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1.

Dépenses électorales : La Commission nationale des comptes de campagne et des


financements politiques, composée de conseillers d'État et de la Cour de cassation,
contrôle les dépenses électorales pour garantir la transparence financière des campagnes
et le pluralisme politique. Les candidats doivent établir un compte de campagne plafonné
et contrôlé strictement par la commission. Les décisions de la commission peuvent être
contestées devant le Conseil constitutionnel, comme cela s'est produit en 2012 pour les
comptes de Nicolas Sarkozy. Chaque candidat reçoit une avance de 200 000 euros et un
remboursement de ses dépenses électorales après l'élection, selon les résultats obtenus.

2. Égalité des candidats dans les médias audiovisuels : L'ARCOM contrôle l'égalité des
candidats dans les médias audiovisuels, mais ce contrôle peut être difficile à réaliser. Les
sanctions actuelles, principalement pécuniaires, ne semblent pas toujours dissuasives. Il
serait nécessaire d'envisager des sanctions plus sévères pour assurer un contrôle plus
effectif et renforcer l'équité entre les candidats.

D'autres points importants concernant la campagne électorale sont :

L'accessibilité des moyens de propagande électorale aux personnes en situation de


handicap est désormais obligatoire pour les candidats.
Depuis 2002, la publication de sondages est interdite à partir de minuit la veille du jour du
scrutin pour éviter toute influence sur les résultats.
Depuis la loi organique de 2021, la publication des résultats des sondages doit être
accompagnée des marges d'erreur.
Les heures d'ouverture des bureaux de vote sont uniformisées de 8h à 19h partout, suite à
la loi organique de 2016 sur l'organisation des élections présidentielles.
L'élection au suffrage universel direct a renforcé l'équilibre entre le Président de la République et le Parlement.
Les deux sont élus directement par le peuple, ce qui confère une légitimité populaire presque égale. Cela a
confirmé l'équilibre entre le président et le parlement, qui ont tous deux une légitimité populaire.

Sous la Vème République, le "fait majoritaire" est apparu, où la majorité politique présidentielle et la majorité
politique parlementaire concordent.
=> Ce phénomène a émergé en 1962 et a été renforcé par l'élection du président au suffrage universel direct,
qui lui a donné une légitimité populaire aussi forte que celle des députés. Cela a permis au Président de la
République de disposer d'une majorité parlementaire qui lui permet d'appliquer son programme sans avoir
besoin de contraindre les parlementaires en utilisant les outils constitutionnels.

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