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Neuroanatomie fonctionnelle- Anatomie Topographique

Neuroanatomie Fonctionnelle
Anatomie Topographique

Octobre 2007

UFR Sciences Biologiques Bordeaux 1 - UFR Sciences de la vie Bordeaux 2

Thèmes encadrés par A. Nadjar

L’hypothalamus
Marion Sintes, Sandrine Thiel

Le système limbique
Sophie Vittet, Florian Smet

Le cortex cérébral
Alice-Camille Tosi, Loïc Robin, Jillian Iafrati

Le Système ventriculaire et le Liquide


Cephalo-Rachidien (LCR)
Emilie Noe, Thomas Larrieu

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L’HYPOTHALAMUS
Marion Sintes, Sandrine Thiel
I. LOCALISATION
L’hypothalamus est situé à la base du diencéphale, il est limité par le chiasma optique
à l’avant, par le mésencéphale à l’arrière et se trouve au-dessous du thalamus (figure 1). Il
forme le plancher et les parois du 3ème ventricule et est relié à l’hypothalamus postérieur par la
tige infundibulaire (ou tige pituitaire).
II ORGANISATION INTRINSEQUE (figure 2) :
• L’hypothalamus antérieur (figure 2bis.a), situé au-dessus de chiasma optique, il
comporte :- le noyau préoptique périventriculaire, il entoure l’extrémité rostrale du 3ème
ventricule (non visible sur les figures 2 et 2bis).
- le noyau préoptique médian compris entre la commissure blanche antérieure et le
chiasma optique.
- le noyau suprachiasmatique, situé au-dessus du chiasma optique.
- le noyau préoptique latéral.
L’hypothalamus antérieur est situé sous le noyau paraventriculaire.
• L’hypothalamus moyen (figure 2bis.b et c), situé au-dessus de la tige pituitaire, il
comporte : - le noyau arqué (infundibulaire) (cf figure 2) dans la partie la plus ventrale de
l’aire moyenne, il est constitué de cellules dont une grande partie entrent en contact avec les
cellules épendymaires bordant le 3ème ventricule.
- le noyau ventromédian, situé au-dessus du noyau arqué.
- le noyau dorsomédian, situé au-dessus du noyau ventromédian.
- le noyau paraventriculaire, formé de deux types de neurones : des neurones de
gros volume dits « magnocellulaires », et des neurones de petit volume dits
« parvocellulaires ».
- le noyau supraoptique, situé en position dorsolatérale par rapport au chiasma
optique. Il est formé de neurones de morphologie, de projection et de fonction identiques à
celles des neurones magnocellulaires du noyau paraventriculaire. Ces 2 noyaux sont
d’ailleurs habituellement regroupés sous le terme de noyaux magnocellulaires.
- le noyau périventriculaire, situé de chaque côté du 3ème ventricule.
• L’hypothalamus postérieur (figure 2bis.d), qui comprend les corps mamillaires et
l’aire hypothalamique postérieure.
- Les corps mamillaires se décomposent en

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noyau mamillaire médian, qui fait saillie sur le plancher de l’hypothalamus.


noyau mamillaire latéral, situé au bord externe du noyau mamillaire médian.
noyau mamillaire intermédiaire (le noyau tubéromamillaire), situé à la
périphérie du corps mamillaire et formé de cellules de grande taille qui synthétisent divers
neurotransmetteurs et qui se projettent de façon diffuse, en particulier sur le cortex cérébral.
noyaux prémamillaires dorsal et ventral, de petite taille, situés en arrière du
noyau hypothalamique postérieur.
- le noyau hypothalamique postérieur est formé de cellules volumineuses dispersées
parmi une matrice de cellules plus petites.
Enfin, dans sa grande partie, l’aire hypothalamique latérale (AHL) est
constituée d’une matrice neuronale pauvre en cellules. On y trouve les 2 noyaux latéraux qui
forment deux petits renflements dans la partie latérale du plancher de l’hypothalamus.
III LIENS ANATOMOMIQUES : AFFERENCES-EFFERENCES (figure 3) :
3-1 Les efférences de l’hypothalamus :
Les principaux noyaux de l’hypothalamus sont situés pour la plupart dans la partie
médiane de cette structure. L’hypothalamus contrôle l’homéostasie, c'est-à-dire le maintien
des conditions internes constantes pour des conditions externes variables, et ce par deux voies
de sorties principalement :
• Le faisceau médian du télencéphale (FMT) est un important faisceau de fibres
longitudinales qui passe au travers de l’hypothalamus latéral. Vers le bas, il connecte
l’hypothalamus au tronc cérébral, vers le haut il connecte l’hypothalamus à la base du
cerveau, à l’amygdale et au cortex cérébral. Des neurones présents au milieu des fibres du
faisceau médian du télencéphale permettent à l’hypothalamus de projeter sur un grand nombre
de cibles, depuis le cortex jusqu’à la moelle épinière sacrée.
L’hypothalamus peut ainsi commander la fréquence cardiaque, la vasoconstriction…
• Un second système de fibres est situé en dedans des principaux noyaux
hypothalamiques, dans la paroi du 3ème ventricule. Ces fibres périventriculaires sont
constituées :
- de fibres longitudinales qui connectent l’hypothalamus au mésencéphale : cette
voie permet l’activation de comportements simples et stéréotypés.
- des axones issus des cellules neuroendocrines parvocellulaires, des noyaux
paraventriculaire et arqué notamment. Ces axones projettent sur l’éminence médiane, où ils
libèrent des hormones dans un système porte local qui véhicule le sang jusqu’à
l’hypophyse antérieure (adenohypophyse).

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- d’axones issus des neurones magnocellulaires (grosses cellules) de l’hypothalamus


qui rejoignent ce dernier faisceau de fibres dans l’éminence médiane et continuent leur route
pour projeter directement sur l’hypophyse postérieure (neurohypophyse).
3-2 Les principales afférences de l’hypothalamus proviennent :
- du noyau du faisceau solitaire (NFS), situé dans le tronc cérébral, ce noyau reçoit
et transmet un grand nombre d’informations viscérales provenant du nerf vague (ou nerf X).
- de la formation réticulée du tronc cérébral : cette structure complexe, encore
mal connue, reçoit de nombreuses informations de la moelle épinière.
- du fornix qui amène des informations en provenance de structures limbiques telles
que l’hippocampe et de l’amygdale.
- de la rétine : quelques fibres du nerf optique vont directement au noyau
suprachiasmatique de l’hypothalamus. Ce noyau règle les rythmes circadiens.
- des organes circumventriculaires (OCV), situés le long des ventricules et
dépourvus de barrière hémato-encéphalique, ce qui leur permet de détecter des substances
véhiculés dans le sang.
- de différents systèmes sensoriels (système olfactif, système visuel) et de structures
comme l’amygdale et l’hippocampe : ces projections sont impliquées dans le contrôle des
comportements de reproduction et de prise alimentaire.
L’hypothalamus présente également une communication intrinsèque entre les
différents noyaux qui le composent.
IV ORGANISATION ANATOMO FONCTIONELLE :
4-1 Relations hypothalamo-hypophysaires:
Les neurones de l’hypothalamus projettent soit directement sur la neurohypophyse où
ils libèrent des hormones, soit au niveau de l’éminence médiane. Dans ce dernier cas, les
hormones hypothalamiques sécrétées sont transportées par le système porte hypophysaire
jusqu’à l’adenohypophyse.
4-1-1 Contrôle hypothalamique de la neurohypophyse (figure 4a) :
Les neurones magnocellulaires venant des noyaux supraoptique et paraventriculaire
projettent sur la neurohypophyse où libèrent deux hormones, la vasopressine et l’ocytocine.
L’ocytocine libérée au moment de la naissance, provoque la contraction des muscles
de l’utérus et facilite la délivrance de l’enfant. Elle intervient aussi dans l’éjection de lait.
La vasopressine appelée aussi l’hormone antidiurétique, contrôle la balance
hydrominérale.
4-1-2 Contrôle hypothalamique de l’adénohypophyse (figures 4b et 5) :

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Les cellules du lobe antérieur de l’hypophyse produisent et secrètent toute une série
d’hormones régulant les secrétions des glandes endocrines de l’organisme.
Ce lobe antérieur est contrôlé par les neurones parvocellulaires de la région
périventriculaire de l’hypothalamus (cf figure 4b). Ces neurones sont à axones courts et vont
faire contact synaptique avec le plexus primaire (capillaires sanguins) qui est continué par la
veine porte (vaisseau sanguin) jusqu’au lobe antérieur où on trouve un deuxième réseau : le
plexus secondaire. Les neurohormones vont atteindre la surface des cellules cibles dans
l’adénohypophyse en se fixant à des récepteurs spécifiques. L’activation de ces récepteurs
conduit les cellules à stimuler ou inhiber la sécrétion des hormones hypophysaires dans la
circulation générale.
Il existe 5 axes hypothalamo-hypophysaires (cf figure 5):
• l’axe gonadotrope: régule les caractères sexuels primaires et secondaires
ainsi que le comportement sexuel.
• l’axe thyréotrope: régule la température corporelle.
• l’axe corticotrope (ou axe du stress): s’active dès que l’organisme subit un
stress.
• l’axe somatotrope: L’hormone de croissance agit sur l’ensemble de
l’organisme et a pour fonction principale de stimuler la croissance de toutes les cellules de
l’organisme.
• l’axe lactotrope: a un effet mammotrope (croissance des glandes
mammaires) et lactotrope (stimulation de la sécrétion du lait).
4-2 Le comportement alimentaire et la sensation de soif :
Le comportement alimentaire est principalement contrôlé par 3 noyaux
hypothalamiques : le noyau dorsomédian et l’aire hypothalamique latérale sont des centres
initiateurs de la faim alors que le noyau ventromédian est un centre de satiété.
Le noyau paraventriculaire est la principale structure impliquée dans la sensation de
soif et le comportement dipsyque.
4-3 Les rythmes circadiens :
Le noyau suprachiasmatique de l’hypothalamus est la principale structure impliquée
dans l’établissement des rythmes circadiens. Des fibres en provenance de la rétine
permettent par exemple au noyau suprachiasmatique de mettre en adéquation les cycles
jour/nuit avec les rythmes internes de l’individu.

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LE SYSTEME LIMBIQUE
Sophie Vittet, Florian Smet
I. Introduction : les origines du système limbique
Le système limbique a longtemps été désigné comme étant le territoire cérébrale qui
forme un anneau entourant le tronc cérébral à la face interne du cerveau.
Dans sa conformation actuelle, il englobe l’amygdale, les noyaux septaux (ou aire
septale), le noyau accumbens, l’hippocampe, le rhinencéphale, l’hypothalamus, l’insula
et les cortex entorhinal et cingulaire (cf figure 1). Cependant, la neuroanatomie du système
limbique a beaucoup changé au cours du temps, suivant ainsi l’évolution des théories des
émotions. En effet, le système limbique a d’abord été décrit comme étant le « cerveau des
émotions » mais où en est cette théorie aujourd’hui ? Quelles ont été les étapes successives
qui ont abouti à la définition actuelle du système limbique ? Afin de répondre à cette question,
nous allons reprendre les théories sur le système limbique en suivant l’histoire de sa
découverte.
II. Parallèle entre les structures composant le système limbique et les théories des
émotions.
Au 19ème siècle, les phrénologues avait déjà décrit des zones du crâne en rapport avec
les émotions. Mais c’est dans un article publié en 1878 que le neurologue français Paul
BROCA, décrit le lobe limbique (-du latin limbus : limites/bords) comme étant un ensemble
d’aires corticales formant un rebord disposé à la lisière des hémisphères cérébraux. Le lobe
limbique de Broca comprend la zone de cortex qui entoure le corps calleux, à savoir le
gyrus cingulaire et le gyrus parahippocampique, ce dernier comprenant lui-même
l’hippocampe.
Dans le même temps, les théories des émotions ont connu diverses évolutions. En
effet, on a longtemps considéré qu’une émotion était générée par une situation donnée et
qu’elle se traduisait par une réponse comportementale « je suis triste alors je pleure ! ».
Cependant, en 1884, W.JAMES et C.LANGE émettent l’hypothèse inverse, à savoir que
l’émotion traduit la réponse aux modifications physiologique intervenant dans le corps « Je
pleure donc je me sens triste ». En 1927, W.CANNON & P.BRAD s’oppose à cette théorie et
considère que l’expérience émotionnelle pourrait intervenir indépendamment de l’expression
émotionnelle (par exemple, on peut être triste sans pleurer). En pratiquant une série de lésions
corticales chez le chat, CANNON et BRAD ont démontré le rôle crucial de l’hypothalamus
et du système nerveux autonome dans l’expression de l’émotion. La réaction de rage

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notamment peut être maintenue chez cet animal après une lésion qui s’étend à l’ensemble du
cortex cérébral ou à un des deux hémisphères mais elle disparaît si elle touche la région
postérieure de l’hypothalamus (cf rapport sur l’hypothalamus).
En 1937, PAPEZ expose une théorie à partir de celle de CANNON, tout en étant
compatible avec celle de LANGE, à partir des travaux de BROCA. Cette théorie explique le
sentiment subjectif des émotions par la circulation d’information à travers un circuit
interconnectant l’hypothalamus au cortex médian : un circuit encore aujourd’hui connu
comme le Circuit de PAPEZ (Figure 3). Le circuit de Papez peut être décrit comme une série
de connexions entre différentes structures du système limbique comprenant le cortex
cérébral temporal et cingulaire, le thalamus, l'hypothalamus et certaines de leurs
interconnexions, sous la forme Origine → Voie nerveuse → Destination.
En 1949, MacLean complexifie le circuit de Papez. Il ajoute de nouveaux organes et
il le nomme, en 1952, le système limbique. Il va ainsi rendre célèbre le terme limbique,
inventé par Broca quelques années plutôt. Au final, le système limbique, pour MacLean, se
compose : du circuit de Papez, du rhinencéphale, de l’amygdale, de l’aire septale, du
cortex préfrontal, du noyau accumbens, de l’insula.
III. Organisation intrinsèque et connexion anatomo-fonctionnelles
III.1. L’hippocampe
L'hippocampe est une petite structure sous-corticale enroulée sur elle-même et qui se
compose du gyrus denté et de la corne d’Ammon. L’hippocampe occupe la face médiane du
lobe temporal. Il est recouvert en grande partie par le gyrus parahippocampique auquel il est
relié par le subiculum et le cortex entorhinal.
L'hippocampe reçoit des afférences de 4 régions principales :
- L’hippocampe controlatéral
- Le cortex entorhinal
- L'aire du septum médian
- Différents sites du tronc cérébral.
Via le fornix, l’hippocampe envoie des efférences vers le thalamus et l’amygdale.
Via le subiculum, l’hippocampe projette sur le cortex (cf figure 2).
L'hippocampe joue un rôle critique dans la formation des souvenirs (apprentissage
mnésique) et plus précisément dans la mémoire des événements, dite mémoire explicite ou
déclarative.
III.2. Le rhinencéphale

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Le rhinencéphale est le cerveau de l’olfaction, il est aussi appelé le « cerveau


limbique ». Il est considéré comme étant impliqué dans les émotions, la mémoire et
l’affectivité. Il est composé du bulbe olfactif, du pédoncule olfactif, des stries olfactives et de
l’aire olfactive basale.
Le rhinencéphale doit son nom au fait qu'il reçoit les influx olfactifs, mais on sait
aujourd'hui qu'il reçoit également des influx visuels, auditifs, tactiles. En retour, le
rhinencéphale projette notamment sur l’hippocampe et l’hypothalamus.
Il semble avoir deux domaines d’activité particuliers : il est impliqué dans
l’apprentissage mnésique ainsi que dans les émotions. En effet, certaines lésions du
rhinencéphale entraînent un état de confusion avec amnésie et fabulation (les sujets ne sont
pas capables de fixer les souvenirs récents) ainsi que l’apparition d’un état d'angoisse.
III.3. L’amygdale
L’amygdale doit son nom à sa forme en amande. Elle est située dans la partie
inféromédiane du lobe temporal sous le cortex. En général, elle est associée à l’émotion de la
peur, mais elle jouerait également un rôle dans les phobies et les états anxieux.
Elle est composée d’une douzaine de noyaux regroupés en trois ensembles
fonctionnels :- les noyaux cortico-médians qui sont en relation assez directe avec l’olfaction,
- les noyaux baso-latéraux qui sont connectés avec des structures corticales
(lobe pariétal, cortex entorhinal, cortex occipital, insula…) et des structures sous-corticales
(thalamus, hippocampe, hypothalamus…).
- le noyau central d’où partent toutes les voies efférentes de l’amygdale, elles
projettent vers le tronc cérébral et l’hypothalamus.
Il existe une relation triangulaire entre le thalamus, le cortex préfrontal et l’amygdale
qui explique qu’au delà des souvenirs ce sont les sensations qui font revivre nos expérience
sensorielle de l’enfance (par exemple, le goût d’une pâtisserie peut rappeler la personne qui
les faisait) (cf figure 4). La stimulation de l’amygdale déclenche des sentiments de peur, de
rage mêlés d’anxiété, accompagnés de réactions somato-végétatives correspondants aux états
émotionnels créés. L’ablation quant à elle entraîne une certaine placidité du sujet. L’amygdale
est une structure clé des émotions.
III.4. Les noyaux septaux (ou aire septale)
Les noyaux septaux sont une étroite zone cérébrale, en avant du thalamus, sous le
corps calleux. Ils sont impliqués dans la préservation de l’espèce puisque leur stimulation
entraîne diverses manifestations sexuelles. Chez l’homme par exemple, la stimulation de
l’aire septale entraîne des sensations proches de l’orgasme.

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Les afférences des noyaux septaux viennent de l’amygdale, du tractus olfactif, de


l’hippocampe, du tronc cérébral. Les deux principales projections efférentes sont la strie
médullaire et la voie septo-hippocampique (vers l’hippocampe).
III.5. Le cortex préfrontal
Le cortex préfrontal reçoit de multiples informations du système limbique et du
thalamus. Ayant accès aux informations sur l’état viscéral, l’état endocrinien, la motivation,
l’émotion, il est considéré comme une interface entre les émotions et la cognition. Il
intervient plutôt dans la maîtrise émotionnelle. Son ablation entraîne une sorte d’indifférence
émotionnelle (les patients seraient incapables d’évoquer leur état somatique viscéral ou
musculaire, d’où des réactions sociales aberrantes et des choix inconsidérés).
III.6. Le noyau accumbens
Le noyau accumbens s’appuie sur les noyaux septaux. Il joue un rôle clé dans le
circuit de la récompense. Son activation entraîne la libération de deux neurotransmetteurs la
dopamine, qui est un amplificateur du désir et de l’envie, et la sérotonine, qui produit les
sentiments de satiété et d’inhibition. Le noyau accumbens reçoit des afférences de l’aire
tegmentale ventrale (ATV), une région du mésencéphale qui libère de la dopamine afin de
stimuler le noyau accumbens.
III.7. L’insula
L’insula est une partie du cortex cérébrale située au fond du sillon latéral, recouverte
par les lobes frontal, pariétal et temporal.
Elle se divise en trois parties fonctionnelles : une partie antérieure est un centre
cortical de la douleur ; une partie centrale, en continuité avec le cortex operculaire fronto-
pariétal et temporal, elle semble avoir une fonction de langage ; une partie postérieure,
interconnectée avec le cortex entorhinal et l’amygdale, elle participerait donc aux réponses
émotionnelles, peut-être dans le contexte de l’évaluation à la douleur.

IV. Conclusion
Dans les années 90, le développement des techniques telles que l’IRMf (imagerie par
résonance fonctionnelle) et la TEP (tomographie par émission de positons) ont permis de
déterminer, de façon plus précise, les structures intervenant dans les émotions (cf figure 5 et
6). Ces techniques ont révélé que le système limbique n’est pas le cerveau des émotions dans
sa totalité. Alors que la structure clé des émotions est l’amygdale, les autres structures du
système limbique sont impliquées aussi variées que l’apprentissage, le maintien de
l’homéostasie, l’olfaction, les comportements sexuels, les mécanismes de récompense, etc…

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Amygdale

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Cortex, hippocampe

Hypothalamus, hippocampe

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LE CORTEX CEREBRAL
Alice-Camille Tosi, Loïc Robin, Jillian Iafrati
I. Introduction
Le cortex cérébral est la structure d’intégration qui nous permet de prendre
conscience de ce que l’on voit, de ce que l’ont sent, de s’adapter à notre environnement. Au
niveau évolutif le cortex cérébral, surtout dans sa partie frontale, est la structure la plus
récente du cerveau. Elle constitue la partie la plus externe du cerveau humain.

II. Organisation générale


En ce qui concerne son aspect extérieur, le cortex cérébral humain présente un grand
nombre de circonvolutions et de sillons, ceci permettant d’augmenter la surface corticale et
donc la capacité d’intégration de l’information, sans augmenter le volume du crâne.
Le cortex a été anatomiquement subdivisé en quatre lobes (figure 1) :
- lobe frontal (délimité par la scissure de Rolando et la scissure de Sylvius)
- lobe pariétal (délimité par la scissure de Rolando et la scissure parieto-
occipitale)
- lobe temporal (délimité par la scissure de Sylvius).
- lobe occipital (délimité par la scissure parieto-occipitale ; cf figure 2)

III. Organisation cellulaire


Le cortex cérébral est la couche la plus externe du cerveau recouvrant les deux
hémisphères. C’est une structure fine dont l’épaisseur varie de 2 à 4mm, au total sa surface
excède 2m2 et elle est constituée de substance grise majoritairement. Au niveau histologique
on distingue au maximum 6 couches horizontales numérotées à partir de la surface (figure 3).
La couche I (couche moléculaire), située au contact de la pie-mère, est constituée
principalement de fibres nerveuses et de cellules gliales, elle est dépourvue de corps
cellulaires.
La couche II (couche granulaire externe) est constituée de petits neurones dits
« neurones granulaires » et reçoit les afférences des autres aires corticales. On parle de
connexions cortico-corticales afférentes
La couche III (couche des cellules pyramidales) contient la majorité des corps
cellulaires des neurones pyramidaux. Elle émet des connexions vers d'autres zones du cortex
cérébral. Il s'agit ici de connexions cortico-corticales efférentes.

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La couche IV (couche granulaire interne) est constituée essentiellement de neurones


étoilés ayant une arborisation dendritique importante. C'est par cette couche que les
informations en provenance de l'extérieur du cortex (par exemple du thalamus) entrent dans le
cortex. Elle reçoit aussi les afférences en provenance de l'autre hémisphère cérébral
La couche V (couche ganglionnaire) se compose essentiellement de neurones
pyramidaux dont les dendrites se projettent dans la couche 2 et la couche 4, et dont les axones
se projettent à distance dans le tronc cérébral, la moelle épinière et le thalamus.
La couche VI (couches des cellules polymorphes) est la source principale des
neurones se projetant dans le thalamus et est à l’origine des fibres commissurales et
d’association.
L’organisation cellulaire (nombre de couches, épaisseur, arborisation dendritique) du
cortex cérébral varient selon la localisation considérée. Brodmann a d’ailleurs décrit 52 aires
corticales, différenciables par leur organisation (Figure 4).

IV. Organisation anatomo-fonctionnelle


IV.1. Les aires visuelles - le lobe occipital
Le cortex visuel s'étend sur le lobe occipital, il est constitué de l’aire visuelle
primaire V1 (aire 17 ou aire striée), des aires visuelles secondaires (V2, V3, V4 ou aires 17,
18 et 19) et des aires visuelles associatives (figure 5). Le cortex visuel primaire (V1)
constitue le point d'entrée des informations visuelles provenant du corps genouillé latéral du
thalamus. Cette région possède une organisation rétinotopique : les informations venant du
centre du champ visuel (la fovéa) sont traitées par la partie postérieure de l'aire V1 et celles
venant de la périphérie du champ visuel sont traitées par la partie antérieure.
Les informations traitées par le cortex visuel primaire sont transférées vers les aires
extra-striées où des traitements plus approfondis ont lieu. L'aire V2 maintient la ségrégation
de l'information visuelle. Les informations sont ainsi séparées en deux voies au delà de l'aire
V2 : la voie ventrale (voie du Quoi ?) (vers le lobe temporal) dans laquelle les informations
de forme et de couleurs sont analysées. Puis la voie dorsale (voie du Où ?) (vers le lobe
pariétal) dans laquelle les informations liées au mouvement et aux positions dans l'espace sont
analysées de façon à permettre les mouvements en fonction des objets présents. V4 est l'aire
de la vision des couleurs et de la reconnaissance des formes (orientation, longueur, largeur).
V5 joue un rôle dans la perception des mouvements.

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L'information visuelle est donc traitée de façon parallèle : la vision spatiale est assurée
du coté pariétal du lobe occipital et la vision des formes et des couleur est assurée elle du coté
temporal du lobe occipital.
IV.2. Les aires auditives – le lobe temporal (figure 6)
Le message sonore passe par le thalamus puis il est transmis au cortex auditif localisé
majoritairement dans le lobe temporal, près de la scissure de Sylvius. Le cortex auditif est
composé du cortex auditif primaire et du cortex secondaire. Les cellules du cortex auditif
primaire (aire 41) sont disposées en colonnes radiales de fréquence croissante (organisation
tonotopique) (cf figure 6) ce qui permet la reconnaissance des sons mais les informations
auditives ne sont traitées et interprétées qu’une fois transmises dans le cortex secondaire
associatif (aire 42).
Le cortex auditif est asymétrique d’un point de vue anatomique et d’un point de vue
fonctionnel. En effet, uniquement dans l’hémisphère gauche, on retrouve une troisième aire
impliquée dans l’audition, l’aire de Wernicke (aire 22). Elle permet la reconnaissance des
sons du langage.
IV.3. Les aires motrices (figure 7)
Les aires motrices situées dans le lobe frontal sont fortement interconnectées. Elles
reçoivent des afférences des ganglions de la base et du cervelet, relayés par le thalamus mais
aussi des afférences du lobe pariétal.
Le cortex moteur primaire (aire 4), lorsqu’il est activé, permet la réalisation des
mouvements. Il envoie des efférences vers les neurones moteurs de la moëlle épinière.
Le cortex prémoteur (aire 6) composé de l’aire prémotrice et de l’aire motrice
supplémentaire, intègre des informations traités par d’autres régions cérébrales pour
sélectionner le mouvement approprié. Elles sont responsables de la planification et de la
sélection des mouvements dont l’exécution est contrôlée par le cortex moteur primaire.
Il existe une organisation somatotopique du cortex moteur. Par exemple, la surface
correspondant à la représentation de la face et des mains est plus étendue que celle du tronc
car la musculature de ces zones exige un contrôle moteur particulièrement fin. Cette meilleure
dextérité et rapidité du mouvement des mains et de la bouche confère à l’homme la parole et
l’usage d’outil.
IV.4. Les aires somatosensorielles (figure 8)
Les voies somesthésiques ascendantes convergent dans le complexe ventral postérieur
du thalamus qui sélectionne les informations pertinentes et les transmet au cortex
somatosensoriel : aire 1, 2, 3a et 3b. Le cortex somatosensoriel est localisé dans le lobe

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pariétal et représente le niveau d’intégration le plus achevé des informations sensorielles. Les
aires 1, 2, 3a et 3b présente elles aussi une organisation somatotopique, la représentation des
différentes zones du corps étant proportionnelle à la densité des récepteurs.
Ces aires ont une organisation et des fonctions différentes : l’aire 3b et l’aire 1
reçoivent des afférences cutanées tandis que l’aire 3a reçoit des stimuli internes, produits par
le corps lui-même. L’aire 3b envoie des signaux concernant la texture à l’aire 1 et des signaux
concernant la taille et la forme à l’aire 2. Puis ces informations des aires 1, 2 et 3 convergent
dans l’aire 5 située dans le cortex pariétal postérieur. Les aires 5 et 7 permettent d’intégrer les
informations externes, elles interagissent avec le cortex somatosensoriel et le cortex moteur
pour assurer le déroulement normal du mouvement.
IV.5. Les aires du langage
Il existe un ensemble de régions cérébrales dans les 4 lobes du cortex, impliquées
dans le langage qui est une fonction d’origine purement corticale. Les zones corticales
spécifiquement impliquées dans le langage sont situées principalement dans l’hémisphère
gauche, même si l’hémisphère droit intervient également dans la sémantique.
Les stimuli provenant des oreilles arrivent au cortex auditif primaire (aire 41 et 42)
situé dans le lobe temporal, il permet la reconnaissance des sons (figure 9). Le mot écrit lui
est perçu par le cortex visuel primaire situé dans le lobe occipital (figure 10). Les
informations sont ensuite transmises au lobule pariétal inférieur situé à l’intersection des
cortex visuels, auditifs et somatosensoriel, cette région aide au tri des informations, c’est une
condition préalable pour former une pensée abstraite. Les mots ne peuvent être compris avant
que le signal soit transmis à une région adjacente : l’aire de Wernicke (aire 22) située dans
le gyrus temporal supérieur. Ces informations sont alors transmises par le faisceau arqué à
l’aire de Broca (aire 44 et 45) située dans le lobe frontal inférieur, où s’élaborent la syntaxe
et le programme articulatoire. Enfin cette information complexe est transférée à la région
voisine : le cortex moteur (aire 4 et 6) où les neurones pyramidaux permettent la
transmission des signaux aux muscles de la bouche et du larynx qui produisent la parole.
IV.6. La conscience
On nomme conscience l’impression qu’ont les êtres vivants de se sentir exister.
Cependant, pourquoi, et surtout, comment sommes nous conscients ? La conscience permet à
partir de signaux afférents provenant de toutes les aires corticales d’effectuer un choix adapté
à notre volonté, c’est pour cela qu’on ne peut pas localiser précisément la conscience.
A l’heure actuelle, la question des mécanismes de la prise de conscience reste entière.
Cependant, il apparaît certain que ce phénomène a une origine purement corticale.

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Le Système ventriculaire et le Liquide


Cephalo-Rachidien (LCR)
Emilie Noe, Thomas Larrieu

Pendant le développement embryonnaire le tube neural connaît une croissance


massive pour former le cerveau. En se refermant, le tube neural présente des cavités internes
que l’on nomme ventricules (figure 2)

I. LOCALISATION
On distingue 4 éléments dans le système ventriculaire (figure 1, 2 et 3) :
ƒ Les ventricules latéraux.
ƒ Le troisième ventricule.
ƒ Le quatrième ventricule.
ƒ L’aqueduc de Sylvius
Les ventricules correspondent à des dilatations localisées des cavités
épendymaires.
Ces 4 éléments constituent d’excellents points de repères en ce qui concerne les
observations de coupes de cerveau :
- Les ventricules latéraux, anciennement appelés ventricules 1 et 2, sont
creusés dans chacun des deux hémisphères au niveau du télencéphale formant
approximativement un fer a cheval. Il s’agit du plus étendu des espaces ventriculaires.
- Le troisième ventricule, formant une fente étroite, est situé au niveau du
diencéphale et communique avec les ventricules latéraux par l’intermédiaire du trou de
Monro. Cette cavité est bordée par le thalamus et l’hypothalamus.
- Le quatrième ventricule est situé au niveau du métencéphale et
myélencéphale entre le tronc cérébral et le cervelet sous le troisième ventricule et
communique à la fois avec ce dernier par l’intermédiaire de l’aqueduc de Sylvius et avec le
reste de la moelle épinière par le canal de l’épendyme.
- L’aqueduc de Sylvius qui s’étend sur toute la longueur du mésencéphale
s’ouvre dans le troisième ventricule et débouche à son extrémité caudale dans le quatrième
ventricule.

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II. ROLE DES VENTRICULES

Les ventricules sont un lieu de production et de réserve d’un liquide clair et salé que
l’on nomme liquide céphalorachidien (LCR) ou encore liquide cérébro-spinal (LCS). Ce
liquide circule dans l’espace arachnoïdien (méninges), les ventricules et le canal de
l’épendyme au niveau de la moëlle épinière. (Figure 4)

III. SECRETION ET ROLE DU LIQUIDE CEPHALORACHIDIEN (LCR)

1. Composition et Sécrétion

Le LCR se rapproche du liquide plasmatique. Il est composé de protéines ( immuno-


globulines…), du glucose, de sels et des enzymes (figure 5). Il est continuellement renouvelé
3 fois par jour et il en est sécrété 1,2 litres par jour.

Ce liquide est sécrété par les plexus choroïdes (Figure 3A), structures vascularisées
constituées de cellules épendymaires, ou épendymocytes, que l’on trouve dans chaque
ventricule. Les plexus choroïdes sont formés par l’invagination de la pie-mère formant ainsi
des circonvolutions.

2. Rôle du LCR

Le LCR a plusieurs fonctions :


• Il a tout d’abord un rôle protecteur ; ce liquide peut amortir les chocs
(traumatismes) de l’encéphale. Ce dernier flotte et ainsi évite de s’enfoncer sous son
propre poids.
• De plus le LCR a une fonction nutritive. Il irrigue et apporte les
nutriments à l’encéphale et la moelle épinière.
• Il permet aussi d’éliminer les déchets (cellules conjonctives mortes…)
et substances toxiques neutralisées par les immunoglobulines.

IV. CIRCULATION DU LCR

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Neuroanatomie fonctionnelle- Anatomie Topographique

Le LCR est produit essentiellement par les plexus choroïdes des ventricules latéraux.
Il s’écoule par le trou de Monro dans le troisième ventricule, passe dans l’aqueduc de Sylvius
puis dans le quatrième ventricule. Le LCR gagne ensuite l’espace sous-arachnoïdien par des
petites ouvertures situées à la base du cervelet pour être enfin absorbé dans la circulation
sanguine (Figure 6A).

V. PHYSIOPATHOLOGIE

Tout obstacle à l’écoulement du LCR dans le système ventriculaire entraîne une lésion
du cerveau et engendre des pathologies graves.

Prenons l’exemple de l’hydrocéphalie (qui signifie « Tête remplie d’eau ») :


Il existe deux formes principales d’hydrocéphalie :
- l’hydrocéphalie congénitale
- l’hydrocéphalie acquise.

Chez l’adulte, l’hydrocéphalie acquise est due à l’interruption de l’écoulement du


LCR, tandis que la production et la sécrétion du LCR par les plexus choroïdes au niveau des
ventricules ne sont pas stoppées. Cette perturbation entraîne le reflux du LCR dans les
ventricules en les dilatant (Figure 6B). Il en résulte une augmentation de la pression dans les
ventricules, avec une compression des vaisseaux sanguins centraux. Cette compression
entraîne une diminution du débit sanguin vers les neurones pouvant provoquer des lésions
nerveuses irréversibles (nécrose) et aboutissant parfois à l’établissement de troubles mentaux.

Les symptômes sont analogues à une tumeur cérébrale :


• Troubles mentaux : perte de mémoire et diminution de la capacité
d’expression des idées.
• Troubles de l’équilibre : instabilité à la marche.
• Maux de tête
Chez l’adulte, cette pathologie peut être mortelle si elle n’est pas traitée à temps.

Il en est autrement en ce qui concerne les nouveaux-nés : L’augmentation de la


quantité en LCR provoque la dilatation de l’encéphale. Les os de la boîte crânienne étant

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Neuroanatomie fonctionnelle- Anatomie Topographique

encore mou et donc malléables vont permettre une augmentation du volume de la tête. Cette
adaptation permet d’épargner l’encéphale.

Les causes de cette pathologie sont dues à des obstacles empêchant la bonne
circulation du LCR dans le système ventriculaire (traumatismes crâniens, malformation à la
naissance, méningites…).

Le traitement consiste à introduire un tube dans le ventricule dilaté afin de drainer le


surplus de liquide.

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Cerveau embryonnaire Espace ventriculaire
Neuroanatomie associé
fonctionnelle- Anatomie Topographique

Télencéphale Ventricule latéraux


Diencéphale Troisième ventricule
Mésencéphale Aqueduc de sylvius
Métencéphale myélencéphale Quatrième ventricule

Figure 1 : Tableau indiquant les espaces ventriculaires associés avec chacune des grandes
subdivisions du cerveau.

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Neuroanatomie fonctionnelle- Anatomie Topographique

Composition du LCR
Eau 99%

Glucose < 0.5 g /l

Sels (chlorure)

Protéines < 0.40 g /l

Enzymes

Figure 5 : Tableau indiquant la composition du LCR.

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