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Etablissement de l'équation de la diffusion

Plan du cours

1. Equation exacte de Boltzmann

2. Approximation de la loi de Fick

3. Approximation de l'équation de la diffusion

4. Condensation des sections efficaces

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1. Equation (exacte) de Boltzmann

Bilan neutronique :

Variation du nombre de neutrons (ou du flux)


entre les instants t et t + dt
3 2
dans d r ! d v ! d "

Principe :

VARIATIONS = SOURCES + ARRIVEES par TRANSFERT


( diffusion )

- DISPARITIONS par CHOCS - FUITES

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1 ) VARIATIONS
r r r r
n (r,v,!,t +dt )"d 3r"d v"d 2! # n (r,v,!,t )"d 3r"d v"d 2!

"n r r 3 2 1 "$ r r
=
"t
( r, v, #, t )! dt ! d r ! d v ! d # = v " t ( r, v, #, t )! d t ! d 3 r ! d v ! d 2#

Variations du nombre de neutrons :

1 !# r r
( r, v, " , t )$ d t $ d 3 r $ d v $ d 2"
v !t

r r
2 ) SOURCES S ( r, v, ! , t )" d t " d 3 r " d v " d 2!

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3 ) ARRIVEES par TRANSFERTS (diffusions)

Au cours d'une diffusion un neutron change de vitesse et de direction


r r
v' , !' " v , !

a ) Probabilité de transfert pour un neutron :

r r r 2
! s ( r, v ' " v, $ ' " $ , t )# d v # d $
Σs : Section efficace différentielle de diffusion

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b ) Nombre de neutron transférés :

r r
Nombre de neutrons : n ( r, v ' , ! ' , t )" d 3 r " d v '" d 2! '

r r r
Probabilité de transfert : ! s ( r, v ' " v, $ ' " $ , t )# d v # d 2$

Distance parcourue : v '! dt

3 2
 Nombre de neutron transférés dans d t ! d r ! d v ! d "

r r r r r
d t ! d r ! d v ! d # ! $ s ( r, v ' " v, # ' " # , t ) ! n ( r, v ' , # ' , t )! v ' ! d v ' ! d 2# '
3 2

r r r r
on notera ! ( r, v ' , " ' , t ) = v ' # n ( r, v ' , " ' , t )

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c ) Sommations sur les vitesses et directions de départ :
r
v ' et ! '

3 2 2 r r r r r
d t !d r !d v !d % ! " 0$ d v ' "" 4 & d % ' ! ' s (r, v ' # v, % ' # % , t)! ( (r, v ' , % ' , t)

4 ) DISPARITIONS par CHOCS :

Les neutrons disparaissent par chocs :


 Absorptions
 Transfert vers une autre vitesse ( diffusion )

Nombre de neutrons qui disparaissent :

3 r r
2 r r
d t ! d r ! d v ! d " ! # t ( r, v, " , t ) ! $ ( r, v , " , t )

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5 ) FUITES :

Volume élémentaire d3 r limitée par la surface dS


Elément de surface dσ sur dS
r r r
Vecteur unitaire : N tel que d ! = N d!
r
Courant neutronique : J

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Bilan entrées - sorties du volume élémentaire d 3 r
r r r r
Fuites = "" dS J ( r, v, # , t )! d $ ! dv ! d 2# ! d t
r r r
Formule d' Ostrogradsky : "" S A ! d S = """ V div A ! d V

r r r
! Fuites = """ d 3 r div J ( r, v, $ , t )# d 3 r ' # d v # d 2$ # d t

3
r
d r volume élémentaire : ! div J " cste
3 2
r r r
Fuites " d t # d r # d v # d $ # div J ( r, v, $ , t )

3 2
r r r
Fuites :
d t ! d r ! d v ! d " ! div J ( r, v, " , t )

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RESULTAT FINAL

3 2
Après simplification par d t ! d r ! d v ! d "
nous obtenons l'équation de Boltzmann

Equation de Boltzmann intégro - différentielle

r r
1 ! $ ( r, v, " , t ) r r r r r
= ( 0* d v ' (( 4 # d 2" ' & % s (r, v ' ' v, " ' ' " , t)& $ (r, v ' , " ' , t)
v !t
r r r r r r r r r
+ S ( r, v, " , t ) ) % t (r, v, " , t)& $ (r, v, " , t) ) div J (r, v, " , t)

Equation bilan exacte dite de Boltzmann

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Équation de Boltzmann

Variations locale de population


Transferts par diffusion

r r
1 ! $ ( r, v, " , t ) r r r r r
= ( 0* d v ' (( 4 # d 2" ' & % s (r, v ' ' v, " ' ' " , t)& $ (r, v ' , " ' , t)
v !t
r r r r r r r r r
+ S ( r, v, " , t ) ) % t (r, v, " , t)& $ (r, v, " , t) ) div J (r, v, " , t)

Disparitions, diffusions fuites locales


Neutrons issus de fission
Neutrons des sources
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Nota : on peut écrire également

r r r r r r
div J ( r, v, ! , t ) = ! " grad # ( r, v, ! , t )

r r
J = # !$
r r r r
( )
div J = div ( # ! $ ) = $ ! div # + # ! grad $
r r
# : vecteur dedirection fixe " div # = 0
r r r
( )
div J = div ( # ! $ ) = # ! grad $

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Quelques remarques sur l'équation de Boltzmann

L'équation de Boltzmann est l'équation de base de la neutronique


Une telle équation est beaucoup trop compliquée pour pouvoir être
résolue de façon générale
Le but de la neutronique est de simplifier cette équation .

On peut écrire l'équation de Boltzmann sous une autre forme : forme dite
intégrale
Dans certains cas l'étude de l'équation sous forme intégrale est plus simple
exemple : méthode des probabilités de collision dans les codes de calculs des
réacteurs

Cette équation sert d'une façon plus générale pour étudier des
populations de particules. On utilisera également l'équation de
Boltzmann pour étudier en particulier les photons gammas (armes)

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Simplifications de l'équation de BOLTZMANN

Il existe plusieurs méthodes de simplification selon les approximations


que l'on fait et surtout selon l'objectif poursuivi

Les deux plus courantes sont

 la théorie du Transport des neutrons


 la théorie de la diffusion

La première continue de tenir compte de la direction des neutrons

La seconde, employée dans le calcul des flux dans les réacteurs considère
les neutrons monocinétiques, et leurs interactions isotropes
Elle résulte de l'approximation de la loi de Fick

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2. Approximation de la Loi de Fick

La résolution de l'équation exacte de Boltzmann est impossible…

Il faut simplifier, soit avec des approximations "logiques"…


(isotropie, homogénéité des matériaux, etc…)

soit avec des approximations dans le comportement des neutrons…

le principal problème réside dans la recherche


d'une relation simple
entre flux et courant neutronique

approche physique du courant de neutrons…


le sucre dans le café !
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Méthode
A. On se place en un point M
On calcule le nombre de neutrons produits en M ( diffusion , fission ) à d3r
prés qui se dirigent vers dS pendant l'intervalle de temps dt.

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B. On intègre sur l'espace supérieur ( z > 0 )

On calcule ainsi le courant Jz- : nombre de neutrons qui traversent dS du


haut vers le bas pendant l'intervalle de temps dt .

Calcul du courant de neutrons

Nombre de neutrons produits en M pendant dt ( à d3r prés )

r
(!" # f + # s )" $ ( r )" d 3 r " d t
Les fissions émettent des neutrons de façon isotrope
Les diffusions élastiques sont supposées isotropes dans le laboratoire.

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2
Si d ! est l'angle solide de la surface dS vue du point M,
la probabilité pour un neutron émis isotropiquement,
d 2!
de se diriger vers la surface dS est : 4#"

Nombre de neutrons qui se dirigent vers dS

2
r 3 d "
( f
! % + % s ) ( )
' & r ' d r ' d t '
4'#
d 2" : angle solide ( dS vue du point M )
2 dS
d " = 2 ' cos $
r

Probabilité de ne pas interagir le long de r: e! # t " r

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Nombre de neutrons venant de M qui traversent dS pendant dt :

2
r 3 d " % &t $ r
(! $ & f + & s )$ ' ( r )$ d r $ d t $ 4 $ # $ e

Nombre total de neutrons qui traversent dS pendant dt

r 3 2 ! )t" r
!
( )
J z d S " d t = ### z > 0 $ " ) f + ) s " * ( r )" d r " d t " d % " e

2 dS 3 2
avec d % = 2
" cos ' et d r = r " sin ' " d ' " d ( " d r
4"&"r

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On en déduit que

dS
J z! " d S " d t = # 0$ # 02% # 0% / 2 (& " ) f + )s )" * (r) " 4 " % " d t " e! ) t " r " cos ' " sin ' " d ' " d ( " d r
r

Développement limité du flux

r , ! , ! , !
! ( r ) = ! ( x , y, z ) " ! ( 0,0,0 ) + x # ( 0,0,0 ) + y # ( 0,0,0 ) + z # ( 0,0,0 )
, x , y , z
r $ , !' $ , !' $ , !'
! ( r ) " !0 + x # & ) + y#& ) + z#& )
% , x (0 % , y (0 % , z (0
x = r # cos - # sin . 0* r * + +
/
y = r # sin - # sin . 0* . *
2
z = r # cos . 0 * - * 2/

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Calcul de l'intégrale : Jz- dS dt

dS
(
J z! " d S d t = # " % f + % s "
4"$
)" dt " [....]

# )t "r
[....] = ! 0$ ! 02% ! 0% / 2 ( 0 "e " cos & " sin & " d & " d ' " d r [1]
# , /& ) 0 "r
+ ! 0* ! 02+ ! 0+ / 2 x" % ( " e t " cos - " sin - " d - " d . " d r [2]
$ , x '0
# , /& ) 0 "r
+ ! 0* ! 02+ ! 0+ / 2 y" % ( " e t " cos - " sin - " d - " d . " d r [3]
$ , y'0

2+ +/2 # , /& ) 0 "r


+ *
!0 !0 !0 z" % ( " e t " cos - " sin - " d - " d . " d r [4]
$ , z '0

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Calcul des intégrales [ 1 ] , [ 2 ] , [ 3 ] , [ 4 ]

$ 2% %/2 # )t "r %
[1] = !0 !0 !0 ( 0 "e " cos & " sin & " d & " d ' " d r = ( 0 "
)t
2+ +/2 " , /% ) 0 (r
[2] = !0
*
!0 !0 $ ' ( r ( e t ( cos - ( sin 2 - ( cos . ( d. = 0
# , x &0
" , /% ) 0 (r
[3] = ! 0* ! 02+ ! 0+ / 2 $ ' ( r ( e t ( cos - ( sin 2 - ( d - ( sin . ( d . = 0
# , y&0

2+ +/2 " , /% )0 (r 2 1 " , /%


[4] = *
!0 !0 !0 $ ' ( r ( e t ( cos2 - ( sin - ( d - ( d . = ( + ( 2 ( $ '
# , z &0 3 0t # , z &0

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Calcul de l'intégrale : Jz- dS dt

dS ) 0 2 1 # 1 3& ,
!
(
Jz " d S " d t = / " 2 f + 2s ")4"0
"d t " + 30 "
+* 2t
+ "0" 2 " %
3
( .
2 t $ 1 z ' 0 .-

!
J "d S"d t =
(/" 1f + 1s )" dS " d t " )+ 20 1 1 # 0 2& ,
+ " "% ( .
z 1t + 4 6 1 $ 0 z '0.
* t -

or ! s >> ! a et ! s >> $ ! f "


($ ! f + !s )# 1
!t

on commence à prendre des approximations "logiques"…

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Résultat du calcul : loi de Fick

! )0 1 1 # + )&
Jz = + " " % (
4 6 * $ + z '0
t

Ce qui a été fait en 0 est valable en n'importe quel point


r r
r # (r ) 1 1 % # (r )
J z! (r ) = + " "
4 6 $ %z
t

On montrerait de même que :

r r
r # (r ) 1 1 % # (r )
J z+ (r ) = ! " "
4 6 $ %z
t

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Courant total échangé à la frontière
r
r r r 1 1 % $ (r )
J z ( r ) = J z+ ( r ) ! J z! (r ) = ! 3 " "
#t %z

Le résultat est analogue pour les autres directions x et y

RESULTAT FINAL
r r 1 r
J (r ) = ! " grad $ ( r )
3" # t

Nous écrirons la loi de Fick sous la forme :

r r r 1
J ( r ) = ! D " grad # ( r ) avec D=
3" $ t

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Approximations de la Loi de Fick

pour exploiter cette relation, il faut admettre que nous avons…

 neutrons monocinétiques

 milieu homogène et infini

 milieu diffusant de faiblement absorbant

 sources faibles ou éloignées

 diffusion isotrope dans le laboratoire

 flux variant lentement dans l'espace

 régime stationnaire ou proche de la criticité

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3. Approximation de l'équation de la diffusion
La loi de Fick
compte tenu d'approximations raisonnables
nous permet de simplifier l'équation de Boltzmann

Cela nous conduit à l'équation bilan simplifiée suivante :


r
Equation de Boltzmann approchée ( r , t )
1 $% r
! = S + & s ! % " & t ! % " div J #
v $t

1 #$ r
! = S " % a ! $ " div J
v #t

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4. Calculs de condensation

Milieu homogène :

milieu fictif ayant les mêmes caractéristiques en tous points


et constitué par un mélange homogène de plusieurs corps

Il nous faut estimer les sections efficaces macroscopiques moyennes


en respectant les bilans EXACTS des interactions…

Résolution du problème

Calcul du taux de réaction, en un point rr et à un instant donné t.


L'énergie des neutrons est supposée comprise entre : E1 et E2

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Le nombre total de réactions provoquées par les neutrons
dans l'intervalle d'énergie considéré
est l'intégrale du taux de réaction élémentaire

r E2 r r
R ( r,t ) = ! E !! " ( E ). # ( r,E, % , t ). d 2% . d E
1 4$

Hypothèses simplificatrices

On suppose que :
r
 milieu infini, homogène et isotrope (! ne dépend pas de " )
 milieu infini, homogène (le flux est le même en tout point du milieu)
 le régime est stationnaire
r
Les hypothèses simplificatrices permettent de supprimer r et t

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Le flux total et le taux de réaction s'écrivent alors :
r r
! ( r,t ) = ! et R ( r,t ) = R

Calcul du taux de réaction, condensation des sections efficaces

Sur le domaine d'énergie considéré,


la répartition des neutrons se traduit par un flux ! ( E )

Soit une interaction quelconque (absorption, capture, diffusion)


de section efficace macroscopique ! ( E )

nombre total de réactions provoquées par les neutrons


dans l'intervalle d'énergie considéré,
= intégrale du taux de réaction élémentaire
E r
R E 1 ,E 2 = ! E !! " ( E ). # ( E, % ). d 2% . d E
[ 2 ]
1 4$

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E 2 # ( E )! $ ( E ).d E
intégration sur toutes les directions [ ]
R E 1 ,E 2 = " E
1

La variable énergie complique les calculs (résonances)


→ simplification par une moyenne sur l'intervalle d'énergie.

Les calculs de condensation permettent de remplacer l'intégrale


par le produit de deux quantités :
E2 ! ( E ) #d E
[
R E 1 ,E 2 = " ! # ] ! = "E
1
est le flux total

E
" E 2 # (E)! $ ( E ) !d E
R E1 ,E 2 = 1 E2 $ ( E ) !d E
alors :
[ ] E
! "E
1
" E 2 $ ( E ) !d E
1

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E2 ! (E)# " ( E ) #d E
$E
!= 1
E2 " ( E ) #d E
$E
1

section efficace condensée sur le flux


(ou section efficace moyennée sur le flux ou Section efficace moyenne)

Le résultat du calcul de condensation s'écrit :

[ ]
R E 1 ,E 2 = " ! #

Pour que cette condensation soit cohérente


il faut qu'elle conserve le taux de réaction total R
sur le domaine d'énergie considéré.

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Bien que les caractéristiques des neutrons dépendent beaucoup de
l'énergie, il est possible de les considérer tous identiques
en utilisant des sections efficaces pondérées sur le spectre.

Autrement dit, on peut considérer les neutrons d'un domaine d'énergie


comme des neutrons monocinétiques
et les calculs des taux de réactions seront exacts
si l'on utilise de bonnes sections efficaces condensées
sur le bon spectre.

Toute la "qualité" des calculs réside donc dans


 ces calculs des sections efficaces condensées
 le modèle de spectre
 le modèle de ralentissement adopté

Nécessité de calculs de référence avec des codes de Monte-Carlo

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