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KABORE Safiatou Master 2 ELT /IST GOUNGHIN

UNITE D’APPRENTISSAGE 4 : L’ARBRE DES CAUSES


SITUATION D’APPRENTISSAGE 5
I. TRAVAUX INDIVIDUELS
Etudiant N°1
KABORE SAFIATOU
TACHE 1 ; Définir l’arbre des causes
TACHE 2 ; Définir la méthodologie de mise en œuvre de l’arbre des causes

Introduction

Si le risque zéro n’existe pas sur le lieu de travail, l’objectif permanent d’un chef d’entreprise
est de prévenir et anticiper l’incident. Mais comment réagir a posteriori, pour éviter sereinement
qu’un évènement malheureux ne se reproduise ?

Toutefois, les données mathématiques déterminent des nombres et des catégories, mais ne
révèlent pas les causes des incidents, ni l’enchaînement des évènements ayant entraîné le
sinistre. Une conclusion pertinente et des mesures adaptées réclamant une analyse pointue du
contexte, des faits et des témoignages, la méthode qualitative à fait son apparition dans les
années 70, popularisée par l’INRS. Une méthode pratique d’investigation, appelée « arbre des
causes », qui prend racine sur le terrain et grandit à force d’échanges…

TACHE 1 :

Définition

L’arbre des causes, ou arbre des évènements, c’est un outil concret pour analyser les raisons
profondes d’un incident ou tout autre évènement indésirable et nuisible pour la sécurité, sur le
lieu de travail notamment.
En pratique, c’est un schéma arborescent qui permet de visualiser avec méthode et rigueur les
différentes causes ayant conduit à un incident spécifique.
Considérant que l’incident est le résultat de dysfonctionnements, la méthode de l’arbre des
causes explore de manière systémique (vue d’ensemble) les différents facteurs (composants)
qui ont concouru au problème final (interaction).

TACHE 2 :

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KABORE Safiatou Master 2 ELT /IST GOUNGHIN

La méthodologie de l’arbre des causes

La méthode de l’arbre des causes permet de rechercher les facteurs d’accidents en amont de la
situation de travail ou du comportement de l’opérateur. Elle ne se contente pas de lister les faits
proches du dommage (Instant T), mais va sonder l’organisation du travail, jusqu’au
fonctionnement de l’entreprise.

Par analyse qualitative, l’arbre des causes entend inclure tous les collaborateurs en instaurant
un débat ouvert et honnête. Cette discussion collective, à l’inverse des statistiques, fait la part
belle aux mots plutôt qu’aux chiffres.
Avec l’arbre, la démarche ne suggère pas un coupable, mais des réponses constructives
pour éviter un futur accident, faisant de la communication un terreau de choix.

D’ailleurs, rendu largement accessible et compréhensible par sa représentation graphique,


l’arbre des causes est à lui seul un outil de communication clair et transparent, à destination de
tous. Cette simplicité apparente témoigne de la volonté de fédérer autour de la sécurité, en
vulgarisant un aspect de la culture sécurité sans le minimiser. Et si, parfois, une image valait
mille mots ?

Pour se faire, il faut ;

1) Constituer une équipe compétente.

Choisissez des éléments capables, objectifs et impliqués. Il s’agira de personnes en lien direct
avec l’incident, d’autres estimées pour leur capacité d’analyse ou leur relationnel, et d’un
décisionnaire amené à prendre les mesures qui s’imposeront.

2) Recueillir les faits.

Le recueil des faits est la partie la plus importante pour la création d’un arbre des causes. Elle
doit donc être minutieuse, précise et complète.
Presque immédiatement après l’accident, les faits se classent en deux catégories : les
observations (lieu de l’incident, environnement de travail) et les retours (témoignages).
Pour les retours, il s’agit des personnes directement impliquées (victime, témoins) ou non
(supérieur, collègues), avec leur sensibilité propre. De tels entretiens vont révéler différentes
facettes de la perception de l’incident (techniques, humaines, organisationnelles) pour élargir
ensuite les moyens de prévention et de sensibilisation.
Attention : il s’agit de retenir les faits concrets uniquement, et donc de dissocier les émotions,
les opinions ou les avis personnels. Utilisez des termes simples, tout le monde doit
comprendre et identifier.

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3) Créer l’arbre des causes.

Tous les faits sont maintenant en votre possession, il est temps d’élaborer votre schéma
graphique.
La construction de l’arbre est organisée de manière rétrospective. En partant du fait ultime
(accident), les faits sont situés les uns par rapport aux autres de manière itérative (répétition
du schéma), pour remonter de la conséquence vers la cause. De droite à gauche ou de haut en
bas, l’incident est le point de départ de l’arbre, les faits permanents ou inhabituels (variations)
en sont les branches qui se multiplient. Ce sont les faits antécédents, plus ou moins
déterminants, qui répondent toujours aux mêmes questions :
Pour quelle raison cela s’est-il produit ?
Existe-t-il d’autres raisons

Exemple :
Opérateur X a eu la main écrasée par une machine (Fait ultime)
Pour quelle raison cela s’est-il produit ?
Opérateur X a voulu retirer un objet qui bloquait le tapis.
Existe-t-il d’autres raisons ?
Le responsable de quart à remis en marche à distance. (Fait inhabituel)
La machine n’était pas hors tension. (Fait permanent)
Pour quelle raison cela s’est-il produit ?
L’opérateur est intervenu après avoir stoppé manuellement le tapis. (Fait inhabituel)
Existe-t-il d’autres raisons ?
L’opérateur n’a pas eu de réponse de la salle de commandes. (Fait inhabituel)
Pour quelle raison cela s’est-il produit ?
Le responsable de quart était sur les lieux d’une autre intervention (Fait inhabituel)
Le bruit important sur zone l’a empêché d’entendre l’appel. (Fait permanent)
Existe-t-il d’autres raisons ?

etc…

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Schémas illustratif de l’exemple

Conclusion

Sans présumer des torts et après un examen objectif des faits et circonstances, l’élaboration
d’un arbre de causes dans cet exemple révèlent rapidement les dysfonctionnements qui ont
mené à l’accident : non-respect des consignes (opérateur) mauvaise communication
(responsable de quart), gestion des effectifs discutable, manque d’information sur les risques
liés aux machines…

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OUEDRAOGO Sibiri Alfred Master 2 ELT /IST GOUNGHIN

Etudiant N°2 :

NOM : OUEDRAOGO

PRENOM : Sibiri Alfred

Tâche 1 (travail individuel) : Définir l’arbre des causes

Tâche 2 (travail individuel) : Définir


Presente par : la méthodologie de
OUEDRAOGO S Alfred;
mise en œuvre de l’arbre des causes.

INTRODUCTION

Les accidents de travail ne résultent jamais d’une cause unique ; ils sont la conséquence d’une
combinaison de facteurs. Toute la difficulté consiste à identifier les différents éléments qui y
sont contribué.
C’est dans cette optique qu’il nous a été demander de :
- définir l’arbre des causes ;
- définir la méthodologie de mise en œuvre de l’arbre des causes.
Dans les lignes qui suivent nous tenterons de donner des réponses aux questions posées ci-
dessus.

❖ Tâche 1 : Définir l’arbre des causes

Définition de l’arbre des causes


L’arbre des causes ou l’arbres des faits est un schéma se présentant sous la forme d’une
arborescence. C’est un outil particulièrement utilisé dans le domaine des risques professionnels
pour mieux identifier a posteriori tous les faits nécessaires ayant abouti à un évènement

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OUEDRAOGO Sibiri Alfred Master 2 ELT /IST GOUNGHIN

indésirable (accident de travail) mais aussi défaillance d’un processus. Il s’agit donc d’une
méthode d’analyse de cause racine.
Il est une méthode structurer et rigoureuse. Elle permet de comprendre le scénario de l’accident
et proposer diverses mesures de prévention. En cela elle s’inscrit dans une démarche active de
prévention des risques professionnels visant à préserver l’intégrité physique et mentale des
salaries.

❖ Tâche 2 : Définir la méthodologie de mise en œuvre de l’arbre des causes.

Méthodologie de mise en œuvre de l’arbre des causes.

La méthode de l’arbre des causes permet :


• De rechercher les facteurs d’accidents au-delà de la seule situation de travail et du
comportement de l’agent,
• D’instaurer un débat ouvert autour de l’accident,
• D’ouvrir le champ des mesures de prévention possibles,
• De communiquer largement grâce aux supports d’une représentation graphique.
Les principes :
• Le développement d’une compréhension objective du processus de l’accident et non la
recherche de responsabilités,
• La mise en évidence des faits et non pas des interprétations et des jugements de valeur,
• La prise en compte de faits les plus en amont possible,
• Le respect de la succession des étapes,
• L’utilisation d’un cadre d’observation (QQOQCCP par exemple).

Par conséquent, analyser un accident

Ce n’est pas rechercher un Ce n’est pas interpréter le


Ce n’est pas proposer une
coupable premier signe qui apparaît
solution irréfléchie
comme une cause

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OUEDRAOGO Sibiri Alfred Master 2 ELT /IST GOUNGHIN

Les étapes de la méthodologie


Etape 1 : constituer le groupe de travail
L’objectif est de bâtir un groupe ne compose de personne en lien avec l’accident d’autres
possédant des compétences utiles pour l’analyse des faits. Et enfin un décisionnaire pour
prendre les mesures qui s’imposent.
NB :il convient de lancer l’analyse au plus vite après l’accident
Etape 2 : Le recueil de faits et la construction de l’arbre des causes
Cette étape vise à recueillir les faits et à construire progressivement l’arbre des causes, de façon
itérative.
➢ Le recueil de faits
Deux grandes sources d’informations sont à considérer :
• Les informations obtenues dans le cadre d’observations sur l’environnement de travail
(machine, outil, contexte…)
• Les informations obtenues dans le cadre d’entretien auprès de la victime, des témoins, de
l’encadrement, des collègues…
NB : à faire le plus tôt possible après l’accident et, si possible, sur le lieu de l’accident
➢ Identification des variables
Lors de la formulation des faits, il est important de savoir différencier les interprétations des
faits pertinents
car seuls ces derniers sont utilisés dans la construction de l’arbre. Parmi l’ensemble des faits
retenus, il faut
distinguer les faits habituels appelés « états » et les faits inhabituels appelés « variations ».
Les premiers contribuent à la réalisation de l’accident sans pour autant déclencher le
processus conduisant à la blessure.
Les seconds constituent l’information essentielle nécessaire à la dynamique du processus
accidentel.
La variation est un écart par rapport à l’habituel du point de vue de l’opérateur. Ainsi,
l’accident peut se produire. Lors de la réalisation d’actions inhabituelles ou par une
combinaison inhabituelle d’actions habituelles. C’est ce caractère de « changement » qui va
guider l’analyse.
➢ Construction de l’arbre des causes : Règles pratiques
L’arbre des causes est une représentation graphique de l’enchaînement logique des faits qui
ont conduit à la blessure. Sa construction s’appuie sur des règles.
• L’arbre se construit à partir d’un questionnement

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OUEDRAOGO Sibiri Alfred Master 2 ELT /IST GOUNGHIN

• Les faits sont reliés entre eux par trois types de liens logiques : enchaînement,
conjonction et disjonction.
Ces deux derniers utilisent exclusivement l’opérateur ET ... ; les faits retenus sont ceux
nécessaires pourque le dommage se produise mais cela n’exclut pas qu’il puisse y avoir
d’autres faits nécessaires qui pourront, selon l’approfondissement de l’enquête, être ajoutés
lors de réunions de groupes d’analyse , notamment lors de réunions du comité d’hygiène, de
sécurité et des conditions de travail (CHSCT) ou des délégués
du personnel (DP). Ainsi, le nombre de faits pouvant apparaître dans un arbre des causes n’est
pas limitatif. Les relations de conjonction et de disjonction peuvent mettre en jeu plus de deux
faits.

Etape 3 : L’exploitation de l’arbre des causes

Cette étape permet de proposer des solutions qui portent sur chacun des faits, quelle que soit la
position de ces derniers dans l’arbre des causes. On recherche systématiquement un moyen de
supprimer un fait. Aucune proposition ne doit être rejetée a priori.
Plus les mesures de prévention portent sur des faits éloignés de l’incident, plus ces mesures
empêchent un nombre important de facteurs d’accidents de se reproduire.

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OUEDRAOGO Sibiri Alfred Master 2 ELT /IST GOUNGHIN

➢ Le choix des mesures de prévention


Pour faire les choix entre diverses propositions d’actions de prévention, on prend en compte
certains critères essentiels :

• Conformité à la réglementation
• Coût
• Stabilité dans le temps
• Portée de la mesure
• Absence de contrainte pour les agents
• Non-déplacement du risque
• Délai d’application
•…
On doit aussi hiérarchiser les mesures de prévention en tenant compte des principes généraux
de prévention en élaborer un plan d’actions.

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TINDANO Yegnerpo Master 2 ELT /IST GOUNGHIN

Etudiant N°3

TINDANO Yegnerpo
Tâche 1 (travail individuel) : Définir l’arbre des causes
L’arbre des causes est une méthode d’analyse utilisée dans le champ des risques
professionnels pour identifier, a posteriori, les différents facteurs ayant pu causer un accident
du travail. D’autres sources le définissent tout simplement comme étant la représentation
graphique sous la forme d’une arborescence de l’enchaînement logique des faits qui ont
provoqué un évènement « indésirable » ou « redouté » (accident du travail, défaillance d'un
processus, etc.). Dans certains autres documents, il est aussi appelé « arbre de défaillance ».
L’arbre des causes est représenté graphiquement dans le même esprit qu’un arbre généalogique
dans la logique d’établir une filiation des causes avec leurs effets et la genèse de l’accident
(évènement indésirable) grâce à la relation entre les différentes causes. Il se modélise sous une
forme graphique qui peut se lire de gauche à droite ou de haut en bas.

Tâche 2 (travail individuel) : Définir la méthodologie de mise en œuvre de l’arbre des


causes.
1. Constituer le groupe de travail
L'objectif est de bâtir un groupe composé de personnes en lien avec l'accident, d'autres
possédant des compétences utiles pour l'analyse des faits et enfin un décisionnaire pour prendre
les mesures qui s'imposent. Important : il convient de lancer l'analyse au plus vite après
l'accident.
2. Recueillir les faits
La première étape consiste à lister les faits. Ils sont de 2 natures :
✓ les observations réalisées sur le lieu de l'accident et l'environnement de travail
✓ les retours des personnes impliquées directement ou non : supérieur hiérarchique,
collègues, témoins, services connexes... Le cas échéant, interrogez des profils différents,
car selon leur sensibilité, certains verront le côté technique, d'autres le côté humain, etc.
Dans les 2 cas, il convient de s'en tenir aux faits concrets et objectifs et non aux opinions,
jugements ou autres évaluations relevant d'appréciations ou interprétations personnelles.
2.1 Les méthodes pour aider le recueil
2.1.1 - La méthode ITAMAMI
Les faits à rechercher concernent 5 catégories :

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TINDANO Yegnerpo Master 2 ELT /IST GOUNGHIN

✓ I : individu - la personne victime : ses compétences, son profil, son état psychologique
- etc. - QUI ?
✓ TA - la tâche - les caractéristiques de la tâche - Quoi ?
✓ MA - le matériel utilisé - Avec quoi ?
✓ MI - le milieu - le poste de travail, le lieu, etc. Où ?
Une variante existe en divisant le TA en T-Tâche et A- Activité : le premier étant l'objectif
et le second la manière dont la tâche est exécutée.
2.1.2 - Le diagramme d’Ishikawa, notamment avec sa version 5M - un classique pour
la recherche de causes. Le diagramme d'Ishikawa, également appelé diagramme de causes et
effets, est une représentation graphique qui permet de visualiser les causes d'un problème. Il
s'agit d'un outil de management, lié à la démarche qualité de l'entreprise. Il s'intègre également
aux problématiques de gestion des risques. L'analyse des facteurs directs et indirects agissant
sur un problème se fait par l'intermédiaire de l'étude des 5 M : Matière, Milieu, Méthode,
Matériel, Main d'œuvre.
2.1.3 - Les 5 pourquoi : pour analyser les causes et découvrir de nouvelles pistes à
creuser. Le processus consiste, lorsqu’un problème est identifié, à se demander pourquoi 5 fois
de suite et à répondre aux questions au fur et à mesure jusqu’à remonter à la source du problème.
Il ne faut pas chercher toutefois à ordonner dès à présent les éléments en sa possession.
L'objectif de cette phase est de collecter un maximum d'informations pour ne rien oublier.
Utilisez un vocabulaire simple et concis pour décrire le fait. Tout le monde doit comprendre
aisément, quel que soit son métier ou sa spécialité. A noter qu’il est indispensable de recueillir
ces données factuelles le plus rapidement possible après la survenue de l'accident.
3. Construire l'arbre des causes
Une fois tous les faits en main, il est temps de passer à la construction du schéma graphique.
La méthode repose sur un questionnement itératif pour remonter de la conséquence (l'accident)
aux causes.
Pour ce faire, notez à droite le fait ultime, puis posez-vous ces questions et notez les réponses
en partant sur la gauche. Ce sont les faits antécédents.
- Qu'a-t-il fallu pour que cela se produise ?
- Est-ce suffisant pour expliquer le fait ?
Et on procède de la même façon pour chaque fait.
3.1 Les types de liens
Arrêtons-nous sur la nature des liens qui connectent 2 ou plusieurs faits :
➢ Enchaînement : lorsqu'une activité dépend d'une et une seule autre

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TINDANO Yegnerpo Master 2 ELT /IST GOUNGHIN

➢ Conjonction : lorsqu’un fait se produit par la réunion de plusieurs autres faits


antécédents

➢ Disjonction : lorsqu'un seul fait antécédent engendre plusieurs conséquences


différentes

4. Analyser l’arbre des causes

Au-delà des causes ayant conduit à l’accident, l’arbre des causes contribue surtout à l’adoption
de mesures de prévention des risques professionnels. Ainsi donc un arbre des causes, une fois
réalisé, doit être partagé d’abord en groupe de travail pour identifier, pour chacune des causes
présentes dans l’arbre, des mesures de prévention idoines. Il ne s’agit pas seulement de
proposer des mesures pour les causes les plus immédiates (directes) mais aussi pour les causes
profondes (indirectes), celles qui se situent le plus en amont. Pour définir une mesure de
prévention adaptée plusieurs questions doivent être posées en tenant compte de :

✓ l'accord avec la règlementation ;

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✓ la stabilité dans le temps ;


✓ l’intégration plus ou moins facile au travail ;
✓ le déplacement du risque ou l’apparition de nouveaux risques ;
✓ la portée de la mesure ;
✓ l’action sur les causes profondes ;
✓ les délais d’application de la mesure envisagée.

L’arbre des causes pour un accident de travail est également un outil pédagogique pour
former et sensibiliser les membres de l’entreprise à la sécurité.

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GROUPE N°5 Master 2 ELT /IST Gounghin

II. TRAVAUX DE GROUPE


MEMBRES DU GROUPE
KABORE Safiatou
TINDANO Yegnerpo
OUEDRAOGO Sibiri Alfred

Tâche 3 (travail de groupe) : Donner les avantages et les inconvénients de l’application de


l’arbre des causes
Avantages et les inconvénients de l’application de l’arbre des causes
a Avantages
L'analyse par arbre des causes est la plus couramment utilisée dans le cadre d'études de fiabilité,
de disponibilité ou de sécurité des systèmes. Elle présente en effet un certain nombre
d'avantages non négligeables par rapport aux autres méthodes, à savoir :
1. Son aspect graphique tout d'abord, caractéristique particulièrement importante, constitue un
moyen efficace de représentation de la logique de combinaison des défaillances. Il participe
largement à la facilité de mise en œuvre de la méthode et à la compréhension du modèle. Ainsi,
il est un excellent support de dialogue pour des équipes pluridisciplinaires.
2. Le processus de construction de l'arbre basé sur une méthode déductive permet à l'analyste
de se focaliser uniquement sur les événements contribuant à l'apparition de l'événement redouté.
3. Une fois la construction de l'arbre terminée, deux modes d'exploitation sont possibles :
➢ l'exploitation qualitative servant à l'identification des combinaisons d'événements
critiques, la finalité étant de déterminer les points faibles du système;
➢ l'exploitation quantitative permettant de hiérarchiser ces combinaisons d'événements
suivant leur probabilité d'apparition, et estimer la probabilité de l'événement sommet,
l'objectif in fine étant de disposer de critères pour déterminer les priorités pour la
prévention de l'événement redouté.
4. Par opposition aux méthodes de simulation, l'approche analytique offerte par l'arbre des
causes à l'avantage de pouvoir réaliser des calculs rapides (avantage tout à fait relatif au vu de
l'évolution permanente de l'informatique) et exacts.
5. La méthode permet d'estimer la probabilité non seulement de l'événement redouté, mais aussi
celle des portes intermédiaires, à partir de celle des événements de base. Il est également
possible de faire de la propagation d'incertitudes sur les données d'entrée, et du calcul de
facteurs d'importance.

Situation d’apprentissage 5 : Arbre des causes 14


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6. La taille de l'arbre des causes est proportionnée à la taille du système étudié, et pas
exponentielle en fonction de cette taille.
b Inconvénients
L'utilisation de l’arbre des causes devient inefficace ou difficilement applicable lorsque les
caractéristiques suivantes apparaissent :
1. Dépendance entre les événements
Les calculs de probabilité d’occurrence effectués par le biais de l’arbre des causes sont basés
sur une hypothèse d’indépendance des événements de base entre eux. Par exemple, la
probabilité d’apparition d’un événement de base ne peut pas dépendre de l’apparition d’autres
événements de base.
2. Notion d’événements temporisés
L'arbre des causes ne rend pas compte de l'aspect temporel des événements.
Il ne peut donc considérer ni les dépendances fonctionnelles, ni les états passés. De plus, il ne
permet pas de prendre en compte un ordre imposé dans lequel des événements doivent se
produire pour induire une défaillance.
3. Système dégradé
L’arbre des causes est binaire. Un événement se produit ou ne se produit pas, mais aucune
notion de capacité ou d’efficacité ne peut intervenir. Par exemple, une vanne sera considérée
comme ouverte ou fermée, mais sans pouvoir déterminer d’état intermédiaire.
4. Taille de l’arbre
La taille n’est pas une limite en soi. Néanmoins dès qu'elle augmente de manière significative,
l’arbre doit être divisé en sous-arbres, et la lisibilité ainsi que la compréhension du modèle
deviennent alors plus difficiles.

Situation d’apprentissage 5 : Arbre des causes 15


GROUPE N°5 Master 2 ELT /IST Gounghin

Tâche 4 (travail de groupe) : Donner un exercice d’application sur l’arbre des causes
Exercice d’application sur l’arbre des causes
Considérons un cas d’accident : Alain a été renversé par un chariot élévateur
Proposition de solution
Etape1 : Constituer le groupe de travail
Il faut constituer un groupe de personnes susceptibles de disposer des informations sur les
circonstances de l’accident qui s’est produit. Ce groupe de personne comprendra également la
hiérarchie de la victime pour le pouvoir de décisions qu’ils ont.
Etape2 : Recueillir les faits
Interroger les membres du groupe, afin de recueillir le maximum d’informations et surtout les
détails de la survenue de l’accident. Le fait d’écouter plusieurs versions permettra de les
confronter afin d’en tirer avec exactitude les causes directes et indirectes de l’accident
Etape3 : Construire l'arbre des causes
A ce niveau il faut poser les questions sur chacun des faits susceptibles d’être une cause ou
ayant facilité la survenue de l’accident et noter les réponses au fur et à mesure :
Qu'a-t-il fallu pour que cela se produise ?
1 - 1 : Alain soit présent dans la zone de déchargement des camions
o Est-ce suffisant pour expliquer le fait ?
Non : Qu'a-t-il fallu d'autre pour que cela se produise ?
1- 2 : L'éclairage de la zone soit défaillant
o Est-ce suffisant pour expliquer le fait ?
Non : Qu'a-t-il fallu d'autre pour que cela se produise ?
1 - 3 : Qu'une palette empêche le cariste de voir Alain
...
On reprend chaque fait du niveau précédent et on utilise le même questionnement
1 - 1 : Alain était présent dans la zone de déchargement des camions
Qu'a-t-il fallu pour que cela se produise ?
1 - 1 - 1 : L'accès aux bureaux du service logistique soit modifié
o Est-ce suffisant pour expliquer le fait ?
Non : Qu'a-t-il fallu d'autre pour que cela se produise ?
1 - 1- 2 : Qu'il n'y ait pas de panneau d'avertissement de danger aux abords de la
zone de déchargement
etc.

Situation d’apprentissage 5 : Arbre des causes 16


GROUPE N°5 Master 2 ELT /IST Gounghin

Et on procède de la même manière pour les niveaux suivants. On aboutit ainsi l’arbre
des causes ci-contre.

Etape3 : Analyse de l'arbre des causes


Après avoir construit l’arbre, il faut ensuite l’analyser. C’est-à-dire relire et prendre
connaissance de l’enchainement logique des evenments ou actions ayant entrainé l’accident.
C’est ainsi que l’on pourra enfin prendre les bonnes mesures de prévention pour éviter à l’avenir
les mêmes désagrements.

Situation d’apprentissage 5 : Arbre des causes 17

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