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La conjugaison :
4.1.Radical et désinences
b.La désinence est l’élément qui termine la forme verbale ; elle est
essentiellement variable et marque les flexions de personne, de nombre, de
temps, de mode et parfois de genre.
Les verbes en –cer prennent une cédille sous le c devant a et o, afin que ce c
garde la même prononciation qu’à l’infinitif. Ex : nous avançons, je plaçais, …
Toutefois, les verbes en –ayer peuvent conserver l’y dans toute leur
conjugaison. Ex : je paye, il balaye, il bégaye, …
Les verbes en –éer conservent l’é, avec accent aigu, dans toute leur conjugaison.
Ex : je crée, tu agrées, …
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Les verbes en –guer et en –quer gardent l’u dans toute leur conjugaison ; ce u
appartient au radical. Ex : distinguer, naviguer, fabriquer,…
Dans croire, fuir, traire, voir ; l’i du radical change en y devant une voyelle
sourde. Ex : nous croyons, il voyait, nous fuyons, …
Dans les verbes en –indre, les consonnes nd dans le radical se changent en –gn
(n mouillé) devant une désinence commençant par une voyelle. Ex : nous
peignons (peindre), vous vous plaignez (se plaindre), …
Les verbes en –aître et –oître ont l’accent circonflexe sur l’i du radical chaque
fois que cette voyelle est suivie d’un t. Ex : il paraît, tu connaîtras, …
En général, dans les verbes en –ire (sauf sourire, rire, écrire), le pluriel du
présent de l’indicatif, l’imparfait de l’indicatif, le présent du subjonctif, le passé
simple, l’imparfait du subjonctif ont un s sonore entre le radical et la désinence.
Ex : je conduisais, que je conduise, je conduisis, que je conduisisse…
4.2.Auxiliaires et semi-auxiliaires
Les verbes auxiliaires sont ceux qui, dépouillant leur signification propre,
servent de simples éléments morphologiques en se construisant, soit avec un
participe passé, soit avec un infinitif.
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‘Avoir’ et ‘être’ sont des verbes qui servent aussi d’auxiliaires pour la
construction d’autres verbes. En tant que verbes, ‘avoir’ a le sens de
« posséder » (J’ai deux livres) ; ‘être’ exprime un état (Paul est fatigué) et quand
il est employé seul, il a le sens d’« exister » (« Je pense, donc je suis »,
Descartes).
Avoir l’âge, avoir besoin, avoir chaud, avoir de la chance, avoir envie de, avoir
faim, avoir froid, avoir horreur, avoir soif, avoir sommeil, avoir raison, avoir
tort.
Toutefois, quand ‘avoir’ et ‘être’ sont utilisés comme auxiliaires, ils perdent leur
signification propre ; ils ne servent plus qu’à former les temps composés des
autres verbes. Les temps composés étant formés d’un auxiliaire conjugué et du
participe passé du verbe :
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4° Certains verbes intransitifs exprimant pour la plupart un mouvement ou un
changement d’état (les verbes qui n’appellent pas de COD ni de COI) se
conjuguent avec l’auxiliaire ‘être’ : naître, aller, sortir, partir, rester, tomber,
mourir, venir etc.
8° Les verbes d’état (devenir, rester, etc.) se conjuguent avec l’auxiliaire ‘être’.
Exemples :
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croupir Disparaître enlaidir rajeunir Etc.
b.Semi-auxiliaires
Certains verbes peuvent être employés comme auxiliaires pour apporter une
nuance particulière de mode, de temps et d’aspect : Aller, arrêter, devoir, falloir,
faire faillir, laisser, manquer, pouvoir, paraître, risquer, savoir, sembler, venir,
vouloir, etc.
Avoir à, aller pour, cesser de, commencer à, devenir à, être censé, être en train
de, être sur le point de, finir de, ne pas laisser de, partir à, passer pour, s’avérer,
se mettre à, se prendre à, se révéler, se trouver, se voir, sortir de, venir de…
– Semi-auxiliaires modaux
– Semi-auxiliaires de temps
– Semi-auxiliaires aspectuels