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APD-HAD BRADIA Final
APD-HAD BRADIA Final
PREAMBULE................................................................................................................................................7
1 NOTE DE SYNTHÈSE.............................................................................................................................8
1.1 RÉSEAU DES EAUX USÉES PROJETÉ..............................................................................................................8
1.2 RÉSEAU DES EAUX PLUVIALES..................................................................................................................10
1.3 FOSSES SEPTIQUES................................................................................................................................11
1.4 STATION D’ÉPURATION..........................................................................................................................11
1.5 COÛT TOTAL DU PROJET (RESEAU D’ASSAINISSEMENT ET ÉPURATION)..........................................................13
2 RAPPEL DES DONNÉES DE BASE.........................................................................................................14
2.1 SITUATION ADMINISTRATIVE ET GÉOGRAPHIQUE.........................................................................................14
2.2 CLIMATOLOGIE.....................................................................................................................................16
2.3 GÉOLOGIE...........................................................................................................................................16
2.4 HYDROLOGIE.......................................................................................................................................17
2.5 HYDROGÉOLOGIE..................................................................................................................................17
2.6 EQUIPEMENTS......................................................................................................................................17
2.7 ACTIVITÉ ÉCONOMIQUE.........................................................................................................................18
2.8 CARACTÉRISTIQUES DÉMOGRAPHIQUES ET URBANISTIQUES..........................................................................19
2.8.1 Démographie...........................................................................................................................19
2.8.2 Plan de développement..........................................................................................................20
2.9 INFRASTRUCTURE EXISTANTE...................................................................................................................20
2.9.1 Alimentation en eau potable...................................................................................................20
2.9.2 Assainissement liquide............................................................................................................20
2.9.3 Assainissement solide.............................................................................................................22
2.9.4 Impact sur le milieu naturel et la santé publique....................................................................22
RESEAUX D’ASSAINISSEMENT....................................................................................................................23
3 RAPPEL DES VARIANTES D’ASSAINISSEMENT DE L’APS......................................................................24
3.1 SYSTÈMES D’ASSAINISSEMENT.................................................................................................................24
3.2 EVACUATION DES EAUX PLUVIALES..........................................................................................................24
3.3 CONSISTANCES DES TRAVAUX..................................................................................................................24
Annexe 8 Estimation du coût des travaux des réseaux projetés et des fosses septiques.
PREAMBULE
Dans le cadre du marché n° 45/2008, l’Agence du Bassin Hydraulique de l’Oum-Er-Rbia a
confié à l’I.C “AL KHIBRA Études & Conseils”, l’étude d’assainissement liquide de six douars :
Ouled Ahmed, Ouled Driss, Laajanna, Lahlalma, Ouled Riyah et Charikat relevant de la
Commune Rurale de Had Bradia de la province Beni Mellal.
L’étude a pour objet de définir les propositions d’ordre technique, opérationnel et financier
permettant d’apporter à moindre coût la meilleure réponse possible aux problèmes posés
par la collecte, l’évacuation et l’épuration des déchets liquides des six douars de la
Commune de Had Bradia. Elle sera menée selon les missions présentées ci-après :
1 NOTE DE SYNTHÈSE
Le réseau des eaux usées des six douars de la Commune Had Bradia est prévu en deux
systèmes :
Le premier système consiste à collecter les eaux usées et les évacuer dans la
STEP projetée, il concerne les douars : Ouled Driss, Laâjana et Lahlalma. Le
linéaire total du réseau de ce système est de : 29 289ml du diamètre 315 PVC
type assainissement série I et 3 785ml du diamètre 400 PVC type
assainissement série I. les caractéristiques du réseau des eaux usées de chaque
douar sont comme suit :
Le réseau des eaux pluviales est constitué par des caniveaux en terre étant donné que
toutes les voies existantes aux douars sont sous forme de pistes qui permettent l’évacuation
immédiate de ces eaux vers les chaâbas et oueds à proximité des douars.
Les dimensions et longueurs des caniveaux par douar sont données dans le tableau suivant :
Laajana 4 050
Lahlalma 4 115
Hirch 263
Charikat 4 548
Tableau 2 : Tableau récapitulatif des caractéristiques des fosses septiques par douar
Dimension de puits
Dimensions de la FS Nbre de
Désignation Débit perdus
Douar puits
de FS (m3/j) Largeur Longueur Profondeur
perdus D(m) H(m)
(m) (m) (m)
FS1 38.95 3.2 7.88 6.5 4 5 5
Oulad FS2 13.27 1.8 4.86 6.25 1 5.5 6.3
Riyah FS3 5.37 1.65 3.9 3.4 1 3.5 4
FS4 14.93 1.8 4.85 7.2 2 4 5
Oulad
FS1 99.64 4.8 12.49 7 10
Ahmed 4.5 6
FS1 88.34 4 9.31 9.95 7 5.5 6
Charikat
FS2 11.35 1.8 4.32 6 1 4.7 6
Charikat
FS1 6.82 2 4.77 3 1
Alkhadra 3.6 5
Les caractéristiques de l’effluent traité au niveau de la station d’épuration par lagunage sont
données comme suit :
2020 2030
Bassins Anaérobies
Longueur fil d'eau m 37
Largeur fil d'eau m 37
Longueur à la crête m 40
Largeur à la crête m 40
Longueur fond m 20
Largeur fond m 20
Nbre de bassins 2
Revanche m 0.50
Pente 2.50
Profondeur m 3.50
Bassins Facultatifs
Longueur fil d'eau m 161
Largeur fil d'eau m 56
Longueur à la crête m 163
Largeur à la crête m 59
Longueur fond m 153
Largeur fond m 49
Nbre de bassins 2
Revanche 0.50
Pente 2.50
Profondeur 1.50
Bassin de Maturation 1
Longueur fil d'eau m 151
Largeur fil d'eau m 52
Longueur à la crête m 154
Largeur à la crête m 55
Longueur fond m 145
Largeur fond m 46
Nbre de bassins 1
Revanche m 0.50
Pente 2.50
Profondeur m 1.20
Les coûts des travaux projetés du réseau d’assainissement sont récapitulés dans le tableau
suivant (coût par douars) :
La Commune Rurale est issue du découpage de 1962. Elle est située au Nord Ouest de la
province de Beni Mellal et dépend de la Caidat de Bradia du cercle de Fkih Ben Saleh.
Zmoy
Douar X Y
(mNGM)
Oulad Ahmed 394350 201150 436
Oulad Driss 393670 199700 435
Laajanna 392100 198600 428
Lahlalma 391350 199320 430
Oulad Riah 390150 201500 425
Charikat 390000 196500 430
2.2 CLIMATOLOGIE
Le climat de la Commune Bradia est de type continental semi-aride; chaud en été et froid en
hiver. Les températures présentent de très importantes variations saisonnières. Les maxima
estivaux sont souvent de l’ordre de 38°C alors que les températures minimales d’hiver sont
de 0 à 5°C et les amplitudes journalières sont généralement de 10 à 20°C, voire plus.
Les précipitations sont sous forme de fortes averses concentrées durant quelques jours par
mois et totalisent en moyenne 490 mm/an pour la période 1960-2001 enregistrée au niveau
de la station météorologique de Béni Mellal.
L’évaporation moyenne annuelle, mesurée par la méthode du Bac sur la période 1963/64-
1999/00, est de 1760 mm et oscille entre 1,5 et 9 mm/j.
Les vents sont généralement faibles, inférieurs à 2 m/s, et sont orientés nord-ouest à sud-
ouest soulignons que les vents chauds de type Chergui sont fréquents en été. Ces vents, de
direction NE-SW, sont parfois violents et peuvent atteindre des vitesses de 10 à 30 m/s (soit
36 à 108 Km/h), mais sont d’une durée limitée.
2.3 GÉOLOGIE
L’aire du projet se situe dans une zone charnière entre la bordure nord atlasique et la plaine
de Tadla. Cette dernière correspond à une vaste cuvette synclinale asymétrique dont l’axe
est situé soit en bordure, soit franchement sous les recouvrements atlasiques. Il s’agit de
l’une des fosses géosynclinales classiques située sur le front du chevauchement nord-
atlasique et caractérisée par une puissante série sédimentaire allant du Trias au Quaternaire
avec toutefois la lacune du Jurassique.
2.4 HYDROLOGIE
La Commune Bradia est parcourue par plusieurs oueds dont principalement oued Oum Er-
Rbia, oued Day et oued Ouarna. Ces oueds s’alimentent principalement dans le domaine
atlasique où les précipitations sont importantes et où de nombreuses sources leur
apportent un étiage assez soutenu.
2.5 HYDROGÉOLOGIE
La zone d’étude fait partie du complexe aquifère de Tadla décrit comme étant une
succession d’unités hydrogéologiques d’importances hydrauliques variables, médiocres à
très bonnes. Ce système aquifère multicouche se compose de quatre aquifères principaux,
qui hydrauliquement, sont étroitement liés. Ce sont de bas en haut :
2.6 EQUIPEMENTS
Ouled Driss
3 mosquées.
1 hammam.
34 commerces.
3 moulins.
6 huileries traditionnelles.
Lahlalma
6 mosquées.
17 commerces.
2 moulins.
4 huileries traditionnelles.
Laajana
8 mosquées.
12 commerces.
1 moulin.
1 huilerie traditionnelle.
Ouled Ahmed
1 mosquée.
1 commerce.
Ouled Riyah
1 mosquée.
2 commerces.
ménages (Olivier, Figuier, Blé...). La population de la région prend leurs besoins d’un souk
hebdomadaire qui se tient le dimanche dans la Commune Rurale Had Bradia.
2.8.1 DÉMOGRAPHIE
Ouled Ahmed
Nombre de ménage 104 110 112 124 136 151 166
Population
Laajana
Nombre de ménage 540 594 606 669 738 815 900
Population 3237 3563 3634 4013 4430 4891 5400
Ouled Driss
Nombre de ménage 855 889 907 1001 1105 1220 1347
Population 5130 5334 5441 6007 6632 7322 8085
Ouled Riyah
Nombre de ménage 88 79 81 89 99 109 120
Population
Charikat
Nombre de ménage 87 110 112 124 136 151 166
Population
Lahlalma
Nombre de ménage 474 511 521 575 635 701 775
Population 2846 3066 3127 3453 3812 4209 4647
N OMRE DE MEN AGE TOTAL 1869 1994 2034 2245 2478 2736 3022
POPULATION TOTALE 11213 11963 12202 13473 14874 16422 18132
A l’exception du douar Ouled Driss qui est doté d’un plan de développement en cours
d’approbation, les autres douars faisant partie de la Commune Had Bradia objet de la
présente étude ne disposent d’aucun plan d’urbanisme.
Les types d’habitat que comprend ces douars sont des habitats à un seul niveau et quelques
habitats à 2 niveaux (R+1).
Les localités du groupement d’Ouled Driss, Ouled Ahmed, Laâjanna, Lahlalma, Ouled Riyah
et Charikat s’alimentent à partir d’un forage profond qui capte la nappe de l’Eocène réalisé
par les services des Equipements publics.
Pour des fins d’organisation et de gestion de l’eau potable du groupement des localités
(Ouled Driss, Ouled Ahmed, Laâjanna, Lahlalma, Ouled Riyah et Charikat (Al Khadra et
Hirch), une confédération d’AEP nommée EL WAHDA a été crée en décembre 2001.
Le seul réservoir d’eau existant est de type surélevé de capacité 550 m 3. Le réseau de
desserte est fait par des conduites de diamètre allant de 50 mm à 160 mm sur une longueur
totale de 8022 ml.
Eaux usées
le reste utilise uniquement des latrines. Au cas où les deux dispositifs feraient défaut les
ruraux utilisent la nature.
Les latrines les plus répandues sont des latrines à siphon hydraulique avec un siège turc. Elle
est réservée particulièrement aux eaux vannes et partiellement aux eaux de lessivage. Les
eaux usées ménagères sont en générale évacuées à l’aire libre.
Les eaux des huileries sont évacuées généralement à proximité de celles-ci par une rigole ou
remplies dans des tonneaux pour être évacuées à la périphérie du douar au niveau des
chaâbas et oueds.
Concernant les eaux des étables (eaux usées mélangées des déchets solides des étables),
elles sont rejetées directement dans des zones à proximité des habitats ou dans un canal à
ciel ouvert.
Eaux pluviales
Les eaux pluviales des terrasses sont évacuées à l’extérieur du logement au moyen de
gargouilles ou descentes d’eau. La descente d’eau est constituée soit par une buse 10 cm
en tôle ou en PVC soit par une saillie en béton sur le mur de façade.
Les eaux pluviales des cours (non couvertes) d’habitations sont drainées vers un point bas
situé soit au niveau central de la cour et constitué par une grille siphonnée reliée par une
buse vers un point de rejet dans la rue; soit au niveau de la porte du logement, dont
l’évacuation se fait dans la rue au moyen d’une buse ( 20 cm) traversant le seuil de la
porte.
Les eaux pluviales des terrasses et des cours sont donc rejetées directement dans la rue ou
dans les caniveaux latéraux à la rue qui les draine superficiellement vers les points bas, les
thalwegs et les jardins limitrophes.
Les douars objet de la présente étude sont dépourvus d’un système de drainage des eaux
pluviales. Ces dernières ruissellent le long des pistes et des chaâbas vers les talwegs et
oueds limitrophes aux douars. La topographie étant favorable au ruissellement, les eaux
pluviales ne posent pas de problèmes particuliers. En outre, les sols très perméables des
douars favorisent l’infiltration rapide de ces eaux.
Il n’existe pas de décharge public contrôlée ni une collecte organisée des ordures
ménagères, celles-ci sont en général soit recyclées en agriculture comme engrais, soit
utilisées comme aliments complémentaires pour les animaux. La coutume des habitants des
douars est l’incinération des ordures ménagères dans des lieux aménagés à proximité des
habitations ou les rejeter au niveau de dépôts sauvages existants à la périphérie des
différents douars et sur les rives des châabas et oueds au voisinage des douars; parfois les
déchets solides sont mélangés avec les fumiers.
Selon les déclarations des services de santé, aucune maladie à transmission hydrique n’a été
identifiée au niveau des douars. Les nuisances remarquées sont les odeurs provenant des
eaux ménagères stagnantes dans le voisinage des maisons et le risque de pollution des puits
privés d’AEP.
RESEAUX
D’ASSAINISSEMENT
Les variantes étudiées dans l’APS ont concerné le système d’assainissement à adopter, le
choix de la filière de traitement des eaux usées des six douars et le choix de l’emplacement
de la STEP et des fosses septiques projetés.
le système séparatif strict pour les douars : Ouled Driss, Lahlalma et Laâjana qui
consiste à collecter les eaux usées des habitats des douars par un réseau de
conduites de diamètre 300 type assainissement série I et les acheminées vers une
station d’épuration par un émissaire de diamètre 400 type assainissement série I.
le système séparatif autonome : pour les douars Ouled Ahmed, Ouled Riyah et
Charikat (Al khadra, Ennjah, Salha et Hirch). Dans ce système on prévoit pour chaque
douar des fosses septiques collectives suivie de puits perdus.
Un réseau de drainage des eaux pluviales est projeté pour éviter les stagnations des eaux au
niveau des rues, des douars et des points bas. Il consiste à la réalisation des caniveaux de
sections trapézoïdales en terre rejetant les eaux pluviales directement dans les oueds et
châabas limitrophes.
La réalisation du réseau d’assainissement des six douars de la Commune Rurale Had Bradia
en système séparatif comprendra les travaux suivants :
Réalisation des caniveaux trapézoïdaux en terre pour l’évacuation des eaux pluviales ;
Les séries de résistances des canalisations sont déterminées en tenant compte des
paramètres suivants :
nature du sol ;
charges roulantes ;
conditions de pose.
Conduites en PVC
Diamètre SERIE I SERIE II
nominal Charges Charges
Epaisseur Epaisseur
(daN/m) (daN/m)
DN 200 mm 4.7 3240 3.9 1800
DN 315 mm 7.7 5310 6.2 2835
DN 400 mm 9.8 6910 7.8 3600
Les diamètres adoptés aux conduites du projet sont DN200, DN315 et DN400. La nature des
conduites de branchement est le PVC type assainissement série II, tandis que la nature des
conduites du réseau d’assainissement est le PVC type assainissement série I vu que les
profondeurs de ces conduites dépasse 2 m.
Débit
Le tracé du réseau d’assainissement a été changé par rapport au tracé de l’APS après
l’établissement des levées topographiques à cause des contraintes trouvées sur le terrain.
Les débits de dimensionnement ont donc changé. Ces débits sont présentés dans les
tableaux récapitulatifs de chaque douar dans les annexes.
La dotation nette globale spécifique des eaux usées rejetées du centre Had Bradia est :
Avec : P : Population
Le taux de rejet
QPj =1,3×Q mj
Le débit de pointe horaire tient compte de la variation de la production en eaux usées lors
d’une journée, il sera calculé à l’aide de la formule suivante :
2,5
C Ph =1,5+ ≤3
√Q mj Qmj en l/s
Q Pts =1,3×C ph ×Q mj
4.1.3 DIMENSIONNEMENT
Le calcul hydraulique des conduites est basé sur la formule de Manning Strickler :
Q= K × R 3×√ I∗S
K : Coefficient de rugosité.
La condition d’auto-curage des collecteurs des réseaux des eaux usées en système séparatif
est prise comme suit :
Conditions de pose
Les pentes des canalisations doivent être comprises entre un minimum de 0.003 m/m
et un maximum de 0.05 m/m.
La vitesse maximale admise dans les conduites est de 4 m/s pour éviter la
dégradation des parois par abrasion et la dégradation des joints.
Le fond de fouille doit être compacté, si besoin est, de telle sorte que l’indice de
compactage du sol en place atteigne 95 % de l’OPM. L’épaisseur et la nature des matériaux
constituant le lit de pose sont fonction de la présence ou non du rocher.
Les ouvrages annexes préconisés dans la présente étude sont composés des regards de
visite et borgne, des boites de branchement, et des chutes comme définis au Devis Général
pour les Travaux d’Assainissement (D.G.T.A).
Le plan des ouvrages types joint au présent dossier regroupe l’ensemble de ces ouvrages
annexes.
Les regards de visite assurent deux fonctions essentielles dans le réseau à savoir la
ventilation de ce dernier et le rôle de fenêtres par lesquelles le personnel d’entretien
pénètre pour assurer le service et la surveillance du réseau. On distingue deux types de
regards de visite :
L’espacement adopté entre deux regards sur tronçon rectiligne et de pente régulière est
d’environ 40 m.
Les regards de visite seront équipés d’échelons en acier galvanisé à chaud ( 25 mm)
espacés de 30 cm. Ils seront coiffés de cadres carré tampon léger en Béton.
Les regards borgnes sont les lieux de raccordement des habitants sur les collecteurs. Leur
présence est d’autant nécessaire, qu’ils évitent à chaque branchement de se connecter
Nous avons prévu des regards borgnes pour trois maisons au plus. Ces regards sont
intercalés entre les regards de visite. La distance entre les regards borgnes varie selon la
densité des habitats.
4.2.3 CHUTES
Le terrain au niveau des six douars de la Commune Rurale Bradia est très pentu par endroit.
La variation brutale de la pente ne permet pas de garantir les conditions optimales
d’écoulement de l’eau dans les conduites. Alors, Il ne peut pas être autrement que de
prévoir des chutes afin de retrouver ces conditions d’écoulement lorsqu’elles sont
menacées. Ceci a conduit à la mise en place de chutes, généralement au droit de regards
qu’il faudra exécuter soigneusement.
Il est prévu de réaliser les branchements des maisons attenantes aux collecteurs projetés.
Les travaux nécessaires sont les suivants :
Les branchements particuliers raccordant les fosses réceptrices aux regards borgnes ou de
visite seront exécutés en P.V.C type assainissement série II de diamètre nominal 200 mm.
Les conduites de branchement sont impérativement calées au-dessous des buses d’eau
potable.
Pour le drainage des eaux pluviales des six douars, plusieurs caniveaux sont prévus comme
l’indique le plan joint à la présente note.
Les débits de pointe d'eaux pluviales peuvent être calculés par la formule superficielle
préconisée par le Plan Directeur d’Assainissement de Beni Mellal pour une période de
retour de 10 ans.
Q = K Iv Cu Aw f(A,L)
avec :
u : 1/ (1+ 0,287b)
v : -0,41b/(1+ 0,287b)
f(A,L) : (2A/L)-0,84b/(1+0,287b)
Où :
C : coefficient de ruissellement
Pour le calcul des eaux pluviales, on a adopté les formules de calcul du Plan Directeur
d’Assainissement de Beni Mellal, dont les paramètres de Montana a et b pour la période de
retour de 10 ans sont les suivants :
Période
de retour a b
10 ans 6.526 -0.625
Coefficient de ruissellement
Le coefficient de ruissellement qui est le rapport du volume d'eau ruisselé par le volume
d'eau tombé, est généralement assimilé au taux d'imperméabilisation du site : rapport de la
surface imperméabilisée par la surface totale.
Période de retour
Pour le dimensionnement du réseau des eaux pluviales, le présent projet adopte la période
de retour de T = 10 ans.
Type
En série En parallèle
d’assemblage
Aeq ∑ Ai
i
∑ A i∗Ci
i
Ceq
∑ Ai
i
( ( ))
2
∑ Li ∑ I i∗QPi
i
i
Ieq Li
∑ ∑ Q Pi
i √ Ii i
∑ Li L ( Q Pimax )
i
√∑ A
Meq
√∑ A i
i
i
i
Les limites d'utilisation de la formule superficielle définies par l'Instruction Française INT
77/284 sont les suivantes :
Superficie : A £ 200 ha
V =Q moyj∗Ts+ B*P
F
La présente mission d’étude d’assainissement des six douars de la Commune Rurale Had
Bradia consiste en la réalisation des travaux du réseau d’assainissement notamment :
La réalisation de la STEP.
Le réseau projeté est dimensionné pour satisfaire les besoins de l’horizon du projet 2030.
Les deux systèmes de collecte prévus pour l’assainissement des douars sont les suivants :
le système séparatif strict pour les douars : Ouled Driss, Laajana et Lahlalma. Le douar
Ouled Ahmed ne peut pas être raccordé à ce système vu sa localisation à un niveau
plus bas par rapport au réseau projeté.
le système séparatif autonome pour les douars : Ouled Ahmed, Ouled Riyah, et
Charikat (Ennajah, Salha, Charaf, El Khadra et Hirch).
Le diamètre des collecteurs des eaux usées est de DN 315 PVC type assainissement série I
pour une longueur d’environ 40 Km (les deux systèmes de collecte des eaux usées) et le
diamètre de l’émissaire est de DN 400 PVC type assainissement série I pour une longueur
d’environ 4 km.
Diamètre
Collecteur Longueur (ml)
(mm)
DN 315 1934
A
DN 400 4064
A1 DN 315 76
A2 DN 315 130
A3 DN 315 204
A3-1 DN 315 83
A4 DN 315 57
A5 DN 315 174
A6 DN 315 1590
A6-1 DN 315 49
A6-2 DN 315 246
A6-3 DN 315 496
A6-3-1 DN 315 57
A6-4 DN 315 136
A6-4-1 DN 315 70
A7 DN 315 742
A8 DN 315 486
A8-1 DN 315 81
PA-1-1 DN 315 158
A8-3 DN 315 200
A8-3-1 DN 315 51
A8-4 DN 315 217
H4 DN 315 140
A9-1 DN 315 26
A10 DN 315 194
A10-1 DN 315 79
A11 DN 315 210
A12 DN 315 294
A13 DN 315 188
A14 DN 315 258
A15 DN 315 212
A16 DN 315 213
A17 DN 315 141
A17-1 DN 315 69
A18 DN 315 319
A18-1 DN 315 72
A18-2 DN 315 244
A18-2-1 DN 315 34
A19 DN 315 124
A19-1 DN 315 145
B DN 315 705
B1 DN 315 92
B2 DN 315 162
B2-1 DN 315 32
B3 DN 315 75
B4 DN 315 271
B4-1 DN 315 65
C DN 315 1713
C1 DN 315 144
C1-1 DN 315 89
C2 DN 315 79
C3 DN 315 46
C4 DN 315 60
C5 DN 315 87
C6 DN 315 504
C6-1 DN 315 60
C6-2 DN 315 88
C6-3 DN 315 161
C6-4 DN 315 178
C7 DN 315 1000
C7-1 DN 315 370
C7-2 DN 315 89
C7-3 DN 315 57
C7-4 DN 315 56
D DN 315 2282
D1 DN 315 94
D2 DN 315 46
D3 DN 315 93
D4 DN 315 45
D5 DN 315 57
D6 DN 315 55
D7 DN 315 387
D7-1 DN 315 40
D7-2 DN 315 131
D7-3 DN 315 50
D7-4 DN 315 134
D8 DN 315 147
D9 DN 315 116
D10 DN 315 50
Pour le drainage des eaux pluviales des six douars, plusieurs caniveaux sont prévus comme
l’indique le plan joint à la présente note. Les caractéristiques de ces caniveaux sont données
dans les tableaux ci-dessous.
Les eaux usées des douars Ouled Ahmed, Ouled Riyah, Charikat (Ennajah, Charaf, Salha, Al
khadra et Hirch) sont évacuées dans des fosses septiques et des puits perdus dont les
caractéristiques sont les suivantes :
EPURATION
Les investigations menées sur le terrain, ont révélé l’inexistence d’un système de traitement
collectif des eaux usées des six douars. Le traitement des eaux usées se fait par le sol au
travers de systèmes individuels, composés de puits perdus. Par ailleurs, il n’est pas rare de
retrouver des eaux usées domestiques et industrielles à l’air libre.
Les différents douars concernés s’alimentent à partir d’un forage profond qui capte la nappe
de l’Eocène réalisé par les services des Equipements publics.
Le réseau de desserte de l’ensemble des douars a une longueur de 8 022 ml, et composé de
diamètres allant de 50 à 160 mm.
Un seul réservoir d’eau de type surélevé et de capacité 550 m 3 permet de stocker les
besoins de ces localités.
Les puits perdus sont utilisés pour faire infiltrer les eaux vannes (excrétas + eau de toilette).
Les eaux de cuisine et de lessive, sont épandues sur le sol et finissent par disparaître, après
évaporation et infiltration.
Les eaux usées industrielles sont composées des eaux issues des huileries traditionnelles et
des étables.
Les eaux usées des huileries sont épandues à proximité de l’huilerie ou acheminées dans des
tonneaux pour être évacuées à la périphérie du douar au niveau des chaâbas et oueds.
En ce qui concerne les étables, les rejets sont mélangés aux déchets solides des étables et
mis directement dans les zones à proximité des habitations ou dans le canal à ciel ouvert.
Système 1 : il regroupe les douars : Ouled Driss, Lahlalma et Laâjana, dont la densité de la
population et les consommations en eau potable sont élevées importantes.
Système 2 : il regroupe les douars : Ouled Ahmed, Ouled Riyah, Charikat). Pour ces douars
l’assainissement autonome (fosses septiques suivi de puits perdus) a été choisi, en raison du
nombre relativement faible d’habitants par douar. Les eaux usées de chacun de ces douars
seront collectées vers un ou plusieurs exutoires afin d’être traitées par une fosse septique.
Encore, nous signalons que ce rapport concerne l’étude de l’épuration des eaux usées du
système 1.
Pour l’amélioration des pratiques de ces rejets, il est préconisé au niveau de chaque unité
des dispositions constructives des bassins d’évaporation étanche des margines avant le rejet
final des effluents, afin d’éviter les risques de pollution. Par ailleurs, les eaux usées des
étables ne seront en aucun cas rejetées directement dans la nature, un système de
dégrillage et de décantation primaire pour séparer les éléments solides et liquides est prévu
au niveau de chaque étable et les eaux seront évacuées vers des fosses septiques suivi des
puits perdus.
Les travaux de ces aménagements ne feront pas partie du présent projet et sont à la charge
des propriétaires des étables et des huileries.
Le débit des eaux usées est lié à l’évolution de la consommation d’eau potable jusqu’à
l’horizon de saturation du projet. Ces consommations sont affectées du coefficient de
restitution à l’égout pour déterminer le volume des eaux usées. Le débit de pointe des eaux
usées est déterminé en appliquant au débit moyen les coefficients de pointe journalière et
horaire.
Le débit des eaux usées de l’ensemble des douars (Ouled Driss, Lahlalma et Laajana), est
présenté comme suit :
Horizons
Désignation Unité
2009 2010 2015 2020 2025 2030
Population Totale hab 12621 12202 13472 14874 16423 18132
Consommation totale en AEP m3/j 694 1129 1297 1465 1630 1813
Taux de raccordement au réseau d'assainissement % 0 20 80 85 90 95
Population raccordée à l'égout hab 0 2440 10778 12643 14780 17225
Taux de retour à l'égout % 80 80 80 80 80 80
m3/j 0 181 830 996 1174 1378
Débit moyen des eaux usées
l/s 0.0 2.1 9.6 11.5 13.6 15.9
Débit total moyen des eaux usées l/s 0.0 2.7 12.5 15.0 17.7 20.7
Coefficient de pointe journalier - 1.3 1.3 1.3 1.3 1.3 1.3
Coefficient de pointe horaire - 0.0 3.0 2.3 2.2 2.2 2.1
Débit total de pointe des eaux usées l/s 0.0 8.2 28.8 33.5 38.5 44.1
A noter que ce débit est différent de celui de la phase d’APS. Cela s’explique par le fait que,
suite à la réalisation des travaux topographiques, l’IC a repris la détermination du débit pour
être en conformité avec la réalité du terrain.
a- CHARGES SPÉCIFIQUES
Tenant compte des recommandations du SDNAL, d’une part, et prenant en compte l’effet
de l’évolution du niveau de vie de la population jusqu’à l’horizon du projet, d’autre part, les
charges spécifiques suivantes ont été adoptées pour le calcul des flux journaliers de
pollution.
Horizons
Désignation Unité
2009 2010 2015 2020 2025 2030
Charge spécifique DBO5 g/ hab/ j 25 26 27 28 29 30
Les flux polluants et concentrations de l’ensemble des douars (Ouled Driss, Lahlalma et
Laajana), est présenté comme suit :
H orizons
Désignation Unité
2009 2010 2015 2020 2025 2030
SURFACE DISPONIBLE
Le terrain à retenir pour la station d’épuration devait offrir l’espacement nécessaire pour la
réalisation des ouvrages de la première tranche et ceux de l’horizon future.
ELOIGNEMENT
Le site devait se trouver hors des limites des habitations en respectant le plan de
développement des douars afin de minimiser les nuisances sur la population. Il devra être
distant de la limite d’urbanisation d’au moins 500 m, et devrait être peu visible depuis les
places du douar les plus fréquentées.
ACCÈS
ASPECT FONCIER
L’on devait éviter les terrains collectif et privé. L’idéal était d’avoir un terrain appartenant à
l’Etat ou touchant le moins possible de propriétaires privés.
TOPOGRAPHIE
Le site dans la mesure du possible devait présenter une topographie plane afin de limiter les
terrassements.
L’excès des eaux épurées pourra être rejeté au dans l’Oued Ouarna.
Le site retenu et répondant aux critères susmentionnés est distant d’environ 2000 m du
dernier douar et se trouve proche de l’Oued Ourna.
DISPONIBILITÉ DE L’ESPACE
Les procédés intensifs sont moins utilisateurs d’espace que les procédés extensifs. Le
procédé retenu devait contenir dans l’espace du site choisi.
PERFORMANCES D’ÉPURATION
Le choix d’un procédé avec une capacité importante de réduction de la DBO5 et des
matières en suspension, était souhaitable.
Il s’agissait de tenir compte des nuisances que pouvait causer le procédé à la population. On
fait allusion aux odeurs, aux insectes, au bruit d’éventuels moteurs.
COMPLEXITÉ DU PROCÉDÉ
La situation du projet, en milieu rurale, imposait le choix d’un procédé facile d’exploitation,
afin de permettre aux habitants locaux de s’en occuper eux-mêmes.
SÉCURITÉ DE L’EXPLOITATION
La sécurité des exploitants de la station devait être prise en compte dans le choix du
procédé. En effet, il faut offrir à la population un procédé avec des risques liés à son
exploitation, relativement faibles.
Dans la panoplie de procédés existants, et susceptibles de traiter les eaux du projet, l’IC a
retenu le lagunage naturel, le lit bactérien et le procédé par boues activé. Ce choix restreint
a été guidé par le retour d’expérience dont bénéficient ces procédés.
A l’issu de l’analyse des critères suscités, l’IC a retenu le lagunage naturel pour le traitement
de l’ensemble des eaux usées des douars (Ouled Driss, Lahlalma et Laajana). Ce procédé
offre une grande flexibilité dans son exploitation, et son coût d’investissement est de loin
moins faible que ces concurrents.
Le niveau d’épuration retenu est celui fixé par l’arrêté n° 1607-06 du 25 juillet 2006, qui
prévoit les valeurs limites pour des rejets directs.
Après la bâche d’arrivée, les eaux usées arrivent gravitairement à la STEP, au niveau de
l’ouvrage de dégrillage. Cet ouvrage est suivi par l’ouvrage de dessablage. Ces deux
ouvrages forment une unité compacte.
DÉGRILLAGE
Le dégrillage est réalisé par l’installation d’une grille droite inclinée à nettoyage manuel ou
automatique, avec un espacement des barreaux de 25 mm. Les refus du dégrillage sont
enlevés régulièrement de la grille par le préposé de la station à l’aide d’un râteau (cas de
nettoyage manuel), égouttés puis stockés dans une benne pour être évacués avec les
ordures ménagères.
Le dégrilleur doit être dimensionné pour garantir une vitesse minimale d’écoulement de
l’effluent dans le canal d’amenée de 0,6 m/s, afin d’éviter la formation de dépôts. La vitesse
maximale d’écoulement entre les barreaux doit rester inférieure à 1,2 m/s au débit de
pointe pour éviter que les matières solides retenues par la grille ne forcent entre les
barreaux.
DESSABLAGE
Le dessablage a pour but de retenir les matières solides minérales les plus lourdes, d’une
taille supérieure à 200 m, qui peuvent perturber le fonctionnement des ouvrages de
traitement situés en aval, tout en évitant la décantation des matières organiques.
Le dessableur statique se présente sous la forme d’un canal longitudinal dans lequel la
vitesse est ralentie pour permettre la décantation des sables. Les dessableurs longitudinaux
sont dimensionnés pour une vitesse d’écoulement de l’ordre de 0,3 m/s au maximum 0,6
m/s et une charge superficielle inférieure à 50 m3/m²/h.
Pour permettre de réaliser les opérations d’enlèvement des sables l’installation, comporte
deux canaux de dessablage en parallèle et qui fonctionnent en alternance. Par temps de
pluie, les deux canaux de dessablage sont en service.
Ils servent à la séparation des matières décantables des eaux usées brutes et à la
décomposition des boues décantées. Ils sont construits normalement comme prétraitement
pour des étangs facultatifs ou pour des lagunes aérées avec le but d’épurer des rejets
industriels ou rejets de petites communes avec des charges polluantes significatives
provenant de l'industrie alimentaire. Ces étangs sont dimensionnés pour un temps de séjour
entre 3 et 5 jours comme optimum pour le débit moyen de temps sec.
La constante de vitesse K est étroitement liée aux conditions climatiques. MARAIS lie K à la
température t (°C) de l’eau (qui est sensiblement égale à la température de l’air) par la
relation :
K=1,2⋅1,085( T−35 )
Cette relation admet une limite pour une température supérieure ou égale à 35 °C. Au delà
la fonction algaire essentielle dans le lagunage est considérablement réduite.
CRITÈRES DE DIMENSIONNEMENT
L’ouvrage de répartition (2) est placé entre les bassins anaérobies et facultatifs. Les eaux
sortant des bassins anaérobies passent par cet ouvrage qui les répartit entre les bassins
facultatifs.
Ce type d'étang est surtout utilisé pour le traitement biologique des eaux usées. L'oxygène
nécessaire provient partiellement de l’aération à travers l'interface air/eau et par les
activités photosynthétiques des algues (aération biogène).
CRITÈRES DE DIMENSIONNEMENT
Les étangs de maturation sont considérés comme traitement tertiaire. Ils sont chargés par
des eaux usées qui ont déjà subies un traitement biologique. Ils seront d'une épuration plus
intensive et peuvent par exemple aussi être raccordés à la fin de la filière d'un traitement
conventionnel. Ils servent essentiellement à la réduction des bactéries (E-coli).
PARAMÈTRES DE DIMENSIONNEMENT
NS 1
=
Ne ( K⋅t +1)n
Où,
T : temps de séjour,
N 1
=
N 0 ( K⋅t AN +1 )( K⋅t F +1 )( K⋅t M1+1 )⋅¿⋅¿⋅( K⋅t Mn +1 )
Le coefficient de réduction des coliformes k est pris égal à 1,5 selon les recommandations
pour le Maroc.
Le séchage des boues est fait sur des lits ouverts avant leur enlèvement et leur évacuation
finale. Les lits de séchage des boues sont conçus pour être remplis environ 1 fois tous les
deux ans. La quantité spécifique de boue adoptée est 0,04 m3/ EH / an.
L’horizon de dimensionnement de la station d’épuration est l’année 2030. A cet horizon, les
caractéristiques de l’effluent sont :
GÉNÉRALITÉS
L’emplacement des ouvrages, par rapport à la coté d’arrivée des eaux sur la STEP, ne
permet pas de les alimenter directement à partir de la conduite de transfert. L’IC a donc
prévu une station de relevage.
Les relèvements par vis d’Archimède : ils concernent surtout des hauteurs
manométriques faibles, jusqu'à 6 m et des débits qui peuvent être importants,
Les stations avec fosse sèche : elles seront recommandées pour les débits et
les hauteurs de relèvement importants. Une cloison étanche sera prévue pour
séparer le compartiment recevant les eaux usées de celui contenant le matériel
électromécanique.
Dans le cas de ce projet, c’est le système à pompe submersible qui est retenu, eu égard au
débit et à la hauteur manométrique.
Elle sera composée d’une bâche d’aspiration, d’une conduite de refoulement et de pompes
submersibles.
CALCUL DE LA BÂCHE
0 , 9×Qr
V u=
n×Z
n nombre de pompes,
STATION DE POMPAGE
Bâche d'aspiration
V = 0,9 Qr / nZ
V : volume de la bâche d’aspiration en m 3
Qr : débit refoulé en l /s
n : nombre de pompes
Z : nombre de déclenchements / heure
Données de base
Débit (l/s) 44.00
Nombre de pompes en fonctionnement 1
Nombre de démarrages par heure 6
Régulation
Cotes Hauteur
Repères Fonctions
(mNGM) d'eau (m)
A1 Niveau très haut (alarme) 416.92 1.90
N1 Niveau haut : marche des pompes 416.22 1.20
N0 Niveau bas : arrêt des deux pompes 415.32 0.30
A0 Niveau très bas (alarme) 415.22 0.20
La bâche aura un volume total de 5 m 3, avec une surface au radier de 2,25 m², pour une
longueur et largeur de 1,5 m et une profondeur totale de 5,5 m.
DIAMÈTRE ECONOMIQUE
Le calcul des diamètres des conduites de refoulement doit faire l’objet d’une optimisation,
qui tient compte, à la fois, des coûts d’investissement et de renouvellement, et des frais
d’énergie et d’entretien.
Il peut est effectué avec les formules de Darcy et de Colebrook, dont les équations sont les
suivantes:
Selon Darcy,
λ V2
J= ×
D 2×g
1 K 2, 51×μ× √ λ
=−2×log ( + )
λ 3,71×D V ×D
√ 4
Dthéo = π ×v
×Q
Le diamètre économique sera le diamètre commercial le plus proche, c'est-à-dire 250 mm.
Cette conduite sera en PVC PN16.
CALCUL DE LA POMPE
CALCUL DE LA HMT
Les pertes de charge peuvent être calculées par la formule de Colebrook-White, avec un
coefficient de rugosité entre 0.1 mm, qui tient compte des pertes de charges singulières, de
l’état neuf des conduites à poser (mais également de son vieillissement) et de la qualité de
l’eau à véhiculer (eau usée). Les pertes de charges unitaires sont J u = 7 m/Km.
HMT = Hg + JL+Js
Hg= 225-218 =7
HMT= 7+1 = 8 m.
CALCUL DE LA PUISSANCE
Q×HMT
P=
102×r
Afin de dissiper l’énergie due au refoulement, il sera placé un ouvrage en béton à deux
compartiments séparés par un seuil. Le premier compartiment muni d’une plaque de fond,
reçoit les eaux refoulées. Une fois l’énergie dissipée, l’eau passe le seuil et s’écoule dans
gravitairement jusqu’à l’entrée dans l’ouvrage de prétraitement. Les dimensions de
l’ouvrage sont données Ouvrages de Prétraitement
10.3.4 DÉGRILLEUR
C’est un ouvrage en béton armé composé d’un bassin de tranquillisation et des grilles
inclinées. Ces grilles vont retenir les éléments grossiers.
BASSIN DE TRANQUILLISATION
Longueur : 1 m,
Largeur : 1,20 m,
Profondeur : 0,5 m,
DIMENSIONNEMENT DE LA GRILLE
La grille est placée à l’extrémité aval du bassin de tranquillisation. Il y aura deux grilles
inclinées d’un angle de 60° avec le fond du canal. Les deux grilles sont séparées par un mur.
Le canal de chaque grille aboutit dans un canal du dessableur. Le débit de dimensionnement
est de 44 l/s, avec une vitesse maximale de 1,2 m/s.
Nombre de grilles :2
Largeur : 0,5 m,
Profondeur : 0,5 m,
A la sortie de chaque grille, il est prévu une vanne en guillotine permettant l’accès au
dessableur. Ces vannes permettront d’isoler un canal du dessableur afin de procéder à son
curage.
BAC D’ÉGOUTTAGE
Il est prévu un bac d’égouttage à l’extrémité aval du dégrilleur, afin d’accueillir les refus. En
pratique, l’on se servira d’un râteau, pour racler les éléments retenus par la grille. Un
mouvement depuis le bas de la grille jusqu’à son extrémité permet de récupérer tous les
éléments.
BY-PASS
Il ouvrage en béton armé permettant d’évacuer le trop plein en amont des grilles est prévu.
Il sera en béton armé avec les dimensions suivantes :
10.3.5 DESSABLEUR
L’élimination des sables des eaux usées est effectuée moyennant un dessableur composé de
deux canaux parallèles placés après les grilles.
Chaque file comprend un ouvrage construit en béton armé avec une chambre de dessablage
sous forme de rigole. La forme de la chambre varie du haut vers le bas. Alors qu’elle est
large au miroir, elle se rétrécit au fur et à mesure jusqu’au fond.
Les deux canaux fonctionneront en alternance en temps sec ; et en pointe, ils pourront
fonctionner simultanément.
DIMENSIONNEMENT DU DESSABLEUR
Le dessableur est dimensionné pour le débit de pointe de 44.00 l/s, soit 158,40 m3/h.
DIMENSIONS DU DESSABLEUR
Nombre de canaux : 2,
Longueur : 11 m,
Il sera préfabriqué et fourni avec la courbe d’étalonnage. Il sera installé en respectant les
préconisations du constructeur :
Radier horizontal,
DIMENSIONS
C’est un ouvrage constitué d’un bassin, de deux compartiments et deux seuils déversant. Il
est de forme rectangulaire et construit en béton armé. Il a pour rôle de permettre la
répartition du débit vers les bassins anaérobies. L’eau doit arrive au radier du bassin.
Les bassins anaérobies sont le siège de l’élimination de la matière organique dans les
conditions anaérobies. Par ailleurs, c’est le lieu de récupération des boues par curage.
Le dimensionnement des bassins anaérobies est fait pour un débit moyen de 15 l/s à
l’horizon 2020 et vérifié pour le débit moyen de 20,7 l/s à l’horizon 2030.
PARAMÈTRES DE DIMENSIONNEMENT
Temps de rétention : 4 j.
CALCUL
2843
Largeur et longueur du bassin à mi-profondeur : 3. 5 √
=2 9 m
,
1,2
( 35−T )
Coefficient d’élimination de la DBO5 : 1, 085 = 0,2 j-1, pour (T=13).
354
Charge de l’effluent : (0 , 2 ×4+1 ) = 197 kg/j,
Revanche : 0, 5 m,
PARAMÈTRES DE DIMENSIONNEMENT
VÉRIFICATION
En conservant le même nombre de bassins qu’à l’horizon 2020, avec les mêmes dimensions,
on vérifie les charges volumique et surfacique, ainsi que le temps de séjour.
1,2
( 35−T )
Coefficient d’élimination de la DBO5 : 1, 085 = 0,2 j-1, pour (T=13).
517
Charge de l’effluent : (0 , 2 ×3 . 2+1) = 316 kg/j,
Au vu des résultats, les deux bassins anaérobies seront suffisants pour l’horizon 2020 et
l’horizon 2030.
Les bassins facultatifs sont dimensionnés avec le débit moyen de 15 l/s à l’horizon 2020 et
vérifié pour le débit moyen de 20,7 l/s à l’horizon 2030.
Par contre, la charge polluante qui entre dans les bassins facultatifs (197 kg/j en 2020 et 316
kg/j en 2030), est celle qui sort des bassins anaérobies.
PARAMÈTRES DE DIMENSIONNEMENT
CALCUL
VÉRIFICATION
197
Charge de l’effluent : (0 , 31×19+1 ) = 28 kg/j,
Revanche : 0, 5 m,
PARAMÈTRES DE DIMENSIONNEMENT
VÉRIFICATION
En conservant le même nombre de bassins qu’à l’horizon 2020, avec les mêmes dimensions,
on vérifie la charge surfacique, ainsi que le temps de rétention.
316
Charge de l’effluent : (0 , 31×14 +1) = 59 kg/j,
Au vu des résultats, les quatre bassins facultatifs seront suffisants pour l’horizon 2020 et
l’horizon 2030.
Le premier bassin de maturation est dimensionné avec les paramètres des eaux usées
sortant des bassins facultatifs.
PARAMÈTRES DE DIMENSIONNEMENT
Profondeur : 1,2 m.
DIMENSIONNEMENT
Nombre de bassins :1
VÉRIFICATION
1,2
( 35−T )
Coefficient d’élimination de la DBO5 : 1, 085 = 0,2 j-1, pour (T=13).
28
Charge de l’effluent : (0 , 2 ×7 +1) = 12 kg/j,
PARAMÈTRES DE DIMENSIONNEMENT
VÉRIFICATION
En conservant les mêmes dimensions du bassin qu’à l’horizon 2020, on vérifie la charge
surfacique.
1,2
( 35−T )
Coefficient d’élimination de la DBO5 : 1, 085 = 0,2 j-1, pour (T=13).
59
Charge de l’effluent : (0 , 2 ×5+1) = 29 kg/j,
La charge superficielle appliquée au bassin est vérifiée, de même que le temps de séjour.
Par contre, le nombre de coliformes fécaux à la sortie est encore supérieur au nombre fixé
au départ. Alors, nous procédons à une maturation en série.
Les bassins en série sont dimensionnés avec les paramètres des eaux usées sortant du
premier bassin de maturation.
PARAMÈTRES DE DIMENSIONNEMENT
Profondeur : 1,2 m.
DIMENSIONNEMENT
3. 5×105
LOG 10 ( )
1000
Nombre de bassins : LOG10 (1 .5×3 .5+1) =4,
1,2
( 35−T )
Coefficient d’élimination de la DBO5 : 1, 085 = 0,2 j-1, pour (T=13).
12
Charge de l’effluent : (0 , 2 ×3 . 5×4+1 ) = 3,1 kg/j,
Avec quatre bassins de maturation en série en 2020, on aura atteint notre objectif de
réduction du nombre de microbes.
En conservant les mêmes dimensions des bassins qu’à l’horizon 2020, on vérifie le nombre
de coliformes fécaux à la sortie.
PARAMÈTRES DE DIMENSIONNEMENT
Profondeur : 1,2 m.
1,2
( 35−T )
Coefficient d’élimination de la DBO5 : 1, 085 = 0,2 j-1, pour (T=13).
29
Charge de l’effluent : (0 , 2 ×3×4 +1) = 8,50 kg/j,
Pour le même nombre de bassins qu’en 2020, avec les même dimensions, on arrive à un
nombre inférieur à 1000 CF/100ml. C’est dire qu’en 2030, on aura plus besoin de bassin
supplémentaire.
Les canalisations de liaison sont en PVC DN 315 mm. La longueur totale est de 900 m.
En plus nous avons une conduite d’évacuation du trop pleine qui est aussi la conduite
d’isolement de la STEP. De diamètre nominal égal à 400 mm, elle est longue de 50 m.
L’ouvrage de rejet sera en béton armé et placé au bord de l’oued. Le point de sortie des
eaux traitées sera situé à environ 1 m au dessus du plan d’eau dans l’Oued.
Les boues déshydratées au niveau du lit de séchage seront transférées vers les exploitations
pour être utilisées à des fins agricoles. Le transfert se fera par camion.
Le transfert des boues depuis les bassins anaérobies se fera par pompage à l’aide d’une
motopompe électrique mobile.
Le volume total de boues à chaque vidange (l’horizon 2030) est de 1378 m3. L’IC propose
de vider ces boues en dix heures, reparties sur deux jours, en raison de cinq heures par jour.
Le débit de pompage sera de 38,28 l/s. Le pompage se fait entre le bassin anaérobie et le lit
de séchage le plus éloigné. Cette distance est égale à 160 m. Depuis le bassin jusqu'à la
bordure supérieure du lit de séchage, la hauteur géométrique est de 426 – 424 = 2 m. Les
Pour permettre le stockage et la déshydratation des boues extraites des bassins, il a été
prévu des lits de séchage. Les boues seront extraites des bassins après vidange partielle à
l’aide d’une moto - pompe mobile à boues et transférées dans les lits de séchage où elles
seront déshydratées par évaporation naturelle et par drainage à l’aide d’un drain placé au
milieu du lit.
Le dimensionnement des lits de séchage a été basé sur les considérations suivantes :
Largeur : 6 m,
Profondeur : 0,6 m,
D’une couche filtrante de sable 0/4 mm sur une épaisseur de l’ordre de 15 cm,
D’un drain de 160 mm de diamètre étalé au point bas avec une pente
longitudinale de 1%. Ce drain récupère les eaux de percolation issues des boues
étalées sur la couche de sable, il les dirige vers une canalisation de retour vers
les bassins anaérobies.
D’une couche d’argile étalée sur un fond de forme compacté pour assurer
l’étanchéité de l’ouvrage.
La voirie interne sera composée des digues de séparation des bassins. La largeur des voies
est prise égale à 3 m.
L’on accédera à la station d’épuration par une piste depuis l’oued jusqu’à celle-ci. Elle est
longue de 300 m.
Un local sanitaire comprenant deux cuvettes WC, deux lavabos, une douche
avec eau chaude et froide, un vestiaire, un chauffe-eau électrique de 100 l et
tout l’appareillage électrique nécessaire étant homologué pour salles d’eau.
Une loge gardien sera prévue à l’entrée de la STEP. Elle comprendra une pièce de 3 x 3 m,
avec sanitaires, points d’eau, électricité, prises électriques.
Le site de la station d’épuration sera entouré d’une clôture en grillage plastifié maintenu par
poteaux tubulaires ø 60 mm également en acier galvanisé. L’entrée de la station sera dotée :
10.10 ECLAIRAGE
Eclairage intérieur
Il faudra garantir l'intensité lumineuse minimale de 250 Lux au sol dans les différents locaux
(toilettes, ateliers, bureaux etc.).
Des interrupteurs individuels seront à prévoir pour chaque local. Le nombre d'interrupteurs
et leur emplacement seront définis sur place par le Maître d'Ouvrage et/ou son
Représentant.
Eclairage extérieur
Il est à prévoir des luminaires d'éclairage extérieur sur poteaux autour de la station
d’épuration et dans la station d’épuration. Ils devront être étanches à la pluie et aux
insectes.
Energie Nécessaire
Pour combler les besoins énergétiques de la station d’épuration par énergie électrique, l’on
devra disposer :
Matériel d’installation
Conductivimètre portatif,
pH-mètre portatif,
Thermomètre,
Oxymètre,
Balance rapide,
DBO-mètre,
Réacteur DCO,
Armoire du laboratoire,
Bureau,
Paillasse,
Chaises,
Matériel en verre,
Matériel de sécurité.
Faucards à mains,
Seaux en plastique de 10 l,
Gants imperméables,
Boîte à pharmacie.
Les terrassements caractérisent le procédé par lagunage naturel. En ce qui concerne cette
étude, on aura des terrassements en déblai et remblai. Les déblais des point hauts serviront
à faire le remblai de la zone base.
JUSTIFICATION DU TERRASSEMENT
Le site de la STEP s’inscrit dans la configuration du bassin versant qui l’accueille. Placé en
bordure de l’Oued, les écoulements le traversent vers celui-ci. Les cotes sont de 426 mNGM
en amont du bassin et de 418 mGM sur la bordure de l’Oued.
Pour le calage des bassins, l’IC a procédé à un terrassement en déblai et remblai, afin
d’assurer un écoulement gravitaire entre les bassins.
Fond du Bassin
Après l’excavation, le fond du bassin est rendu étanche par la mise en place de terre en agile
compactée à l’Optimum Proctor sur une hauteur de 40 cm. Après le compactage
d’étanchéité, une couche végétale sur une hauteur de 15 cm est appliquée afin de protéger
la couche étanche.
Talus
Sur les talus, sera également appliquée la couche d’argile de 40 cm, compactée à
l’Optimum Proctor. Une couche de transition de 20 cm recouvre la couche étanche, puis la
mise un place d’un enrochement de 30 cm, pour protéger les talus internes contre le
batillage des eaux. Les talus externes seront enherbés à l’aide de plantes grasses.
10.15.3 DIGUES
La hauteur de la digue depuis le fond du bassin jusqu’à la crête ne doit pas excéder 4,60 m
pour les bassins anaérobies et 2,80 m pour les bassins facultatifs.
Comme les fonds et les talus des bassins, les digues seront compactées, avant la pose du
remblai compacté de 20 cm de tout venant GNF 0/40 et 20 cm de GNF 0/315 sur la crête.
Cette dernière couche servira de couche de roulement sur les crêtes.
Lors du passage des canalisations dans la digue, les canalisations doivent être placées dans
des tranchées faites avec la terre compactée et entourées de béton vibré qui assure un
contact intime entre les deux matériaux. Il sera toujours préférable de ménager ces
passages dans les parties hautes des digues plutôt qu’en pied, sauf pour les vidanges. Pour
limiter les fuites en limite des deux matériaux, il faudra compacter soigneusement la Terre
au contact de la paroi après avoir enduit celle-ci d’un produit de type bitume.
Le vent dans les lagunes naturelles crée des vagues qui viennent battre les digues. Il est
donc indispensable de prévoir une protection anti-batillage sur toute la longueur de la
digue. Les berges des bassins facultatifs et anaérobies en contact avec l’eau seront
protégées par la mise en place d’une protection anti-batillage composée d’une couche
d’enrochements d’une épaisseur de 0,20 cm posé sur le géotextile permettant de protéger
la géomembrane. Les pierres utilisées seront en 100/200 en pierre angulaire de carrière.
Le coût total de la station d’épuration est 21 391 949 Dirhams TTC et détaillé comme suit :
Les installations réalisées au niveau du projet de la station d’épuration par lagunage naturel
des eaux usées des douars (Ouled Driss, Lahlalma et Laajana), de la commune rurale de Had
Bradia sont :
Il est proposé de prévoir une hydrocureuse transportable avec les spécifications suivantes :
La pompe dispose d’une capacité d’environ 60 l/min à 100 bars et est propulsée
par un moteur d’essence,
Le tuyau à pression doit avoir une longueur de 80 à 100 m, tandis que le tuyau
qui remplit le réservoir a une longueur d‘environ 50 m,
12.2.1 PERSONNEL
Pour entretenir les ouvrages de prétraitement, les lagunes ainsi que le réseau
d’assainissement afin d’assurer le bon fonctionnement de ses ouvrages et allonger leur
espérance de vie, il faut disposer de moyens humains et matériels. Le nombre d’agents est
estimé en fonction de la longueur du réseau, du procédé d’épuration et de la capacité de la
station. Le tableau ci-après, présente la qualification et le nombre d’agents nécessaire.
Un des intérêts principaux de l'épuration par lagunage est la simplicité de son exploitation.
Les problèmes liés au dysfonctionnement des lagunes sont très réduits, mais son bon
fonctionnement reste malgré tout lié à la stricte observation de quelques règles
élémentaires relatives à l'entretien et au contrôle des ouvrages.
Deux types d'interventions peuvent être distingués: l'entretien des équipements et des
ouvrages, la surveillance du bon fonctionnement de la station.
Entretien
GRILLES
Les eaux brutes qui arrivent dans la chambre de dégrillage peuvent être chargées de corps
solides importants et un colmatage des grilles peut intervenir. Il est donc nécessaire
d'enlever régulièrement ces matières solides.
Le nettoyage se fera manuellement, à l'aide d'un râteau. En cas de besoin, des descentes
dans la chambre est nécessaire pour déloger des objets plus lourds ou plus encombrants.
BASSINS ANAÉROBIES
Les indicateurs du bon fonctionnement des bassins anaérobies sont, l'absence de végétaux
sur la pente intérieure de la digue, la couverture partielle ou complète de la surface par une
couche d'écume contenant des huiles, des graisses et quelques matières flottantes. Cette
couche permet de conserver des conditions anaérobies dans le bassin.
Les moustiques et autres insectes peuvent apparaître lorsque, l’on abandonne à l'air libre
les sables et déchets enlevés, les herbes apparaissent sur le côté intérieur des digues, la
couche d'écume est absente.
La surface des bassins facultatifs doit être débarrassée de toute matière flottante (écume,
papiers, plastiques, huiles, graisses). Il faut également éviter la présence d'algues à la
surface car elles peuvent provoquer des problèmes d'odeur en plus de restreindre la
lumière. Ces algues peuvent être dispersées à l'aide d'un jet d'eau. Il est également possible
de récolter les algues dans un coin du bassin à l'aide d'un râteau.
Les odeurs qui se dégagent à ce niveau, sont liées soit, à une surcharge organique, à la
présence de matières toxiques ou une réduction de l’action du vent. La présence de
matières toxiques dans l'affluent peut entraîner une perte d'efficacité importante. Le cas
échéant, procédé à l’analyse de l’eau au laboratoire, afin de savoir si cela est réellement dû
à la une présence de métaux lourds. Il faudra aussi isoler le bassin de la série en déviant les
charges sur les autres séries.
La présence d’algues dans les bassins entraine une concurrence dans l’utilisation de
l’oxygène entre celles-ci et les bactéries. Si le taux d’oxygène baisse en dessous de la
normal, les phénomènes de dégradation de la matière polluante par les bactéries
s’estompe. Il faudra donc enlever régulièrement les algues et autres macrophytes présents
dans les bassins et procéder à des mesures régulières du taux d’oxygène dans les bassins.
Fauchage des digues, des berges et de la L'enjeu est de maintenir l'accès aux plans d'eau, de limiter
ceinture végétale l'installation de rongeurs et le développement de larves
2 à 4fois/ an
l'installation de rongeurs et le développement de larves
d'insectes et de contrôler l'état des berges.
Curage partiel du cône de sédimentation
(entrée du premier bassin) 1 à 2fois/ an Doit être réalisé par pompage liquide.
les observations "de routine", menées par le personnel présent sur le site de la
station,
OBSERVATIONS DE ROUTINE
Le personnel à plein temps sur le site de la station sera chargé de la surveillance des bassins
et des installations en général. Il devra s'assurer du bon écoulement dans les ouvrages de
prétraitement (dégrilleurs), mesurer les débits à l’arrivée de la STEP (canal-venturi) et à la
sortie (déversoir).
Une fois par semaine, le chef de la station remplira une fiche de routine. Cette fiche
contiendra les informations suivantes:
conditions météorologiques,
Les échantillons pourraient être récoltés une fois par mois et analysés au laboratoire de la
STEP.
Etant donné que la qualité et le débit de l'effluent peuvent varier d'un moment à l'autre de
la journée, il est préférable que les échantillons soient pris toujours au même temps entre
10 et 12 heures le matin.