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Instruction D112
Instruction D112
. visite pré-vol
. roulage au sol ( MAJEUR )
. décollage (descriptions de tous les efforts) ( MAJEUR )
. , et mise en place du repère pare brise
. compas
. effets moteur (puissance et réduction)
. relations:
- vitesse-incidence
- vitesse-trajectoire
- vitesse-puissance
. vol rectiligne palier/montée/descente et A/P/S/C
. virage en palier à P=cst
. virage en palier à Vi =cst
. virage en montée et descente (symétrie du vol)
. le vent et les trajectoires sol
. vol lent et décrochage
. plan air et sol 5%
. atterrissage et remise de gaz (atterrissage trois points)
. tour de piste rectangulaire 1000fts
. pannes à voir:
- badin
- moteur après décollage
lâché
1. Général
2. Paramètres à appliquer
1. Equilibre
figure 1
2. Illustrations
Si on prend le cas d'un avion tricycle à l'atterrissage en vent de travers (fig. 3), l'avion subit
le vent de travers et arrive en crabe ( le nez dans le vent). Lors du touché de la roue gauche,
l'avion va tourner autour du centre de gravité et dans le sens inverse du vent (cet effet est
inverse à l'effet "girouette" lié au vent de travers), il y a un effet de STABILISATION du
train principal (fig. 4). Pour bien comprendre, il faut imaginer le centre de gravité "tiré"
comme par une ficelle dans le sens du vent de travers.
On prend les mêmes conditions que précédemment (fig. 5) et on voit cette fois, en reprenant
l'image de la ficelle qui tire le centre de gravité dans le sens du vent traversier, qu'on accentue
le mouvement vers la gauche. La rotation due à l'effet "girouette" et celle liée au touché des
roues s'additionnent (fig. 6), on s'éloigne de plus en plus de la position stable, c'est donc un
équilibre INSTABLE.
On voit bien l'analogie avec le balai; le train classique correspond au balai en équilibre sur
le manche
3.Conditions
Les conditions à réellement prendre en compte avec avion à train classique lors de
l'atterrissage et du décollage seront:
- les couples associés à l'hélice
- le vent
- la surface de la piste
- les caractéristiques de l'avion
(Un pilote d'avion train tricycle doit aussi prendre en compte ces conditions mais les
risques sont limités et les fautes seront pardonnées.)
C'est le couple le plus important et par conception, l'avion est construit pour compenser cet
effet avec:
ACG- janvier 1999 13
- une dérive décentrée légèrement à gauche de l'axe
- plus généralement un bâti moteur décentré à droite
Les avions sont "calés" ou "compensés" pour annuler l'effet rotation hélice
dissymétrique à vitesse et puissance de croisière donc en dessous et au dessus, L'EFFET
SUBSISTE.
Pourquoi met-on du pied à gauche en descente, moteur ralenti ? Car on a trop compensé et on
a l'effet contraire !
L'avion a tendance à tourner autour de son axe longitudinal, direction opposée à l'hélice. Ce
couple intervient sur des avions à forte puissance et grande hélice. Nous, "on s'en fou" car la
masse de l'avion et des ailes donnent un couple bien supérieur à l'hélice.
Ce phénomène intervient CHAQUE FOIS qu'il y a un angle entre le vent relatif ou trajectoire
et le plan longitudinal du fuselage qui est perpendiculaire au plan rotation de l'hélice (fig. 7).
C'est typiquement le cas du vol lent ou du décollage. Dans ce cas, la pale descendante de
l'hélice a un angle d'attaque supérieur à la pale montante. Si son angle d'attaque est plus élevé,
son incidence est plus élevée et comme une aile, sa portance est plus forte. L'hélice a donc la
pale descendante (ou à droite si moteur américain) avec plus de puissance que la pale
montante (ou à gauche) et donc l'avion veut ALLER A GAUCHE. Cet effet est bien sur
temporaire, par exemple durant le décollage avec la queue basse ou en vol lent. On dira que
l'hélice a une puissance dissymétrique et il faut mettre du pied à DROITE pour compenser.
figure 7
L'hélice agit comme un gyroscope, c'est l'effet "roue de vélo". Sans faire la théorie d'un
gyroscope (qui est très chiante) chaque fois que l'on veut modifier la direction de corps
tournant à grande vitesse, il y a un couple réaction (essayez avec une roue de vélo dans vos
mains). C'est le phénomène qui va arriver, par exemple au décollage, en passant de la roulette
au sol en ligne de vol.
Pour l'hélice:
3.2 Le vent
Nous allons voir toutes les actions à prendre au roulage, décollage et atterrissage en
fonction du vent dans les chapitres suivants mais il est clair qu'un pilote d'avion classique doit
avoir en permanence la connaissance de la direction et de la force du vent. L'expérience
montre que les manches à air ne sont pas forcément représentatives de la réalité du lieu ou l'on
est et il faut interpréter.
3.3 La piste
Il est évident qu'une piste en herbe est un réel avantage pour ce type d'avion. Si on
utilise une piste en dur, il faudra décider en fonction de son expérience, de ses vols récents si
on peut ou non se poser. L'avion n'a aucun problème, le pilote doit choisir !
La figure 8 montre bien la différence de calage au sol entre un train tricycle et classique, on
ajoute l'inclinaison du fuselage par rapport à l'horizontal.
Ce phénomène temporaire qui n'intervient que durant les rotations existe aussi bien en tricycle
qu'en classique mais ne sera présent au décollage que sur un classique.
figure 8
Les figures 9 et 10 montre les positions respectives de la pale descendante (fig.9) et de la pale
montante (fig.10). On peut noter la différence significative par rapport à la verticale.
figure 9
Pour mieux comprendre, on peut aussi raisonner en parlant de pale avançante (qui est la pale
descendante) et de pale en "recul" ( qui est la pale ascendante). La pale descendante passe
devant la verticale alors que la pale montante passe derrière la verticale (on peut faire
l'exercice au sol). La pale montante recule par rapport à la direction de l'avion et la pale
descendante avance par rapport à la direction de l'avion.
Par calcul, on peut démontrer que lors de la rotation en ligne de vol au décollage, la pale
descendante est 11% plus puissante que la pale montante, on voit ainsi pourquoi il faut mettre
tant de pied à droite.
1) il est absolument nécessaire de tenir le manche arrière (avec les genoux ou avec le
coude) pour éviter de passer sur le nez.
2. Début du roulage
S'assurer que les freins en bout de palonnier à droite et à gauche fonctionnent (MAIS
ON UTILISERA LES FREINS LE MOINS POSSIBLE)
3. Roulage
. attention un frein à fond à droite et à gauche permet à la queue de partir, faire attention de ne
pas toucher avec l'arrière
. manche arrière avec vent de face, manche neutre si le vent est arrière sauf s'il est fort, le
manche est en avant. La position du manche dépend de la vitesse relative:
- si la vitesse du vent arrière est plus forte que la vitesse de déplacement, manche
avant. - si la vitesse du vent arrière est moins forte que la vitesse de déplacement,
manche arrière.
. pour virer avec du vent de face ou arrière, on mettra du manche dans le vent lors de la mise
en virage et on inversera dans la deuxième partie du virage (quand on a passé le vent de
travers).
Par vent fort, il est plus facile de virer avec un vent de face qu'avec un vent arrière.
. éviter de virer sur place avec un frein bloqué à fond à gauche ou à droite. Il est préférable
de mettre le pied à fond, manche opposé au sens du virage et en avant et des gaz; Attention
de ne pas passer sur le nez ! ( Les avions très anciens sans roulette arrière viraient ainsi.)
La vitesse a augmenté, les gouvernes sont bien soufflées et efficaces donc il faut
moins de pied.
1.4 Décollage
Le secret bien sûr est de réaliser que le couple n'est pas constant donc les corrections ne sont
pas constantes.
. figure 11
On voit le couple associé à la rotation de l'hélice, il varie avec la puissance.
figure 11
. figure 12
On voit le couple associé au Facteur P jusqu'à ce que la queue soit en ligne de vol puis lors du
décollage.
figure 12
. figure 13
On voit le couple associé au moment gyroscopique de l'hélice, il est présent que lors du
passage "3 points à 2 points". On voit sur cette figure la différence de couple avec "le taux" de
passage de 3 à 2 points.
figure 13
. figure 14
ACG- janvier 1999 21
On voit la résultante des 3 phénomènes, sachant qu'il y a aussi 2 autres paramètres:
- l'efficacité du palonnier en fonction de la vitesse
- la traînée de la roulette arrière sur le sol
On comprend que la pression du pied à droite ne peut pas être constante.
figure 14
. figure 15
On voit la différence entre un train tricycle et classique.
G G
COUPLE
C OUPLE
0 0
plein gaz plein gaz
te mps et dista nce de roula ge temps et distance de roulage
D D C OUPLE DÛ AU SI LLAGE
COUPLE DÛ AU SILLAGE
G G
COUPLE
C OUP LE
0 0
G G
ligne de vol
C OUP LE
COUPLE
lentement
0 0
ligne de vol
ra pidement
D C OUPLE DÛ A L' EFFET GYROSCOPI QUE DE L' HELIC E D COUPLE DÛ A L' EF FET GYR OS COPIQUE DE L' HELICE
G G
C OUP LE
COUPLE
0 0
D ENSEMBLE DES C OUP LES D' UN TRAIN CLAS SIQUE D ENS EM BLE DES COUPLES D' UN TRAIN TRICYCLE
figure 15
Tous ces effets décrits sont très visibles sur des avions peu puissants (65 CV).
Il est à noter qu'un décollage 3 points (c'est-à-dire qu'on va décoller sans passer l'avion en
ligne de vol) qui peut apparaître plus simple car on contrôle mieux avec la roulette arrière
directionnelle est DANGEREUX car on va avoir un angle d'incidence élevé et une faible
vitesse (second régime, grand angle pour décoller). C'est encore plus dangereux s'il y a du
vent !
3. Décollage court
On gardera la roulette au sol avec le manche arrière pour éviter de passer sur le nez mais dès
que la profondeur est efficace on reprend un décollage normal.
Il donne au pilote un contrôle plus facile au touché des roues et il se fait à vitesse plus
élevée.
1. Trois points
On considère qu'on garde l'avion parallèle au sol et près du sol le plus longtemps possible
jusqu'à ce qu'il touche le sol de son propre chef et on se posera 3 points. Le manche doit être
à fond arrière lors du contact et on le garde ainsi durant toute la décélération. Si on se pose
ainsi, on ne rebondira pas.
Un des phénomènes le moins bien compris des pilotes du train classique est le REBOND. Le
rebond intervient quand le pilote essaie de se poser 3 points et en fait le train principal touche
en premier (fig. 16).
figure 16
Le pilote arrive parallèle au sol mais il ne met pas du manche en continue en arrière en même
temps que la vitesse diminue et le rebond arrive ainsi.
figure 17
Bien sûr, le mouvement est inverse avec un train tricycle. La position du centre de gravité va
avoir tendance à réduire l'incidence ou l'assiette. La séquence pour un bon atterrissage 3 points
sur un train classique est la suivante:
Le manche à fond en arrière est FONDAMENTAL et on ne limitera pas son effort musculaire
(ce qui arrive souvent).
Récupération si rebond
Cela dépend évidemment de l'ampleur du rebond. S'il est très fort, remise des gaz immédiate,
s'il est faible, on va le récupérer: (en école, on n'hésitera pas à remettre des gaz)
C'est le SEUL MOYEN de se poser vent de travers ! Un pilote train classique doit
ABSOLUMENT maîtriser ce type d'atterrissage.
1) faire une approche normale avec la vitesse d'approche recommandée (même vitesse
que 3 points ou supérieur)
2) toucher le train principal avec un taux de descente normal (on peut garder de la
puissance jusqu'au touché, c'est plus facile avec un peu de puissance)
3) dès le touché, mettre du manche avant pour PLAQUER (fig. 17) l'avion au sol
(réduire au minimum).La quantité de manche avant sera faible et suffisante pour
être en ligne de vol
4) continuer à avancer le manche de manière continue avec la vitesse qui diminue.
Avoir le manche à fond avant et la roulette va se poser au sol
5) dès que la roulette est au sol, PLEIN MANCHE ARRIERE pour contrôler le
roulage avec EFFICACITE
L'ennemi numéro 1 du pilote d'avion train classique est le vent de travers et ce pilote doit
TOUJOURS CONNAITRE LA DIRECTION ET LA VITESSE DE SON VENT !
1. Décollage
1) manche DANS le vent DES LE DEBUT DU ROULAGE pour éviter que le vent
ne lève l'aile. On compensera avec du palonnier inverse pour garder l'avion en ligne
droite. C'est une glissade une fois en l'air.
2) lever la queue un peu plus haut que pour un décollage normal (donc limiter
l'incidence ou assiette) pour accélérer un peu plus et ainsi le mettre en l'air vraiment
avec un excédent de vitesse (s'il y a une grande rafale, on sortira de la vitesse mais on
volera !).
3) une fois décollé, enlever progressivement du palonnier et laisser l'avion s'orienter
dans le vent avec l'angle de dérive qui va bien et mettre les ailes à plat.
L'étape 1 est une étape fondamentale et généralement oubliée. On mettra plein manche dans le
vent au début du roulage et on en enlèvera quand les gouvernes deviendront efficaces. Il faut
faire attention (bien sûr) de ne pas faire toucher l'aile avec le sol (surtout avec une aile basse),
l'objectif est de TENIR L'AILE "AU VENT" BASSE et de contrer avec le palonnier
opposé pour rouler en ligne droite. L'étape 2 est nécessaire pour que l'avion décolle du sol de
manière nette. Avoir la queue plus haute, permet de limiter l'incidence et rouler plus
longtemps. La vitesse de décollage sera plus élevée et on décollera de manière nette et sans
rebond.
Un décollage vent de travers demande une longueur de roulage plus importante qu'un
décollage normal pour trois raisons:
2. Atterrissage
L'atterrissage vent de travers peut être résumé simplement en disant " garder l'aile au vent
basse le plus longtemps possible pour éviter qu'elle se lève et se poser comme d'habitude".
Oui, mais comment faire 3 points ?
S'il était prévu un atterrissage 3 points, il est exécuté comme un atterrissage 3 points mais
avec 2 points, une roue principale et la roulette de queue. La deuxième roue principale
touchera quand l'aile haute n'aura plus la portance nécessaire.
Il y a 3 méthodes:
Quand on est en final, on doit effectuer une glissade. On abaisse l'aile au vent avec le
manche et on met du pied opposé (EN MEME TEMPS) pour garder la même trajectoire.
L'angle entre la trajectoire de l'avion et son axe longitudinal correspond EXACTEMENT
à l'angle de dérive.
L'amplitude des ailerons (de l'inclinaison ) est déterminée par la force du vent et
l'amplitude du palonnier ( on met assez de pied pour éviter à l'avion de tourner et avoir
les roues parallèles à l'axe de piste). Quand on est établi en longue finale avec le "bon angle de
dérive" (bonne inclinaison et bonne amplitude de pied ), il va être NECESSAIRE de le
modifier au cours de la finale pour deux raisons:
- on perd de l'altitude et l'intensité du vent varie
- notre vitesse décroît entre le début et la fin de la finale
Nous gardons l'aile basse (ou manche dans le vent) jusqu'à l'arrondi et ce qui est
normalement un 3 points sera un 2 points (une roue principale et la roulette arrière). Nous
devons ABSOLUMENT TOUCHER les roues dans l'AXE en s'aidant du palonnier.
Une fois "touché", le pilote gardera le manche dans le vent et augmentera l'amplitude
du manche (car la vitesse de l'avion diminue) pour toujours garder l'aile au vent basse (on
terminera les ailerons avec le manche à fond). Le palonnier servira à toujours garder LES
ROUES DANS L'AXE DE LA PISTE.
Le début de l'arrondi est exécuté comme le "3 points" mais ce sera un "un point" et dès
que l'on touche, on mettra le manche devant ( pas d'assiette à cabrer ). Il faut, là aussi,
toucher ABSOLUMENT les roues dans l'axe de la piste. Lors du touché, donc, manche
avant et on continue à augmenter l'amplitude des ailerons du coté vent. Lors de la
décélération, on ne fera qu'augmenter l'amplitude des ailerons et de la profondeur, le manche
partira progressivement à fond devant et à fond coté du vent. Dès que la queue touche, le
manche à fond en arrière et toujours à fond du coté du vent.
ainsi en atterrissage 3 points, il peut exister des cas différents "vents forts" où
l'efficacité des ailerons n'est pas suffisante (on est au maximum de braquage et ce n'est pas
suffisant pour garder l'axe !). Dans ce cas, on fera un atterrissage de piste avec une vitesse
supérieure donc permettant un meilleur contrôle aux ailerons et un freinage de la roue opposée
(à l'aile basse) permettra un contrôle parfait lors de la décélération (ce freinage, bien sûr, n'est
possible qu'avec des freins indépendants du palonnier comme sur le CAP 10 et pas sur le D
112).
Erreurs communes
. le pilote a peur de garder l'aile basse suffisamment jusqu'au touché. Lors du touché,
l'aile revient "plate" et donc l'avion va sortir de l'axe de piste.
. le pilote concentre toute son énergie sur ses ailerons et manche du coté vent et oublie
de garder la queue basse et manche A FOND arrière. Cette erreur peut être fatale car
l'effet GIROUETTE va jouer à fond. La fin de l'atterrissage doit être manche à fond
en arrière et à fond coté vent.
. pour les avions avec volets, par vent de travers, NE PAS LES UTILISER (ou juste
un cran, 20°), surtout par vent en rafales car on limite l'efficacité des gouvernes. Il faut
aussi limiter les volets car cette méthode "en glissade" plus l'effet des volets va
"masquer" le plan fixe arrière (quoiqu'il arrive, il faut LIRE LE MANUEL DE VOL
!)
Cette méthode apparaît plus simple. Le pilote affiche l'angle de dérive en finale pour
garder une trajectoire "alignée" sur la piste et compensant le vent traversier. Plus on
roues PARFAITEMENT parallèles à la piste. Cette méthode apparaît moins
angoissante ou inquiétante et est plus facile, surtout avec un avion à aile basse, voir
très basse. (Ne pas oublier que sur le D 112, 2+2 on a relevé le bout des ailes pour aider !!
mais le dièdre rend aussi ces avions plus vulnérables !!)
Combien d'atterrissages avons-nous fait où l'on décrabe trop tôt et l'avion s'éloigne de
l'axe de la piste, s'approchant dangereusement du bord ?
- crabe/décrabe s'applique bien aux tricycles et avions lourds comme les avions
de ligne.
- "aile basse" est plus sûr pour nos avions train classique.
On commence par la méthode "crabe" plus confortable, au moins pour le ou les passagers, et
quand l'arrondi approche, on passe sur la méthode "aile basse". Cette méthode peut aussi être
utilisée quand il y a un vent traversier très fort, l'extrême est que l'efficacité des ailerons n'est
plus suffisante pour garder la bonne trajectoire. Généralement, plus on s'approche du sol, plus
la force du vent décroît. On utilisera donc la méthode "crabe" au début de la finale puis on
passera facilement sur la méthode "aile basse" en courte finale.
- "directionnelle" jusqu'à un angle donné, donc qui aide à virer car conjuguée avec la
dérive.
- "folle" au delà de cet angle et plus conjuguée. ( Pour éviter les contraintes sur la
dérive )
Nous faisons un chapitre particulier car une "mauvaise roulette" peut mener à la
CATASTROPHE sur une piste en dur à l'atterrissage sans rien voir venir !
Cette roulette reste "directionnelle" temps que l'angle de virage au sol est suffisamment grand
pour éviter le passage au mode delocking ou déconjugué. Au décollage, il se peut que vous
ayez effectuée un virage très serré lors de l'alignement, la roulette sera déconjuguée. Lors de la
mise en puissance, cette roulette sera folle, fera ce qu'elle désire et peut vous conduire à une
trajectoire bizarre, voir dangereuse.
A l'inverse, si la roulette ne veut plus se "déconjuguer" et si on est obligé de virer serré sur un
parking ou un taxiway, il n'y aura pas d'autre solution que de descendre de l'avion.