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RAPPORT DE STAGE DANS L'usine Hydrométallurgique de LUKUNI
RAPPORT DE STAGE DANS L'usine Hydrométallurgique de LUKUNI
ABREVIATIONS ...................................................................................................................... 5
INTRODUCTION ...................................................................................................................... 7
CONCLUSION ........................................................................................................................ 41
ANNEXES ............................................................................................................................... 42
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LISTES DE TABLEAUX
Tableau 1: Produits utilisés dans la purification d'eau ............................................................. 23
Figure 8: Schéma de lavage CCD et neutralisation des rejets ......... Erreur ! Signet non défini.
ABREVIATIONS
CCD : Décantions contre-courant
AVANT PROPOS
Ce rapport présente les différentes activités que nous avons eu à faire tout au long de notre stage
à CONGO DONGFANG INTERNATIAL MINING, nous serions ingrats si on ne remercie pas
ceux sans qui ce stage ne serait pas possible.
Tout d’abord, nous tenons à remercier DIEU, le Tout-puissant de nous avoir donné la force et
la foi nécessaire tous les jours de notre vie.
Nous tenons à remercier vivement Mr pour avoir rendu possible ce stage,
le doyen de la faculté polytechnique de l’UNILU, le professeur KANDA TUMBA Jean-Marie
pour son implication personnelle, les professeurs KANIKI Artur et KYONI Idriss
respectivement vice doyens chargé de l’enseignement et de la recherche.
Toute ma gratitude aux responsables de l’entreprise CONGO DONGFANG
INTERNATIONAL MINING « CDM » en sigle de nous avoir permis d’effectuer un stage
professionnel de plus deux mois au sein de leur entreprise, nous pensons également à nos
encadreur Ir KANIKI TSHIKUNGA John et Ir CIZA BORAUZIMA Christian, qui nous ont
accompagnés tout au long de notre apprentissage au sein de leur entreprise qui malgré ses
multiples taches professionnelles avaient toujours du temps à nous consacrer.
Nos remerciements s’adressent à tous nos encadreurs, les ingénieurs du laboratoire nouvelle
technologie,
, qui ont toujours été là pour nous quel que soit leurs occupations.
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INTRODUCTION
Le programme d’études en troisième bachelier au département de métallurgie et matériaux de
la faculté polytechnique prévoit un stage afin d’appréhender de manière pratique les notions
théoriques vues dans les auditoires à l’échelle industrielle.
Ces notions se sont articulées sur la métallurgie des métaux non ferreux, il existe de nombreux
procédés, des équipements et techniques variés utilisés pour la production de ces métaux. Des
nombreuses techniques des procédés de production sont communs à la plupart des métaux non
ferreux produits.
C’est dans cette optique que nous avons effectué un stage dans les installations de CONGO
DONGFANG INTERNATIONAL MINING à son site de Kawama dans son service de
LUKUNI, une entreprise œuvrant dans la métallurgie par voie humide, en particulier celle du
cuivre et du cobalt qui sont également des métaux non ferreux.
L’objectif de ce stage était de :
Se familiariser et de comprendre d’avantage les opérations unitaires métallurgiques
l’échelle industrielle, Les problèmes scientifiques, techniques, environnementaux,
économiques et sécuritaires liés à la réalisation de ces opérations ;
Connaitre d’avantage les activités effectuées au laboratoire non seulement pour faire le
suivi des paramètres d’une usine mais aussi améliorer la production de l’entreprise ;
De s’imprégner des aspects sociaux.
Bref, connaitre les différents aspects de la vie professionnelle.
Nous avons été reçus tour à tour dans différentes sections de l’usine de LUKUNI plus
précisément au département d’hydrométallurgie et aux laboratoires.
Mises à part l’introduction et la conclusion, ce présent rapport comprends trois grandes parties
à savoir :
La présentation de l’entreprise CONGO DONGFANG INTERNATIONAL MINING
et son service de LUKUNI ;
La description des opérations métallurgiques ;
L’objectif de cette formation est de promouvoir une bonne culture de santé et de sécurité au
travail afin de s'assurer que les employés de LUKUNI et les contractants puissent se familiariser
et être en mesure de respecter les normes de sécurité du site pour prévenir les accidents du
travail et les maladies professionnelles. Cette formation se résume sur le minimum
d’équipement de protection (EPI) que chaque travailleur doit avoir, la signalisation des dangers
et risque présents sur le site afin d’éviter les accidents.
Les panneaux ronds de couleur bleue représentent les panneaux d’obligations, il s’agit
des équipements exigé avant d’accéder dans un atelier.
Les panneaux triangulaires de couleur orange (respectivement de couleur jaune) et de
bordure noire représentent la signalisation d’avertissement.
Les panneaux ronds de bordure rouge et de fond blanc indiquent l’interdiction quant
aux objets qui peuvent causer l’accident
Les panneaux vert et blanc de forme rectangulaire indiquer la signalisation de sauvetage
en cas d’un accident.
Le minimum des EPI et tenues de travail exigés sur le site, sauf dans le bureau, dans les zones
exemptées et dans les véhicules :
Les chemises à longues manches et pantalons ou combinaisons à Haute visibilité (ayant
des bandes réfléchissantes) ;
Le gilet réflecteur (à haute visibilité) si nécessaire ;
Un casque de sécurité : Ne pas mettre une casquette sous le casque de sécurité ;
Les lunettes de sécurité claires ou tintées ;
Les travailleurs qui portent des lunettes médicales doivent avoir des lunettes approuvées
avec de verres renforcées munies des protecteurs latéraux ;
Les bottes de sécurité avec embouts en acier ou les bottes en caoutchouc
Les équipements supplémentaires nécessaires selon la tâche à exécuter ou la zone de travail tels
qu’indiqué par les panneaux d’obligation des EPI et le manuels d’utilisation dans chaque atelier
:
Les protections oculaires (les lunettes de sécurité, écran facial, etc.) ;
Les protections auditives (bouchon d’oreille, protège-tympan) ;
La protection respiratoire (les masques respiratoires, cache-nez) ;
La protection des mains (les gants) ;
La protection contre les chutes liées au travail en hauteur (harnais antichute avec ses
accessoires) ;
Protection contre les fuites d’acides (imperméable antiacide).
I.3. HISTORIQUE
CONGO DONGFANG INTERNATIONAL MINING SPRL en sigle CDM , est une société de
droit congolais créée le 22juin 2006 par la volonté de deux compagnies étrangères l’une de droit
chinois ZHEJIANG HUAYOU COBALT CO , LTD en abrège « HUAYOU » ayant son siège
au numéro 18 wuzhen E. Rd economic developpement zone of tongxiang, zhejiang province
china et l’autre de droit hongkongais HUAYOU (HONGKONG) CO, LIMITED en abrégé «
HUAYOU HONGKONG » , ayant son siège à unité E, 11 /F, Bank Tower n 351-353 The king’s
Road, North point , Hongkong.
Ayant établi son siège sur la route Likasi, au quartier joli site, commune annexe, ville de
Lubumbashi dans le Haut-Katanga, CDM est créée pour une durée indéterminée. A l’issu d’un
développement enregistré durant six années, CDM est devenu une société moderne qui a des
activités de l’exploitation minière, traitement des minerais et commerce internationale des
minerais avec des usines de traitement hydrométallurgique et pyrométallurgique, sa capacité de
production annuelle est estimée à 3O. 000 tonnes de cuivre de blister ; 10. 000 tonnes de cuivre
cathodique et 1000 tonnes d’hydroxyde de cobalt.
Les règles relatives à l’organisation technique du travail, à la discipline (nature et échelle des
sanctions) et aux modalités d’octroi des primes au sein de l’entreprise CDM sont régis par le
règlement d’ordre intérieur que chaque agent devra avoir.
Le code de bonne conduite contient les directives à suivre pour exécuter le travail en toute
sécurité et présentes en détails les infractions générales.
Ces activités sont réalisées dans les usines de CDM a son site de Kawama où nous avons
eu a passé notre stage.
Le système de DCS est composé de plusieurs éléments conçus pour effectuer un ensemble de
tâches programmées et offres plusieurs avantages dans la gestion de la production:
II.1.1. Concassage
Le concassage est la première étape du processus hydro métallurgique. Le minerai est tamisé à travers
un tamis à grille d'acier d'un diamètre de 900 mm sur la partie supérieure du silo à minerai, et le matériau
sous le tamis est introduit dans le concasseur à mâchoires PEV1100*1200 par une extraction à plaques
robuste GBZ180-8 machine. Après concassage, le minerai entre dans le convoyeur à bande 1#(tapi 1)
puis entre dans le convoyeur à bande 2#(tapi 2) pour être transporté vers la décharge grossière. Le
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déchargement en un seul point s'accumulera naturellement dans un tas conique d'un volume d'environ
4000m³ et d'un temps de stockage d'environ 48h. L’organigramme du processus est illustré par la
figure 4.
La pulpe qui en sort passe par un trommel et va se déverser dans la bâche qui se trouve à
l’intervalle du SAG Mill et BALL Mill et la bâche étant muni de deux pompes centrifuges
magnétiques qui alimentent les hydrocyclones pour la classification ;
II.2. LIXIVIATION
La lixiviation comprend deux phases: la lixiviation proprement dite et la pré-lixiviation.
La lixiviation proprement dite est composée de six tanks dont deux tanks sont considérés
comme les tanks de distribution et les quatre autres jouent le rôle de catalyseur. Le
premier reçoit l’acide sulfurique et la pulpe du tank de stockage, le deuxième reçoit
l’acide sulfurique et la pulpe du petit tank provenant du circuit de broyage, Les quatre
autres tanks de lixiviation sont alimentés en continu par le premier et deuxième tank de
lixiviation. Le cuivre est alors récupéré sous forme ionique par la décantation dans la
partie supérieure du décanteur (surverse) et la partie inférieure (sousverse) contenant la
boue passe par une série de décantation à contre-courant (CCD).
La pré-lixiviation quant à elle, l’acide sulfurique est remplacé par Les passants du
décanteur à contre-courant (CCD) qui jouent le rôle d’acide (leur pH varie entre 1,0 à
1,5). Elle comprend Deux tanks de mélange :
Le premier récupère la pulpe du tank de stockage et les passants de CCD.
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Le deuxième reçoit le mélange du premier (le mélange est effectué à l’aide d’un
malaxeur) et ce dernier est envoyé au petit décanteur pour encore récupérer le cuivre
sous forme ionique;
Schématiquement, nous pouvons le voir à la figure suivante :
Le processus d’extraction utilise deux niveaux à haute extraction et deux niveaux à faible
extraction, un niveau de lavage, deux niveaux de contre extraction. La figure 8 ci-dessous
illustre ce processus.
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II.3.1. Fonctionnement
Le HG PLS passe de E1 à E2 et sort comme HG raffinat après avoir libéré son cuivre
qui est ramenée vers le la lixiviation ;
Le LG PLS passe de E3 à E4 et sort comme LG raffinat après avoir libéré son cuivre
avec une acidité faible et est envoyé au bassin de stockage
L’électrolyte déchargé entre au S2 et sort au S1 où il est chargé en cuivre vers la section
d’électrolyse.
La phase organique, dans un ratio extractant/diluant autour de 30% mais cela dépendant
de la concentration du cuivre dans les PLS sachant que 1% d’organique a le pouvoir
d’extraire 0,56 g dans un litre, tourne en boucle fermée et à contre-courant avec toutes
les solutions aqueuses.
La continuité de dispersion organique, comme mode de gestion des cruds, dans cette
continuité ces derniers sont compactés à l’interface des deux phases ;
Le temps de séparation des phases (le break time) qui doit être inférieur à 3 minutes ;
Le ratio phase organique/phase aqueuse qui doit être supérieur à 1 ; en général il est
entre 1,4 et 2,8 pour renforcer la matrice organique c’est-à-dire maintenir la continuité
organique ;
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Les cruds dans le settler (<10 cm), un mélange des phases organique et aqueuse, de l’air
et des solides, constituent un avantage dans la mesure où ils définissent une barrière,
une membrane filtrante entre les deux phases liquides en présence mais au-delà d’une
certaine épaisseur il pose des problèmes d’entrainement de la phase organique dans
l’aqueuse et vice versa, jusqu’au changement de la continuité ;
L’épaisseur des solides au fond du settler (Solids Bottom), <10 % de la hauteur du
settler, ces solides réduisent le volume utile du settler avec risque des débordements et
aussi les entrainements.
La distance anode-cathode est de 5 Cm, la capacité de chaque cellule est de 11 000 litres pour
une surface utile de la cathode de 1,1. La densité de courant de 350 A/ m2 à 450 A/m2. La tension
anode-cathode à 2 Volt. La température de bain des cellules entre 50 et 55°C ; Le rendement
autour de 90% dont les pertes sont causées par les réactions chimiques, les courts circuits et les
mauvais contacts. la figure ci-dessous nous permet d’illustrer cette section
La fabrication de l’acide sulfurique est basée actuellement sur le procédé de contact réalisé à
partir du soufre et schématisé par les étapes suivantes :
Soufre pur, venant de chine ou d’Afrique du Sud ;
L’acide sulfurique est produit à partir de la combustion du soufre ;
L’usine de fabrication du soufre dispose des fondoirs a soufre dont l’un sert de réserve
avec une capacité de 100tonnes de soufre par ligne par jour. Les fondoirs sont chauffés
par la vapeur d’eau qui circule dans le serpentin à 150°C;
La filtration se fait dans le filtre à plateau sous pression avec une pré couche ;
La combustion se fait dans le bruleur à soufre préchauffé à 800 °C. - La température
normale varie de 750 à 800°C ;
L’air est soufflé par un ventilateur et sécher dans une sécheuse a acide sulfurique ;
La réaction de combustion étant exothermique elle s’entretient elle-même ;
Le gaz chaud à la sortie du bruleur dont la température est de 900℃ et sont d’abord
refroidit a l’air en passant à travers un trombone de plus ou moins 600℃ et ensuite
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refroidit à travers un échangeur de 400℃, ils alimentent ensuite une tour catalytique a 4
étages qui utilisent le pentoxyde de vanadium (𝑉2𝑂5) comme catalyseur ;
A la sortie de la tour catalytique, les gaz vont vers le circuit d’absorption du gaz en vue
de la production d’acide sulfurique. Le taux de conversion est de 94% ;
Le soufre en fusion est alimenté sous pression dans une buse atomiseur et la combustion
est réalisée en présence de l’air qui a été séché au contact de l’acide sulfurique concentré
dans une tour de séchage remplie. Le processus de combustion se fait à une
concentration de 10 à 10,5%. Le gaz de combustion est refroidi dans une chaudière de
récupération et filtrer avant d’être alimenté dans le premier passage du convertisseur.
Dans le convertisseur, le dioxyde de soufre (𝑆𝑂2) est converti en trioxyde de
soufre(𝑆𝑂3) au cours d’une réaction d’oxydation exothermique qui se produit en
présence d’un catalyseur contenant du vanadium. Le gaz du trioxyde de soufre est
absorbé en faisant circuler 98,5%de l’acide sulfurique dans deux tours d’absorption. Les
gaz sortis produit par la tour d’absorption finale sont entrainés vers une laveuse alcaline
puis s’échappent dans l’atmosphère par les cheminés. La majeure partie de l’acide
refroidit est ensuite renvoyé dans les tours. L’acide sulfurique produit à LUKUNI titre
plus ou moins 98%.
L’usine hydrometallurgique utilise beaucoup d’eau, une grande partie de cette eau et purifié et est
réutiliser dans la production de l’acide sulfurique lors de la phase d’absorption et pour d’autres besoins
ménagers.
Le floculant ;
Hypersperse ;
Hypochlorite de sodium ;
Bisulfite de sodium ;
Hydroxyde d’ammonium ;
Soude caustique ;
Acide citrique ;
Acide hypochlorique.
Le tableau ci-dessous nous montre clairement l’utilité de chaque produit utilisé
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Et comme résultat en moyenne pour le SAG-MILL: une période de 13,32 tours par minute et
F= 0.075Hz. Et pour le BALL-MILL, T= 17.33 tr/min et F= 0.0577 Hz
Etude granulométrique du minerai après broyage
Cette étude a pour but d’analyser les performances journalières des broyeurs en analysant
la granulométrie près broyage.
Mode opératoire :
Prélever une quantité du minerai au niveau de l’hydrocyclone ;
Peser cette quantité à l’aide de la balance, m = 646.7g ;
Faire passer cette masse sur un tamis de de 200 mesh ;
Déterminer la masse de passant et de refus.
Interprétation des résultats
800
600
400
200
0
Masse prélevée Masse refus au Masse passant
tamis de 200 au tamis de 200
mesh (en mesh (en
gramme) gramme)
Série1 Série2
Avec plus de 80% de passant, voir tableau et la figure 10, le broyeur fonctionne bien
prélèvement deux fois par jour, à 9H et à 15H, de sept échantillons dont six échantillons ont été
prélevés au niveau de la section de lixiviation et le dernier a été prélevé au tank de neutralisation
du circuit de broyage. Le tableau 3 nous permet d’illustrer la méthode de prélèvement.
Matériels utilisés
Jauge ;
Flacon ;
Papier pH
Réactifs
L’acide sulfurique ;
L’eau ;
Le floculant ;
Activité 2 : prélèvement de pH dans les tanks de lixiviation
Il faut noter que le prélèvement du pH se faisait chaque 30minute a l’aide des papier pH et cela
chaque jour, nous allons illustrer cette activité par le tableau 4 qui présente un rapport de
prélèvement pour la journée du 18 novembre 2021.
Le prélèvement des échantillons, qui se faisait à l’aide des flacons et chaque flacon
porte le code identifiant le décanteur dans lequel l’échantillon devra être prélevé.
On détermine le niveau de l’organique contenu dans tous les sept décanteurs de la section SX
qui se faisait à l’aide d’une pipette graduée. Le tableau 7 nous donne une illustration.
Tank Niveau PO (en Nivea PA (en Total (en ml) Temps (en Ratio O/A
ml) ml) min)
T1 250 205 5015 2.27 0.94
T2 270 240 510 2.6 1.125
T3 400 175 575 3.15 2.29
T4 320 205 252 0.92 1.56
T5 179 326 505 1.37 0.55
T6 - - - - -
T7 210 365 575 1.49 0.58
Le guar gum avait comme rôle de réduire les matières en suspension dans la solution
électrolytique afin d’améliorer la teneur du cuivre, il se mélangeait en fonction de l’intensité
du courant utiliser. Voici la formule qui nous a permis de calculer la masse du guar gum à
utiliser :
NB : Durant notre passage à cette section, nous avons utilisées une intensité du courant de
28000 Ampères, la tension de 250 Volts et 152 Cuves.
Pour effectuer le prélèvement, nous avons utilisés comme matériel le flacon et le mode de
prélèvement est illustré par le tableau ci-dessous
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Mode opératoire :
Matériels utilisés :
Plateaux et assiettes ;
Malaxeurs en plastique ;
Tamis de 20, 50 et 100 mesh ;
Seau ;
Becher en plastique ;
Balance.
649.67 100
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100
80
60 -100 649.67
40
20 -100 215.25
0
11.65 66.87
24.77 55.22
30.45 30.45
Masse refus (en %)Refus cumulé (en %)
Mode opératoire :
Matériels utilisés :
Réactifs
Floculent (SUNFLOC) ;
Eau.
5 sec 5 ml
30 sec 18 ml
60 sec 19 ml
2min 20.2 ml
3min 20.4ml
5min 20.45ml
Mode opératoire :
Grillage du minerai, le grillage se fait à 500°C dans un four électrique durant une heure ;
Broyage du minerai séché qui se fais dans la salle de broyage et tamisage sur un crible
de 100 mesh ;
Prélever 30g du passant de 100 MeSH, du minerai grillé et le mélangé avec 150ml d’eau
en respectant le ratio ¼ du pourcentage solide et de la pulpe lors de la lixiviation ;
Maintenir le ph de lixiviation à 1.5 et le temps de lixiviation fixé à 5 heures.
Maintenir une agitation de 500 tours par minute.
Matériels utilises :
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Plateau et assiettes ;
Becher ;
Agitateurs et malaxeur ;
Pipettes graduées ;
Poire ;
Papiers pH ;
Réactifs :
Elément en solution Cu Mn Fe
L’acidimétrie est le titrage de l’acide par neutralisation avec une base, dans notre cas la base
est la soude caustique (NaOH).
Mode opératoire :
Matériels
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Creuset en verre ;
Burette ;
Erlenmeyer ;
Balance électronique.
Echantillon 1
𝐻2𝑆𝑂4 = 99.09 %
Echantillon 2
𝐻2𝑆𝑂4 = 98.95 %
Titrage du sulfate de cuivre par de l’iode en excès et l’excès d’iode est titré par le thiosulfate
de sodium.
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Mode opératoire :
Matériels
Spatule ;
Burette ;
Erlenmeyer ;
Balance électronique.
Calculette.
Résultats obtenus
Les solides en suspension sont contrôlés à l’extraction par solvant dans la mesure où ils tendent
à accroitre la formation des cruds posent des problèmes de qualité de cathode à l’électrolyse
entre autres des dépôts dendritiques jusqu’à produire des biscuits.
Le but est d’étudier la possibilité de construire un bassin pour le stockage des solutions riches
issues du stripage avant l’alimentation des filtres ou tout simplement by passer ces derniers.
C’est ainsi qu’un échantillon a été pris dans le tank de stockage du Rich Electrolyte afin d’y
effectuer quelques essais.
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Matériels utilisés
Un bécher de 2000 ml ;
Erlenmeyer ;
Un entonnoir ;
Une membrane filtrante sur laquelle on pose le papier filtre ;
Une pince pour bien fixer le montage ;
Des micro papiers filtres 1PS retenant les solides ultrafins ;
Un filtre à vide.
Mode opératoire
Nous avons utilisé une solution de cobalt avec une concentration de 3.75 g/l de Co
pH = 1.02 et nous allons utiliser la Magnésie comme agent précipitant MgO = 5.73
Mode opératoire :
CONCLUSION
L’objectif de ce stage était non seulement de se familiariser et comprendre davantage les
opérations unitaires dans une usine métallurgique et au laboratoire mais aussi les différents
aspects de la vie professionnelle dans une entreprise.
Cela était rendu possible par notre passage dans l’entreprise CONGO DONGFANG
INTERNATIONAL MINING dans son usine de LUKUNI, lieu d’atteinte de nos visées puisque
nous étions aussi impliqués dans diverses sections affectées au suivi des paramètres opératoires
pour atteindre les objectifs principaux soit 75 tonnes de cuivre et 100 tonnes d’acide sulfurique
par jour en toute sécurité ; les différentes étapes et les différents équipements de la métallurgie
du cuivre et du cobalt, la préparation des matières (la réduction dimensionnelle), la lixiviation,
l’extraction par solvant, l’électrolyse, et la production de l’acide sulfurique ont été ouvert à
notre première expérience professionnelle valorisante durant deux mois et demi qui du reste
fera partie de nous.
Toute fois c’est un plaisir de pouvoir réalisé notre stage dans cette entreprise dans des bonnes
conditions et ambiance de travail
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ANNEXES