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E
p=
c
où p : Quantité de mouvement du photon ( kg m/s )
E : Énergie électromagnétique transportée par le photon (J)
c : Vitesse de la lumière ( c = 3 108 m/s )
Preuve :
À partir de l’expression relativiste de l’énergie totale d’une particule, évaluons la relation existante
entre l’énergie transportée par un photon et sa quantité de mouvement sachant que le photon est une
particule sans masse :
E 2 = p 2c 2 + m2c 4 E 2 = p 2c 2 (Masse du photon nulle, m = 0 )
E = pc (Appliquer une racine carrée de chaque côté)
E
p= (Isoler p)
c
La voile photonique
La découverte de la quantité de mouvement du photon a permis à
plusieurs scientifiques d’imaginer une nouvelle façon de voyager
dans l’espace : la voile photonique. Basée sur la navigation
maritime1, les collisions entre les photons et une voile
permettraient par conservation de quantité de mouvement de
propulser un vaisseau spatial. Les étoiles seraient alors la source
du vent solaire.
Voile photonique.
1
Un bateau à voile est propulsé par les collisions des moléculaires d’air véhiculées par le vent.
Référence : Marc Séguin, Physique XXI Tome C Page 1
Note de cours rédigée par : Simon Vézina
Longueur d’onde et quantité de mouvement
La longueur d’onde et la quantité de mouvement p
d’un photon peuvent être reliées ensemble grâce à la
constante de Planck h de la façon suivante :
pR
h R
=
v = ci
p
où : Longueur d’onde du photon (m)
p : Quantité de mouvement du photon ( kg m/s )
pB
h : Constante de Planck ( 6,63 10 −34 J s ) B
Preuve :
À partir de la quantité de mouvement d’un photon, introduisons la définition du quanta d’énergie du
photon :
p = E/c p = (hf ) / c (Remplacer l’énergie du photon, E = hf )
c/ f = h/ p (Isoler c / f)
= h/ p ■ (Remplacer = c / f )
La diffusion
La diffusion (scattering) est la déviation que subit une radiation (lumière, ondes, particules)
initialement rectiligne vers une ou plusieurs directions.
Diffusion réflexive :
Diffusion qui respecte la loi de la réflexion sans échange d’énergie.
Diffraction :
Diffusion dans plusieurs directions sans échange d’énergie dont la distribution angulaire dépend de la
géométrie de la matière causant la diffusion.
Interaction :
Diffusion causée par une interaction fondamentale (électromagnétique, nucléaire, faible) où il y a
échange d’énergie entre la radiation et le milieu en interaction.
http://www.cloudylabs.fr/wp/interactiongamma/
L’expérience démontre qu’il y aura déviation de la trajectoire d’un photon d’un angle en fonction de
la variation de la longueur d’onde entre le photon avant et après la collision :
f
f − i =
h
(1 − cos( )) c
me c i
où i : Longueur d’onde initiale du photon (m)
f : Longueur d’onde finale du photon (m)
c
: Angle de déviation du photon initial.
h : Constante de Planck ( 6,63 10 −34 J s ) v
Ce schéma est exagéré, car la variation de longueur
m e : Masse de l’électron ( 9,11 10 −31 kg ) d’onde λf – λi est très peu prononcée pour la lumière
visible, car h/mec = 2,426 x 10-12 m. L’effet Compton
c : Vitesse de la lumière ( c = 3 108 m/s ) devient plus remarquable chez les photons à haute
fréquence comme le rayonnement X et gamma.
h
et C : Longueur d’onde de Compton ( C = = 2,426 10 −12 m )
me c
P.S. Pour passer d’un photon de type rayon-X ( 110−11 m ) à un photon rouge
( 650 10−9 m ), il faut un minimum de 133 964 diffusions de Compton.
Preuve :
Dans le référentiel d’un laboratoire, effectuons une interaction de type « collision » entre un
photon et un électron immobile. Lors de cette interaction, il y a conservation de la quantité de
mouvement p f = pi et conservation de l’énergie E f = E i où l’énergie de
l’électron E 2 = p 2 c 2 + m 2 c 4 doit être considérée sous sa forme relativiste :
Avant la collision : Après la collision :
2
y
p2
x
1
p1
pe
p xf = px i (Conservation de p x )
p yf = pyi
pe sin 2 ( ) = p 2 sin 2 ( )
2 2
(2) (Mettre l’équation au carré)
2 2
Effectuons l’addition de l’équation (1) et (2) et factorisons le terme p e et p2 . Par la suite, appliquons
l’identité trigonométrique cos2 + sin 2 = 1 :
p e
2
2
cos2 ( ) + pe sin 2 ( ) = p1 − 2 p1 p 2 cos( ) + p 2 cos2 ( ) + p 2 sin 2 ( )
2 2
2
((1) + (2))
2
( )
pe cos2 ( ) + sin 2 ( ) = p1 − 2 p1 p 2 cos( ) + p 2 cos2 ( ) + sin 2 ( )
2 2
( ) (Factoriser )
pe = p1 − 2 p1 p 2 cos( ) + p 2
2 2 2
(3) (Identité)
E f = Ei
E 2 + Ee f = E 1 + Ee i (Énergie du photon et de l’électron)
p2 c + Ee f = p1c + Ee i (Énergie du photon : E = pc )
p2 c + pe c 2 + me c 4 = p1c + me c 2 ( p e i = 0 , pe f = pe )
2 2
pe c 2 + me c 4 = p1c − p 2 c + me c 2
2 2
(Isoler la racine)
pe c 2 + me c 4 = c( p1 − p2 ) + me c 2
2 2
(Factoriser c)
2 2
(
pe c 2 + me c 4 = c( p1 − p 2 ) + me c 2 )2
(Mettre au carré de chaque côté)
pe c 2 + me c 4 = c 2 ( p1 − p 2 ) + 2me c 3 ( p1 − p 2 ) + me c 4
2 2 2 2
(Développer le terme au carré)
pe = ( p1 − p 2 ) + 2me c( p1 − p 2 )
2 2 2
(4) (Simplifier me c 4 et diviser par c 2 )
0 = p1 − 2 p1 p 2 cos( ) + p 2 − ( p1 − p 2 ) − 2me c( p1 − p 2 )
2 2 2
(Simplifier)
2 2
(
0 = p1 − 2 p1 p 2 cos( ) + p 2 − p1 − 2 p1 p 2 + p 2 − 2me c( p1 − p 2 )
2 2
) (Dév. le carré)
0 = −2 p1 p 2 cos( ) + 2 p1 p 2 − 2me c( p1 − p 2 ) (Simplifier)
p1 p 2
p1 − p 2 = (1 − cos( )) (Diviser par 2me c )
me c
(h / 1 )(h / 2 ) (
1 − cos( ))
h h h
− = (Remplacer p = )
1 2 me c
1
−
1
=
h 1
(1 − cos( )) (Simplifier h)
1 2 me c 12
2 − 1 =
h
(1 − cos( )) (Multiplier par 12 )
me c
f − i =
h
(1 − cos( )) ■ (Remplacer f = 2 et i = 1 )
me c
c c
K = h − h ( = c / f donc f = c / )
i f
1 1
K = hc − (Factoriser hc)
i f
( )(
K = 6,63 10−34 3 108
1
)(
−11
−
1
) ( )
(Remplacer)
7,1 10 7,2596 10−11
K = 6,1588 10 −17 J (Évaluer K)
Supposons que notre électron est non-relativiste, nous pouvons évaluer sa vitesse à l’aide de
l’expression classique de l’énergie cinétique :
K=
1 2
2
mv (6,158810 ) = 12 (9,1110 )v
−17 −31 2
(Remplacer)
Puisque la vitesse de l’électron est une petite fraction de la vitesse de la lumière, on peut confirmer que
l’électron est non-relativiste.
p yf = pyi
p y f + pe y f = p y i + pe y i
h
sin + (− me v sin ) = (0 ) + (0 ) ( p e = mv e , classique)
f
(6,6310 ) −34
( )(
sin(70) − 9,11 10−31 1,1628 107 sin = (0) )
(7,259610 ) −11
(Remplacer)
fonction de sa position dans le champ
g
f obs = 1 − 2 y f emi
gravitationnel terrestre. Un photon se déplacent
vers le haut diminue sa fréquence.
c
où f obs : Fréquence de la lumière mesurée/observée après le déplacement vertical y (Hz).
f emi : Fréquence de la lumière émise initialement (Hz).
y : Déplacement verticale de la lumière (m). (vers le haut : y 0 , vers le bas : y 0 )
g : Champ gravitationnel constant (N/kg).
c : Vitesse de la lumière, c = 3 108 m/s .
Preuve :
Évaluons la variation de l’énergie potentielle gravitationnelle U g que l’on pourrait attribuer à un
mouvement vertical y d’un photon dans un champ gravitationnel constant Ce changement de hauteur
pourra modifier la fréquence f du photon par conservation d’énergie. Nous utiliserons l’équivalence
masse-énergie E = mc 2 pour réaliser la preuve :
E f = Ei E f + U g f = E i + U g i ( E = E + U g )
E f = E i − U g f + U g i (Isoler E f )
E f = E i − U g ( −Ug = −U g f + U g i )
E f = E i − mg y (Champ constant : U g = mg y )
E E
E f = E i − 2
g y ( E = mc2 m = )
c c2
( hf ) = ( hf ) − ( c ) gy
hf
f i 2
i
( E f = hf f et E i = E = hfi )
g
f f = 1 − 2 y fi ■ (Simplifier h)
c
Référence : Marc Séguin, Physique XXI Tome C Page 8
Note de cours rédigée par : Simon Vézina
Le rayon de Schwarzschild
Rs = 2GM / c 2
où Rs : Le rayon de Schwarzschild (m)
M : Masse de l’objet générant le champ gravitationnel (kg).
G : Constante de la gravitation universelle, G = 6,67 10 −11 N m 2 kg 2 .
c : Vitesse de la lumière, c = 3 108 m/s .
À partir de cette vitesse de libération, associons vlib = c lorsque r = Rs ce qui nous donnera
l’expression suivante :
vlib = 2GM / r (c) = 2GM / ( Rs )
c2 = 2GM / Rs
Rs = 2GM / c 2 ■
2
Référence de l’approximation : https://en.wikipedia.org/wiki/Binomial_approximation
Référence : Marc Séguin, Physique XXI Tome C Page 10
Note de cours rédigée par : Simon Vézina
Sous l’approximation remi Rs , alors Rs / remi 1 . Ainsi, réduisons l’expression
E f = E i − U g f + U g i (Isoler E f )
E f = E i + U g i ( Ug f = 0 car robs = rf → )
GMm GmM
E f = E i + − (Ugi = − )
remi remi
GM hf i E i hfi
hf f = hf i − (m = = )
remi c 2 c 2
c2
GM
f f = 1 − 2 i
f ■ (2)
remi c
Il est important de rappeler que cette dernière démonstration n’est valide que dans un espace sans
courbure où remi Rs .