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Neuroanatomie Fonctionnelle
Anatomie Topographique
Octobre 2007
L’hypothalamus
Marion Sintes, Sandrine Thiel
Le système limbique
Sophie Vittet, Florian Smet
Le cortex cérébral
Alice-Camille Tosi, Loïc Robin, Jillian Iafrati
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Neuroanatomie fonctionnelle- Anatomie Topographique
L’HYPOTHALAMUS
Marion Sintes, Sandrine Thiel
I. LOCALISATION
L’hypothalamus est situé à la base du diencéphale, il est limité par le chiasma optique
à l’avant, par le mésencéphale à l’arrière et se trouve au-dessous du thalamus (figure 1). Il
forme le plancher et les parois du 3ème ventricule et est relié à l’hypothalamus postérieur par la
tige infundibulaire (ou tige pituitaire).
II ORGANISATION INTRINSEQUE (figure 2) :
• L’hypothalamus antérieur (figure 2bis.a), situé au-dessus de chiasma optique, il
comporte :- le noyau préoptique périventriculaire, il entoure l’extrémité rostrale du 3ème
ventricule (non visible sur les figures 2 et 2bis).
- le noyau préoptique médian compris entre la commissure blanche antérieure et le
chiasma optique.
- le noyau suprachiasmatique, situé au-dessus du chiasma optique.
- le noyau préoptique latéral.
L’hypothalamus antérieur est situé sous le noyau paraventriculaire.
• L’hypothalamus moyen (figure 2bis.b et c), situé au-dessus de la tige pituitaire, il
comporte : - le noyau arqué (infundibulaire) (cf figure 2) dans la partie la plus ventrale de
l’aire moyenne, il est constitué de cellules dont une grande partie entrent en contact avec les
cellules épendymaires bordant le 3ème ventricule.
- le noyau ventromédian, situé au-dessus du noyau arqué.
- le noyau dorsomédian, situé au-dessus du noyau ventromédian.
- le noyau paraventriculaire, formé de deux types de neurones : des neurones de
gros volume dits « magnocellulaires », et des neurones de petit volume dits
« parvocellulaires ».
- le noyau supraoptique, situé en position dorsolatérale par rapport au chiasma
optique. Il est formé de neurones de morphologie, de projection et de fonction identiques à
celles des neurones magnocellulaires du noyau paraventriculaire. Ces 2 noyaux sont
d’ailleurs habituellement regroupés sous le terme de noyaux magnocellulaires.
- le noyau périventriculaire, situé de chaque côté du 3ème ventricule.
• L’hypothalamus postérieur (figure 2bis.d), qui comprend les corps mamillaires et
l’aire hypothalamique postérieure.
- Les corps mamillaires se décomposent en
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Les cellules du lobe antérieur de l’hypophyse produisent et secrètent toute une série
d’hormones régulant les secrétions des glandes endocrines de l’organisme.
Ce lobe antérieur est contrôlé par les neurones parvocellulaires de la région
périventriculaire de l’hypothalamus (cf figure 4b). Ces neurones sont à axones courts et vont
faire contact synaptique avec le plexus primaire (capillaires sanguins) qui est continué par la
veine porte (vaisseau sanguin) jusqu’au lobe antérieur où on trouve un deuxième réseau : le
plexus secondaire. Les neurohormones vont atteindre la surface des cellules cibles dans
l’adénohypophyse en se fixant à des récepteurs spécifiques. L’activation de ces récepteurs
conduit les cellules à stimuler ou inhiber la sécrétion des hormones hypophysaires dans la
circulation générale.
Il existe 5 axes hypothalamo-hypophysaires (cf figure 5):
• l’axe gonadotrope: régule les caractères sexuels primaires et secondaires
ainsi que le comportement sexuel.
• l’axe thyréotrope: régule la température corporelle.
• l’axe corticotrope (ou axe du stress): s’active dès que l’organisme subit un
stress.
• l’axe somatotrope: L’hormone de croissance agit sur l’ensemble de
l’organisme et a pour fonction principale de stimuler la croissance de toutes les cellules de
l’organisme.
• l’axe lactotrope: a un effet mammotrope (croissance des glandes
mammaires) et lactotrope (stimulation de la sécrétion du lait).
4-2 Le comportement alimentaire et la sensation de soif :
Le comportement alimentaire est principalement contrôlé par 3 noyaux
hypothalamiques : le noyau dorsomédian et l’aire hypothalamique latérale sont des centres
initiateurs de la faim alors que le noyau ventromédian est un centre de satiété.
Le noyau paraventriculaire est la principale structure impliquée dans la sensation de
soif et le comportement dipsyque.
4-3 Les rythmes circadiens :
Le noyau suprachiasmatique de l’hypothalamus est la principale structure impliquée
dans l’établissement des rythmes circadiens. Des fibres en provenance de la rétine
permettent par exemple au noyau suprachiasmatique de mettre en adéquation les cycles
jour/nuit avec les rythmes internes de l’individu.
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LE SYSTEME LIMBIQUE
Sophie Vittet, Florian Smet
I. Introduction : les origines du système limbique
Le système limbique a longtemps été désigné comme étant le territoire cérébrale qui
forme un anneau entourant le tronc cérébral à la face interne du cerveau.
Dans sa conformation actuelle, il englobe l’amygdale, les noyaux septaux (ou aire
septale), le noyau accumbens, l’hippocampe, le rhinencéphale, l’hypothalamus, l’insula
et les cortex entorhinal et cingulaire (cf figure 1). Cependant, la neuroanatomie du système
limbique a beaucoup changé au cours du temps, suivant ainsi l’évolution des théories des
émotions. En effet, le système limbique a d’abord été décrit comme étant le « cerveau des
émotions » mais où en est cette théorie aujourd’hui ? Quelles ont été les étapes successives
qui ont abouti à la définition actuelle du système limbique ? Afin de répondre à cette question,
nous allons reprendre les théories sur le système limbique en suivant l’histoire de sa
découverte.
II. Parallèle entre les structures composant le système limbique et les théories des
émotions.
Au 19ème siècle, les phrénologues avait déjà décrit des zones du crâne en rapport avec
les émotions. Mais c’est dans un article publié en 1878 que le neurologue français Paul
BROCA, décrit le lobe limbique (-du latin limbus : limites/bords) comme étant un ensemble
d’aires corticales formant un rebord disposé à la lisière des hémisphères cérébraux. Le lobe
limbique de Broca comprend la zone de cortex qui entoure le corps calleux, à savoir le
gyrus cingulaire et le gyrus parahippocampique, ce dernier comprenant lui-même
l’hippocampe.
Dans le même temps, les théories des émotions ont connu diverses évolutions. En
effet, on a longtemps considéré qu’une émotion était générée par une situation donnée et
qu’elle se traduisait par une réponse comportementale « je suis triste alors je pleure ! ».
Cependant, en 1884, W.JAMES et C.LANGE émettent l’hypothèse inverse, à savoir que
l’émotion traduit la réponse aux modifications physiologique intervenant dans le corps « Je
pleure donc je me sens triste ». En 1927, W.CANNON & P.BRAD s’oppose à cette théorie et
considère que l’expérience émotionnelle pourrait intervenir indépendamment de l’expression
émotionnelle (par exemple, on peut être triste sans pleurer). En pratiquant une série de lésions
corticales chez le chat, CANNON et BRAD ont démontré le rôle crucial de l’hypothalamus
et du système nerveux autonome dans l’expression de l’émotion. La réaction de rage
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notamment peut être maintenue chez cet animal après une lésion qui s’étend à l’ensemble du
cortex cérébral ou à un des deux hémisphères mais elle disparaît si elle touche la région
postérieure de l’hypothalamus (cf rapport sur l’hypothalamus).
En 1937, PAPEZ expose une théorie à partir de celle de CANNON, tout en étant
compatible avec celle de LANGE, à partir des travaux de BROCA. Cette théorie explique le
sentiment subjectif des émotions par la circulation d’information à travers un circuit
interconnectant l’hypothalamus au cortex médian : un circuit encore aujourd’hui connu
comme le Circuit de PAPEZ (Figure 3). Le circuit de Papez peut être décrit comme une série
de connexions entre différentes structures du système limbique comprenant le cortex
cérébral temporal et cingulaire, le thalamus, l'hypothalamus et certaines de leurs
interconnexions, sous la forme Origine → Voie nerveuse → Destination.
En 1949, MacLean complexifie le circuit de Papez. Il ajoute de nouveaux organes et
il le nomme, en 1952, le système limbique. Il va ainsi rendre célèbre le terme limbique,
inventé par Broca quelques années plutôt. Au final, le système limbique, pour MacLean, se
compose : du circuit de Papez, du rhinencéphale, de l’amygdale, de l’aire septale, du
cortex préfrontal, du noyau accumbens, de l’insula.
III. Organisation intrinsèque et connexion anatomo-fonctionnelles
III.1. L’hippocampe
L'hippocampe est une petite structure sous-corticale enroulée sur elle-même et qui se
compose du gyrus denté et de la corne d’Ammon. L’hippocampe occupe la face médiane du
lobe temporal. Il est recouvert en grande partie par le gyrus parahippocampique auquel il est
relié par le subiculum et le cortex entorhinal.
L'hippocampe reçoit des afférences de 4 régions principales :
- L’hippocampe controlatéral
- Le cortex entorhinal
- L'aire du septum médian
- Différents sites du tronc cérébral.
Via le fornix, l’hippocampe envoie des efférences vers le thalamus et l’amygdale.
Via le subiculum, l’hippocampe projette sur le cortex (cf figure 2).
L'hippocampe joue un rôle critique dans la formation des souvenirs (apprentissage
mnésique) et plus précisément dans la mémoire des événements, dite mémoire explicite ou
déclarative.
III.2. Le rhinencéphale
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IV. Conclusion
Dans les années 90, le développement des techniques telles que l’IRMf (imagerie par
résonance fonctionnelle) et la TEP (tomographie par émission de positons) ont permis de
déterminer, de façon plus précise, les structures intervenant dans les émotions (cf figure 5 et
6). Ces techniques ont révélé que le système limbique n’est pas le cerveau des émotions dans
sa totalité. Alors que la structure clé des émotions est l’amygdale, les autres structures du
système limbique sont impliquées aussi variées que l’apprentissage, le maintien de
l’homéostasie, l’olfaction, les comportements sexuels, les mécanismes de récompense, etc…
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Amygdale
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Cortex, hippocampe
Hypothalamus, hippocampe
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LE CORTEX CEREBRAL
Alice-Camille Tosi, Loïc Robin, Jillian Iafrati
I. Introduction
Le cortex cérébral est la structure d’intégration qui nous permet de prendre
conscience de ce que l’on voit, de ce que l’ont sent, de s’adapter à notre environnement. Au
niveau évolutif le cortex cérébral, surtout dans sa partie frontale, est la structure la plus
récente du cerveau. Elle constitue la partie la plus externe du cerveau humain.
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L'information visuelle est donc traitée de façon parallèle : la vision spatiale est assurée
du coté pariétal du lobe occipital et la vision des formes et des couleur est assurée elle du coté
temporal du lobe occipital.
IV.2. Les aires auditives – le lobe temporal (figure 6)
Le message sonore passe par le thalamus puis il est transmis au cortex auditif localisé
majoritairement dans le lobe temporal, près de la scissure de Sylvius. Le cortex auditif est
composé du cortex auditif primaire et du cortex secondaire. Les cellules du cortex auditif
primaire (aire 41) sont disposées en colonnes radiales de fréquence croissante (organisation
tonotopique) (cf figure 6) ce qui permet la reconnaissance des sons mais les informations
auditives ne sont traitées et interprétées qu’une fois transmises dans le cortex secondaire
associatif (aire 42).
Le cortex auditif est asymétrique d’un point de vue anatomique et d’un point de vue
fonctionnel. En effet, uniquement dans l’hémisphère gauche, on retrouve une troisième aire
impliquée dans l’audition, l’aire de Wernicke (aire 22). Elle permet la reconnaissance des
sons du langage.
IV.3. Les aires motrices (figure 7)
Les aires motrices situées dans le lobe frontal sont fortement interconnectées. Elles
reçoivent des afférences des ganglions de la base et du cervelet, relayés par le thalamus mais
aussi des afférences du lobe pariétal.
Le cortex moteur primaire (aire 4), lorsqu’il est activé, permet la réalisation des
mouvements. Il envoie des efférences vers les neurones moteurs de la moëlle épinière.
Le cortex prémoteur (aire 6) composé de l’aire prémotrice et de l’aire motrice
supplémentaire, intègre des informations traités par d’autres régions cérébrales pour
sélectionner le mouvement approprié. Elles sont responsables de la planification et de la
sélection des mouvements dont l’exécution est contrôlée par le cortex moteur primaire.
Il existe une organisation somatotopique du cortex moteur. Par exemple, la surface
correspondant à la représentation de la face et des mains est plus étendue que celle du tronc
car la musculature de ces zones exige un contrôle moteur particulièrement fin. Cette meilleure
dextérité et rapidité du mouvement des mains et de la bouche confère à l’homme la parole et
l’usage d’outil.
IV.4. Les aires somatosensorielles (figure 8)
Les voies somesthésiques ascendantes convergent dans le complexe ventral postérieur
du thalamus qui sélectionne les informations pertinentes et les transmet au cortex
somatosensoriel : aire 1, 2, 3a et 3b. Le cortex somatosensoriel est localisé dans le lobe
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pariétal et représente le niveau d’intégration le plus achevé des informations sensorielles. Les
aires 1, 2, 3a et 3b présente elles aussi une organisation somatotopique, la représentation des
différentes zones du corps étant proportionnelle à la densité des récepteurs.
Ces aires ont une organisation et des fonctions différentes : l’aire 3b et l’aire 1
reçoivent des afférences cutanées tandis que l’aire 3a reçoit des stimuli internes, produits par
le corps lui-même. L’aire 3b envoie des signaux concernant la texture à l’aire 1 et des signaux
concernant la taille et la forme à l’aire 2. Puis ces informations des aires 1, 2 et 3 convergent
dans l’aire 5 située dans le cortex pariétal postérieur. Les aires 5 et 7 permettent d’intégrer les
informations externes, elles interagissent avec le cortex somatosensoriel et le cortex moteur
pour assurer le déroulement normal du mouvement.
IV.5. Les aires du langage
Il existe un ensemble de régions cérébrales dans les 4 lobes du cortex, impliquées
dans le langage qui est une fonction d’origine purement corticale. Les zones corticales
spécifiquement impliquées dans le langage sont situées principalement dans l’hémisphère
gauche, même si l’hémisphère droit intervient également dans la sémantique.
Les stimuli provenant des oreilles arrivent au cortex auditif primaire (aire 41 et 42)
situé dans le lobe temporal, il permet la reconnaissance des sons (figure 9). Le mot écrit lui
est perçu par le cortex visuel primaire situé dans le lobe occipital (figure 10). Les
informations sont ensuite transmises au lobule pariétal inférieur situé à l’intersection des
cortex visuels, auditifs et somatosensoriel, cette région aide au tri des informations, c’est une
condition préalable pour former une pensée abstraite. Les mots ne peuvent être compris avant
que le signal soit transmis à une région adjacente : l’aire de Wernicke (aire 22) située dans
le gyrus temporal supérieur. Ces informations sont alors transmises par le faisceau arqué à
l’aire de Broca (aire 44 et 45) située dans le lobe frontal inférieur, où s’élaborent la syntaxe
et le programme articulatoire. Enfin cette information complexe est transférée à la région
voisine : le cortex moteur (aire 4 et 6) où les neurones pyramidaux permettent la
transmission des signaux aux muscles de la bouche et du larynx qui produisent la parole.
IV.6. La conscience
On nomme conscience l’impression qu’ont les êtres vivants de se sentir exister.
Cependant, pourquoi, et surtout, comment sommes nous conscients ? La conscience permet à
partir de signaux afférents provenant de toutes les aires corticales d’effectuer un choix adapté
à notre volonté, c’est pour cela qu’on ne peut pas localiser précisément la conscience.
A l’heure actuelle, la question des mécanismes de la prise de conscience reste entière.
Cependant, il apparaît certain que ce phénomène a une origine purement corticale.
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I. LOCALISATION
On distingue 4 éléments dans le système ventriculaire (figure 1, 2 et 3) :
Les ventricules latéraux.
Le troisième ventricule.
Le quatrième ventricule.
L’aqueduc de Sylvius
Les ventricules correspondent à des dilatations localisées des cavités
épendymaires.
Ces 4 éléments constituent d’excellents points de repères en ce qui concerne les
observations de coupes de cerveau :
- Les ventricules latéraux, anciennement appelés ventricules 1 et 2, sont
creusés dans chacun des deux hémisphères au niveau du télencéphale formant
approximativement un fer a cheval. Il s’agit du plus étendu des espaces ventriculaires.
- Le troisième ventricule, formant une fente étroite, est situé au niveau du
diencéphale et communique avec les ventricules latéraux par l’intermédiaire du trou de
Monro. Cette cavité est bordée par le thalamus et l’hypothalamus.
- Le quatrième ventricule est situé au niveau du métencéphale et
myélencéphale entre le tronc cérébral et le cervelet sous le troisième ventricule et
communique à la fois avec ce dernier par l’intermédiaire de l’aqueduc de Sylvius et avec le
reste de la moelle épinière par le canal de l’épendyme.
- L’aqueduc de Sylvius qui s’étend sur toute la longueur du mésencéphale
s’ouvre dans le troisième ventricule et débouche à son extrémité caudale dans le quatrième
ventricule.
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Les ventricules sont un lieu de production et de réserve d’un liquide clair et salé que
l’on nomme liquide céphalorachidien (LCR) ou encore liquide cérébro-spinal (LCS). Ce
liquide circule dans l’espace arachnoïdien (méninges), les ventricules et le canal de
l’épendyme au niveau de la moëlle épinière. (Figure 4)
1. Composition et Sécrétion
Ce liquide est sécrété par les plexus choroïdes (Figure 3A), structures vascularisées
constituées de cellules épendymaires, ou épendymocytes, que l’on trouve dans chaque
ventricule. Les plexus choroïdes sont formés par l’invagination de la pie-mère formant ainsi
des circonvolutions.
2. Rôle du LCR
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Le LCR est produit essentiellement par les plexus choroïdes des ventricules latéraux.
Il s’écoule par le trou de Monro dans le troisième ventricule, passe dans l’aqueduc de Sylvius
puis dans le quatrième ventricule. Le LCR gagne ensuite l’espace sous-arachnoïdien par des
petites ouvertures situées à la base du cervelet pour être enfin absorbé dans la circulation
sanguine (Figure 6A).
V. PHYSIOPATHOLOGIE
Tout obstacle à l’écoulement du LCR dans le système ventriculaire entraîne une lésion
du cerveau et engendre des pathologies graves.
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encore mou et donc malléables vont permettre une augmentation du volume de la tête. Cette
adaptation permet d’épargner l’encéphale.
Les causes de cette pathologie sont dues à des obstacles empêchant la bonne
circulation du LCR dans le système ventriculaire (traumatismes crâniens, malformation à la
naissance, méningites…).
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Cerveau embryonnaire Espace ventriculaire
Neuroanatomie associé
fonctionnelle- Anatomie Topographique
Figure 1 : Tableau indiquant les espaces ventriculaires associés avec chacune des grandes
subdivisions du cerveau.
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Composition du LCR
Eau 99%
Sels (chlorure)
Enzymes
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