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Chimie dm06 2324
Chimie dm06 2324
1) Identifier le produit A obtenu après hydrolyse acide. Proposer un schéma réactionnel pour
l’obtention de A.
2) Identifier B à l’aide des données spectroscopiques suivantes (tables à la suite).
• Spectre IR : bandes à 1650 et 1715 cm-1 ; aucune bande au dessus de 3000 cm-1
• Spectre RMN 1H : 1,16 ppm (s, 6Ha) ; 1,77 ppm (t, 2Hb) ; 2,49 ppm (dt, 2Hc) ; 6,20 ppm (m,
2Hd) ; 6,46 ppm (dd, 1He) ; 6,62 ppm (t, 1Hf).
3) Montrer que la molécule C possède deux sites électrophiles. Proposer un mécanisme permettant de
justifier la formation de D après hydrolyse acide.
On rappelle qu’un énol est en équilibre avec la cétone correspondante selon :
4) Donner la structure de Lewis de l’acétylène (ou éthyne) C2H2. Le butyllithium BuLi étant une base
extrêmement forte, donner l’équation-bilan de la réaction entre l’acétylène et le butylithium. De quel
type de réaction s’agit-il ?
Remarque : BuLi est un organométallique donc analogue à un organomagnésien.
5) Le produit de la réaction de l’acétylène sur le butyllithium a la même réactivité qu’un
organomagnésien mixte. En déduire la structure du composé E après hydrolyse acide.
6) Par analogie avec la réaction d’un organomagnésien mixte en présence de CuI rencontrée plus haut,
déterminer la structure du composé G après hydrolyse acide.
Intensité
Liaison Nature Nombre d’onde (cm−1)
F : fort ; m : moyen ; f : faible
O-H alcool lié Élongation 3200-3600 F ; large
Ctet-H Élongation 2850-2990 F
C=O Élongation 1710-1750 F
C=C Élongation 1620-1690 m
C=C aromatique Élongation 1450-1600 3 ou 4 bandes
La sidérite de formule brute FeCO3 est un carbonate de fer (II). Commune dans les roches sédimentaires
et dans les veines hydrothermales, la sidérite est très présente à l'intérieur des sols (sédiments lacustres,
estuaires, sources riches en carbonates) et s'étend jusqu'aux sous-sols profonds (roches, minéraux et
sédiments). Elle a aussi été identifiée dans les matériaux extraterrestres (météorites, poussières
interplanétaires).
Données à 298 K
Attention, certaines valeurs numériques ont été volontairement arrondies ou simplifiées afin de
pouvoir traiter cette épreuve sans calculatrice.
L’étude de la solubilité de la sidérite dans l’eau joue un rôle important dans la composition des lacs ou
des eaux souterraines. Les eaux naturelles riches en fer doivent être traitées pour la distribution d’eau
potable.
Données à 298 K :
Produit ionique de l’eau : pK e = 14,0 .
pK a du couple CO 2 (aq)/HCO 3− : pK a1 = 6,4 ; pK a du couple HCO 3− / CO 32− : pK a 2 = 10,3
2.1.1. Le produit de solubilité de la sidérite FeCO3(s) est K S = 10 −11 à 25 °C. Que serait la solubilité de
la sidérite dans l’eau en négligeant les propriétés acido-basiques des ions carbonate ? (Le résultat
sera mis sous la forme d’une puissance de dix.) Montrer à l’aide d’un calcul de pH que la réaction
de l’eau sur les ions carbonate ne peut pas être négligée.
2.1.2. On cherche maintenant la solubilité de la sidérite en prenant en compte les propriétés acido-
basiques des ions carbonate. Écrire l’équation de la nouvelle réaction prépondérante de dissolution
de la sidérite et en déduire la solubilité. Vérifier la pertinence du choix de la nouvelle réaction
prépondérante en calculant le pH de la solution saturée.
2.1.3. On s’intéresse maintenant à la dissolution du carbonate de fer dans une solution de pH fixé par
une solution tampon ce qui est plus représentatif d’une eau naturelle.
a) Établir la relation entre la solubilité s de la sidérite avec la concentration en ions oxonium
notée h, les constantes d'acidité K a1 et K a 2 et le produit de solubilité de la sidérite.
b) En supposant que [A] est négligeable devant [B] si [A] < [B], montrer que la courbe
log s = f (pH ) peut être assimilée à trois portions de droite. Donner l’équation numérique de
chaque segment.
c) Sur la partie réservée à cet effet sur l’annexe 1 (partie quadrillée du haut), tracer la courbe
log s = f (pH ) .
Une méthode spectrophotométrique de routine de dosage des ions fer(II) dans les eaux souterraines utilise
un complexe stable entre l’ion fer(II) et l’orthophénanthroline.
Données à 298 K
Ks1 : produit de solubilité de Fe(OH)3 : pKs1 = 38
2.2.5. Sur la partie réservée à cet effet sur l’annexe 1 (partie quadrillée du bas), tracer la courbe
A = f (r ) à l’aide des valeurs expérimentales et en déduire l’indice de coordination p.
2.2.6. On cherche dans cette question à comprendre la valeur de cet indice de coordination.
a) Donner les configurations électroniques, à l’état fondamental, de l’atome de fer ( Z = 26 ), de
l’ion fer(II) et du krypton ( Z = 36 ) qui est le gaz noble qui suit le fer dans la classification
périodique.
b) Sachant que l’ion fer(II) cherche à acquérir la structure électronique de valence du krypton,
combien lui manque-t-il d’électrons ?
c) L’orthophénanthroline est représentée ci-dessous. À quel nombre de liaisons ligand/cation
métallique participe chaque molécule d’orthophénantroline ? Expliquer et justifier la
valeur de p.
N
N ophen
2.2.7. Déterminer les expressions de l’absorbance A en fonction de V pour V < Véq et pour V > Véq . On
notera V0 = 100 mL le volume total initial.
2.2.8. Pourquoi avoir choisi V0 ≫ Véq ? En déduire l’allure de la courbe A = f (V ) . Comment repère-t-on
le volume équivalent sur la courbe A = f (V ) ?
2.2.9. Déterminer la concentration en ions fer(II) dans l’eau souterraine. Le résultat sera exprimé
en mmol.L−1.
Le spectre de RMN 1H du crotonate de méthyle est donné ci-après sous forme d'un tableau.
A l'aide du document F suivant, attribuer les signaux aux divers protons du crotonate de méthyle notés
selon la figure suivante, puis confirmer la stéréochimie du composé utilisé.
Déplacements chimiques (en Hz et ppm) et intégrations des pics du crotonate de méthyle selon le spectre RMN 1H
dans le chloroforme (300 MHz).
Constantes
tes de couplage entre protons portés par des
carbones vicinaux (en Hertz)
(source: Constantes des spectres RMN par Nicole
Platzer – banque documentaire « Techniques de
l’Ingénieur »)
déplacements chimiques en fonction de la nature
chimique du groupement fonctionnel (en ppm par
rapport au TMS)
ANNEXE 1