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Droit alimentaire
Rien dans la constitution de 1958 sur le droit alimentaire. La constitution prévoit la possibilité de la libre entreprise et le droit
de la propriété. La Chartre de l’environnement de 2004 prévoit notamment le droit pour l’individu d’avoir un environnement
sain et équilibré. Elle exprime également le principe de précaution. Elle met en avant la nécessité pour tout à chacun (personne
physiques ou morale) de préserver l’environnement.
Les traités internationaux ne sont pas des énormes sources de droit agroalimentaire. Mais il y a des textes qui émane de l’OMC
et de la FAO. On peut penser aussi à la convention européenne des droits de l’homme, article 8 qui prévoit que toute personne
a droit au respect de sa vie privée et familiale de son domicile privée et de sa correspondance. Rapport ? Nuisances et pollution
de la part des entreprises agroalimentaires ont été sanctionnées. La sanction a été justifiée par cet article 8.
Le droit européen (et pratiquement lui seul) est le siège du droit alimentaire, avec la Law Food de 2002.
À la fin du 2Oème siècle, toute une série de scandale (vache folle…) ont mis en branle les institutions européennes. On ne pouvait pas laisser
chaque état établir ses propres règles. Il fallait donc une standardisation du droit alimentaire.
On a donc fait un règlement qui s’impose dans chaque pays européen .
Le Law Food 2002 est le règlement numéro 178. Le texte original n’a pas grand-chose à voir avec le texte actuel.
Règlement (CE) n°852/2004 relatif à l’hygiène des aliments est applicable à tous les exploitants du secteur alimentaire : qu’ils
soient au stade de la production primaire, de la transformation ou de la distribution ; et quelles que soient les filières de
production. Il exige entre autres, la mise en place de procédures fondées sur les principes HACCP dans le cadre d’un plan de
maîtrise sanitaire (sauf pour la production primaire) ;
Règlement (CE) n°853/2004 fixant des règles spécifiques d’hygiène applicables aux denrées alimentaires d’origine animale est
applicable à tous les exploitants du secteur alimentaire manipulant ou transformant des denrées animales ou d’origine animale.
Il précise l’obligation d’agrément sanitaire et apporte des spécifications techniques par secteur dans son annexe III ;
Règlement (CE) n°183/2005 établissant des exigences en matière d'hygiène des aliments pour animaux ;
Le règlement (UE) 2017/625 du Parlement européen et du Conseil du 15 mars 2017 concernant les contrôles officiels et les
autres activités officielles servant à assurer le respect de la législation alimentaire et de la législation relative aux aliments pour
animaux ainsi que des règles relatives à la santé et au bien-être des animaux, à la santé des végétaux et aux produits
phytopharmaceutiques.
Law Food : On distingue la santé des personne et l’intérêt des consommateurs. La santé des « ouvriers » compte. Les produits
traditionnels sont aussi soumis à la Law Food.
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Droit
Aux fins du paragraphe 1, le présent règlement établit les principes généraux régissant les denrées alimentaires et l'alimentation animale en général, et la
sécurité des denrées alimentaires et des aliments pour animaux en particulier, au niveau communautaire et au niveau national.
Une « denrée alimentaire » est définie selon le règlement (CE) n° 178/2002 (aka la Food Law) :
Un produit ou une substance qui peut être ou non transformée ou partiellement transformée. Une denrée
alimentaire est une substance destinée à être ingérée ou raisonnablement susceptible d'être ingérée par
l'être humain.
Ce terme recouvre les boissons, les gommes à mâcher et toute substance, y compris l'eau, intégrée
intentionnellement dans les denrées alimentaires au cours de leur fabrication, de leur préparation ou de
leur traitement.
L’aliment n’est pas destiné à nous nourrir, il est destiné à être ingéré. La nutrition n’intervient pas en ligne de compte d’un
point de vue légal. Les médicaments ne sont pas des denrées alimentaires.
Définition européenne contraire au sens commun. Aucun critère de finalité (pas pour se nourrir).
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Droit
- c’est un principe en vertu duquel, en cas d’incertitude scientifique quant aux risques encourus, cette incertitude peut fonder des mesures. Ces mesures
doivent être en tout état de cause :
• provisoires (dans l’attente de la poursuite des recherches scientifiques),
• proportionnées au risque que l’on souhaite éviter,
• économiquement acceptables compte tenu du risque en question.
De telles mesures peuvent être, selon le cas et s’agissant de produits, des interdictions ou des refus de mise sur le marché, des retraits ou suspensions, ou
encore des mesures moins restrictives telles que des restrictions d’utilisation ou des obligations d’étiquetage, etc.
Le principe de réparation : chiffrage par rapport au préjudice en France. Aux états unis le chiffrage sont énorme, ce n’est pas
une réparation, c’est une demande de dédommagements (plus on a d’argent, plus on doit payer).
1993 : année de création du 1er code de la consommation.
En France : la victime d’un préjudice corporel, selon le principe de réparation intégrale du préjudice, doit être remise dans un état aussi
proche possible de celui dans lequel elle se trouvait avant la survenance du dommage.
Par application de ce principe, toutes les conséquences directes et certaines avec le dommage doivent être indemnisables. Il ne doit avoir ni
perte ni profit pour la victime, mais une réparation la plus juste possible. L’adage « le dommage, tout le dommage, rien que le dommage » est
à ce titre régulièrement évoqué par les juridictions.
Au titre de ce principe fondamental en droit de la responsabilité civile, peuvent être indemnisés les préjudices patrimoniaux (les pertes de
gains professionnels, les dépenses de santé actuelles et futures, l’assistance par tierce personne, etc.), les préjudices extrapatrimoniaux (le
préjudice esthétique, les souffrances endurées, le préjudice sexuel, etc.), ainsi que les préjudices des victimes par ricochet.
Au-delà de l’aspect financier de la réparation, l’indemnisation doit rétablir l’équilibre de vie de la victime en s’assurant qu’elle dispose de
l’ensemble des moyens nécessaires pour mener une vie presque normale et se reconstruire, qu’ils soient financiers, matériels ou humains.
Selon le code de la consommation, on distingue les consommateurs, les non-professionnels et les professionnels.
Le consommateur est une personne physique qui agit à des fins qui n’entre pas dans le cadre de son activité
commerciale, industrielle, artisanale, libérale ou agricole.
Les non-professionnels : personne morale qui n’agit pas à des fins professionnelles (association)
Le professionnel : personne physique ou morale publique ou privée qui agit à des fins entrant dans le cadre de son
activité commerciale, industrielle, artisanale, libérale ou agricole.
Un producteur en droit est le fabriquant d’un bien ou l’importateur d’un bien dans l’UE ou toute autre personne qui se présente
comme producteur en apposant sur le bien qu’il vend son nom, sa marque ou un autre signe distinctif.
Définition juridique de la pratique commerciale : toute action, omission, conduite démarche ou communication commerciale, y
compris la publicité et le marketing, de la part d’un professionnel en relation direct avec la promotion, la vente ou la fourniture
d’un bien ou d’un service.
Les défauts de conformités qui apparaissent dans un délai de 24mois (2ans) à compter de la délivrance du bien, y compris du
bien comportant des éléments numériques, sont, sauf preuves contraires, présumée exister au moment de la délivrance à moins
que cette présomption ne soit incompatible avec la nature du bien ou du défaut invoqué.
Pour être reconnu comme non-conforme, votre produit doit répondre à un des points suivants :
le bien n’est pas conforme à l’usage habituel d’un bien du même type
le bien ne correspond pas à la description donnée par le vendeur
le bien ne présente pas les qualités détaillées dans une publicité le concernant ou dans son étiquetage
le bien ne correspond pas à l’usage spécial que vous recherchez contrairement à ce que vous a dit le vendeur
l’installation convenue n’a pas été effectuée correctement par le vendeur
le manuel d’installation est incomplet ou incompréhensible, et vous avez pour cette raison mal monté l’appareil
le bien présente un défaut de fabrication, une imperfection, un mauvais assemblage.
Le vendeur n'est pas tenu par toutes déclarations publiques mentionnées à l'alinéa qui précède s'il démontre :
Qu'il ne les connaissait pas et n'était légitimement pas en mesure de les connaître ;
Qu'au moment de la conclusion du contrat, les déclarations publiques avaient été rectifiées dans des conditions
comparables aux déclarations initiales ;
Que les déclarations publiques n'ont pas pu avoir d'influence sur la décision d'achat.
En cas de défaut de conformité, le consommateur a le droit à la mise en conformité du bien par réparation et remplacement, à
défaut (exception au principe), le consommateur a droit à la réduction au prix ou à la résolution du contrat dans les conditions
légales. (La résolution du contrat = annulation du contrat)
La différence entre résolution et résiliation réside dans leurs effets. Comme évoqué précédemment, la résolution entraîne un effet rétroactif :
les parties doivent restituer les prestations reçues depuis la signature du contrat.
A l’inverse, la résiliation n’emporte pas de rétroactivité. Elle met fin au contrat et à ses effets sur l’avenir. La résiliation porte sur les contrats
à exécution successive (contrat de travail, contrat de bail…).
Le consommateur peut aussi suspendre le règlement du prix (abonnement). Il peut aussi demander des dommages et intérêt.
Délais de 30jours maximum pour le professionnel pour faire suite à la demande du consommateur.
Le professionnel ne peut pas demander au consommateur de payer pour trouver la panne.
Le vendeur peut ne pas procéder selon le choix opéré par le consommateur si la mise en conformité sollicitée est impossible ou
entraîne des coûts disproportionnés au regard notamment :
De la valeur qu'aurait le bien en l'absence de défaut de conformité ;
De l'importance du défaut de conformité ; et
De la possibilité éventuelle d'opter pour l'autre choix sans inconvénient majeur pour le consommateur.
Le vendeur peut refuser la mise en conformité du bien si celle-ci est impossible ou entraîne des coûts disproportionnés
notamment au regard des 1° et 2°.
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Droit
Tout refus par le vendeur de procéder selon le choix du consommateur ou de mettre le bien en conformité, est motivé par écrit
ou sur support durable.
Quid de la garantie ?
Si le produit a été réparé, il bénéficie d’un ajout de 6mois de sa garantie. (Le moment de la demande de réparation : la garantie
fait une pause).
Si le produit a été remplacé (alors que la demande était d’une réparation), le produit est nouveau donc la garantie est encore de
2 ans.
La réduction du prix est proportionnelle à la différence entre la valeur du bien délivrée et la valeur du bien en l’absence de
défaut conformité.
14 jours délais maximum de remboursement (sinon il y a des intérêts). Le remboursement s’effectue de la manière dont le
paiement c’est effectué. Aucun frais n’est a avancé par le consommateur. (le but est d’inciter le professionnel à respecter la
conformité)
La garantie commerciale : toute engagement contractuelle d’un professionnel à l’égard du consommateur ayant pour objet
l’engagement le remboursement du prix d’achat, le remplacement, la réparation du bien ou tout autre prestation de service en
relation avec le bien, ou encore toute exigence éventuelle non liées à la conformité en sus des obligations légales du vendeur
visant à garantir la réparation du bien.
La garantie commerciale peut devenir une garantie commerciale de durabilité (2ans (par exemple) en plus de la garantie de
conformité)
La garantie commerciale est souvent désignée par des expressions du type « garantie deux ans », « garantie constructeur », « garantie
fabricant », etc. Contrairement à la garantie légale qui a un caractère obligatoire, la garantie commerciale est facultative, sa durée et ce
qu’elle recouvre (pièces, main d’œuvre…) peut être définie librement par le commerçant. Par ailleurs, le problème constaté sur le produit
peut être survenu avant ou après l’achat, alors que pour bénéficier des garanties légales, le défaut doit dater d'avant l'achat (défaut de
fabrication par exemple). La garantie commerciale peut être gratuite. Lorsqu’elle est payante, elle est souvent désignée par l’expression «
extension de garantie ».
Une prestation de service après-vente se définit comme tout service proposé par un professionnel en lien avec la vente d'un
bien qui ne relève ni de la garantie légale de conformité ni de la garantie commerciale. Elle peut être proposée par le vendeur
ou par un autre professionnel notamment par le producteur.
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Droit
« Les produits et les services doivent présenter, dans des conditions normales d'utilisation ou dans d'autres conditions
raisonnablement prévisibles par le professionnel, la sécurité à laquelle on peut légitimement s'attendre et ne pas porter atteinte
à la santé des personnes ».
Ainsi, sont concernés les fabricants, les représentants d’un produit, les importateurs, mais également tous les professionnels de
la chaîne de commercialisation, que leur activité ait une incidence ou non sur le produit ou service.
L’obligation générale de sécurité concerne aussi les produits dans le cadre d’une prestation de service (location, mise à
disposition à titre gratuit, activités sportives ou de loisir, etc.) dès lors qu’ils sont directement utilisés par les consommateurs.
L’obligation générale de sécurité concerne les produits neufs comme les produits d’occasion, mais elle ne s'applique pas en
revanche aux antiquités et aux produits d'occasion nécessitant une réparation ou une remise en état dès lors que l’acheteur est
clairement informé de l’état du produit.
Un produit est supposé satisfaire à l’obligation générale de sécurité lorsqu’il est conforme à la réglementation spécifique qui
lui est applicable ou aux normes nationales non obligatoires transposant les normes européennes.
Les instituteurs sont responsables du dommage causé par leurs élèves pendant le temps qu'ils sont sous leur surveillance, à
moins qu'ils ne prouvent qu'ils n’aient pu empêcher le fait qui donne lieu à cette responsabilité
Une maison qui s’effondre n’est pas un produit défectueux. Un immeuble ne peux pas être un produit défectueux.
Un meuble intégré dans un immeuble peut être un produit défectueux (ascenseur)
Un service n’est pas un produit donc ne peut pas être défectueux.
Est un produit tout bien meuble, même s'il est incorporé dans un immeuble, y compris les produits du sol, de l'élevage, de la
chasse et de la pêche. L'électricité est considérée comme un produit.
Un produit est défectueux au sens du présent chapitre lorsqu'il n'offre pas la sécurité à laquelle on peut légitimement s'attendre.
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Droit
Dans l'appréciation de la sécurité à laquelle on peut légitimement s'attendre, il doit être tenu compte de toutes les circonstances
et notamment de la présentation du produit, de l'usage qui peut en être raisonnablement attendu et du moment de sa mise en
circulation.
Un produit ne peut être considéré comme défectueux par le seul fait qu'un autre, plus perfectionné, a été mis postérieurement
en circulation.
Le demandeur doit prouver le dommage, le défaut et le lien de causalité entre le défaut et le dommage .
Si dans le contrat il existe des causes de non-responsabilité : elles sont considérées comme nulles et sans valeurs.
Délais de 10 ans pour prouver qu’un produit est défectueux (à partir de la mise en circulation).
Sous délais de 3 ans : une fois qu’on sait qu’il est défectueux, on a 3 ans pour agir.
Soit sur la nature, l'espèce, l'origine, les qualités substantielles, la composition ou la teneur en principes utiles de toutes marchandises ;
Soit sur la quantité des choses livrées ou sur leur identité par la livraison d'une marchandise autre que la chose déterminée qui a fait l'objet du contrat ;
Soit sur l'aptitude à l'emploi, les risques inhérents à l'utilisation du produit, les contrôles effectués, les modes d'emploi ou les précautions à prendre.
En droit pénale, la tentative est punissable. Tenté de tromper est potentiellement sanctionnable.
La tromperie, ou sa tentative, est punie d’un emprisonnement de deux ans et d’une amende de 300 000 €
L’amende peut être portée à 600 000 € et l’emprisonnement à cinq ans si la tromperie, ou sa tentative, a lieu dans l’une des
circonstances aggravantes suivantes :
À l’aide de poids, mesures et autres instruments faux ou inexacts ;
À l'aide de manœuvres ou procédés tendant à fausser les opérations de l'analyse ou du dosage, du pesage ou du
mesurage, ou tendant à modifier frauduleusement la composition, le poids ou le volume des marchandises, même
avant ces opérations ;
À l'aide d'indications frauduleuses tendant à faire croire à une opération antérieure et exacte.
L’amende peut être portée à 750 000 € et l’emprisonnement à sept ans si la tromperie, ou sa tentative :
A eu pour conséquence de rendre l’utilisation de la marchandise dangereuse pour la santé de l’homme ou l’animal ;
A été commise en bande organisée.
En outre, la peine d’interdiction d’exercer l’activité en cause ou certaines activités professionnelles ou commerciales peut être
prononcée.
Falsification :
L’article L.413-1, 3° du Code de la consommation interdit, sous peine d’une amende pénale, le fait d’exposer, de mettre en
vente ou de vendre, en connaissant leur destination, des produits, objets ou appareils propres à falsifier des produits servant à
l’alimentation humaine ou animale, des boissons ou des produits agricoles ou naturels.
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Droit
Les pratiques déloyales.
Les pratiques commerciales trompeuses.
Un produit qui comporte des allégations est une publicité.
Une pratique commerciale est trompeuse si elle est commise dans l'une des circonstances suivantes :
1° Lorsqu'elle crée une confusion avec un autre bien ou service, une marque, un nom commercial ou un autre signe distinctif
d'un concurrent ;
2° Lorsqu'elle repose sur des allégations, indications ou présentations fausses ou de nature à induire en erreur et portant sur l'un
ou plusieurs des éléments suivants :
Au sens de l'article L. 121-1 du code de la consommation, est considérée comme déloyale une pratique commerciale contraire
aux exigences de la diligence professionnelle et qui altère ou est de nature à altérer de manière substantielle le comportement
économique du consommateur normalement informé et raisonnablement attentif et avisé, à l’égard d’un bien ou d’un service.
Une pratique commerciale est également trompeuse si, compte tenu des limites propres au moyen de communication utilisé et
des circonstances qui l'entourent, elle omet, dissimule ou fournit de façon inintelligible, ambiguë ou à contretemps une
information substantielle ou lorsqu'elle n'indique pas sa véritable intention commerciale dès lors que celle-ci ne ressort pas déjà
du contexte.
Lorsque le moyen de communication utilisé impose des limites d'espace ou de temps, il y a lieu, pour apprécier si des
informations substantielles ont été omises, de tenir compte de ces limites ainsi que de toute mesure prise par le professionnel
pour mettre ces informations à la disposition du consommateur par d'autres moyens.
Dans toute communication commerciale constituant une invitation commerciale et destinée au consommateur mentionnant le
prix et les caractéristiques du bien ou du service proposé, sont considérées comme substantielles les informations suivantes :
1° Les caractéristiques principales du bien ou du service ;
2° L'adresse et l'identité du professionnel ;
3° Le prix toutes taxes comprises et les frais de livraison à la charge du consommateur, ou leur mode de calcul, s'ils ne peuvent
être établis à l'avance ;
4° Les modalités de paiement, de livraison, d'exécution et de traitement des réclamations des consommateurs, dès lors qu'elles
sont différentes de celles habituellement pratiquées dans le domaine d'activité professionnelle concerné ;
5° L'existence d'un droit de rétractation, si ce dernier est prévu par la loi.
Définition générale
Informations substantielles
Pratiques réputées trompeuses par leur objet
Pas de démonstration à faire.
1° Pour un professionnel, de se prétendre signataire d'un code de conduite alors qu'il ne l'est pas ;
2° D'afficher un certificat, un label de qualité ou un équivalent sans avoir obtenu l'autorisation nécessaire ;
3° D'affirmer qu'un code de conduite a reçu l'approbation d'un organisme public ou privé alors que ce n'est pas le cas ;
4° D'affirmer qu'un professionnel, y compris à travers ses pratiques commerciales ou qu'un produit ou service a été agréé, approuvé ou
autorisé par un organisme public ou privé alors que ce n'est pas le cas ou de ne pas respecter les conditions de l'agrément, de l'approbation ou
de l'autorisation reçue ;
5° De proposer l'achat de produits ou la fourniture de services à un prix indiqué sans révéler les raisons plausibles que pourrait avoir le
professionnel de penser qu'il ne pourra fournir lui-même ou faire fournir par un autre professionnel, les produits ou services en question ou
des produits ou services équivalents au prix indiqué, pendant une période et dans des quantités qui soient raisonnables compte tenu du
produit ou du service, de l'ampleur de la publicité faite pour le produit ou le service et du prix proposé ;
6° De proposer l'achat de produits ou la fourniture de services à un prix indiqué, et ensuite :
a) De refuser de présenter aux consommateurs l'article ayant fait l'objet de la publicité ;
b) Ou de refuser de prendre des commandes concernant ces produits ou ces services ou de les livrer ou de les fournir dans un délai
raisonnable ;
c) Ou d'en présenter un échantillon défectueux, dans le but de faire la promotion d'un produit ou d'un service différent ;
7° De déclarer faussement qu'un produit ou un service ne sera disponible que pendant une période très limitée ou qu'il ne sera disponible que
sous des conditions particulières pendant une période très limitée afin d'obtenir une décision immédiate et priver les consommateurs d'une
possibilité ou d'un délai suffisant pour opérer un choix en connaissance de cause ;
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Droit
8° De s'engager à fournir un service après-vente aux consommateurs avec lesquels le professionnel a communiqué avant la transaction dans
une langue qui n'est pas une langue officielle de l'Etat membre de l'Union européenne dans lequel il est établi et, ensuite, assurer ce service
uniquement dans une autre langue sans clairement en informer le consommateur avant que celui-ci ne s'engage dans la transaction ;
9° De déclarer ou de donner l'impression que la vente d'un produit ou la fourniture d'un service est licite alors qu'elle ne l'est pas ;
10° De présenter les droits conférés au consommateur par la loi comme constituant une caractéristique propre à la proposition faite par le
professionnel ;
11° D'utiliser un contenu rédactionnel dans les médias pour faire la promotion d'un produit ou d'un service alors que le professionnel a
financé celle-ci lui-même, sans l'indiquer clairement dans le contenu ou à l'aide d'images ou de sons clairement identifiables par le
consommateur ;
12° De formuler des affirmations matériellement inexactes en ce qui concerne la nature et l'ampleur des risques auxquels s'expose le
consommateur sur le plan de sa sécurité personnelle ou de celle de sa famille s'il n'achète pas le produit ou le service ;
13° De promouvoir un produit ou un service similaire à celui d'un autre fournisseur clairement identifié, de manière à inciter délibérément le
consommateur à penser que le produit ou le service provient de ce fournisseur alors que tel n'est pas le cas ;
14° De déclarer que le professionnel est sur le point de cesser ses activités ou de les établir ailleurs alors que tel n'est pas le cas ;
15° D'affirmer d'un produit ou d'un service qu'il augmente les chances de gagner aux jeux de hasard ;
16° D'affirmer faussement qu'un produit ou une prestation de services est de nature à guérir des maladies, des dysfonctionnements ou des
malformations ;
17° De communiquer des informations matériellement inexactes sur les conditions de marché ou sur les possibilités de trouver un produit ou
un service, dans le but d'inciter le consommateur à acquérir celui-ci à des conditions moins favorables que les conditions normales de marché
;
18° D'affirmer, dans le cadre d'une pratique commerciale, qu'un concours est organisé ou qu'un prix peut être gagné sans attribuer les prix
décrits ou un équivalent raisonnable ;
19° De décrire un produit ou un service comme étant " gratuit ", " à titre gracieux ", " sans frais " ou autres termes similaires si le
consommateur doit payer quoi que ce soit d'autre que les coûts inévitables liés à la réponse à la pratique commerciale et au fait de prendre
possession ou livraison de l'article ;
20° D'inclure dans un support publicitaire une facture ou un document similaire demandant paiement qui donne au consommateur
l'impression qu'il a déjà commandé le produit ou le service commercialisé alors que tel n'est pas le cas ;
21° De faussement affirmer ou donner l'impression que le professionnel n'agit pas à des fins qui entrent dans le cadre de son activité
commerciale, industrielle, artisanale, libérale ou agricole ou de se présenter faussement comme un consommateur ;
22° De créer faussement l'impression que le service après-vente en rapport avec un produit ou un service est disponible dans un Etat membre
de l'Union européenne autre que celui dans lequel le produit ou le service est vendu.
Sanctions.
Pour les pratiques commerciales trompeuses : sanction de base de deux ans d’emprisonnement et 300 000 euros d’amendes.
Avec un contrat de signé : 3 ans, en bande organisée : 7 ans d’emprisonnement.
Pour qu’il ait une sanction civile il faut qu’il ait eu un contrat.
Sanctions.
La sanction civile aboutit à une annulation du contrat. La sanction pénale est de 2 ans de prison avec 300 000 euros d’amende
C2 : Régulation de la publicité.
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Droit
Définition de la publicité : toute forme de communication faite dans le cadre d’une activité commerciale,
industrielle, artisanale, agricole, ou libérale dans le but de promouvoir la fourniture de biens ou de
services y compris les biens immeubles.
La publicité implique un émetteur (professionnel, obligatoirement). Le destinateur du message peut être aussi bien un
consommateur ou un professionnel.
La publicité comparative
Conditions de licéité (Caractère de ce qui est licite.)
La publicité comparative est interdite sauf toute publicité qui met en comparaison des biens ou service en identifiant
impliquant ou explicitement un concourant ou des biens et services offerts par un concurrent n’est licite que si :
- Elle n’est pas trompeuse,
- Si elles portent sur Biens ou servies répondant au même besoin
- Elle compare objectivement une ou plusieurs caractéristiques essentielles, pertinent, vérifiable et représentative de ces
biens ou service dont le prix peut faire partie.
Elle ne peut pas :
- Engendrer de la confusion entre soi et le concurrent
- Présenter ses prestations comme une imitation ou une reproduction
Est interdit le fait de faire figurer des annonces comparatives sur des emballages, titres de transport, moyen de paiement,
factures, billets d’accès à des spectacles ou des lieux ouverts au public.
L’annonceur pour le compte duquel la publicité est réalisée, doit pouvoir prouver dans un bref délai l’exactitude des faits
relatés dans celle-ci.
Sanctions
Elle est sanctionnée de 2 ans de prison et de 300 000 euros d’amende.
Sanctions
Sanction de 300 000 euros.
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Droit
Un système de Ponzi, chaîne de Ponzi, fraude de Ponzi ou pyramide de Ponzi, est un montage financier frauduleux qui consiste
à rémunérer les investissements des clients essentiellement par les fonds procurés par les nouveaux entrants.
Refus de vente : un interdit de refuser la vente à un client d’un service ou d’un bien sans motif légitime. On ne peut pas
imposer une quantité (sauf si quantité astronomique ou dans le cas contraire à l’usage).
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