UV-visible

e- appartenant à de petits groupes d’atomes

Chromophores : C=C, C=O, C=N, CC, CN…

 d’absorption de ces chromophores dépend de la


nature des orbitales mises en jeu
Ordre énergétique des transitions électroniques

n → σ*

En général:

n → π* < π → π* < n → σ* < σ → σ *


VI.1 - Transition σ → σ*
➢ Grande stabilité des liaisons σ des composés
organiques
Transition d'un e-
d'une OM liante σ
vers une OM antiliante σ*
grande énergie
➢ Cas des hydrocarbures
Ex : Bande d’absorption C C
- intense
- UV-lointain,
vers 130 nm

Ethane : max = 135 nm,  = 10000


VI.2 - Transition n → π*

➢ Passage d'un e- d'une


OM non-liante n à une
OM antiliante π*

➢ Cas des molécules avec


hétéroatome porteur de doublets
libres appartenant à un système insaturé.

Ex : bande C=O, située entre 270 et 280 nm


-  est faible

Ethanal : max = 293 nm,  = 12


VI.3 - Transition n → σ*
➢ Transfert d'un e- du doublet n d’un
hétéroatome (O, N, S, Cl..) à un niveau σ*

➢ Cas des alcools,


éthers, amines,
dérivés halogénés

- Bande d'intensité
moyenne  Extrême limite du proche-UV
Méthanol : max = 183 nm,  = 500
Ether diéthylique : max = 190 nm,  = 2000
V I.4 - Transition π → π*

➢ transition électronique
dans les composés
possédant une double
liaison isolée

forte bande d'absorption


vers 165 -200 nm

Ethylène : max = 165 nm,  = 15000


Les transitions n → * et n → * :
intensité relativement faible
VI.5 - Transitions d-d

Complexes des métaux de transition : Champ cristallin


→ levée de dégénérescence des orbitales d
Complexes colorés
:
Absorptions dans le visible transition d'un e-
d'une orbitale d peuplée à une orbitale d vide

Ex : géométrie octaédrique, un e- passe du t2g


au niveau eg transition d–d

∆E entre ces orbitales d est en fonction :


➢ métal
➢ son degré d'oxydation
➢ géométrie de coordination
➢ nature du ligand
Intensité des bandes d-d
généralement faible
VII - EFFET DE L’ENVIRONNEMENT SUR LES
TRANSITIONS

VII.1 - Terminologie

➢ Groupement chromophore : gpt insaturé


responsable de l’absorption (C=C, C=O, C=N,
N=N, C≡C, C≡N…)
➢ Groupement auxochrome : gpt saturé lié à
un chromophore
modifie longueur d'onde et intensité de
l'absorption maximale

➢ Ex. : OH, NH2, Cl…


Effet auxochrome
VII.2 - Effet de la substitution
Position de la bande d’absorption dépend de la
présence ou non de substituants sur le
groupement chromophore

 → * Déplacée vers le visible


effet bathochrome
Effet de la substitution

Pour les substituants à effet mésomère


OH,-OR, -X, -NH2, … auxochromes
portés par un chromophore C=C ou C=O

Paire e- non-appariées : OH,-OR, -X, -NH2, …


participe à la résonance conjugaison augmente

effets bathochrome et hyperchrome


VII.3 - Effet de la conjuguaison
Enchaînement d’insaturations délocalisation
des e- 

Délocalisation facilité de mouvement des e-

Rapprochement des
niveaux d’énergies

Effet bathochrome et
hyperchrome , I
Conjugaison

Effet bathochrome
+ effet hyperchrome sur la bande  → *
Même effet observé sur
la transition n → *
Remarque :

Déplacement bathochrome = origine de la


couleur de nombreux composés naturels avec
des chromophores conjugués étendus

Couleur orangée du β-carotène


onze doubles liaisons conjuguées :
max = 497 et 466 nm (chloroforme)
Spectre UV-Visible du β-carotène dans le
chloroforme max1= 466nm et max2= 497nm)
Effet de la de la conjuguaison

- Composés benzéniques
• Absorptions des aromatiques beaucoup plus
complexes que celle des éthyléniques

• Plusieurs transitions  → *
Benzène : trois bandes d’absorption dues à des
transitions  → *
➢ max = 184 nm,  = 60000 L.mol-1.cm-1
➢ max = 203 nm,  = 7900 L.mol-1.cm-1
➢ max = 256 nm,  = 200 L.mol-1.cm-1
Aromatiques polynucléaires

Plus le nombre de cycles condensés augmente,


plus  augmente jusqu’au visible.
VII.4 - Effet de solvant

➢ Position, intensité et forme des bandes d’absorption


des composés en solution fonction du solvant

➢ Ces changements � interactions


physiques soluté-solvant
qui modifient la
différence d’énergie
entre état fondamental
et état excité
Cas de la transition n → * : groupement carbonyle des
fonctions cétones

Liaison δ+C=Oδ-
stabilisée par un solvant
polaire Plus d’énergie
pour provoquer la
transition

 diminue par
augmentation de la
polarité du solvant
augmente

effet hypsochrome
Cas de la transition  → *
Si état excité est plus polaire que état fondamental,
c’est la forme excitée plus stabilisée par un solvant
polaire

∆E diminue ⇒  augmente par augmentation


de la polarité du solvant

effet bathochrome
En résumé

Par augmentation de la polarité du solvant :

Transition n → * : effet hypsochrome 


Transition  → * : effet bathochrome 

Déplacement des bandes d'absorption par


effet de la polarité des solvants permet
reconnaître la nature électronique des
transitions observées.
Dans l’eau
Spectre sensible au pH qui modifie l’ionisation
de certaines fonctions chimiques

Variation de la
couleur en fonction
du pH (anthocyanes)
VIII - PRINCIPAUX CHROMOPHORES

➢ Le spectre UV-visible ne permet pas l’identification


d’un produit mais celle du groupement chromophore
qu’il contient.

VIII.1 - Chromophore éthylénique


VIII.2 - Chromophore carbonyle
VIII.3 - Chromophore carbonylés aromatiques
VIII.1 - Chromophore éthylénique

VIII.1.1 - Chromophore isolé

Ethylène : chromophore C=C


Transition  → * :
max = 165 nm
 = 15000 L.mol-1.cm-1
VIII.1.2 - Diènes et polyènes

Effet bathohyperchrome très remarquable par


rapport au chromophore isolé
Etude des spectres d'un
grand nombre de molécules
 corrélations entre
structures et maxima Règles empiriques de
d'absorption Woodward, Fieser et
Scott pour diènes et
Tableaux avec composés carbonylés
incréments reliés aux insaturés
divers facteurs de
structure

 Prévoir  de la bande d'absorption


 → * systèmes conjugués
Règles empiriques de
Woodward, Fieser et Scott

prévoir la position de la bande


d'absorption  → * de ces systèmes
conjugués (diènes, polyènes et composés
carbonylés insaturés)

Concordance est bonne entre les valeurs


calculées et les valeurs expérimentales.
TABLE 1 - Règles de Woodward, Fieser : Prévision
de max pour les diènes conjugués (dans l’éthanol)
Structure Parent Parent Diène acyclique
de base homoannulaire hétéroannulaire Parent linéaire

Valeur de
253 nm 214 nm 217 nm
base
incrément à
ajouter (nm)
Double liaison conjuguée supplémentaire 30
Double liaison exocyclique 5
Alkyle ou reste alkyle 5
—O — R 6
—S — R 30
— Cl, — Br 5
— NR2 60
— O — CO — R 0
- Diènes et polyènes

Diène parent linéaire 217 nm


3 restes alkyles 3 x 5 = 15 nm
max (calculée) 232 nm
max (observée) 234 nm
- Diènes et polyènes

Diène parent linéaire 217 nm


2 restes alkyles a et b 2 x 5 = 10 nm
1 Double liaison exocyclique 5 nm
max (calculée) 232 nm
max (observée) 236 nm
- Diènes et polyènes

Diène parent homoannulaire 253 nm


3 restes alkyles 3 x 5 = 15 nm
max (calculée) 268 nm
max (observée) n/a nm
- Diènes et polyènes

Diène parent hétéroannulaire 214 nm


3 restes alkyles 3 x 5 = 15 nm
1 groupe alkoxy —OR 6 nm
1 Double liaison exocyclique 5 nm
max (calculée) 240 nm
max (observée) n/a nm
VIII.2 - Chromophore carbonyle
VIII.2.1 - Carbonyle isolé
Deux types de transitions : n → * et  → *

Acétone : n → * : max = 280 nm,  = 16


 → * : max = 186 nm,  = 1000

VIII.2.2 - Carbonyle conjugué

Règles de calcul établies par Woodward et Fieser


 position de la transition  → * de
groupements carbonyles ,  - insaturés
TABLE 2 - Règles de Woodward, Fieser :
prévision de λmax pour les composés carbonylés
, -insaturés (dans l’éthanol)

Structure de

base OR

Valeur de base 207 nm


215 nm 215 nm 202 nm
(dans l’éthanol) 195 nm
Incréments à ajouter (en nm)
▪ Conjugaison supplémentaire 30
▪ Diène Homoannulaire 39
Double liaison exocyclique 5
Substituants :    
-R 10 12 18 18
-O-R 35 30 17 31
-O-CO-CH3 ou O-CO-C6H5 6 6 6 6
-OH 35 30 50
-Br 25 30
-Cl 15 12
- Chromophore carbonyle conjugué

Parent Cétone acyclique ,-insaturée 215 nm


1 alkyles substitué en position  10 nm
2 alkyles substitué en position  2 x 12 = 24 nm
max (calculée) 249 nm
max (observée) 249 nm
- Chromophore carbonyle
conjugué

Parent Cétone cyclique


à 6 chainons ,-insaturé 215 nm

1 alkyles substitué en position  12 nm


1 alkyles substitué en position  18 nm
2 alkyles substitué en position ζ 2 x 18 = 36 nm
2 Double liaison conjuguée supplémentaire 2 x 30 = 60 nm
Diéne homoannulaire en cycle B 39 nm
1 Double liaison exocyclique 5 nm
max (calculée) 385 nm
max (observée) 388 nm
- Chromophore carbonyle conjugué
VIII.3 - Composés carbonylés aromatiques

Effet des substituants perturbe OM

Règles de Scott

Prévoir approximativement max dans l’éthanol


de la bande des composés carbonylés aromatiques
substitués de formule générale :
TABLE 3 - Règles de Scott : prévision de max des composés
carbonylés aromatiques (dans l’éthanol)

Valeur de base :
R = alkyle ou reste de cycle 246 nm
H 250 nm
OH, OR 230 nm

Incrément à ajouter en nm

En ortho En méta En para

Alkyle (ou reste de cycle) 3 3 10


— OH , — OR 7 7 25
— Cl 0 0 10
— Br 2 2 15
— NH — CO — CH3 20 20 45
— NR2 20 20 85
— NH2 15 15 58
IX - TECHNIQUES EXPERIMENTALES
IX.1- Appareillage
✓ Etude des absorptions  appareil appelé
spectromètre
Schéma de principe d'un spectromètre
d'absorption UV- Visible double faisceau
Source
➢ Rôle : fournir la radiation lumineuse

◼ Région UV (190 à 400 nm) :


lampe à décharge
au deutérium

◼ Région visible (350-800 nm) :


lampe à filament de tungstène

◼ Région UV-visible : lampe à


décharge au xénon, très
intense, flash lors de la mesure.
Monochromateur
➢ Rôle : disperser le rayonnement polychromatique
provenant de la source
→ radiations monochromatiques
Diviseur de faisceau
➢ Lumière monochromatique sortant du
monochromateur séparée en deux faisceaux
• compartiment de l’échantillon
• compartiment de la référence
Détecteur

➢ Tube photomultiplicateur
qui convertit la lumière
reçue en courant
Le détecteur est relié à un enregistreur qui permet de
tracer un spectre d’absorption de l’échantillon
analysée
IX.2- Préparation des échantillons

➢ Le plus souvent liquides


1- Cellules (cuves)
•l = 1 à 100 mm (standard 1 cm) l
Plastique, verre, quartz

Choisir le type de
cuve adaptée à
la longeur d'onde
2- Solvant
✓ pouvoir de dissolution
✓ transparent dans la zone dʼintérêt
✓ absence dʼimpuretés
X - APPLICATIONS DE LA SPECTROSCOPIE
UV-VISIBLE

X.1- Analyse qualitative

➢ Spectres UV fournissent généralement


peu de renseignements sur la structure
moléculaire des composés comparés aux
spectres IR et RMN.
X.2- Analyse quantitative

- Très employée
- Loi de Beer-Lambert

Ces mesures ont des applications dans


divers domaines
- En laboratoire :

➢ Suivi de la cinétique d’une réaction

➢ Mesure des constantes de dissociation d’acides


et de bases ou des constantes de complexation…

➢ Détermination de la composition d’un mélange

➢ Etude d’isomérie cis-trans ou de tautomérie


- Environnement :

➢ Ozone dans l’air des villes


➢ Métaux lourds dans l’eau
➢ Matière organique, matières en suspension,
nitrates contenus dans l'eau
➢ Lutte antidopage
➢ Police scientifique
➢ Mesure des couleurs (Industrie des peintures)
➢ Agroalimentaire (turbidité…)

Teneur en matériaux
en suspension
- Pharmacie :
➢ Dosage du fer dans un médicament
➢ Dosage des molécules actives dans une préparation
pharmaceutique
Exemple : Dosage et caractérisation de
principes actifs : Aspirine

Spectre UV de l’acide
acétylsalicylique
➢ Application de la loi de Beer-Lambert

- Plusieurs spectres à longueur d'onde fixée (max)


peuvent être utilisés pour un dosage ou un suivi
quantitatif de réaction.

✓ Deux techniques de dosages sont utilisées en


spectrophotométrie :

◊ Méthode de la gamme d'étalonnage


◊ Méthode des ajouts dosés
❖ Méthode avec une gamme d’étalonnage

✓ Préparer une gamme de dilutions d’une solution


étalon ‘’mère’’
✓ Mesurer l’absorbance de chacune de ces solutions
étalons ‘’filles’
✓ Tracer la courbe d’étalonnage A=f(C)
A
AX à doser est
mesurée dans
les même
conditions,
puis reportée
sur la courbe
d’étalonnage
X
❖ Méthode des ajouts dosés
On prélève plusieurs fois un volume Vx dʼune solution
dʼun échantillon de Cx inconnue, on ajoute un volume
croissant Ve dʼune solution étalon de Ce

Ve = 0

Α= εlCeVe/Vt + εlCxVx/Vt = εl/Vt CeVe + εl/Vt CxVx = aVe + b

a
avec a = εl/Vt Ce
et
b = εl/Vt CxVx
Tracer la courbe A = aVe + b

A= 0 Ve = - b/a = b/a = CxVx / Ce


❖ Méthode d’analyse multicomposants (MCA)
Mélange de 3 composés a,b,c en solution (ca,cb,cc)
- Mesurer les A de cette solution à 3 1, 2 et 3,
soit A1, A2 et A3.
- Connaissant les valeurs des  de chacun des 3
composés pris isolément pour ces 3 .
- Application de la loi d’additivité des A (l=1cm)

Méthode de Cramer

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