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Adrien GENTIL
Par exemple lors du financement très massif des dettes publiques des États membres qui
au lieu de s’endetter via un système d’obligation ou des banques/investisseurs
institutionnels ont reçus un financement de la part de la BCE l’objectif recherché était de
maintenir l’économie des états membres via un financement de leurs économie assez
important et à des coûts très faibles pour ne pas les pénaliser sur du long terme
Ce qui a pour effet de bousculer le système économique et les différentes institutions
financières/marchés qui peuvent avoir des répercussions importantes notamment sur leurs
rendements ou la fluctuation de leurs valeurs.
Cela a cependant permis d’éviter des faillites économiques de certains état tout en limitant
les répercussions sur les agents à capacité de financement (via les impôts, et taxes)
La BCE a aussi eu recours à des taux de dépôt négatifs ce qui pénalise les banques qui
déposent des liquidités au sein de la BCE. Cet outil à l’origine conventionnel est une mesure
non conventionnelle du fait de son utilisation atypique, ce taux généralement plus ou moins
haut permet de réguler l’inflation des états membres est aujourd’hui un taux négatif ce qui
n’était pas dans la norme jusqu’à présent.
Les banques à la suite de la crise des subprimes ont été frileuses en matière de
financement que ce soit au niveau des ménages ou des entreprises la BCE a donc établi
des taux d'intérêt pour pousser les banques à utiliser ces liquidités afin de financer les
agents à besoin de financement afin de relancer l’économie et de maintenir un taux
d’inflation assez élevé.
Ce qui a nécessité en parallèle un durcissement des conditions de financement (apports ;
taux d’endettement) sous peine de voir les banques accroître leurs risques en contractant
des crédits risqués.
La BCE a aussi permis aux banques commerciales un accès simplifié aux liquidités afin de
renforcer cette relance de l’économie européenne.
Ces différentes mesures ont permis de relancer les investissements et donc l’économie
même si la crise sanitaire récente a perturbé cette relance
Elle utilise aussi afin de relancer le système financier le taux directeur qui permet d’inciter
les différents agents à emprunter et ainsi relancer l’économie.
2) À votre avis, pour quelles raisons faudrait-il revoir le rôle et les missions de la
Banque Centrale Européenne ? Vous argumenterez votre position.
Revoir les missions de la bce est essentiel si l’on veut pouvoir sur le long terme garder une
économie saine.
Une meilleure définition des missions est aussi nécessaire pour des questions d'efficacité, la
BCE est passée de rôles qui étaient définis il y a quelque temps et qui n’ont plus forcément
la même importance aujourd’hui.
Comme par exemple le contrôle d’une inflation modérée avant le soutien aux autres
politiques économiques qui est moins adapté aujourd’hui.
Ce manque d'efficacité et de concentration sur certaines mesure vient en grande partie
comme l’a souligné Mario Draghi d’un manque d’institutions paneuropéennes qui permettrait
une meilleure répartition des missions ce qui pourrait donc éviter un mélange des missions
ainsi qu’une révision des missions existante afin de s’adapter plus facilement à des
situations de crises ou d’avoir une approche plus structuré et logique d’un point de vue légal
et d’image.
La BCE doit cependant conserver ses missions conventionnelles qui sont l’essence même
de la BCE et ses missions principales hors période de crises.
Les répercussions pour la FRANCE peuvent être variées, celle-ci devra chercher un
nouveau moyen de se financer ce qui passera soit par des investisseurs privés, l'émission
d’actions ou encore par des banques commerciales.
Les ménages ne pourront plus se financer à des taux bas ainsi que les autres agents à
besoin de financement (entreprise etc)
Cela aura pour effet de ralentir à nouveau le financement du système économique et
aggraverait la crise.
Elle peut aussi se retrouver face à une banque centrale qui n’a plus les moyens non
conventionnels pour apporter un soutien à la France et qui passera uniquement par ses
moyens traditionnels ce qui limitera considérablement l’aide que la France pourra recevoir.
Cela peut avoir d’importante répercussions sur la reprise économique, cela peut créer un
effet de dépendance pour certains pays qui pourraient s’habituer à cette aide de la bce voir y
prendre goût le risque principale étant que ces états n’utilisent pas ces crédits afin de
financer des projets qui sur le long terme leurs permettront de dégager des bénéfices mais
d’utiliser ses fonds dans des projets pas assez rentables.
L’inflation serait directement impactée par cette monétisation des dettes publiques; en effet
une création brutale et importante de monnaie ferait chuter la valeur de l’euro ce qui
augmenterait les coût global des produits et services et donc bloquerait le circuit
économique.
Un problème d’image de la bce qui ferait "disparaître" ses dettes serait très négatif cela
pourrait compliquer les échanges avec d’autre puissances mondiales et provoquer des
tensions en dehors et au sein de l’ue.
Cela peut aussi avoir un problème d’addiction ou d’habitude aux aides de la bce par certains
état qui pourrait compter sur ces aides afin de se développer.