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ESSAI MECANIQUE SUR LE BETON DURCI

SOMMAIRE

SOMMAIRE ........................................................................................................................................... I
LISTE DES TABLEAUXLISTE
EPIGRAPHE ......................................................................................................................................... II
DES ABREVIATIONS
DÉDICACE.......................................................................................................................................... III
REMERCIEMENTS ........................................................................................................................... IV
SOMMAIRE
AVANT-PROPOS ................................................................................................................................ V
LISTE DES ABREVIATIONS.......................................................................................................... VII
LISTE DES TABLEAUX ................................................................................................................ VIII
LISTE DES TABLEAUXLISTE
LISTE DES FIGURES........................................................................................................................ IX
DES ABREVIATIONS
RESUMÉ ............................................................................................................................................... X
ABSTRACT ......................................................................................................................................... XI
INTRODUCTION GÉNÉRALE.......................................................................................................... 1
PREMIÈRE PARTIE : PRÉSENTATION DE L’ENTREPRISE ET DÉROULEMENT DU
STAGE ................................................................................................................................................... 2
CHAPITRE 1 : PRÉSENTATION DE L’ENTREPRISE ....................................................................... 3
A. HISTORIQUE ET CREATION DE LA DRTP-OU .............................................................. 3
B. STRUCTURES ET ACTIVITES DE LA DRTP-OU............................................................. 3
C. LOCALISATION ET ORGANISATION INTERNE DE LA DRTP-OU............................ 9
CHAPITRE 2 : DÉROULEMENT DU STAGE............................................................................... 11
I. DEROULEMENT DU STAGE .............................................................................................. 11
DEUXIÈME PARTIE ; ÉTUDE DU THÈME ET BILAN DU STAGE ........................................ 21
CHAPITRE III : ESSAIS MÉCANIQUES SUR LE BÉTON DURCI .......................................... 22
I. ESSAI DESTRUCTIF ............................................................................................................. 22
II. ESSAI NON DESTRUCTIF ............................................................................................... 29
III. INCONVENIENTS DE LA METHODE SCLEROMETRIQUE : ................................ 32
IV. LES AVANTAGES DE LA MÉTHODE SCLÉROMÉTRIQUE :................................. 32
V. LIMITE DES MÉTHODES DESTRUCTIVES : ................................................................. 33
CHAPITRE 4 : BILAN DU STAGE.................................................................................................. 34
B. REMARQUES ......................................................................................................................... 34
B. SUGGESTIONS ...................................................................................................................... 34
CONCLUSION .................................................................................................................................... 35
BIBLIOGRAPHIE .............................................................................................................................. 35
ANNEXES ............................................................................................................................................ 35
TABLES DES MATIERES ................................................................................................................ 35

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EPIGRAPHE

LISTE DES TABLEAUXLISTE


DES ABREVIATIONS

EPIGRAPHE

LISTE DES TABLEAUXLISTE


DES ABREVIATIONS
« Le génie civil n’est pas un
métier de technicien ; c’est un
art ».

«as ;

LEON KRIE

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DÉDICACE

LISTE DES
TABLEAUXLISTE DES
ABREVIATIONS

DÉDICACE

LISTE DES
TABLEAUXLISTE DES
ABREVIATIONS

Je dédie ce travaille
à la famille
TCHOMWOUA &
la famille
MBOUHO

Je dédie ce rapport a
la famille
TCHOMWOUA &
la famille
MBOUHO
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ESSAI MECANIQUE SUR LE BETON DURCI

REMERCIEMENTS

LISTE
Ce mémoire a été un DES
travail de TABLEAUXLISTE
sacrifice et d’aboutissement de longues journées de
DESl’aide
réflexion. Il n’aurait pas abouti sans ABREVIATIONS
du Seigneur Tout-puissant et la participation de bien
d’autres personnes notamment :
Nous sommes reconnaissants envers l’Institut Universitaire de l’Estuaire/INSAM
REMERCIEMENTS
représenté par son promoteur Feu Dr FOYET Ignace pour la qualité de la formation donnée.
Nos remerciements vont également à l’endroit de :
LISTE DES TABLEAUXLISTE
• Au seigneur pour tous ses bienfaits car tout repose sur lui.
DES ABREVIATIONS
• M. ETCHU Manfred Tabe de nous avoir permis d’effectuer le stage a la DRTP/OU
• Mme MADJO SIMO Rosine Claire, pour son encadrement tout au long de
l’élaboration de ce rapport, pour tous les encouragements et conseils prodigués.
• A tout le personnelle de la DELEGATION REGIONALE DES TRAVAUX
PUBLICS.
• M. TCHATCHUENG Hugues pour son encadrement durant la phase pratique et sa
disponibilité pour répondre à mes questions d’ordre technique.
• Président du jury, ainsi qu’à tous les membres du jury pour l’honneur qu’ils me font
en acceptant de juger et de contribuer à l’amélioration de ce travail.
• Au corps enseignant d’IUEs/INSAM pour la qualité de la formation reçue.
• A tonton TCHOMTHE Merlin Raoul de me soutenir physiquement, moralement et
financièrement.
• A mon grand-père TCHOMWOUA Michel pour tout son soutien et ses
encouragements envers moi.
• A ma famille pour tout ce qu’ils font pour moi car sans eux je ne serais jamais arrivé à
ce niveau dans mes études.
• Mon cousin Rostand pour tout le soutien et les conseils qu’il me donne ainsi que ses
encouragements durant mon parcours scolaire ;
• Tous les étudiants d’IUEs/INSAM pour la bonne ambiance et l’esprit de paix et
d’harmonie qu’ils ont su préserver au sein de l’institut.
Enfin, que tous ceux qui ont contribué de près ou de loin à l’élaboration de ce travail,
trouvent ici l’expression de ma profonde gratitude.

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AVANT-PROPOS

LISTE N90/E/60/MINSUP
Institué au Cameroun par Décret Ministériel DES du 27/12/1971, le Brevet
TABLEAUXLISTE
du Technicien Supérieur est un diplôme DES
national de l’enseignement supérieur qui s’obtient
ABREVIATIONS
après une formation professionnelle étendue sur deux années. Il offre aux étudiants la possibilité
d’être aptes et compétitifs dans le milieu professionnel. Dès lors, on assiste à la naissance

LISTE DESsupérieur dispensant des formations


massive des établissements privés d’enseignement
ABREVIATIONS
professionnelles parmi lesquels l’Institut Universitaire et Stratégique de l’Estuaire (IUEs) qui
voit le jour par arrêté N° 05/0028/MINSUP du 12janvier 2005 et désormais forme les étudiants
dans les spécialités suivantes :
LISTE DES
❖ CYCLE BTS
TABLEAUXLISTE DES
ABREVIATIONSAVANT-
• Les filières industrielles
PROPOS
- Génie civil ;
- Réseau et télécommunication ;
- Génie logiciel ; LISTE DES
- TABLEAUXLISTE
Maintenances des systèmes informatiques ; DES
- ABREVIATIONS
Informatique industriel et automatisme ;
- Electrotechnique ;
- Industrie d’habillement ;
- Gestion des systèmes informatiques.
• Les filières commerciales
- Gestion logistique et transport ;
- Comptabilité et gestion des entreprises ;
- Commerce international ;
- Secrétariat de direction ;
- Secrétariat bureautique bilingue ;
- Action commerciale ;
- Banque et finance ;
- Marketing commerce et vente ;
- Comptabilité et finance.

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• Les filières santé


- Soins infirmiers ;
- Sage-femme
- Techniciens de laboratoire ;
- Kinésithérapie.
❖ CYCLE LICENCE

• Les filières industrielles


- Génie civil ;
- Réseau et télécommunication ;
- Génie logiciel ;
- Maintenances des systèmes informatiques ;
- Informatique industriel et automatisme ;
- Electrotechnique ;
- Industrie d’habillement ;
- Gestion des systèmes informatiques.
• Les filières commerciales
- Gestion logistique et transport ;
- Comptabilité et gestion des entreprises ;
- Commerce international ;
- Secrétariat de direction ;
- Secrétariat bureautique bilingue ;
- Action commerciale ;
- Banque et finance ;
- Marketing commerce et vente ;
- Comptabilité et finance.
Pour bien mener sa formation, l’étudiant doit effectuer un stage d’un à deux mois au
cours de l’année académique dans une entreprise de son choix, celui-ci devant donner le lieu à
la rédaction de son rapport de stage. Pour satisfaire cette exigence, nous avons été amenés à
effectuer le stage à la DELEGATION REGIONALE DES TRAVAUX PUBLICS DE
L’OUEST pendant une période d’un mois allant du 03 au 28 juillet 2023.

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LISTE DES ABREVIATIONS

LISTE DES TABLEAUXLISTE DES


ABREVIATIONS
MINTP : Ministère des Travaux Publics
DRTP/OU : Délégation Régionale des Travaux Publics de l’Ouest
SDRR : Sous-direction Régionale
LISTE DESdes Routes
ABREVIATIONS
SDRC : Sous-direction Régionale des Constructions
CREES : cellule Régionale des Etudes des Enquêtes et Statistiques
LISTE DES TABLEAUXLISTE DES
SDRATI : sous-direction Régionale des autres travaux et infrastructures
ABREVIATIONS
IRPSR : Inspection Régionale de la Protection et de la Surveillance des Réseaux
BRTR : Brigade Régionale des Travaux en Régie
SAF : Service Administratif et Financier
SRP : Services des Routes Principales
SRC : Service des Routes Communales
SGOA : Service de la Gestion des Ouvrages d’Art
SCC : Service des Constructions Civiles
SCSE : Service des Constructions Socio-Educatives
CEA : Chargé d’Etude Assistant
SSTIEE : Service des Travaux d’Infrastructures Energiques et Environnementales
STIFPA : Service des Travaux d’Infrastructures Ferroviaires, Portuaires et Aéroportuaires
CRI : Contrôleur Réseau
CAT : Chef d’Atelier
BAG : Bureau des Affaires Générales
BBMM : Bureau du Budget, du Matériel et de la Maintenance.
HIMO : haute intensité de mains d’ouvre
Is : indice sclerometrique :

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LISTE DES TABLEAUX

LISTE DES TABLEAUXLISTE DES


ABREVIATIONS
Tableau des tâches effectuées ………………………………………………………………10
Tableau Projet de construction de la Cathédrale de Bafoussam quartier HOUKAHA-
EVECHE……………………………………………………………….………………….…26
LISTE DES TABLEAUX
Tableau des moyens de mesure selon le type de recul au scléromètre………………………28

LISTE DES TABLEAUXLISTE DES


ABREVIATIONS

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LISTE DES FIGURES

LISTE DES TABLEAUXLISTE


Figure 1 : Plan de location de l’entreprise
DES..............................................................................................
ABREVIATIONS 9
Figure 2: Organigramme de l’entreprise .............................................................................................. 10
Figure 3 : Image d’un pluviomètre ....................................................................................................... 13
Figure 4 : Image d’une éprouvetteLISTE graduée ..........................................................................................
DES FIGURES 13
Figure 5 : CORPS DE CHAUSSEE ..................................................................................................... 14
Figure 6 : Buse réalisée au pk0+400 à Galim ...................................................................................... 16
LISTE DES TABLEAUXLISTE
Figure 7 : Réglage de la couche de base .............................................................................................. 16
Figure 8 : Nappe de compression pourDES dalleABREVIATIONS
pleine ............................................................................. 17
Figure 9 : Réalisation des cales à béton ............................................................................................... 18
Figure 10 : Pose des nervures et hourdis .............................................................................................. 19
Figure 11 : Le souffre ........................................................................................................................... 25
Figure 12 : Les éprouvettes .................................................................................................................. 26
Figure 13 : La stabilité des éprouvettes ................................................................................................ 26
Figure 14 : la qualité de surfaçage ....................................................................................................... 27
Figure 15 : La presse à béton ............................................................................................................... 28
Figure 16 : La compression simple de l’éprouvette ............................................................................. 28
Figure 17 : Scléromètre ou marteau de Schmidt .................................................................................. 30
Figure 18 : Grille de mesure sur ouvrage ............................................................................................. 32
Figure 19 : Comparaison des résultats en traction et compression ...................................................... 32

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RESUMÉ

Dans le cadre des ouvrages neufs LISTE DES


ou en construction, comme diagnostic d’état d’un
ouvrage ancien, il est important de TABLEAUXLISTE DES
mettre en œuvre des techniques performantes et adaptées à
ABREVIATIONS
ce contrôle. Pour cela, les essais non destructifs ont pour objectifs de qualifier, sans destruction
et en respectant son intégrité. Ces essais sont très pratiques, rapides et avec un coût raisonnable
et légers à mettre en œuvre, et apportentRESUMÉ
de surcroît une réponse globale à l’échelle d’une
structure ou d’un ouvrage, Dans cette étude bibliographique, nous avons essayé de comprendre
les différentes corrélations existantes entre les essais destructifs et non destructifs et savoir si
LISTE DES
on peut remplacer les méthodes car pour la plupart, les méthodes non destructives sont des
TABLEAUXLISTE DES
méthodes comparatives, par conséquent l’interprétation des résultats des essais non destructifs
ABREVIATIONS
doit se faire d’une manière très judicieuse.

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ESSAI MECANIQUE SUR LE BETON DURCI

ABSTRACT

LISTE
As part of new structures or building DESas of works old state diagnostics, it is
controls,
important to implement efficient andTABLEAUXLISTE DES
adapted to this control techniques. For this, the NDT aim
ABREVIATIONS
to qualify without destruction and respecting its integrity. These tests are very convenient, fast
and at a reasonable cost and light to implement and give added a comprehensive response to
the scale of a structure or structures, In this literature review we tried to understand the different
correlations between destructive testing and non-destructive testing and whether we can replace
destructive methods by nondestructive methods for mostly non-destructive methods are
comparative methods, therefore the interpretation of non-destructive test results should be a
very meaningful way.

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ESSAI MECANIQUE SUR LE BETON DURCI

INTRODUCTION
GÉNÉRALE

LISTE DES TABLEAUXLISTE DES


Mais lors de la mise en œuvre, plusieurs paramètres liés à la qualité sont concernés en
ABREVIATIONS
raison du non-respect des règles élémentaires de mise en œuvre. Et par conséquent des doutes
sont émis sur la qualité des bétons (mise en œuvre). Ces doutes mèneront vers le contrôle sur
l’ouvrage réalisé. Plusieurs méthodes de contrôle de qualité peuvent être envisagées, les plus
couramment utilisées sont Le béton est un matériau de construction qui trouve son champ
d’utilisation pratiquement dans tous les domaines de génie civil pour les avantages
économiques et techniques qu’ils présentent mais d’une manière générale, les problèmes de
qualité rencontrés dans les structures en béton apparaissent à différentes phases de la réalisation
des ouvrages, notamment lors de la confection du béton et lors de sa mise en œuvre. Les
méthodes habituelles d’évaluation de la qualité du béton dans le domaine de la construction
sont celles relatives aux essais destructifs, à la compression et non destructif à la traction
effectuée sur des éprouvettes prélevées lors de la réalisation de l’ouvrage :
• Les méthodes destructives
• Les méthodes non destructives.

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PREMIÈRE PARTIE : PRÉSENTATION DE


L’ENTREPRISE ET DÉROULEMENT DU
STAGE

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CHAPITRE 1 : PRÉSENTATION DE
L’ENTREPRISE

A. CHAPITREET
HISTORIQUE 1 :CREATION
PRESENTATION DE DRTP-OU
DE LA
L’ENTREPRISE
La Délégation Régionale des Travaux Publics de l’Ouest a été créée en 1963 et ayant à sa
tête actuellement M. ETCHU MANFRED TABE comme Délégué, est une structure Etatique
et joignable aujourd’hui aux adresses suivantes :
A la boite postale : 485 Bafoussam
Aux Fax et Téléphone : 33 44 11 90
E-mail : mintp@gmail.com
Suite au décret N°2011/110 du 29 Avril 2011 portant organisation du Ministère des Travaux
Publics, le Président de la République, vu la constitution et le décret N°2004/370 du 08
Septembre 2011 portant organisation du gouvernement décrétait la création des services
déconcentrés.
Selon l’Article 69 : Les services déconcentrés du Ministère des Travaux Publics
comprennent :
❖ Les Délégations Régionales ;
❖ Les Délégations Départementales ;
❖ Les Subdivisions des Travaux Publics.

B. STRUCTURES ET ACTIVITES DE LA DRTP-OU

La Délégation Régionale des Travaux Publics de l’Ouest est constituée :


✓ Du Bureau du courrier ;
✓ D’un Service Administratif et Financier ;
✓ D’une Cellule Régionale des Etudes, Enquêtes et Statistiques ;
✓ D’une Sous-direction Régionale de la Construction ;
✓ D’une Sous-direction Régionale des Routes ;
✓ D’une Inspection Régionale de la Protection et de la Surveillance du Réseau ;
✓ D’une Sous-direction Régionale des autres travaux d’infrastructures ;

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ESSAI MECANIQUE SUR LE BETON DURCI

✓ D’une Brigade Régionale des Travaux en Régie.

1. LE BUREAU DU COURRIER

Le Bureau du courrier est rattaché aux services du Délégué Régional. Placé sous l’autorité
d’un chef de bureau, il est chargé :
▪ De l’accueil, de l’information et de l’orientation des usagers ;
▪ De la réception, du traitement et de la ventilation du courrier ;
▪ Du classement et de la conservation des actes signés ;
▪ De la production et de la distribution des actes individuels signés et règlementaires ainsi que
tous les autres documents de ce service ;
▪ De la relance des autres services pour le traitement des dossiers.

2. LE SERVICE ADMINISTRATIF ET FINANCIER

Placé sous l’autorité d’un chef service administratif et financier, il est chargé :
▪ De la gestion du personnel ;
▪ De la discipline ;
▪ De la mise à jour permanente des fichiers du personnel ;
▪ Des récompenses et distinctions honorifiques ;
▪ De la préparation à l’exécution des projets.

3. CELLULE REGIONALE DES ETUDES, ENQUETES ET STATISTIQUES

Placée sous l’autorité d’un chef de cellule, elle est chargée :


▪ De l’appui aux études techniques et à la maitrise d’œuvre des projets d’infrastructures ;
▪ De l’élaboration des programmes d’action de la Délégation Régionale ;
▪ De l’élaboration des rapports trimestriels et semestriels d’activités de la Délégation
Régionale ;
▪ Du suivi des activités des Délégations Départementales ;
▪ De l’appui à la réalisation des enquêtes et des statistiques relevant du secteur des bâtiments
et des Travaux publics ;
▪ Du suivi, évaluation, au niveau régional, des documents de politiques sectorielles
notamment la stratégie du bâtiment et des travaux publics et les plans directeurs ;

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ESSAI MECANIQUE SUR LE BETON DURCI

▪ Du suivi de la mise en œuvre des instruments d’évaluation des performances des entreprises
et bureaux d’études techniques du secteur du bâtiment et des travaux publics ;
▪ De la collecte des données et de l’appui à la mise à jour des systèmes d’informations
géographiques des infrastructures ;
▪ De l’appui au suivi des aspects sécuritaires des projets et leurs équipements ;
▪ De l’appui au suivi de l’application des normes et démarches qualités dans les projets de
constructions routières et civiles ;
Elle comprend un chef de cellule et cinq chargés d’études assistants.

4. Sous-Direction Régionale de la Construction

Placée sous l’autorité d’un sous-directeur, elle est chargée :


▪ De la coordination technique de l’exécution des travaux de construction ;
▪ De l’assistance technique aux collectivités territoriales décentralisées en matière de
construction et ouvrages connexes ;
▪ Du suivi de l’exécution des travaux de construction pour le compte et à la demande des
administrations, des organismes publics et des collectivités territoriales décentralisées, en
liaison avec le ministère des marchés publics et les organismes concernés ;
▪ De la diffusion des normes de construction ;
▪ Du contrôle de l’application de la réglementation en matière de construction, en liaison
avec les administrations et organismes compétents ;
▪ Du suivi de la mise à jour du fichier des constructions civiles.
Elle comprend le service de constructions civiles et le service des constructions socio –
éducatives. Ces services sont placés chacun sous l’autorité d’un chef de service ; assisté d’un
technicien d’appui et d’un technicien d’études.

5. SOUS-DIRECTION REGIONALE DES ROUTES

Placée sous l’autorité d’un Sous-directeur, elle est chargée :


▪ La supervision de l’exécution des travaux routiers et des voiries urbaines de son ressort
territorial ;
▪ De la mise en œuvre de la stratégie des routes communales ;
▪ De la participation à l’élaboration des programmes routiers annuels et du suivi de leur
réalisation ;

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▪ De la surveillance du réseau routier et des voiries urbaines de son ressort territorial ;


▪ Du suivi administratif et technique sur le site des travaux routiers gérés par les services
centraux ;
▪ De la préparation technique des dossiers d’appel d’offre et des marchés de la compétence
des maitres d’ouvrage délégués ;
▪ Du suivi administratif et technique des travaux d’entretien routier de son ressort ;
▪ De la programmation et du contrôle des travaux exécutés en régie.
Elle comprend :
- Service des routes principales ;
- Service des routes communales ou rurales ;
- Service de gestion des ouvrages d’art.

6. INSPECTION REGIONALE DE LA PROTECTION ET DE LA


SURVEILLANCE DU RESEAU ROUTIER

Placée sous l’autorité d’un Inspecteur Régional, elle est chargée :


▪ De la surveillance du réseau routier et des voiries urbaines de la région ;
▪ De la constatation des dégradations causées par les tiers au patrimoine et de l’identification
de leurs auteurs en vue des poursuites ;
▪ De l’application en matière de travaux publics de la réglementation relative à la protection
de l’environnement ;
▪ Du suivi de la gestion de station de pesage ;
▪ Du contrôle du fonctionnement des équipements de sécurité routier.

7. SOUS-DIRECTION REGIONALE DES AUTRES TRAVAUX


D’INFRASTRUCTURES

Placée sous l’autorité d’un Sous-directeur, elle est chargée :


▪ Du contrôle technique de l’exécution des travaux de construction des infrastructures
ferroviaires, portuaires, aéroportuaires, énergétiques et environnementales conformément
aux normes établies en liaison avec les administrations concernées ;
▪ Du suivie de la mise en œuvre de la politique de maintenance et d’entretien de ces
infrastructures ;

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ESSAI MECANIQUE SUR LE BETON DURCI

▪ De la prise en compte des aspects liés à l’environnement en liaison avec les administrations
concernées.
Elle comprend :
- Le service des travaux d’infrastructures ferroviaires, portuaires et aéroportuaires ;
- Le service des travaux d’infrastructures, énergétiques et environnementales.

8. BRIGADE REGIONALE DES TRAVAUX EN REGIE

Placée sous l’autorité d’un chef de brigade, elle est chargée :


▪ De l’exécution des programmes de travaux en régie et de travaux d’urgence en régie ;
▪ De la coordination des chantiers à haute intensité de main d’œuvre, travaux mécanisés,
assainissement et ouvrages d’art ;
▪ De la surveillance et du contrôle technique et géotechnique de l’exécution des prestations
en régie ;
▪ De la promotion des travaux à haute intensité de main d’œuvre ;
▪ Des interventions d’urgence sur le réseau routier public ;
▪ De l’étude technique d’exécution des travaux en régie ;
▪ De l’estimation des coûts des travaux en se préparant à l’élaboration de la liasse-projet ;
Elle comprend :
- L’atelier des travaux à haute intensité de main d’œuvre ;
- L’atelier des travaux mécanisés ;
- L’atelier des travaux d’assainissement et d’ouvrages d’art ;
- L’atelier des autres travaux d’infrastructures ;
- L’atelier d’entretien et de maintenance des matériels et des équipements de Génie Civil.

9. ENVIRONNEMENT DE LA DELEGATION REGIONALE DES TRAVAUX


PUBLICS DE L’OUEST

La superstructure est composée de :


- Cinq (05) bâtiments qui constituent les bureaux de son personnel, des bâtiments de
logement de son personnel, les parkings, une guérite, ainsi que les bâtiments des
entreprises partenaires LABOGENIE et MATGENIE. Tout ceci placé dans un
environnement bien aménagé à l’intérieur par des espaces verts.

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ESSAI MECANIQUE SUR LE BETON DURCI

- Les bureaux des personnels de la DRTP/OU ouvrent généralement leurs portes à huit
heures du matin (8h00) et ferment au minimum à quinze heures trente minutes
(15h30min) du soir. Son personnel est composé des hommes et des femmes.
- Le nettoyage se fait tous les jeudis de huit heures (8h00) à dix heures (10h00) et les
réunions se font tous les lundi matin en vue d’organiser les activités de la semaine.

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ESSAI MECANIQUE SUR LE BETON DURCI

C. LOCALISATION ET ORGANISATION INTERNE DE LA DRTP-


OU

1. PRESENTATION GEOGRAPHIQUE (PLAN DE LOCALISATION DRTP/OU)

Figure 1 : Plan de location de l’entreprise

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ESSAI MECANIQUE SUR LE BETON DURCI

1. ORGANIGRAMME DE LA DRTP-OU

courrier
Bureau

BBM
M
SAF

CAT
5

CAT4
CAT3
BRTR

CAT2
CAT
1
CR3
IRPSR

CR2
DELEGUE REGIONAL

CR1
STIFPA
SDRATI

SSTIEE

CEA
5
CEA
4

CEA
3
CREES

CEA1 CEA2
SCSE
SDRC

SCC
SGOA
SDRR

SRC
SRP

Figure 2: Organigramme de l’entreprise

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CHAPITRE 2 : DÉROULEMENT
DU STAGE

LISTE DES TABLEAUXLISTE DES


I. DEROULEMENT DU STAGE
ABREVIATIONS

Dès notre arrive à la DRTP/ OU suite à une réponse favorable à notre demande de
stage académique ils nous ont remis un planning de travail à suivre tout au long de notre stage.
Nous avons été reçus et entretenir le premier jour par mon encadreuse Mme .MADJO SIMO
Rosine Claire chef d’atelier HIMO et Mécanisés a la Brigade des Travaux en Régie, qui
nous à faire un bref résumé sur le fonctionnement de la Délégation Régional des Travaux
Publics de l’Ouest et les rôles des différents sous-directions, comment nous devons se
comporter quand nous allons nous rendre dans chaque service en respectant notre planning
ainsi que les question a posé durant notre séjour dans chaque direction, puis nous avons
échangé et elle nous a beaucoup donner les conseils pour le milieu professionnel et nous avons
parcouru certains documents.

1. JOURNAL DES ACTIVITES

Les taches se résument dans le tableau comme suit :


Tableau 1 : récapitulatifs des activités menées lors du stage
N° Sous-direction / Services Nombre de Périodes
jour
1 Encadreur professionnel (Entretien et 01 Lundi 03/07/2023
recommandations)
2 Inspection Régionale de la Protection et de 02 Du mardi 04 au mercredi
la Surveillance du Réseau 05/07/2023
3 Sous-direction régionale de le Construction 04 Du jeudi 06 au mardi 11/
07/2023
4 Sous-direction Régionale des routes 05 Du mercredi 12 au mardi
18/07/2023

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5 Agence LABOGENIE de l’Ouest 03 Du mercredi 19 au


vendredi 21/07/2023
6 Cellule régionale des Etudes ; des enquêtes 02 Du lundi 24 au mardi
et des Statistiques 25/07/2023
7 Brigade Régionale des Travaux en Régie 01 Mercredi 26/07/2023
8 Agence MATGENIE de l’Ouest 01 Jeudi 27/07/2023
9 Encadreur professionnel (Rédaction du 01 Vendredi 28/07/2023
rapport de stage)
TOTAL 41

2. DESCRIPTION DES TACHES EFECTUÉES

Durant notre séjour à la DRTP-OU, nombreuses sont les tâches que nous avons effectuées
dans différents services notamment :

i. Inspection Régionale de la Protection et de la Surveillance du Réseau


En effet, c’est un service de la Délégation Régionale qui s’occupe de la mise en
pratique et du respect des règles environnementales et sociales lors de la réalisation des projets.
Elle assure un certain nombre de fonctions à savoir : le contrôle et le relevé pluviométriques, le
contrôle du pesage et du péage routier ainsi que des rapports y afférents et le respect du tonnage
des véhicules.
Pendant la période qui nous a été donnée dans ce service, nous avons eu à faire :

a) Etude descriptive de la pluviométrie


La pluviométrie : est l’étude de la répartition des pluies dans une zone précise et en
un temps bien défini.
Elle permet dans le cadre des travaux publics, de définir les périodes de forte
pluviométrie, permettant ainsi de savoir à quelle période les travaux peuvent être mis en arrêt
pour cause d’abondance de pluie ou alors peuvent avancer aisément par manque de pluie. Elle
se mesure à l’aide d’un pluviomètre (avec collecteur en entonnoir et d’une éprouvette graduée
et a pour unité le mm/m2).
NB : 1mm 1l/m2

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ESSAI MECANIQUE SUR LE BETON DURCI

Figure 3 : Image d’un pluviomètre

Figure 4 : Image d’une éprouvette graduée

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ii. Sous-direction Régionale des routes


La route : est un espace aménagé pour la circulation des personnes et de leurs biens.
Elle est constituée d’une chaussée, des accotements et des ouvrages d’assainissements. Sa
chaussée comprend trois couches principales qui sont :
▪ La couche de fondation : première couche d’un corps de chaussée destinée à, supporter
les différentes couches la constituant et d’absorber les contraintes de la circulation
transmises en profondeur ; faite avec des emprunts latéritiques ayant été étudiés au
préalable en laboratoire ;
▪ La couche de base : couche sous-jacente à la couche de roulement, elle a pour rôle de
répartir les efforts dus aux charges venant de la couche de roulement et elle est réalisée
en 0/31.5 ;
▪ La couche de roulement : c’est la partie supérieure de la structure de chaussée sur
laquelle s’exercent directement les agressions conjuguées du trafic et du climat.

Couche de roulement
Couche de base
Couche de fondation

Figure 5 : CORPS DE CHAUSSEE Principalement ; nous avons eu à visiter les


chantiers des travaux restants de construction des
routes de désenclavement du bassin agricole de l’Ouest dans le Département des Bamboutos et
également étudier les dossiers d’appel d’offre.

b) Chantier de construction des tronçons de route Batcham-Baleveng (17km) et


Batcham-Balessing (12.977km)
Long de 30km environ, il est réalisé par l’entreprise CABTE-SARL suivant l’OS du
12 Janvier 2022 du MINTP le maitre d’ouvrage, et a pour Mission de Contrôle Technique
ECTA-BTP, pour Mission de Contrôle Géotechnique LABOGENIE et pour Ingénieur du
marché la DRTP-OU.
La descente sur le terrain a pour but de voir le niveau d’avancement des travaux, y
relever les non-conformités et les manquements. Sur le terrain nous avons remarqué : la
construction des dalots pour carrefour giratoire au carrefour Dschang : travaux de finition en
cours ;

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ESSAI MECANIQUE SUR LE BETON DURCI

❖ Tronçon Batcham-Balessing, :pk1+400 au pk10 : réalisation des fossés bétonnés


(100*50) ;
❖ Tronçon Batcham-Baleveng pk15+200 : réalisation de perré maçonné sur tête de dalot
Le niveau d’avancement des travaux en résumé est le suivant :
o Terrassement 100%
o Couche de fondation 100%
o Couche de base 100%
o Couche de roulement 100%
o Accotements 95%
o Construction des fossés bétonnés 97%
o Signalisation routière 0%

c) Chantier de construction du tronçon Mbouda-Bagam-Galim-Bamesso (18km)


Long de18 km environ, il est réalisé par l’entreprise RAZEL CAMEROUN suivant
l’OS du 07 Février 2022 du MINTP le maitre d’ouvrage, et a pour Mission de Contrôle
Technique ECTA-BTP, pour Mission de Contrôle Géotechnique LABOGENIE et pour
Ingénieur du marché la DRTP-OU.
Les travaux en cours étaient :
• Pk 8+120 : travaux de terrassement de la voie de contournement du projet (PST=
-52cm et couche forme prévue à 30 cm d’épaisseur) ;
• Pk10+800 : régalage de la couche de base(e=15cm) ;
• Pk 11+250 : mis en place de la couche de fondation(e=20cm)
• Pk 17+08 : mise en place du monocouche (en 6/10), des perrés maçonnés sur
fossé et des bordures T2 et CS2 ;
• Voirie de Galim (900m), pk 0+400 : réalisation d’une buse en béton armé de
diamètre égale à 100cm.

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ESSAI MECANIQUE SUR LE BETON DURCI

Figure 6 : Buse réalisée au pk0+400 à Galim

Figure 7 : Réglage de la couche de base


:
Nous pouvons résumer l’évolution des travaux remarqués comme suit :
o Terrassement 93%
o Couche de fondation et d’épaisseur 20cm, 98%
o Couche de base d’épaisseur 15cm, 90%
o Couche de roulement 70%
o Accotements 95%
o Construction des fossés bétonnés 95%
o Construction des fossés maçonnés 90%
o Bordures T2 et CS2 90%
o Signalisation routière 0%

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ESSAI MECANIQUE SUR LE BETON DURCI

i. Sous-direction Régionale de la Construction


D’emblée, elle est une Sous-direction qui comprend deux services à savoir le service
de construction civile et celui de la construction socio-éducative ayant chacun à sa tête un
chef service. M. MALANDJOU KONDJO Sidi chef des deux services, nous a reçus et conduits
au chantier de construction d’un R+2 destiné à la Délégation Régionale des Postes et
Télécommunications de l’Ouest. De là, nous avons réalisé les tâches ci-dessous :

d) Ferraillage
Le ferraillage : est l’assemblage des éléments métalliques d’un ouvrage en béton armé.
Nous avons mis ensemble des HA et des RL pour façonner les pièces telles que :
▪ Armature pour poutre et poteaux de section 20*40 : fait en HA12 (4 filants) et HA10 (2
filants) qui constituent les armatures longitudinales et en RL06 pour cadre de longueur
développée l=110cm, pour épingle de longueur développée l=25cm.
NB : Les épingles sont là pour limiter les risques de flambement du poteau ou de la
poutre pendant et après le coulage.
▪ Armature pour nervure ; une nervure est une poutrelle de renforcement en béton armé
d’un plancher. Pour leur façonnage, nous avons utilisé les HA10 (3 filants) et en RL06
pour étrier de longueur développée l=56cm. Ici, les longueurs des aciers longitudinaux
variaient selon celles des pièces devant recevoir ces nervures ainsi, nous en avions pour
2.30m,
▪ Nappe de compression pour porte-à faux de section 01*18m avec des HA10
transversaux de longueur 1.20 espacée entre eux de 20cm.

Figure 8 : Nappe de compression pour dalle pleine

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ESSAI MECANIQUE SUR LE BETON DURCI

Fabrications des calles à béton


Les calles à béton : sont des dispositifs cubiques en béton, de section choisie, dont le
rôle est de conserver et respecter l’enrobage lors du coffrage et coulage des ouvrages en béton
armé. Elles sont attachées à des armatures avant coffrage à l’aide des fils d’attache.
Pour la fabrication des calles a béton, nous avons utilisé un Gachet composé de 04 seaux de
sable et de 02 seaux de ciment, et comme matériel nous avons eu une truelle, une taloche, un
mètre et une règle en bois.

Figure 9 : Réalisation des cales à béton


e) Coulage de poteaux et de plancher
Un poteau : est un élément porteur vertical avec armature incorporée d’une structure,
qui transmet les charges reçues au niveau inférieur.
Avant coulage, l’ossature est fixée, les talonnettes (20*40*10cm) coulées et l’ouvrage
coffré au préalable ; ensuite vient le coulage du poteau de section 20*40cm avec une longueur
bétonnée de 2.80m. Pour le coulage, le volume de béton utilisé par pièce est de 0.224m3 et dosé
à 350kg/m3.
Un plancher : est élément de la structure séparant deux niveaux continus de celle-ci.
Avant coulage, plusieurs étapes préliminaires sont à suivre à l’instar de :
• Solivage et étalage du plancher ;
• Pose de nervures des hourdis ;
• Mise en place des tuyaux sanitaires et électriques

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ESSAI MECANIQUE SUR LE BETON DURCI

• Tissage de la nappe de compression en RL 06 pour plancher à corps creux et en HA10


pour dalle plaine ;
• Coulage du plancher d’épaisseur totale égale à 17cm et de section 18*11.85m avec un
béton dosé à 350kg/m3.

Figure 10 : Pose des nervures et hourdis

i. Labo génie
Le LABOGENIE est une entreprise parapublique sous tutelle du MINTP. Il est
spécialisé dans les études géotechniques du sol et des matériaux à travers des essais au
laboratoire et in situ, pour des projets de bâtiments et de travaux publics.
Durant notre passage dans cette structure, nous avons effectué l’essai d’écrasement du
béton pour le Projet de construction de la Cathédrale de Bafoussam quartier HOUKAHA-
EVECHE.
ii. Mat génie
Le MATGENIE est une agence ou entreprise parapublique rattachée au MINTP et sous
la tutelle de celui-ci. Il est principalement chargé de la location, du stockage, de l’entretien et
la conduite d’engins de chantier. Dans le cadre de notre visite, nous avons eu une présentation
des différents engins suivant :
➢ La tractopelle PTP 201-11 sur chenille. P comme parc, T comme tracteur, P comme
pelle. 200 est sa puissance en cheval vapeur, 1 son numéro parmi les autres tractopelles,
11 son année d’acquisition. Elle joue multiples rôles à savoir : déblayage, pelle
chargeuse, excavatrice, et faire des tabulations.
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ESSAI MECANIQUE SUR LE BETON DURCI

➢ GRUE PGU 104-82. Parc grue de puissance 100, de numéro 4 et d’année d’acquisition
1982. Elle sert principalement à soulever des lourdes charges.
➢ NIVELLEUSE PNA 642-11 parcs niveleurs auto de puissance 600 de numéro 42 et
d’année d’acquisition 2011. Elle permet de faire des rejets, des rigoles, des pentes, et de
niveler un site.
➢ CAMION CITERNE PCC 404-15, pour contenir une grande quantité d’eau mobile.
➢ PELLE CHARGEUSE PPC 203-82. Idéale pour déplacer des matériaux, chargé,
foisonner.
➢ COMPACTEUR VIBRANT PCV 402-11. Sert au compactage des plateformes avec des
vibrations.

iii. Cellule Régionale des Etudes, Enquêtes et des Statistiques


Etant dans ce service, nous avons exploité le rapport mensuel des activités de la
DDTP- Menoua du mois d’Avril 2023 et vu les attributs de la cellule tels que :
➢ Elaboration des plans d’action de la DRTP-OU ;
➢ Suivi des activités de la DRTP-OU ;
➢ Elaboration des rapports trimestriels et mensuels des activités ;
➢ Réalisation des enquêtes et statistiques ;
➢ Appui au suivi des aspects sécuritaires des projets et de leurs équipements…

iv. Brigade Régionale des Travaux en Régie


Placée sous l’autorité d’un chef de brigade, elle est chargée de :
➢ L’exécution des programmes des travaux en régie ;
➢ La surveillance, le contrôle technique et géotechnique de l’exécution des travaux en
régie ;
➢ De la promotion des travaux HIMO.

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ESSAI MECANIQUE SUR LE BETON DURCI

DEUXIÈME PARTIE : ÉTUDE DU THÈME ET


BILAN DU STAGE

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ESSAI MECANIQUE SUR LE BETON DURCI

CHAPITRE III : ESSAIS MÉCANIQUES


SUR LE BÉTON DURCI

LISTE DES TABLEAUXLISTE DES ABREVIATIONS

❖ INTRODUCTION
Le béton est considéré comme un solide après achèvement de la prise, mais il s’agit
en fait d’un matériau en perpétuelle évolution :
- La poursuite des réactions d’hydratation du ciment dure plusieurs années.
- Les variations du milieu ambiant amènent des changements lents dans la structure du
béton.
Nous allons étudier les essais qui permettent de mesurer les caractéristiques de
résistance du béton en compression et en traction ainsi que ses déformations sous
contraintes.
Les deux 02 grandes familles d’essais envisageables sont les suivants :
• Les essais DESTRUCTIFS qui sont menés sur les échantillons de béton (éprouvettes
cylindriques de section 16𝑐𝑚 × 32𝑐𝑚). Ce type d’essai pose entre autres les problèmes
de la représentativité des échantillons prélevés et du nombre d’essai limité.
• Les essais NON DESTRUCTIFS qui sont menés sur la structure elle-même :
scléromètre, auscultation sonique. Le nombre de mesure est illimité et
d’échantillonnage n’existe pas. Mais les mesures étant indirects (mesure de la hauteur
de rebondissement d’une bille, mesure la vitesse du son dans le béton) ; l’interprétation
n’est toujours pas aisée : problèmes d’étalonnage des appareils ; d’homogénéité du
matériau. Nous utiliserons uniquement le scléromètre.

I. ESSAI DESTRUCTIF (NF EN 12390-3)


Dans l’état actuel des habitudes d’évolution de la qualité du béton dans le domaine de
la construction, la méthode la plus utilisée consiste à faire des essais destructifs à la
compression ou à la traction sur des éprouvettes prélevées lors de la réalisation de l’élément
structurel. Toutefois, ces méthodes présentent divers inconvénients, du fait que les éprouvettes
et les carottes ne sont pas représentatives du béton de structure correspondant, à cause de
l’hétérogénéité de ce matériau.
Détermination de la résistance du béton durci en compression
Rédigée et présentée par CHEBOU NGOUNOU Lisette Page 22
ESSAI MECANIQUE SUR LE BETON DURCI

Dans les cas courants, un béton est défini par la valeur de sa résistance à la compression à l’âge
de 28 jours, dite valeur caractéristique requise (ou spécifique), celle-ci, notée, est mesurée sur
des éprouvettes cylindriques ayant un diamètre de 16cm et une hauteur de 32cm,
Écrasée en compression centrée. On peut admettre la résistance à l’âge (j) jours notée fcj avec
les formules suivantes :
𝑗. 𝑓𝑐28
𝑓𝑐𝑗 = 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑓𝑐28 ≤ 40 𝑀𝑃𝑎
4,76 + 0,83. 𝑗
𝑗. 𝑓𝑐28
𝑓𝑐𝑗 = 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑓𝑐28 ≥ 40 𝑀𝑃𝑎
1,40 + 0,95. 𝑗

1) BUT DE L’ESSAI

Il s’agit d’un essai destructif mené sur un échantillon de béton. Cet essai
couramment utilise en laboratoire, permet de connaitre le comportement mécanique du béton
en compression simple et notamment sa résistance ultime à 07 jours et 28 jours.

2) MATÉRIELS UTILISÉS

Nous avons effectué l’essai au LABOGENIE et nous avons utilisé les matériels
suivants :
- Une balance : elle doit être équipée d’un étrier permettant de peser l’échantillon
aussi bien dans l’eau qu’à l’air libre, avec une précision égale à 0,1% de masse ;
- Une presse hydraulique ;
- Une marmite : qui doit nous permettre de chauffer le souffre ou encore de
faire dissoudre le souffre ;
- Une plaque et une bouteille à gaz ;
- Une louche ;
- Une cuve à eau ;
- Les gants.

3) AUTRES MATÉRIAUX UTILISÉS

Nous pouvons prélever les matériaux soit dans une carrière, mais nous avons prélevé
les nôtres au chantier pour le projet de construction de la Cathédrale de Bafoussam quartier
HOUKAHA-EVECHE réalisation du murs voile incline haut.

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ESSAI MECANIQUE SUR LE BETON DURCI

- 06 éprouvettes dont 3 à utiliser à 7 jours et 3 autres à utiliser après 28 jours.


- Le sable 05
- Le ciment
- Les graviers 5/15 et 15/25
- L’eau
- Le souffre

4) LES DIFFÉRENTS ESSAIS RÉALISÉS SUR LES MATÉRIAUX

Avant la formulation du béton nous devons tout d’abord prélever les échantillons des
différents matériaux pour faire les différents essais dessus et pour cela nous avons :
✓ SABLE les essais réalisés sur le sable sont les suivants :
- Equivalence du sable
- Analyse granulométrique
- Densité apparente
- Poids spécifiques
- La teneur en eau
- La porosité.
✓ GRAVIERS
- Essai de propriété
- Analyse granulométrique
- Poids spécifiques.
✓ CIMENT
- Essai de prise
- Essai de consistance.

5) ÉTAPES DE RÉALISATION DES ÉPROUVETTES

Etant donné que nous avons prélevé l’échantillon déjà préparé pour la réalisation du
mur, voile de hauteur 60 de 20,80 à 24,76 ici nous allons réaliser 06 éprouvettes.
• Apres avoir réalisé les différents essais nécessaires sur le béton frais, comme l’essai
au cône D’Abrams pour déterminer ouvrabilité et la maniabilité du béton frais, on
dispose au sol les moules métalliques.

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ESSAI MECANIQUE SUR LE BETON DURCI

• La rigidité de l’éprouvette durant les manipulations est vérifiée en plaçant le moule


en carton dans un cylindre métallique normalisé, l’éprouvette est ensuite remplie avec
03 couches de béton de 100mm maximum, puis vibré à l’aide d’une aiguille vibrante
et la dernière couche est remplie jusqu’au bord de l’éprouvette. Elle est ensuite vibrée
conformément au temps indiqué, étant donné que la vibration contracte le béton ; le
volume du béton diminue et cette diminution est compensée en remplissant
l’éprouvette au fur et à mesure, afin que le niveau du béton soit maintenu jusqu’au
bord supérieur de l’éprouvette elle est arase en deux phases ; une phase de
dégrossissage qui consiste à passer une règle sur le plat de son biseau ensuite la phase
d’affinage qui consiste à passer la règle sur le plat puis laisser l’éprouvette faire prise
pendant 24h à 20°c ; démouler le lendemain puis mettre les éprouvettes dans une
caisse remplie d’eau normalisée ; l’objectif est d’obtenir le durcissement du béton
dans des conditions optimales tout au long de la conservation des éprouvettes
jusqu’à l’échéance prévue pour l’essai d’écrasement du béton à jeune âge ; à 07 jours
et à 28 jours au laboratoire :

6) MODE OPÉRATOIRE

• Peser les 06 éprouvettes de section 16*32m


• Chauffer le souffre dans un récipient approprié sous la hotte aspirante.

Figure 11 : Le souffre

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ESSAI MECANIQUE SUR LE BETON DURCI

• Enduire la coupelle d’une pellicule d’huile de démoulage

Figure 12 : Les éprouvettes

• Piquer doucement l’éprouvette pour préparer l’adhérence du souffre


• Essuyer proprement la face à surface
• Verser une louche du mélange fondu à (120°) dans une coupelle
• Descendre l’éprouvette sur le mélange en faisant glisser sur un guide qui
assure la perpendicularité de l’axe avec la base.

Figure 13 : La stabilité des éprouvettes

• Maintenir l’éprouvette quelques instants

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ESSAI MECANIQUE SUR LE BETON DURCI

• La retirer et surfacer la 2nde de la même manière

Figure 14 : la qualité de surfaçage

• Vérifier soigneusement la qualité de surfaçage en frappant sa surface avec 2


doigts repliés. Si elle sonne creux, enlever la couche et recommencer.
• Lorsque le surfaçage des deuxièmes couches soit effectué, noter l’heure et
attendre 20 à 30 minutes avant l’écrasement.

7) ÉCRASEMENT
• Nettoyer le plateau de la presse
• Mettre en place les éprouvettes verticalement et le centre sur le plateau

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ESSAI MECANIQUE SUR LE BETON DURCI

::
Figure 15 : La presse à béton

• Amener le plateau supérieur au contact de l’éprouvette


• Remettre les capteurs à zéro
• Mettre en charge jusqu’à appliquer une contrainte de 0,5Mpa
• Puis relever.

❖ Condition requise :
L’éprouvette doit être soumise à une sollicitation de type COMPRESSION SIMPLE :

Figure 16 : La compression simple de l’éprouvette

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ESSAI MECANIQUE SUR LE BETON DURCI

8) INTERPRÉTATION DES RÉSULTATS

RAPPORT DE RÉSISTANCE A LA COMPRESSION SIMPLE DES BETONS


HYDRAULIQUES
Client : TIEC BAFOUSSAM
Tableau 2 : Projet de construction de la Cathédrale de Bafoussam quartier HOUKAHA-
EVECHE
Partie de Slu Référe Date de Date Age Poi Resistance en
l’ouvrage/ mp nce prélève essai (jou ds compression
référence test ment rs) (g) K Corr M Moye
N ect Pa nne
MUR VOILE 5cm 159 58 580 29,
INCLINE 1 22/06/2 19/07/2 28 45 0 0 28,66
HAUT 023 023 jrs
20,80+POTE 160 57 570 28,
AU60 DE 2 55 0 5
20,80A 24,76

159 57 570 28,


3 50 0 5

II. ESSAI NON DESTRUCTIF

A. DETERMINATION DE LA RESISTANCE DU BETON DURCI EN


TRACTION

La résistance caractéristique à la traction du béton à j jour notée ftj, est


conventionnellement définie par la relation : ftj = 0,6 + 0,06fcj.
Dans laquelle ftj et fcj sont exprimées en MPa (ou N/mm²).
Cette formule est valable pour les valeurs de fcj < 60 MPa.
L’appareil considéré est une masselotte guide par un tube, et projeter contre la surface
du béton au moyen du ressort préalablement comprimé. Sous l’effet du choc ; la masselotte

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ESSAI MECANIQUE SUR LE BETON DURCI

rebondit et comprime les ressorts qui entraient un index le long d’une échelle graduée ; la lecture
sur l’échelle permet de définir un indice sclerometrique : Is.
Plus la hauteur de rebondissement est grande, plus la surface essayée est dure.
Lorsqu’il est utilisé en position horizontale (surface verticale) l’appareil donne la
résistance du béton en compression en fonction de l’indice sclérometrique mesurée, nous
devrons utiliser l’abaque correspondant à l’appareil et fournir ci-dessous.
NB : avant d’effectuer l’essai il faut impérativement nettoyer ou décaper la surface à
essayer.
1) But de l’essai
Cet essai permet de tester l’homogénéité du béton in situ et d’obtenir une estimation
rapide de la résistance du béton d’un ouvrage, sans procéder à des prélèvements de béton durci
par carottage.
2) Matériels utilisés ou appareillage
• Le scléromètre : Il s’agit sans aucun doute de l’instrument le plus utilisé dans le
diagnostic des ouvrages déjà bâtis. Le scléromètre est composé d’une tige en acier,
sortant d’un cylindre, qui est appuyée sur le béton et comprime un ressort. En fin de
course, ce ressort projette une masse sur la tige, sur laquelle elle rebondit ; ce
rebondissement, d’autant plus important que le béton est dur, est mesuré par la dureté
soit par index (sur les anciens modèles) soit sur un cadran digital pour les modèles
récents ;
• Il existe plusieurs modèles de scléromètres selon le type de recul ainsi que l’énergie
d’impact. Le modèle le plus utilisé est le scléromètre SCHMIDT (Suisse) ;
• L’appareil est composé d’une masselotte chargée par un ressort qui se projette sur une
tige métallique appelée tige de percussion. Il est livré avec une pierre à polir et un bloc
d’étalonnage. [NET 4]

Figure 17 : Scléromètre ou marteau de Schmidt

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ESSAI MECANIQUE SUR LE BETON DURCI

3) PRINCIPE
Le principe de base de l’essai au scléromètre est que le rebondissement d’une masse
élastique dépend de la dureté de la surface sur la quelle frappe la masse.
Dans l’essai au scléromètre une masse approximative de 1.8 kg montée sur un ressort a
une quantité potentielle fixe d’énergie qui lui est transmise par un ressort tendu à partir d’une
position fixe, ce que l’on obtient en pressant la tête du marteau contre la surface du béton mis
l’essai. Lors de son relâchement, la masse rebondit depuis la tête, toujours en contact avec la
surface du béton et la distance qu’elle parcourt, exprimée en pourcentage de l’extension initiale
du ressort est appelée l’indice de rebondissement. Cet indice est indiqué par un curseur qui se
déplace le long d’une règle graduée.
Quelques modèles de scléromètres impriment le relevé des résultats sur un rouleau de
papier paraffiné. L’indice de rebondissement est une mesure arbitraire, car elle dépend de
l’énergie emmagasinée par le ressort et de la dimension de la masse.
Tableau 3 : Moyens de mesure selon le type de recul au scléromètre.
Type de recul Moyen de mesure
Recul linéaire Un indicateur à lame
Recul angulaire Un système de freinage

4) Mode Opératoire

i. Préparation de la surface :
Les mesures doivent être effectuées sur des surfaces nettes ne présentant pas de nids de
gravier, des écaillages, de texture grossière, de porosité élevée ou d’armatures affleurâtes. La
préparation de la surface consiste à éliminer tout enduit ou peinture adhérant où poncer si cette
surface est constituée d’une couche superficielle fiable. Toute trace d’eau sur la surface doit
être essuyée.

ii. Points de mesures :


La surface de mesure doit être divisée en zones de 400 cm² au moins, et structurée en
une grille de points de mesure ayant pour espacement d = 30÷50 mm Les points de mesure
extrême doivent être au moins à 30 mm des bords de la surface testées.
Effectuer au moins 10 mesures successives dans la même zone. La surface de cette zone
est équivalente à celle d’un carré d’environ 25 cm de côté. Au cours de ces mesures, il convient
de ne pas effectuer l’essai à moins de 3 à 4 cm des bords de l’élément testé.

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ESSAI MECANIQUE SUR LE BETON DURCI

Figure 18 : Grille de mesure sur ouvrage

Figure 19 : Comparaison des résultats en traction et compression

III. INCONVENIENTS DE LA METHODE SCLEROMETRIQUE :


La méthode sclérométrique constitue une voie directe utilisée pour la détermination du
degré d’homogénéité du béton et la dureté de la surface de l’élément en béton. Bien que l’essai
au scléromètre soit utile, il ne constitue nullement une mesure fiable de la résistance du béton.
Compte tenu des paramètres d’influant la précision de détermination de cette résistance.
Plusieurs méthodes sont utilisées pour la transformation des indices sclérotiques en
Résistance mécanique à la compression du béton.

IV. LES AVANTAGES DE LA MÉTHODE SCLÉROMÉTRIQUE :


➢ C’est une méthode peu coûteuse, simple et rapide.
➢ L’essai au scléromètre est comparatif, il est utile pour évaluer l’homogénéité du
Béton dans une structure ou lors de la fabrication d’éléments semblables des
Éléments préfabriqués, NEVILLE (2000)
➢ L’essai peut aussi être utilisé pour vérifier si la valeur de l’indice de

Rédigée et présentée par CHEBOU NGOUNOU Lisette Page 32


ESSAI MECANIQUE SUR LE BETON DURCI

Rebondissement a atteint la valeur désirée correspondant à la résistance du béton,


Ce qui peut aider à décider du moment où l’on peut mettre la structure en service.
➢ Une utilisation de cet essai est de pouvoir vérifier si le développement de la
Résistance d’un béton a été affectée par le gel au jeune âge. (Selon la norme ASTM
C 805-85 un béton encore gelé peut donner un indice de rebondissement très
Élevé).
➢ Une application particulière de l’essai au scléromètre consiste à évaluer la
Résistance à l’abrasion des planchers de béton, qui dépend largement de la dureté
De surface.

V. LIMITE DES MÉTHODES DESTRUCTIVES :

• Mesures locales (ne peuvent être généralisées, sans information préalable peuvent être
Effectuées au hasard, dans des zones pas forcément représentatives)
• Prélèvements pas toujours réalisables (accessibilité, sensibilité des ouvrages,
Esthétique)
• Coûteux ; ce procédé est cher et endommage la structure, pour cette raison on doit
Limiter le nombre et les endroits de prélèvement où le béton à examiner.
• L’information acquise n’est pertinente qu’à l’échelle de l’échantillon prélevé qui peut
Ne présenter qu’un millionième, voir un milliardième de la structure.
Si le laboratoire est le lieu idéal pour la caractérisation fine de l’interface pâte - granulat, il n’est
pas forcément adapté à l’analyse d’objets ou de phénomènes couvrant des échelles plus larges.
• Les grandeurs issues de mesures sur carottes sont locales : elles ne peuvent être
Généralisées sans hypothèse supplémentaire.
De plus, sans information préalable, la localisation du prélèvement est généralement réalisée de
manière subjective sur des zones pas forcément représentatives, qui sont supposées saines ou
altérées.
• Il n’est pas toujours possible de réaliser des prélèvements : soit pour des raisons
D’accessibilité, soit pour des raisons de sensibilité de l’ouvrage (une centrale nucléaire).

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ESSAI MECANIQUE SUR LE BETON DURCI

CHAPITRE 4 : BILAN DU STAGE

LISTE DES TABLEAUXLISTE DES


ABREVIATIONS
A. LES ACQUIS DU STAGE
Le stage effectue à la Délégation Régionale des Travaux publics de l’Ouest a été une
véritable source d’apprentissage pour nous en ce qui concerne le domaine professionnel. Il nous
a permis de mieux comprendre les travaux pratiques tels que : le but de la pluviométrie ; les
essais en laboratoire et bien d’autres.

B. REMARQUES
Durant notre stage a la Délégation Régional des Tavaux publics de l’Ouest nous avons
faire des remarques positives et négatives.

i. Remarque positives
• L’intégration facile à l’environnement de la Délégation Régional des Travaux Publics
de l’Ouest et du personnel qui était chaleureux,
• Les taches et les travaux bien reparties et ordonnée,
• La collaboration remarquable entre personnelle et stagiaires,
• Le nettoyage général de la DRTP/OU est effectué tous les jeudi matin par l’ensemble
du personnel des stagiaires

ii. Remarques négatives


• Plusieurs sous-directions n’ont pas de véhicule les descentes sur le terrain
• Plusieurs chefs de services accusent une certaine absence et des retards réguliers,
• L’arrivée et le départ de certains personnels se fait de façon arbitraire
• L’inoccupation des stagiaires dans certains services de le DRTP/OU

B. SUGGESTIONS
• Les chefs de services devront redoubler d’effort pour être à l’heure afin de
fournir un meilleur rendement
• Mettre à la disposition des stagiaires et des chefs services des véhicules pour
faciliter leurs déplacements et descentes sur le terrain

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• Monsieur le délègue régionale devrait confies les stagiaires alune de ses


entrepreneurs pour une séance de travail pratique pour professionnaliser les
stagiaires.

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CONCLUSION

LISTE DES TABLEAUXLISTE DES


ABREVIATIONS
Le stage académique est une étape indispensable pour la formation d’un
technicien supérieur car c’est grâce à celui-ci que nous avons découvert la réalité du milieu
professionnel. Notre séjour à la DRTO/OU nous sera bénéfique dans le monde professionnel
car en ajoutant les conseils reçus au quotidien et à ceux des enseignements reçus, nous nous
sommes facilement insérés dans les tâches professionnelles pendant cette période. Nous avons
réalisé des essais en laboratoire, les visites de chantiers et bien d’autres. Arrivé au terme de
notre stage, nous avons eu un aperçu de notre niveau dans le monde du travail et la réalité du
terrain qui nous attend dans la vie professionnelle future, nous avons eu l’occasion de mettre en
pratique les connaissances théoriques reçues à l’école et nous avons fait une première
expérience dans le monde de l’emploi. Elle a été bénéfique, éducative, instructive et édifiante.

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BIBLIOGRAPHIE

LISTE DES TABLEAUXLISTE DES


➢ COURS NON PUBLIES ABREVIATIONS
- Cours de matériaux de construction dispensé par M. TCHAGAN Franck en 2023 ;
- Cous de français dispensé par M. MEDJIONANG en 2023.
- Mémoire rédigée par : HARID HANA
➢ OUVRAGES PUBLIES
- Dictionnaire LAROUSSE202. Auteur : PIERRE LAROUSSE
➢ SITE INTERNET
- Moteur de recherche Google

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ANNEXES

LISTE DES TABLEAUXLISTE DES


ABREVIATIONS
ANNEXE 1 : Engins utilisés (niveleuse et tractopelle)

ANNEXE 3 : Presse CBR avec cadensimètre et presse à béton

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TABLES DES MATIERES

SOMMAIRE ............................................................................................................................... I
EPIGRAPHE ............................................................................................................................. II
DÉDICACE .............................................................................................................................. III
REMERCIEMENTS ................................................................................................................ IV
AVANT-PROPOS .................................................................................................................... V
LISTE DES ABREVIATIONS ................................................................................................. V
LISTE DES ABREVIATIONS ...............................................................................................VII
LISTE DES ABREVIATIONS ...............................................................................................VII
LISTE DES TABLEAUX ..................................................................................................... VIII
LISTE DES FIGURES ............................................................................................................. IX
RESUMÉ ................................................................................................................................... X
RESUMÉ ................................................................................................................................... X
ABSTRACT ............................................................................................................................. XI
INTRODUCTION GÉNÉRALE................................................................................................ 1
PREMIÈRE PARTIE : PRÉSENTATION DE L’ENTREPRISE ET DÉROULEMENT DU
STAGE ....................................................................................................................................... 2
CHAPITRE 1 : PRÉSENTATION DE L’ENTREPRISE .......................................................... 3
A. HISTORIQUE ET CREATION DE LA DRTP-OU ....................................................... 3
B. STRUCTURES ET ACTIVITES DE LA DRTP-OU ..................................................... 3
1. LE BUREAU DU COURRIER .......................................................................................... 4
2. LE SERVICE ADMINISTRATIF ET FINANCIER ....................................................... 4
3. CELLULE REGIONALE DES ETUDES, ENQUETES ET STATISTIQUES .......... 4
4. Sous-Direction Régionale de la Construction ................................................................... 5
5. SOUS-DIRECTION REGIONALE DES ROUTES ........................................................ 5
6. INSPECTION REGIONALE DE LA PROTECTION ET DE LA SURVEILLANCE
DU RESEAU ROUTIER ..................................................................................................................... 6
7. SOUS-DIRECTION REGIONALE DES AUTRES TRAVAUX
D’INFRASTRUCTURES ................................................................................................................... 6
8. BRIGADE REGIONALE DES TRAVAUX EN REGIE ............................................... 7

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9. ENVIRONNEMENT DE LA DELEGATION REGIONALE DES TRAVAUX


PUBLICS DE L’OUEST ..................................................................................................................... 7
C. LOCALISATION ET ORGANISATION INTERNE DE LA DRTP-OU ..................... 9
1. PRESENTATION GEOGRAPHIQUE (PLAN DE LOCALISATION DRTP/OU)... 9
1. ORGANIGRAMME DE LA DRTP-OU ......................................................................... 10
CHAPITRE 2 : DÉROULEMENT DU STAGE ...................................................................... 11
I. DEROULEMENT DU STAGE .................................................................................... 11
1. JOURNAL DES ACTIVITES ......................................................................................... 11
2. DESCRIPTION DES TACHES EFECTUÉES ............................................................. 12
i. Inspection Régionale de la Protection et de la Surveillance du Réseau ...................... 12
a) Etude descriptive de la pluviométrie ................................................................................ 12
ii. Sous-direction Régionale des routes ................................................................................ 14
b) Chantier de construction des tronçons de route Batcham-Baleveng (17km) et
Batcham-Balessing (12.977km)........................................................................................................ 14
c) Chantier de construction du tronçon Mbouda-Bagam-Galim-Bamesso (18km)
………………………………………………………………………………………15
i. Sous-direction Régionale de la Construction .................................................................. 17
d) Ferraillage ............................................................................................................................ 17
e) Fabrications des calles à béton .......................................................................................... 18
f) Coulage de poteaux et de plancher ................................................................................... 18
i. Labo génie ........................................................................................................................... 19
ii. Mat génie ............................................................................................................................. 19
iii. Cellule Régionale des Etudes, Enquêtes et des Statistiques.......................................... 20
iv. Brigade Régionale des Travaux en Régie........................................................................ 20
DEUXIÈME PARTIE ; ÉTUDE DU THÈME ET BILAN DU STAGE ................................ 21
CHAPITRE III : ESSAIS MÉCANIQUES SUR LE BÉTON DURCI ................................... 22
LISTE DES TABLEAUXLISTE DES ABREVIATIONS ...................................................... 22
I. ESSAI DESTRUCTIF................................................................................................... 22
1) BUT DE L’ESSAI .............................................................................................................. 23
2) MATÉRIELS UTILISÉS ................................................................................................... 23
3) AUTRES MATÉRIAUX UTILISÉS ............................................................................... 23
4) LES DIFFÉRENTS ESSAIS RÉALISÉS SUR LES MATÉRIAUX .......................... 24
5) ÉTAPES DE RÉALISATION DES ÉPROUVETTES ................................................. 24

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6) MODE OPÉRATOIRE ...................................................................................................... 25


7) ÉCRASEMENT .................................................................................................................. 27
8) INTERPRÉTATION DES RÉSULTATS ....................................................................... 29
II. ESSAI NON DESTRUCTIF ..................................................................................... 29
A. DETERMINATION DE LA RESISTANCE DU BETON DURCI EN TRACTION
29
1) But de l’essai ....................................................................................................................... 30
2) Matériels utilisés ou appareillage ..................................................................................... 30
3) PRINCIPE............................................................................................................................ 31
4) Mode Opératoire ................................................................................................................. 31
i. Préparation de la surface :.................................................................................................. 31
ii. Points de mesures : ............................................................................................................. 31
III. INCONVENIENTS DE LA METHODE SCLEROMETRIQUE : ........................... 32
IV. LES AVANTAGES DE LA MÉTHODE SCLÉROMÉTRIQUE : .......................... 32
V. LIMITE DES MÉTHODES DESTRUCTIVES : ......................................................... 33
CHAPITRE 4 : BILAN DU STAGE ....................................................................................... 34
A. LES ACQUIS DU STAGE ........................................................................................... 34
B. REMARQUES .............................................................................................................. 34
I. Remarque positives ............................................................................................................ 34
ii. Remarques negatives .......................................................................................................... 34
B. SUGGESTIONS............................................................................................................ 34
CONCLUSION ........................................................................................................................ 35
BIBLIOGRAPHIE ................................................................................................................... 35
ANNEXES ............................................................................................................................... 35
TABLES DES MATIERES ..................................................................................................... 35

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