NB : tt ce qui est en rouge c’est à recopier dans le ppt comme mon dialogue lors de ma

présentation.

Début : Le débat sur la brevetabilité du vivant a pris de l'ampleur dans les années 90 à cause
du développement des OGM (Organismes Génétiquement Modifiés) et du séquençage ADN.
Habituellement, le brevetage ou la propriété intellectuelle concerne la propriété industrielle
ainsi que la propriété littéraire et artistique, mais avec l'avènement des biotechnologies, on
voit apparaître des demandes de brevetage pour le vivant.

Cependant, la question du brevetage des animaux soulève des débats éthiques et moraux.
Certains considèrent que les animaux, en tant qu'êtres vivants, ne devraient pas être brevetés
ou considérés comme des inventions, mais plutôt comme des êtres avec des droits
intrinsèques.

Actuellement, il n'existe pas de réglementation mondiale unifiée spécifique concernant le

brevetage des animaux. Les réglementations varient d'un pays à l'autre et sont souvent
déterminées par les législations nationales ou régionales sur la propriété intellectuelle, la
bioéthique et les brevets mais il existe des accords, des conventions et des recommandations
au niveau international qui touchent indirectement la question du brevetage des animaux.

La position de différents pays dans ce débat :

La position des pays sur le brevetage des animaux varie considérablement en fonction de leurs
lois, de leurs valeurs culturelles, de leurs politiques et de l'opinion publique.

1- Les pays qui disent « oui » pour le brevetage des êtres vivants :

 Aux États-Unis, le brevetage des animaux est possible dans certaines circonstances, en
particulier lorsqu'il s'agit d'animaux génétiquement modifiés utilisés pour la recherche
ou la production d'aliments. La Cour Suprême a statué dans des cas spécifiques sur la
brevetabilité d'animaux modifiés génétiquement. Pour qu'une invention soit considérée
comme brevetable aux États-Unis, elle doit remplir 3 critères en vertu de l'article 101
de la loi américaine sur les brevets et être une méthode, une machine, une fabrication
ou une composition nouvelle et utile. La brevetabilité est exclue pour les êtres
humains, comme l'interdit l'article 33 de l'America Invents Act. [1]
 La Chine a été plus ouverte au brevetage des animaux, notamment en ce qui concerne
les manipulations génétiques. Le pays a vu des avancées significatives dans la
modification génétique des animaux pour diverses applications et est souvent moins
restrictif en matière de brevetabilité.
 Le Brésil a une approche plus flexible en matière de brevetage des animaux. Le pays a
une législation qui permet la brevetabilité de diverses inventions biotechnologiques, y
compris des animaux génétiquement modifiés.

Ils disent « oui » pour ces arguments :

  Le brevetage des êtres vivants encourage l’innovation et l’investissement dans la
biotechnologie
 Le brevetage des êtres vivants peut conduire au développement de nouveaux
traitements et remèdes contre les maladies
 Breveter les êtres vivants peut contribuer à protéger les droits de propriété
intellectuelle des chercheurs et des entreprises

2- États avec des lois strictes dans le brevetage des êtres vivants :

 L'Union Européenne a une approche plus restrictive en ce qui concerne le

brevetage des animaux. Selon la législation de l'UE, les brevets sur des variétés
animales ne sont pas autorisés s'ils impliquent des caractéristiques biologiques
naturelles. Cependant, il y a des discussions et des débats sur l'interprétation
des lois existantes et sur la manière de réglementer plus strictement ces
pratiques.

Pour être brevetable, toute invention en Europe doit généralement remplir quatre critères :

1. il doit y avoir une « invention » appartenant à n’importe quel domaine technologique

2. l'invention doit être « susceptible d'application industrielle »

3. l'invention doit être « nouvelle »

4. l'invention doit impliquer une « activité inventive » [1]

 L'Australie a une approche similaire à celle de l'Union Européenne. La

brevetabilité des animaux est limitée, et la législation en place limite les
brevets aux inventions et exclut les créations naturelles, y compris les animaux.

Ils ont cette position à cause de ces raisons :

 Le brevetage des êtres vivants soulève des préoccupations éthiques quant à la

marchandisation de la vie et au potentiel d’exploitation.
 Breveter des êtres vivants peut conduire à des monopoles et restreindre l’accès à
d’importantes découvertes scientifiques
 Si une plante est brevetée, il est interdit de garder une partie de sa récolte pour la
semence de l'année suivante ou de faire des échanges avec d'autres agriculteurs. Or,
c'est cet échange qui a permis un accroissement de l'agrobiodiversité. Le brevetage du
vivant entraînerait donc un appauvrissement de la biodiversité cultivée. [2]

3- États ayant une position neutre dans le sujet :

L’Algérie :
Il n'existe aucune information précise sur la position de l'Algérie en matière de brevetage des
êtres vivants. Cependant, on sait que l'Algérie autorise l'enregistrement des brevets nationaux
et internationaux via l'Institut National de la Propriété Industrielle (INAPI) et le système PCT,
respectivement. [3]

4- Avis personnel :
À mon avis, les lois doivent êtres plus strictes et les exigences pour obtenir le
brevetage parce que les effets négatifs de ce sujet sont plus que positifs. Outre la
perte de biodiversité et la disparition des espèces animales et végétales, la sécurité
alimentaire et la santé sont menacées. Tout ce qui concerne la vie ne doit pas
appartenir à des multinationales ou à des personnes spécifiques parce qu’elles ont
seulement découvert quelque chose de nouveau qui était à l’origine présent dans la
nature, mais doit appartenir pour le service publique.

Fin : ce débat soulève des interrogations fondamentales sur la manière dont nous traitons les
animaux et comment nous équilibrons les progrès scientifiques avec le respect de la vie et de
la nature.

Bibliographie

[1] https://ine.org.pl/en/a-short-introduction-to-patenting-of-animals-and-a-discussion-on-
the-legal-morality-of-such-2/ consultée le 09/11/2023

[2] https://www.twn.my/title/2103.htm consultée le 12/11/2023

[3] https://intellectual-property-helpdesk.ec.europa.eu/system/files/2023-03/Africa-
helpdesk_IP-Country-Fiche_Algeria.pdf consultée le 17/11/2023